Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Le jeu karmique

masques hypocrisieLa plupart des mystiques et spiritualistes reconnaissent cette idée que le mal que nous font les autres nous sert à apprendre puis à avancer. En gros. OK, mais vous connaissez l’hypocrisie du monde spirituel, non ? Puisque cette idée (devenue très conne de nos jours, mais bon) est accueillie favorablement, comment cela se fait-il qu’elle ne fonctionne que dans un sens ? Je m’explique. Alors que la plupart trouve normal d’apprendre de la vie et des autres quitte à en prendre plein la tronche, dès qu’il s’agit d’instruire les autres de la même manière, il n’y a plus personne ! On accepte de tomber sur un voisin exécrable censément « mis par Dieu sur notre route » pour nous apprendre la politesse, la patience, la bonté, etc. Mais on accepte pas l’idée d’être ne serait-ce que temporairement, ce voisin exécrable pour un autre, n’est-ce pas ?

 

 

hypocrisie2Ce que je veux dire c’est que si l’autre peut être « l’agent de votre karma » (une grosse connerie, ça encore, mais bref, passons) alors pourquoi ne pourriez-vous pas être l’agent karmique de votre voisin à votre tour ? S’il s’autorise à vous parler comme à une merde, vous devriez pouvoir le jeter dans un égout non vidangé pour faire bon poids ! La raison du comportement très hypocrite de très nombreux spiritualistes, provient du fait qu’ils s’imaginent supérieurs aux autres. Ils acceptent sans broncher l’idée que tout les êtres sont égaux aux yeux de Dieu et font tous partie de Dieu, mais dès qu’il s’agit pour eux d’assumer cette connaissance et d’agir en conséquence, il n’y a plus personne !

Comme je ne me sent pas supérieur à un autre (mais seulement moins con) lorsqu’on me traite comme une merde, je fais bouffer la merde que je suis supposé être à cette personne. Et si possible, j’en rajoute une couche le lendemain ! C’est si humain d’agir de la sorte, et je suis si également humain que les autres ! Et vous, votre supériorité présumée, elle vous laissera passer pour un âne encore combien de temps ?

 

 

Hypocrisie3Il faut beaucoup d’humour et de légèreté d’âme pour s’amuser à être un chieur de première ! L’idée, vous l’aurez compris, n’est pas de faire le mal mais de nuire au mal, histoire de lui faire savoir que Le Bien a lui aussi une paire de C… d’oreilles de Mickey ! La vie vous tendra des perches et le fera aussi longtemps que vous ferez mine de les ignorer. Pourquoi et de quel droit la vie vous ferez ces choses ? Parce que votre Soi l’a réclamé avant de vous faire naître. Il en avait plus que marre de voir l’âme commune à toutes ses extensions, se terrer dans la forêt, de peur d’affronter les bruits de la ville. Et cette âme même en avait marre de faire passer la Lumière pour une conne en faisant passer de la lâcheté à vivre pour de la spiritualité. Est-ce assez viril et franc, comme présentation du problème ?

 

Serge Baccino

 

La Mémoire Cosmique

Au départ, la mémoire, telle que nous la connaissons ou croyons la connaître, ne devait même pas nous servir personnellement mais être « stockée », ceci afin de servir des générations futures et l’univers en général. La version originale de l’homme est encore plus unifiante et collective que ne le sont nos fourmis, sur Terre. Et Dieu sait si elles sont orientées collectivité, et non individualité ! Nous devions bosser « pour le cosmos » et le contenu de notre mémoire « individuelle » devait servir uniquement à diversifier les options et choix à partir d’un même sujet. Comprendre ainsi :

« Si plusieurs hommes expérimentent la même chose mais réagissent différemment, cela va enrichir plus encore la Soi-Conscience universelle. »

En ce sens, nous sommes tous des missionnés, car étant des bibliothèques ambulantes, nous avons la charge non pas d’une mémoire morte et orientée vers le passé (comme c’est actuellement le cas à cause de notre comportement) mais d’un savoir intemporel qui permet déjà et permettra à d’autres, « plus tard » (pas de temps, dans le cosmos, n’est-ce pas ) de vivre plus pleinement certaines expériences en fonction de celles déjà vécues.

 

 

Si nous avions LE BON ÉTAT D’ESPRIT, c’est-à-dire si nous acceptions dès aujourd’hui, de DÉDIER nos expériences enregistrées dans nos cellules (qui sont reliées à l’Akasha, aux fameuses « Annales Akashiques », comme considéré plus loin) à l’Intelligence Infinie du Cosmos, alors notre vie toute entière s’en trouverait « Bénie » et nous aurions VRAIMENT l’impression de… Servir à quelque chose ! Voilà de quoi méditer pour tous ceux et celles qui se plaignent encore de ne pas être « important », d’avoir une vie « creuse » et de ne servir à rien ou à personne. Notre mémoire est dédiée au Cosmos. Dès le départ !

Même s’il n’est pas (encore) temps de parler franchement et ouvertement de ces choses, sachez que chaque jour qui passe, des Entités des Mondes Supérieurs sont autorisées à venir nous visiter et à observer une partie de notre « histoire humaine. » Entendez par là qu’il leur est permis, sous certaines conditions et limites, de « fouiller » dans notre subconscience individuelle (mémoire cellulaire) pour y tirer des enseignements qui leur seront précieux pour la suite logique de leur propre évolution. Nous sommes tous, sans exception, des « instructeurs dormants » !

 

 

Évidemment, l’idéal serait que nous devenions CONSCIENTS de toutes ces choses, ceci de manière à pouvoir faire la même chose que ce que nous faisons, de toute manière (et sans le réaliser) mais cette fois, en toute conscience. Cela serait on ne peut plus valorisant et encourageant ! Ceux que l’on considèrent comme des « Grands Maîtres » sont en fait des Hommes et des Femmes qui ont accès à leur Mémoire Vive et qui la restituent en toute conscience. Ils sont de véritables Instructeurs des consciences non pas parce qu’ils sont « mieux que d’autres » mais seulement parce qu’ils sont Éveillés et réalisent la valeur de ce qu’ils détiennent comme Savoir. Ils savent que ce savoir est universel, dans le sens qu’il appartient à TOUS, mais ils prennent seulement soin de leur individualité et n’autorisent que les êtres paisibles et sans fard, à les approcher et à profiter de leur savoir qui, évidemment est bien plus grand que le notre. En agissant de la sorte, et selon La Loi, ils se mettent dans la position enviable de pouvoir eux-mêmes, et en retour, puiser dans la Mémoire de l’Univers systémique (ce système solaire) et ont donc un savoir énorme à leur disposition. Comme ils se sont carrément « offerts » à l’Univers, ce dernier les dispense d’apprendre et de bosser ad vitam æternam. Le pieds, non ?

