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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Sang bleu ou sang Royal

Sang bleu ou sang Royal

 

Il est parfois question de « sang bleu » ou de « sang royal. » Un certain film moderne traitant de ce sujet a d’ailleurs permis de laisser entendre, à qui sait écouter au-delà des mots, le lien magnifique existant entre le mot latin « Réal » et le mot français « Royal. » Ce qui nous intéresse ici étant le mot « Réal » duquel, et comme par hasard, on a fait le mot « Réalité ». La réalité est donc la forme de prise de conscience qui RÈGNE en maître sur notre vie et qui, forcément, la conditionne peu ou prou.

 

Mais quel rapport avec « le sang bleu » ? Le rapport arrive dès que l’on se positionne mentalement autrement que comme le ferait n’importe quel français, même soucieux du sens premier des mots. Le bleu n’est pas seulement une couleur liée à la royauté, ni même à l’une des trois composantes du drapeau français. Le bleu est avant tout la couleur de la Conscience. Plus précisément, de la Conscience de Soi, et non plus seulement de « la conscience par soi. »

Quelle différence entre « conscience de Soi » et « conscience par soi » ?

 

La première forme de conscience se rapporte au sentiment d’être, à une forme de perception intériorisée qui nous relie à soi-même et non plus aux objets des sens (fonctionnement des 5 sens objectifs.) Nous pouvons très bien être conscients sans pour autant penser ou ressentir quoique ce soit. Également, nous pouvons retourner cette même conscience dite « sans pensées » en direction de soi-même, c’est-à-dire de celui qui, d’ordinaire, est le témoin ou l’observateur de toutes choses, y compris de ses processus mentaux.

 

La seconde forme de conscience se rapporte au fonctionnement usuel de nos cinq sens objectifs (vue, ouïe, etc.,) : nous sommes conscients « par soi », c’est-à-dire que notre conscience est en fait une « prise de conscience », puisqu’elle procède d’un acte d’observation ou d’attention quelconque aux processus de cognition tels que la vue ou l’ouïe, par exemple. Nous ne faisons pas que « voir » ou « entendre » : nous prenons conscience de ce qui est vu ou entendu.

La nuance est importante, car elle seule permet de comprendre la différence exacte entre les deux formes de conscience, l’une étant directe et sans support autre que l’individu lui-même (dite « intérieure »), tandis que la seconde s’appuie essentiellement sur le fonctionnement des sens.

 

Nous savons très bien que nous sommes conscients, n’est-ce pas ? Il ne viendrait à personne l’idée de « ne pas être », d’être pure illusion. La Conscience de Soi est le dernier rempart (obstacle) entre Soi et l’infini. C’est cette conscience-là qui, bien que supérieure à la seconde, consiste en ce qui nous différencie de toutes choses et de tous (ou nous en distingue.) Nous savons « qui nous sommes » (ou croyons être), du seul fait que nous sommes conscients de « tout ce que nous ne sommes pas. » Pour simplifier. En ce sens, notre corps de chair consiste en une limite rassurante nous permettant de savoir où nous finissons et où commenceTout le reste de l’univers !

 

La seconde forme de conscience a besoin de supports extérieurs pour se manifester. Lorsque quelque chose remue ou fait du bruit, cela attire notre attention mentale et nous devenons conscients d’une forme visuelle, d’un son, d’une note de musique, etc. La conscience relative aux objets des sens est dite « rouge » par les psy éso, cela parce que le rouge symbolise l’esprit créateur (le mot hébreu « Adamah » dont on a fait l’Adam biblique, signifie « terre rouge ».)

Le rouge, c’est quand l’esprit est occupé à créer des formes mentales, qu’elles semblent « éthérées » (pensées, idées) ou qu’elles paraissent « solides », comme tout ce qui compose « la matière » qui, nous le savons enfin, est en fait de l’énergie.

 

Mais lorsque l’esprit se contente de vibrer à sa fréquence de base (ou originelle) et qu’il n’est pas occupé à former l’univers et les dieux (sic), sa couleur change et devient… Le bleu ! Le bleu symbolise La Conscience sans pensée et les hindous l’utilisent pour symboliser Shiva ou bien Krishna, par exemple. Shiva est la Conscience hors de toute forme mentale, tandis que Krishna (l’équivalent de notre Christ) symbolise cette même Conscience qui bien que « dans la forme », se distingue d’elle et/ou se manifeste sans être limitée par ce support ponctuel (par exemple une forme humaine.) Ce qui a fait dire au Christ historique (le Maître Jésus) : « Je Suis dans ce Monde mais Je ne Suis pas de ce Monde. »

 

Ainsi, nous pourrions dire, en résumant beaucoup, que l’homme peut être confronté à deux formes différentes de réalités. La première forme est celle qui provient du témoignage de ses cinq sens objectifs. Cette réalité-là est donc limitée puisque relative aux capacités de perception de nos sens physiques. Ces derniers fonctionnant selon un spectre lumineux et vibratoire précis (et donc limité), nous pouvons en effet parler non pas de limitations absolues mais de conditionnement, puisque notre degré de réalité perçue est conditionné par le bon fonctionnement de nos sens. La nuance nous semble intéressante.

