Bien que ce sujet ait déjà été traité sur ce Blog, je vais y revenir avec plaisir, ne serait-ce que pour faire passer un Message de mes Amis de Rouge Vêtus. Au sujet du mot sanskrit Karma, tout d’abord…

Le mot Karma seul ne veut rien dire. Bien qu’on le traduise généralement (et mal) par action. Mais A-t-on déjà vu une action qui ne soit pas précédée d’une pensée, hum ? Si vous en trouvez une, faites-moi signe, surtout ! Et téléphonez au livre Guinness des records ! Les anciens Maîtres n’auraient pas été assez stupides pour prendre un effet pour sa cause ! L’action provient toujours d’une pensée préalable, point barre. Pour bien comprendre de quoi il retourne, il faut coupler le mot sanskrit Karma à cet autre mot sanskrit Chitta, qui signifie esprit. Puisque le mot Karma veut dire mouvement, Karma Chitta signifie donc :

Mouvements de l’esprit.

Il s’agit d’une allusion à peine voilée à nos processus mentaux ! Simplement et pas plus. La Loi Ontologique incontournable explique que « Nous vivons toujours le contenu de nos pensées. » Si nos pensées sont tristes, nous ressentirons de la tristesse. Du moins, aussi longtemps que nos pensées demeureront identiques. Mais pas un jour après ou la vie d’après, mais en simultané avec la pensée.

Voici la Loi impliquée : « Causes et effets sont simultanées, dans le temps et dans l’espace. »

C’est la nature de la pensée (le contenu formel, ce qu’elle raconte) qui conditionne notre ressenti (émotions, sentiments) et donc, notre vécu. Ce que nous vivons est conditionné par ce que nous pensons.

Le Karma Chitta est ce qui explique notre vécu. Si ce que nous vivons nous déplaît, il suffit de penser autre chose ou autrement et notre vécu change en conséquence. Mais comme il est difficile de penser autre chose que ce que l’âme a enregistrée comme vérités toutes faites, alors notre vécu ne varie guère, d’une vie de notre Soi Naturel à une l’autre.

Ce qui laisse à penser que ce que nous vivons, maintenant, provient de ce qu’une autre personnalité de notre Soi Naturel, pensait, jadis. Mais CE N’EST PAS le cas !

Ou alors, ce que pensait déjà cette personnalité et à son époque à elle, nous le pensons NOUS AUSSI, (et non pas « encore » ou « de nouveau. ») Alors, nous vivons les mêmes choses que cette ancienne personnalité, pour les mêmes raisons (état d’esprit commun) MAIS il n’existe aucun lien de cause à effet entre les deux existences, les deux vies terrestres et les deux personnalités.

Si ce n’est qu’elles se partagent la même âme (une seule pour toutes les personnalités d’un même Soi Naturel) et que, de ce fait, elles peuvent s’influencer l’une l’autre mais involontairement, inconsciemment et donc, sans qu’il soit nécessaire de tracer de lien particulier entre deux personnalités assurément différentes puisque unique pour chacune d’entre elles. Est-ce un peu plus clair ainsi ?

Le Soi humain s’attache quelques fois à ses processus mentaux les plus significatifs de son identité; il s’y identifie à certaines de ses idées, en somme. Et cela a pour effet direct d’impacter certaines idées-forces au cœur même de cette immense disque dur qu’est l’âme. Mais ce que nous vivons AUJOURD’HUI n’a rien à voir avec ce qu’une autre personnalité de notre Soi Naturel pensait JADIS et sous d’autres masques (Note : Le mot personnalité provient de l’étrusque « persona », qui signifie « masque. ») C’est parce que nous pensons DE NOUVEAU ou ENCORE la même chose que ce qu’une autre personnalité pensait jadis, dans sa propre vie, que dans cette vie ci, qui est désormais la nôtre, nous vivons encore et toujours la même chose qu’une autre personnalité unique vivait jadis ! S’il vous plaît, essayez de capter l’essentiel du trésor que je place ainsi à la portée de tous, car cela, je vous l’affirme, change toute la donne !

La pensée étant PRÉSENTE en notre mental, dans cette vie et maintenant, c’est MAINTENANT qu’elle produit des effets fastes ou néfastes en nous et selon sa nature faste ou néfaste pour nous. Causes et effets sont simultanés, dans le temps (maintenant)et dans l’espace (ce mental ci, le nôtre.)

Le sujet est subtil, certes, mais il est devenu facile à comprendre désormais et grâce aux psychologues ésotéristes (ou « psy éso » pour faire plus court) qui se font les Portes-Paroles des anciens Rishi, des premiers Siddha puis des Mages Rouges. Et ces mêmes psy éso sont actuellement LES SEULS en Europe à donner cette explication libératrice et intelligente du « karma. » Du moins les seuls tant qu’un ou plusieurs petits malins de copistes à la petite semaine, ne leur piquera pas l’idée pour devenir célèbre et se faire du fric avec « leur découverte. » Comme d’habitude… Mais bon, de toute manière, le but est de répandre cette compréhension aussi novatrice que libératrice, pas de définir à qui d’éventuels lauriers doivent être décernés.

Le but des enseignants de la psy éso moderne, tels que Lætitia, ma femme, ainsi que moi-même, est d’aider les personnes intelligentes à se débarrasser de ce genre de conneries spirituelles aussi encombrantes qu’aliénantes. C’est pour cela qu’un forum (et d’autres écrits, en sécurité) existent depuis 2006, pour démontrer que cette connaissance n’a pas été « inventée » par des cornichons modernes mais existe depuis plus de six mille ans !

