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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Qui possède le pouvoir ?

Qui possède le pouvoir ?

 

Nous croyons tous, dur comme fer, que nous avons « le pouvoir » de réaliser certaines choses et d’en éviter certaines autres. Cette croyance provient en partie de notre éducation (« Si tu étudies bien en classe, tu auras un bon métier plus tard ! ») et en partie du fait que nous pouvons constater « la réussite sociale » apparente du moins, de certains de nos contemporains. Si eux y arrivent, alors pourquoi pas nous, n’est-ce pas ? La version est tentante et en plus, elle correspond à – non pas notre expérience personnelle – mais à ce savoir ancestral qui nous a été transmis et ce, sans nous demander notre avis (génétique psychologique.) Une manière d’agir qui pourrait bien ne pas vraiment nous porter chance, mais laissons cela pour le moment.  La vraie question à se poser pour définir, une fois pour toute, si nous avons du pouvoir et si oui, lequel, ou si nous passons notre vie à nous illusionner à ce propos et, pire, à transmettre cette même illusion à nos descendants.

 

Si nous pouvons un moment au moins, laisser de côté nos peurs de mal faire et de ne pas être « à la hauteur » et donc en même temps, ce réflexe imbécile de chercher à nous justifier au sujet – non pas de « ce que nous sommes » – mais au sujet de tout ce que nous croyons être, nous pouvons éviter de provoquer ces réactions épidermiques toujours agaçantes, car il m’est devenu fastidieux de devoir répondre à celles et à ceux qui s’imaginent qu’on parle d’eux et que la vie tourne essentiellement autour de leur petit nombril frileux. Si un match de foot passe à la télé et que vous détestez le foot, aller vous tenter de faire taire la télé ou de la casser ? Fermez donc votre poste et allez prendre l’air dehors ! Et laissez ceux qui trouvent plaisir à la chose, le soin de s’exciter librement devant leur petit écran ! Fort de cet avertissement, maintes fois renouvelé mais fort inutilement  poursuivons donc gaiement !

 

 

 

Nous savons aujourd’hui qu’il existe non pas « une conscience » humaine mais plusieurs niveaux différents d’une même conscience humaine. Par exemple, nous avons ce que l’on nomme « la conscience objective », qui comme son nom l’indique, est relié au fonctionnement des cinq sens du même nom (objectifs, donc.) Puis nous avons aussi « la conscience subjective », qui nous permet d’imaginer, de rêver, de nous remémorer, etc. Vient ensuite la conscience dite « intérieure » ou subconsciente (ou conscience de soi), qui contient non pas « notre inconscience » mais tout ce dont nous ne sommes plus ou pas encore conscients. Cette manière de présenter une chose qui n’est évidemment pas cloisonnée de la sorte, n’est en rien limitative. Du moins, si on est conscient, justement, que nous n’avons pas besoin d’elle pour être limités et de toute manière.

 

Ou plus sobrement, ce ne sont pas les manières de traiter de la conscience qui peuvent nous « limiter », car de toute manière, nous le somme déjà, que cela nous convienne ou pas. Si vous en doutez, essayez donc d’avoir conscience de tout ce qui se trouve dans votre subconscience, et vous allez vite comprendre que les mots ne servent en fait qu’à désigner « ce qui est » et non pas à vous couper ou à poser des limites à « ce qui est ». Captez-vous bien la nuance ? Car même pour « être d’accord », encore faut-il que vous ayez parfaitement compris ce qui mérite ainsi votre « accord. » Mais si vous n’êtes pas d’accord, libre à vous d’éteindre le poste de télé et d’aller respirer un autre air plus pur au-dehors ! Ou d’aller boire un café en attendant que ça passe. Si vous tentez seulement de casser le poste ou d’en interdire l’accès à d’autres, cela sous le prétexte idiot que « vous n’êtes pas d’accord » (ego oblige), vous ne ferez que démontrer votre manque de liberté et surtout, votre désir de limiter la liberté des autres ! Et le plus malheureux étant que ce désir de nuire à autrui est encore inconscient pour vous, d’où votre refus (compréhensible) de cautionner la chose.

 

Alors gaffe à vos réactions qui ne feront que prouver aux autres que quelque chose qui est en vous mais qui n’est pas vous ni même « pour vous » (à votre avantage, donc), décide de votre vie pour vous et à votre place ! En faire la démonstration publique ne servira pas uniquement à vous manquer de respect à vous-mêmes : cela prouvera aussi, voire surtout, que vous êtes en train de CAUTIONNER les dires que vous faites seulement mine de rejeter ou de critiquer. Je sais, c’est subtil, mais même le « moi » peut le devenir, cela avec l’aide de Dieu, si j’ose dire ! Mais pour prendre conscience de l’évidence (ou de la logique) de ce que je viens tout juste d’écrire, encore faut-il être LIBRE d’action et non pas poussé seulement à la réaction. Réagir est la preuve que nous ne maîtrisons rien en tant que « moi » humain. Ce qui tombe bien, puisque c’est EXACTEMENT ce que je m’évertue à PROUVER depuis de nombreuses années, avec l’aimable (mais involontaire) « concours » de celles et ceux qui bondissent littéralement sur place à la seule lecture de ce que je ne fais en somme que PROPOSER, mais qu’ils accueillent comme si ces choses leur étaient IMPOSÉES à eux uniquement !

 

Mais laissez-moi réfléchir deux minutes… N’est-ce pas ce que j’essaye de faire passer comme idée libératrice ? Qu’une personne qui ne s’est pas encore libérée elle-même de son tyran intime, ne peut jouir de cette même liberté que se partagent (sans la diviser) les ésotéristes depuis toujours ? A méditer. Ou pas ! Mais depuis l’extérieur de mon poste de télévision, si cela peut être concevable pour vous que je puisse m’exprimer librement à partir de ma propre expérience, comme vous rêvez sans doute vous-mêmes de le faire un jour ! Ou bien comme vous ne rêvez même plus d’y parvenir un jour ! Me refuser ce droit reviens à vous refuser votre propre futur, puisque vous le critiquez et faites tout pour le tuer en vous, avec l’idée de le tuer chez autrui. Pour ma part, sachant que le « moi » humain, à savoir la partie consciente ou objective de mon entité globale, n’a AUCUN pouvoir, j’ai cessé du même coup de croire que je pouvais décider de ce que les autres vont penser de moi, de mes écrits ou de mes actes. Ce qui, vous pouvez me croire ou non, me fait de sacrées vacances mentales !

 

Toutefois, comme je respecte la partie intérieure de mon être qui CONTIENT le Pouvoir, je me contente d’y faire appel pour que cette dernière tienne ma plume (ou mon clavier) et me dicte « quoi écrire » non pas pour convaincre, je laisse cela à d’autres, mais pour être libre de m’exprimer COMME ELLE L’ENTEND ELLE ! Et oui, vous avez bien lu. Ma liberté consiste à laisser s’exprimer librement Le Pouvoir qui est en « moi », mais qui n’est ni « moi » ni même « à moi ». C’est d’ailleurs parce que je suis et demeure à jamais DISTINCT de ce Pouvoir, que je puis commencer à m’en servir ! Non plus d’une manière imbécile, à savoir en tentant d’aider les autres là où je ne réussis même pas à m’aider moi-même ou en essayant de conseiller les autres sur des sujets pour lesquels je me sais totalement impuissant, mais d’une manière intelligente, à savoir pour m’aider moi-même et pour me prodiguer des conseils qui, Ô, miracle, du même coup peuvent aussi profiter à d’autres, du moins aussi longtemps qu’ils n’ont pas directement accès à ce même Pouvoir Unique qui se trouve en eux comme il se trouve en tous.

 

Simplement, ce « moi » qui me caractérise encore et forcément, a cessé de se croire tour à tour puissant et impuissant, tour à tour magnifique et d’une laideur incommensurable. Comme il ne s’émeut plus à la moindre possibilité de le faire, ce Pouvoir qui est en lui peut enfin commencer à s’extraire et à toucher ceux qui demeurent « touchables », même si pour commencer, ils ne le sont encore qu’à partir de l’extérieur. Par « moi » même, je n’ai aucun pouvoir, c’est si évident ! A moins que de se foutre dans la merde durant des années, soit un signe de maîtrise ? Auquel cas, quel Grand Maître est ce « moi » ! Mais trêve de plaisanterie douteuse, passons à « ce qui fait de la peine », comme toute vérité que l’on se cache et qui justifie du même coup d’être cachée. Le « moi » humain n’a AUCUN pouvoir ! Ceci est définitif, comprenez-vous ?

Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave : changez simplement de chaîne mais n’envoyez pas votre pantoufle sur l’écran de ma télé, je vous prie !  Ou alors, comprenez enfin l’origine de cette force démoniaque qui vous pousserait, si vous y cédiez totalement, non seulement à imposer vos propres idées aux autres mais de plus, à faire taire ces mêmes autres, si cela vous était donné d’y parvenir enfin. Et si ce que j’écris ici ne vous concerne pas ou ne vous concerne plus, alors pourquoi vous en émouvoir encore ? Hum ?

 

Personne ne vous affirme sans broncher que réaliser cette vérité pourtant évidente en soi, est chose aisée ou même agréable à vivre. Il est simplement mentionné que tôt ou tard, vous réaliserez que tout ce que vous avez pu faire et ferez encore, ne peut être issu que de deux formes distinctes de pouvoir. Pour le moment et afin d’épargner, pour un temps encore, les âmes les plus fragiles, il n’est mentionné qu’un seul de ces deux pouvoirs. Celui de Dieu en Soi. Merci de ne pas chercher à aller plus vite que votre capacité à le supporter, cela en tentant de deviner la Nature exacte du second pouvoir !