 

 

Donner et vous recevrez n’est pas un concept religieux à évoquer dans l’espoir d’émouvoir les vieilles filles : c’est une vérité cosmique, une Loi incontournable. Si votre état d’esprit n’est pas orienté partage, c’est que quelque chose en vous-mêmes demeure « malsain » ou non maîtrisé, ce qui permet à certains états d’esprit secondaires tels que la soif de pouvoir et l’intéressement trivial, de conserver une demeure en votre cœur et donc, en votre esprit. C’est pour cela que l’on dit que seuls ceux qui n’ont que faire du pouvoir et n’ont aucune ambition, peuvent accéder à la Connaissance.

Les autres travaillent encore « en secret » (pensées pas très belles conservées secrètes par nécessité) et non POUR LA COLLECTIVITÉ.
Et tant qu’ils entretiendront le même état d’esprit, ils n’auront pas le droit d’accéder à ce que l’on appelle communément « les Annales Akashiques »

Je disais, plus haut, que nos cellules sont connectées à l’Akasha, cet « Éther » Cosmique qui a pour charge de TOUT mémoriser… Un peu de logique suffit pour réaliser que l’Akasha (ou « Akash », ou « éther », en français) ne doit pas vibrer très haut, car si tel était le cas, seules les entités évoluées pourraient « imprégner » cet éther et y laisser les traces indélébiles de leurs expériences vivantes. Il faut également que cet « Akasha » soit présent au sein même de tout organisme vivant et conscient (peu ou prou) afin d’être à même de tout mémoriser « de l’intérieur », si je puis dire.

Et la seule façon d’être présent en toutes formes vivantes et conscientes, c’est de faire partie intégrante des cellules qui composent les organismes complexes tels que les corps vivants (les animaux et les humains, par exemple.)

 

 

Que savons-nous encore ? Qu’il existe une « ceinture magnétique » autour de notre globe terrestre et que c’est « à cause d’elle » (ou grâce ?) que nous avons oublié notre Origine Divine. Un peu d’intuition suffit donc pour en conclure que LE MAGNÉTISME agit sur la mémoire (et sur l’ADN, d’ailleurs) en lui imposant une fréquence trop basse pour que les « bibliothèques » puissent être réellement exploitées comme il se doit. (Elles « dorment », en fait, demeurant non consultables pour nous et en temps ordinaire.) Plus simplement, du fait de l’action de la Grille Magnétique sur nos cellules, nous demeurons des bibliothèques ambulantes, certes, mais des bibliothèques pour les autres, tandis que nous-mêmes, en tant qu’individualité, n’avons pas la capacité de puiser à cette Source Colossale de savoir à plus de quelques malheureux pour cent ( % ) que je n’ose même pas indiquer ici, pour ne pas risquer de vomir sur mon clavier.

C’est cette incapacité à puiser nous-mêmes dans nos ressources alors qu’il est certain que d’autres le font sans se gêner, qui a donné naissance à toutes ces croyances en des Dieux mauvais et cruels qui nous conservent en esclavage, tels des animaux domestiques bossant pour leurs maîtres et n’ayant droit qu’à leur pâtée infâme journalière pour survivre.

(Je devrais faire poète, moi, tiens ! )

C’est aussi ce qui donne l’impression à certains d’entre nous de n’être efficace « que pour les autres », tout en ayant le net sentiment de se démerder soi-même comme une Tanche de la Baltique. Vous voyez ce que je veux dire ? Certains sont parfois étonnés voire confus de réaliser qu’ils sont efficaces pour conseiller les autres, mais incapables de se démerder seuls lorsqu’il s’agit pour eux de mettre cette même sagesse en application. Mais cette « malédiction » peut être levée très facilement, ceci à DEUX conditions.

La première, il faut apprendre à PARTAGER. Et je ne cause pas de partager son goûter, de partager son fric ou de verser des ronds au Thélébonthonbonneconscience pour se sentir enfin utile et verser une larme ou deux d’émotions crocodilienne ! Je parle du plus précieux des partages, du plus difficile aussi et, ma foi, du plus rare et donc, du moins répandu (d’où sa valeur.) Ce Partage là est celui de… L’ESPACE MENTAL ! (Comprendre s’ouvrir aux autres, se présenter tel que l’on est déjà, sans artifices.)

 

 

celullesPour bien comprendre de quoi il retourne, revenons un peu en arrière…. Ce que vous vivez sera inscrit dans vos cellules et pourra éventuellement servir ou aider d’autres que vous « plus tard » (en fait, c’est simultané, mais bon, ne compliquons pas tout inutilement.) Et ce que vous vivez correspond toujours à ce que vous pensez, n’est-ce pas ? A présent, supposez que vous ayez encore si peur du regard des autres, de leur jugement, et que vous soyez si complexé à l’idée de votre situation actuelle, que vous passiez votre temps à… MENTIR. Que vont enregistrer très fidèlement vos cellules, s’il vous plaît ? hum ? Je crois que vous commencez à comprendre le véritable problème du mensonge et de l’intérêt de toujours dire la vérité. (qui consiste simplement à assumer et laisser libre ce que nous sentons vraiment.)

Lorsqu’il sera question pour vous d’aller plus loin, de devenir à votre tour, des Maîtres, des Grands Maîtres et plus encore, il vous faudra nécessairement « ouvrir » votre espace mental afin de laisser librement chacun y accéder et obtenir ainsi le droit inverse de pouvoir accéder à l’espace mental de tous et donc, de celui de l’Unique. Et selon vous, comment vous sentirez vous alors, lorsqu’il vous faudra vous ouvrir aux autres ?

Lorsqu’ils pourront « lire » tous vos mensonges non seulement inutiles, mais qui pourraient induire en erreur des générations futures de chercheurs de Lumière ? Comment allez vous vous sentir, sachant que le but de votre âme fut, durant des siècle, de cacher la vérité, cette vérité pourtant si humaine et simple, mais qui vous faisait honte ? Là, tout sera découvert et mis à jour d’un seul coup ! Bonjour l’ambiance !

Mais il vous restera la possibilité de demeurer fermé à autrui et donc, de continuer à vous couper de votre divinité et de vos semblables. C’est d’ailleurs le choix que font certains « Tièdes » depuis l’Atlantide, mais je ne veux, ici, dénoncer personne, car ce n’est pas le but.

 

 

Serge Baccino

 

Influences auriques

aura13Nous connaissons (presque) tous cet adage de la sagesse populaire : « Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es ! » Il part de la prémisse que les personnes que nous côtoyons sont capables de nous influencer en une quelconque mesure, mesure variant, bien entendu, avec la force de notre caractère et la confiance personnelle que nous plaçons dans nos propres pensées et idéaux, par exemple. Une personne faible d’esprit sera bien plus apte à se laisser influencer par les autres qu’une personne à l’esprit pointu et puissant.

Mais comment pouvons-nous être ainsi influencés, d’un point de vu purement technique ? (évitons le mot galvaudé et sans plus de sens pour nous de scientifique, puisque quelques humbles humains se le sont approprié.) Certains d’entre nous on étudié l’électricité et le magnétisme en cours de physique. Ces connaissances faisaient jadis parties de l’ésotérisme de base (hors traditions, donc.)

