Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Le Nagual et le Tonal – Par Oromasus (Article invité)

 

Je vais essayer de résumer ici une question qui me paraît importante, la distinction entre le NAGUAL et le TONAL, notions auxquelles font référence certaines traditions d’Amérique centrale. La langue que nous employons, nous permet de découper le monde en parties distinctes et parfaitement intelligibles. Du moins cela semble bien être la manifestation actuelle d’une tendance qui s’accélère dans ce sens, au point que la plupart des scientifiques reconnaissent aujourd’hui les excès et les dangers du réductionnisme. Nous voyons le monde comme nous le parlons, ou plutôt, nous classons les éléments de notre environnement en fonction des catégories propres à notre culture, des mots qui constituent notre vocabulaire, du moment particulier que nous vivons, etc… Cette vision, qui résulte en majeur partie de l’activité de notre coté droit mais qui n’en à pas moins une réalité propre dans le monde qui nous entoure, peut par exemple être appelée TONAL. Peut être peut on y voir une lointaine ascendance avec le Yin et le Yang asiatiques, encore que les deux notions soient distinctes.

 

 

 

Pour illustrer cela, imaginons un nouveau né. Il commence par percevoir une sorte de chaos perceptif, avant d’organiser peu à peu ces millions de données en des ensembles de plus en plus cohérents. En quelque sorte, il refait en quelques mois le parcours évolutif qui a demandé des millions d’années à l’espèce, et cela pour une question d’adaptation évidente.

On peu facilement observer qu’une partie de l’attention du nourrisson se spécialise et se détache petit à petit du magma d’informations auquel elle est soumise, pour ne retenir en définitive qu’un certains nombres d’éléments du monde qui l’entoure. Une nouvelle sorte de pensé est en train de naître, et peut être est-ce précisément cela que nous appelons généralement conscience, en opposition avec l’inconscient, l’âme ou encore l’attention seconde ?

Le reste, ce qui dans le monde ne retient pas notre attention, c’est à dire, ce dont nous n’avons pas conscience dans notre vie quotidienne, peut être appelé Nagual. Le domaine du Nagual est immense, à tel point qu’il pourrait être comparé à un océan ; le Tonal devenant alors par analogie une petite île émergeant des flots.

Pourtant, nous ne prêtons la plus part du temps attention qu’à cette minuscule partie de conscience, à laquelle nous nous identifions d’ailleurs au point de finir par croire qu’elle constitue notre moi total. Triste avatar de nous même, qui exclue ce que nous avons de plus chers. Notre liberté ! Notre fluidité !

 

 

 

Le Nagual se caractérise par une efficacité redoutable et terrifiante, dont font preuve par exemple les animaux sauvages pour survivre. Nous avons été éduqué pour l’évacuer de nos considérations à chaque fois qu’il tend à faire irruption dans notre vie quotidienne, surtout quand il menace l’ordre établi.
Il s’agit d’un apprentissage générationnel et social, qui peut mener de fait à une forme d’aberration du mental analytique dont parle si bien Serge.

Le Tonal est sécurisant, normatif, et il a tendance à enfermer l’esprit dans des cadres restreints qui peuvent finir par étouffer notre créativité vitale. Le drame dans tout ça, c’est la séparation qui s’opère entre les deux entités pourtant complémentaires que sont le Tonal et le Nagual. Chez l’homme moderne adulte, cette fracture peut être représentée comme une barrière énergétique presque insurmontable. L’adolescence, période où nous passons du stade d’enfant à celui d’adulte, est propice aux troubles de la personnalité, qui se manifestent d’ailleurs souvent par des phases de déprimes.

 

L’organisation sociale à laquelle nous devons nous conformer pour survivre, achève de couper les ponts avec le Nagual, et beaucoup d’entre nous le déplorent sans pouvoir expliquer ce qui se passe vraiment. Partout dans le monde, un grand nombre de traditions font référence à cette séparation. Le monde des ancêtres très répandu, ou celui du rêve chez les aborigènes, est la plupart du temps associé à un passé glorieux où les hommes vivaient mieux et plus longtemps. Le paradis ou jardin d’Eden n’échappe pas à cette catégorie de mythes.