Or donc, le « moi » n’a aucun pouvoir. OK, supposons et partons de cette prémisse susceptible de faire pleurer à chaudes larmes un crocodile nain d’Éthiopie Occidentale, pourtant réputé équilibré. Mais dans ce cas… Comment expliquer que nous ayons, du moins en apparence, « réussi » à faire ceci plutôt que cela ? N’est-ce pas une forme quelconque de pouvoir que de réussir à obtenir ce que nous voulons et/ou ce que nous désirons ?

 

Attention à ce que vous allez devoir lire à présent, car la réponse va être choquante et provoquer quelque sifflets d’indignations : oui, effectivement, il s’agit bien d’une forme ou d’une autre de pouvoir ! Ce qui ne signifie pas pour autant que la chose soit « bonne » pour vous ni même « souhaitable » pour votre « moi » ! Cela signifie seulement que le « moi » peut avoir accès, en une quelconque mesure, à DEUX sortes de Pouvoir qui sommeillent en vos profondeurs. Et c’est tout ou seulement ce que cela veut dire ! Comprenez-vous bien ? La vraie question n’est donc pas de savoir si le « moi », malgré qu’il ne possède « en tant que lui » le moindre pouvoir, n’est pas capable d’accéder, plus ou moins sciemment, à une des DEUX SOURCES de Tout Pouvoir, qu’elles soient taxées « d’humaine » ou de « Divine », en fonction du domaine d’application et de la nature des effets obtenus. La vraie question est d’ailleurs dans les dernières lignes écrites, ci-dessus ! La voici exprimée plus simplement et d’une manière négative :

« Est-il certain que si le « moi » humain avait accès au Pouvoir, il pourrait s’en servir d’une manière utile, intelligente et profitable à tous ? »

 

Non, laissez tomber ! Ne vous abaissez pas à tenter de répondre à une question qui n’en est pas une ! Ou alors, avouez franchement qu’il faudrait être aveugle, sourd, muet, con en plein et mort pour de vrai, pour oser affirmer que l’homme est prêt à se servir du pouvoir divin sans se détruire lui-même instantanément, lui ainsi que tous les autres ! D’ailleurs, si la planète est encore entière et fonctionne encore à peu près correctement, c’est bien parce que l’homme (ou « moi » humain ou « ego ») est encore INCAPABLE d’accéder au véritable pouvoir ! OK, mais dans ce cas, où puise-t-il le peu de pouvoir qui lui permet de… Eh bien de faire ce qu’il fait et ce, depuis toujours ?

 

C’est ici que l’auteur de ces lignes ressent de sérieux doutes au sujet du bien fondé de révéler tout de suite cette nouvelle vérité ! Vous savez, cette forme de vérité que personne n’a envie de connaître et que chacun cache aux autres et à lui-même ? Celui qui trompe sa femme a t’il besoin de connaître la vérité, alors qu’il incarne encore « cela qui la cache » ? Soyons un peu raisonnables si, apparemment, nous ne sommes pas tous préparés à devenir logiques ! Ainsi et pour cet article, je me bornerai à proposer ce qui suit :

« Si l’être humain, dans sa partie la plus objective ou « extériorisée », se sert d’un pouvoir alors qu’il n’en possède aucun, et puisqu’il est encore en vie, lui ainsi que ses congénères, c’est bien parce que le « pouvoir » qu’il emploie est tout, sauf divin, en plus d’être très limité, fort heureusement pour tous ! »

A partir de là, je suis dans l’obligation de « me taire », du moins en tant que « moi » s’entend, afin de laisser à chacun des autres « moi » qui, très certainement, valent largement le mien, l’occasion « d’écouter » la réponse et donc, la Vérité, en se fiant à leur propre intériorité. Toutefois, je me demande seulement quel est, justement, la forme de « pouvoir » qui se précipitera en premier et pour leur répondre !

 

A eux de juger si ce qu’il entendent alors les rassure et les conforte dans leur état d’esprit présent, ou à l’inverse, s’il génère un certain inconfort pour leur âme. Ensuite, à eux de comprendre à quoi se résume le fait d’évoluer vraiment, non pas seulement « avec la langue » (en parole), mais réellement. A eux encore de définir librement et pour eux-mêmes, si le fait d’évoluer se résume à demeurer comme ceux qui prêchent l’impermanence depuis des milliers d’années mais sans le désir de changer le moindre des mobiliers de leur sempiternelle chambre à coucher, ou bien s’il est question, pour notre humanité en souffrance, de se révolutionner elle-même AVANT que ce soit la Grande Vie qui le fasse pour elle et… A sa place ! Comme toujours. Comme à chaque fois.

A moins…

 

Serge Baccino

La dualité naturelle de l’enfant

La dualité naturelle de l’enfant

(Dossier, en une partie.)

 

Mes activités de psychothérapeute, sur de nombreuses années, d’abord gratuites puis professionnelles, depuis quelques petites années seulement, m’ont permis, au fil du temps, de comprendre certaines choses relatives aux problèmes rencontrés sur Terre par tout être humain qui se respecte, à savoir par toute personne consciente d’avoir un problème et désireuse de s’en départir au plus vite. Pour celles usités dans les cieux, prière de prévoir un délai et de me laisser le temps de m’y rendre moi-même et d’y demeurer quelques dizaines d’années terrestres !

 

Une des choses qui m’ont semblé les plus marquantes, est sans doute la place de Dieu « usurpée » par la mère, chez l’enfant. Mais que cette manière de formuler la chose ne plonge pas toutes les femmes étant devenues des mères, soit dans l’embarras, soit dans ce réflexe typiquement féminin consistant à devenir agressive par défaut, dès qu’une raison suffisante pour l’être pointe son nez à l’horizon « des autres » (vous savez, ceux qui incarnent « l’enfer », selon JPS.) Il est un fait que 98 % des maladies et désordres nerveux actuels, chez les adultes, proviennent de problèmes non résolus durant l’enfance et, à parler franchement, de problème transmis par les parents, en particulier par la mère.

Ce qui ne signifie pas pour autant que la mère soit en une quelconque façon « responsable » de ce fait, car les problèmes ainsi transmis, l’ont été d’une manière absolument inconsciente. Et dans « inconscient », il y a « Je n’ai donc aucune responsabilité en la matière. » Par ailleurs, comme il est rare que ce soit le père qui porte un enfant dans son ventre durant neuf mois, il semble raisonnable de penser que toutes les caractéristiques INCONSCIENTES qui se trouvent dans la maman, puissent passer dans le corps de l’enfant à naître. Après tout, d’où proviennent les cellules qui ont permis de confectionner l’embryon puis le futur bébé ? L’expression populaire « la chair de ma chair et le sang de mon sang » ne consiste donc pas en de simples paroles en l’air mais représente l’expression de la plus stricte vérité. Du moins pour le corps physique de l’enfant.

 

C’est bien à partir de ses propres cellules que la mère a permis à son futur enfant de se confectionner un « véhicule » pour ce Monde terrestre. Et quand on sait que le subconscient se résume à la somme de l’intelligence de toutes les cellules de notre corps, nous en arrivons à la conclusion logique que si l’enfant est « un peu lui », il est surtout « beaucoup maman. » Sans compter la participation de papa ! Les psychothérapeutes ayant bénéficié d’une formation ésotérique suffisante, savent qu’à la naissance, le « disque dur » de l’enfant est quasiment vierge de lui-même. Comprendre que l’enfant se construit lui-même en grandissant et que, de ce fait, ce qui né n’est rien d’autre qu’une espèce de « robot de chair », seulement animé de réflexes hérités (génétique.) Un peu comme certains animaux qui, dès leur naissance, se mettent à marcher parce que leur survie en dépend. Le tout jeune enfant SEMBLE « éveillé » alors qu’il tente seulement de le faire. Il tente de « s’éveiller à ce monde », car son esprit est polarisé sur le Monde Intérieur et non pas (encore) sur celui considéré (faussement) comme étant extérieur.

 

Plus techniquement, les plus jeunes enfants « fonctionnent » surtout depuis la conscience subjective, et pas encore ou du moins complètement, depuis la conscience objective. Les spécialistes de l’enfance ne s’y sont d’ailleurs pas trompés en conseillant d’acheter aux bébés des « jouets d’éveil ». Ces jouets sont donc censés activer chez l’enfant une forme plus extériorisée de conscience, à savoir celle relative aux sens et donc, aux objets (d’où le terme de « conscience objective ».) Mais n’oublions pas que si un bébé présente cet air un peu « ahuri » que nous lui connaissons, c’est parce qu’il lui faut encore découvrir le Monde extérieur et pour se faire, il a besoin que ce qui se trouve dans ce même Monde, soit capable d’attirer son attention. Après les objets, ce seront les autres (papa, maman, etc.,) qui tenteront – plus ou moins intelligemment – de « capter l’attention » du bébé. Il semble donc que le premier défi ou rôle d’un bébé soit de réussir à extérioriser sa conscience mentale pour la polariser (concentrer) sur les choses et les êtres qui peuplent ce Monde extérieur pour lui si fascinant.