 

 

Lorsque vous prenez un aimant et que vous le frottez sur le bout d’un tournevis, vous pouvez ensuite placer une vis en métal dans son logement en faisant tenir toute seule la vis au bout du tournevis, sans avoir à la tenir (fort pratique pour les mécaniciens, par exemple.) Ceci provient d’une loi naturelle toute simple et nous savons que l’aimant à la faculté de transmettre par radiation un peu de sa propre nature. Si la pointe de tournevis demeure longtemps en contact étroit avec l’aimant, elle devient à son tour aimantée, pour une plus longue période. De même, l’être humain est-il influencé « par radiation » au contact des autres humains. Notre aura contient sous forme vibratoire, la « signature magnétique » de ce que nous sommes ou croyons être. Si notre identification personnelle à un état d’esprit particulier est assez forte, l’aura des autres personnes ne pourra pas (ou très peu) nous affecter. Mais si cette même identification est faible, alors toute personne dont l’aura rayonnera avec plus de force que la nôtre, pourra nous transmettre (ou nous imprégner de) diverses influences mentales et psychiques qui conditionnent sa propre existence.

 

 

Les parents ésotéristes savent très bien que si leurs enfants fréquentent trop longtemps des voyous sans foi ni loi, ils risquent fort de devenir « par sympathie » (en fait, par résonance magnétique) aussi voyous et désorientés que les premiers. Ils savent qu’à l’inverse, pousser leurs enfants à ne fréquenter que des jeunes gens bien éduqués, aimables et bienveillants, aura la même influence avec les effets positifs que l’on peut imaginer. S’il est vrai que « Qui se ressemble s’assemble », il est tout aussi vrai que « Qui s’assemble sans discernement finit par perdre son identité propre. » A notre époque moderne, les gens supposent qu’ils n’ont plus le temps de vérifier la qualité de leurs fréquentations. Ceci est absolument faux, car il est moins question de « temps » que de cette volonté de demeurer intègre.

Il est vrai que la plupart des gens ne savent plus à quel saint se vouer ni que faire ou que penser. Une certaine lassitude morale les pousse simplement à s’inscrire dans le courant en cours et à braire de concert avec les ânes qui payent le mieux. Évidemment, il n’est pas toujours possible (ni d’ailleurs souhaitable) de choisir toutes nos fréquentations avec un soin extrême… Il est par contre possible de choisir nos relations amicales et de détente, par exemple.

 

 

aura3Au travail, nous fréquentons des gens qui nous plaisent ou qui nous irritent et nous n’avons pas vraiment le choix, c’est évident. Mais dans ce cas, pourquoi voit-on des gens se précipiter dans des bars, après les heures de travail, en compagnie de personnages qui, soi-disant, les irritent à longueur de journée ? Pourquoi ces mêmes « collègues de travail » soi-disant méprisés, sont-ils choisis pour partir en vacances ou pour aller voir un match de foot ou pour sortir au ciné, au restau, etc ? Il se passe surement quelque chose de peu honnête dans l’être humain, ne pensez-vous pas ?

C’est l’aura humaine qui est chargé d’effectuer des transferts énergétique « de corps à corps » (physique et psychique confondu) de manière à ce que chacun d’entre nous comprenne vraiment ce que pense l’autre. Sans ce transfert énergétique et informationnel permanent, il ne nous serait pas possible de connaître le dixième des états d’esprit humains que nous connaissons actuellement. Et comme une vie ne suffit pas à tout connaître, apprendre et expérimenter, ces transferts auriques (d’aura à aura, donc) nous permettent d’en apprendre beaucoup, sur nous même et sur autrui, en très peu de temps à la fois (l’unité de mesure étant une incarnation humaine.) Cela dit, l’influence aurique est une proposition, pas une chose qui nous est imposée ! Rien ne nous oblige et ne nous obligera jamais à accepter de nous laisser influencer par autrui.

 

 

attirer les autres3Il ne s’agit pas là d’hypnose ou de transfert de pouvoir à notre insu : il s’agit simplement d’une proposition et seulement d’une proposition, sous forme énergétique ou, plus exactement, sous forme électromagnétique. Les cellules humaines sont TRÈS sensibles au magnétisme et nos scientifiques actuels, instruits jusqu’aux organes génitaux, découvrirons d’ici peu que la structure ADN est très sensible aux fluctuations magnétiques et qu’une induction variable est capable de déprogrammer l’ADN, du moins, dans une certaine mesure. Et nous serons débarrassé du cancer et des maladies associées. Par « induction variable », nous entendons le fait d’exposer le cerveau et la moelle épinière (par exemple) à une source (proche, environ deux cm) dont le magnétisme varie selon une fréquence bien spécifique (sur deux secondes, un des rythmes naturels des hémisphères droit et gauche.)

Imaginez un aimant que l’on approche de votre front, par exemple. Cet aimant est relié à un bouton moleté qui, en étant tourné, peut faire varier la puissance du magnétisme de cet aimant (ou électroaimant, dans notre exemple, puisque munit d’un variateur.) En supposant que nous tournions ce bouton sur un rythme de deux secondes, nous aurions alors une fréquence capable d’interagir avec le magnétisme cellulaire de notre cerveau.

 

Le plus puissant reprogramme toujours le moins puissant.

 

attirer l'attentionTout comme une personne avec un grand « charisme » réussira à assoir son pouvoir mental sur une personne faible d’esprit, de même, un rayonnement magnétique qui se trouve sur une octave supérieure mais correspondante à celle des cellules (même note mais plus haut dans la gamme) pourra déprogrammer l’ADN et, dans une certaine mesure, débarrasser l’être humain de certaines tares qui n’ont que trop durées.

Mais revenons au niveau plus modeste mais tout aussi efficace qui est le nôtre. Puisque cette loi d’induction magnétique existe (un fort magnétisme agissant sur un plus faible si les deux sont sur une base commune) nous pouvons, plutôt que de nous contenter de la subir, l’employer pour nous renforcer nous-mêmes. Dans un premier temps, et attendu que nous ne pouvons pas toujours choisir nos fréquentations, il convient de connaitre la première loi concernant l’induction magnétique :

« Nous ne pouvons être affecté par l’aura d’un autre, aussi puissante soit-elle, que si notre propre aura tombe sous le coup de la loi, c’est-à-dire vibre à une fréquence commune, mais rayonne avec moins de force. »

 

 

auras-doublesCette phrase inquiétante est assez simple à traduire. Pour cela, continuons de nous inspirer de l’exemple de la musique. Si votre aura vibre sur la note « La » (par exemple) mais juste au-dessus du Do central, elle sera affecté seulement par toutes les auras qui vibrent sur la notre « La », mais dont l’octave est située au-dessus. La note commune (ici le « La » naturel, pris en exemple) établit la relation magnétique, le lien. Le fait que l’aura d’un autre vibre par exemple deux octaves au-dessus du Do central, lui donne plus de puissance (rayonnement) et c’est la raison pour laquelle c’est cette aura qui vous influencera, et non l’inverse.

