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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Variabilité de l’ego

Variabilité de l’ego

 

La vie nous a démontré à maintes occasions, que nous pouvions non seulement nous améliorer et donc, évoluer, mais aussi changer carrément, du tout au tout. L’ego ou le « moi » humain étant censé représenter « ce que nous sommes » ou, et plus exactement, « ce à quoi nous jugeons bon de nous identifier », Cela implique que notre ego ou « moi » soit lui-même évolutif. Or, ce « moi » ou ego semble invariable pour le moins. Nous pourrions presque en conclure que nous changeons tous et vraiment, mais que tous, nous n’avons pas envie ou le courage d’en assumer les effets ultérieurs et donc, le désir de reconnaître la nature ainsi que l’étendue de ces changements dans notre personnalité.

 

On dit généralement qu’un drame peut changer un homme. Nous serions en droit de nous demander pourquoi l’homme a besoin d’un drame pour changer. Mais changer et évoluer sont deux choses très différentes. Nous pouvons changer « en mal », selon l’expression consacrée, mais nous ne pouvons pas évoluer « en mal », puisque l’évolution sous-entend l’amélioration graduelle. Mais si évolution il y a, qu’est-ce qui peut bien évoluer en l’homme ? À l’évidence, ce ne peut être que cet ego ou ce « moi » auquel nous avons commis la bévue de nous associer étroitement, cela au point de nous identifier à lui.

Note : La psy éso préfère parler de « moi » plutôt que d’ego. Nous conserverons donc la première dénomination pour la suite de cet article.

 

Nous avons appris, par le biais de connaissances propres à la psychologie ésotérique proposées dans les articles précédents, que le « moi » consiste en la somme de nos Mémoires. Le mot « mémoire » ne doit surtout pas abuser nos lecteurs assidus ! Il n’est pas question ici de se référer au « passé », mais plutôt à quelque chose qui étant présent en nous, là, actuellement, nous aide ou nous limite là et maintenant. Le passé n’a pas d’existence autre que du fait de ces Mémoires qui se trouvent présentement en nous. C’est d’ailleurs pour cela que nous pouvons « nous souvenir », aujourd’hui, d’événements qui sont censés se référer « au passé ». Mais si « le passé » était vraiment passé, il ne serait pas présent en nous, cela sous forme de Mémoires. Mémoires qui ne consistent pas seulement en de l’information enregistrée, mais également en de l’énergie emmagasinée.

 

C’est d’ailleurs cette même énergie associée étroitement au contenu mémoriel, qui nous donne la force d’évoquer le passé qui, en fin de compte, continue de nous hanter au présent, puisque présent en nos cellules, sous la forme de Mémoires gravée d’une manière électromagnétique. Un peu comme les informations gravées sur un disque dur d’ordinateur, sauf qu’ici, ce sont chacune de nos cellules qui font office de « cluster » de ce grand disque dur qu’est notre corps de chair. Notre corps qui fait office de bibliothèque vivante et consciente, comme tout ce qui est fait d’esprit. Et comme « Tout est fait d’esprit », alors tout peut se résumer à de la Mémoire vivante, à de la conscience, en somme.

 

La question est donc de savoir si les Mémoires se bornent à évoquer le passé ou si elles y sont reliées d’une quelconque manière. Comment savons-nous qui nous sommes, c’est-à-dire notre nom, notre lieu de naissance, nos connaissances, nos doutes, nos peurs et tout ce qui fait de nous des êtres vivants et (plus ou moins) conscients ? Réponse : ce sont ces Mémoires. Notre « moi » se résume à ses Mémoires mais ces dernières parlent seulement du passé en termes de souvenir non pas de ce qui fut mais de l’impact qu’a eu sur nous ce qui fut. En clair, les Mémoires ne nous relient pas au passé, mais à nos réactions face à ce passé. Et comme cette Mémoire se trouve dans nos cellules, ces réactions ne sont jamais « passées » puisqu’elles nous suivent encore et toujours, faussant notre vécu actuel, grandement teinté par le souvenir de nos réactions personnelles à quelque chose qui n’est plus mais dont nous conservons les traces mémorielles.

 

Pour le présenter différemment, nous pourrions évoluer dix fois plus vite et cent fois mieux, si nos expériences d’aujourd’hui n’étaient pas toutes immanquablement « teintées » de nos réactions passées. Réactions passées, certes, mais comme nous réagissons encore et toujours de la même manière, il n’est plus question de « passé » mais de « présent largement contrarié » (ou faussé.) Ainsi, il devient évident que les Mémoires ne nous relient pas au passé, mais à un type de réaction enregistré et présentement susceptible de nous pourrir la vie ou, et à tout le moins, de nous la fausser, cela en nous obligeant à réagir selon le contenu formel de nos Mémoires (ce qu’elles racontent, donc.)

 

Avançons encore un peu et nous aurons tôt fait d’en arriver à une autre conclusion désobligeante : nous ne sommes jamais « en rapport avec l’actualité » (l’évènementiel, ce qui se produit en fait) mais avec le contenu de ces Mémoires, formées par nos diverses réactions enregistrées et accessoirement relatives à un passé qui est censé être révolu. Ainsi, selon notre attitude face à ces Mémoires, nous vivons soit en continue les mêmes choses, soit des choses différentes bien que semblables. Que nous vivions des évènements récurrents s’explique du fait que nous entretenons une relation identique à nos Mémoires. Si nous pensons toujours les mêmes choses, fidèlement enregistrées, alors nous vivrons toujours les mêmes évènements issus en grande partie de ces enregistrements.

 

C’est ce qui a fait dire aux anciens Maîtres que « Nous vivons toujours le contenu de nos pensées. » En fait et plus exactement, notre vécu est fonction de notre manière de nous positionner ou de réagir par rapport à ces Mémoires. Si nous réagissons encore pareillement, ce que nous vivrons ensuite ne différera pas non plus. Mais le fait que le temps nous permette d’évoluer, peu ou prou, démontre s’il en était besoin encore, que ces Mémoires nous PROPOSENT un mode comportemental mais ne nous l’impose jamais ! Nous sommes libres de nous positionner différemment face à ces Mémoires. Par exemple, nous pouvons décider, du jour au lendemain, que ce que nous pensions la veille concernait la veille mais n’est plus valable pour cette nouvelle journée !

 

Ce type de positionnement mental, d’attitude (Mudra, en sanskrit) peut nous permettre de débloquer les mécanismes profonds de notre psyché. Nous pouvons tous le faire mais nous n’avons pas tous nécessairement ENVIE de le faire. Être programmé est rassurant pour toute personne désireuse de ne prendre aucun risque et de n’en faire prendre aucun à ses proches. Ce qui est en général une excuse largement suffisante pour ne jamais avoir à « bouger », au long d’une vie. Et pourtant ! Puisque notre « moi » peut évoluer et s’impliquer dans « d’autres versions de soi », cela en s’orientant vers d’autres Mémoires que celles couramment invoquées puis « accueillies en l’état », pourquoi tant de personne ont encore si peur de changer de nos jours ? Durant la sombre époque du Moyen Âge, cela pouvait se concevoir et même sous la Révolution, mais de nos jours ! Qu’est-ce qui en l’homme peut avoir si peur du changement ? La réponse est aussi étonnante que « logique », du moins pour tous ceux qui trouvent « logique » le raisonnement de l’intellect, grand responsable devant le Créateur, de la plupart de nos problèmes.

 

Pour l’intellect, qui pourrait être réduit au mode de fonctionnement (plus ou moins) organisé du « moi », en relation avec « les évènements extérieurs et les autres », évoluer n’est pas le vrai problème : le vrai problème est qu’il implique de lâcher un état de l’esprit pour un autre réputé « meilleur » ! Or, l’intellect, qui fonctionne à cent pour cent sur les Mémoires les plus usitées, ne connaît que… Ce qu’il connaît déjà et pour le moment ! Ou si vous préférez, l’intellect est incapable de lâcher un mode de fonctionnement CONNU pour un autre qui ne l’est pas. Cela lui est mathématiquement impossible, puisqu’il INCARNE ce connu et que pour aller vers l’inconnu, cela l’obligerait à se suicider en tant que « connu » avec l’espoir immature de revivre par l’intermédiaire de l’inconnu. En somme, l’inconnu est l’absence d’intellect, puisque ce dernier est la mémoire du déjà connu !

 

Est-ce que vous réussissez à capter vraiment la problématique ? Attendre de votre intellect qu’il vous permette d’évoluer, cela revient à lui demander de se tuer lui-même. Or, il peut autant conduire ce processus jusqu’à son terme que vous pourriez être capable de vous mordre une dent en vous servant de cette même dent pour se faire ! Les anciens avaient une image amusante qu’ils présentaient aux enfants, ravis de découvrir leur première impossibilité mathématique. Ils leur racontaient l’histoire de ce serpent qui non content de se dévorer la queue, s’était mis dans la tête de se dévorer lui-même entièrement ! L’histoire se termine avec un serpent s’avouant incapable de se manger… La bouche ! Voilà bien de quoi marquer l’imagination d’un enfant !

 

Il est en effet des choses que celui qui se propose d’agir ne pourra jamais réaliser. Bien de spiritualistes se font avoir avec ça, d’ailleurs. Dès le début, comme ils ne sont pas informés et donc, prévenus, ils s’imaginent pouvoir se réformer eux-mêmes et bien sûr, tous seuls ! Et l’une des choses qu’ils ne réalisent que trop tard, voire jamais, c’est que l’intellect s’empare immanquablement du moindre processus mental ! Et comme l’intellect se résume à de la mémoire et donc, du connu, il est absolument incapable d’orienter la conscience personnelle en direction de l’inconnu, cela au risque de disparaître en cours de route ! Et comme l’intellect tiens à vivre, voire à survivre par tous les moyens, la plupart des spiritualistes incorrectement initiés n’arrivent, au mieux, qu’à se faire croire qu’ils ont évolué et au pire, à s’illusionner à propos de leur niveau d’évolution réel.

 

Alors quoi ? Comment peut-on évoluer, puisque ce qui affirme nous conduire au but (l’intellect), n’y réussira jamais sous peine de s’autodétruire lui-même et du même coup ? Il existe une astuce fort utile pour y parvenir tout de même, cela sans brusquer l’intellect ni lui imposer une mort certaine. Cette astuce se résume à une connaissance suffisante du processus évolutif dans son ensemble, et non dans ses détails ou parties. Nous avons vu que le « moi » se résumait à des Mémoires. Mais ces dernières sont dites « globales », c’est-à-dire qu’elles se réfèrent à TOUTES les Mémoires concernant, de près ou de loin, la personne qui se propose d’évoluer. Cela peut aller de connaissances concernant les trisaïeuls et des évènements remontant à plus de 200 ans, jusqu’aux connaissances nominales de cette personne, mais qui ont pu « échapper » à sa conscience objective. En clair, les Mémoires d’une personne sont extraordinairement étendues et nombreuses, mais toutes ne sont pas conscientes, tant s’en faut !