 

Bon fonctionnement qui, à son tour, relève d’une moyenne générale humaine. À l’évidence, sont considérés comme « normaux » ou « bons », tous sens objectifs capables de fonctionner selon une fourchette vibratoire correspondant à la capacité de perception moyenne d’un être humain considéré comme sain de corps et d’esprit. Ce qui ne signifie pas pour autant que quelques-uns ne puissent pas « percevoir plus » ou « percevoir autrement » et donc, « autre chose » ! Mais laissons ce détail de côté pour ce qui concerne le présent propos.

 

Le premier niveau de réalité est donc lié au bon fonctionnement de nos sens objectifs et consiste donc à une prise de conscience « par soi » (selon nos capacités propres d’individus) et ne peut offrir, en fin de compte, qu’un NIVEAU de conscience très relatif et donc, limité. Quant au second niveau de Réalité (notez la majuscule au passage), comme il ne s’appuie sur ou ne dépend pas de la qualité de fonctionnement de nos sens, il procède d’un seuil de perception plus libre et donc, plus élaboré. Il est d’ailleurs le seul, des deux, qui permettent d’accéder à… Soi ! Ou de se connaître Soi. À l’inverse du premier, il ne passe par un quelconque intermédiaire et ne dépend donc d’aucun d’entre eux. Il s’agit de la Conscience de Soi et de ce fait, d’un niveau de Conscience supérieur, car orienté vers sa propre source, formant ainsi une sorte de boucle énergétique dont les effets, à long terme, peuvent être proprement spectaculaires. Mais là encore n’est pas le sujet.

 

Et donc ? Le rapport avec le « San-Réal » ou « Le Saint-Graal », puisqu’il s’agit ici de la même chose ? Le rapport devient dès lors plus apparent. Le sang est dit être le véhicule soit de « l’ego » (avec un petit « e »), soit de « l’Ego » (avec un « E » majuscule.) S’il est « rouge », autrement dit, si La Conscience se limite (ou est limitée) aux différents processus mentaux relatifs au fonctionnement des sens objectifs (ego), notre réalité est celle commune à la plupart des êtres humains de notre époque dite « moderne ». Comme c’est la seule forme de réalité qu’ils connaissent, cette réalité devient donc, pour eux, la seule chose qui soit et dont ils puissent être certains. Par extension, la seule chose qui existe et qui soit crédible. On imagine ce que ça peut donner comme résultat.

 

Si le sang est « bleu », autrement dit, si la Conscience se produit d’elle-même et sans support relatif aux cinq sens objectifs (dit aussi « extérieurs »), notre réalité diffère alors grandement de celle de chacun et de tous. Elle devient La Réalité, celle du véritable « Je Suis » (Ego Sum.) Comme cette forme autre de réalité n’est pas commune au plus grand nombre, les premières années, l’individu peut avoir le sentiment d’être seul, isolé ou qu’il n’est plus capable de frayer avec les autres, car devenu incapable de les comprendre ou du moins, d’accepter leur niveau de réalité.

 

Cette étape est TRÈS délicate, car en général, elle pousse l’individu à « rejoindre les rangs », à redevenir une « personne » et, comme on le disait jadis, à « remettre le masque » (Persona, en étrusque, dont on a fait « personnalité », signifie « masque. ») Si l’individu tient bon, s’il ne cède pas au découragement ou à la peur de se retrouver « seul au monde et incompris de tous », l’étape suivante le récompense de sa générosité envers lui-même. Mais ceci est une tout autre histoire…

 

Serge Baccino

Connaissance de soi, connaissance de tous

Connaissance de soi, connaissance de tous

 

Il est dit « Connais-toi toi-même », sous-entendu « et tu connaîtras l’univers et les dieux ». C’est ce qui, selon Platon, était inscrit sur le fronton du temple de Delphes. (Gnôthi Seautôn, ou en grec ancien Γνῶθι σεαυτόν.) Très bien, à notre époque dans laquelle l’intellect est roi, il est aisé de comprendre le sens de cette phrase étonnante, voire d’en capter en partie la profondeur purement philosophique. En effet, puisque nous sommes tous des humains, sans doute que se connaître soi aide grandement à connaître autrui. Mais ce n’est là qu’une simple pirouette mentale qui s’appuie sur les deux formes principales de raisonnement : le déductif et l’inductif. Ce n’est en rien une explication, même théorique, qui soit digne de ce nom. Du moins pour un psy éso.

 

Par contre, si on part de la prémisse que toutes les formes de processus mentaux sont incluses au sein de l’Inconscient Collectif et que tous les êtres humains y sont reliés dès l’instant où ils se mettent à réfléchir ou à mentaliser, alors on peut dire que celui qui se connaît, connaît forcément tout le monde, puisque tout le monde et chacun puise dans cette même Ressource Commune pour élaborer les divers états d’esprit connus et référencés.

