Archives de catégorie : Les brèves de la psy éso

Prise de conscience et objectivité

Prise de conscience et objectivité

(Les brèves de la psy éso)

 

Les gens qui critiquent ce monde et la plupart de ceux qui le composent, lorsque ces derniers ne répondent pas à leurs attentes, s’imaginent « objectifs » ! En fait, ils sont tout, SAUF objectifs, justement ! S’ils l’étaient vraiment, ils conserveraient par-devers eux, un regard capable d’embrasser les choses et les êtres, un peu comme s’ils observaient le monde, mais depuis un point central situé au cœur même de la planète. On peut appeler cela « la vision sphérique » si cela nous chante. Peu importent les mots quand on comprend ce qui est proposé. Voir que ce qui nous arrange, nous passionne, nous fait peur ou même, nous dérange, ne consiste pas en la Véritable Vision.

 

Bien sûr, chacun est libre de choisir le point de vue qui l’arrange le mieux ou qui le passionne le plus, mais dès lors, peut-on encore parler d’objectivité ? Est-il objectif ce journaliste qui décide de ne s’occuper que des affaires du moyen-orient et décide d’en « couvrir » toute l’actualité ? Une actualité se bornant à des guerres, des crimes et toutes sortes de comportements issus de la folie des hommes qui ignorent encore qui ils sont vraiment. Certains sont passés maîtres dans l’art de dénoncer le moindre complot ! Parfois même avant qu’il n’existe pour de bon. D’autres adorent mentionner les faits les plus abjects, par exemple les cruautés perpétrés envers les animaux, avec vidéos bien écœurantes à l’appuie. Des fois que les autres prétendraient à passer une bonne nuit sans aucun cauchemar !

A croire que l’homme moderne ne sait se passionner que pour ce qui ne va pas. Et il se demande ensuite pourquoi sa vie sociale ressemble, en fin de compte, à un champ de bataille un lendemain de guerre ! Cherchez l’erreur…

 

Serge Baccino

Vivre dans sa tête

Vivre dans sa tête

(Les brèves de la psy éso)

 

Les gens vivent désormais dans leur tête, complètement, et sont coupés du même coup de l’actualité, de ce qui se passe effectivement au-dehors voire dans l’esprit des autres. Hier, deux personnes me demandent en amis sur ma page Facebook. Manque de bol, ces deux personnes en sont déjà à 5 000 amis, qui est la limite gratuite fixée par Facebook pour un compte ordinaire. Normalement, tout le monde sait ça. Et si moi je le sais, mauvais comme je suis pour me débrouiller sur le Net, n’importe qui devrait le savoir. Bien, attendez la suite. Donc, je clique sur  » accepter  » mes deux nouveaux amis potentiels et là, ben j’ai le fameux message m’avertissant que ce n’est pas possible, que déjà 5 mille amis, et bla, bla, bla. OK ? Bien !

 

Alors, par politesse, puisque l’un d’eux me redemande en ami le lendemain, je leur envoi un message privé les informant du problème et leur proposant, par exemple et s’ils tiennent à m’avoir pour ami, de supprimer quelques autres anciens amis ne s’étant pas manifestés depuis longtemps ou secondaires. Et là, j’ai un message de l’un d’eux qui me dit :  » Hein ? Quoi ? Supprimer des amis ? Jamais de la vie !  » (lol) Genre le mec qui croit que je lui propose de sacrifier ses amis pour moi, alors que c’est lui qui me demande en ami ! Bref…

 

Second exemple. Ce soir, je rentre tard avec ma femme d’un apéro avec deux ravissante étudiante de la psy éso et de la Voie de la Siddha (elles se reconnaîtront). Arrivé à une route, sur la gauche, que je dois prendre pour arriver chez moi, je vois un mec, en voiture plus remorque, attendre en me laissant la priorité. Je sais que quand on trimbale une remorque, sans le vouloir, on  » bouffe  » un peu sur le couloir de gauche, réservé aux usagers allant en sens inverse. Vous voyez ? Et comme il s’était déjà avancé pas mal, je m’arrête et lui fais signe poliment de passer. Lui me répond énervé avec un geste brusque, me signifiant qu’il avait laissé assez de place sur sa gauche pour que je passe, alors, hein, faut pas l’emmerder ! 

 

J‘ai vite compris pourquoi le mec s’était mis dans cet état : il pensait que je lui reprochais de prendre toute la route et préférais dès lors le laisser passer pour réussir à passer moi-même, comme on le ferait avec un boulet ! Vous captez le genre ? Je vous raconte cela parce que vous tous et très bientôt, si ce n’est déjà fait, allez être confrontés à de tels désordres mentaux ambulants, qui choisissent désormais l’option pratique de SE SERVIR DES AUTRES pour vivre leurs films personnels.

 

Comme nous n’avons pas tous le même degré de compréhension ni même d’entrainement à ce genre de de mésaventures, je tenais à vous en informer afin que vous puissiez, dans la mesure du possible, vous y préparer, car ça ne va pas louper, vous allez y avoir droit comme moi, comme tous ceux à qui il reste encore un brin de probité mentale et qui attendent de savoir ce que veulent dire (ou faire) les autres pour les considérer comme les boulets… Qu’ils sont eux-mêmes devenus ! Bien le bonjour à tous !