 

Et c’est là que ça peut devenir intéressant ! Surtout lorsqu’on apprend que l’intellect ne peut accéder qu’aux Mémoires conscientes, autrement dit, tout ce qui a été vécu, appris et donc « conscientisé » par la personne ! Il y a donc les Mémoires dites « globales », à savoir toutes celles héritées (génétique/ancêtres, etc.), ainsi que les Mémoires dites « personnelles » et donc, personnellement mémorisées. Même si certains détails ont été oubliés, avec le temps, l’intellect peut accéder à tout le vécu expérimental et donc CONSCIENT de la personnalité. Autant dire que le vécu sera quelque peu répétitif, en fin de compte.

 

Fort bien, il est donc question de « se passer » provisoirement de la partie mémorielle de l’intellect (le déjà connu et appris) et d’accéder à l’immense partie non encore exploitée, du moins consciemment et par une personnalité donnée. OK, mais comment ? Le comment est donné par le « quoi », si nous pouvons dire ! Le « quoi » étant ce qu’il nous faut faire, à savoir nous passer de l’aide de l’intellect. Or, il n’existe pas cinquante manières de se passer de l’intellect : Cool ! Et quel est l’opposé complémentaire de l’intellect ? Nous lui donnons plusieurs noms mais le plus connu est sans aucun doute « l’intuition. » Ici, il va nous falloir invoquer brièvement un peu de technicité. Il existe deux modes opposés de raisonnements : le déductif, qui est celui de l’intellect, et l’inductif, qui est celui de l’intuition, voire de l’imaginaire. Nous pourrions aussi bien parler de conscience OBJECTIVE et de conscience SUBJECTIVE. Cela reviendrait au même, en partant toutefois de chemins différents, du moins au départ.

 

L’intellect, nous l’avons vu, se fie uniquement au connu, au déjà appris. Il a donc une sainte horreur de tout ce qui ne lui permet pas de se raccrocher à ce qui le sécurise et lui permet surtout de « se produire » d’une manière répétitive qui lui donne l’impression de « durer. » Et ce mode de production mentale fait appel à la conscience objective, seule capable d’invoquer les mémoires acquises et CONNUES. L’intuition, tout comme l’imagination, d’ailleurs, font appel quant à elles à la conscience subjective et donc, à une forme de mémoires plus élaborées et étendues. Le mode subjectif tolère parfaitement le nouveau, du moment que ce nouveau est compréhensible, même s’il ne correspond à rien de connu.

 

Le mode de raisonnement de la conscience objective est déductif : l’intellect se base sur le connu pour traiter tout nouvel évènement, même (ou surtout) s’il est inconnu. Il trouve toujours, à l’aide du raisonnement déductif et associatif (association d’idées), un moyen de « faire coller » toute nouveauté avec ce qui est ancien et rassurant puisque déjà enregistré. L’intellect a donc pour but de nous ménager un terrain de jeu rassurant et connu puisque maintes fois arpenté, mais du même coup, il appauvrit notre expérience terrestre et même, spirituelle, puisqu’il limite l’expérimental et nos processus mentaux, en ne retenant que les expériences semblables et les états d’esprits identiques et donc, répétitifs.

 

À l’inverse, le mode de raisonnement de la conscience subjective est inductif et de ce fait, nécessairement innovant, rafraîchissant et donc susceptible de nous extraire de la morosité d’un même « climat mental », maintes fois expérimenté d’un bout à l’autre et dans tous les sens. Tout le monde sait que l’imagination est capable « d’inventer » des choses qui paraissent abracadabrantes à un esprit dit « cartésien. » En fait, la conscience subjective n’invente rien : elle puise dans d’autres secteurs mentaux de l’Inconscient Collectif, tandis que l’intellect se borne à quelques centimètres carrés de ce même Inconscient collectif, devenu, pour l’occasion, un « conscient individuel », si l’on peut dire.

 

Qui n’a pas fait l’expérience, lors de moments de rêverie ou de méditation, de voir poindre en le mental, des idées qui semblent issues de nulle part, mais certainement pas de la mémoire personnelle, puisque n’évoquant absolument rien de connu pour celui qui en fait l’expérience ? Soyons logiques et écoutons les mots : s’il nous vient une idée, c’est que cette idée qui nous est venue, n’est ni « de nous » ni même émise par nous, puisqu’elle nous vient brusquement à l’esprit ! Mais dans ce cas, d’où vient-elle ? Nous pourrions répondre : « d’au-delà de notre conscient objectif, ou de notre intellect », mais cela ne nous avancerait guère, n’est-ce pas ? Mais quand on apprend que le « conscient » d’une personne ainsi que ses Mémoires servant au fonctionnement de ce « conscient » personnel, font partie de l’Inconscient Collectif mais représente ce qu’une personne donnée en a retiré pour se confectionner une identité mentale propre, on commence alors à voir poindre les prémisses d’une plus vaste compréhension !

 

Imaginez un immense réservoir de pensées, auquel sont « branchés » tous les êtres humains. Imaginez, ensuite, que chacun y puise une infime partie qu’il nomme ensuite « mes pensées », et vous allez encore progresser en compréhension ! Enfin, essayez d’admettre que si l’un quelconque de ces personnes décide brusquement de se brancher « ailleurs », au sein de ce même Inconscient Collectif, alors ses pensées vont différer sans doute du tout au tout, et là, vous aurez acquis un grand savoir ! Un savoir vous permettant, du même coup, d’évoluer à volonté, cela simplement en passant d’un « moi » formel à un autre, sans jamais vous arrêter, du moins, pas avant d’en avoir retiré le moindre des bénéfices qu’un tel nouveau « moi » peut vous apporter.

 

 

 

En somme, cela revient à changer d’état d’esprit en fonction de vos buts et idéaux du moment, et non plus d’imaginer que vous changez, en fonction d’un Moi-Idéalisé vécu seulement en esprit mais impossible à incarner, en vérité. Difficile pour ne pas dire impossible, dites-vous ? Voilà qui est pour le moins étonnant, car en vérité, vous faites déjà et depuis bien longtemps, une chose que vous jugez pourtant difficile, voire impossible ! La preuve ? Très bien, en voici une : êtes-vous capable de vous adapter à une situation si vos intérêts, voire votre vie en dépendent ? La réponse est évidente : vous l’avez déjà fait, maintes et maintes fois encore ! Nous le faisons tous ! Oui mais voilà : personne n’affirme ici que tous, nous le vivons bien pour autant !

 

Nous pourrions tous user d’une souplesse mentale extraordinaire et ce, à volonté ! Mais nous n’usons pas tous de cette capacité spirituelle magnifique. Pourquoi ? Parce que dès que nous dérogeons à nos Mémoires, un jugement est émis à notre endroit ! Notez que nous ne disons pas que nous avons la triste habitude de nous juger ! En réalité, cela qui fait preuve de souplesse mentale et qui devrait logiquement en jouir, est différent de cela qui nous juge et émet une condamnation. Et c’est ce jugement émis sans que nous réalisions ce qui se passe, qui nous pousse à ressentir de la honte, du regret, nous pousse à nous justifier, preuve que quelque chose, en nous, est persuadé que nous ne sommes pas en droit de changer ni même qu’il est justifié de tenter de le faire. La vraie et même, l’unique question est de définir, une fois pour toutes, QUI ou QUOI ose juger ainsi notre comportement.

Ne cherchez pas bien longtemps : c’est encore une des frasques de l’intellect ! C’est lui qui nous force à ne plus faire preuve de souplesse mentale, car sa propre rigidité lui interdit de nous suivre dans cette direction. Direction qui se résume à l’évolution ! Ainsi, si nous avons envie de nous transformer mais que nous échouons si souvent, c’est parce qu’une partie de nous mais qui n’est pas nous, tente de nous inculper pour un crime commis par elle seule et à chaque fois !  Il s’agit-là d’un crime de lèse évolution, en somme.

 

Il est vrai qu’il est difficile d’avancer dans la vie et donc, d’évoluer, tout en se sentant moche, coupable, lâche ou bien égoïste ! Sans compter que les autres peuvent nous conforter dans cette optique, à seule fin de nous voir demeurer tel qu’ils se sont habitués à nous voir. L’image plaquée par les autres sur notre personne physique serait d’un moindre impact, si on ne nous avait pas appris à tenir compte de leur avis. Nos proches ont besoin que nous demeurions les mêmes, une vie durant. Cela les rassure et les conforte dans cette idée terrible qu’ils ne doivent pas changer non plus. D’ailleurs, les autres les en empêcheraient à leur tour, s’ils faisaient seulement mine de vouloir « sortir des rangs » ! Mais au cas, il existe toujours l’arme suprême consistant à demander à un être qui fait mine de « bouger » sans l’assentiment de ses proches, s’il n’est pas « tombé dans une secte » !

Mais sommes-nous pour autant et uniquement, ce que les autres voient en nous ou s’attendent à y trouver ? Vivons-nous pour les autres ? Si oui, il ne faut surtout pas évoluer ; cela les peinerait au plus haut point ! Mais si on vit tout d’abord pour soi, alors il faut penser tout d’abord à soi et suivre son instinct, plutôt que « Vox Populi ». Deux mille ans sont passés, certes, mais si l’on ne crucifie plus ceux qui marquent leur temps par leur différence, on fait tout pour qu’ils passent, sans marquer personne et surtout pas les consciences !

 

Serge Baccino

La psy éso et les psy éso

La psy éso et les psy éso

 

Aussi bizarre que cela puisse paraître à une personne intelligente et rationnelle de ce siècle, vingt et unième du nom, il se trouve encore des personnes qui commettent l’erreur grossière de juger d’une chose à travers celles et ceux qui la représentent. Imaginez seulement si les autres peuples de cette planète, jugeaient la France à la capacité de notre gouvernement à prendre soin intelligemment de son peuple ! Nous serions dans de beaux draps et considérés d’une manière que je préfère épargner à la sensibilité réputée de certains de mes lecteurs ! Dans ce cas et puisque nous y sommes, pourquoi ne pas juger du métier honorable de menuisier, en se fiant au fait qu’au moins deux menuisiers que nous connaissons, trompent leur femme et sont malhonnêtes lorsqu’ils présentent un devis avant travaux ?

Et la mécanique auto, alors : parlons-en ! Elle doit être très mal vue, puisqu’il est dit qu’un garagiste sur trois, environ, gonfle ses factures et vole sa clientèle ! Voyons ce que nous pourrions penser d’un maçon… Est-il assez franc ? (sic) Et le métier d’égoutier ? Il doit être redoutable et très méchant, puisque ceux qui le pratiquent sentent mauvais six à huit heures par jour !

