Archives de catégorie : Les brèves de la psy éso

L’inconscient c’est quoi ?

L’Inconscient, c’est quoi ?

(Les brèves de la psy éso)

 

L’Inconscient c’est quoi, finalement ? Un mot moderne pour parler du Soi Divin, de Dieu, du Moi-Intérieur, de la Soi-Conscience, etc., et selon les goûts ou croyances. Il est où ? Nulle part : ni en nous, ni hors de nous, c’est nous qui sommes en lui comme il est en nous. Impossible d’expliquer puis de comprendre réellement l’Inconscient. La définition la plus proche sans être exacte pour autant ?

C’est la somme de tout ce que deviendra une particule de Soi nommée « humain », du point d’observation présent et jusqu’à l’infini des temps. L’Inconscient est-il Dieu ?

 

Non, il est notre Dieu, ou cette partie de Dieu-Le-Tout avec laquelle nous serons éternellement associés. De même que le doigt n’est pas la main et que la main n’est pas le bras et que ce dernier n’est pas le corps. Les diverses parties ou dimensions simultanées de l’inconscient forment ce que l’on nomme « la Hiérarchie Ésotérique. » Chacun a la sienne qui lui est propre, formée des élèves (les extensions) et des Professeurs (les parties hautes ou divines.)

 

Il existe une hiérarchie ésotérique pour chacun et une pour tous, mais cette dernière dépasse les limites de notre univers systémique. Lorsque vous êtes en contact avec un Maître ou un Grand Maître, en fait, vous êtes en contact avec des parties de vous bien plus Réalisées, autrement dit, avec « Vous, plus tard. » Cette seule révélation peut choquer, être rejetée ou donner le vertige. Tout dépend de la réponse de l’homme à certains aspects méconnues de la vérité de son être Global (ou Multidimensionnel.) Admirer les êtres spirituels ou même un seul, en particulier, revient donc à s’admirer le nombril ! Mais un nombril qui ne sera le nôtre que bien plus tard !

 

Serge Baccino

A propos de l’aura

A propos de l’aura

(Les brèves de la psy éso)

 

L‘aura, ce rayonnement imperceptible pour nos yeux de chair qui se situe sur la périphérie de notre corps humain, témoigne de ses activités physiologiques, énergétiques, ainsi que des processus mentaux et des états d’être (sentiments, émotions, sensations.) Mais puisque l’aura témoigne de l’activité interne de l’être humain, autant se concentrer sur cet être humain, plutôt que sur ses activités externes qui ne démontrent que le vivant, pas ce qui vit de la sorte.

 

Il est de mode, en particulier depuis la vague New-Âge, qui a permis à de simples étudiants de pouvoir se faire croire qu’ils étaient devenus des maîtres, de chercher à  » voir l’aura.  » Ce qui, en soi, est déjà une idée très bête, puisque l’aura ne se voit pas mais se perçoit. Seuls les yeux de chair peuvent voir. Mais il est en effet possible de percevoir certaines fréquences mentales ou autres, par le biais de capacités internes souvent qualifiées de psychiques, et qui ne demandent qu’à s’épanouir harmonieusement, surtout si on a appris comment s’y prendre pour y parvenir.

 

Bien sûr, celui qui tient absolument à  » voir l’aura  » la verra. Il pourra même voir des éléphants roses flotter dans l’azur, s’il réussis à se suggestionner suffisamment ! Le rôle d’une partie méconnue du mental est d’ailleurs de donner corps ou de donner forme, plus exactement, à tout ce qui se produit dans notre for intérieur.

Et lorsque l’homme désire très fort une chose, il a alors de grandes chances de l’obtenir, c’est un fait. Mais il est un fait également que cela ne signifie pas pour autant que ce qu’il a ainsi obtenu, existait avant qu’il ne l’invente, pour lui et pour tous ceux qui partageront ensuite ce même désir, ces mêmes croyances, en somme.