 

Autant dire que les deux premières années, voire par la suite, le bébé puis le jeune enfant vont se faire un devoir de découvrir ce qui sera, par la suite, le Monde extérieur dans lequel ses sens lui feront CROIRE qu’il vit et donc, qu’il est (ou se trouve) réellement.  Nous ne ferons pas de commentaires au sujet de la différence entre voir un Monde et croire en faire partie. Là n’est pas notre présent propos, bien qu’il puisse sembler intéressant de le noter seulement et au passage. Notre but est de réaliser qu’il existe une dualité NATURELLE en l’être humain et cela, dès les prémisses même de sa vie.

En arrivant physiquement dans ce Monde, l’enfant est déjà chargé des Mémoires hérités de ses géniteurs et en particulier, celles de sa mère. En somme, avant que lui-même puisse avoir l’occasion d’exister, existe déjà en lui une mémoire qui n’est pas de lui ni même sans doute « pour lui », mais qui néanmoins guidera en partie sa vie et par la suite.

 

Bien qu’il soit rare que les Mémoires héritées conduisent entièrement notre existence terrestre, certaines personnes dont le caractère a été trempé par l’expérience vivante et directe, ont ce sentiment de « devoir se battre contre une partie d’eux-mêmes ». Ce qui, bien entendu, est totalement impossible, en termes ordinaires, sachant que nous ne pouvons avoir une idée qui soit CONTRE NOUS, tout en étant « de nous » (ou à nous.) Et pourtant, c’est exactement ce que vivent de très nombreuses personnes de nos jours ! Bien que le fait ne consiste en rien en un mystère, attendu que notre époque aidant, la plupart sont devenus assez instruits et intelligents pour réaliser l’existence de cette dualité intime qui, précédemment, n’était que plus ou moins consciemment vécue. Bien sûr, cette dualité naturelle, car propre à notre nature humaine, a toujours été présente en nous. Simplement, nous n’étions pas capables d’assez de recul sur nous-mêmes pour réaliser vraiment ce qu’il se passait en nous. À présent, des millions de gens commencent à se questionner en ces termes :

« Comment puis-je ME rendre malade moi-même, et avoir aussi le rôle de celui qui s’en plaint et qui donc, refuse de le vivre ? »

 

Il y a encore seulement vingt-cinq ans de cela, et je m’en souviens fort bien, lorsqu’un technicien du fonctionnement de l’esprit affirmait à une personne qu’elle se rendait elle-même malade, cette dernière lui pouffait de rire au nez ! Évidemment ! Comment pourrions-nous avoir à la fois le rôle de cela qui rend malade et celui de la personne qui refuse d’être malade ? Cela semblait pour le moins ridicule, et on peut comprendre aisément cette forme de réaction épidermique. Mais de nos jours, cette dualité intime est non seulement connue mais encore plus, reconnue de tous les véritables praticiens de la santé mentale et physique. Tous ne se l’expliquent pas de la même manière, tant s’en faut ! Mais tous reconnaissent au moins l’existence d’une dichotomie relative au fonctionnement de la conscience humaine.

Toujours en avance sur leur temps, non pas grâce à leur intelligence mais à cause du manque d’intelligence de ceux qui décident « qui détient la seule et unique vérité » (suivez regard et index accusateurs), les ésotéristes SAVENT exactement à quoi s’en tenir, du moins à ce sujet. Et même s’ils ne disent pas tout ce qu’ils savent sur la question, pour ne pas passer pour des disciples de Steven Spielberg (sic), il serait sans doute temps d’en révéler quelques bribes au grand public. Après tout, c’est ce même grand public qui donne la véritable mesure des avancées humaines, et pas ceux qui, bouffis d’orgueil, tente de nous faire croire qu’ils détiennent le savoir. Un savoir qui, soit dit en passant, ils ont volé à ceux qui attendaient d’en faire don direct (et entier) à ce grand public. Laissons donc à quelques-uns leur rêve de gloire et de récompenses sous forme de colifichets brillants, et passons aux choses sérieuses.

 

Prenons l’exemple d’une personne vraiment éveillée et qui se questionne au sujet de cette dualité intime qu’elle est obligée de SUBIR, du moins si elle est effectivement éveillée ! Car une personne vraiment éveillée ne commence pas par s’intéresser à la connaissance livresque ou aux mystères de l’univers (ou des autres) mais commence par s’interroger au sujet du tout premier des plus grands de tous les mystères : « Que suis-je ? » Jusque-là sont arrivées des millions de personnes, en France ou même ailleurs. Mais rares sont celles et ceux qui OSENT se rendre à l’étape suivante ! Quelle est cette seconde étape ? Il s’agit en fait de la toute première étape, celle « oubliée » au passage, dans cette hâte de se rendre à ce qui ne devait être que la seconde étape ! N’importe qui vivant sur Terre actuellement, est à même de se rendre compte d’un phénomène ahurissant : « Tandis qu’il désire une chose, il en obtient une autre, et tandis que sa volonté le pousse à droite, il se retrouve à gauche » ! C’est évidemment une manière très personnelle de présenter une réalité vécue par tous et peut-être différemment.

 

Il existerait donc réellement une dualité en l’être humain. Une dualité qui a toujours existé, certes, mais qui à présent commence sérieusement à nous gêner aux entournures de notre âme ! Et là où il y a la gêne… Mais ne devrions-nous pas plutôt parler de gènes, soit de génétique ? La génétique est ce qui traite des « caractères » physiologiques hérités par les enfants de leurs géniteurs. Notez qu’il est seulement question ici de « caractères physiologiques » ! Et franchement, le fait d’avoir les yeux bleus de papa et la bouille de maman ne devrait pas nous peser plus que cela dans notre vie d’adulte, n’est-ce pas ? À moins que… À moins que nous ayons oublié au passage une loi du fonctionnement de l’esprit et qui énonce que « Tout est double » !

Si tout est vraiment double, alors nous ne nous sommes pas « contentés » d’hériter de caractères génétiques purement physiologiques de nos ascendants : nous avons également hérité… D’autre chose ! Et cette autre chose, c’est LEUR MÉMOIRE ! Tout ce qui leur est arrivé, et en particulier ce qui est arrivé à la mère, « repose » désormais à l’état latent dans les cellules du bébé qui vient de naître. « À l’état latent » signifie que pour le moment, cette mémoire est dite « dormante » (ou passive), car une énergie très particulière ne leur a pas encore donné l’ordre de s’éveiller. Et c’est soit la personnalité réelle de l’enfant qui s’éveillera ensuite, soit un mélange inharmonieux au possible, entre une Mémoire héritée et celle qui commence tout juste à naître et à s’inscrire dans les cellules de l’enfant qui plus tard, deviendra un l’adulte.

 

Quelle est cette énergie capable d’arroser les graines de mémoire dormantes chez l’enfant ? Cette énergie est celle dégagée par la mère, bien évidemment ! Le seul fait de se retrouver dans le giron familial, voire contre le sein de sa mère, suffit pour que la mémoire dormante devienne active chez l’enfant. C’est pour cela que les anciens ésotéristes insistaient pour que la maman s’occupe activement de son enfant durant les sept premières années, puis renonce à ce rôle pour le transmettre volontairement au père, dont le rôle principal est de permettre à son enfant de faire la part des choses entre ce qu’il a envie de d’être et de faire et ce qu’il SE SENT réellement d’être et de faire. Cela, seul un homme est capable de l’enseigner. Raison pour laquelle les premiers instituteurs étaient essentiellement des hommes.

Pendant la période allant de la maternelle à la classe se situant aux alentours de la septième année d’un enfant, il ne fallait surtout pas que ce soit une femme qui « instruise » les enfants, car dans ce cas, elle aurait fait bien plus que seulement leur apprendre à lire et à écrire. L’énergie féminine de l’institutrice serait venue s’ajouter à celle de la mère et le pauvre gamin aurait été définitivement « gravé » (conditionné) tel un disque dur ineffaçable ou presque.

 

Mais ce savoir-là a été perdu et j’oserai dire que cela fait bien l’affaire de quelques-unes, toujours occupées à hurler leur droit à l’égalité des sexes, alors que d’égalité, il ne devrait y en avoir que dans certains secteurs de la vie sociale, mais surtout pas dans tous ! Notre désir de recevoir tout ce que nous voulons obtenir ne devrait jamais être émis aux dépens de la santé mentale et physique d’autrui. Surtout de nos enfants. Les droits de l’homme devraient s’appliquer à tous, femmes et hommes confondus, mais la peur des uns a permis la vanité des autres. L’ésotérisme explique que la limite des hommes consiste en LA PEUR immense qu’ils ressentent à la seule idée d’affronter l’adversité, tandis que la limite des femmes se manifeste uniquement dans leur ORGUEIL, dès qu’elles obtiennent tout ce qu’elles désiraient avoir. Mais le sujet est encore hélas bien trop « chaud » ou tabou pour être un peu plus que seulement évoqué ici. La réaction épidermique de quelques-unes à la seule lecture de ce passage, devrait leur éviter de se questionner à au sujet du bien-fondé de cette affirmation !