Simplifions encore plus en passant directement au niveau psychologique et en donnant un exemple concret. Si vous étudiez la politique et que vous êtes débutant, toute personne étudiant la politique depuis plus longtemps que vous, pourra avoir un certain ascendant sur vous, du fait de son expérience dans ce domaine. Ici, la politique = La note commune « La. » Les années d’expérience supplémentaires = « les octaves supérieures. » Comprenez-vous ?

Le lecteur de ce Blog peut, s’il le désire, poser des questions ou témoigner de ses propres réflexions ou expériences à ce sujet.

(Nota : Sur Facebook, uniquement.)

 

Serge Baccino

 

La dépendance psychologique de l’enfant (Extraits)

Extrait du livre Le chemin de la transformation,

dEva Pierrakos p.164,165 et 166.

 

 

 

La dépendance psychologique de l’enfant en soi qui a encore besoin des autres

 

 

Peu de chose occasionnent aux êtres humains tant de peine et de honte que ce point faible intérieur, vulnérable aux compromissions, qui leur donne l’impression d’être impuissant et forcé. Vous savez déjà mes amis, que ce domaine de la personnalité et resté un enfant.

L’enfant ne sait pas encore que l’ensemble de la personnalité a grandi et n’est plus aussi désarmé et dépendant. Les nourrissons et les jeunes enfants sont vraiment dans cette situation de dépendance, mais dans le recoin infantile de votre être vous ne savez pas- où ne voulez pas savoir – que tel n’est plus le cas.

Le jeune enfant dépend de ses parents pour tout les besoins vitaux essentiels : un abri, de la nourriture, l’affection, la protection mais aussi et surtout, pour le plaisir, si nécessaire. Un être humain ne peux pas vivre sans plaisir.

Nier cette vérité est une des erreurs les plus préjudiciables. Le corps, la pensée, l’âme et l’esprit dépérissent s’ils sont privés de plaisir. Les adultes ont assez de ressources pour en trouver, grâce à leurs propres efforts, un abri, de la nourriture, de l’affection et de la sécurité, et ils peuvent faire de même concernant le plaisir.

Dans tout ces domaines cous devez coopérer et communiquer avec les autres à des degrés divers. Vous ne pouvez pas subvenir à aucun de ces besoins essentiels sans avoir à faire à autrui. Mais ces transactions diffèrent complétement de la dépendance passive et fragile du jeune enfant démuni. La personne vraiment adulte se sert de toutes ses qualités (son énergie, on intelligence, son intuition, ses talents, sa souplesse et son sens de l’observation) pour composer avec les autres, donner et recevoir.

Son sens de la justice la rend assez accommodante pour céder, et la conscience de son individualité lui permet de s’affirmer suffisamment pour éviter d’être piétiner où exploiter. On ne peut pas enseigner cet équilibre souvent subtil entre ces forces de communications. Il ne peut s’apprendre que grâce à la croissance personnelle.

Les enfants sont incapables de réaliser cet équilibre.Ils sont d’une partialité rigide quand ils insistent pour recevoir, car tel est leur besoin. Il en va de même pour le plaisir. Les enfants doivent avoir la permission des parents pour établir la source de tout plaisir dans les profondeurs de leur être et en jouir.

Grâce à leur permission, l’enfant acquerra force et sécurité, pourra nouer des relations fructueuses. Si vous avez besoin d’une autre personne pour éprouver du plaisir, vous êtes encore dans la situation de l’enfant.

Je répète qu’on ne peut jamais se passer complètement des autres, mais, pour les adultes la priorité change. Les adultes mûrs trouvent en eux un réservoir inépuisable de sentiments merveilleux, et quand ces derniers sont activés, l’insécurité et la faiblesse disparaissent.

Quand une partie de votre croissance est stoppée, vous attendez qu’une autre personne (un parent de remplacement) puisse vous donner accès à la richesse des sources vives que constituent vos sentiments. Vous savez que ces sentiments de plaisirs existent (vous les désirez avec tant d’ardeur !), mais vous ignorez que vous n’êtes plus un enfant dépendant d’autrui pour pouvoir les activer et les exprimer.

Voilà la tragédie humaine, car ainsi vous êtes pris dans un cercle vicieux. A chaque fois qu’on prend un mythe pour une vérité, immédiatement un cercle vicieux se crée, paralysant ainsi les forces du plaisir, qui représentent une bonne partie de l’énergie dont vous disposez. Votre vie devient terne et monotone.

Nier le plaisir intense d’être et de sentir l’énergie circuler dans votre corps, votre âme et votre esprit, équivaut à nier la vie. Quand un enfant est privé de ces sensations, sa psyché reçoit un choc provenant de l’absence répétée de plaisir et donc de la présence répétée d’une aspiration insatisfaite. Le choc empêche la croissance dans le domaine concerné, si bien que la personnalité ne se développe pas de façon équilibrée.

Votre intellect adulte conscient ignore l’existence en vous d’un enfant en pleurs, en colère, exigeant et impuissant. Vous ne savez pas que vous êtes libre d’aller vers le plaisir, la plénitude et la réalisation de tous vos pouvoirs pour obtenir tout ce que vous voulez et dont vous avez besoin. C’est un des conflits fondamentaux dans la personnalité humaine.

Citation:
Extrait du « Chemin de la transformation » d’Eva Pierrakos » p166 à 171

Le cercle vicieux et le courant coercitif

 

Examinons maintenant de plus près ce recoin caché de votre psyché, là où vous êtes restés des enfants. A quel niveau ignorez-vous ce fait ? A quel niveau votre enfant intérieur ignore-t-il les droits et devoirs de votre personnalité adulte ? Ce cercle vicieux particulier que j’ai mentionné tout à l’heure se présente ainsi : Si vous ignorez que tout l’univers existe déjà et que vous pouvez obtenir absolument tout ce qui vous est nécessaire dans la vie, vous vous sentez dépendant d’une force ou d’une autorité extérieure pour répondre à tous vos besoins et désirs.

A cause de cette perception déformée, vos attentes seront constamment déçues car vous êtes dans l’erreur si vous croyez qu’une source extérieure pourra satisfaire vos besoins. Ils seront tous perpétuellement frustrés, et plus ils sont frustrés plus ils gagnent en intensité. Plus ils sont intenses, plus grandes sont votre dépendance et vos espoir, et plus vos tentatives de plaire à la personne censée satisfaire vos besoin deviennent frénétiques. Vous désespérez ; plus vous redoublez d’efforts plus vous êtes frustré, précisément parce que vos tentatives sont irréalistes.

Vous n’êtes absolument pas conscient de tout le processus, vous ne savez pas quelles forces vous manipulent ni même dans quelle direction elles vous mènent. Vous désespérez car, dans vos sollicitations pressantes pour satisfaire vos besoins, vous trahissez votre être, votre vérité et le meilleur de vous même. Vos efforts frustrés et vos compromissions créent un courant coercitif.