Notre travail, à mon épouse ainsi qu’à moi-même, s’est limité à retraduire en langue moderne, à « remettre au goût du jour« , cela en écrivant « l’ancien » d’une manière plus simple ou aérée et donc, plus accessible à la mentalité Occidentale. Et puisque nous y étions, au passage, nous y avons rajouté un peu de cet humour si particulier (voire agaçant) qui caractérise les psy éso ! Mais même si la tournure des phrases a été quelque peu changée, améliorée et réadaptée, le contenu originel a été respecté.

Poursuivons gaiement.

Un petit conseil d’ami, aussi gratuit que bienveillant : Faites bien gaffe à ceux qui vendent des soi-disant « secrets ésotériques » sur le Net !  Ce sont des plagiats terriblement malhonnêtes, qui sentent bien que la connaissance initiatique va bientôt exploser à la face de tous, alors ils désirent être « les premiers« , voire les seuls, car ils protègent jalousement leurs pâles copies du savoir ancestral, afin de faire croire qu’ils sont les auteurs de ces méthodes. Des méthodes souvent valables et réelles, par ailleurs, d’où le pouvoir de séduction terrible et dangereux.

Avec quelques scientifiques tout aussi malhonnêtes, ils se préparent à « enterrer définitivement » les Anciens Maîtres et faire disparaître jusqu’au souvenir même de leur courage, leur abnégation et de leur amour pour l’humanité. Cela en essayant de faire croire que la vraie connaissance est enfin offerte par eux, et ne vient ni de la spiritualité, ni des ces illustres Gardiens de la Flamme, qui sont nos frères dans l’invisible.

S’ils parviennent à leur fin, c’en est terminé de la véritable spiritualité ! L’ego se sera emparé du sceptre du Pouvoir et l’intellect orgueilleux dirigera le Monde. Or, je doute que de quitter le joug de la matérialité pour se soumettre à nouveau sous celui d’une spiritualité dévoyée, soit la solution ultime à ce marasme qui s’est abattu sur notre Planète Bleue ! Un marasme qui dure depuis quelques centaines d’années, initialisé par quelques dizaines de nantis qui dirigent ce monde et affament leurs semblables afin de se sentir plus riches et plus puissants qu’ils ne le sont déjà.

Bon, OK, présenté comme ça, ça peut faire un brin grandiloquent et faire frissonner ! Et il y a fort à parier que vous ne lirez que rarement ce genre de propos qui n’est absolument pas « de bon ton » ni même « politiquement correct ! » Mais comme c’est UN RISQUE RÉEL, des milliers de Maîtres et autres professeurs, ont été dépêchés dans l’époque actuelle, pour faire en sorte, chacun à son humble niveau, que cela n’arrive pas, que cela n’arrive jamais !

Et cela n’arrivera pas !

Et il en est bien ainsi !

Serge Baccino

Durant la période qui précède l’Illumination psychique (la première), il est dit que l’homme passe par cette phase difficile appelée par les anciens mystiques la sombre nuit de l’âme. Cette phase, beaucoup de mystiques ont écrit dessus, de manière plus ou moins poétique, plus ou moins technique et donc précise. En effet, si vous avez l’occasion de lire ce genre de textes, vous constaterez alors à quel point il semble difficile aux auteurs, de décrire non pas ce qui se passe, mais pourquoi ça se passe vraiment. Cette sombre nuit de l’âme ressemble à s’y méprendre à ce que l’on connait sous le terme pratique de dépression nerveuse ou à une sorte de brusque crise existentielle. En fait, il me semble infiniment moins important de connaitre ce qui se passe alors, que de comprendre pourquoi cela se passe alors. Et pour le comprendre, il suffit de se souvenir que durant la phase ordinaire de vie humaine, c’est généralement ce qu’on nomme l’ego (ou « moi« ), qui dirige, commande et supervise la vie.

Lorsque l’individu, par ses études et ses pratiques assidues, découvre l’existence de la conscience immortelle qui seule, préexistait à sa naissance et semble se reproduire de vies en vies (pour ceux qui prônent le linéaire), l’impact psychologique est tel, qu’il se jure de ne plus lâcher ce courant vivant et conscient qui circule en lui-même, cela, même si ça doit le mener aux limites de l’univers connu. En fait de limites d’univers, ce courant le mène à son propre cœur, dans lequel palpite de vitalité un tout petit Grain de Vie, appelé atome germe du cœur et qui représente Dieu en lui, la fameuse « étincelle christique » en l’homme. Ce point radiant de lumière, l’Esprit en nous, se propose alors de devenir notre Principe Directeur.

Alors la personnalité qui n’est pas encore bien alignée avec sa propre Essence, s’affole et s’imagine que de suivre Dieu en elle, de le laisser s’exprimer, est en fait la pire chose qui puisse lui arriver. La peur de se perdre à jamais en se fondant en Dieu est si grande, si proche des tripes, que le « moi » humain craque et se tape une dépression pas piquée des vers ! Ainsi, et pour résumer, la sombre nuit de l’âme est en fait la période précédent l’illumination, durant laquelle le côté humain a si peur de mourir, qu’il se produit un délestage énergétique (pétage de câble) dans le corps psychique (âme) qui produit l’état d’abattement décris par les mystiques.

Serge Baccino