 

Je pourrais continuer très longtemps de la sorte, mais il me semble que les plus intelligents ont déjà compris où je désirais les amener, en m’armant, pour se faire, de cet humour décalé ou de seconde zone, dont je semble vouloir user, sans aucune retenue dans mes écrits, depuis pas loin de trente-huit ans à présent. Mais nonobstant cette outrecuidance littéraire qui a valu quelques crises cardiaques aux évêques du Vatican, où est-ce que je désire vraiment en arriver ? Car si – comme je le souligne sans vergogne – les plus intelligents ont sans doute déjà compris, qu’en est-il des autres ? Je désire en arriver à ceci :

Est-ce qu’il est vraiment rationnel, honnête et digne d’une personne supposée éclairée, de juger la psychologie ésotérique, en se fiant au comportement de l’un quelconque de ses étudiants, fut-il de ceux qui ont terminé les trois années d’étude générales ?

 

N‘avons-nous pas le droit, chacune, chacun, à une personnalité et à un caractère uniques et donc distincts de ceux de tous les autres ? Qui oserait affirmer que tous les étudiants de la psy éso sont soit tous cons, comme ce n’est pas Dieu permis, soit tous brillants et très évolués ? Dans les deux cas, ce type de jugement à l’emporte-pièce en dirait bien plus long sur celui qui s’y essayerait que sur ceux qui sont censés être concernés ou visés par ces propos ! Personne n’est « tout blanc » et donc, personne n’est « tout noir » : l’ignoriez-vous encore ? Vraiment ? Bien sûr, certaines puissances qualifiées « d’occultes » – et non madame, ce n’est pas un gros mot – aimeraient bien que nous devenions tous « égaux », ceci dans le sens que nous en arrivions, tous, tant que nous sommes, à nous ressembler comme se ressemblent les moutons. C’est pratique, des moutons : ça ne pense pas et ça ne fait jamais grève ! En plus, très peu de détails permettent de distinguer un mouton d’un autre. Sauf si on est le berger. Les bergers savent tout de leurs moutons et tous doivent bêler de concert ou bien se taire.

 

À l’évidence, quelques-uns adoreraient devenir « nos bergers » ou bien s’imaginent qu’ils le sont déjà, si vous voyez ce que je veux dire. Sinon, suivez mon regard ! Ainsi, le fait d’être un personnage unique, avec ses traits de caractère tout aussi uniques, est plus un signe de bonne santé mentale et donc, d’équilibre psychologique, que le fait de ressembler comme deux gouttes d’eau à telle ou telle autre adepte d’une même philosophie. À moins que le but inavoué soit de conduire chacun à se justifier à propos de qui il ose être, sans le consentement signé de ses (plus trop) « semblables » ? On pourrait en arriver à se questionner à ce propos. Mais le français moyen, parfois très moyen même, depuis quelques décennies, ne sait plus trop sur quel pied danser, ni même s’il sait lui-même où il a mal !

Mais jugez plutôt. S’il trouve plus de deux ou trois personnes qui pensent pareil, il crie « à la secte » et se fait un devoir de dénoncer ce qu’il prétend réprouver. Très bien, c’est un avis qui pourrait se défendre et être aussi respectable qu’un autre… Si ce n’est que dès qu’il trouve également plus de deux ou trois personnes qui pensent et agissent différemment, il crie également « à la secte ! »

 

Il faudrait un peu réussir à s’entendre, là, les gars ! On est dans une secte lorsque tous les adhérents à cette dernière pensent pareil ou la même chose, ou on est plutôt dans une secte lorsque chacun des ses adhérents a le toupet d’adopter un caractère différent de celui de tous les autres ? Nous en arriverions presque à penser que ce sont ces personnages soucieux de juger, voire de condamner les autres, qui font partie de « la secte de ceux qui n’autorisent pas les autres à être comme ils sont » ! Tiens, je lance l’idée, si quelque gourou d’opérette mais lui aussi en manque de reconnaissance, comme nos « lanceurs de jugements sectaires », cherchent à créer une nouvelle secte mais n’a pas le début d’une once d’idée au sujet du thème à proposer à ses ouailles ! Ben quoi ? On peut s’entre aider, entre humains, non ? Bon, OK, encore faudrait-il en trouver, des gens qui soient vraiment humains, dans toute l’acception du terme.

Mais ne soyons pas mesquins inutilement ! Puisque la mode est désormais au « Parti Nasillard d’estres qui aiment l’adroite », (comme on pourrait le dire en vieux français) dans lequel chacun peu en mettre plein la gueule à qui il a envie, pourquoi ne pas faire l’inverse, juste pour faire suer son prochain, et refiler des idées à tous ceux qui en manquent mais désirent eux aussi pouvoir nuire à leur prochain en toute tranquillité ?

 

Mais trêve d’humour au rabais : mon idée était de faire réfléchir mes lecteurs les plus fidèles et attentifs, au sujet de cette manie de ne plus permettre à l’autre d’être « semblable » ou « différent » à volonté ou du moins, à sa guise. J’oserais même avancer une idée, plus qu’une condamnation, laissant aux concernés le soin d’user de la seconde formule qui semble les ravir : Ceux qui reprochent aux autres d’être « trop ceci » ou « pas assez cela », sont très certainement des personnes qui ont peur de se retrouver seules, puisque les seules à être elles-mêmes. Il est clair que si tous ces intolérants (et pas qu’au lactose) avaient le pouvoir de transformer les autres, ils les transformeraient en ce qu’ils sont eux-mêmes. Autrement dit et pour aller au plus simple, l’intolérant aimerait que tous les autres soient ou deviennent comme lui !

Le problème, si un intolérant parvenait à ses fins, c’est qu’il se retrouverait en présence de nombreuses personnes pensant la même chose ou de la même manière unique, puisque toutes penseraient alors comme lui ! Voilà qui serait ballot, puisque du même coup, il devrait se remettre à les critiquer tous, voire à crier « à la secte ! » Une secte dont il serait devenu l’unique gourou ! N’est-ce pas amusant, finalement ?

 

Serge Baccino

Soigner sans guérir

Soigner sans guérir

 

Si les psy éso voient d’un bon œil le fait qu’il y ait de plus en plus de thérapeutes, à notre époque, ils s’inquiètent toutefois au sujet non pas des formes « extérieures » qu’adoptent ces mêmes thérapies, mais du fait que presque toutes « oublient » un petit détail qui a pourtant son importance. Une importance vitale, surtout pour l’évolution spirituelle de leurs patients. Si peu de chose, en somme. Pour comprendre ce qu’oublient neuf thérapeutes sur dix, environ et pour rester positif, c’est la raison première, profonde d’une maladie. Une maladie n’arrive pas comme ça, au hasard ou juste pour faire suer sa victime : elle consiste en une sorte de signal d’alarme corporel. Le corps tente ainsi d’expliquer ce que l’entité psychique vit et qu’elle ne devrait pas vivre ou, et au contraire, ne vit pas et se devrait de vivre.

Sinon, autant affirmer que notre venue sur Terre, à tous, est le simple fruit du hasard et que tandis que nous sommes là, autant se divertir voire s’étourdir les sens plutôt que de s’emmerder. Et pour ce genre de raisonnement, il y a déjà les médecins et les scientifiques.

 

Si on se dit thérapeute, on doit également comprendre et donc savoir certaines choses relatives à l’âme et non plus seulement au corps. Une maladie exprime ce que la personne ne voit pas ou ne conscientise pas. Et comme l’origine d’une maladie est toujours inconsciente, le subconscient se débrouille donc, et au travers d’une maladie, quelle qu’elle soit, de nous faire savoir ce qui ne tourne pas encore très rond en nous ou bien ce que nous avons loupé et qui pourrait nous coûter cher un peu plus tard. On sait que le propre de la jeunesse, c’est d’être insouciante. Le corps qui est encore jeune est insouciant également. Du moins, durant un certain nombre d’années. Puis vient un moment où le corps décide de tirer la sonnette d’alarme afin de ralentir le train-train quotidien. Un peu comme s’il pouvait nous dire :

« Bon, les gars, fini de rire, il va falloir réformer certains états d’esprit morbides qui risquent de nous coûter un bras ! »

Le corps a en effet un sens de la répartie d’une force rare.  A tel point que si nous faisons mine de ne pas entendre, c’est une oreille qui commence par tomber au sol, histoire de nous indiquer qu’il serait plus responsable d’écouter, voire de guetter la prochaine alerte.

 

Et des alertes, nous en avons eu, nous en avons et nous en aurons encore. En fait, tant qu’il pourra y avoir des alertes, ce sera plutôt bon signe. Mais le jour ou cessent les alertes, le corps cesse également de fonctionner. Et le voici qui tout-à-coup, décide de faire grève. Une grève prolongée. Définitive. Et là, nous avons de quoi nous plaindre. Depuis l’autre côté du voile, évidemment. Mais il n’est pas utile d’en arriver là. Alors, soigner paraît être la meilleure solution, n’est-ce pas ? Eh bien non, ce serait même la pire de toutes les « absences de solutions » ! Du moins si le but est de soigner l’effet, c’est-à-dire de faire taire ce corps qui semble décidé à nous pourrir la vie. La maladie n’est pas une chose qu’il nous faut soigner sans se soucier de sa cause. Si vous dormez à poings fermés et que retentit le son strident d’une sonnette d’alarme incendie, allez-vous vous précipiter pour faire taire cette (ici un gros mot) de sonnerie de (un autre gros mot) ? Ou bien allez-vous tenir compte de l’avertissement et bénir la sonnette d’alarme, plutôt que de la maudire ? Sans cette alarme, vous seriez mort brulé durant votre sommeil ! Grâce à elle, vous pouvez prendre les dispositions qui s’imposent d’elles-mêmes et quitter le bâtiment ou la maison.

 

Malgré cela, depuis des décennies, la médecine officielle s’ingénie à créer des ciseaux très efficaces pour couper les fils électriques qui alimentent la sonnette d’alarme. Sous le prétexte que sa sonnerie est insupportable et empêche l’homme de dormir puis de mourir en paix. Durant son sommeil. Si nous continuons à ignorer les messages de notre corps, nous ne pourrons plus évoluer. Certes, nos chastes oreilles pourront se reposer et… Nous également.

D’un repos éternel, si cela nous agrée. Mais sommes-nous ici, là et maintenant, pour éluder les causes qui engendrent certains effets, cela sous le prétexte imbécile que ces effets nous dérangent durant notre sieste séculaire ?