Ce courant coercitif peut se manifester très subtilement, de façon détournée, mais les émotions sont entravées et freinées à cause de lui. Cela affectera inévitablement les autres et entraînera des conséquences logiques et appropriées. Tout courant coercitif provoquera forcément de la résistance et une attitude de recul chez les autres, même si ce qu’ils sont forcés de faire leur est bénéfique et agréable.

Ainsi la spirale se perpétue. La frustration continuelle, dont vous attribuez la cause au refus mesquin de l’autre personne de coopérer et de donner, suscite en votre âme la rage, ma fureur, peut-être même la vengeance et des impulsions cruelles à des degrés divers. Cela entraîne un nouvel affaiblissement de la personnalité quand surgit un sentiment de culpabilité.

Vous en concluez qu’il vous faut cacher vos sentiments destructeurs afin de ne pas éveiller l’hostilité de cette autre personne que vous percevez comme la source de la vie. Vous vous empêtrez toujours d’avantage dans ce filet qui vous enserre ; vous êtes complétement pris au piège de ces mythes, déformations et illusions, sans oublier les émotions destructives qui s’ensuivent. Vous vous trouvez alors dans une situation absurde, éprouvant un intense besoin de l’amour et de l’acceptation d’une personne que vous haïssez, à qui vous en voulez car elle persiste à négliger vos besoins.

Cette insistance égoïste à être aimé d’une personne qu’on déteste presque et qu’on souhaite punir augmente le sentiment de culpabilité, car le moi véritable, qui est d’une vigilance constante, projette sa réaction sur l’écran de la conscience devenu incapable de l’interpréter et de distinguer les messages du moi véritable de ceux qui proviennent de l’enfant en soi.

Le fait que l’autre ne satisfait pas vos besoins émousse votre conviction que vous avez le droit au plaisir que vous désirez tant. Vous suspectez vaguement que vous avez peut-être même tort de vouloir ce plaisir. Ainsi vous commencez à transformer, à canaliser ce besoin et ce désir originels et naturels et à les sublimer dans d’autres domaines. D’autres besoins plus ou moins compulsifs apparaissent alors.

Vous êtes constamment déchiré entre la force du besoin originel profondément enfoui et vos doutes concernant le droit de le satisfaire. Plus vous doutez, plus vous vous enfermez dans la dépendance de l’approbation d’une autorité extérieure : un parent de substitution, l’opinion publique, ou certain groupe de gens qui représentent la vérité ultime à vos yeux.

Plus ce cercle vicieux se perpétue, plus le plaisir manque à la psyché, tandis que le déplaisir s’accumule. Une telle personne désespèrera forcément toujours d’avantage de la vie et doutera que la plénitude est possible. Puis vient un moment où cette personne renonce intérieurement.

Tout les êtres humains sans exception ont un tel pont faible, au moins dans une certaine mesure. Dans ce recoin secret, vous vous sentez non seulement impuissant et dépendant, mais aussi profondément honteux. La honte est due aux méthodes employées pour améliorer la personne qui, à un moment donnée, est censée jouer le rôle de l’autorité et vous accorder ce dont vous avez besoin en terme de plaisir, de sécurité et de dignité personnelle.

Le courant coercitif dit : « Vous devez » et exige des autres qu’ils soient et fassent ce qui correspond à vos besoins et à vos désirs. Ces exigences peuvent très bien ne pas se manifester extérieurement. En fait, il se peut qu’en surface vous soyez totalement incapable de vous affirmer.

C’est parce que vous devez cacher ce courant coercitif honteux et menaçant qu’il vous est difficile ou impossible de vous affirmer sainement. Il est menaçant car vous savez très bien que s’il se montre au grand jour, il provoquera de dures critiques, la désapprobation et même éventuellement un rejet explicite.

Je vous invite à faire face énergiquement à cet aspect de vous-même. Vous devez tous vous y attaquer si vous souhaitez réaliser toutes vos potentialités dans la vie, et si vous souhaitez découvrir vos pouvoirs illimités d’intégrer la bonté infinie à votre existence.

Plus la projection secrète sur les autres de ce que « vous devez » est forte, plus vous inhibez vos propres pouvoirs. En conséquence, votre corps, votre âme et votre pensée sont victimes de paralysie et de passivité. Cette inactivité vous empêche d’avoir accès à votre centre intérieur, là où se trouvent toutes les promesses réalistes et toutes les potentialités d’épanouissement, de bonheur et de plénitude.

Par mégarde, vous vous rendez dépendants des autres, ce qui éveille en vous la haine. Au contraire, en découvrant le trésor de votre propre centre, vous vous affranchirez. Le contact avec les autres deviendra alors un plaisir exquis qui fera naître l’amour.

En soumettant continuellement les autres à cette pression intérieure contenue parce que vous croyez dépendre d’eux, vous diminuez la quantité d’énergie dont vous disposez. Si l’énergie est utilisée de façon correcte, naturelle et sensée, elle ne s’épuise jamais. Vous le savez, mes amis, l’énergie ne s’épuise que si elle est mal utilisée. Les êtres humains utilisent d’innombrables méthodes pour déclencher ce courant coercitif : l’acquiescement à des degrés différents, la résistance passive, la rancune, le repli, le refus de coopérer, l’agressivité extérieure manifeste, l’intimidation et la persuasion par force feinte et l’appropriation d’un rôle d’autorité..

Voici leurs messages implicite : « Vous devez m’aimez et me donner ce qu’il faut ». Plus votre implication dans cette façon d’être est aveugle, plus vous vous affaiblissez et vous vous détachez d’avantage du centre de votre véritable vie intérieure, là où se trouve tout ce qui peut vous combler sur tout les plans.

Citation:
Extrait du « Chemin de la transformation » d’Eva Pierrakos p169 à 174

 

Lâcher prise et s’ouvrir

 

De façon à réorienter les forces de l’âme vers la santé et leur rendre leur caractère originel, voici ce qui doit se produire : ne plus s’accrocher aux personnes censées satisfaire vos besoins dans la vie et qui vous inspirent simultanément le ressentiment pour cette même raison. Il vous faut reconnaître vos attentes et vos exigences à l’égard des autres, mais auxquelles personnes – sinon vous – ne pourra répondre.

Tous vos besoins et aspirations, y compris le véritable amour, ne peuvent être comblés que si votre âme est sans peur, et vous savez que la force de vos sentiments vous permettant de donner et de recevoir l’amour est en vous. Car tant que vous vous accrochez à une autre personne à la manière d’un enfant, en niant l’adulte que vous êtes, vous vous asservissez au vrai sens du terme. Plus vous agissez ainsi, moins vous pouvez donner et recevoir et moins vous serez en mesure d’éprouver d’authentiques émotions dans tout les domaines vitaux.

