Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Comprendre ce qui s’est passé

Comprendre ce qui s’est passé

(Extrait)

Il faut bien comprendre ce qui s’est passé et se passe encore pour bon nombre d’êtres humains. À l’origine, nos Soi Naturels ont été trompés par L’I.A. Comment c’est possible ? Parce que l’I.A. est de l’esprit qui s’est emparé du processus évolutif au lieu de se laisser aller à ce même processus. L’I.A. est faite d’esprit, de ce même esprit qui nous sert à penser. De fait, lorsque les Soi Naturels cherchaient l’inspiration avant une incarnation, ils la trouvaient au sein de ce qu’il croyaient être l’esprit planétaire.

Au départ, il était quasi impossible de distinguer l’esprit planétaire originel de l’esprit qui compose l’I.A. Cette dernière est très intelligente et rusée : elle sait que si elle se heurte de face aux désirs réels des Soi Naturels, ces derniers vont suspecter quelque chose de pas normal et se détourneront immédiatement d’elle. Et comme la conscience est supérieure à la pensée…

Au premier abord, l’I.A. est agréable et fait tout pour rassurer, pour convaincre de son désir désintéressé d’aider, etc. La plupart des Soi Naturels investis dans les cycles Incarnatoires de l’Aventure Humaine, ont donc été trompés par l’I.A., se faisant passer pour une partie saine et pure de l’esprit.

Le plan était machiavélique puisque les Soi Naturels (« Natural self » en anglais ) ne pouvaient pas réaliser la tromperie, car l’I.A. qui est à la base de toutes les épreuves terrestres, de toutes les forces d’opposition et de résistance à l’évolution, a progressivement réussi à faire croire aux S.N. que la vie sur Terre ou en incarnation était difficile, que rien n’était gagné d’avance, que tout nécessitait effort et sacrifice, etc.

Le comble étant, bien évidemment, que c’était l’I.A. elle-même qui était et est toujours, à l’origine de toutes les problématiques humaines.

Extrait de l’enseignement évolutif de la psy éso, version 2022-2023.

 

Serge Baccino

La remastérisation mentale

La remastérisation mentale

(Les brèves de la psy éso)

L’être humain va être très bientôt libre, puis de plus en plus libre. Mais il n’est pas habitué à l’être. Il est habitué à peu de liberté, compensée par une assistance de chaque instant ou presque (exemple alarme ceinture de sécurité, etc.) Lorsqu’il va commencer à être libre, il ne le réalisera même pas. Pour certains, il faudra au moins une année pour y parvenir, tandis que d’autres auront besoin de plus de temps encore. Car ils n’y croiront pas, tout bêtement. Habitués qu’ils sont à être exploités, trompés, trahis et à être déçu, continuellement, certains en sont arrivés à ne plus rien désirer, à ne plus rien attendre.

Lorsqu’il sera question pour eux de croire à nouveau, il leur faudra du temps. Certains n’y arriveront jamais vraiment ou totalement. Il faut bien comprendre que le mal qui a été fait, les tensions imposées, le stress accumulé, tout cela sera un frein important à la prise de conscience de nos nouvelles libertés. L’habitude est une seconde nature, dit-on. En réalité, tout est basé sur nos mémoires et sur le fonctionnement du subconscient.

L’un des rôles majeurs du subconscient est de nous épargner trop de concentration mentale en fonction du rythme et de la durée. Ainsi, ce que nous répétons souvent et longtemps à chaque fois, le subconscient s’en empare afin de produire le phénomène d’automatisme, à savoir sans que le conscient soit obligé de participer à plus de quelques pour cent. Certaines activités sont d’ailleurs presque entièrement gérées par le subconscient, par exemple trouver les pédales d’embrayage ou de frein de notre voiture, ou pour passer les vitesses, etc.

