Archives de catégorie : Les brèves de la psy éso

Lumière, éclairage et conscience

Lumière, éclairage et conscience

(Les brèves de la psy éso)

 

Selon les scientifiques matérialistes, surtout soucieux de l’étude des phénomènes, la lumière serait soit une onde, soit une particule, mais au moins quelque chose qui se déplacerait d’un point à un autre et qui nous permettrait de voir avec quelque clarté. Selon cette même source, de moins en moins fiable au fil des décennies, nos yeux recevraient des rayonnements qui seraient ensuite interprétés par notre cerveau, via le nerf optique. Pour les Siddha et plus près de nous, pour les psychologues ésotéristes (ou psy éso), tout se passe ou se produit en esprit et dans notre mental.

Ou si vous préférez, tout ce dont nous pouvons prendre conscience, ne peut se trouver que dans notre conscience. Sinon, nous n’en serions pas conscients. L’univers est donc en nous, sous forme d’imagerie mentale, et ce sont nos sens qui nous font croire que nous sommes dans un monde alors que c’est le monde qui est en nous. Nos sens ne nous trompent pas, bien au contraire, car ils font parfaitement leur travail, travail qui consiste à nous permettre de vivre ce sentiment de séparation, de dualité, que nous nommons l’incarnation. Sans eux, sans l’illusion, point de vie terrestre ou autre, point de sentiment de séparation et donc, pas d’individuation possible. Les sens nous suivent éternellement.

 

Lorsque nous comprenons quelque chose, ne dit-on pas alors que « la lumière se fait en nous » ? Certains propos ne nous apporte t’il pas « un meilleur éclairage » sur un sujet  ? Certains propos ne manquent-ils pas de « clarté » ? N’essayons-nous pas de « faire la lumière » sur une affaire ? Autant d’expressions plus ou moins usitées de nos jours, qui semblent indiquer que c’est notre conscience qui est seule capable d’éclairer les coins obscurs du contenu formel de notre mental humain encore si imparfait. Ainsi, la psy éso enseigne que la conscience et la lumière, c’est la même chose.

La lumière est le sentiment qu’il y a quelque chose d’extérieur à soi. Mais en réalité, c’est la conscience qui « éclaire » ce sur quoi se pose son Regard, son attention ou sa focale. Et se faisant, elle se distingue de ce qui est observé, créant ainsi la dualité de cela qui observe (conscience) de cela qui est observé (objet de l’attention, des sens, etc.) Car à l’évidence, pour voir, il faut toujours deux, cela qui voit et cela qui est vu. La conscience apparaît donc en même temps que l’observation et c’est ce processus même d’observation qui permet à la conscience de se manifester (en créant le deux.)

 

Serge Baccino

 

Programmé, orienté ou libre ?

Programmé, orienté ou libre ?

 

Sommes-nous programmés, orientés ou… Libres ? Drôle de question, non ? Et pourtant ! Nous appartenons tous, peu ou prou, à l’une quelconque de ces trois catégories de personnalités. L’idée étant, bien évidemment, de connaître, si la chose est possible, le degré exact de programmation, d’orientation ou de liberté de chacun de nous. Mais voyons déjà ce qu’impliquent ces trois catégories. Nous dirons donc qu’une personne est :

Programmée : lorsque la personne n’est pas libre d’entendre autrement qu’au travers de filtres et de conditionnements mentaux.

Orientée : Lorsque la personne suit une idée ou désire ramener un sujet dans une discussion, un débat, un avis à donner, etc.

Libre : lorsque la personne écoute et entend ce qui est dit, librement, sans filtre et sans a priori.

Et vous ? Vous êtes quel type de personne ?

 

Serge Baccino

Les deux polarités du bien et du mal

Les deux polarités du bien et du mal

 

On sait tous que l’on peut faire du bien volontairement et sans le savoir, mais on oublie volontiers que l’on peut faire aussi du mal involontairement et sans le savoir. Étant donné que le Karma s’appuie sur les Mouvement inconscients de l’esprit en nous, qui « pense malgré nous » (ou à notre insu), nous avons donc tout intérêt à transformer un maximum d’inconscience en conscience !

 

Le travail d’une incarnation est d’ailleurs fait pour cela. Du moins, entre autres. Il existe un lien direct entre le fait apparemment « injuste » d’être conduit par des processus mentaux inconscients, et le fait que nous sommes habitués à seulement réagir, jamais à agir vraiment. Nous sommes habitués à obéir, en somme, et pas seulement lorsque nous ne sommes encore que de tous jeunes enfants (parents, éducateurs, professeurs, administration, justice, police, patron, conjoints, etc.)

 

Il est clairement établi que 95% de la population mondiale est habitué à attendre un ordre ou une directive quelconque avant d’agir ou de faire mine de « décider » quoique ce soit ! Là est la partie de polarité négative du véritable secret pour devenir libre vraiment. Est-il si difficile que cela de comprendre cette vérité : « La liberté de réagir n’est pas une véritable liberté » ? Dire non plutôt que oui et inversement est une forme d’aberration mentale, pas de la liberté. La liberté implique la possibilité d’action.

D’action individuelle et non-concertée. Évidemment, peu de gens sont actuellement capables d’agir vraiment. Et encore moins sont capables d’agir sans que leurs actes n’interfèrent dans la liberté d’autrui. A croire que d’être libre nécessite de venir rogner la liberté du voisin !