Les gnostiques, contemporains des premiers chrétiens, considéraient par exemple que chaque homme était rattaché à la source éternelle de la vie par une étincelle, qui dormait au plus profond de lui. Ainsi, chaque homme pouvait renouer le contact avec cette force vitale, et retrouver ainsi le chemin du royaume d’Ahura Mazda, état duquel Ariman le ténébreux les avait temporairement soustrait en les enfermant dans la matière du Tonal. J’extrapole un peu, mais le parallèle est à peu près exact.

En effet, nous pouvons renouer le lien avec le Nagual par la méditation, ou par la pratique du rêve. Ces méthodes sont à recommander d’ailleurs, car une rencontre directe et trop brutale en état de conscience normal peut entraîner de fâcheuses conséquences, comme l’éclatement définitif du Tonal qui casse au lieu de plier. En règle générale cependant, le Nagual se manifeste sans que nous ne le recherchions, en s’imposant de lui-même, ce qui peut même donner à certains l’illusion d’une illumination mystique, ou le souvenir d’avoir été visité par un ange ou même par Dieu en personne.

 

 

Mais la plupart du temps, la rencontre avec le Nagual échappe au souvenir un peu comme le rêve nous échappe au réveil. Pour ne pas risquer l’éclatement de notre Tonal protecteur, maître de notre raison et de nos certitudes les plus ancrées, nous reconstituons de toute pièce un souvenir cohérent à partir d’éléments familiers. Ce faisant, nous en profitons pour exclure tout ce qui est trop abstrait pour être conçu de manière sensée. Il s’agit la précisément d’une forme d’aberration du mental analytique qu’on pourrait comparer à la tyrannie de l’Ego. En ça réside une des particularités les plus étranges du rêve, et de ce genre d’expériences. Le Nagual est présent et actif en chacun de nous, mais comme il ne fonctionne pas sur le même plan que la raison, nous ne pouvons pas le penser consciemment et encore moins en parler clairement. Par conséquent ses manifestation passent la plupart du temps inaperçues.

 

 

Mais au-delà de cette approche psychologique ou psychique, il faut savoir que ces deux mots désignent aussi deux principes fondamentaux qui correspondent à deux niveaux de réalité du monde. Le Tonal peut être appréhendé grâce à la première attention, il est un monde essentiellement composé d’objets, le Nagual quand a lui participe du niveau énergétique, et en cela il ne peut être perçu qu’au moyen de la seconde attention, ou conscience accrue. On rejoint en cela le principe universel du Yin et du Yang évoqué plus haut. Enfin le Nagual est aussi le terme employé pour désigner un être éveillé. Il est littéralement « celui qui a réalisé en lui un état d’esprit qui lui donne accès en permanence au grand réservoir de connaissance du Nagual transcendant ».

Ce chef naturel n’en reste pas moins connecté au Tonal, mais celui-ci est dompté et fonctionne en parfaite adéquation avec son pendant énergétique complémentaire.

 

 

 

Steph (Oromasus – Du Blog Eon de l’Etoile.)

Première parution le lundi 9 mai 2005

Fuite – De Oromasus (Article invité)

 

Très tôt, l’être humain s’est aperçu que les choses violentes, négatives, malheureuses ou carrément destructrices, attiraient puis fixaient plus facilement l’attention de l’homme, que les choses douces, positives, heureuses ou constructrices. Cette loi psychologique est incontournable, elle fonctionnait déjà ainsi bien avant que l’être humain ne s’en aperçoive. On a (re)découvert récemment, de manière indubitable que plus les impulsions inter-synaptiques (les échanges entre les neurones) étaient rapides, plus l’attention se resserrait de manière morbide sur le processus mental en court. Ce genre d’état d’esprit s’accompagne d’un stress corporel, ce qui nous fait dire qu’il est lourd, car il porte sur l’estomac ou le plexus solaire, quand il ne nous casse pas carrément les « coucougnettes. »

 

 

 

La zone solaire est l’un des deux principaux centres de la fuite en avant, une fuite qui peut être interprétée dans les deux sens du terme. L’origine de ce phénomène est liée aux deux grands prototypes de réponse face au danger : l’affrontement vers l’avant ou la fuite stratégique, fonction en grande partie gérée par les surrénales. Mais le danger n’est pas seulement une question d’intégrité physique et corporelle face au monde environnant.