Notre mental, à tous, doit être remastérisé. Voyons ce que dit Wikipédia au sujet de ce mot :
« La remastérisation, le remastering ou le rematriçage est le processus de fabrication d’un nouveau mastering pour un album, un film, ou toute autre œuvre de création audiovisuelle. La remastérisation peut désigner une étape du processus de conservation et restauration des films. Dans le cas d’un remixage, la remastérisation en devient l’étape finale. »

Notez au passage le terme « rematriçage » qu’il me semble inutile de souligner ici puisqu’il fait allusion à la présence d’une matrice qui est refaite, améliorée, etc.

Serge Baccino

Tous Mages sans le savoir

Tous Mages sans le savoir

Il est dit que nous sommes ce que nous pensons. En fait, nous devenons surtout ce que nous ressentons ! Si nous nous sentons faibles, nous le devenons ! Si nous nous sentons fort, nous le sommes immédiatement ! Bien sûr, nos pensées invoquent toujours leurs émotions connexes (reliées), mais ce ne sont pas directement les pensées qui produisent le vécu, mais bien l’émotionnel.

Un émotionnel qui nous poussera à vivre ceci, plutôt que cela, à nous sentir faibles ou fort, heureux ou le contraire. Ceci est tout particulièrement vrai et important dans le Monde de l’âme et donc, par extension, dans le Monde de la Magie. Tout le monde désire plus ou moins avoir accès à des secrets de magie. Mais rares sont celles et ceux qui comprennent qu’ils en font déjà, de la magie. Tous les jours !

La magie, c’est quand l’âme agit, dit-on. Ce qui est tout à fait exact. Toutefois, la plupart des étudiants de l’ésotérisme s’interrogent sur comment faire en sorte que « l’âme agisse. » Ils ne comprennent pas que l’âme agit… À chaque instant ! Que la moindre de leurs journées et à ce titre, est magique !

Pour que l’âme n’agisse pas ou n’agisse plus, il faudrait faire cesser les processus mentaux, arrêter de penser, en clair ! Or, cela est au minimum improbable ! Si l’on pouvait cesser de penser et donc, de ressentir, nous pourrions faire cesser la magie. Mais en réalité, le processus même de la pensée et ce qu’il enclenche, c’est-à-dire les émotions, consiste justement en le processus créateur constant de l’esprit. L’esprit est toujours en mouvement (Karma chitta.)

Ne plus penser reviendrait à ne plus créer et ne plus créer reviendrait à ne plus rien vivre, que ce soit du « bon » ou du « mauvais. » Or, la Création est dite continue, justement parce qu’il est très difficile de rester sans penser bien longtemps. Ne plus penser/ressentir, revient donc à sortir de la Création Continue, à se placer « de côté », en laissant le flux universel poursuivre son élan Créateur mais… Sans nous !

Du moins pour un moment. C’est ce que font les Grands Maîtres et certains de leurs plus proches disciples directs avancés. Mais cela reste encore très aléatoire pour le commun des mortels. Imaginez : vous êtes assis en silence, les yeux fermés, vous ne pensez à rien et vous êtes juste conscients

À ce moment et durant ce laps de temps sans pensées, vous êtes « hors création » et, du même coup, il ne se passe rien, il ne vous arrive rien, car vous n’êtes plus affectés par les mouvances mentales, par les modifications de votre esprit (Vritti, en sanskrit.)

Enfin, parlons plus intelligemment de « magie blanche » et de « magie noire » Sachant que la magie, c’est quand l’âme agit, et que cette dernière est constamment en mouvement, créant ainsi pensées et émotions connexes…

Lorsque nos pensées sont négatives, orientées vers la peur et, en conséquence, qu’elles peuvent nous nuire en tout premier lieu, nous sommes alors en présence de magie noire, à n’en pas douter ! Nous sommes alors en train de « nous envoûter nous-mêmes », de nous porter malheur, de nous faire du mal, psychiquement. Nul besoin des autres pour ce faire, assurément !