 

A l’instar de Dieu, mais en infiniment plus modeste, nous avons le pouvoir de créer. De créer surtout… Des images mentales ! Autrement dit, des formes spirituelles qui n’existent ensuite que pour nous et dans notre mental, mais qui peuvent, le cas échéant, être partagées par le mental d’autres personnes, possédant un train d’ondes cérébrales créatrices qui soit compatible.

Les imageries mentales ou formes spirituelles sont alors transmises par ce que je nommerai, faute de mieux, «  télépathie.  »

 

Serge Baccino

Les systèmes de croyances

Les systèmes de croyances

(Les brèves de la psy éso)

 

Nous croyons savoir, mais nous savons surtout que les autres croient savoir ce que d’autres ont cru comprendre et savoir d’autrui (relisez, au cas, oui.) Autrement dit, notre savoir est à 90% de seconde main ou, et plus exactement, il est basé sur le fait que nous avons cru que d’autres savaient et avons retenu ce que nous avons compris de ce qu’ils savaient… Peut-être. Mais que savaient-ils ? Comment le savoir, si nous croyons savoir ce qu’ils étaient supposés savoir ?

 

Ainsi, le religieux croit que Jésus, Gautama, Mahomet ou qui que ce soit d’autre, ont expérimenté ceci ou cela. Mais comment le savent-ils ? Réponse : ils ne le savent pas. Ils ne peuvent pas le savoir : ils peuvent juste CROIRE qu’untel a vécu ceci ou a fait cela. Savoir revient à expérimenter soi-même, ce qui est, en toute logique, la seule manière de pouvoir affirmer que l’on sait !

 

Le drame de notre époque, que ce soit dans la vie dite matérielle ou dans celle prétendument spirituelle, c’est que les gens se cantonnent à vivre selon l’expérience et le savoir supposé d’autrui. Et cela depuis l’école où ce virus ignoble a été contracté. Mais personne ne sait vraiment, car personne ne se fie à sa propre expérience, seulement à ce qu’il ont compris et accepté de celle supposée des autres.

Alors, et vous, que savez-vous vraiment ?

 

Serge Baccino

Origine du besoin de contrôler

L’origine du besoin de contrôler

(Les brèves de la psy éso)

 

On ne veut pas apprendre; on veut juste avoir raison. Toutes nos tentatives de manipulations mentales, d’intimidation, toutes les méthodes servant à faire sentir à l’autre qu’il a tort, servent en fait un seul but : avoir raison. Si nous réussissons à obtenir cette validation d’autrui, nous pouvons en conclure qu’il n’est pas utile de changer quoique ce soit en nous. Pourquoi changer (d’idée, d’attitude, etc.,) si nous avons raison ? Ainsi, quelles que soient les méthodes employées pour tricher dans le relationnel, toutes convergent vers ce besoin viscéral de ne pas avoir à changer un iota de notre thématique mentale.

 

Ce besoin viscéral d’avoir raison et donc, de ne pas avoir à changer quoique ce soit en nous, entraine un autre besoin : celui du contrôle.
Si nous ne réussissons pas à faire admettre aux autres qu’ils ont tort et nous raison, alors nous croyons devoir arriver tout de même à nos fins, cela en tentant de contrôler leurs pensée, leurs gestes, leur vie même et si cela est possible. Évidemment, nous réussissons tout au plus à terroriser les plus faibles et à agacer sérieusement les plus convaincus de leurs propres droits. En somme, ça ne marche pas. Si ça marchait, nous cesserions alors rapidement.

 

Ainsi et à la longue, le besoin de contrôle entraine insatisfaction, stress, angoisses et déceptions, car il n’est jamais possible de contrôler quoi que ce soit avec le conscient. Seul l’inconscient engendre les différentes réalités propres à chacun de nous. Le pouvoir de créativité mentale n’est donc pas dans le conscient mais dans l’inconscient. Seul ce qui se trouve déjà en nous et qui n’a jamais été visité et donc conscientisé, engendre les évènements. Comme nous ne savons pas ce qui se passe exactement dans notre inconscient, nous pensons que ce sont les autres qui nous « aident » ou nous « freinent » dans notre élan vital.