Parce que la peur et la colère occupent trop de place dans votre psyché, il est essentiel de vous débarrasser de ces émotions négatives grâce aux méthodes qu’enseigne le Chemin : il n’y a ni perdant ni gagnant. En éliminant la peur et la colère, on fait de la place pour des sentiments positifs. Vous êtes encore si nombreux à être fermés et paralysés. Exprimer la peur et la colère est le dernier de vos désirs. Même si vous admettez ces émotions négatives en principe, vous préférez encore les manifester inconsciemment plutôt que de leurs donner une expression directe et d’en assumer la responsabilité.

Pour attirer les prédispositions favorables des autres, vous prétendez encore à une fausse perfection, même si vous avez cessé de croire qu’elle existe bel et bien en vous. De même, vous vous accrochez avec l’énergie du désespoir aux émotions négatives parce que vous craignez les sentiments positif. C’est encore un autre aspect du même cercle vicieux.

Moins vous vous considérez responsables des sentiments négatifs qui vous habitent encore et de votre droit et de votre aptitude à créer le bonheur, plus vous vivrez dans la peur. Par conséquent, plus vous devez faire des efforts pour chasser cette peur, ce qui entraîne la motivation négative. Vous menez une vie artificielle, vous fuyez au lieu de créer une existence riche et épanouie où règne le plaisir et la joie.

Vous cherchez à éviter la menace d’exprimer vos sentiments négatifs car ils vous empêcheraient d’obtenir des autres tout ce qu’en fait vous devez puiser en vous.

 

Vous espérer obtenir le salut des autres, alors qu’ils ne pourront jamais vous l’accorder. La réorientation de votre vie (mis à part l’absolue nécessité de reconnaître tous ces aspects négatifs) doit toujours commencer avec la volonté de lâcher prise ; on ne peut y forcer personne sans une prise de conscience claire et précise de la dépendance.

Mais quand cela se produit, il devient possible d’abandonner ce à quoi on s’accrochait si frénétiquement. Ce lâcher prise est indispensable pour entraîner un changement dans l’équilibre et la structure énergétique de l’âme, de sorte que des cercles vertueux puissent commencer à se perpétuer.

Il faut être aussi disposé à vous débarrasser des rationalisations qui donnent à votre point de vue un semblant de justification. Car on peut toujours réussir à se représenter la vie – ou la présenter aux autres – de façon telle que vos souhaits, vos besoins et vos exigences vis-à-vis des autres soient non seulement justifiés, car ils n’ont rien de répréhensibles, mais aussi bénéfiques pour l’autre.

C’est peut être même vrai, d’un certain point de vue. C que vous voulez, en principe, peut être en effet louable, vous pouvez y avoir droit. Mais en utilisant un courant coercitif émotionnel et caché, vous vous méprenez en cherchant à obtenir satisfaction et en n’accordant pas à l’autre la même liberté qu’à vous même. Vous ne donnez pas à l’autre ni le droit de choisir librement qui aimer et accepter, ni le droit d’être rejeté et haï pour avoir revendiqué cette liberté. Vous ne donnez même pas le droit à l’autre de se tromper sans être haï ou totalement rejeté.

C’est une liberté dont vous souhaitez avoir le privilège et vous en voulez intensément à d’autre quand ils ne vous l’accordent pas. Vous êtes incapables de vous défendre de manière adéquat dans de tels cas pour la simple et bonne raison qu’à certains niveaux émotionnels vous privez les autres de cette liberté. Quand vous y regardez de plus près, vous verrez combien cela est vrai.

A ce moment là votre objectivité et votre sens de la justice vous aideront à abandonner ce à quoi vous vous accrochez si désespérément, même si émotionnellement vous persistez à croire que votre vie dépend des autres et qu’ils doivent conformer leurs actes et leurs sentiments à vos désirs.

 

 

Extrait de : Le Chemin de la Transformation, d’Eva Pierrakos, Ed. Dangles

 

Le nom de notre âme

ame3Je sais bien que cela pourra paraître quelque peu étonnant, mais ceux qui ont déjà eu l’opportunité de contacter des Maîtres (comme on le dit généralement) ou des âmes libres de l’invisible (contacts psychiques, donc) savent que l’individualité humaine n’a pas de nom ! Les âmes humaines n’ont pas besoin de se nommer entre elles pour se connaître ou se reconnaître, car cela se fait automatiquement et quasiment à leur insu, grâce à la signature énergétique. Cette dernière est comparable à une « ambiance vibratoire » qui vous renseigne instantanément sur « qui est qui », c’est-à-dire sur qui est connu et qui est quoi (niveau d’évolution, etc.)

Vous pouvez tout aussi bien savoir instantanément que vous avez affaire à un Être de Haut Niveau spirituel ou, au contraire, à une âme-personnalité plus modeste dont le niveau réel d’évolution est inférieur au votre. Je sais très bien que cette dernière phrase est capable d’en faire bondir plus d’un(e) mais c’est ainsi et je n’y peux rien. A cause de cette signature (ou grâce à elle) il est impossible de tricher, sur les plans de conscience autres que la Terre. Du moins si vous êtes vous-même un tant soit peu éclairé et que votre être aspire à la vérité (ne cherche pas à se cacher les faits, bons ou mauvais.)

 

 

DiscernementEn fait, et théoriquement, cette faculté de discriminer (de discerner, rien à voir donc, avec la « discrimination raciale », n’est-ce pas) est présente dans l’âme humaine, « sur la terre comme au ciel » (incarnée ou non.) Le corps de chair n’est PAS responsable de la peur entretenue par une personne de voir la vérité en face et de l’accueillir telles qu’elle est. Ainsi, la signature vibratoire est ce qui sert aux âmes libres pour se reconnaître entre elles et, surtout, (cerise sur la gâteau) pour reconnaître toutes les personnes qui essayent de tromper leurs semblables en se faisant plus lumineuses et saines que le petit jésus dans son berceau !

 

 

Serge Baccino

 

Perles de sagesse 2 (extraits-citations)

Voici un texte plus « récent » (si l’on puis dire) qui, même s’il est déjà une adaptation faite par l’auteur de textes plus anciens, montre bien que certains initiés de l’une des branches de l’hindouisme maitrisaient parfaitement la compréhension intellectuelle des sujets dont je traite sur le présent blog (Vivre Livres!) mais avec des termes et expressions plus en rapport avec notre époque. Bien sur, ces textes, anciens ou « plus modernes » (après J.-C.) représentent des « condensés de savoir » et ne peuvent pas être employés directement. C’est pour cela qu’ils sont demeurés « de beaux textes », depuis si longtemps.

La mise en pratique du contenu formel de ces texte réclamait (et réclame toujours) un développement et un suivi attentif (que se soit d’un maître spirituel ou d’un simple professeur de psychologie ésotérique.) Voici ce texte et si on excepte les références aux divinités Hindou, (dans ce texte, Vishnou = la Conscience ou « le Christ » intérieur) on pourra remarquer le style relativement décontracté de la traduction Française qui, selon moi, demeure très proche de l’original. Le Grand Maître Shankaracharya est très connu de certains pratiquants de Yoga, même de nos jours.

 

Note : Cette série de stance représente un texte assez long à lire, prévoyez donc un café !