La fuite, celle d’un tuyau d’arrosage par exemple, représente aussi psychiquement la perte énergétique en direction du rayon horizontal. Quand l’attention est en permanence réquisitionnée vers l’avant, l’autre, l’extérieur, la gloire, l’amour et les honneurs, c’est au détriment de nos processus régénérateurs qui ne sont dès lors plus alimentés correctement, faute de la précieuse énergie que nous dilapidons.

Dans ce genre de cas en somme, l’énergie file constamment du Soi vers l’une quelconque de ses créations limitées. Et rares sont les créations humaines à faire le premier pas en direction de la radiance du Soi.

A l’inverse, il est reconnu que les états d’esprit agréables génèrent un champ de conscience plus ample, moins resserré sur des idées fixes, ce qui permet à l’esprit de produire un nombre bien plus riche de formes  mentales. Des formes plus légères qui évoluent volontiers comme des nuages plutôt que comme des objets solides et obsessionnels.

 

 

Une pause quand la pensée devient songe. Cette deuxième polarité, quoi que plus agréable en théorie, n’en est pas moins dangereuse. Derrière l’angélisme se cache souvent une détresse enfouie et une énergie mal canalisée.

Enfin, il existe un troisième type de vibrations, plus proche encore de la fréquence cosmique de base. Il permet de se détourner du flux de pensée, de n’être plus que ressenti vivant et conscient. Un état où le corps tout entier vibre sur un même tempo, le rythme d’Éros en personne.

Cette vibration c’est le bout du nez du Soi quand il se penche sur nous pour nous consoler. Libre à nous de prendre cet acte d’amour pour une remontrance… afin de mieux nous réfugier courageusement dans les eaux plus familières de nos vieilles rengaines.

 

 

 

Steph (Oromasus) Du Blog Eon de L’Etoile

Première édition Janvier 2007

Qu’est-ce que l’énergie ? Par Matthieu (Article invité)

 

Si je ne me trompe pas, il s’agit de la troisième fois que je me lance dans l’explication de ce qu’est l’ « énergie ». Et c’est avec un plaisir et un savoir toujours renouvelés, que je vais tenter de mettre les choses à plat. Cet article s’adressent en premier à ceux et celles qui, comme moi, prennent plaisir à comprendre le fonctionnement des choses. J’aimerais le dédier au Sage et Docte directeur des Maîtres de la Terre d’Émeraude, cette fois-ci.

Le Tout est Esprit, l’Univers est Mental, comme le formule l’axiome hermétiste. Ainsi, tout ce qui existe est fait d’Esprit, la matière première, la pâte à modeler qui prend toutes les formes possibles. Toute forme ainsi créée baigne dans un océan d’énergie infini, et est remplie d’elle, comme un verre posé au fond d’un lac. Cette énergie-ci est un grand principe de l’Univers : le Tout aspire à se mettre en mouvement, et tout mouvement est de l’énergie.

 

De la même manière, on parle d’énergie électrique, d’énergie cinétique, etc…
Aussi, quand on est épuisé, on dit qu’on n’a plus l’énergie de faire quelque chose. Je le redis clairement : l’énergie est le mouvement de l’Esprit.
Puisque l’énergie anime des formes si différentes, on est tenté de dire qu’il existe plusieurs énergies, comme les exemples que j’ai cités plus tôt. En réalité, il n’en existe qu’une, mais chaque forme s’exprime différemment avec cette énergie. De là naît toute la magie du Vivant, la diversité issue en fait d’une grande Unité.

 

Nous (humains) baignons perpétuellement dans cet Océan d’énergie. Alors, comment se fait-il qu’il ne soit pas, pour nous, une source d’éternelle jeunesse, de connaissance infinie et d’énergie pour réaliser tout ce que nous désirons ?
J’avais précédemment cité l’image du verre au fond du lac. Sortons-le de là. Admettons que ce soit un bon gros verre qui contiendrait un litre d’eau. Logiquement donc, il ne peut pas contenir plus d’un litre d’eau : il est limité en contenance. Donc, on peut déjà dire que toute forme est limitée et ne peut pas contenir toute l’énergie du monde.Nous sommes limités par le fait que nous soyons « quelque chose ». Cela dit, si nous étions remplis d’énergie à ras bords, nous serions pleinement heureux et épanouis.