 

Donc, nous avons laissé l’enfant qui a grandi et qui est devenu un homme. À présent, il sent bien en lui-même que quelque chose semble vouloir prendre le contrôle de son mental et penser, vouloir et pouvoir pour lui et à sa place. Autrement dit, une partie de l’homme qu’il ne reconnaît pas comme étant sienne, tente de s’emparer du pouvoir dans le but de conduire sa vie. Le problème, c’est que cette partie-là l’effraye, car elle ne fait que le plonger dans des abîmes de réflexions négatives et qui ne le conduisent à rien, si ce n’est une forme légère mais durable de dépression, qui a le don de l’effrayer de plus belle ! Comprenons ici qu’homme ou femme, le problème est devenu unique car il est issu d’une même origine. Les femmes comme les hommes, doivent LUTTER contre une partie en eux qui n’est pas eux, si je puis l’exprimer aussi simplement. Ce qui diffère, c’est le rendu selon le sexe. Les femmes réagissent en confondant leur mental aberré avec les hommes et se font un devoir de se mettre en guerre contre la gent masculine. De leur côté, étant effrayés par ce qu’ils ressentent en eux (la dualité), les hommes se mettent à confondre leur propre sensibilité avec les femmes, et se mettent en devoir de les traiter de la manière qu’elles semblent mériter. Ainsi, tous deux se trompent d’adresse et confondent ce qui, en eux a souffert de cette dualité, avec ce qui, à l’extérieur, SEMBLE « fonctionner » comme ce qui est en eux sans pour autant être eux.

 

La femme souffre à cause de la partie purement intellectuelle ou mentale qu’elle confond sans le réaliser avec les hommes, à l’extérieur, qui pour elles incarnent « papa », « Dieu », « le mental » et donc… Les hommes, en fin de compte. Les hommes quant à eux commettent la même erreur mais en sens inverse ! Leur sensibilité intérieure défectueuse se transforme en « maman », en « la Terre » (planète) en « leur femme » et, par extension, en toutes les femmes. Ce qui explique cette vision lamentable que les hommes ont des femmes en général, et… Réciproquement ! Là encore, avant de réussir à comprendre puis à ADMETTRE ce que je vous propose là, il faut des années de réflexion, de méditation dirigée et, surtout, un maximum de courage et de volonté de « s’en sortir enfin ».

 

Celui qui souffre vraiment, avalerait un bœuf en entier, s’il était assuré de ne plus souffrir ensuite ! Ici, « le bœuf » se résume à comprendre que les deux sexes commettent une même erreur opposée mais complémentaire : ils confondent leur demi-polarité intime avec l’autre sexe, à l’extérieur. Ainsi, l’homme voit en la femme sa propre sensibilité, et au lieu de se défier de cette même sensibilité, il se défie de la femme, à l’extérieur. De son côté, la femme voit en l’homme son propre mental aberré, et au lieu de se défier de lui, elle se défie de l’homme, en général. Et tandis qu’elle recherche « le prince charmant », elle redoute encore plus fort de le trouver puis d’être déçue, comme d’ordinaire, « depuis papa », lui semble-t-il, qu’elle n’avait déjà pas réussi à séduire… L’homme de son côté, rêve de rencontrer un jour la femme idéale. Mais dès qu’il y pense, lui vient le visage de maman ! Ou de sa sœur, vous savez, l’espèce de petite peste ? Si les choses n’évoluent pas, chacun va se mettre à commettre DEUX erreurs consécutives !

La première, l’homme et la femme vont finir par décider de vivre seuls et sans l’autre sexe. Et la seconde erreur, vous demandez-vous ? Elle découle du refus d’assumer la première ! En clair, chacun des deux sexes réussira à se faire croire que cette solitude procède d’un choix délibéré ! Et là, c’est le drame ! Car celui qui souffre sans sa participation active, c’est-à-dire celui qui souffre À CAUSE de la seconde moitié de son être qui est en lui mais qui n’est pas lui, a toutes les chances de s’en sortir. Mais celui qui tente de s’emparer de sa souffrance, cette même souffrance il fera durer et c’est cette dernière qui aura raison de lui en fin de compte.

 

Si vous êtes une femme qui voit en l’homme l’ennemi à abattre, ressaisissez-vous vite ! Si vous êtes un homme qui voit en la femme la cause de tous ses déboires, ressaisissez-vous vite ! Vous avez désormais une chance unique de faire cesser vos souffrances les plus intimes, celles justement issues de cette lutte incessante entre votre femme et votre homme intérieurs, à savoir entre vos pensées et vos émotions ! L’un ou l’autre n’est pas de vous ! L’un ou l’autre n’est pas à vous ! Ne conduisez plus ce combat intime à l’extérieur : vous n’y gagneriez que plus de souffrance encore ! Réagissez, cela en COMPRENANT exactement ce que vous vivez depuis des décennies peut-être ! En vous se trouve la part de maman dont vous avez hérité et c’est elle qui « humidifie » votre Feu (mental/hommes) ou qui « surchauffe » votre Eau (émotionnel/femmes.)

 

C’est le Feu (intellect) qui pourrit la vie des femmes. C’est l’Eau (émotionnel) qui noie littéralement le mental de l’homme. Ne vous laissez plus convaincre que vous avez tort, que vous êtes bêtes, faible ou que ce sont les autres qui le sont, etc. Le vrai vous est bien en place, mais la partie réservée au Divin, en vous, est toujours occupé. Vous êtes « préoccupé » à cause d’une occupation devenue illicite, même si naturelle au départ !

Votre mémoire est affectée par des souvenirs qui ne sont pas les vôtres, qui ne l’ont jamais été !

Mais dans ce cas, pourquoi Dieu, la vie, l’intelligence cosmique ou autres (selon vos croyances), ont permis que cela se produise ? Pourquoi le bébé que vous étiez jadis a dû hériter d’une mémoire qui n’était pas la sienne puisque celle de maman en majeure partie ? La réponse est incluse dans la question ! Mais pour seulement la « voir », il faut cesser de combattre un moment au moins, cette partie de nous qui n’est pas nous. Puisqu’elle n’est pas nous, pourquoi la refuser puis la combattre ? De peur qu’elle nous appartienne vraiment ? Par vanité, car nous sommes persuadés que nous valons mieux que ça ? Dans tous les cas, que ce soit pour l’homme (peur) ou pour la femme (orgueil), il faut avant de pouvoir régler le problème, cesser de lutter contre le problème. Et cesser de lutter contre un problème n’équivaut pas à l’admettre ou à lui céder une place qu’il usurpe pourtant !

C’est juste RÉALISER que combattre le mal ne fait que l’accentuer !

 

Cette dernière phrase ne vous rappelle-t-elle pas quelque chose ? Même vaguement ? Hum ? Les spiritualistes d’aujourd’hui sont désormais confrontés à un problème de taille, pour ne pas dire à une forme d’aberration mentale dont ils ne savent que faire. Il leur est réclamé de ne pas répondre aux agressions, de ne jamais chercher à « combattre le mal par le mal » et en un mot, à ne même plus chercher à se défendre. Sans aller non plus jusqu’à prêcher l’exact opposé, il me semble complètement fou d’enseigner cela aux gens ! C’est non seulement inhumain mais de plus, impossible à assumer ! Déjà, la religion catholique attendait de ses fidèles une obéissance impossible à assumer par un être humain ordinaire : la spiritualité aurait-elle repris le flambeau ? Réussira-t-elle à « faire mieux » et donc, plus de dégâts encore ? N’y a-t-il pas déjà assez de personnes névrosées ? Sans compter tous ces « tricheurs de l’âme humaine », se faisant passer pour ce que seul un fou ou un Grand Être tenterait d’assumer vraiment ? Savez-vous ce qu’est le Moi-Idéalisé ? Non ? C’est pourtant très répandu, puisque c’est exactement ce qu’incarnent, désormais, quatre spiritualistes sur cinq !

 

Ce conseil de « ne pas combattre le mal » de peur de l’accentuer, ne s’adressait pas à la vie « profane » et extérieure (mondaine, sociale) mais à la vie intérieure uniquement ! Pourriez-vous je vous prie, relire cette dernière phrase ? Merci pour vous ! Mais revenons à notre questionnement en forme de réponse non comprise. Pourquoi l’Économie de la vie permettrait-elle une chose n’apportant rien de bon à personne ? Réponse : « Mais elle ne le permet pas et ne l’a jamais permis, voyons ! » La question n’en est donc pas une. Ou du moins ressemble-t-elle étrangement en une sorte de manque de confiance en Le Vivant. Supposons. Mais alors, où est l’intérêt ou quel est-il vraiment ? Pour le comprendre, nous devons tout d’abord faire un retour en arrière et à l’époque de notre propre naissance ! Essayez de répondre à cette question toute bête, certes, mais plus insidieuse qu’il n’y paraît : « Qu’étiez-vous avant de naître ? » Étrange question, n’est-ce pas ? Et pourtant ! La voici formulée autrement et d’une manière peut-être plus inspirante : « Vous souvenez-vous de la période précédant votre naissance, voire de celle précédant votre conception ? »

 

Ici, je vais me permettre de me montrer grossier en envoyant paître dans les champs celles et ceux qui oseraient me répondre un truc débile du genre : « Mais moi, cher Monsieur, je me souviens de ma vie d’avant, celle précédant justement ma naissance ! » Eh bien non, justement, c’est totalement faux ! Il n’est pas possible d’avoir la mémoire d’une chose qui ne s’est pas encore manifestée ou pire encore, qui ne l’a jamais fait auparavant ! Pourriez-vous vous montrer attentif à ce qui ne saurait être autre chose que le simple exposé du bon sens, voire de la logique la plus incontournable qui soit ? Espérons ! Le mot « mémoire » se réfère à une chose que NOUS avons vécue, en tant que nous et avant le moment à partir duquel nous évoquons une circonstance quelconque. Je puis, au mieux, me souvenir des premières années de ma vie, mais je ne peux pas et personne ne le peut, me remémorer une chose que MON mental actuel qui fait appel à ce souvenir n’a jamais enregistrée !