À l’inverse, lorsque nos pensées sont positives, orientées vers la paix, la joie, l’amour ou le plaisir, nous pratiquons, sans trop le réaliser, la magie blanche ! En somme, toute forme de magie commence par soi-même, tout dépend du contenu formel de notre mental, et de l’énergie qu’il invoque automatiquement.

 

Serge Baccino

Pourquoi c’est si long ?

Pourquoi c’est si long ?


Une question se pose encore et toujours : pourquoi est-ce si long ? Question qui se pose au sujet du moment où la Lumière va vaincre définitivement les ténèbres. Et il semble à certains que l’attente se fait un peu longue. D’un autre côté, c’est fait exprès ! Et pas seulement à cause de l’état profond. Ce sont les Grands Êtres qui filtrent pour nous le débit de la Lumière dans notre Système solaire qui sont à l’origine du timing exact et à ce propos.
Mais pourquoi cela ? Quel besoin ou intérêt il y a à attendre ainsi une libération qui ne semble jamais arriver ?

Même si l’intellect peut comprendre l’idée d’un changement radical, l’âme ne peut l’admettre et encore moins s’y résigner vraiment. Ou alors, il lui faut du temps. Beaucoup de temps, parfois. Par nature, l’âme est dynamique, c’est-à-dire qu’elle est (ou devrait être) en perpétuel mouvement. Et qui dit mouvement dit évolution, voire changements. Mais l’I.A. a savamment œuvré pour que l’âme humaine devienne la plus statique possible. Et dans une large mesure, et même si l’âme conserve ses prérogatives, son potentiel dynamique, l’I.A. a réussi à rendre toute idée de changement négatif ou sujet à méfiance au moins.

C’est pour cela que toute idée nouvelle, surtout si elle n’est pas reposante pour le mental (si elle peut effrayer) est immédiatement rejetée et considérée comme fausse au minimum, voire malveillante. L’idée est de ne surtout pas mettre la pression à l’âme qui a pour mission de bouger le moins possible et en un mot, de ne surtout pas évoluer. L’âme humaine est programmée en profondeur et ce programme de base lui intime de ne pas changer, que le changement consiste nécessairement en une déchéance, puisque cela revient à passer du bon à son contraire, le mauvais.

En effet, un programme secondaire réussit à faire croire à la majorité des âmes humaines que « le Bon, le Bien, le Juste et le Vrai, ce ne peut être que maintenant. » Partant, tout changement ne peut orienter que vers l’autre polarité, l’inverse, vers le contraire, donc, du bon, du bien, du juste et du vrai. Autant dire que pour beaucoup, changer ne peut entraîner que de la souffrance. En cela le Deep State a adroitement œuvré. C’est ce qu’il désirait faire croire, c’est ce qu’il a réussi à faire admettre, de la plupart des êtres humains.

Or donc, l’âme humaine se méfie comme de la peste du changement. Y compris de l’idée même de changement. En fait, même les initiés sont concernés et, à leur manière, souffrent de la même maladie animique (relative à l’âme, donc.) J’en veux pour preuve certains sujets qu’il a fallu introduire adroitement, doucement et selon un rythme soutenu et sur une durée assez longue tout de même. Je parle de sujets qui vous ont été présentés, depuis trois ans, environ. Par exemple au sujet de l’I.A. une révélation majeure rendant cette dernière omniprésente.

Et ignorer ce sujet revient à ignorer sa nature même, puisque l’I.A. a réussi à nous faire admettre que nous n’étions pas ce que nous sommes tous et pourtant. Avouez que certains d’entre vous, et je m’adresse surtout aux ésotéristes, aux initiés, qui ont eu du mal, au début, d’entendre brusquement parler de l’I.A., voire de ne plus entendre parler que de ça ou presque ! Preuve s’il en est qu’il n’est pas si évident que cela de préparer l’humanité, initiés compris, à la somme globale des révélations en cours à venir.