Deuxièmement : imaginez que ce verre soit à moitié rempli de gravier. Ce verre vient de perdre la moitié de sa contenance. S’il est totalement rempli de gravier, il contiendra très peu d’eau. L’être humain est pareil : en se faisant des idées sur tout, en ayant des a-priori, en se croyant ceci ou cela de réducteur, il se prive lui-même d’énergie.

Troisièmement : remettons le verre là où il a toujours été et sera toujours : dans l’eau. Les courants font que l’eau du verre est sans cesse renouvelée. Il est traversé par celle-ci. Cependant, s’il est plein de gravier, l’eau ne circule plus dedans ou au pire, elle arrache les graviers au passage. L’être humain est pareil, là encore : avec ses idées fixes, il se prive certes d’énergie, mais il se prive aussi et surtout de nouveauté. Il est traversé par les mêmes idées toujours, et la même énergie qui stagne. Et le flot de la vie n’aura cesse de tenter de balayer son gravier mental auquel il tient tant. En clair : s’il n’expulse pas son gravier, il va en chier sévère. (c’est l’expérience qui parle) Le flot de la vie gagne toujours ! Il n’y a pas plus fort que lui. C’est soit le gravier, soit le verre qui est emporté.

 

Alors, en clair, pour formuler : en conservant en lui des idées fixes, l’être humain se prive lui-même de son bonheur, de l’énergie pour faire ce qu’il désire, et même de sa propre expression. Car oui, psychologie et énergie sont très intimement liés : ce sont les deux faces de la même pièce. Comprenez votre façon de penser, vous comprendrez ce qu’est l’énergie : c’est à la fois ce qui vous anime et à la fois la voix qui vous pousse à en changer. C’est tout ce qui arrive « au-dehors » et qui entre autres, met à mal vos convictions les plus profondes.

La suite au prochain article…
En attendant, portez-vous bien, bisous à toutes et à tous.

 

 

Matthieu

Révélation

Apocalypse de JeanDans l’Apocalypse de Jean ou « Livre des Révélations » (du Grec « Apocaliptos » ou « apocalupsis » = révélation et non « destruction ») selon les Manuscrits Esséniens, il est donné au Disciple Jean (l’Apôtre de Jésus) d’ouvrir sept sceaux conservés par sept Anges. Chaque fois qu’un sceau est ouvert, l’Ange montre à Jean les œuvres de l’homme et tout ce qu’apporte comme lot de souffrances et de consternations le moindre de ses actes. Et à chaque fois, Jean a cette phrase étonnante :

« Et je me détournai plein de honte. »

Jean semble culpabiliser à la vue du mal que font les hommes avec leur esprit, avec le pouvoir divin qui leur a été confié. Mais lorsque le septième sceau est ouvert, Jean dit :

« Mais cette fois ci, je ne me détournai pas plein de honte… »

Jean a compris que la culpabilité ne sert à rien si ce n’est à demeurer immobile. Un petit livre fut montré à Jean qui dit plus loin :

« Je vis aussi l’éternité de l’homme et le pardon du Seigneur toujours renouvelé… Les âmes des hommes étaient semblables aux pages blanches d’un livre, toujours prêtes pour qu’un nouveau chant s’y inscrive. »

Jean comprend qu’il n’appartient qu’à l’homme de transformer sa vie et de surveiller les mouvements de son esprit (Karma Chitta, en sanskrit) afin de ne plus rien détruire et de ne plus produire de souffrances. Sa conscience s’élève alors vers les sommets mais une voix lui dit :

« Mais abandonnerais-tu tes frères, les laisserais-tu sombrer dans un gouffre de sang tandis que la terre déchirée tremble et gémit de douleur sous ses chaînes de pierre ? Boirais-tu à la coupe de la vie éternelle alors que tes frères meurent de soif ? »

 

 

On pourrait croire que le mot révélation est… révélateur, justement, de l’état d’esprit qui a présidé à l’écriture de ce Livre parmi les plus symboliques et les plus ardus à traduire au monde (avec, entre autres, le Zend Avesta, le Mahabaratha et les Shiva Sutra.) Pour nous, le mot « révéler » signifie « dire des choses précédemment tenues secrètes » (ou assimilé.) En fait, révéler signifie « couvrir d’un voile » (du Latin « révélaré ») ! Le sens est donc « voiler ce qui, sans cela, serait par trop accessible à l’entendement. » Voilà qui change tout, n’est-ce pas ?