 

Serge Baccino

Le mental est innocent

Le mental est innocent !

(Les brèves de la psy éso)

 

Le mental n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais un problème. Sinon, autant affirmer que puisque nos yeux ne permettent pas de voir ce qui se passe sur la surface des autres planètes, ils consistent en un problème majeur qu’il nous faut régler en le « dépassant » ! Nos sens sont très bien, merci pour eux ! Ils jouent le rôle qui leur est dévolu, mais ils ne vont pas plus loin que cela. Mais je doute que ce soit là « une limite » qu’ils nous imposent ou un quelconque problème en soi !

De la même façon, notre mental n’a pas de problème, essayons de le comprendre enfin. Si « problème » il y a, c’est quand une personne se croyant « spirituelle », se met à vouloir se servir de son mental, pour porter sa conscience au-delà des limites qui sont celles propres à ce même mental.

 

Le mental est parfait pour la vie terrestre ou « matérielle » et, bien sûr, pour analyser. Analyser nous évite d’être complètement cons, la plupart du temps, et de ne pas tomber plus d’une fois, dans chacun de pièges grossiers que nous tend la vie sur Terre et en communauté. Si tant est que nous puissions ici user du terme « communauté » !

Ainsi, pour toute personne intelligente, il est de mise de savoir faire la part des choses. Le mental sert à la vie ordinaire, mais si notre projet est de « voir plus loin », alors il nous faudra d’autres outils que le mental ou même que nos yeux de chair ! D’ailleurs, nous devrons, pour se faire, user dès lors de sens qui ne sont pas matériels mais qui, pour autant, nous permettront de conserver un semblant d’objectivité. Nos sens dits « objectifs » se rapportent aux objets des sens. Ils nous permettent de rester objectifs, justement, dans tout ce qui a trait à la vie physique incarnée.

 

Mais ni nos sens, ni notre mental et, en fait, RIEN de physique, ne peut nous aider à aller plus loin, à dépasser certaines limites qui, en fin de compte, n’en sont pas vraiment. Est-il limité, celui qui choisi de manger une pizza plutôt que d’essayer de se nourrir de Prâna, alors que la faim le tenaille déjà ? Sans même le réaliser, ceux qui se targuent de représenter « la nouvelle spiritualité », représentent surtout une partie de l’humanité aussi paumée que l’autre, mais qui refuse encore de l’assumer.

De là les affirmations ridicules de personnes qui croient que de se débarrasser d’une chose, au lieu de la maîtriser, consiste en une preuve d’évolution flagrante. En fait, cela témoigne d’un Moi-Idéalisé qui a pris les commandes de l’être et qui désormais, mène ce dernier par le bout du nez.

 

Serge Baccino

Les autres sont là pour ça

Les autres sont là pour ça !

(Les brèves de la psy éso)

La psy éso énonce tout haut ce que d’autres n’oseraient même plus chuchoter tout bas. C’est ce qui fait d’ailleurs la (mauvaise) réputation des défenseurs de cette noble et très ancienne philosophie pratique. Mais si la psy éso fait réagir quelques-uns d’une manière parfois peu élégante, c’est parce qu’ils entendent (ou lisent) pour la seconde fois, ce qu’ils avaient déjà compris, la toute première fois. Puis ils se sont dépêchés de tout nier en bloc, de rejeter, de refouler aux tréfonds de leur âme, afin de ne plus jamais avoir à l’entendre.

 

Forcément, lorsqu’ils se retrouvent de nouveau confrontés à ce qui les a terrorisé, la toute première fois, leur réaction est fonction de cette peur immense de devoir reconnaître qu’ils savaient déjà, qu’ils étaient au courant des faits. D’ailleurs, peut-on refouler une chose dont on ne sait vraiment rien ? Si oui, dans ce cas, pourquoi refouler, si ce n’est pour faire taire ce qui parle de ce que l’on ne veut surtout pas entendre ? Voilà pourquoi la psy éso provoque soit un engouement immense, soit une réaction épidermique des plus intéressantes et, surtout, des plus instructives.

 

Cela dit, ne sommes-nous pas tous là pour ça ? Non pas pour mettre sous le nez d’autrui et d’une manière toute nominale, ce que cet autrui n’a pas demandé de lire ou bien d’entendre ! L’interaction karmique, nommée également « Le Jeu de la Conscience« , se déroule toujours d’une manière aussi impersonnelle qu’autonome. En clair, le seul fait que je puisse exister PEUT vous faire réagir, et réciproquement. Cette réaction en dira toujours plus long sur celui qui la subit, que sur celui qui sera supposé être visé et concerné.