 

Cela revient à dire que celui qui boit l’eau d’un bassin qui sert à étancher la soif de tout un village, connaît du même coup l’eau qui se trouve absorbée en chacun de ces habitants de ce même village. Ou encore et pour user d’une comparaison moderne, celui qui connaît la disquette qui a servi à programmer mille robots différents mais recevant un même programme commun, connaît tous les robots et peu deviner sans peine leurs différents comportements.

 

En fait, la chose est plus complexe à expliquer qu’à comprendre en une fraction de seconde, telle une illumination subite qui éclaire le mental de l’homme à jamais. Du moins à ce propos. Reste à définir comment, à partir d’une même source de pensées, les hommes réussissent à être, du moins en apparence, si différents ! Mais la chose reste accessible si l’on s’amuse à comparer chaque être humain à un verre teinté aux couleurs toutes différentes. Ainsi, une même eau incolore deviendra « verte » dans ce verre dont la teinte est le vert, et dans celui-ci qui est bleu, l’eau prendra, du moins en apparence, cette même teinte bleue, etc.

 

Pourtant, l’eau demeure de l’eau et ne possède aucune des couleurs qu’elle semble adopter ici (tel humain) ou là (tel autre humain.) De même, à partir d’un seul et unique Inconscient Collectif, rempli de toutes les formes de pensées possibles et imaginables, alimentées et entretenues depuis des millénaires, nous voici en présence de personnes dissemblables qui toutes, réagissent plus ou moins différemment mais toujours à leur manière, aux différents contenus de cette Source commune.

 

Reste à savoir pourquoi certains d’entre nous paraissent qui « différent », qui « unique. » Si l’on excepte ceux qui font mine de l’être mais ne diffèrent en rien de leurs semblables, certains sont en effet différents. Et cela est compréhensible, du fait que tandis que la plupart s’alimentent à une même portion limitée de cet Inconscient Collectif (I.C.), d’autres choisissent de ne plus s’alimenter qu’à des secteurs oubliés, méconnus voire carrément boudés, du moins à notre époque. Et c’est cela seul qui les rend différents.

 

Quand à ceux qui paraissent uniques, tant leur différence est flagrante, pour ne pas dire gênante voire « encombrante », disons qu’ils s’abreuvent peut-être à d’autres « citernes mentales » et étanchent leur soif d’être, faute d’exister, à des Eaux Profondes qui ne sont pas encore « oubliées », puisqu’elles ne sont pas encore connues et encore moins référencées.

 

Serge Baccino

Le petit « moi » et le grand Moi

Le petit « moi » et le grand Moi

 

Normalement, nous devrions tous avoir un « moi » unique, complet et surtout, cohérent. En réalité, nous sommes fractionnés et, pour le moins, en état de dualité psychologique quasi constante. Cela est dû au fait que nous n’avons pas vraiment un « moi » mais deux ! En l’homme se disputent deux états d’esprit différents, que les psy éso ont décidé de nommer « le grand Moi et le petit moi ». Le grand Moi, c’est nous tels que nous sommes vraiment, ou du moins, tels que nous aurions dû être si quelque chose se trouvant désormais en nous ne s’y opposait pas constamment. C’est cette opposition constante, ce combat intérieur intime, qui est à l’origine de bien de souffrances inutiles mais pourtant bien présentes et même, persistantes autant qu’insistantes.

 

Le grand Moi passe son temps à nous transmettre notre volonté ainsi que nos désirs réels, c’est-à-dire toutes ces choses qui sont en nous mais qui sont effectivement à nous, de nous et pour nous, surtout. C’est, des deux, la partie la plus facile à comprendre, du moins au début. Quant au petit « moi », nous touchons là à un sujet non seulement délicat mais surtout difficile à accepter. Nous concevons volontiers que d’autres puissent nous faire du mal ou même tenter de nous en faire, mais nous avons un peu de mal à imaginer que la plupart du temps, c’est nous qui utilisons les autres pour réussir à nous nuire seuls ! Ce qui est très humain, certes, mais n’en reste pas moins un problème supplémentaire, voire le principal problème !

 

En effet, que d’autres puissent avoir l’intention de nous nuire, qu’ils y parviennent ou non, nous semble presque naturel, normal ou, à tout le moins, concevable. Ce qui nous semble inconcevable, par contre, c’est que nous puissions avoir envie de nous faire du mal à nous-mêmes ! L’idée que la chose soit « inconsciente » ne nous rassure pas pour autant, bien au contraire ! En fait, le « moi » ne peut pas faire partie de l’inconscient ou, du moins, il ne devrait pas être en relation avec lui. Pourquoi ? Parce qu’il est impossible, en temps ordinaire, de souffrir sans en connaître la raison. Par « raison », il faut entendre « être conscient au moins de l’origine de cette souffrance. » Par exemple, si nous avons une carie, nous savons du même coup pourquoi nous avons mal aux dents !

