Je copie ici un texte que j’avais posté, en tout dernier, sur un forum où la libre-expression se résumait à penser comme ses administrateurs.
Si j’évoque ce problème d’expression conditionnée, c’est parce qu’une partie du texte qui suit s’y réfère, indirectement.
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La rivière détournée
La vie est comparable à une rivière qui s’écoule dans sont lit naturel, c’est-à-dire selon un itinéraire qu’elle s’est elle-même tracé. L’énergie de notre âme -car l’âme est avant tout de l’énergie- est comparable à une rivière : si on lui demande de suivre un itinéraire (une façon de voir la vie) autre que celui qui découle naturellement de sa propre expérimentation, elle se retrouve à la fois perdue (détournée de ses buts premiers) et sans force (il est épuisant de chercher à satisfaire les attentes d’autrui.) Les ésotéristes de jadis avaient remarqué qu’une âme doit tout d’abord retrouver son « orientation » première (son état d’esprit individuel et unique) AVANT de pouvoir accéder à plus de force ou de pouvoir.
En effet, tout comme il ne sert à rien de remplir un seau percé en son fond, de même, il est inutile de donner plus de pouvoir à celui ou à celle qui ne cesse d’en perdre ou d’en gaspiller sans même le réaliser. Ainsi, toujours selon les doctes psychologues ésotéristes du passé, la DYNAMIQUE de l’âme réapparait dès lors que cette dernière retrouve une façon originale (personnelle) et novatrice de penser.
Ainsi naissent des techniques aux nom modernes telles que « Psychodynamique » ou « Psychorientologie » pour décrire ce processus aussi naturel que légitime qui consiste à s’émanciper de circuits mentaux autres que les siens. Le pouvoir de l’âme » coule de source « , pourrait-on dire !
Serge Baccino
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)