 

La Connaissance du Soi

Par Shri Shankaracharya

Né en 788 mort en 820

 

1. Ce traité intitulé « Connaissance du Soi », est destiné à ceux dont
les péchés ont été abolis par les austérités et qui, avec un mental
tranquille et libre de tout attachement, aspirent à la libération.

2. Comparée à tous les autres moyens, la connaissance est le seul moyen direct pour la libération. De même qu’il est impossible de cuire sans feu, de même la libération est impossible sans connaissance.

3. Le rituel ne peut pas dissiper l’ignorance, parce qu’entre eux il
n’y a pas de contradiction mutuelle. Mais la connaissance, sûrement,
détruit l’ignorance, de même que la lumière détruit la plus dense
obscurité.

4. Le soi apparaît comme conditionné par l’effet de l’ignorance. Quand celle-ci est détruite, le soi non-conditionnel brille de sa propre lumière, tel le soleil quand les nuages sont dissipés.

5. Ayant purifié, en suivant avec persévérance les instructions, l’âme
qui est rendue trouble par l’ignorance, la connaissance elle-même doit s’effacer, comme la pâte du gravier nettoyant le fait avec l’eau.

6. Le monde phénoménal, qui abonde en désir, haine, etc., est, en
vérité, comme un rêve. Tant qu’il dure, il semble réel. Mais lorsqu’on
s’éveille, il devient irréel.

7. Telle l’illusion d’argent dans l’opale, le monde parait réel
jusqu’au moment ou le soi suprême, l’immuable réalité derrière toutes choses, est réalisé.

8. Telles les bulles dans l’eau, les mondes naissent, se maintiennent
et se dissolvent dans le Seigneur Suprême qui est la cause matérielle
et le fondement de toutes choses.

9. Sur l’Éternel Vishnou qui est la pure existence et la pure
conscience servant de base, les diverses apparences sont incrustées,
tels les bracelets et autres formes faites d’or.

10. Tel l’espace, le Seigneur Vishnou, en venant en contact avec les
différentes conditions, apparaît comme différent en raison de leurs
différences, mais est perçu comme non-différencié quand ces conditions sont détruites.

11. C’est seulement à cause des diverses conditions que caste, nom,
périodes de vie religieuses, etc., sont imposées sur le soi, de même
que le goût, la couleur et d’autres attributs sont imposés à l’eau.

12. Le lieu pour faire l’expérience du bonheur et de la tristesse, qui
est fait des quintuples composés des grands éléments et dont la
formation résulte d’actions passées, est appelé le corps dense.

13. L’instrument de jouissance, qui est fait d’éléments non-composés et consiste en les cinq forces vitales, le mental, la conscience et les
dix sens , est le corps subtil.

14. L’illusion sans commencement, qui est indéfinissable, et appelée le corps causal. L’on doit comprendre que le soi est autre que ces trois corps ou conditions.

15. Le pur soi, à cause de ses relations avec les cinq enveloppes,
etc., se pare de leurs natures respectives, tel un cristal reflétant un
tissu de couleur.

16. L’on doit séparer le grain du pur soi intérieur de la balle
constituée par le corps et les autres enveloppes, grâce au battage fait par la raison.

17. Bien que le soi soit en tout temps et dans toutes choses, il ne
peut briller nulle part, sauf dans la conscience, tout comme une
réflexion ne peut apparaître que sur une surface polie.

18. L’on doit comprendre que le soi doit toujours être comme un roi,
différent du corps, des sens, du mental, de la conscience, ainsi que
des yeux, les témoins de leurs activités.

19. A l’homme dénué de discernement, le soi apparaît comme actif,
tandis qu’en réalité ce sont les sens seuls qui le sont, de la même
façon que la lune est vue comme si elle court, alors que ce sont les
nuages qui se déplacent.

20. Le corps, les sens, le mental et la conscience vaquent à leurs
propres activités tout en dépendant de la conscience du soi, de même que les hommes dépendent de la lumière du soleil.

21. Par manque de discernement, les hommes attribuent les qualités et les activités du corps et des sens au soi, qui est pure existence et
pure conscience, de la même façon que la couleur bleue est attribuée au ciel.

22. De plus, la nature agissante, qui appartient au mental
conditionneur, est attribuée au soi, tout comme le mouvement de l’eau est attribué au reflet de la lune sur celle-ci.

23. Les passions, les désirs, le bonheur, la tristesse, etc. exercent
leur fonction quand la conscience est présente, et n’existent pas dans le sommeil profond alors que la conscience est absente. Ils
appartiennent, par conséquent, à la conscience, non au soi.

24. De même que la lumière est la nature même de soleil, que la
froideur est celle de l’eau, que la chaleur est celle du feu, de même
l’être, la conscience, la félicité, l’éternité et le caractère absolu
sont la nature même du soi.

25. Par le fait, dû au manque de discernement, de confondre l’aspect
« être et conscience » du soi avec la fonction de la conscience
individuelle, naît l’idée : « Je sais ».

26. Le soi ne subit pas de modification, ni la connaissance ne peut
émerger d’aucune façon de la conscience individuelle seule. Et
pourtant, l’on s’imagine, par ignorance, que l’âme individuelle sait,
fait et voit bien toutes choses.

27. En prenant, par erreur, le soi pour l’âme individuelle, comme on
prend une corde pour un serpent, l’on est sujet à la peur. Mais si l’on
se rend compte que « Je ne suis pas l’âme individuelle, mais le Soi
Supérieur », alors on est libéré de la peur.

28. Le soi seul illumine la conscience, les sens, etc., de même que la
lumière fait apparaître le pot et d’autres objets ; mais notre propre
soi n’est pas illuminé par ces objets illuminables.

29. La nature du soi étant la connaissance, elle ne dépend, par la
connaissance d’elle-même, d’aucune autre connaissance, de la même façon qu’une lumière n’a pas besoin d’une autre lumière pour se révéler.

30. En éliminant routes les limitations avec l’aide de la formule « pas
ceci, pas ceci », l’on prendra conscience de l’identité de l’âme
individuelle et du soi suprême au moyen des enseignements des
écritures.

31. Le corps et les autres objets de perception sont les produits de
l’ignorance et sont aussi évanescents que des bulles. Le soi, qui est
non-conditionné, est distinct de ces objets et doit être compris comme « Je suis Brahman ».

32. La naissance, la vieillesse, la décrépitude, la mort, etc., ne sont
pas moi, parce que je suis distinct du corps. Le son et les autres
objets des sens n’ont pas de liens avec moi, car je ne suis pas les
sens.

33. Je ne suis pas le mental ; par conséquent, la tristesse, le désir,
la haine, la peur, etc., ne m’affectent pas. Comme cela est affirmé par
les écritures, le soi n’est ni les sens ni le mental, mais est
inconditionné.

34. Je suis sans attribut, sans fonction, éternel, sans doute, sans
tache, sans changement, sans forme, éternellement libre et non
conditionné.

35. Tel l’éther, j’imprègne toute chose, intérieurement et
extérieurement. Je suis impérissable, à jamais la vérité établie,
semblable à tous, sans attache, non-conditionné, imperturbable.