Le but de ceux qui ont écrit l’Apocalypse n’était donc pas de « révéler » dans le sens usuel et français de ce terme, mais de voiler la vérité, dans le sens occulte (et accessoirement latin.) Mais pourquoi chercher à voiler ce qui, de toute façon, n’est déjà pas à la portée du commun ? Car il faut se souvenir que ce Livre ne date pas d’hier, n’est-ce pas ! Pour le comprendre, il est nécessaire de se placer dans l’état d’esprit qui présidait à cette lointaine époque. Il est vrai qu’il n’était pas utile de voiler ce qui était déjà bien assez technique et sophistiqué comme ça, mais il était primordial de maquiller la vérité, cela afin que cette dernière ne puisse pas tomber entre les mains d’une caste de Prêtres plus ou moins initiés mais présentant de noirs desseins.

Ainsi, c’est aux « Docteurs de la Loi » (qui étaient tout de même instruits des choses de l’esprit) que ces connaissances furent cachées, et non à tous ceux dont la largesse d’esprit n’a d’égal que la profondeur de leur cœur… (une phrase qui me sert encore à présenter mes livres, édités sur Amazon.) Les véritables « clefs » de l’Apocalypse furent cachées là où les Docteurs de la Loi ne penseraient jamais à aller chercher :

Dans le cœur de l’homme !

Plus exactement, dans une partie de son cœur qui lui permet d’accéder aux fameuses Annales Akashiques. Je reparlerai plus longuement du Centre psychique du Péricarde, dans un autre article, sur ce Blog, mais voici ce que l’on puis en dire dès à présent.

 

 

Le Centre psychique du Péricarde est celui qui nous relie à la Soi-Conscience universelle, à notre « Entité Globale ». On pourrait écrire un livre entier sur le sujet sans pour autant l’épuiser ou se montrer exhaustif ! Mais je résumerai en disant que ce centre est différent du Centre Cardiaque (Anahata Chakra, en sanskrit) qui lui, est relié à son expression biologique extérieure, qui est la glande endocrine thymus. Le Péricarde, poche dans laquelle est contenu le cœur qui baigne dans de la lymphe, est situé un peu à gauche de la poitrine. C’est cette membrane ainsi que son contenu liquide qui forme le 8eme Centre psychique.

Le point d’encrage de l’énergie Divine en nous (christ, Soi, Atman, etc.) est situé aussi à ce niveau (on appelle cela « Atome Germe du cœur »). Lorsque le Centre psychique du péricarde se met « en route » et alimente en énergie vitale l’Atome Germe, situé dans le nœud sino-auriculaire du cœur, on sent comme une petite pointe, comme une pression, une vibration ou encore comme si un doigt était posé sur le côté gauche de notre poitrine (c’est du moins l’impression que ça donne, le ressenti pouvant varier d’une personne à l’autre, j’en cite seulement quelques-uns ici.)

Si vous avez déjà posé la main sur un vieux réfrigérateur dont le moteur est en route, vous avez sans doute ressenti cette sensation particulière de vibration ou de « vrombissement sourd », provoqué par le moteur du frigo. Lorsque cet Atome Germe s’active (on dit aussi qu’il s’éveille) nous sommes connecté à « La Présence », en nous (la Shékinah, dans les Temple antique d’Égypte) c’est à dire LA CONSCIENCE DIVINE (ou l’étincelle Christique, si vous préférez.)