 

Or donc, celui qui soigne l’effet (les symptômes de la maladie) sans se soucier DES CAUSES qui se cachent toujours derrière ces effets, a plus à cœur de faire taire l’alarme d’incendie que d’en éteindre les flammes qui, de toute manière, se déclareront tôt ou tard et incendieront la Demeure (le corps physique.) Être et demeurer en bonne santé, en bonne santé réelle, qui pour mémoire, consiste à être sain de corps mais aussi d’esprit, devrait compter parmi nos priorités, il me semble. Or, que voyons-nous arriver sur la scène des thérapies soit disant nouvelles ? Soit des praticiens plus soucieux de se faire une renommée que de vraiment soigner leurs patients, soit des personnages encore plus dangereux qui proposent à leurs victimes (ou à leurs clients, c’est pareil), de s’en remettre entièrement à leurs bons soins. Certains passeraient plus volontiers pour des vedettes de music-hall que pour de véritables praticiens.

 

Chacun y va de sa thérapie ancestrale et donc, démodée voire risquée pour l’équilibre psychologique de la personne supposée malade, alors qu’elle est seulement en manque de conscience de Soi. Quel intérêt il y a t’il à hypnotiser une personne incapable d’arrêter de fumer, par exemple ? Réponse : à la rendre doublement dépendante, ensuite ! La première forme de dépendance est déjà connue et usitée (la cigarette), la seconde forme de dépendance, bien plus grave, apparaît ensuite sous la forme d’un besoin grandissant des autres pour se libérer d’une forme d’esclavage psychologique. Immédiatement remplacée par un autre forme esclavage et, celle-là, beaucoup plus pernicieuse !

Car si tous ne fument pas, nombreux sont celles et ceux souffrant de dépendance à autrui ! C’est même devenu le mal du siècle depuis des années. Sans compter le symbolisme déplorable de l’hypnose, surtout à une époque où il devient urgent de S’ÉVEILLER ! Et de le faire seul si possible. On pourrait presque se croire confronté à un gag, à une mauvaise blague ! Ainsi, soigner les gens n’est en rien leur rendre service, si on n’accompagne pas ce soin de certaines explications. Et d’explications, le malade n’en a besoin que de deux, qui sont essentielles pour son équilibre psychologique à long terme.

 

La première consiste à l’aider efficacement à connaître, comprendre puis accepter l’origine psychologique (spirituelle, mentale) de ce qui n’est encore qu’un simple effet. La seconde consiste à l’aider à se libérer de notre aide, à lui apprendre à se débrouiller seul, sans l’aide d’un thérapeute-nounou ! Autant dire que puisque très peu de thérapeutes remplissent ces deux obligations vitales, très peu sont capables de conduire leurs patients jusqu’à la guérison. Car soigner est facile; même un simple cachet d’aspirine peut y parvenir ! Mais la Guérison véritable réclame autre chose qu’une dose même massive d’aspirine. Elle réclame de comprendre le message véhiculé par la maladie et d’apprendre ensuite à les reconnaître lors d’éventuelles réapparitions.

Guérir n’est pas affaire de temps mais d’investissement personnel. Il faut également comprendre cette autre vérité : ce ne sont jamais les thérapeutes, qui guérissent leurs patients, mais le patient qui s’inspire de l’aide ponctuelle du thérapeute pour réapprendre à se prendre en main et à ne plus se lâcher par la suite.

 

C‘est d’ailleurs pour cela qu’il existe des sortes d’écoles qui forment de véritables Thérapeutes, du moins celles et ceux qui ont vraiment envie et la volonté nécessaires pour être dignes de cette appellation. La psy éso est l’une de ces écoles, même si elle ne ressemble en rien à ce que l’on pourrait attendre d’une école ancienne ou même moderne. Son premier enseignement est pour le (futur) thérapeute qui, noblesse oblige, commence par apprendre à se soigner lui-même en vue d’une probable guérison. Lorsque le processus est entamé, la Guérison est juste affaire de temps. Puis viennent des formations spéciales, des séminaires qui permettent de comprendre le langage du corps et d’en faire profiter les futurs clients (ou amis, parents, car tous ne s’installent pas comme thérapeutes, en fin de compte.)

 

De nos jours, quelques livres d’avalés en la hâte, deux trois séminaires de deux jours et hop ! Voici un nouveau thérapeute tout frais pondu ! Il fut un temps, et il n’est pas si vieux, où les Thérapeutes Holistiques devaient étudier au moins cinq ans avant d’avoir la prétention de soigner et où les enseignants en ésotérisme véritable, subissaient douze années de formation avant d’oser enseigner à d’autres ce qu’ils avaient appris. De nos jours, tous doit aller très vite, n’est-ce pas ? C’est la raison pour laquelle tout décroît très vite également, et je parle ici de la qualité des soins et des thérapeutes eux-mêmes dont la plupart ne savent même plus ce qu’est une glande endocrine ou la double chaîne de ganglions du Grand Sympathique, par exemple. Autant dire qu’ils ne comprennent plus rien aux caractères propres à chacune des douze personnalité de base et aux transferts d’informations entre une personnalité physique et ce qui l’anime (l’âme.)

Quant à savoir le nombre d’entre eux qui ont étudié en profondeur l’âme humaine, je préfère m’abstenir d’avancer des chiffres. Inutile de vexer gratuitement ceux qui n’attendent qu’une excuse extérieure pour l’être et afin de tenter de se dédouaner ! Ce texte n’a pas été écrit pour flétrir ceux qui n’ont aucune patience et se précipitent pour soigner les autres, au lieu de commencer par se guérir eux-mêmes. Ce texte sert d’avertissement à ceux qui, malades et dépendants, n’ont plus envie de le rester. Si vous comptez parmi ces personnes-là, si vous avez assez de courage pour vous avouez votre dépendance à autrui et donc, votre peur de devoir vous assumer complètement, alors vous êtes dores et déjà à moitié guéris du pire des maux que la Terre puisse produire et conserver en son sein :

l’ignorance.

 

Se soigner est bien, se guérir est mieux. Et tandis que vous cherchez encore en vous-mêmes la force nécessaire pour vous passer d’autrui, ayez au moins le bon sens de choisir les bons thérapeutes. Je ne parle pas ici des plus connus ou de ceux qui ont reçu le plus de j’aime sur Facebook (lol) mais de celles et de ceux qui vont commencer par vous aider à VOUS comprendre, plutôt que de commencer par vous soigner. Les premiers veulent vous libérer d’eux, tandis que les seconds ont seulement envie de vous rendre plus dépendants encore, car ils ont très certainement une officine à faire tourner et, vous savez, avec toutes ces charges sociales… Mais la Nature a du vous fournir également en intelligence, alors à chacun de définir librement et par lui-même, ce qui semble logique et sain, et ce qui ne le semble pas. De toute manière, devinez qui, en fin de compte, subira le contre-coup positif ou négatif de cette sagesse ou de son absence ? Vous, bien évidemment ! Vous et vous seuls, en fin de compte, devrez assumer le contenu formel de vos croyances et surtout, de vos certitudes. Alors bon courage à vous et n’oubliez pas que vous êtes libres ! Même de décider de ne pas l’être !

 

Serge Baccino

Un devenir perpétuel (Dossier)

Un devenir perpétuel

Dossier – En une seule partie (texte long !)

 

L’homme se résumant à ses Mémoires, c’est-à-dire à son « moi », n’est pas quelque chose de réel, selon notre conception de quelque chose de réel. La preuve, il peut changer, évoluer et de ce fait, devenir autre chose que ce qu’il était précédemment. Or, la définition même d’une chose se situe au niveau de son invariabilité. Heureusement pour nous, d’ailleurs, sinon, nous deviendrions fous très rapidement ! Imaginez…

 

Prenons seulement l’exemple d’une maison, du lieu où elle est construite et du mobilier propre à cette maison, OK ? Toutes ces choses sont des « quelque chose », à savoir des constructions invariables dont la nature limitée et finie les oblige à n’être que ce qu’elles sont et à durer telles qu’elles sont. Une maison ne devient pas une poubelle ou un potager, du jour au lendemain, n’est-ce pas ? De même, elle ne peut pas le lundi se trouver dans tel quartier, et le lundi suivant se trouver deux pâtés de maisons plus loin ! Une maison ne bouge pas, ne varie pas, tout au plus peut-elle se dégrader avec le temps ou, à l’inverse, être entretenue au point de sembler neuve, mais elle restera une maison.

 

De même, le mobilier de cette maison pourra changer de place mais ne pourra pas devenir du mobilier en plastique s’il était en bois ou changer de nature de quelque façon que ce soit. Il pourra s’abîmer, être restauré et repeint, par exemple, mais il restera ce qu’il est en termes de nature et de forme générale. C’est d’ailleurs ce qui est RASSURANT pour nous, les êtres humains ! Ce qui est stable nous stabilise et ce qui varie sans cesse nous déstabilise au plus haut pointNous avons besoin d’un certain degré d’immobilisme, de stabilité, de permanence, du moins jusqu’à un certain point. Bien sûr, nous adorons parler de changement, d’évolution mais à condition que cela reste virtuel et donc purement dialectique.  Par exemple le bouddhisme tibétain qui prône l’impermanence depuis deux mille cinq cents ans mais tente toutefois de survivre de la même et unique manière. Apparemment, les chinois n’étaient pas de cet avis et ont fait office de karma collectif ou national. Le karma, ce n’est pas que pour les Occidentaux, finalement.

 

Nous rentrons le soir, chez nous, et nous n’avons pas la surprise déstabilisante de trouver un grand vide à la place de notre immeuble ou de notre maison. Nous n’avons pas non plus à nous questionner au sujet de notre adresse : si nous n’avons pas déménagé, nous habitons, d’un jour sur l’autre, à la même adresse et donc, au même endroit ! Voilà qui est rassurant aussi et nous pouvons nous détendre. Enfin, comble de luxe, lorsque nous désirons nous reposer, le soir dans notre canapé, nous ne tombons pas le derrière par terre, cela parce que le canapé a décidé brusquement de se trouver contre le mur d’en face ! Si personne ne l’a fait changer de place, il est très certainement situé au même endroit que la veille. Voilà qui est tout aussi rassurant, n’est-ce pas ? En plus, un canapé ne sert pas à se prendre la tête mais à se reposer au moins le corps. Pour la tête, nous verrons bien plus tard.

 

Nous sommes persuadés, finalement, que si nous ne faisons rien pour changer les choses, elles ne changeront pas toutes seules et par l’opération du Saint-Esprit ! Quelle joie ! Quel plaisir ! Quelle paix que d’en être intimement persuadés ! Oui mais voilà : tout ceci est un immense canular ! Toute cette mise en scène extraordinaire, digne d’une superproduction Hollywoodienne, ne repose sur rien de réel ou du moins, sur rien de concret ! Nos sens nous aident à nous laisser abuser gentiment, ceci afin que nous puissions VARIER SANS CESSE mais sans le réaliser ! Il est certain et véridique que nous ne supportons pas le changement et que nous avons un besoin viscéral de stabilité, voire d’immobilisme total ! Nos sens sont justement là pour nous le faire croire, car malheur à nous si nous devenions brusquement capables de réaliser la Vérité de notre être et tout ce qu’elle implique !