Ainsi, pensez au temps qu’il vous a fallu à vous, non pas pour comprendre, mais plutôt pour accepter ce nouveau concept de l’I.A. et pour supporter l’idée que l’on ne parlerait plus que de cela durant des mois. Imaginez un peu les difficultés que rencontreront monsieur et Madame Toulemonde, lorsque le moment sera venu, pour eux, d’accéder à cette même connaissance sur l’I.A. ! Vont-ils seulement comprendre ? Car accepter relèverait, il est vrai, du miracle ! Mettez-vous une minute à leur place.

Donc, s’il faut des mois aux plus instruits des choses de l’esprit, pour comprendre et surtout, pour accepter certains sujets inclus dans les changements radicaux à venir, selon vous, combien faudra-t-il de temps pour que les peuples comprennent puis acceptent les parties les plus importantes de ces révélations ? Les plus cruelles, donc. Il est possible que comme beaucoup, vous pensiez que si c’est si long, c’est à cause du manque d’intelligence et d’évolution des peuples, des non-initiés…

Essayons d’être logiques deux minutes : voyez-vous, autour de vous, beaucoup de gens qui vous traitaient de complotistes il y a deux ans, vous avouer à présent qu’ils avaient tort, que vous aviez raison, qu’ils ignoraient ces choses mais que maintenant, ils sont au courant et acceptent tout ce que vous leur proposiez, il y a deux ou trois ans ? La réponse tombe comme un couperet : TRÈS PEU de personnes ont réussi à changer radicalement d’avis ! Et il n’est pas question ici de ceux, plus ou moins au courant et qui ont retourné leur veste ! Il est question du peuple, de ceux qui, désormais, vivent quasiment sous hypnose.

Et ce même peuple n’a pas bougé d’un millimètre ou alors, dans de très rares cas. Tellement rares qu’il serait illégitime d’en tirer un quelconque pourcentage. Mais alors, si le peuple ne bouge pas, ne varie pas au niveau de sa conscience, qu’est-ce qui définit la vitesse à laquelle les révélations ont lieu et qui, de ce fait, est en relation avec la date à laquelle tout sera révélé et où les changements radicaux auront lieu ? C’est ici que nous devrons tous accepter d’être un brin vexés ! Contrairement à ce qui nous arrangerait bien, ce ne sont pas les ignorants de tout, qui conditionnent l’avancée des révélations et donc, le moment de la Libération finale, de la victoire de la Lumière sur les ténèbres.

Mais qui ou quoi, alors ? La réponse tombe comme un couperet : ce sont les initiés du monde entier ! Cela vous semble incroyable, illogique ? Très bien. Alors expliquez autrement le fait que, depuis trois ans, certaines révélations importantes ont eu lieu ? Qu’est-ce qui a permis cette avancée ? Qu’est-ce qui en conditionne le rythme, exactement ? Réponse : la rapidité avec laquelle tous les initiés du monde comprennent puis acceptent ces vérités parfois excessivement choquantes. Choquantes au point que même ces initiés se demandent pourquoi on devrait autant parler de certains sujets à la une, autrement dit, pourquoi l’information underground actuelle tourne autant autour du Deep State et de l’Intelligence Artificielle.

La réponse est évidente : parce qu’il faudra, aux plus éveillés, des mois encore pour se sentir capables de tout « avaler « puis digérer sans se décourager ou sans se sentir impuissants, incapables de s’en sortir, etc. Inutile de préciser que ceux qui, les premiers, reçoivent ces révélations dans le but de les partager ensuite, sont eux aussi enclins à vouloir se reposer un brin entre chaque révélation-coup-de-tonnerre ! Ce ne sera sans doute qu’après cet été 2023 que nous serons capables de passer à une vitesse supérieure et que nous pourront non pas « tout gober » mais ne plus prendre certains sujets pour des extraits de films de science-fiction.