 

Plus simplement encore, ce que nous entendons ou lisons, par exemple, est apte à faire réagir en nous tout ce qui n’est pas nous et nous empêche d’ailleurs de le devenir. Il est donc souhaitable que nous réagissions. Bien que réagir soit une chose possédant plusieurs aspects. Celui qui réagit n’a ni tort ni raison : il apprend seulement une leçon. Voici deux exemples. Le premier concerne cet homme qui réagit quand on fait mine de relativiser son importance, son rôle. Tel autre réagira parce qu’il doit apprendre à le faire, tout simplement (par exemple, se faire respecter). Ce qui, avouons-le ici, est très différent.

Mais laissons cela, car cette courte entrée en matière suffira pour donner un aperçu sur le fait de considérer la vie terrestre comme le passage obligatoire dans une école dans laquelle tout est une excuse pour s’Apprendre et se connaître vraiment.

 

Serge Baccino

Sommes-nous connectés ?

Sommes-nous connectés ?

(Les brèves de la psy éso)

 

Sommes-nous connectés ? Devons-nous l’être ou le devenir ? Peut-on se connecter si nous ne le sommes pas ou si nous avons le sentiment très net de ne pas l’être ? En fait, la connexion est l’état naturel de l’être. L’être est toujours connecté. Toutefois, lorsque la manifestation de cet être se confond avec ce qui est manifesté ou avec l’univers mental qui est par lui ponctuellement expérimenté, alors cette connexion naturelle cesse ou ne se produit pas. En somme, il est moins utile de se questionner sur les moyens de nous connecter, que sur ce qui, présentement, nous empêche de l’être.

 

Si cette connexion consiste en un état naturel de l’être, alors aucun effort n’est nécessaire, bien au contraire ! L’être doit même cesser de « faire des efforts », car ce sont ces derniers qui le limitent et qui l’enferment. Si l’homme ne comprend pas pourquoi il vit des choses qu’il ne maîtrise pas ou qui semblent se produire contre sa volonté et se moquer de ses désirs, c’est parce que l’homme s’est créé un inconscient.

Inconscient qui n’existe pas indépendamment de lui-même ou contre son grès, mais du fait qu’il fait un trie constant, dans son propre mental, au sujet de ce qu’il désire savoir, vivre et comprendre, de ce qu’il préfère – et de loin – ignorer.

 

Alors, ce qu’il préfère ignorer se met à l’ignorer également. Le problème est que selon une loi du fonctionnement de l’esprit, c’est la partie de notre mental non-consciente, oubliée ou mise de côté, qui contient le pouvoir de créer, et non la volonté consciente ou l’intellect. Créer pourrait presque se résumer à vouloir puis à oublier, à penser à autre chose. Ainsi, ce qui se produit dans la vie de l’homme et apparemment « à son insu », est géré par toute cette conscience pourtant disponible que l’homme préfère ignorer, pour ne pas dire en nier la présence même.

 

Serge Baccino

Miroir, mon beau miroir

Miroir, mon beau miroir…

(Les brèves de la psy éso)

 

En tenant compte de « l’effet miroir », peut-on affirmer que si l’on se transforme, l’autre le fera aussi ? Cette question implique un vision quelque peu idéalisée des choses et des êtres, dans une société qui, pourtant, nous démontre chaque jour que les choses sont ce qu’elles persistent à être et ne tiennent nullement à changer. Prenons le cas d’un couple. Les deux se marient, car ils partagent, selon eux, de nombreuses choses. Ce sont les fameux « points en commun ». Pourtant, quelques années plus tard, la qualité du couple chute rapidement et les deux partenaires ne réussissent plus à s’entendre. Voire à se supporter seulement !

 

Que c’est-il passé, au juste ? Il s’est passé que l’un des deux à changé d’état d’esprit tandis que l’autre non. Il est rare que ce soient les deux qui changent d’état d’esprit, mais disons simplement qu’il suffit que l’un des deux varient à ce sujet, pour que ce soit la couple qui batte de l’aile. Dans cet exemple banal, nous pouvons constater que si une chose peut changer chez l’un des deux conjoints, cela ne poussera pas nécessairement l’autre à en faire de même. En apparence, les deux ont changé, puisque dans les faits, les deux ne réussissent plus à s’entendre. Pourtant, quel que soit celui des deux qui a initialisé la crise, cela en changeant d’état d’esprit, l’autre aura du mal à le supporter et se mettre en devoir et à son tour, d’engager les hostilité envers le nouvel ennemi.

Ce qui change dérange, comment faire encore mine de l’ignorer ? Que ce changement soit réputé « positif » ou qu’il signe la ruine de l’âme de celui qui en est à l’origine, le résultat sera identique. L’autre se croira rejeté, jugé et fera en sorte de faire à l’autre et avant lui, ce qu’il redoute que cet autre lui fasse en premier. Dès lors, le second se voyant attaqué, prendra pour excuse pratique de devoir se défendre. Et il y a fort à parier qu’au bout de quelques semaines seulement, aucun des deux antagonistes ne saura plus ni comment tout cela a commencé ni même  pourquoi ou à cause de qui.

Parfois, les deux se demandent si c’est bien l’autre qui a jeté le premier ou la première, le pavé dans la mare commune ! Ce n’est jamais l’autre qui nous enseigne sur nous : c’est nous qui utilisons les autres afin d’essayer de mieux nous connaître.

 

Serge Baccino