Le mot « plan » se réfère à la planification, c’est-à-dire au fait de se construire en esprit un programme mental qui correspond exactement à ce qui est voulu et désiré par un individu (ou par tout un groupe d’individus.) Ces fameux plans ne sont pas ailleurs que dans le mental humain ! Il n’est donc pas utile de se dédoubler ou de mourir pour atteindre un objectif spirituel qui existe déjà dans notre mental et dans celui de quelques autres individus qui le partagent. Rejoindre les autres sur leurs propres plans revient à « joindre nos pensées à leurs propres pensées », à nous harmoniser à un état d’esprit qui est semblable au leur. Il existe des mots modernes pour décrire ce genre de connexion que notre esprit peut réaliser avec celui des autres : syntonisation ou encore synarchie, par exemple. Le premier se réfère à une force (tonus) qui s’ajoute (syn) à celle des autres, tandis que le second se réfère à des formes mentales (arché) qui s’ajoute (syn) à d’autres formes mentales.

Lorsque nous quittons définitivement notre corps (au moment de la mort du corps de chair), nous n’allons nulle part : nous habitons simplement notre dernier état d’esprit en cours, celui que nous avions durant notre vie terrestre et sociale. Sur Terre et dans un corps, nos états d’esprit nous habitent, sont en nous et l’extérieur, quant à lui, consiste en un état d’esprit général ou collectif.

Une fois hors du corps et sur des fréquences vibratoires bien plus élevées, nous habitons notre état d’esprit et ce dernier se trouve à l’extérieur de nous et consiste en notre paysage extérieur et social.

Méditez bien le contenu de ce dernier paragraphe, car il contient un véritable trésor initiatique !

Serge Baccino

Il existe toujours des personnes curieuses pour se demander :

« Mais pourquoi suis-je là ? »

A l’évidence, tous ceux qui croient en la réincarnation sont en droit de se demander la raison « logique » de leur « retour » sur cette planète et dans la chair. En fait, cette question est déjà une preuve que la personne n’aime pas ce qu’elle vit, c’est-à-dire qu’elle n’est pas d’accord avec le motif exact de sa venue sur Terre.

La preuve ? Facile ! Quand on se demande ce que l’on fout quelque part, cela signifie simplement que l’on n’aime pas y être et encore moins ce que cela implique -et que l’on vit- en y étant ! Pourtant, la raison de notre venue est évidente en soi, surtout si on a plus de trente ans… En effet, la seule façon de savoir vraiment pourquoi on est là, c’est de prendre le problème à l’envers et de partir de ce que l’on vit présentement, pour expliquer ce que l’on est venu vivre…

En effet, arrivé à un certain âge, il est évident que notre « mission » a déjà commencée et que nous sommes « en plein dedans », occupés à vivre tout ce pour quoi nous sommes venus. Oui mais voilà… Ce que nous vivons – et qui a justifié notre présence – n’est que rarement de notre gout ! Du moins, du goût de la personnalité. Pourquoi ? Parce que ce n’est jamais « le bon » qui nous force à venir (ou à revenir), mais « le mauvais«  ! Du coup, puisque nous sommes venus nous défaire de certaines fâcheuses habitudes de vie contractées en tant que Soi et prendre de nouvelles et plus saines résolutions, ce que nous vivons et qui correspond à nos efforts en ce sens, n’est PAS agréable, et c’est tout à fait compréhensible et logique !

Voilà les faits exposés dans toute leur nudité et sans artifices mystico-paranoïdes inutiles ! Prenez ou laissez, vous êtes libres, même de ne jamais réussir à l’être vraiment.