 

 

L‘un des effets probables, après l’éveil de l’activité naturelle de cet Atome Germe, l’un des premiers effets psychologiques, c’est de se sentir aimé de l’intérieur ! Difficile d’exprimer la chose autrement… Un peu comme si là, au creux de notre poitrine, se trouvait un être conscient qui nous aime tendrement, bien plus fort que notre père, que notre mère, que nos enfants (et j’en passe) en même temps ou combinés ! C’est impossible à traduire par des mots mais c’est ainsi que le perçoivent généralement les gens et c’est ainsi que je l’ai moi-même perçu, jadis. Ensuite, on sent que cet Atome Germe qui se trouvait auparavant dans le péricarde, se déplace et vient se loger au niveau du thymus, sous la gorge, et juste au-dessus du Centre Cardiaque (Chakra Anahata.) En réalité, j’ignore si c’est vraiment l’Atome Germe lui-même qui se déplace ainsi, ou l’extension naturelle de son activité purement énergétique. Mais cela peut paraître secondaire il est vrai.

A ce moment, ce que l’on nomme « La Présence » dans certaines traditions, commence à nous guider doucement, à nous faire sentir et percevoir la vérité. Non pas une « vérité ultime » et utilisable pour tous, mais une forme de vérité adaptée à « Qui nous sommes vraiment. » Si on ne résiste pas, l’énergie de l’Atome Germe (ou lui, carrément ?) « monte » en nous, aussi bien d’un point de vue « géographique » (position dans le corps) que d’un point de vue vibratoire (sa fréquence) et vient se placer au niveau de la gorge, un peu au-dessus du Centre Laryngé (Visshuddha chakra) A moins que ce ne soit un autre Centre qui « prenne le relais », là encore, les avis sont partagés (et on s’en fout un peu d’ailleurs !)

Là, La Présence commence à s’exprimer pour nous et à notre place… (mais nous demeurons libre de la laisser faire ou non, bien entendu.) Si nous ne résistons pas, Elle monte encore et vient se positionner au niveau du front soit aux alentours de la ligne des sourcils, soit à peine un peu plus haut, deux centimètres au-dessus, environ (je n’ai pas mesuré, n’est-ce pas ^^) Et là, on est guidé définitivement et/ou quand on en ressent le besoin.

Mais rien n’est jamais imposé.

 

coronalLe dernier Chakra (Sahasrara ou Coronal) n’est « atteint » ou « investi de la Présence » que dans deux cas : si on atteint une forme supérieure d’illumination (état de Boddhicité, de Conscience Cosmique) ou… Quand on meurt ! (Lorsque nous quittons notre corps, plus exactement.) En effet, c’est par le Centre Coronal, via le nerf pneumogastrique (ou Vague) que « sort » la Soi-Conscience (l’Atome Germe du cœur) au moment de la mort du corps de chair. Le canal que prend l’atome germe pour sortir du cœur, monter en direction de la tête et se barrer par le coronal, est ce fameux « tunnel lumineux » que voient (ou empruntent en partie) ceux qui ont fait une « mort clinique » (NDE.)

Mais les victimes de NDE ne sortent pas vraiment : si l’atome germe quitte le Coronal et s’élève de plus de 40 cm au-dessus du crâne (et quitte donc la « boule mentale »), il n’y a plus de possibilité de retour, car « la corde d’argent » se désolidarise alors de tous les Chakra en même temps, et se rompt. (Lire à ce propos : Ecclésiaste, ch 12, verset 5 à 7 au sujet de cette « corde d’argent » qui n’est autre que notre cordon nerveux spinal, dans sa partie purement énergétique s’entend.)

 

Pour ceux qui ont des connaissances médicales, il est intéressant de savoir que ce fameux « tunnel » dans lequel se perçoivent souvent les victimes de NDE, est en fait le nerf pneumogastrique ou « vague », dont les effets euphorisants et vasodilatateurs sont bien connus. Ce qui implique du même coup que, au moment de la mort du corps physique, la conscience se contracte de la périphérie vers son Centre-Source et se rassemble dans l’Atome Germe. Raison pour laquelle la personne mourante a l’illusion de « monter » dans un tunnel plus ou moins lumineux (le nerf vague, donc.) Comme effet psychique (Kriya, en sanskrit) ou secondaire de l’activation de l’Atome Germe du cœur, nous trouvons une hyperactivité du Péricarde.