 

Il devrait en aller de même avec le petit « moi », qui consiste en la somme d’enregistrements de tous les interdits, les refus, les contraintes, limites posées et vexations endurées dans la période de l’enfance. Dans le « moi » se trouve enregistré et par exemple, que « nous avons toujours tort », que « nous sommes bêtes », que « personne ne nous écoute vraiment » ou encore que « nos actes n’ont aucune valeur et donc, nous non plus. » (Etc.) Tout ceci a été dit ou laissé entendre par nos parents et/ou ceux qui ont eu la lourde charge de nous élever ou de nous éduquer (et qui ont sans doute fait de leur mieux, cela dit.)

 

Quelle est la différence entre le contenu formel du petit « moi » (ce qu’il raconte) et les démons, par exemple ? Car à première vue, les deux se ressemblent tant qu’ils pourraient aussi bien être confondus ! Nous pourrions déjà dire que le démon nous pousse à agir d’une manière contraire à notre volonté. Ce qui implique que nous ne sommes jamais d’accord avec nos démons ! À l’inverse, une partie de nous s’est appuyée sur les allégations de nos géniteurs et de bien d’autres, par la suite, pour établir notre profil psychologique personnel. Autant dire qu’en règle générale, nous sommes d’accord avec les prétentions de notre petit « moi », de même que nous sommes nécessairement en accord avec les prétentions de notre « Moi-Idéalisé. »

Moi-Idéalisé qui, soit dit en passant, n’existerait même pas sans la présence, en nous, du petit « moi » ! Car sans le petit « moi », il n’y aurait rien à nier ou à compenser, par exemple. Deux des rôles majeurs du M.I., si vous en avez souvenance.

 

Mais comment pourrions-nous être d’accord avec ce qui nous fait souffrir ? C’est là qu’il est précieux de se montrer attentif et de ne pas craindre de s’attaquer à des subtilités spirituelles ! Il n’est pas exact d’affirmer que nous sommes d’accord avec ce qu’affirme encore et toujours le contenu du petit « moi ». De même que nous ne saurions cautionner la souffrance qui en résulte. C’est un fait ! Cela dit, nous devons nous souvenir qu’à force de nous entendre dire (par exemple) que nous sommes « un bon à rien » ou que « nous n’écoutons jamais les autres » (etc.,), nous en arrivons à le croire, voire à en être persuadés ! Là est la subtilité, car si ce sont bien « les autres » qui nous ont accusés, jadis, d’être trop ceci ou pas assez cela, QUI a fini par le croire ? Qui en est devenu, à force, persuadé ? La réponse est terrifiante : c’est nous et uniquement nous !

Bon sang ! Il fallait y penser, ne croyez-vous pas ? Et pourtant ! Est-ce si compliqué que cela à comprendre, d’un point de vue purement intellectuel ? La réponse est « non ».

 

Par contre, c’est très difficile à admettre ! Surtout après des années de souffrance ! Autant avouer franchement que… Tout est de notre faute, uniquement ! En effet, ce dont nous sommes persuadés ne peut être imputable à autrui, n’est-ce pas ? De même que le coup de marteau que le menuisier se met sur ses propres doigts, ne peut pas être imputable au manque d’attention, à la négligence ou au manque d’adresse du voisin. Et c’est lorsque nous en sommes rendus à cette étape cruciale, qu’il est nécessaire de se montrer prudent et de ne verser dans aucun extrême. Nous ne devons pas « nous en vouloir », car cela augmenterait ou ferait durer la souffrance morale.

Nous ne devons pas non plus en vouloir à nos géniteurs, car ce que nous ressentons, même envers les autres, ne peut affecter que nous ! Comprenez-vous bien ? Alors quoi ? Que faut-il faire ou comment devrions-nous réagir ?

 

En réalité, il n’est absolument pas question de réagir mais bien d’agir et ce, peut-être pour la toute première fois de notre vie ! Car plus jeune, nous ne faisions en fait que RÉAGIR et jamais nous n’étions libres D’AGIR vraiment. Pour agir, il faut être libre, à la fois physiquement et moralement. Et nous n’avions ni l’une ni l’autre comme liberté, étant encore enfant. Votre petit « moi » est donc formé par la somme des idées avilissantes ou limitatives NON PAS que l’on vous a proposés, plus jeunes, mais bien celles que vous avez retenues et conservées, par la suite ! Relisez bien ces dernières lignes, en gras, car elles contiennent UNE clef essentielle de votre libération psychologique !

 

Et cette clef se résume au fait D’ASSUMER ou NON votre part de responsabilité dans toutes ces souffrances que VOUS vous êtes imposés, DEPUIS la fin de votre enfance, c’est-à-dire depuis le jour où vous auriez pu NIER tout ce que l’on a essayé de vous faire croire à votre sujet. Mais hélas, comme vous l’avez cru, vous êtes devenus de ce fait responsables de vos souffrances et avez en fait repris à votre compte le rôle de tyran que vous pourriez encore donner à vos géniteurs ou à toute autre personne ayant eu, jadis, un ascendant psychologique sur vous. Aujourd’hui, ce sont vos propres croyances et souvenirs personnels qui forment l’essentiel de votre petit tyran intime et qui sont à l’origine de ce combat intérieur provoquant tant de souffrances inutiles par ailleurs.