 

Le fait qu’il existe d’autres vies et donc, d’autres personnalités que la nôtre est indéniable. Il y a en ce moment d’autres personnes vivantes sur Terre, en même temps que moi, et bien sûr, d’autres ont vécu il y a de cela des milliers d’années. Mais tenter d’établir un lien entre ma personnalité actuelle qui est UNIQUE mais qui a eu un début, avec celle d’un autre qui est censé ne plus être de ce monde, frôle l’hystérie la plus complète, et encore, je me montre poli !

Puisque nous sommes uniques, c’est que notre « moi » actuel est unique aussi. Personne d’autre que « moi » ne peut être ce « moi », puisque la place est déjà prise, si je puis dire ! « Moi » ne peut donc pas avoir eu de « vies antérieures », d’autant plus que chacune de ces dites vies sont présumées avoir été « successives », ce qui est entièrement faux ! Si elles avaient été « successives », c’est un seul et même « moi » qui se serait succédé à lui-même, ce qui n’aurait en fin de compte aucun intérêt. Et si l’intérêt présumé est de s’améliorer, alors ce qui débute doit être ce qui s’améliore de vies en vies. Ce qui implique que ce qui débute reste le même mais en mieux lors de toutes les vies et qu’il en conserve la mémoire. Or, si chaque vie est différente, où est l’évolution ? Si une personnalité doit disparaître au profit d’une autre, où est la chose constante capable d’évoluer ? Celui qui prétend se souvenir de ce qui concerne un autre « moi » humain que le sien, se trompe de « moi » ou se trompe de souvenirs et voilà tout. Jeanne d’Arc n’a pas encore révélé tout ce qu’il nous reste à comprendre à son sujet, vous pouvez me croire ! Mais laissons cela, les mots sont encore impropres à une véritable démonstration du manque de logique même ésotérique de cette croyance moyenâgeuse.

 

Or donc, avant de naître, nous n’étions pas encore nés ! (Sic) cela ressemble à une Lapalissade, certes, mais au vu du manque de bon sens et de logique des spiritualistes d’aujourd’hui, force nous est de recommencer depuis un début pouvant enfin tenir la route. Nos souvenirs commencent dès notre plus tendre enfance, mais auparavant, nous ne pouvions pas en avoir, car cela qui pourrait éventuellement se souvenir, n’était pas encore formé. C’est aussi simple que cela. L’enfant à naître arrive donc avec un mental totalement vierge d’antériorité. Du moins, d’une forme d’antériorité le concernant lui directement et uniquement. Partant, il lui faut donc certaines bases psychologiques de départ, n’est-ce pas ? Peu importe lesquelles et du même coup, les souvenirs de la maman font tout aussi bien l’affaire. Souvenirs qui, comme tous ceux de leur genre, iront se « graver » sur l’une des deux polarités opposées mais complémentaires des cellules qui formeront le corps du nouveau-né.

 

Dès la naissance, le bébé manifeste des sortes « d’habitudes », de tics ou de réactions programmées qui, en toute logique, ne peuvent pas venir de sa propre mémoire, puisqu’il n’a pas encore eu le temps de vivre et d’expérimenter quoique ce soit. Il n’a donc rien pu encore mémoriser. Cette « mémoire d’emprunt » fait donc office d’antécédence personnelle. C’est un peu comme un prêt bancaire qu’il lui faudra rembourser plus tard, comprendre : dont il devra se défaire, si possible. De zéro à sept ans au maximum, la Présence du Divin est Manifeste dans le bébé. Mais vers l’âge de cinq à six ans, environs (parfois avant, parfois après), la Présence (énergie du Soi Divin) quitte l’enfant. Cela a pour réaction physiologique et psycho-énergétique, de faire diminuer le volume du thymus et le degré d’activité de l’épiphyse (glande pinéale pour les intimes.)

Dès ce moment, qui peut varier en date selon le degré d’évolution de l’être spirituel qui adombre l’une de ses extensions, de ses « personnalités animiques » (le Soi Naturel, pour ceux qui connaissent), l’enfant devrait commencer à SE DÉBARRASSER de son héritage génétique du moins, dans sa partie purement psychologique, et se mettre progressivement à PENSER et donc, à RESSENTIR seul ou par ses propres moyens. Dès lors, l’enfant commence à se créer une âme bien à lui dans laquelle viendront s’inscrire les Mémoires de sa propre vie. Mémoires qui ne peuvent pas excéder, d’un point de vue de l’antériorité, la date de sa naissance.

 

Une fois l’âme de l’enfant installée et si le « moi » n’est pas (ou plus) en combat permanent avec les deux parties de sa nature duelle, le Divin pourra revenir s’installer plus tard dans cet organisme psycho-énergétique que nous appelons « être humain », et y pendre ce Plaisir qui a été évoqué jadis et au travers du Maître de Galilée, durant le baptême dans le Jourdain : « Celui-ci est Mon Fils en lequel je prends Mon Plaisir… » Moralité, si les adultes d’aujourd’hui ne sont pas (encore) adombrés par leur propre Divinité, c’est simplement parce que la place qui était prévue pour Dieu, est toujours occupée soit par maman, soit par papa, soit par les deux.

Pour info, toutes les maladies dites « génétiques » sont en réalité des désordres provoqués dans un organisme donné, par la seule présence de programmes mentaux et/ou de « charges émotionnelles » qui ne sont pas prévus pour (ou issus de) cet organisme-là. À la manière d’un virus, « Ce que pensait papa » ou « Ce que ressentait maman », usurpe la place de l’énergie mentale de la personne (Canal droit Solaire ou « Pingala Nadi ») ou bien de l’énergie vitale de cette même personne (Canal gauche et Lunaire, ou « Ida Nadi ».)

Nota bene : J’espère que ces quelques réflexions vous inspireront de savoureuses méditations. Du moins pour celles et ceux qui auront eu l’opportunité d’en comprendre le contenu réel, bien au-delà des simples mots écrits. Mais si elles n’évoquent rien en vous ou ne produisent que de l’agacement, fiez-vous simplement à votre ressenti, laissez tomber et passez votre chemin !

Les avis contraires ne peuvent intéresser que ceux qui ont encore besoin des autres pour réaliser où ils en sont vraiment.

 

Serge Baccino

 

Une seule conscience – Dossier – Seconde et dernière partie

Une seule conscience – Partie 2 et fin

 

À présent que nous comprenons comment il peut y avoir des milliards d’êtres humains différents, alors qu’à la base, une SEULE conscience les anime, nous sommes en mesure de comprendre cet extrait magnifique tiré du « Jugement dernier » selon Saint Matthieu. Oubliez pour un temps religion et artifices, décorum et mensonges, pour ne retenir que la Beauté des choses, lorsqu’elle n’est pas, lorsqu’elle n’est plus, salie par la main de l’homme qui ignore encore « Qui il est vraiment. » Voici cet extrait, et bien qu’à sa seule lecture tout soit dit, nous ferons comme si nous n’avions pas tous compris encore, et nous détaillerons non pas ce texte, mais ce qu’il implique par ailleurs.

34 Alors le Roi dira à ceux de droite : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. 35 Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, 36 nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir. »

37 Alors les justes lui répondront : « Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te désaltérer, 38 étranger et de t’accueillir, nu et de te vêtir, malade ou prisonnier et de venir te voir ? »

40 Et le Roi leur fera cette réponse : « En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »

En imaginant que le lecteur n’est pas déjà terrassé par la Beauté incommensurable de ce texte, nous allons faire un acte quasi sacrilège en tentant d’en tirer l’Essence, l’essentiel, l’Essence du Ciel, de ces cieux qui sont en nous comme nous, nous sommes en eux, pour faire le miracle d’une seule et même chose.

Qui est ce Roi ? Il est le Verbe Être, au plus-que-parfait de l’éternel Présent ! Il est La Conscience Une et Indivisible, la Soi-Conscience Cosmique, la seule chose qui Soit. D’autres préfèreront dire qu’il est « Le Christ » ou encore « Le Fils Unique de Dieu », mais soyez très attentif à la chose : peut-on rendre différent ce que seuls les mots peuvent donner l’impression de faire différer ? Si oui, c’est notre compréhension de la Vérité, qui sera ainsi « différée », remise à plus tard, et non la Vérité elle-même qui, depuis en ce moment, pour l’éternité et donc, DANS L’INSTANT PRÉSENT A CHAQUE FOIS RENOUVELÉ, nous attend.

Et elle ne peut faire autrement que d’attendre la moindre EXPRESSION aussi minime soit-elle, de « Celui pour lequel le ciel et la Terre furent créés. » Comprenez-vous bien ces paroles écrites ? Comprenez-vous que c’est LA PAROLE (le Verbe) qui tente de S’écrire (de se faire chair) à travers vous pour pouvoir enfin s’exprimer, grâce à vous ? Si c’est bien le cas, et se le sera forcément un jour, sans doute comprendrez-vous également le sens de la Parole prononcée « par Dieu » lors du baptême de Jésus dans le Jourdain :  » Celui-ci est mon Fils EN LEQUEL Je prends Mon Plaisir… » Cette Conscience Unique, indivisible, prend plaisir à S’Exprimer à travers nous et en simultané. Mais cela ne serait encore que peu de choses, vraiment, s’il n’y avait un véritable MIRACLE se produisant du même coup ! Et ce miracle, c’est nous !