36. Je suis le suprême Brahman même, qui est la réalité, la
connaissance et l’infirmité, qui est à jamais non-conditionné et libre,
l’unique et indivisible félicité qui est sans seconde.

37. Le fait d’imprimer constamment au mental la phrase « je suis
seulement Brahman » fait disparaître la turbulence de l’ignorance, comme l’élixir de vie guérit tous les maux.

38. Assis dans un endroit retiré, libre de toutes passions, avec les
sens subjugués, l’on doit contempler ce soi unique et infini, sans
penser à rien d’autre.

39. Un homme sage doit, par son intelligence, immerger dans le soi tout ce qui est objectif et contempler l’unique soi qui est comme l’espace illimité.

40. Celui qui a réalisé la vérité suprême abandonne tout, forme, caste, etc. et s’établit, par nature, dans le soi, qui est la conscience et la félicité infinies.

41. La distinction entre le connaisseur, la connaissance et le connu
n’existe pas pour le soi-suprême. Étant l’unique conscience et
félicité, il brille par lui seul.

42. La flamme de la connaissance qui est attisée par le constant remous par la méditation exerce sur le bois du soi, consumés entièrement l’huile de l’ignorance.

43. Lorsque la connaissance a détruit l’ignorance, le soi se
manifestera, de la même façon que le soleil se lève aussitôt que
l’aurore du jour a dissipé l’obscurité.

44. Le soi qui est à jamais en nous, apparaît, par ignorance, comme
s’il ne pouvait être trouvé, et lorsque cette ignorance est détruite,
il est trouvé, tel son propre collier.

45. La condition de l’âme individuelle a été imprimée sur Brahman par l’illusion, comme une forme humaine sur un poteau, mais elle disparaît dès qu’on a pris conscience de la vraie nature de l’âme individuelle.

46. La connaissance, qui naît de la prise de conscience de sa propre
nature, détruit d’elle-même l’illusion du « je » et du « mien », qui
ressemble à la confusion entre les directions.

47. Le yogi qui a obtenu la réalisation juste voit toutes choses, par
l’œil de la connaissance, comme existant en son propre soi, et
l’unique soi comme toutes choses.

48. Il voit toutes choses comme son propre soi, de la même façon que l’on voit des pots comme simplement de l’argile ; car tout cet univers est seulement le soi, et il n’y a rien d’autre que le soi.

49. L’état de libéré-vivant signifie que la personne sage, ayant
abandonné ses limitations et qualités passées, et acquérant les
propriétés de l’être, de la conscience et de la félicité, atteint
Brahman, de la même façon que la chenille devient papillon.

50. Ayant traversé l’océan de l’ignorance et tué les démons des
attractions et répulsions, le voyeur, uni à la tranquillité, est
suprêmement heureux dans la jouissance de la félicité de son propre
soi.

51. Laissant de coté tout attachement aux plaisirs extérieurs et
transitoires, et heureux dans la félicité du soi, une telle personne,
pour toujours, brille intérieurement, telle une lumière dans un globe.

52. Le voyeur, bien que demeurant au milieu des limitations, n’est
cependant, comme l’espace, plus affecté par leurs qualités. Connaissant tout, il doit être comme quelqu’un qui ne sait rien et doit errer, sans attache, comme le vent.

53. Quand les limitations disparaissent, le voyeur se fond sans réserve dans le Suprême (Vishnou), comme l’eau dans l’eau, l’espace dans l’espace, la lumière dans la lumière.

54. Acquisition qu’aucune acquisition ne dépasse, félicité à laquelle
aucune félicité n’est supérieure, connaissance insurpassée par aucune connaissance-cela, comprends-le, est Brahman.

55. Voyant ce que rien d’autre ne reste à voir, devenant ce que rien ne redevient, sachant ce que rien d’autre ne reste à savoir-cela,
comprends-le, est Brahman.

56. Ce qui pénètre tout, autour, au-dessus, en-dessous, qui est être,
conscience et félicité, qui est sans second, sans fin, éternel,
unique-cela, comprends-le, est Brahman.

57. L’immuable, l’unique félicité ininterrompue, qui est désignée par
le Védanta par l’exclusion ce qui n’est pas elle-même – cela,
comprends-le, est Brahman.

58. Le Brahma à quatre faces et les autres, qui ne sont que des parties de ce soi qui est la félicité non-interrompue, deviennent heureux, chacun à son niveau, par la possession d’une petite portion de cette félicité.

59. Chaque objet est tel parce qu’il possède cela. Toute activité a en
elle un courant de la conscience qui le traverse. Le Soi Suprême,
ainsi, imprègne l’univers entier, comme le beurre est présent dans
toutes les parties du lait.

60. Ce qui n’est ni subtil ni dense, ni court ni long, qui est non-né,
immuable, dépourvu de forme, de qualité, de caste ou de nom, – cela,
comprends-le, est Brahman.

61. Ce dont la lumière est irradiée par le soleil, mais qui n’est pas
illuminé par ces choses qui sont illuminables, et par la vertu duquel
tout cet univers brille – cela, comprends-le, est Brahman.

62. Pénétrant l’univers entier, intérieurement et extérieurement, et
l’illuminant, le Brahman brille par lui-même ; tel une boule de fer
incandescente.

63. Le Brahman est distinct de l’univers. Il n’y a rien d’autre que
Brahman. Si quelque chose d’autre que Brahman est perçue, elle est
aussi irréelle que le mirage dans le désert.

64. Tout ce qui est vu ou entendu, autre que Brahman, ne peut être
réel. Même cela est Brahman, l’être sans second, la conscience et la
félicité, quand la réalité est connue.

65. Celui qui a l’œil de la connaissance voit Brahman qui est l’être,
la conscience et la félicité, dans toutes choses ; mais celui qui n’a
pas l’œil de la connaissance ne peut voir ainsi, de même que l’aveugle
ne peut voir le soleil brillant.

66. L’âme individuelle, fondue dans le feu de la connaissance allumé
par l’instruction, est libérée de toute teinte, tel l’or, et brille par
elle-même.

67. Le soi est le soleil de connaissance qui, s’élevant au firmament du
cœur, dissipe les ténèbres de l’ignorance et, pénétrant tout,
soutenant tout, brille et fait tout briller.

68. Celui qui, non-affecté par les limitations de la direction, de
l’espace, du temps, etc., et parfaitement tranquille, atteint le saint
des saints du soi, qui pénètre tout, est sans tache, l’éternelle
félicité qui dissipe toutes les qualités telles que la chaleur et le
froid – il devient tout connaissant, tout-pénétrant et immortel.

Ainsi finit La Connaissance du Soi.

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Si vous avez envie de discuter d’une stance quelconque (elles sont numérotées), faite un c/c de cette dernière en citation.
Si l’une quelconque vous paraît obscure, j’essayerai de vous l’expliquer autrement ou d’en ressortir les principales idées.

 

Serge Baccino