C’est au niveau de ce Centre Psychique peu connu (et considéré comme le 8eme par les psy éso) que nous pouvons entrer en contact avec les fameuses « Annales Akashiques » (et découvrir d’autres facultés que des gens plus compétents que je ne le suis, expliqueront au monde d’ici quelques années, lorsque ce même monde sera prêt à entendre ce qui nécessite des oreilles préparées pour être admis et  surtout, compris.) Ainsi, sans cette « Carte Magnétique d’Accès », il n’est pas envisageable de pouvoir traduire le sens premier et profond ces textes extraordinaires de l’Apocalypse, qui impliquent l’accession à un certain état d’esprit pour être correctement appréhendés. Il nous semble évident que pour bien comprendre un texte écrit par des gens qui appartiennent à un lointain passé, il est nécessaire d’être préalablement capable de se mettre soi-même dans le même état d’esprit que ceux qui sont à l’origine de ces textes. Et justement, l’activité de l’Atome Germe du cœur -ainsi que celle du Péricarde- (en tant que Centre psychique distinct, donc) et l’une des principaux moyen d’y parvenir rapidement et sans efforts. On est alors « branché », comme on le dit.

 

 

atome-germeL‘un de mes Séminaires (sur quatre jours) présente la méthode d’éveil de l’Atome Germe. Il n’y a encore que 25 ans, ce savoir particulier n’était réservé qu’aux disciples avancés d’Ordres et écoles Fraternelles et Initiatiques. A présent, cet enseignement ne doit plus être tenu secret et doit absolument être partagé avec tous ceux qui désirent vivre leur propre divinité de l’intérieur, au lieu de se contenter d’en entendre parler par d’autres, à l’extérieur. Ma femme qui m’assiste durant ces séminaires et Ateliers, ainsi que moi-même, sommes heureux de présenter au public, des connaissances aussi profondes et merveilleuses qui font parties intégrantes de notre patrimoine humain. Un savoir qui n’est pas encore connu, en France mais qui ne devrait pas tarder à faire « boule de neige » car les temps sont mûrs et les  consciences suffisamment préparées. Toute personne désirant de plus amples informations au sujet de notre travail, peuvent nous contacter de la manière qui les arrange le mieux (commentaires sur blog, e-mails ou par le biais de nos pages Facebook.)

ADDENDA : Ces séminaires sont désormais réservés exclusivement à ceux qui suivent nos cours de psy éso sur trois années.

 

Serge Baccino

 

A propos d’aura

aura5L‘aura est le rayonnement extérieur qui témoigne d’une activité intérieure. Par exemple, l’aura dite « vitale » rend compte de l’activité énergétique du sang, des muscles, des organes, etc. L’aura dite « astrale » rend compte, quant à elle, de l’activité interne de nos glandes endocrines, de notre système nerveux (qui compte trois segments.) L’aura dite « mentale » rend compte de l’activité purement intelligente (code, programmation cellulaire) de nos cellules ainsi qu’une partie de nos activités mentales (celles purement cérébrales, par exemple.) Bref et en résumé, il existe une aura (ou rayonnement) pour chacun des niveaux d’activités de notre être global. Du moins, du peu qui est impliqué, actuellement, dans la vie terrestre, car nous ne sommes pas tout là, loin s’en faut ! Ce que j’aimerais souligner, c’est que l’aura est une résultante, pas une cause. Il ne faut pas confondre les différentes auras avec les différents « corps » de manifestation de notre être psychique ou « âme » (vital, astral, mental, etc.)

 

 

aura10Enfin, l’aura (ou les auras, plus précisément, n’ont) n’a pas de couleur ! Comprenez que c’est notre cerveau qui transforme de simple vibrations perçues, en images et couleurs. Donc, il importe moins de « voir des couleurs » que d’être capable d’interpréter correctement les fréquences perçues, psychiquement. Je dis ces choses dans l’espoir que ceux qui s’intéressent à ce sujet ne tombent pas dans les pièges tendues par ceux qui veulent faire leur intéressant, sur le Web, mais qui ne connaissent pas un millième du sujet, comme c’est hélas trop souvent le cas. Ensuite, il devient terriblement difficile de faire admettre aux débutants induits en erreur qu’ils ont appris des c… euh…des bêtises Smile  Bien que je ne les juge pas et les comprends, le fait est qu’on leur a servi des salades pas fraîches et qu’ils essayent toujours de les digérer ! En vain et sans vinaigrette !