En effet, en « se produisant » en simultané au travers de toutes les formes mentales que la conscience produit en esprit et mentalement (ou plus simplement, par la Création Continue), cette conscience Unique, Grandiose, PRODUIT nos différentes individualités ! En clair, notre conscience de nous-mêmes, notre « moi » humain, en fait, cette identité qui est la nôtre, est née de cette interaction entre cette Conscience Unique et toutes les expériences (bonnes ou pas) qui en résultent. Les anciens ésotéristes disaient, à juste titre, que c’est en Elle que « nous avons la vie, le mouvement et l’être. » Sans cette conscience qui, tel un courant électrique qui passerait à travers chacun de nous en même temps, aucun de nous ne serait vivant et conscient !

Captez-vous la Beauté presque terrifiante de ce que vous lisez ici ? Espérons-le ! Car de cette compréhension peut venir la plus précieuse des formes successives d’Illumination, la Divine. Cette dernière est à la portée de tous : le croyez-vous ? C’est à vous de le décider librement. Votre choix consiste désormais soit à laisser filtrer la Lumière, soit à ne laisser la parole qu’à la partie humaine de votre dualité intime. Votre propre trajectoire vous apprendra la différence entre les deux et l’intérêt qu’il y aurait à laisser s’exprimer la première et ce, le plus possible. Bien à vous tous qui comprenez ces lignes et qui avez trouvé la force, en vous, de ne plus être « seulement vous » !

 

Serge Baccino

Une seule conscience – Dossier – Première partie

Une seule conscience – Première partie

L’enseignement de la psy éso, comme celui de la Voie de la Siddha (version laïque) dont elle est issue, affirme qu’il n’y a qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps. Autrement dit, nous paraissons être très nombreux, des milliards, mais en vérité, il n’y a qu’un seul être, et peu importe de quel nom dont nous désirons l’affubler. Partant, certains qui le réalisent vraiment après y avoir cru fermement, se sentent tout à coup bien seuls ! Mais le pire est encore celui qui s’imagine être LE seul, c’est-à-dire « la seule chose qui soit vraiment », les autres devenant de ce fait illusoires ! Vision ô combien intéressante pour la partie idéalisée du « moi » humain que certains persistent à nommer « ego ». Intéressante mais très risquée toutefois !

Mais alors, il y a bien une seule conscience d’être dans le cosmos, oui ou non ? La réponse reste la même : oui, il n’y a qu’une seule conscience. OK, mais dans ce cas, comment pouvons-nous, chacun, croire que nous sommes uniques ? La chose n’est en rien incompatible, loin de là ! Et elle n’est pas non plus dérangeante, comme nous allons le constater plus loin. Bien qu’il n’y ait qu’une seule conscience d’être (l’Êtreté, l’action d’être, etc.,) pour chaque corps de manifestation vivante et consciente, il est logique qu’il nous semble y avoir une infinité d’individus différents. Cela parce que dans chacun de ces corps de manifestation vivants et conscients, tels que celui de l’homme, la conscience unique se décline d’une manière qui est « unique » également.

Comprenez par-là que même si la conscience est Une, lorsqu’elle se manifeste par le biais d’un support tel que l’homme, par exemple, elle le fait au travers de personnifications et de caractères différents. Nos personnalités diffèrent peu ou prou mais aucune n’est exactement semblable à une autre, un peu comme les flocons de neige, conçus à partir de l’eau gelée mais affectant des formes toujours différentes. Nous n’avons pas tous la même historique personnelle et notre trajectoire spirituelle semble s’inspirer de ce que nous avons vécu, vivons et vivrons sans doute encore. Ce qui fait la disparité et la diversité des hommes de cette Terre, c’est seulement « le rendu. »

Ce rendu consiste en la résultante d’une énergie unique (la conscience) circulant au sein d’un organisme complexe aux formations mentales ou psychologiques très différentes. Lorsque la conscience Une cherche à s’exprimer librement au travers d’un être humain quelconque, elle doit passer par certains « filtres » que nous préférons nommer des schémas mentaux ou des conditionnements mentaux, terme sans doute plus approprié, puisqu’il annonce dès le départ que l’être est conditionné au niveau de son expression, du « rendu » de ce qu’il est et qui, du même coup, se transforme en « ce qu’il réussit à être et à manifester de ce qu’il est. »

Il est clair qu’une femme âgée très pieuse, assistant à la moindre messe et un jeune homme soucieux de se caser auprès des femmes et de gagner rapidement en renommée paraissent très différents, voire carrément incompatibles, selon notre point de vue. Pourtant, tous deux ont pour station émettrice la même Fréquence-Soi, reçoivent la même énergie spirituelle. Néanmoins, même si cette fréquence que nous appelons la conscience, est identique pour ces deux personnes citées en exemple, ce qui en résultera, au niveau du « rendu » humain, sera si différent que bien futé sera celui qui réussira à reconnaître, dans les deux cas, la même conscience d’origine.

Or donc, c’est cette conscience répartie en chaque être vivant et conscient, en simultané, qui est unique et qui, de ce fait, est SEULE (étant la seule chose qui soit), pas le « moi » humain (ou l’ego, pour les puristes.) Celui qui n’est pas suffisamment informé de la chose et qui s’imagine être « seul » en tant qu’être humain, risque de péter un câble très rapidement ou pire (pour autrui), s’imaginer qu’il est un être sublime, car le seul à être ou à exister ! On peut imaginer sans peine les dégâts psychologiques que peut occasionner une incomplète (ou fausse) compréhension de ce délicat sujet !

Pour éviter ce problème, la psy éso a trouvé une image moderne et satisfaisante pour expliquer ce qui, jadis du moins, aurait pu passer pour une sorte de paradoxe. Imaginez une douzaine de verres alignés sur une table. Dans le premier, on a versé une dose de sirop de menthe, dans le second, une dose de sirop de citron, dans le troisième, de la grenadine, etc. Chacun des douze verres est agrémenté d’un peu de sirop et chacun a une couleur différente.
À présent, vous arrivez avec une grande cruche d’eau fraîche, et vous commencez à remplir chacun de ces douze verres, un par un.

Dès lors, et bien que l’eau soit incolore au départ et que ce soit la même eau qui soit versée dans chaque verre contenant du sirop, cette eau versée prendra immédiatement la couleur du sirop présent dans ce verre. Dans la menthe, l’eau deviendra verte, dans la grenadine rouge, dans le citron jaune, etc. Quelle est la couleur de l’eau avant d’être versée dans ces verres ? Réponse : incolore.
Et après ? Cela dépend du contenu premier de chacun de ces verres. Nous voyons bien, grâce à cet exemple simple mais révélateur, que l’on peut très bien partir d’une seule et unique chose, pour arriver à des résultats diversifiés. C’est exactement ce qui se produit avec nous autres les humains, sauf qu’à la place du sirop, nous avons des habitudes, des travers, des croyances, des peurs, des buts qui tous, sont différents et qui, de ce fait, font différer le rendu final.

Sans compter que notre apparence physique aide grandement à cette illusion de pluralité des êtres, alors qu’il n’en existe qu’un seul, du moins au départ. Voilà qui devrait expliquer un petit « mystère » de l’ésotérisme qui a dû perturber l’intellect de plus d’un candidat à la connaissance initiatique. À présent, vous en savez autant, sinon plus, que les initiés d’antan. Du moins à ce sujet.

Dans le prochain volet de ce petit dossier, nous allons expliquer un des passages mystérieux de la Bible et vous pourrez alors constater que ceux qui ont écrit, au départ, ce qui deviendra un jour « la Bible », étaient assurément de Grands êtres aussi évolués sinon plus que nous ne le sommes déjà. Nous parlerons du « Grand Roi » et vous comprendrez alors Qui Il Est.

 

Serge Baccino

La vie pendant la vie

La vie pendant la vie

 

Jadis, on parlait volontiers de « la vie après la mort. » Puis ce fut « la vie après la vie » et je ne doute pas que d’autres expressions ne viennent remplacer les anciennes, au fur et à mesure du temps qui passe. Du temps qui passe ? Et si c’était ça, le vrai, le seul problème, nous empêchant de correctement appréhender « comment c’est de l’Autre-Côté du Voile d’Isis » ? Et si c’était une affaire de « temps », voire de banale conjugaison ? Mais commençons par « conjuguer nos talents » pour voir si, ensemble, nous pouvons définir une expression plus claire et surtout, moins laborieuse (ou limitatrice) concernant cette forme de vie qui est censée se produire « après » notre présente vie physique ou « dans la chair. »

 

Nous partons presque tous du principe dit « linéaire » du temps qui passe, alors que c’est simplement notre conscience qui « se déroule », en passant d’un objet d’attention à un autre. Ce phénomène de déroulement de l’attention mentale, provient donc du fait que notre prise de conscience objective est séquentielle, puisqu’elle ne peut pas tout appréhender en même temps (ou plusieurs choses à la fois) et se doit de passer d’un point d’attention mentale à un autre. Et pendant ce temps qui passe, nous croyons que la vie se résume à une succession d’évènements, alors qu’elle consiste en une succession de prises de conscience. Ce qui est très différent !

 

Dans le premier cas, la vie nous limiterait effectivement, nous obligeant à conserver, une vie terrestre durant, une manière séquentielle de prendre conscience de tout ce qui existe déjà, de tout ce qui est déjà en place, mais que nous n’avons pas encore rendu conscient pour nous. Dans le second cas, ce n’est plus la vie qui nous pose des limites, mais notre mental, incapable de se concentrer sur plus d’une seule chose à la fois. Ces séquences sont donc relatives à notre conscience et si ce n’est pas elle qui est limitée, c’est au moins notre mental, voire notre besoin irrépressible de prendre le temps de comprendre tout ce que nous rencontrons, de peur de rater quelque chose.