 

Si nous pouvions percevoir la ronde incessante des atomes, des planètes et des galaxies, nous hurlerions de terreur avant de nous évanouir d’un bloc ! Nous ne pourrions pas supporter de connaître la réalité des choses et des êtres et c’est justement pour cette raison tout à fait raisonnable que nous n’avons pas la possibilité de le faire. Saluons au passage la logique et la Bonté Universelle qui préside à notre vie ! Mais si tout bouge, se meut et change autour de nous, bien que nous ne puissions pas en prendre conscience, comment se fait-il que nous soyons la seule chose qui ne bouge pas, qui ne varie pas et qui, soyons honnêtes, n’évolue pas (ou si peu) ?

C’est là que nous allons avoir une grosse surprise ! Êtes-vous correctement assis ? Si oui, agrippez-vous à vos accoudoirs !

 

En fait, NOUS BOUGEONS ! Nous bougeons tous et à la même vitesse que « Tout-le-Reste » ! Toutefois, comme « Tout-le-Reste » se meut en nous et non pas nous en « Tout-le-Reste », nous n’en avons pas conscience. Ou plus exactement, notre conscience en est pour ainsi dire « différée » ! Il est un fait que nous avons besoin de stabilité, d’un point de vue purement psychologique. En fait, nous avons bien plus besoin de stabilité que de… Vérité ! Ce qui tombe bien ! On ne nous dit pas tout et, justement, nous n’avons vraiment pas envie, du moins pour le moment, de tout savoir ! Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des Mondes ! Personne ne pourrait nous cacher quoique ce soit et encore moins la vérité, si nous étions préparés à nous y confronter.

C’est ce qu’ont bien compris ceux qui dirigent le Monde et plient les autres à leur volonté unique. En réalité et pour être parfaitement franc, personne ne « plie » (ou n’oblige) personne. Mais comme il n’y a pas de pire sourd que celui qui refuse d’entendre, il n’est même plus utile de parler à voix basse en présence des sourds. Comprenez-vous ? Il vaudrait mieux pour vous mais là encore, vous avez (encore un peu) le temps.

 

Nous avons tous le temps. Le temps de comprendre et de réagir en conséquence. Nous disions que l’homme ne varie pas, n’évolue pas ? Est-ce seulement possible ? C’est ce que nous allons tenter de définir ensemble et ce, une bonne fois pour toutes. Nous disions également, en amont, que le propre de « quelque chose », c’est d’être invariable. Ce qui est la moindre des choses de sa part ! On ne demande pas aux choses de « durer » éternellement en l’état, juste de ne pas varier ou presque, d’une minute à l’autre, voire d’une année sur l’autre. Nous avons ce besoin irrépressible de nous rassurer comme nous le pouvons, comprenez-vous ? Et si une fourchette pouvait devenir un camion et une poule un édredon, nous serions catastrophés et il est à parier que nous perdrions rapidement la raison ! Il semble que la chose soit entendue, n’est-ce pas ? Nous pouvons donc voir de quoi il retourne au sujet de l’homme lui-même.

 

Un homme est le résultat de ses Mémoires, dit-on en psychologie ésotérique (et dans d’autres structures d’approches mentales de la réalité.) C’est ce qu’il a vécu et, notamment, ce qu’il a retenu (compris, admis, etc.,) de ce qu’il a vécu, qui définit l’être humain. L’homme est donc relatif à son « moi », c’est-à-dire à son identité terrestre, et ce « moi » consiste en la somme de son expérience vivante et consciente dans ce même Monde terrestre. Jusque-là, rien de bien difficile à comprendre puis à admettre pour vrai. Pas de quoi devenir anxieux pour autant non plus. Donc, poursuivons gaiement !

 

On nous a appris que le passé étant « passé », justement, nous ne pouvions plus le changer et, plus exactement, nous ne pouvions plus en changer la moindre miette. Apparemment et selon la « logique » en cours, une chose vécue ne devrait plus pouvoir l’être ou du moins, ne devrait plus pouvoir être « vécue autrement ». Nous ne devrions pas pouvoir revivre différemment un événement passé, cela au point de le rendre différent de ce qu’il fut jadis. Cela, c’est l’exposé du bon sens actuel ! Et comme tout le monde ou presque est d’accord avec ce type de raisonnement, alors tout le monde vit selon ce type de raisonnement. « Nous vivons toujours le contenu formel de nos pensées », explique la psy éso qui tire son enseignement de la Voie de la Siddha (version laïque.) De fait, pourquoi remettrions-nous en cause une chose acceptée par tous ou presque ?

 

Pour vérifier son bien-fondé au lieu de le tenir pour vrai et définitif ? Ce serait déjà une raison pas plus imbécile que celle qui consiste à perpétuer de simples croyances. Des croyances ? Mais oui, puisqu’il suffit à l’être humain de CROIRE qu’une chose est vraie, pour la rendre véritable, du moins pour celui qui y croit ! Et ce qui fait loi pour un seul être doit nécessairement faire loi pour un très grand nombre d’êtres, n’est-ce pas ? Alors puisque tout le monde ou presque CROIT en cette vérité, alors tout le monde ou presque doit nécessairement la vivre également. Quand des millions de personnes, voire des milliards, en ce qui concerne notre Monde, croient tous la même chose, alors cette vérité se transforme en une loi secondaire ou animique (animique = « relative à l’âme. ») Et qu’est-ce que l’âme, si ce n’est ce qui nous anime ?

 

Et si ce qui nous « anime » nous assure que « rien ne bouge ni ne varie vraiment », alors pour nous et pour nous seulement qui prêtons foi en cette croyance, la vie se transforme immédiatement en un long fleuve tranquille dans le lit duquel il est bon de s’endormir. Et de s’y noyer, sans doute. La preuve ? OK, allons-y de notre exemple concret ! Avez-vous déjà été amoureux ? Brusquement amoureux, si possible ? Oui ? Alors vous avez déjà compris ou n’est-ce qu’une question de temps linéaire pour que vous compreniez ! Lorsqu’on « tombe amoureux » (sans se faire mal), on voit brusquement la vie et les autres différemment ! On est léger, insouciant et on aurait presque envie de rouler une pelle à la vieille que nous croisons tous les jours dans le quartier ! Vous savez, celle qui nous lance toujours un regard suspect et qui serre plus fort son sac à main quand elle nous croise !

 

Mais qu’arrive-t-il au monde ? Au monde ? Il ne lui arrive rien ! Mais à nous, si ! C’est nous qui sommes tombés amoureux et c’est donc à nous qu’il arrive quelque chose ! Ou plus exactement, à nos sens ! Eh bien oui ! Nous voyons les choses différemment, réagissons différemment, etc. Jusqu’à ce que nous apprenions que l’élue de notre cœur couche déjà avec quelqu’un d’autre. Notre meilleur ami, au fait, mais peu importe ! Et là : patatras ! (Bruit approximatif.) Nous tombons encore mais cette fois, plus « amoureux » : nous tombons de haut. La vie devient grise, insipide et les gens sont tous moches et vils. Qu’est-il arrivé au monde, une fois de plus ? Au monde, rien, une fois de plus, mais à nous, c’est une tout autre histoire ! Nos sens semblent ne plus fonctionner de la même manière Que nous arrive-t-il ?

 

À nous, il ne nous arrive rien : nous venons juste de changer deux fois notre passé sans même le réaliser ! Nous venons encore et toujours d’employer le Pouvoir Divin de créativité, d’une manière aussi inconsciente qu’anarchique. Pour ne pas dire infantile, mais bref ! Nous avons changé notre passé, disions-nous… Mais ce n’est pas possible, voyons ? Ah bon ? Alors voici le premier changement et vous pourrez juger ensuite. En premier, nous étions comme d’habitude, cela parce que notre « moi » fonctionnait selon ses Mémoires habituelles. Pas de changement au niveau de ces « enregistrements », revient à n’instaurer aucun changement au niveau de notre vécu. Puis nous tombons amoureux ! Alors la chose s’inscrit fidèlement dans nos Mémoires ! Et comme « le passé », cela commence la seconde suivante à l’écriture dans les Mémoires, nous commençons à vivre selon des Mémoires nouvelles et donc, différentes ! Dès lors, l’expérience de notre vie devient différente aussi.

 

Nous appelons cela « être amoureux », la Vie appelle cela « évoluer ». Et si rien ne venait changer ces toutes dernières « lignes écrites » en notre subconscience, alors nous resterions indéfiniment dans cet état amoureux ! Vous avez bien lu cette première partie, ce paragraphe qui précède ? Cool ! Alors relisez le mieux ! Il contient la moitié du secret des Siddha mais la moitié, c’est le début d’un Tout ! Ensuite, que s’est-il passé ? Nous avons « subit » une nouvelle prise de conscience : nous avons appris que ce fumier de Gontran couchait depuis un moment avec l’élue de notre cœur ! Catastrophe !

Nous ne sommes plus amoureux, nous voici désespérés, au bord du suicide ou, plus exactement, avec l’envie furieuse de « suicider » le dénommé Gontran ! Nous venons d’écrire d’autres lignes à la suite des lignes précédentes ! Et ce sont les dernières lignes écrites qui comptent, toujours ! Et là aussi, vous avez bien lu ? Ah oui ? Alors vous savez quoi faire, et deux fois, s’il vous plaît !

 

Quoique nous offrent nos sens, comme connaissances ou prises de conscience, si elles ne sont pas nouvelles, elles ne touchent rien de « ce qui est ». De ce qui est enregistré en nous et que nous projetons ensuite sur l’écran mental de notre conscience, créant ainsi et avec tous les autres qui en font autant, ce que nous nommons « le Monde extérieur. » Il s’agit du phénomène de « réflexion », qui s’apparente plus à un système de projection cinématographique qu’à une simple « réflexion intellectuelle » telle que nous la connaissons et en usons sans cesse.

Il est un fait que ce sont nos pensées qui produisent le Monde tel que nous le connaissons, mais personne n’a jamais dit que c’était nos pensées objectives ou conscientes qui avaient le pouvoir de création.