Car si souffrir peut éduquer voire renforcer l’âme, toujours souffrir de la même façon et pour les mêmes raisons, affaiblit l’âme, en plus d’être parfaitement stupide.

 

Comment accéder au petit « moi » afin d’au moins le voir à l’œuvre, voire le prendre en flagrant délit de contradiction ? Il suffit de se souvenir de ce que nos parents et éducateurs (ou professeurs) divers nous répétaient inlassablement, puis de le comparer avec ce que vous RESSENTEZ tandis que vous désirez dire ou faire quelque chose mais que vous n’êtes pas en concordance avec cette volonté ou ce désir. En clair, si vous désirez faire une chose plaisante sur le coup mais que VOUS RESSENTEZ une émotion contradictoire ou opposée, vous pouvez être certains que vous êtes bien en présence d’une des « lois » arbitraires de votre petit « moi », qui reprend le rôle tyrannique de ceux qui vous ont contrariés durant votre enfance. C’est en fait plus facile à mettre en œuvre, qu’à expliquer à l’aide de mots nécessairement limités.

Voilà qui devrait suffire à de fructueuses méditations !

 

Serge Baccino

A quoi se résume l’âme humaine

À quoi se résume l’âme humaine

 

L’âme humaine se résume à ce qui nous anime, nous, les humains. Ce que nous sommes vraiment n’est donc pas « notre âme », puisque nous en avons une, ce qui nous distingue du même coup d’elle. Ce qui nous anime se résumant à nos processus mentaux et aux sentiments, émotions et perceptions qu’ils permettent de nous faire expérimenter, le contrôle de notre mental devient donc la partie la plus URGENTE de notre évolution. D’ailleurs, qu’est-ce que l’évolution, si ce n’est, justement, l’évolution de notre âme ? Nous ne pouvons pas changer ni même évoluer, si nous conservons la Mémoire de ce que nous étions précédemment ! Ceci est de la pure logique !

 

Pour évoluer, nous devons non pas « oublier », ce qui serait idiot, mais créer simplement de nouvelles Mémoires. En créer au fur et à mesure que nous vivons et expérimentons le contenu formel de nos différents états d’esprit, pouvant ainsi en contrôler jour après jour à la fois l’utilité et la valeur. Comment créer de nouvelles Mémoires ? Cela en faisant deux choses (« Tout est double. ») La première, en cessant de nous référer aux anciennes Mémoires (logique, non ?) La seconde, en créant de nouvelles Mémoires auxquelles nous référer, POUR UN TEMPS du moins. Puis on recommence.

 

Comment créer de nouvelles Mémoires d’une manière aussi logique qu’intelligente ? Simplement en se servant des anciennes, en jugeant de leur degré de valeur et d’utilité, puis en les remplaçant par d’autres règles de vie ou croyances nouvelles. Nous ne devons pas nier, refouler ou critiquer nos Mémoires anciennes mais nous en servir comme d’un tremplin pour aller plus haut ou plus vite. Par exemple, si nous avons été traumatisé par un parent qui nous a fait croire que nous étions une vraie merde, nous devons tenir compte de la présence, en nous, d’un sentiment de manque de valeur quasi obligatoire. Nier, tenter d’oublier ou chercher à se convaincre que l’on se fout du passé, ne fait que le rendre plus puissant et le faire durer plus longtemps.

 

Le pouvoir n’est JAMAIS dans le conscient mais dans l’inconscient. Il est donc carrément idiot de se croire libre parce qu’on est soi-disant « conscient de l’être » ! Seule l’inconscience guide le Monde, depuis toujours et pour de très longs siècles encore. Mais si cela est une règle pour tous, cela peut devenir une règle pour tous… Les autres ! Puisque l’âme se résume à nos pensées et à nos émotions (issues des pensées), l’âme est donc LA SEULE CHOSE qui nous impose de vivre la dualité, sur la Terre comme « plus tard », si nous n’y prenons pas garde et ne faisons rien pour empêcher que ne dure cette forme d’esclavage spirituel intime.

 

En l’homme, l’énergie (de double polarité) de l’âme se manifeste par le biais de la double chaîne de ganglions du système nerveux grand sympathique. Et l’un des secrets de l’ésotérisme se résume au fait que c’est l’âme qui est à l’origine de TOUTES les maladies, qu’elles soient « physiques » (anciennes, fortes, incarnées) ou psychologiques (équilibre mental). Si l’âme est à l’origine des maladies, c’est donc elle qu’il faut soigner en premier et en dernier. Ce que nous nommons « maladies », au 21e siècle, d’autres le nommait « démons » dans un passé pas si lointain que cela (à l’échelle humaine s’entend.)