 

De fait, il semble presque logique que nous placions à la suite de la présente vie, une forme de vie distincte se positionnant apparemment « après » la mort, ne serait-ce que celle de cette forme charnelle avec laquelle nous faisons corps (à laquelle nous sommes liés, donc.) Car à l’évidence, pour qu’il y ait une vie « après » celle nous servant de référence (l’actuelle), encore faut-il que nous puissions en avoir conscience ! Sinon, comment savoir que nous sommes « en vie » ? Cela dit, si nous étions « mort pour de vrai », nous ne pourrions pas en prendre conscience, attendu que nous serions alors mort sans en avoir été informé… Ensuite. Ce qui serait fâcheux, pour ne pas dire vexant. Bien que pour être vexés… Mais laissons cela.

 

A présent, et afin de tenter d’aligner notre vécu personnel sur la Grande Vie, je vous propose de réfléchir à ce qui suit. Pensez-vous vraiment que l’Après-Vie, comme disent les spiritualistes, ne se mette à exister qu’au moment de la mort de notre corps ? Si oui, alors il s’agit bien d’une APRÈS vie, c’est-à-dire d’une chose succédant à un état précédant. Autant dire que nous aurions vraiment deux états successifs, le second arrivant en toute logique après le dernier et le remplaçant. Mais est-ce vraiment ainsi que les choses se passent ? La vie dans l’Au-Delà se met-elle à se produire juste à la suite de notre trépas ?

 

A moins que l’Au-Delà soit effectif ou présent EN CE MOMENT MÊME et que ce soit une limite propre à la chair qui nous oblige à ne vivre qu’une seule forme de réalité à la fois… Dans ce cas et par exemple, il n’existerait pas une vie succédant à une autre mais un changement dans notre manière de percevoir Le Vivant. Ce qui nous autoriserait à penser qu’en vérité, il n’existe qu’une seule Vie, pour tous, que son contenu est simultané, mais que nous avons besoin de quitter définitivement « quelque chose » formant une limite, pour prendre conscience d’autre chose que ce que nous connaissons pour le moment. Et ce que nous connaissons, pour le moment, c’est cette forme de conscience relative au sens et à leurs objets, que nous nommons, fort à propos d’ailleurs, la conscience objective.

 

Essayons de faire le point et de ne pas nous embrouiller l’esprit. Pour cela, prenons un exemple simple mais surtout, rassurant, puisque emprunté à la vie telle que nous la connaissons pour le moment. J’allais écrire « la seule vie que nous puissions connaître et expérimenter, pour le moment », mais partant, cela reviendrait pour moi à renier tout ce qu’il m’a été donné de vivre depuis  trente-huit ans. Voici cet exemple simpliste au possible. Imaginons que vous deviez quitter la France pour vous rendre à New-York. Pour cela, vous allez prendre l’avion. Pourriez-vous affirmer, sans pouffer de rire, que lorsque vous aurez quitté le sol français, le sol américain va commencer à se dessiner, pour vous et afin que votre avion puisse y atterrir ?

Il y a peu de chance, n’est-ce pas ? De même, en quittant le sol américain pour revenir en France, vous ne devriez pas vous questionner pour savoir si la France existe toujours, depuis votre départ de son sol.

 

Il en va de même pour ce qui ne saurait être « l’après » vie, attendu que de vie, il n’y en a qu’une seule pour tous. Une seule, certes, mais si incommensurable, si illimitée, que nous ne pouvons pas faire autre chose ni autrement que ce que font les voyageurs d’un train express quittant une gare en direction d’une autre. Ils voyagent d’un seul trait, mais peuvent être conscients de chacune des étapes, même si le train poursuit sa voie et ne s’arrête à aucune gare. Il n’y a pas une création de gare au fur et à mesure que le train avance : toutes les gares existent déjà, mais aucun voyageur ne peut en prendre conscience en une seule fois, juste une seule à la fois et parce que l’un de leurs sens le leur permet.

 

 

Il est clair que POUR NOUS, il peut sembler que la vie terrestre doive cesser pour qu’apparaisse une autre tranche de vécu. Mais que nous ayons un corps ou que nous n’en ayons pas, la vie est Une, indivisible et ne saurait se contenter d’étapes ou de tranches successives. Force nous est d’en arriver à la conclusion logique que tout comme nous pouvons quitter la France pour rejoindre le sol américain, cela, parce que ce second sol existe EN CE MOMENT et non « ensuite », « après » ou « plus tard », de même, nous pouvons passer d’une prise de conscience générale à une autre, cela parce que toutes les prises de conscience possibles et imaginables, sont déjà rendues manifestes et cela, en simultané. Tout le Vivant est là, disponible et attendant d’être vécu.

 

En ce moment même, des êtres qui vous aiment mais que vous ne connaissez sans doute pas encore, vous attendent avec impatience. Ils attendent que vous quittiez ce Manteau de chair qui vous coupe d’une véritable Vision des êtres et des choses. Une vision simultanée ou presque, vous permettant de réaliser que « après », c’est déjà maintenant. Alors, nous allons faire un marché, si vous le voulez bien. Vous qui avez lu, lisez et lirez ce texte, engagez-vous à ne plus jamais dire « après la vie » ou « après la mort » mais seulement… Pendant La VieChiche ? Vous me suivez ? En aurez-vous l’audace ?

C’est ce que nous verrons, d’ici quelques années, car si seulement cents personnes acceptent ce deal, d’ici huit à douze ans, des millions de gens auront repris cette formulation d’une chose qui a toutes les formes et pourtant, aucune d’entre elles.

 

Serge Baccino

La DDP psychologique expliquée

La DDP psychologique expliquée

 

On pourrait se demander ce qu’est vraiment la connaissance avant même de comprendre à quoi elle sert, éventuellement. Car définir le rôle d’une chose dont on ne connaît pas l’origine est au moins incertain. Or, la connaissance provient de deux sources aussi différentes que contraires, sans pour autant être antagonistes ou opposées. Tout d’abord, il y a « La Connaissance », celle mentionnée par l’ésotérisme depuis toujours et qui est réputée provenir de l’intérieur (du grec « ésotérikos » qui signifie « dedans » ou « intérieur. »)

Ensuite, il y a la connaissance issue de l’extérieur, des autres, de l’expérience, etc. L’idée pourrait être de comparer la connaissance issue de l’intérieur avec celle issue de l’extérieur (« exotérisme ») mais ce serait une erreur. On ne compare que ce qui est comparable, non ce qui diffère et qui semble prévu pour différer, puisque se passant de notre accord préalable pour oser exister. Dès lors, puisqu’il n’est plus question de comparer et donc, de choisir l’une plutôt que l’autre, c’est-à-dire l’une aux dépens de l’autre, il nous reste comme problème de trouver une manière de conserver les deux sans qu’elles ne s’opposent ou mieux encore, soit de les combiner, soit de définir en quoi il est judicieux qu’il y en ait deux au lieu d’une seule, comme cela nous arrangerait mieux.

 

Mais est-il certain qu’une seule forme de connaissance, issue soit d’un côté, soit de l’autre de notre nature duelle, soit la réponse à nos interrogations, voire la solution à tous nos problèmes liés au fait de « connaître » ou « d’ignorer » ? Puisqu’il existe deux choses, pourquoi ne pas plutôt essayer de comprendre non pas leur raison voire leur droit à l’expression, mais une manière de s’en servir au lieu de supposer gratuitement que l’une quelconque puisse nous desservir ? Car nous croyons vraiment que cette dualité nous dessert et nous cherchons à nous en administrer « la preuve » jour après jour, cela sans même le réaliser vraiment ! Par exemple, nous sommes persuadés que ce que nous connaissons de la vie doit nécessairement CORRESPONDRE à la vie elle-même.

Et inversement. Un peu comme s’il appartenait à la vie de s’aligner sur la connaissance que nous prétendons avoir d’elle. Nous sommes persuadés que nos amis sont véritables, qu’ils ne peuvent pas nous trahir, que ceux qui prétendent nous aimer nous aiment obligatoirement, ou que nos désirs ainsi que notre volonté personnelle « font loi » ! La liste est longue au sujet de ce que nous prétendons savoir de la vie, des choses et des êtres, par rapport à tout ce qu’ils cherchent à être, indépendamment de nos désirs et surtout, de notre volonté. En clair et pour résumer l’affaire, nos désirs sont rarement assouvis et notre volonté semble se heurter sans cesse à celle des autres, comme si l’un des deux – soit nous, soit les autres – avait comme problème majeur une incapacité à RÉPONDRE aux attentes de l’autre, et réciproquement.

 

A vrai dire, nous pourrions même en arriver à la conclusion illuminante, ou presque, que c’est la Différence De Potentiel (DDP) entre notre vérité et celle, à l’extérieure (la vie, les autres, etc.,) qui est à l’origine de nos souffrances ! Et si c’est bien le cas, alors il ne nous reste plus que deux options pour ne pas ou pour ne plus souffrir : sacrifier l’une de ces deux connaissances, de soi ou du Monde. Par exemple, nous pourrions et pourquoi pas, inventer une philosophie passive, pour ne pas dire autre chose, nous proposant de sacrifier notre vérité (volonté + désirs personnels) sur l’Autel sacré de la Connaissance extérieure. Cela nous permettrait de ne plus souffrir, car cela éliminerait toute DDP entre notre intériorité et le Monde extérieur. Toutefois, même en supposant aimablement que la souffrance puisse ainsi disparaître, cela n’indique pas pour autant que nos désirs et notre volonté puissent en faire autant !