Serge Baccino

Tout existe déjà en esprit (en potentiel) car l’esprit est capable de donner forme à tout ce que le mental est capable d’imaginer. Or, ce que nous nommons nous « imagination« , l’univers le nomme « J’y avais déjà pensé ! » De fait, toutes les réalités sont probables voire sous-entendues, mais comme l’homme ne peut avoir conscience que d’un seul événement à la fois, il lui faut un certain temps pour réaliser que, ce qui se passe à un moment donné de sa vie, n’est pas tout ce qui aurait pu se passer, si l’esprit avait été ordonné d’une façon différente. Et toutes les combinaisons probables existent déjà en esprit ou en potentiel et ne demandent qu’à être rendues manifestes (exprimées.)

Lorsque l’homme fait un choix, il ne se coupe pas pour autant des autres réalités probables qui concernent un domaine spécifique de sa vie : il se limite seulement à une prise de conscience linéaire parmi toutes les autres, mais conserve la liberté de changer de réalité lorsqu’il le désire. Imaginez que vous ayez une immense bibliothèque. Vous choisissez un livre et vous auriez pu aussi bien choisir n’importe quel autre livre. Et tandis que vous lisez ce livre, les autres livres existent en simultané mais vous devrez sans doute attendre de finir le premier livre choisi pour en ouvrir un autre. Il en va de même de la vie et de ses multiples réalités qui toutes, sont simultanées. « Changer de réalité » revient à donner à l’esprit une FORME (nature) et une DIRECTION (but) différents. Ou alors, quittez le livre en cours pour commencer une toute autre lecture !

Serge Baccino

L‘esprit est constitué de particules de lumière rassemblées en un point et tournant autour d’un axe virtuel. Il s’agit de l’ultime constituant des particules subatomiques, tels que ce que la science nomme « les électrons négatifs libres », par exemple. L’esprit, qui sert à penser, est également l’architecte suprême de toutes formes, tangibles (« matérielles ») ou éthérées (immatérielles.)
La pensée est donc formatrice, car c’est elle qui permet de formuler ce qui, sans cela, demeurerait à l’état d’idéation mentale. Ainsi donc, penser consiste à DONNER FORME aux idées et aux concepts.

Tout est fait d’esprit et l’univers est mental

Le jour où l’homme comprend vraiment cette vérité, « avec ses tripes » et pas seulement avec son intellect, il devient un être éclairé et se sent uni à l’univers et aux Dieux, en plus de simplement les connaître.

Serge Baccino

Pouvoir vivant de l’univers qui est produit par les mouvements vibratoires de l’esprit, en fonction de sa fréquence. Plus l’esprit se meut rapidement, plus la vitalité est grande, et inversement. La force vitale est un torrent d’énergie qui se déverse au sein de toute la Création Mentale cosmique et qui se dirige de l’intérieur vers l’extérieur, c’est-à-dire du centre de l’esprit en direction des formes mentales qu’il engendre sans discontinuer depuis toujours et à jamais. Pour ressentir cette Vie, il suffit de concentrer son attention sur les formes mentales les plus subtiles et les plus créatrices d’amour, de paix, de joie et de plaisir.

Le premier niveau de communion consciente avec la Vie Universelle est atteint par l’homme lorsqu’il ressent DU PLAISIR.
Lorsque l’esprit génère des formes harmonieuses et hautement constructives, le corps psychique de l’homme (l’âme) connaît ce sentiment de plaisir (Éros ou Ananda) qui est le sentiment, la saveur de sa propre divinité (Rasa.)

Serge Baccino

Littéralement, l’âme c’est « Ce qui nous anime. » Les pensées et les sentiments qu’elles font naître donnent naissance à des états d’esprit qui se produisent avec plus ou moins de force (ou de vitalité.) L’esprit et la force vitale (dont je parle dans une autre « Brève ») sont donc les deux polarités opposées mais complémentaires qui donnent forme, conscience et vitalité à toutes choses vivantes et conscientes telles que l’homme.

Le mot « âme » provient de deux racines latines que sont « animus » et « anima« . Animus signifie « esprit » tandis que « anima » signifie souffle ou force de vie. L’âme est un autre nom (ancien) pour « corps psychique » (plus récent) et signifie la même chose.

Serge Baccino