 

Les « démons » qui ont égayé la période du moyen-âge, se résument en fait à de l’énergie spirituelle trop dévoyée (de trop basse fréquence, donc) pour servir d’énergie mentale utile et agréable. Les « larves » se résument à de la force vitale qui n’est plus assez « pure » (seuil de fréquence vibratoire) pour servir d’émotions positives et agréables à ressentir (ou expérimenter.) Larves et démons circulent donc sans cesse dans la double chaine de ganglions du système nerveux grand sympathique, cela uniquement parce que les deux se trouvent et circulent librement dans les deux canaux éthériques (Ida et Pingala, en sanskrit) les Canaux Soli-lunaires qui encadrent la colonne vertébrale.

Une fois « incarnés » (ganglions affectés), on subi évidemment les effets morbides d’une manière de penser et donc de ressentir morbides. Mais les pensées destructrices ou négatives selon nous, ne sont pas les seules à avoir un effet « démoniaque » sur nous : la pensée et donc, l’émotion d’un autre que nous, ne seront jamais acceptées par notre âme qui se doit de n’abriter que nos seuls (et propres) processus mentaux conscients. Conscients au départ. En somme ou en définitive, c’est toute cette inconscience bipolaire (ou dipolaire) qui se trouve en nous, qui est à l’origine de la moindre de nos souffrances.

 

Serge Baccino

Le sentiment de valeur et les autres

Le sentiment de valeur et les autres

 

Le sentiment de valeur est basé sur une chose inculquée mais fausse et ce, dès le départ. Enfant, on nous programme de la sorte sans même le vouloir ou le savoir : « Si tu fais ceci, tu es quelqu’un qui plaît aux autres mais si tu fais cela, tu ne plairas jamais à personne. » Il nous est donc clairement signifié que nous devons plaire à autrui, ne serait-ce qu’à nos géniteurs. Mais ensuite, nous devrons plaire à nos professeurs, à nos employeurs, à notre conjoint, etc. Une fois installé, le virus est impossible à déceler et donc, à éradiquer.

Ainsi et dès le départ, le sens (ou le sentiment) de notre valeur est basée sur le fait de réussir à PLAIRE A AUTRUI ou bien à lui déplaire. Déplaire à autrui ayant moins de valeur que de lui plaire (obtention ou non de certains avantages.) En fin de compte et après des années, nous en arrivons à juger nous-mêmes IMPORTANT de plaire aux autres. Ne serait-ce que pour réussir à obtenir ce que nous attendons d’eux, habitués que nous sommes, depuis toujours, à DÉPENDRE (au moins) de papa-maman. Ou pour avoir la paix, etc.

 

Les fondements même de la dépendance à autrui reposent donc sur ce besoin de plaire aux autres afin d’obtenir leurs faveurs, voire le nécessaire. Au départ, avions-nous d’autre choix et de toute manière ? La réponse est hélas sans appel : Non ! Bien sûr que non ! Mais cela serait de moindre gravité si, au passage, le subconscient n’avait pas établi quelques fâcheux « raccourcis » à la fois déductifs et associatifs ! En effet, si c’est de notre capacité à répondre aux attentes des autres que découle la valeur de nos actes, autant dire qu’à son tour, NOTRE VALEUR dépend entièrement de notre capacité à plaire aux autres ! Et du même coup, ce ne sont plus nos actes qui ont une certaine valeur, mais nous, qui avons de la valeur ou pas ! Résultat, nous commettons une erreur de jugement et établissons une habitude des plus fâcheuses.

L’erreur de jugement consiste à CROIRE que nous devons INDÉFINIMENT satisfaire aux attentes d’autrui afin de réussir à « leur plaire. » N’oublions pas que plaire revient non seulement à obtenir tout ce dont nous avons le plus besoin, mais également, à être reconnu et donc, apprécié, et surtout, surtout : aimé !

 

L’habitude, désastreuse s’il en est, est de CROIRE que notre valeur personnelle dépend exclusivement de notre capacité à répondre aux attentes d’autrui et donc, à leur plaire. Notre capacité devient donc sujette à caution si nous ne parvenons pas à plaire (satisfaire les autres.) Cette situation étant ingérable plus tard et pour un adulte, à force de continuer à vivre sous ce genre de loi animique dévoyée, on en arrive non pas à « ne plus s’aimer », mais à ne jamais réussir à le faire. D’ailleurs, pourquoi diable devrions-nous aimer cette « prostituée intime » qui ne sait plus à qui se vendre pour se faire aimer ?

Enfin, comme la valeur a été placée sur nos actes et sur leur qualité (satisfaire ou non autrui), nous ne réussissons même plus à savoir ce que pourrait bien signifier « avoir de la valeur soi-même. » Alors nous tentons de réaliser « des exploits », à l’extérieur et sous le Regard inquisiteur des critiques, de ceux qui eux, ont définitivement renoncé à plaire. Et nous nous épuisons en vain. La valeur n’a jamais été dans l’acte mais dans la Nature Intrinsèque de celui qui s’épuise à les collectionner dans l’espoir immature de PLAIRE aux autres, faute de n’avoir réussi à se plaire à lui-même.