Finalement, la souffrance est-elle vraiment issue de cette DDP ou du moins, dans ce sens-là de notre raisonnement ? Mais pas d’affolement : il nous reste encore la seconde solution, aussi opposée que complémentaire ! Nous allons supprimer cette DDP, cela en supprimant de notre vie, la connaissance extérieure ! Comment ? Rien de plus simple : nous allons définir puis installer en nous, comme prémisse irréversible, que nous avons toujours raison, voire « nos raisons » d’être et d’agir comme nous sommes et agissons sans cesse, et bien entendu, l’extérieur et les autres auront toujours tort ! Quelle excellente astuce que celle-là ! Ne pensez-vous pas ?

 

Bon, certes, rien n’indique que nous soyons dans « le vrai » mais si l’on supprime l’un, nous supprimons du même coup toute trace d’altérité en ce qui concerne la connaissance ! Il n’existe plus et désormais, qu’une seule forme de connaissance et il s’agit évidemment de la nôtre ! Mais quelle beauté ! Quelle ingéniosité, pourrions-nous dire sans la moindre chance de nous abuser ! N’est-ce pas ? N’est-ce pas ??? Ah ! Misère… Mais comment savoir ? Comment en être certain, en fin de compte que nous ne sommes pas en train de nous abuser ? Avons-nous trouvé le moyen dernier de ne jamais plus être « dans l’erreur » ou – et au contraire – le moyen définitif de perdurer dans l’erreur et de rater à chaque instant de notre vie, le bus de la vérité ? Mais qu’est-ce que la vérité ? Au fait, mais oui ! Qu’est-ce que la vérité ? La nôtre ou celle des autres ? Nous voici repartis dans un autre dilemme, pour ne pas dire rendu dans un autre cul-de-sac psychologique ! Voire un cul de basse-fosse !

 

La solution serait-elle de conserver les deux formes de connaissances impliquant sans doute deux formes de vérités ? Mais dans ce cas, n’allons-nous pas aussi, voire surtout, conserver intactes chacune de nos anciennes souffrances ? Mais est-ce là la vraie question, au fait ? Avons-nous cessé de souffrir en sacrifiant notre vérité au profit de celle des autres, ayant pour seule connaissance que celle partagée par chacun et donc, par tous ? La réponse est non, bien évidemment ! Se ranger du côté du plus fort ne peut faire de nous qu’un faible qui a trouvé le moyen non pas d’être fort mais de trouver un but à sa propre faiblesse. Dans le sens opposé, la souffrance était encore plus grande, car à celles déjà en place s’est ajouté l’effort d’imposer sa vérité sans réussir à l’imposer vraiment. Et se retrouver seul à penser une seule et même chose n’a rien de bien valorisant, surtout lorsqu’on réalise que les autres conservent leur propre vérité et y ajoutent la haine pour ce que nous sommes devenus sans même le souhaiter.

 

Ainsi et dans les deux cas et à chacune de ces deux tentatives différentes, car carrément opposées, plutôt que de l’harmonie est né plus de disharmonie encore. Et le pire, c’est que les deux formes de connaissances et donc, de vérités, sont restées en place, malgré notre tentative de n’en conserver qu’une seule pour tous. La solution serait-elle d’inventer une troisième forme de connaissance et donc, de vérité ? Essayons pour voir, qu’est-ce que cela peut nous coûter, si ce n’est la prise de conscience douloureuse qu’une fois encore nous nous sommes trompés ? Alors essayons ! Inventons une troisième qui, sans doute, ne sera pas pire que chacune des deux premières, prises séparément. Voici cette connaissance nouvelle :

« En vérité, chacun de nous a sa propre connaissance et donc, sa propre vérité, et aucune d’entre elle ne doit être partagée par les autres, cela au risque de perdre leur propre vérité au profit non plus de celle des autres, mais de celle d’un autre seulement. »

 

Alors ? Qu’est-ce que cela donne ? Cela donne la même chose, quelle misère ! Cela produit l’isolement, la séparation du frère avec sa sœur, du mari avec sa femme, puisque désormais chacun est enfermé dans sa propre vérité ! Nous venons d’inventer le cloisonnement et voici qu’à l’horizon se profile une construction gigantesque qui semble s’élever vers les cieux dans l’espoir d’en prendre le contrôle… Une Tour immense dans laquelle chacun parle un langage qui lui est propre, ce qui fait que plus personne ne comprend ce que raconte l’autre.  Mais cette fois quelque chose a changé : désormais, nous ne savons plus et donc, nous ne pouvons plus revenir en arrière et nous remettre à parler une langue que quelques-uns au moins puisse comprendre, ne serait-ce que pour retrouver cette joie ineffable de « ne pas être d’accord » et de critiquer avec fougue une vérité ne correspond pas à la sienne propre.

Car même pour ne pas être d’accord, pour critiquer, flétrir et même condamner, encore faut-il réussir à COMPRENDRE VRAIMENT ce que raconte un autre ! Et là, hélas, plus personne ne semble pouvoir comprendre l’autre ou les autres.

 

Allons-nous devoir de nouveau faire un choix, à savoir soit exiger d’autrui qu’il abandonne sa langue maternelle au profit de la nôtre, soit abandonner notre propre langue au profit de celle d’un autre ? Mais quel autre, cette fois ? Tous parlent un langage différent et il n’en est pas un seul qui puisse parler un langage commun. A moins que… A moins que ce problème n’ait droit de citer qu’au sein de cette tour immense qui tente de voler les cieux sans jamais y parvenir ? Il y aurait-il d’autres humains qui, ne vivant pas dans cette tour et n’y ayant jamais vécu, aient conservé intacte une Langue Originelle, une Langue que chacun puisse de nouveau apprendre afin de réussir à se faire comprendre de chacun et chacun de tous ? Mais quelle langue ? Une troisième ? Une quatrième ? Une qui est nouvelle ou bien est-ce le fait de lui permettre de nous toucher qui soit nouveau ? Auquel cas, tout en étant très ancienne, cette Langue serait en même temps nouvelle, puisque jamais apprise à notre époque ? Jusqu’à présent, qu’avons-nous expérimenté ? Des solutions minables et de toute façon invivables, à un problème présumé.

Et si ce problème présumé tel, n’était pas un problème mais au contraire, La Solution ? Voire la dissolution de tous nos problèmes, qu’ils soient secondaires ou majeurs ? Ceux qui parlent encore La Langue Originelle ont-il suivi le même cursus que nous ou bien sont-ils resté fidèles à cette Langue, à ce Langage commun à toute l’humanité, du moins cette partie de l’humanité restée fidèle à ce qu’elle devait être et a été en fin de compte ? Dans tous les cas, que ce Langage soit ancien, nouveau ou même éternel, quelle importance du moment qu’il nous enseigne la seule chose jamais apprise et donc, jamais comprise, à savoir « Comment faire cesser la souffrance » ?

 

Alors, voici cette Langue Originelle et voici ce qu’elle dit. Elle nous apprend que ce que nous sommes, pour le moment, dépend uniquement de ce que nous avons déjà compris de tout ce que nous sommes par ailleurs. Elle dit aussi que comprendre revient simplement à VIVRE en fonction du peu qui a déjà été compris. Mais il y a tant de choses à comprendre encore, tant de chose à apprendre à notre propre sujet, que notre vie durant, nous devrons oser lâcher l’ancienne vérité de notre être pour réussir à embrasser une nouvelle vérité.

Mais aucune de ces vérités qui se présente tour à tour à notre mental n’est contradictoire, car toutes les vérités sont capables de cohabiter et même, de s’associer et de s’organiser en fonction de ce qu’elles énoncent. La vérité est quelque chose de progressif, car en vérité, nous ne pourrions comprendre d’un seul coup « Qui nous sommes vraiment » ou quelle est l’étendue véritable de notre Nature la plus intime. La Connaissance se résume à apprendre sans cesse la différence qui existe encore entre « Qui nous sommes » et qui nous pourrions être par ailleurs, encore et encore.

 

Du coup, la vérité qui est présentement la nôtre n’est ni « bonne » ni « mauvaise » : elle est juste incomplète et elle le demeurera toujours ! Mais pour qu’elle se complète et cela, à notre propre vitesse, il faut que ce qui est encore considéré comme « extérieur », vienne graduellement s’ajouter à ce que nous croyons être « intérieur. » Car en vérité, ce qui nous semble « intérieur » est en réalité ce qui nous est déjà acquit, tandis que ce qui nous semble « extérieur » correspond à tout ce qu’il nous reste à acquérir encore. Et cette progression graduelle est sans limite et donc, sans aucune fin. Celui qui la refuse ne se contente pas de se mettre à l’abri de l’adversité ou de ce qui lui est soi-disant « étranger » : en vérité, il se met à l’abri de Lui-même, tel qu’il s’ignore encore, de peur de « perdre » ce qu’il croit être déjà et qui consiste en ce qui le prive de tout ce qu’il n’est pas encore.

Voici la Réponse non pas à toutes nos souffrances seulement, mais la Réponse de l’homme à tout ce qu’il lui reste à être, et ce qu’il lui reste à être lui sera éternellement proposé ou présenté, depuis ce qu’il jugera toujours comme étant « extérieur à lui », ce qu’il est déjà le privant nécessairement de tout ce qu’il lui reste encore à être, si ce qu’il est déjà persiste à s’opposer bêtement à tout ce qu’il n’est pas encore. Voilà la seule, l’unique vérité qui ne variera jamais !

 

Serge Baccino