On peut se faire une nette idée de ce qui se trame en notre for intérieur, cela en nous basant sur les modalités d’expression de notre réalité extérieure, autrement dit, sur ce que nous vivons d’une manière aussi irrémédiable que cyclique. Nous sommes les créateurs de notre vie : ce que nous pensons, inconsciemment, nous le vivrons tôt ou tard consciemment.

 

Serge Baccino

La vie n’est pas dure

La vie n’est pas dure

(Les brèves de la psy éso)

 

Prétendre que la vie est dure ou injuste, ne peut avoir pour unique but que de réussir ce véritable tour de force qui consiste à se distinguer d’elle. Cela dans l’espoir immature de lui faire assumer nos propres responsabilités en matière de création mentale et donc, de vécu soit-disant « extérieur ». Toutefois, la personne sociale ou physique, la « persona » (masque social ou interface, ou encore avatar, etc.,) est innocente et ne doit pas culpabiliser le jour où elle réalise être à l’origine de tout ce qui se produit en elle (ou autour d’elle.) Pourquoi cela ?

 

Parce que ce n’est jamais la partie consciente de l’être global qui a le pouvoir de créer, mais la partie inconsciente. Et puisque ce pouvoir en nous (qui fera partie de nous plus tard,) est inconscient, nul besoin de culpabiliser. Personne ne se fait du tort ou du mal sciemment, c’est si évident ! Par contre, il faut sortir de cette « Matrice » à la fois collégiale et individuelle, cela en prenant conscience de toute cette inconscience en nous. Puis en acceptant d’en assumer le contenu formel ! Pour cela, rien de plus simple : nous devons nous servir des évènements extérieurs (personnes, situations, lieux, etc.,) pour remonter à la source de ce « Chant sacré » qu’est la Création Continue. Continue mais hélas inconsciente à quelque 90%.

 

Serge Baccino

Le CEI

Le Champ énergétique et informationnel (CEI)

(Les brèves de la psy éso)

Nous sommes des êtres vibratoires, des entités énergétiques et avons, autour de nous, un champ énergétique et informationnel.
C’est au travers de ce champ, de ce « filtre », pourrions-nous dire, que nous percevons le Monde ou, du moins, croyons le percevoir.

En somme, ce que nous percevons du Monde et des autres, correspond au contenu formel pré-enregistré de ce champ présentant une double polarité.

Si nous changeons le contenu formel et donc, énergétique qui va avec, nous changeons de perceptions et avons, du Monde, une vue différente, voire carrément opposée, si le champ est brusquement secoué par quelque révélation issue d’un vécu susceptible de nous sortir de notre torpeur psychoénergétique.

L’attention mentale crée un canal par lequel l’information et l’énergie qui la sous-tend, peuvent nous visiter. C’est d’ailleurs ainsi qu’agissent les clairvoyants, plus ou moins sciemment.

Toutefois, il faut se souvenir que ce canal va devoir, pour que les informations et l’énergie nous parviennent, traverser notre propre champ énergétique et informationnel. Dès lors, l’information reçue ne sera pas traitée telle quelle mais telle que filtrée par notre champ.

De même, les émotions, les ressentis et les sentiments reçus, ne seront pas retraduits d’une manière absolument fidèle, puisque tout ce matériel, mental et énergétique, va se retrouver teinté par nos propres croyances et idéaux.

Nos paroles et nos actes, sont le résultat d’une mise en branle du contenu formel de notre champ énergétique et informationnel. Autrement dit et par exemple, lorsque nous parlons à quelqu’un, il y a deux choses qui se produisent; l’une audible (les paroles prononcées) et l’autre inaudible mais pouvant être perçu à un autre niveau de notre être global (toutes les vibrations émises par notre CEI ou « aura », pour les puristes.)

C’est parce que les gens pressentent depuis toujours cette vérité, qu’ils choisissent généralement soit de mentir, soit de n’exprimer que des paroles sans importance et, surtout, ne correspondant pas à ce qui se trouve vraiment en eux.

 

Serge Baccino