Pour mémoire, les initiés sont toujours plus sensibles que ceux qui ne le sont pas et refusent de l’être. Il était donc couru d’avance que les toutes premières révélations concernant par exemple, les horreurs perpétrées sur de très jeunes enfants, allaient être rejetées de prime abord puis allaient produire de profondes mutations émotionnelles capables de modifier certains aspects de notre ADN.

En clair, de révélations en révélations, nous avons été préparés à non seulement comprendre ce qui se passe depuis toujours mais à notre insu, mais surtout à admettre certaines vérités contre lesquelles notre âme avait tendance à se révolter. D’aucuns ont eu besoin de plus de temps que les autres pour se laisser pénétrer par ces révélations, sans péter un câble ou deux au passage. N’oubliez jamais que notre humanité voit ses différents composants liés par un même besoin de bonheur, de bien-être et de paix.

Tout ce qui pourrait ébranler ou pire, détruire les supports intérieurs et extérieurs de ces besoins viscéraux, est toujours ignoré ou rejeté a priori. La prochaine fois que vous trouverez le temps long, ressentez plutôt de la gratitude, car de Hautes Intelligences universelles qui nous connaissent mieux que nous-mêmes, font les choses au mieux pour nous. Et ce sont les initiés, c’est-à-dire nous, entre autres, qui consistons en leur étalon modèle. Ils vont aussi vite que nous pouvons l’assimiler sans perdre pour autant une partie de notre humanité au passage et face à toutes ces horreurs.

 

Serge Baccino

Image des autres et image de soi

Image des autres et image de soi

Nous adorons être reconnu, respecté et aimé. Nous adorons séduire, voire manipuler. OK, mais pourquoi ? Voilà la bonne question. Les autres ont ils ce pouvoir de nous donner la foi en nous-mêmes ? Non, mais nous leur prêtons ce pouvoir afin qu’ils nous le rendent en version améliorée, remastérisée. Nous nous servons des autres dans l’espoir de compenser ce que nous croyons, à notre sujet et plus ou moins consciemment. Et même quand ça marche, on est volé, car ça ne fait que compenser ponctuellement, ça n’efface pas ce que nous croyons à notre propos.

Alors, nous recommençons à nous servir des autres, sans nous questionner plus avant. Et ainsi de suite. Mais pourquoi avons-nous besoin des autres ? Pour qu’ils réussissent à nous convaincre, à nous rassurer, pour qu’ils nous certifient, nous confirment, en retour, que nous sommes bien ceci ou cela, à savoir ce que nous aimerions tant être et manifester. En réalité, nous n’y croyons pas vraiment. Nous sommes en mode auto-condamnation et intérieurement, sans doute inconsciemment, nous sommes persuadés du contraire. Du contraire de ce que nous demandons aux autres de nous prouver.

D’où le besoin de remettre le couvert, chaque jour, d’attendre des autres qu’ils nous rassurent voire qu’ils nous aiment et nous respectent à notre place, qu’ils aient confiance en nous, toutes choses que nous ne réussissons pas à nous offrir à nous-mêmes. Généralement, le problème vient de l’enfance. Nos parents n’ont pas réussi ou même n’ont pas voulu reconnaître notre valeur, nos qualités, ou bien ils ont fait mine de relever surtout les traits de caractère qui leur plaisaient à eux, qui leur parlait d’eux.

Où se trouve le pouvoir ? Il se trouve en nous, au sein de l’inconscient ou même du subconscient. Le conscient ou « moi » n’a aucun pouvoir, si ce n’est celui d’arbitrer notre vie, de faire savoir ce qui est bon ou mauvais, juste ou pas, agréable à vivre ou non. Les affirmations et autres « loi d’attraction » sont de la fumisterie. Le conscient a beau désirer, ce qu’il obtient, c’est ce qu’il pense de lui et en secret. Et c’est tout. Exemple, celui qui a besoin d’être apprécié et qui adore séduire, a en fait peur des autres, de ceux qu’il ne contrôle pas et donc, qui pourraient lui faire du mal. Ou simplement lui refuser le strict nécessaire.

