Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

A propos de l’âme (E. Kant – extraits)

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De nombreux philosophes, savants et artistes sont convaincus de l’existence de l’âme et n’hésitent pas à faire part ouvertement de cette conviction.
En cela, ils donnent la preuve que la spiritualité n’est pas l’apanage des utopistes, des rêveurs ou des personnes incultes. Emmanuel Kant, grand philosophe allemand du dix-huitième siècle, fait partie des personnalités marquantes qui n’ont jamais hésité à faire allusion à la réalité de l’âme.
Nous pensons donc que vous serez intéressé par la lecture d’une citation extraite de ses œuvres.

 

«Je confesse être extrêmement porté à affirmer l’existence des choses immatérielles dans le monde, et à placer mon âme elle-même dans cette catégorie. Ces choses immatérielles s’unissent immédiatement les unes aux autres ; il est possible qu’elles forment un grand tout que nous pourrions appeler le royaume immatériel.

Tout homme est un être appartenant à deux mondes, le monde incorporel et le monde matériel, et il sera prouvé, mais je ne sais ni où ni comment, que l’âme humaine elle-même, au cours de cette vie, forme une communion indissoluble avec toutes les natures immatérielles du monde spirituel et que, d’une manière alternée, elle agit sur ce monde et en reçoit des impressions, ce monde dont, néanmoins, elle n’est pas vraiment consciente aussi longtemps qu’elle est en l’homme et que tout est, chez lui, à l’état normal.

La naissance, la vie et la mort ne sont que des états de l’âme…
Par conséquent, seul notre corps est périssable, l’essence de nous-mêmes ne l’étant pas et ayant dû exister pendant toute la période où notre corps lui-même n’existait pas. La vie de l’homme est double.

Elle consiste, en fait, en deux vies, l’une animale et l’autre spirituelle.
La première est la vie humaine et l’homme a besoin d’un corps pour la vivre.
L’autre est la vie spirituelle ; son âme, dans celle-ci, vit séparée du corps et continue à vivre après l’avoir quitté».

 

EMMANUEL KANT ( 1724-1804)

 

Sur le sommeil (extraits – citations)

Voici un intéressant texte de P.D. Ouspensky, que connaissent peut-être certains de mes lecteurs, habitués aux ouvrages occultes de la fin du 19e et du début du 20e siècle. Observez de quelle manière l’auteur étonne le lecteur par sa façon d’affirmer que la vie de l’homme se passe « dans le sommeil » et non dans l’état de conscience objective, qu’il place lui-même à un très haut niveau d’éveil spirituel…

 

« En règle générale, l’homme peut connaître quatre états de conscience. Ce sont : le sommeil, l’état de veille, la conscience de soi et la conscience objective. Mais, bien qu’il ait la possibilité de vivre ces quatre états de conscience, il ne vit, de fait, que deux d’entre eux : une partie de sa vie se passe dans le sommeil et l’autre dans ce que l’on appelle ‘l’état de veille’, quoique en réalité son état de veille diffère très peu du sommeil.

[…]

Il est nécessaire ici de comprendre que le premier état de conscience – le sommeil – ne se dissipe pas quand apparaît le second, c’est-à-dire lorsque l’homme s’éveille. Le sommeil demeure présent avec tous ses rêves et ses impressions, s’y ajoute simplement une attitude plus critique envers ses propres impressions, des pensées mieux coordonnées et des actions plus disciplinées.

À cause de la vivacité des impressions sensorielles, des désirs et des sentiments – en particulier le sentiment de contradiction ou d’impossibilité, entièrement absents au cours du sommeil – les rêves deviennent alors invisibles, de la même manière que sous l’éclat du soleil, les étoiles et la lune pâlissent. Mais les rêves sont toujours présents et exercent souvent, sur l’ensemble de nos pensées, de nos sentiments et de nos actes, une influence dont la force dépasse même parfois les impressions réelles du moment.

[…]

Le premier, ai-je dit, est un état purement subjectif. Le second l’est moins; déjà l’homme y distingue le ‘moi’ et le ‘non-moi’, c’est-à-dire son corps et les objets distincts de son corps et il peut, dans une certaine mesure, s’orienter parmi eux et connaître leurs positions et qualités.

Mais, dans cet état, on ne peut pas vraiment dire que l’homme soit éveillé, parce qu’il reste fortement influencé par les rêves et qu’en fait il vit davantage dans les rêves que dans la réalité. Toutes les absurdités et contradictions des hommes et de la vie humaine en général s’expliquent lorsque nous réalisons que les gens vivent dans le sommeil, agissent en tout dans le sommeil et pourtant ignorent qu’ils sont endormis.