Rolling Eyes

 

Serge Baccino

 

L’Archange Armageddon

Archanges6Certains ont entendu parler de cet Archange, d’autres pas encore, quelques-uns ont même senti sa Présence et, sans doute, profité de son aide assez particulière. Tout d’abord, pourquoi ce nom générique de « Armageddon », sachant que ce nom provient de la Bible et représente « La bataille finale du bien contre le mal » ? En fait, cette « bataille » est symbolique ou, plus exactement psychologique (comme dans le Mahâbhârata, pour ceux qui connaissent.) Il s’agit de pensées, de concepts, d’idéaux et de croyances qui s’affrontent dans le mental humain qui devient, dès lors, un véritable champs de bataille.

Certains idéaux orientés vers le bien et d’autres qui concernent le mal, se livrent alors une furieuse bataille dans l’esprit de l’homme qui essayent de se réformer, de s’améliorer et, surtout, de se libérer de ses vieux conditionnements mentaux dont la plupart relèvent généralement de la morale et/ou de la foi religieuse.

 

 

Archanges2Le Collectif (ou « Archange ») Armageddon représente une somme colossale de connaissances techniques relatives aux fonctionnement épuré de l’esprit (l’inverse d’un esprit aberré, donc) Tous les noms d’Archanges qui finissent par « on » laissent entendre que nous avons affaire à des « techniciens de l’esprit », contrairement aux noms d’Archanges qui se terminent par « el » qui laissent entendre que l’on a affaire à des « spécialiste du Divin » (leur manière de toucher les êtres par le biais des émotions est bien connue.)

Qui n’a jamais douté d’être dans le droit chemin, dans le vrai ? Qui ne s’est jamais livré un combat sans merci contre certains aspects de lui-même ? Armageddon guide, inspire et aide à sa façon. En général, il commence par donner de la force, du courage et motive le chercheur de Lumière qui veut (vraiment) connaître la vérité.

 

 

Archanges-sceauEnsuite, une fois le chercheur confiant, il donne des indications, signes, jalons et juge des réactions (et de leur sincérité.) Et si le chercheur fait mine de se détourner de sa voie, il donne trois chances de se rattraper puis, si la recherche n’est plus aussi sincère, alors il retire sa force et la personne connaît alors la vérité qui se cachait sous les vérités secondaires recherchées : « Le chercheur n’a pas vraiment l’envie de s’améliorer et ne mérite donc plus d’être aidé en ce sens »

Nota : Armageddon se sert du « feu électrique » pour brûler les scories mentales (Samskara, en sanskrit) et aider ainsi l’individu à se réformer. Le feu électrique nettoie afin que la Kundalini puisse s’élever (en fréquence.)

Voilà pour une explication rapide et générale. Il est vrai que le nombre de « présences » autour de nous, chaque jour, que nous en soyons conscients ou non, est assez impressionnant… Vous aurez remarqué que je ne parle que rarement des ses sujets, et bien plus de cette forme de psychologie appliquée à l’ésotérisme. La raison en est que je sais à quel point certains peuvent partir en vrille avec ce genre de « gadget spirituel. »

 

 

Certains semblent ne pas vouloir admettre qu’il y a un peu de tout à « capter » dans l’espace, que ce dernier soit interplanétaire ou purement mental (en fait, les deux sont identiques.) En clair, tout ce qui vient du ciel n’est pas forcément « béni », si vous me suivez… Et avant d’apprendre à reconnaître « le vrai du faux » (comme on dit pour faire instruit) il faut apprendre à SE CONNAÎTRE véritablement et, surtout, ne plus tricher avec soi-même. C’est d’ailleurs la seule condition pour connaître la vérité : commencer par ne plus se la cacher à soi-même. Ceux qui captent des messages loufoques ou, et à l’inverse, dégoulinant d’amour et de ce genre de mysticisme ringard qui voit soit des destructions massives d’humains, soit des humanités idylliques et qui présentent une vision de l’homme actuel qui semble sortir tout droit d’un Comics américain, ceux-là doivent tout d’abord réapprendre à s’apprendre !
Je ne vous ferais pas l’affront de vous rappeler la sentence qui était inscrite sur le fronton du temple de Delphes ? Si ? Elle doit être prise à la lettre.

 

Serge Baccino