 

Serge Baccino

Sortir du moi

Sortir du moi

 

Contrairement à la croyance répandue chez quasiment tous les spiritualistes modernes, l’homme ne sort pas de son corps : il pénètre d’autres états d’esprit, s’identifie temporairement à eux et, durant ce laps de temps, il oublie (perd de vue) l’état d’esprit principal, celui avec lequel il fait corps, généralement (avec lequel il s’identifie le plus souvent et le plus longtemps, donc.) Chaque émotion durable, chaque état d’esprit, peuvent être habités et donner ainsi l’impression d’être autant de Mondes dans lesquels la conscience de Soi (Je Suis) peut se projeter et s’y promener, comme dans un décor terrestre. Mais on ne sort de rien et on n’entre dans rien : c’est juste la conscience qui visite ses différents niveaux de fonctionnement (émotifs, mentaux, etc.)

 

Les ésotéristes savent cela depuis toujours et il est à espérer que ce savoir quasiment perdu de nos jours, retrouve un de ces jours prochains grâce aux yeux des plus intelligents et doués, mentalement. Je pense en particulier aux Métaphysiciens, qui hormis les ésotéristes, sont les mieux placés de tous pour appréhender ces choses avec aisance. Quant à la physique Quantique, le nouveau piège à cons de la science officielle qui bat désormais de l’aile, elle semble avoir décidé de réinventer l’eau chaude ! Ce qu’elle prétend découvrir, l’ésotérisme l’enseigne depuis toujours ! Mais bon, on a tellement réussi à faire taire ou à décourager les ésotéristes, ces cinquante dernières années, que finalement, plus personne ne sait ce qu’ils sont vraiment, ni d’ailleurs ce que signifie exactement le mot ésotérique.

Pour s’en convaincre, il suffit de lire les définitions déplorables proposées désormais par nos dictionnaires, qui ne semblent plus connaître l’art de l’étymologie. On pourrait presque se demander si une certaine partie présumée instruite (ou autoproclamée instruite) de la société humaine, n’est pas encore en train de comploter pour conserver un pouvoir qu’elle n’est pas prête à abandonner à d’autres…

 

Serge Baccino

A l’origine ou à l’origine ?

Il est plaisant de jouer avec le sens des mots de la langue française. Une langue bien plus riche qu’il n’y paraît, n’en déplaise aux nouvelles générations qui sont en admiration devant la langue de Shakespeare. Par exemple le mot Origine qui est bien plus intéressant qu’il n’y parait, du moins, pour un psychologue ésotériste, voire pour un métaphysicien, puisqu’il est capable d’impliquer le temps comme de s’en passer carrément ! En effet, on peut dire et par exemple, que nos parents sont à l’origine de notre naissance. Si nous avons par exemple une cinquantaine d’années aujourd’hui, cette origine consiste en un hier âgé d’un demi-siècle.

Mais il est également envisageable d’employer ce mot en se passant de la notion du temps. Par exemple, je puis affirmer que les mots que j’écris actuellement, sont à l’origine de mon plaisir de les écrire. Plaisir que je ressens actuellement, c’est-à-dire tandis que je suis en train d’écrire ces quelques lignes. Ou encore, le feu allumé dans ma cheminée est à l’origine de la chaleur qui s’en dégage en ce moment. Dans ces deux exemples un rien simplistes, « Cause et effet sont simultanés, dans le temps et dans l’espace. » (Une importante lois secondaire du fonctionnement de l’esprit, étudiée dans l’enseignement de la psy éso.)

Quel est l’intérêt de tout ceci, me demanderez-vous ? L’intérêt est absolu, du moins pour un étudiant de l’ésotérisme digne de ce nom ! Car si l’esprit est à l’origine de toutes choses, du coup, il n’est plus nécessaire de le placer dans le temps, de lui trouver un historique quelconque. Cela peut aussi bien signifier que c’est maintenant, en ce moment même, que l’esprit donne forme à toutes choses, vous, moi ainsi que l’univers que nous avons l’impression d’observer, comme s’il était différent de nous, voire situé à l’extérieur de nous.

C‘est maintenant que Tout Se Joue ! C’est en ce moment même que tout cela Se Produit, comprenez-vous ? L’esprit est en train, actuellement, de tout créer et c’est maintenant que notre conscience le réalise, pas depuis tant ou tant de milliards d’années mais en ce moment précis.

A méditer. Ou pas ! Vous êtes libres. Même de ne pas réussir à l’être.

 

Serge Baccino

La solution est le problème

2pvcf8luLes gens font un problème d’une solution. Voici que je m’explique à ce sujet. Les gens prétendent, quand ils l’osent, ne pas aimer ce qu’ils sont. Et pour eux, cela est un problème. En fait, c’était la solution mais elle a été immédiatement éludée ! Pourquoi ? Parce que ce que nous prétendons ne pas aimer, ce n’est pas nous, justement. Du coup, encore heureux qu’on ne l’aime pas ! Il est même vivement recommandé de ne pas, de ne jamais réussir à l’aimer ! Au risque de devenir… Ce que nous ne sommes pas, ce qui nous empêche d’être nous !

 

050514022047_40Or donc, le problème qui consisterait à ne pas s’aimer, serait en fait la solution au manque d’amour de soi. Car pour aimer ce que nous sommes vraiment, il faut cesser tout d’abord d’aimer et donc, de cautionner, ce que nous ne sommes pas. Et dès que nous réalisons que nous avons « tout bon » en détestant ce qui n’est pas nous et essaye de nous couper de nous, tout s’éclaire brusquement. Nous voici illuminés par cette prise de conscience des plus salvatrices :

« Mais alors, ce n’est pas que je ne m’aime pas, c’est plutôt que je refuse de tout mon être de devenir cette chose que je redoute d’être et que, fort heureusement, je ne suis pas et ne serai jamais ! »

Alors ce que nous détestons en nous mais qui n’est pas nous disparaît ! Alors ce que nous sommes vraiment, en esprit et en vérité, apparaît ! Et nous aimons de tout notre cœur, de toute notre âme, ce que nous sommes vraiment, désormais et à jamais !

:ami:

Serge Baccino