 

Mais ceci est une autre histoire. Une connaissance profonde que nous réservons à ceux qui suivent nos cours de psy éso sur trois années. Les autres, ceux qui ne désirent que s’informer, surtout gratuitement, n’ont pas besoin d’en connaître plus pour le moment. La vie leur apprendra le reste mais là, ça leur reviendra bien plus cher ! L’expérience directe et sans aucune préparation, coûte toujours plus cher que de se préparer à cette même expérience. Et ce n’est que justice que de comprendre que nous obtenons toujours ce que nous désirons en secret. Et parfois l’inverse ! Et cela, ce n’est plus un secret pour personne. Sauf pour les plus jeunes enfants. Mais revenons à notre « moi » qui, pour quelque chose d’invariable, n’arrête pas de changer, en réalité !

 

Si le « moi » était « quelque chose », comme l’est un meuble ou une maison, par exemple, il serait lui aussi invariable, terminé, fini et il aurait des caractéristiques tout aussi invariables, n’est-ce pas ? Or, que constatons-nous, dans les faits ? Que nous avons tous et plus ou moins un caractère INSTABLE qui nous fait passer des rires aux larmes, de la colère à un profond désir de paix. Tous les êtres ne paraissent pas aussi instables, car tous n’ont pas le même degré d’intégrité mentale ou spirituelle ! La plupart trichent, soit par peur, soit par fierté mal placée. Paraître équilibré dans un Monde qui ne l’est pas, n’est pas signe d’honnêteté, bien au contraire ! Le niveau d’énergie ne saurait être constant, puisque ce dernier dépend de nos processus mentaux changeants.

 

Le « moi » est on ne peut plus « réactible » (ou réactif), car il remue au même rythme que les évènements extérieurs. Évènements extérieurs qui, à leur tour, sont le fidèle reflet de ce qui « remue » à l’intérieur du « moi », de ces Mémoires vivantes et donc, remuantes à souhait. Les anciens mystiques qui aspiraient à la paix, l’avaient parfaitement compris : ils se retiraient dans des monastères (terme qui signifie une seule lumière) ou se cloîtraient dans des grottes profondes, afin « d’échapper à la folie de l’homme », comme ils aimaient à le dire. Hélas ! Partout où ils cherchaient à s’isoler, ils se retrouvaient à chaque fois « en compagnie » de ces mêmes pensées de peur, de doutes, ainsi que de ce besoin de paix, résultant des mouvances guerrières de leur propre esprit ! Le fait de s’isoler des autres ne place pas un être à l’abri du « mal » ; il renvoie simplement cette Rencontre toute nécessaire à plus tard.

 

Cette « Rencontre » ? De quoi est-il question, au juste ? De l’effet miroir ? Certainement pas ! Il n’y a pas « d’effet miroir » ; il s’agit là d’une mauvaise compréhension du sujet originel. Ou du moins, d’une compréhension très incomplète. Si l’extérieur et les autres devaient éternellement nous renvoyer NOTRE propre image, alors éternellement, nous serions merdeux ! Il vient un moment où l’extérieur et les autres ne correspondent plus à nos Mémoires (plutôt qu’à « notre intérieur », qui ne veut rien dire.) Définitivement, sachez qu’il n’y a pas « d’intérieur » et « d’extérieur » : il n’y a que la Conscience et c’est au sein de cette dernière que se répartissent le « moi » et « Tout-le-Reste » de l’univers. Univers qui, forcément, contient « les autres », du moins la vision toute personnelle que nous entretenons de ceux avec lesquels nous ne nous sentons aucune affinité ou, et à l’inverse, nous croyons avoir des affinités.

 

Mais ceci faisant partie de notre « Rêve éveillé », de la Maya Divine, nous n’avons pas à nous en soucier. Le souci proviendrait plutôt du fait que nos Mémoires sont ce qu’il manque à notre univers inconscient pour devenir Pure Conscience. Mais là encore, nous passerons outre pour ne retenir que notre principal propos. Et ce propos est que le « moi » qui semble « faire exception à la règle », est en fait inclut totalement à cette Règle qui est valable pour TOUT et donc, pour TOUS. Notre « moi » bouge, remue et évolue sans cesse, comme l’y oblige les Principes de Vibration et de Polarité. Mais au sein même du « moi » se trouvent des formes mentales dont la fonction est de « retarder » l’Avènement de la Conscience, de faire en sorte que l’homme, sous prétexte de se sécuriser, de ne pas se faire peur tout seul, puisse avancer à son propre rythme et accueillir la Vérité uniquement lorsqu’il est prêt et disposé à le faire.

 

Diverses traditions ont donné un Nom à cette force intérieure de Résistance à l’effort de la Conscience pour envahir le Cosmos ! Certaines ont même opposé la Lumière aux Ténèbres, donnant à ces dernières un rôle peu reluisant il est vrai ! Dernièrement, nous avions « l’Aspect Shaïtan », nommé « Celui qui Résiste » ou encore « l’Adversaire ». Mais quelques imbéciles en ont fait « le Prince des ténèbres », parfois nommé « Satan » et d’autre fois encore « le Diable », violant ainsi la sacro-sainte règle de l’étymologie, qui est l’âme des Lettres dont nous n’avons, hélas, retenu que l’esprit.

Le mot « Satan » signifie « Celui qui résiste », sous-entendu : « Ce qui en l’homme résiste à l’évolution vers Dieu. » Et en faire un démon aux allures de bête immonde n’aide en rien à la compréhension, surtout à notre époque ! Les hommes sont vraiment d’incorrigibles gamins. Le mot « Diable » provient de deux racines grecques : « dia » et « bolein » qui signifient « Qui va dans un sens opposé » (sous-entendu : « opposé à nos intérêts véritables et immédiats. ») D’ailleurs, l’inverse du « Diabole » est le « Symbole » (de « sin » et de « Bolein » qui signifient « Qui va dans le même sens ».

 

En somme, notre vie est soit « diabolique » soit « symbolique », selon que ce qui, en nous, Résiste (aspect « Shaïtan » ou « Sha-Tan ») réussit à s’opposer ou non à notre bonheur, à notre bien-être. Normalement, nous avons tous ce désir puissant d’être heureux et sains de corps et d’esprit. Pourtant, nous n’y parvenons pas tous : pourquoi ? Réponse : parce que tandis que ce désir est CONSCIENT (ou objectif), le Pouvoir est et demeure dans notre inconscient. Il y demeure à côté ou mieux, juste derrière cette force de Résistance. Une force qui est plutôt notre « amie », du moins aussi longtemps que tels des enfants apeurés au moindre bruit, nous avons encore ce BESOIN VISCÉRAL que rien ne change jamais dans notre vie. Dès lors et tandis que cette peur est dominante, « Celui qui résiste », en nos Mémoires, en notre « moi profond », est en fait notre plus sur garant de vivre en paix ! Il est notre plus sincère « ami », en somme ! Qui songerait seulement à le blâmer ? Vous captez l’idée ?

 

Mais dès qu’arrive le BESOIN tout aussi viscéral d’évolution, celui qui était notre ami se transforme en l’Ennemi à abattre. Oui mais voilà : cet ennemi est en nous et fait partie intégrante de nous, même si, à nos yeux et désormais, il ne fait pas (ou plus) partie de nous ! Mais comment « localiser » ce nouvel ennemi, empêcheur de nous diviniser en rond ?  Il n’est pas nécessaire de le localiser : il est en nous et faisait préalablement « partie de nous » : il suffit donc de définir ce que cachent vraiment les expressions contraires « faire partie de nous » ainsi que « ne pas faire partie de nous. » Pour nous y aider, essayons de comprendre que certains états d’esprit qui sont toujours en nous et font donc partie de nous, ne sont pas ou ne sont plus « à notre avantage » ! Et là, tout devient plus clair !

 

Qui n’a pas, en lui, des règles de morale ou des interdits, issus de la prime enfance, voire de l’adolescence ? Qui n’a pas eu un parent ou au moins un tuteur, auquel il devait obéissance ? Qui n’a pas été forcé, en somme, de vivre et de faire l’inverse de ce qu’il aurait aimé vivre et faire ? La réponse tombe comme un couperet : personne ! Personne comprenant celles et ceux qui ne vont pas manquer d’affirmer qu’ils ou bien qu’elles n’ont jamais été « dans ce cas » ! (sic). En fait, tout le monde a été brimé durant son enfance, c’est aussi obligatoire qu’évident ! Sinon, nous serions tous morts, handicapés ou gravement blessés à la suite de notre inconscience juvénile ! Plus logique que ça, il n’y a pas !

 

Mais dans ce cas, pourquoi il reste encore tant de gens qui, à notre époque, se précipitent (ce qui est déjà suspect) pour affirmer bien haut que leur enfance s’est déroulée sans aucuns accrocs ou presque ? La réponse est évidente ! Reconnaître un problème en soi équivaut à devoir aller le rechercher pour l’extraire de soi. Autant demander à une personne apeurée à la seule idée de se vivre, de trouver en cette peur le courage de lui faire face ! Cela ressemblerait étrangement à un gag, ne croyez-vous pas ? Les psy éso savent reconnaître ceux qui ont terriblement peur de devoir évoluer. Ce sont les mêmes que ceux qui ont terriblement peur de devoir ainsi REVIVRE certaines choses qui les ont marquées en profondeur. Et si c’est très humain, c’est aussi très inhumain ce que se font ces gens qui reculent pour… Ne jamais sauter.

 

Un « moi » n’est, n’a jamais été et ne sera jamais statique, comprenez-vous ? Il ne le peut pas, un point c’est tout ! Autant affirmer que l’homme qui se tient sur la surface de ce globe, ne tourne pas en même temps que lui ! Par contre, il est un fait qu’il ne s’en rend pas compte, ce qui peut lui faire croire que ni lui ni même la terre ne tournent, en définitive. Et pourtant, elle se meut ! Le « moi » était préalablement protégé non pas du « mal » ou même du « Bien », mais d’une vitesse d’évolution qui ne lui aurait pas été profitable, bien au contraire. Mais les choses changent ! Le Monde évolue et depuis, il a énormément évolué ! Hélas, l’homme n’a pas suivi. Et il refuse désormais non pas seulement de « suivre le Mouvement » mais de rattraper le retard !

 

Voilà ce qui fait si peur à l’homme, de nos jours ! Il est conscient d’avoir pris du retard sur l’Horloge Planétaire et il craint de devoir lâcher tout ce qu’il possède déjà, pour obtenir tout ce qu’il ne possède pas encore mais devrait déjà posséder pourtant. Or, s’il connaît par cœur tout « ce qu’il lui tient à cœur » et qu’il lui faudra lâcher, il ignore encore tout de ce qu’il va lui falloir accueillir à bras ouverts. Alors il accepte de « bouger », certes, mais seulement « avec la langue » (en parole, pas en fait.) Voir à ce propos le niveau d’évolution immense atteint par tous ceux qui échangent la Lumière de Dieu qui reposent en eux, sur Facebook et par exemple ! L’amour, la paix, le pardon, et d’autres confitures identiques, dégoulinent par litres. Une fois cette coulée émise, difficile ensuite de s’en dépatouiller en conservant la tête haute. Bizarrement, seule la sincérité et l’humanité la plus authentique, ne dégoulinent pas des propos hautement philosophiques échangés. Serait-ce un signe des temps ?