 

Mais comment réussir à « se plaire à soi-même » ? Déjà, en cessant de vouloir plaire aux autres. Ensuite, en cessant de croire que ce sont nos actes qui nous valorisent ou non. Enfin, en réalisant « Qui nous sommes vraiment », lorsque nous cessons de nous identifier au besoin d’intégration et à celui d’être aimé par tout autre que soi. Car pourquoi devrions-nous « être aimés par autrui » ? Pourquoi ce besoin viscéral, compulsif d’amour ? La réponse est évidente : puisque on ne s’aime pas soi et que le manque d’amour tue plus surement qu’une balle tirée en pleine tête, nous n’avons d’autres choix que de forcer la main aux autres, de les obliger à nous aimer coûte que coûte, voire à ne plus tolérer qu’ils ne nous aiment pas ou qu’ils ne nous aiment plus. Ce qui, finalement, transforme l’être humain en un véritable mendiant de l’amour, s’il est de nature passive, soit en un tyran de l’amour, s’il est de nature active, arrogante ou même violente.

 

 

Serge Baccino

Vous avez dit énergie ?

Vous avez dit énergie ?

Note : cet article fait suite à celui nommé «  PRP et baisse d’énergie » et reprend les principaux thèmes en les développant un peu différemment. Ceci à la demande de certains qui ont trouvé le précédent article traitant de ce sujet intéressant, un peu trop léger. Alors voici quelques grammes de connaissances initiatiques et psychologiques de plus. Bonne lecture.

 

En psy éso, comme dans l’enseignement de la Voie de la Siddha, dont la première tire ses origines, il est dit qu’il n’y a qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps. Il existe une seule conscience et elle est partagée par tous, certes, mais comme elle se manifeste à partir de niveaux de conscience différents, nous avons l’impression d’être tous aussi uniques que différents. Ce qui est exact d’un certain point de vue. Depuis notre propre point de vue, en fait. Mais s’il existe plusieurs niveaux de conscience, de cette même conscience unique, comment expliquer cette diversité, cette disparité ?

La différence dans chacun des niveaux de conscience est créé par la différence d’état d’esprit. Cet état d’esprit qui nous est spécifique engendre une sorte de hiérarchie naturelle dans l’échelle de la Conscience Universelle. Pour simplifier à outrance, nous dirons ici que selon notre état d’esprit, nous sommes plus ou moins conscients. Ce sont les états d’esprit les plus élaborés qui donnent naissance à au génie humain, par exemple. Ou aux Maîtres, voire plus.

 

Il est intéressant de noter au passage un phénomène relatif à cette hiérarchisation naturelle des différents états d’esprit. Chacun d’eux pousse la conscience à s’identifier avec ce qu’elle pense en se manifestant au travers d’un état d’esprit spécifique. En somme, la conscience finit par devenir ce qu’elle pense et oublie qui elle est vraiment. Cela parce que passant par cette forme mentale pour s’exprimer, elle finit par ne plus se concentrer que sur cette dernière et en arrive à se confondre avec elle. Un peu comme un acteur de théâtre qui, à force de jouer Hamlet durant plusieurs décennies, en arriverait à s’identifier à son personnage et à se prendre finalement pour Hamlet.

Nous sommes tous cette conscience qui s’est oubliée à force de s’associer étroitement à chacun de ces états d’esprit spécifiques qui lui servent de support de manifestation ou d’expression. Ou plus exactement, c’est cette conscience qui a finit par se prendre pour nous, qui faisons ici figure du personnage fictif de Hamlet reproduit indéfiniment !

Bien que la conscience soit devenue « ce qu’elle pense » à force de ne s’exprimer qu’au travers d’un support mental quelconque (ou état d’esprit) et que ce phénomène a servi à créer l’humanité (entre autres), chacun des membres de cette humanité a besoin d’énergie pour rendre manifeste le niveau d’évolution qu’il représente et qui le représente aussi. C’est d’ailleurs cela qui forme ce que nous appelons la personnalité animique (ou de l’âme.)

 

Le niveau d’évolution de notre personnalité dépend de la fréquence vibratoire de notre âme, en particulier de son « anima ». Notre âme, autrement dit, « ce qui nous anime » (pensées/émotions) est faite d’esprit et de force vitale, le premier donnant forme aux pensées, idées, croyances ou concepts, la seconde servant à animer (donne vie, force et durée) à cette même forme mentale. Si l’Animus est la quantité d’esprit servant à cette forme mentale spécifique, l’Anima est la quantité d’énergie exacte ou précise qui permet l’expression d’un état d’esprit spécifique.

En clair, l’énergie qui accompagne un état d’esprit est celle qui en permet l’expression et qui le fait durer. Chaque état d’esprit possède un double seuil fréquentiel : celui propre à l’esprit qui compose cette forme mentale et celui propre à l’anima, c’est-à-dire la quantité de force vitale permettant d’animer cet état d’esprit, de le rendre vivant et de lui permettre de « durer dans le temps », du moins selon nos conceptions humaines limitées. Vivre sur un seuil fréquentiel réclame l’énergie nécessaire pour s’y maintenir. Niveau fréquentiel, fréquence vibratoire, seuil animique ou niveau d’évolution, sont des termes différents pour nommer une seule et même chose. Choisissez donc l’expression qui vous convient le mieux.