 

Il est utile de se rappeler que tel est bien le sens intérieur de nombreux enseignements anciens. Celui qui nous est le plus proche est le christianisme ou l’enseignement des évangiles, selon lequel la compréhension de la vie humaine se base sur l’idée que les hommes vivent dans le sommeil et doivent avant tout s’éveiller. Cette idée est très rarement comprise comme elle le devrait, en l’occurrence : au pied de la lettre. »

 

(Tiré des 5 conférences de 1934-1940)

 

 

Sur la respiration (extraits)

 

La respiration est l’une des fonctions du corps les plus importantes car, chez l’homme, les poumons sont vraiment le siège du souffle vital et, par conséquent, de l’aspect essentiel de la vie qui l’anime. Voici une citation extraite d’un ouvrage très intéressant intitulé «Guérison dans le Nouvel Age», de Renée-Pascale Provost.

A juste titre, l’auteur insiste sur le fait qu’il faut absolument apprendre à respirer convenablement, de manière à recevoir de l’air un maximum de vitalité.

 

 

« LAVOISIER, chimiste français du XVIIIème siècle, membre de l’Académie des Sciences, fut reconnu comme l’un des grands Penseurs de son époque.
En 1789, dans ses premiers mémoires, il disait :

« La respiration est une combustion lente, semblable à celle qui s’opère dans une lampe à huile ou une bougie. »
Il ajoutait :

« C’est la fonction grâce à laquelle un organisme reçoit l’oxygène de l’air nécessaire à cette combustion et expulse ses produits toxiques, dont l’acide carbonique. »

De toutes les fonctions qui assurent la vie d’un organisme physique vivant, la respiration est la plus constante. Pendant le sommeil, le système nerveux est inactif, le tube digestif fonctionne à peine, ou pas du tout. L’homme peut vivre plusieurs jours sans manger, et il peut parvenir à dormir très peu avec un entraînement particulier. Mais il ne peut, généralement, rester plus de cinq minutes sans respirer, et nous savons qu’il n’y a pas de vie possible sans les échanges respiratoires.

 

Aujourd’hui, l’homme est pris dans un système faux, celui de la vie agitée et compliquée qu’il a créée. Néanmoins, on assiste maintenant à une prise de conscience quant à ce besoin fondamental de la respiration.
Il y a de plus en plus de mouvements et d’écoles à buts thérapeutiques.
Mais toutes les méthodes utilisées ne sont pas encore bien claires, ni obligatoirement bénéfiques pour l’être humain.

 

Il est indispensable de discerner ce qui est bon, de ce qui ne l’est pas.
La fonction respiratoire est donc, de toutes les fonctions de l organisme humain, celle sur laquelle l’attention doit se porter en premier, afin de comprendre que la mauvaise ventilation de l’appareil respiratoire entraîne une auto intoxication et est la cause de bien des troubles de santé.

Il faut donc APPRENDRE A RESPIRER pour augmenter la résistance de l’organisme et avoir de bonnes forces disponibles».

 

 

RENEE-PASCALE PROVOST

 

La Loge désertée

 

 

fra-blancheComme je l’ai dis et répété souvent, sur le forum officiel de l’Association Culturelle dirigé par Lætitia, mon épouse, très peu d’ésotéristes, à notre époque, semblent informés du fait que La Grande Loge Blanche, cette Assemblée de Maîtres, plusieurs fois millénaire, a cessé d’exister, autour de 1984/1986 environ. Pourquoi ne le savent-ils pas ? Sont-ils si peu réceptifs ou perceptifs ? Ceux qui sont au courant seraient-ils « meilleurs » ? Non, c’est simplement que l’on ne peut « entendre » que ce que l’on est capable de concevoir et surtout d’accepter, voilà tout.

 

 

Celui dont l’esprit est libre de tout a priori, peut tout entendre, même ce qui le dérange, l’étonne et le contrarie fortement (ce qui n’est pas incompatible.) Mais celui qui « sait beaucoup » mais n’a pas pensé à beaucoup être, celui-là deviendra peu à peu « sourd », « aveugle » et donc « muet. » Et croyez-moi, la plupart des ésotéristes ont parfaitement « capté » le Message, mais quelque chose de puissamment ancré en l’homme s’est tout bonnement refusé à accepter les faits pourtant évidents, voire prévisibles à long terme.

 

 

 

Omran M.I.Car si la Loge des Maîtres de La Hiérarchie Ésotérique cesse d’exister, alors ce qui furent patiemment des « élèves » dans l’espoir secret de devenir des Maîtres, devront à s’adapter à une autre idéologie, à un autre « destin glorieux » (si vous me suivez) Or, quel était le Message des Maîtres ? Était-il : « Voici, nous sommes des Maîtres et vous tous, des élèves à vie «  ? Ou était-il plutôt : « Voici : vous êtes tous des dieux, des Fils du Dieu Vivant ! »

 

 

 

M et KHMais peut-on décemment enseigner que nous sommes tous « Un », que nous sommes tous égaux en divinité, que chacun de nous doit prendre conscience de sa Souveraine appartenance, et en même temps, imposer éternellement une hiérarchie de « plus humains » et de « plus divins » ? L’idée même de cette relation – si confortable pour l’ego – de « Maître à Disciple » ne saurait durer éternellement, ne croyez-vous pas ? Car si cette notion spirituelle perdure, c’est elle qui devient alors la vérité de notre être et, éternellement, l’homme cherchera à demeurer élève ou à opposer sa supposée maîtrise à l’ignorance (avérée ou non) de son prochain.