 

En conclusion, nous dirons que le « moi » humain était préalablement « armé » d’une sorte « d’implant spirituel » (pour reprendre une expression livresque) qui lui était absolument nécessaire, cela pour compenser le pouvoir créateur de son esprit. Durant de longues périodes de temps linéaires terrestres, l’homme n’avait surtout pas à apprendre puis à savoir qui il était vraiment. Cette prise de conscience, plus que prématurée, aurait été carrément contre-productive. Il devait pouvoir vivre certaines expériences que seule l’illusion la plus totale pouvait lui fournir. Il n’était alors pas question d’éveil ou de sortir d’un rêve dans lequel l’humanité était volontairement plongée et duquel il n’était pas question qu’elle puisse s’extraire seule et sans intervention particulière sur lesquelles il est inutile de s’étendre ici.

 

Mais comme tout bouge, change et évolue sans cesse, nous voici rendus à une sorte de Carrefour spirituel. À ce niveau, une sélection peut être envisagée et elle se résume au fait de « libérer » certains êtres de cette Matrice Première qui était jadis hautement souhaitable, et de laisser les autres continuer à… S’y construire ! La vraie et unique question SEMBLE être celle-ci : faites-vous partie, vous qui lisez, de ceux qui sont aptes à « la Moisson Divine » ou bien comptez-vous encore dans le nombre de ceux qui ont peur de la nouveauté et de tout ce qu’elle implique ? Comment savoir d’une manière aussi objective qu’honnête, vous demanderez-vous peut-être ? En fait, là n’est pas la question, car sachez que la question posée ci-dessus n’était que simple rhétorique et ne nécessitait aucune réponse exprimée. Pourquoi ? Parce que cette sélection, cette « Moisson Divine » a déjà été décidée et elle est même déjà en cours ! D’ailleurs, elle se terminera « sous peu », du moins d’un point de vue du temps planétaire.

 

En clair, les Noms (signatures vibratoires) ont déjà été « tirés » de l’Urne Planétaire dans laquelle tous ont déjà placé leur bulletin. Vous ne devez donc plus vous inquiéter à ce sujet. Ceux qui « partiront » n’auront rien à craindre et encore moins à regretter ! Et ceux qui « restent » doivent comprendre qu’il ne s’agit pas là d’une décision arbitraire, de quelque favoritisme divin ou autre ânerie du genre ! Ceux qui resteront sont également ceux qui DOIVENT absolument rester, car encore « en construction » et donc non encore terminé en tant qu’individualités conscientes. Il est toujours un brin risqué de provoquer un accouchement au huitième mois de grossesse… De toute manière, cela échappe à notre volonté et à nos désirs à tous.

La sélection en cours est due uniquement à une préparation suffisante, et non à un quelconque « mérite. » L’enfant à naître mérite-t-il de naître ou bien est-il simplement prêt pour le faire ?

 Voici ce qui devait être écrit, voilà ce qui l’a été !

 

Serge Baccino (entre Autres.)

Ce qui vous arrive actuellement

Ce qui vous arrive actuellement

 

Cet article est un peu spécial. Cela parce qu’il s’adresse à des personnes un peu particulières qui, bizarrement, seront sans doute également les seules à ne pas se sentir concernées ! Ou si peu ! Ou alors, elles déclineront poliment (pour les plus évoluées) ce qui leur semblera être une « invitation » et préféreront se fier à ce qu’elles vivent et ressentent. Et là est le problème. Là est le piège qui pourrait bien leur coûter très cher, aussi bien d’un point de vue social que spirituel, en fait. Mais de quoi désirons-nous parler ici ? Nous voulons parler de celles et de ceux qui, en grand nombre désormais et chaque année qui va suivre, vont passer la toute première Initiation Planétaire.

 

Pour essayer de nous résumer sans pour autant trahir la Lettre, disons qu’il existe trois initiations dites « planétaires » (ou Majeures) accessibles à l’homme et de nos jours. Bien sûr, il en existe d’autres, mais ces trois-là sont les plus immédiatement accessibles, dans le sens où elles peuvent très bien et désormais, être passées toutes les trois et ce, en une seule vie terrestre. Il a été déjà écrit sur le sujet, mais entre écrire des généralités sur un thème et s’adresser directement à ceux qui sont désormais concernés au premier chef, il y a un pas. Un très grand pas ! Ce pas est désormais franchi. Ce pas, nous avions envie de le franchir. « Nous » étant celui qui écrit à l’aide de son clavier d’ordinateur et ceux qui lui inspirent plus ou moins ce qu’il écrit, depuis de très nombreuses années terrestres. Il y aura donc mélangé à la fois la partie humaine et une autre partie qui elle, ne l’est pas. Ou même ne l’est plus, voire ne l’a jamais été. Mais laissons cela pour nous concentrer sur nôtre sujet.

 

La toute première de ces trois formes d’initiations accessibles à l’homme moderne, se nomme « l’Illumination psychique ». C’est de cette première forme d’Illumination ou d’Initiation Majeure que nous devons traiter ici. Pourquoi celle-là en particulier ? Serait-elle la plus intéressante ou même la plus importante des trois ? Oui et… Non ! Non, parce que selon toute logique, plus les initiations avancent, plus elles sont importantes du point de vue de leur impact sur l’âme humaine. Et oui, cela parce que de cette initiation dépendent, hélas, toutes les suivantes ! Et nous écrivons bien « Toutes les suivantes », et non pas seulement les deux qui lui succèdent !

 

Autrement dit, même les futures initiations qui ne sont généralement passées que lors de la Vie hors de la chair, sur ce que vous nommez sans doute « Les Mondes de l’Après-Vie terrestre », dépendront de cette Première Pierre posée de ce qui deviendra un jour peut-être, le temple du Saint-Esprit, seul « lieu » que le Divin peut habiter et où il peut demeurer continuellement. Nous n’emploierons pas (plus) l’expression « Église du Christ », car elle ne signifie plus rien de bon ou d’utile pour les nouvelles générations. Et même si le mot « temple » est quelque peu vieillot, il est encore capable de véhiculer cette idée de pouvoir construire, pierre après pierre, une Demeure d’éternité à la Gloire du Très-Haut.

 

Or donc, cette Initiation ou forme d’Illumination première est très importante. Non pas en tant que « niveau de conscience », car ce dernier est hélas peu élevé, mais en termes d’impact sur les âmes-personnalités, sur ce qui, plus tard, deviendra peut-être et depuis la Terre, une individualité consciente et non plus un simple corps de chair animé par des programmations plus ou moins valorisantes et saines. Ou pour le dire au plus simple, de la réaction d’une personne face à cette expérience plus ou moins traumatisante, plus ou moins inspirante, selon les cas, dépendront TOUTES les Initiations ou formes d’Illuminations à venir. Si une personne qui « subit » cette première forme de « dés-identification » à la forme corporelle le vit mal ou pas comme cela devrait l’être, il est fort probable que le destin de cette personne ne soit pas spécialement positif ou même enviable !

 

Personne ne niera ce fait : à l’époque linéaire qui est actuellement la notre, presque plus personne ne sait ce qu’il convient de faire lorsqu’une personne qui nous est proche, passe par cette première forme d’éclairage quelque peu intempestif. Il n’existe plus, comme avant, des Instructeurs de Conscience, des êtres eux-mêmes assez évolués pour permettre à d’autres de passer ce cap traumatisant en toute sécurité. D’ailleurs, si vous lisez les récits de celles et de ceux qui pensent avoir subi cette forme d’expérience, vous constaterez que les uns vous parlent de « sombre nuit de l’âme », d’autres de dépression et d’autres encore de passage durant lesquels ils étaient persuadés d’être devenus fous ou de le devenir avant peu. Sans compter le nombre de suicides dont quelques-uns relèvent d’un refus catégorique de vivre ce qu’il est obligatoire de vivre lors de la première Illumination.

Si cette première Initiation se nomme « Illumination psychique », ce n’est pas pour rien ! Or, qui à notre époque peut se vanter de posséder un esprit sain et parfaitement équilibré ? Évidemment, il ne s’agit pas là d’une véritable question. Inutile donc de chercher à y répondre. La réponse est « personne ou presque. » Les quelques rares exceptions n’étant pas prévues pour s’intégrer à la majeure partie de l’humanité.

 

Nous sommes conscients que de très nombreuses personnes s’imaginent que l’Illumination psychique leur permettra d’être plus forts, plus équilibrés et donc, mieux « armés » pour affronter les difficultés de ce Monde… Comment vous convaincre qu’il n’en est rien et qu’au contraire, une personne sur cent, seulement, vit tranquillement cette expérience renversante à plus d’un titre et en ressort meilleure qu’avant ? Ainsi, nous ne chercherons pas à convaincre mais seulement à avertir. De toute manière, ne peut être convaincu que ceux non encore vaincus par leur intellect, ce Dragon de l’Apocalypse qui donne ensuite naissance à la Bête.

 

Nous n’écrivons pas ces lignes pour ceux qui s’imaginent être au-dessus de tout, de tous et de posséder déjà « l’ultime vérité. » Autrement dit, nous n’écrivons pas pour près de 98 % des actuels (ou futurs) Illuminés ! Nous écrivons pour celles et ceux encore capables d’apprendre et qui ne s’imaginent pas avoir atteint le dernier stade de l’évolution humaine en une seule expérience, aussi profonde qu’elle puisse paraître à celles et à ceux qui ignorent encore qu’elle ne représente que… Le Commencement !

 

Le Commencement de quoi ? Le Commencement de la Connaissance véritable, celle qui place l’homme à l’abri de l’erreur et de l’illusion. Autant dire celle qui placera deux pour cent (2 %) des Illuminés modernes à l’abri de cet orgueil épouvantable qui s’empare généralement de ceux qui viennent à peine de comprendre qu’il existe autre chose que les quelques misérables connaissances terrestres précédemment à leur portée. Dans les faits, qu’affirmons-nous ici ? Nous affirmons que de très nombreuses personnes sont passées, passent et passeront très bientôt, cette première Initiation nommée anciennement « Illumination psychique ».