 

L‘être humain a beaucoup de mal à changer ou même, à évoluer. Nous avons du mal à changer, à évoluer, car nous n’en avons pas la force. La force à notre disposition est celle qui permet seulement l’expression de l’état d’esprit en cours, de celui que nous incarnons et qui, du même coup, nous offre la vie, le mouvement et l’être (en tant qu’humain s’entend.) Il faut bien comprendre que même de basse fréquence, une énergie est avant tout de l’énergie et permet l’expression de « qui nous croyons être. » En changer, augmenter l’énergie, nécessite de changer tout d’abord l’état d’esprit. Mais comme pour changer un état d’esprit, il faut en avoir la force, l’humanité tourne en rond et donc, en vase clos, depuis des centaines d’années, voire des millénaires.

Fort de la prémisse importante qu’une fréquence vibratoire animique, même basse, consiste en de l’énergie tout de même, nous comprenons mieux pourquoi certaines personnes redoutent tant de devoir changer, d’abandonner ce qu’ils connaissent pour ce qu’ils ne connaissent pas encore mais qui prétend « être meilleur » !

Une énergie à laquelle nous sommes habitués, voire la seule que nous connaissons depuis toujours, ne se lâche pas comme ça et sans arrière-pensée ou crainte ! D’autant que lorsqu’un schéma mental disparait, l’énergie qui le sous-tend (en permet l’expression) disparaît également.

 

C‘est justement cette perte d’un schéma mental, même négatif, qui peut occasionner une perte de repères psychologiques, certes, mais aussi, une grande lassitude. Nous connaissons alors une sensation de passage à vide, ici, la sensation de vide étant produite par la partie mentale qui a été finalement évacuée, et de faiblesse ou de fatigue, induite par la perte consécutive de l’énergie sous-jacente évacuée elle aussi et en même temps que le schéma mental. A la suite de ces divers ressentis, nous avons peur de ne plus avoir la force d’évoluer, mais cela est un problème pris par le mauvais bout ou dans le mauvais sens ! Tout est double, toujours ! Nous ne pouvons changer d’idée ou même d’avis, sans changer en même temps de taux énergétique. Nos pensées produisent de l’énergie et en changer n’est jamais innocent et encore moins gratuit.

Cela a des conséquences, des répercussions, pas nécessairement néfastes si l’on sait s’y prendre correctement. Pour une personne se disant spiritualiste, l’erreur la plus grossière serait de se délester d’une façon de penser négative sans la remplacer par une autre, plus positive, car en agissant de la sorte, on provoque un double vide, d’esprit (Forme) et d’énergie (Force) qui produit à son tour des moments assez désagréables à vivre.

Bien que cette idée étrange de pensées positives venant se rajouter sur des pensées négatives plus ou moins conscientisées, soit encore plus étrange et surtout, bien plus risqué ! Pourquoi diable devrions-nous subitement réciter des chapelets de pensées positives, alors que notre subconscience regorge de négativité voire pire ? Qui serait assez fou pour verser de l’eau pure dans un verre très sale puis le boire pour étancher sa soif en se croyant en sécurité ?

 

On ne va pas au puits pour y remplir un seau déjà plein : on vide d’abord le seau puis on va au puits pour le remplir de nouveau. Ou alors, c’est que nous sommes encore plus pleins que notre seau ! De même, nous devons vérifier si, en nous, n’existerait pas, à notre insu, des pensées parasites PUIS, seulement ensuite, nous remplaçons les premières par d’autres bien plus positives et agréables. Le style « je cache la poussière sous le tapis » ne dure qu’un temps. Et ce temps est désormais révolu. Désolé ! Un changement radical de pensées, réel et durable, producteur d’énergie nouvelle, est toujours sanctionné par l’apport d’une énorme quantité d’énergie. De beaucoup d’énergie.

C’est d’ailleurs la seule manière vraiment honnête de vérifier si nous avons changé ou si nous préférons seulement… Le croire ! Et si nous ne remplaçons pas l’ancien par le nouveau, le changement est si ténu qu’il en devient vite décourageant. Raison pour laquelle ceux qui s’adonnent à la pensée positive cessent rapidement de s’y employer.

 

Mais ils n’ont pas nécessairement assez d’intégrité morale pour se l’avouer et, surtout, pour l’avouer aux autres. Cumuler est désastreux dans ses effets ultérieurs mais vider le mauvais sans le remplacer par du meilleur est tout aussi risqué. Ne dit-on pas que « La Nature a horreur du vide » ? Il serait peut-être bon de s’en souvenir et d’en tenir compte si on à cœur d’évoluer vraiment.

En espérant que cette fois-ci, le sujet, même s’il demeure un peu complexe pour quelques-uns, apparaîtra à certains comme étant plus étoffé. Sinon, pour le gourmands, sachez qu’il existe les cours de psy éso et qu’ils ne sont pas faits pour les chiens ni pour les tanches de la Baltique !

 

Serge Baccino