 

 

 

Bardon FranzNon pas qu’il ne puisse plus y avoir de hiérarchie naturelle, c’est-à-dire de différence notoire entre les êtres en matière d’évolution spirituelle. A l’évidence, il nous suffit d’observer sans passion notre entourage le plus immédiat, pour constater que les hommes sont parfois très différents entre eux et que tandis que celui-ci ne pense qu’au bien commun et à la paix, celui-là ne pense qu’à ses propres satisfactions personnelles et n’hésite pas à ôter la vie à quiconque ferait mine de lui interdire de vivre replié sur lui-même.

 

 

 

DKToutefois, le fait même de mettre l’accent sur cette différence n’est plus la meilleure façon de la voir disparaître, bien au contraire. Ainsi, ceux qui furent nos Maîtres et Instructeurs, se veulent désormais être nos amis et nos confidents. C’est du moins sous cette forme qu’ils se présenteront à nous. Ils continuent à demeurer conscients non pas d’une « différence« , mais d’une profonde croyance en cette différence. Ils sont même conscients que, pour une fois, ce seront les « matérialistes » qui s’avèreront être leurs plus surs alliés en cette nouvelle démarche qui est désormais la leur. En effet, les hommes et les femmes qui n’ont jamais étudié la spiritualité d’une manière réelle et poussée, ont l’esprit et le cœur disponibles et n’auront pas à se déprogrammer, d’un point de vue spirituel.

 

 

 

St-Germain2Une fois qu’il leur sera expliqué qu’ils sont divins eux aussi mais n’en étaient simplement pas conscients, ils iront aussi vite, sinon plus, que tous ceux et celles qui, contre vents et marées (de l’esprit) persisteront à se rêver élèves et à avoir besoin d’un maître différent de celui qui attend depuis toujours au centre de leur poitrine. Bien sur, nous ignorons ce que nous réservent les « nouvelles énergies », mais nous savons déjà ce qu’elles refuseront désormais de nous offrir, comme supports mentaux et autres « béquilles de l’âme. » L’homme va mûrir très rapidement. Celui qui ne suivra pas le Mouvement sera laissé sur place et personne d’autre que lui-même ne viendra pour le relever et lui proposer de poursuivre la Route. Mais est-il seulement possible de « rester en arrière » quand c’est une vague de fond qui vient déferler sur la conscience de l’âme ? L’avenir nous le dira car, comme je le dis souvent :

 

Le temps explique tout

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Les yeux de la Mère

Note : Cet article a été publié pour la première fois en 2010.

 

 

C‘était il y a de nombreuses années, j’habitais alors la Corse (Porto-Vecchio) et j’étais réveillé, de nuit et me tenait debout devant une fenêtre, regardant à l’extérieur, machinalement, les autos garées sur un parking chichement éclairé… A un moment, je me détourne et compte gagner mon fauteuil quand tout à coup, le sol semble s’ouvrir sous mes pieds, comme un de ces effets spéciaux du cinéma qui montre par transparence, ce qui se trouve en dessous. Par ce trou béant, noir, deux yeux immenses m’observaient tranquillement. Des yeux magnifiques, en amande, un peu semblables à un regard animal mais dans lequel brillait une intelligence et une force extraordinaire.

Tout ce que j’ai alors trouvé à dire c’est : « Ah ? C’est toi ? »
Et les yeux m’ont répondu : « Qui veux-tu que ce soit ? »

 

Je suis resté un instant comme pétrifié, sans voix et j’ai ressenti une énergie d’une puissance inouïe monter de dessous mes pieds, passer le long de mes deux jambes et grimper en bretelles de chaque côté de mon torse, passer sur chaque trapèze puis redescendre jusqu’au niveau du Chakra du cœur, mais dans le dos. La Terre c’est alors refermée et la Mère du Monde m’a dit, dans ma tête, mais plus doucement que la première phrase, une chose qui me concerne personnellement et qui n’a aucun intérêt ici…

 

Raconter ainsi, ça n’a pas l’air de grand chose, mais je confirme que lorsqu’on y est et qu’on le vit, on est pas du tout enclin à penser à autre chose ou a jouer les blasés ! Voilà pour la petite anecdote personnelle.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)