 

Nous affirmons également que près de 98 % de ces dites personnes vivront très mal cette expérience qui, pour elles, sera surtout traumatisante, car elle leur retirera des béquilles qui avaient déjà pris la place de leurs jambes et elle fera tomber ceux-là mêmes qu’elle cherche à faire courir. Il n’est pas possible de remplacer d’un seul coup une somme colossale des croyances humaines rassurantes mais fausses, par l’équivalent de Connaissance Pure et véritable ! Le mental et la psyché humaine sont devenus bien trop fragiles pour supporter une telle tension sur si peu de temps linéaire. Autant brancher sur du 220 volts, une ampoule prévue pour du 12 volts. Le résultat, pour ce qui concerne l’ampoule, sera dramatique mais quasi instantané ! Mais pour l’être humain…

 

Notre but n’est pas d’effrayer ni de convaincre mais de prévenir. C’est d’ailleurs tout ce qui nous est permis de faire, car parler « d’aide » reviendrait aussi à parler d’accepter cette aide proposée. Et nous savons que notre main tendue ne sera saisie que par un très petit nombre, comme d’habitude. Comme toujours. C’est sans doute la seule chose qui ne change pas, quelles que soient l’époque, les ethnies et le lieu géographique ou planétaire. Cela en deviendrait presque « rassurant », si ce n’était l’effet désastreux que nous prévoyons pour les années à venir. Ne voyez pas là une tentative de prophétiser, car personne ne sait ou ne peut savoir ce qu’il adviendra, en fin de compte. L’esprit est puissant, mais l’homme s’en sert d’une manière totalement anarchique, ce qui rend impossible toute chance de « prédire son avenir. »

Lorsque l’homme se sera un peu calmé, qu’il sera passé maître dans l’art de se servir de son propre esprit (seconde Initiation/Illumination), alors il nous deviendra bien plus facile de prévoir un avenir probable pour l’humanité de cette époque linéaire.

 

Simple question de logique. Si vous avez du mal à comprendre l’idée, essayez donc de prédire les paroles et les actes d’une personne mentalement dérangée et vous percevrez vite à quelle compréhension nous désirions simplement vous amener. Imaginons que nous soyons qualifiés pour traiter de ce sujet. De toute manière, que risquez-vous en la matière ? Si nous avons tort, il ne sera rien arrivé. Mais si nous ne nous trompons pas, alors vous aurez eu l’occasion de mettre « les fesses de votre âme à l’abri », comme dirait celui qui pianote fiévreusement sur son clavier en nous demandant grâce pour ses deux doigts ! Puisque cela ne vous coûte rien, alors nous pouvons poursuivre gaiement.

 

En quoi consiste réellement cette première Illumination dite « psychique » ? Comme son nom semble l’indiquer, elle a pour mission de nettoyer d’un bloc et sans plus attendre, un des deux « pans » entiers sur lesquels reposent les processus mentaux ainsi que les états d’être humains. En clair, la personne qui subit cette première Initiation, se voit transformée d’un seul coup et à plus de 50 pour cent au moins ! C’est la partie « astrale », relative à l’émotionnel, qui semble se vider d’un seul coup et être remplacée par de la Lumière. Une Lumière aveuglante et qui, du même coup, aveugle plus de gens qu’elle ne les éclaire vraiment. Si peu sont préparés à cette expérience traumatisante !

 

Selon les personnalités, les réactions peuvent évidemment différer grandement voire du tout au tout. Il en va de même pour les effets ou « expériences vécues » à ce moment. Les uns vivront l’Illumination comme dans un rêve éveillé et en retireront une paix et une joie immense, d’autres seront terrorisés et cesseront de respirer le temps que l’expérience se passe. D’autres vont s’imaginer être devenus « des Avatars » et partiront sur les routes afin de sauver l’humanité ! D’autres encore se terreront dans des coins obscurs et oubliés de tous, tant leur paranoïa sera devenue galopante. La liste des diverses réactions n’est pas longue : elle est illimitée ! Mais nous aimerions que vous vous concentriez sur trois d’entre elles seulement, celles qui, selon nous, pourront vous aider un peu, soit si vous êtes directement concernés, soit si c’est l’un de vos proches qui passe par cette expérience quelque peu traumatisante, d’un point de vue purement psychologique s’entend.

 

La première forme de réaction est de bien vivre cette expérience (très rare mais possible pour quelques-uns) puis de se demander ce qu’il convient de faire, désormais. Ceux qui n’ont acquis encore que l’une des deux polarités de l’Illumination psychique, se retrouvent plus instruits de la Vraie vie, mais comme ils n’ont, fort heureusement, hérité encore d’aucune de ces facultés issues de l’astral, ils n’ont pas encore eu l’occasion de s’abuser complètement. On peut donc les aider et leur niveau d’intelligence ayant fait un bond en avant, ils sont donc assez souples pour accepter d’être instruits plus avant sur ce qui leur est arrivé et sur ce qu’il conviendrait de faire pour passer désormais à l’étape suivante. Ceux-là passent très facilement de la première Initiation à la seconde (Illumination spirituelle) et ceux, en quelques années et bien sûr, dans la même vie terrestre.

 

L’expérience nous a montré que lorsque l’une seulement des deux polarités de l’Illumination psychique est acquise, il est très facile d’aider la personne à aller plus loin. Pourquoi ? Et en quoi consiste la seconde polarité de cette même première forme d’Illumination ? Pour le comprendre, il faut savoir au préalable que le but premier et UNIQUE, de l’Illumination psychique, est (et a toujours été) de démontrer à l’homme que le plan astral est celui des illusions les plus terriblement séduisantes qui soit. Ou si vous préférez, le Plan Astral est si riche en imageries mentales séduisantes, que bien courageux est celui qui réussit à s’en extraire pour passer à la véritable vie de l’esprit. Du coup, ceux qui ont « la chance » de ne recevoir que des informations, sans être obligés de constater par eux-mêmes à quel point l’esprit peut créer les pires illusions, les idées et donc, le vécu le plus fou mais surtout, les plus attrayant pour l’âme humaine, ceux-là pourront sans encombres passer d’une forme d’Illumination à la suivante.

Mais ceux qui doutent, ceux qui ont besoin de ressentir que le pouvoir est chose illusoire, vont devoir surtout expérimenter le pouvoir démoniaque et « tentateur » de leur propre esprit. Le problème est que dans ce second cas, les gens ne font pas que « se prouver » que l’illusion paraît toujours étrangement réelle, en plus d’attirer les foules ! Ils deviennent accros de ce qu’ils vivent dans l’astral, et au lieu de s’en détacher, après en avoir vu le pouvoir illusoire, ils s’y attachent définitivement et même, refusent ensuite d’en sortir !

Dès lors, ce qui devait être seulement la preuve d’un danger imminent, se transforme en la preuve que la personne a dépassé tous les dangers et qu’elle est devenue « exceptionnelle » ! En effet, elle sent un tas de chose, quitte son corps, voit des êtres de l’invisible et copine avec les anges ! Du moins est-ce là ce que ses fantasmes devenus « réalités » lui font croire !

 

Et là, il devient plus qu’improbable de pouvoir aider ou même faire quoique ce soit pour cette personne. Allons plus loin au risque de choquer cruellement la plupart des spiritualistes modernes : 98 % des Illuminés de cette époque humaine sont devenus incapables d’apprendre autre chose que ce qui se trouve déjà dans leur tête ! Ils sont devenus vaniteux, imbus de leurs personnes et fascinés par l’astral. Autant dire qu’ils ne peuvent même pas imaginer avoir besoin d’aide ou que d’autres soient capables de leur apporter quoique ce soit ! Leur rêve de grandeur les enferme bien plus que la plus sûre des prisons humaines, faite de pierre ou de béton.

 

Nous ne condamnons rien ni personne ; il suffit d’ouvrir les yeux et les oreilles puis de constater. Telle personne qui jamais auparavant ne s’était intéressée aux choses de l’esprit, vit brusquement une expérience qui la transforme puis la voici qui s’imagine faire partie des quelques rares élus sur Terre à avoir l’omniscience. Et comme ces personnes-là pensent réellement ces choses, elles les vivent réellement ! C’est ainsi que fonctionne l’esprit : « chacun vit toujours selon ce qu’il pense. » Les ésotéristes de jadis avaient reçu des outils que nous leur avions proposés. Ces outils devaient servir à diriger et surtout, à rassembler les êtres, et non à les disperser. Or, de vos jours, dès qu’une personne atteint la première forme d’Illumination qui, comme vous le constaterez un jour, n’est vraiment pas grand-chose, elle se précipite pour inventer une nouvelle philosophie à sa mesure et, bien sûr, en rapport avec ses propres expériences qui, comme par hasard, ne ressemblent à aucunes autres.

 

Alors nous essayons une dernière fois d’éclairer ceux qui n’ont jamais été autant dans l’ombre que depuis qu’ils s’imaginent complètement Illuminés. Mais cette fois, si ça ne marche pas, nous ne laisserons pas tomber ; ce sont les humains qui se seront passés définitivement de nos services et forcément, ne pourront plus partager ce qu’ils refuseront d’entendre et de comprendre. Ce texte est tel un Dernier Appel, une ultime Main tendue, non pas pour les 98 %, car ces derniers ont déjà pris leur décision de ne plus suivre que leur propre folie. Cette Main tendue est réservée aux quelque deux pour cent qui liront un jour ce texte et devront encore oublier, s’ils en sont capables, la main humaine qui leur a donné corps en votre Monde. Depuis toujours, il existe une forme d’ésotérisme réservé à celles et à ceux qui se préparent à passer le Portail de la première Initiation, voire celui de la Seconde.

 

Votre émotionnel a grand besoin d’être remplacé, car un simple nettoyage ne saurait suffire, désormais. La première Initiation ou Illumination est faite pour cela. Votre mental a besoin d’être réformé, vidé de ses miasmes puis réorienté en direction de la Seule Lumière qui soit, celle de votre propre Soi. La seconde Initiation ou Illumination est faite pour cela. Enfin, votre humanité a grand besoin de trouver un Principe Directeur autre que l’âme humaine.

Elle a besoin de La Lumière pour éclairer son Chemin. Et il n’est qu’une seule chose, dans l’Univers, capable de le faire. La Troisième Initiation ou Illumination divine vous permettra d’accéder à la plus Haute Lumière qui soit. Et selon la promesse antique, ce ne sera plus jamais la lumière de la lune ni celle du soleil qui éclairera votre route ; ce sera la Lumière Divine, directement, définitivement.

 

Alors votre être pourra s’élancer vers d’autres niveaux de conscience et quitter enfin cette zone d’inconfort mais qui est si utile, si rare, que l’on appelle « la Terre » et qui n’est, en fin de compte, qu’un énorme état d’esprit commun, partagé par des milliards d’êtres vivants et conscients. Vous pouvez faire de ce Monde soit un enfer, soit un paradis. Vous serez très nombreux à croire pouvoir choisir, mais seulement quelques-uns y parviendront finalement.

Soyez de ce Nombre qui fera la différence !

Bien à vous tous.

 

Serge Baccino (entre Autres.)