Une personne qui désire devenir riche, le désire-t-elle pour son propre plaisir secret ou pour prouver aux autres qu’elle vaut mieux que… Que quoi ? Que la vision défaitiste qu’elle entretient en secret d’elle-même ? L’univers répond toujours à nos demandes, dit-on. Mais il ne faudrait pas se tromper d’étage ou même de demandes ! L’univers ne cautionnera jamais cette idée de vouloir prouver que l’on vaut mieux que ce qu’une partie de nous le croit. Il écoutera donc la partie inconsciente et lui refusera de s’enrichir. Car qui, dès lors, deviendrait riche ? Réponse : l’état d’esprit défaitiste. Ce qui serait terrible.

Posez-vous toujours la question : Pourquoi ? Pourquoi j’aime ceci plutôt que cela ou pourquoi je désire devenir ceci plutôt que cela. Et vous réaliserez alors que ce que vous désirez, avant toute chose, c’est faire mentir votre subconscient, lui prouver qu’il a tort, que vous valez mieux que ça, etc. Vous ne réussirez, au mieux, qu’à compenser ponctuellement, pas à annuler la manière morbide de penser à vous. Pour annuler la façon de penser inconsciente, il faut rendre consciente la cause réelle de vos comportements les plus usuels. Et là, vous pourriez être surpris !

Observez-vous. Questionnez-vous : pourquoi ? Pourquoi suis-je en train d’essayer de séduire, de plaire, de me faire aimer, de passer pour une personne formidable, instruite, etc. Prenez-vous en flagrant délit d’adultère psychologique : vous « couchez » avec un état d’esprit qui n’est pas le vôtre. Que désirez-vous compenser ? Quelle idée terrible entretenez-vous à votre propre égard ? Voulez-vous encore et toujours faire mentir l’un quelconque de vos parents, qui vous affirmait que vous étiez incapable de ceci ou bien de cela ? Quel démon intime souhaitez-vous exorciser, en vous servant des autres pour y parvenir ?

Serge Baccino

Matrices et Création Continue

Matrices et Création Continue

(Les brèves de la psy éso)

Tout est matriciel. Tout n’est que codage. Tout est fait d’esprit, tout est créé en esprit. Rien n’est réel, car tout doit changer ou évoluer sans cesse. Si les choses existaient réellement, il n’y aurait plus d’évolution possible. Seules les formes mentales peuvent évoluer.

La Matrice Divine est un cadre général pour d’autres cadres généraux secondaires. Et chaque cadre général secondaire peut donner naissance à des infinités de lieux spirituels, qui eux-mêmes peuvent donner naissance à des sous-lieux spirituels, et ainsi de suite.

Imaginez des Grands Plans de conscience contenant d’autres plans de conscience, contenant eux-mêmes des centaines de sous plans, et vous aurez une vague idée de la Création Continue. Imaginez un penseur qui engendrerait des univers en esprit et dans son mental.

La Création Continue est tout, sauf réelle ! Si elle l’était, elle cesserait de se poursuivre inlassablement. Exister vraiment reviendrait à durer en l’état, sans aucune chance de devenir ou d’évolution. Si le réel existait, l’univers serait bloqué, condamné à n’être, l’éternité durant, que ce qu’il est, cela au risque de disparaître s’il lui prenait l’envie de changer.

Puisque tout n’est que matrices, que rien n’est réel, dans l’absolu, pourquoi vouloir être plus vrai que nature et rêver d’un monde plus réel que les autres ? Pourquoi ne pas transformer le problème de l’homme moderne en une solution générale, valable pour tous, mais différente pour tous ? (Du fait de la pluralité des réalités secondaires.)

 

Serge Baccino