Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Sur la gratuité présumée

Comme le savent ceux qui me lisent depuis des années ou qui étudient en ma compagnie et ce, grâce à nos cours par correspondance, je m’appuie TOUJOURS sur les Lois et les Principes du fonctionnement de l’esprit pour écrire ou exprimer quelque chose. Il en va donc de même pour l’ensemble de mes articles présents sur ce blog (presque 600 en avril 2014.) Une de ces Lois du fonctionnement de l’esprit énonce que :

« Tout est double. » et que, en terme d’énergie, « Un mouvement dans un sens appellent et nécessite un mouvement dans le sens contraire, correspondant, de nature opposée mais complémentaire, et susceptible de rétablir l’équilibre de la dynamique énergétique qui veut qu’une énergie s’écoule toujours d’un point polarisé à un autre point, de polarité contraire, et inversement. »

Que signifie ce charabia un peu technique il est vrai ? Il signifie ceci :

« Tout est énergie : si vous offrez quelque chose à quelqu’un, vous engendrez un mouvement qui n’existait pas précédemment et l’énergie s’écoule alors de vous en direction d’une condition extérieure quelconque (personne, objet, lieu, évènement, etc.) Selon la Loi, pour que l’équilibre (ou absence de mouvement) soit rétabli, il faut qu’un autre mouvement se produise mais en sens opposé et d’une nature différente bien que complémentaire... » (On va arrêter ici.)

Autrement dit et pour donner un exemple très grossier, si je vous offre une chose, vous devez m’en offrir une autre, différente de la première que vous avez reçue, mais pourtant relative au don préalable. Imaginons cette scène.

 

saladeJe veux une salade, alors que je suis au marché. Le maraicher veut bien consentir à ma la donner mais savez-vous ce qu’il attend de moi ? Que je lui paye sa salade ! Non mais je vous jure, n’est-il pas culotté ? Lui qui est pourtant réputé être bon et compatissant, généreux et rempli d’amour pour son prochain, pourquoi cet être d’une si haute spiritualité ne m’offre-t-il pas tout simplement cette salade ? Je la mérite, après tout ! Et en plus, je commence à avoir faim à force d’en parler !

Réponse : C’est parce que, justement, il est spirituel et travaille en bonne intelligence avec les Lois du fonctionnement de l’esprit, que mon vendeur de salades fraîches refuse de me donner cette salade gratuitement. Il sait que s’il le fait, il se retrouvera en violation avec la Loi, car il aura permis que se produise un mouvement dans un sens (donner la salade) sans qu’un autre mouvement, inverse et relatif, ne vienne en compenser les effets.

Bon, OK, on a capté l’idée. A présent, parlons un peu des ingénus qui prétendent « soigner gratuitement » ou « offrir par amour de leur prochain » (sic) et voyons le tort réel qu’ils produisent, que ça leur plaise ou non, qu’ils le reconnaissent ou pas. Les lois se passent de leur accord. Que font-ils, en vérité ? Puisque TOUT est double, ils ne peuvent faire que DEUX choses et, en l’occurrence, commettre deux erreurs grossières au lieu d’une seule.

 

La première erreur consiste à violer la Loi en présence (de la dynamique énergétique ou mentale) juste pour satisfaire leur petit  » moi  » en mal de reconnaissance ou d’affection (car RIEN n’est jamais gratuit, croyez-moi !) Cette première erreur, on va l’appeler « l’erreur de nature énergétique. » La seconde erreur consiste à violenter une règle de bienséance entre les personnalités animiques (de l’âme, donc), cela en les obligeant à se sentir débiteurs ! En effet, si je vous sauve la vie et que j’insiste pour que ça soit et que ça demeure gratuit, je vous place ipso facto dans la position peu enviable du mec qui me devra la vie (ou autre chose) et qui, de fait, se sentira redevable. Je refuse le droit à cette personne de s’acquitter de sa dette et donc, de se libérer mentalement d’une idée me concernant. C’est une forme de violence psychologique qui a pour but de placer les autres en situation d’infériorité et/ou de dépendance.

 

mage noir2Bon, très bien mais Holà, Moussaillon ! Suis-je en train d’affirmer que TOUS ceux qui agissent gratuitement sont de sortes de tordus de l’âme qui essayent de phagocyter notre libre arbitre et qui cachent nécessairement de noirs desseins sous leur humble et lumineuse soutane ? (Je devrais faire poète, moi, merde, que c’est beau !) Non, ce n’est pas ce que je suis en train d’affirmer ! Vous pouvez vous remettre à respirer normalement !

Alors quoi ? Alors, l’ignorance est la chose la mieux répartie et partagée sur la Terre… Comme au Ciel ! (Eh oui, vous pensiez quoi, vous ? ) L’ignorance ? Oui, l’ignorance… Des Lois Divines ou spirituelles, si vous préférez. « Savoir, c’est pouvoir« , dit-on. Mais nous devrions ajouter que  » Ignorer, c’est foutre la merde de partout où nous passons.  » Le fait d’ignorer les lois spirituelles (globales, générales) et animiques (relationnelles, les accords entre les êtres, sur Terre et ailleurs) ne nous déresponsabilise pas pour autant, vous savez ! Si vous ignorez la cruelle morsure du froid, évitez de dormir dehors, nu et mouillé, en plein mois de février et au Canada !

L’ignorance ne met à l’abri de rien, bien au contraire. Tous ceux qui prétendent agir gratuitement et s’en font une gloriole (Eh bien oui, n’est-ce pas), ne réalisent sans doute pas le tort qu’ils font, en esprit et en vérité, aux gens qu’ils prétendent aider, servir ou autre.

Sans compter que cela frise l’assistanat et reviens à aider les autres à demeurer des feignants de l’âme !

 

gagnant-gagnantParlons net et franc, comme à mon habitude, voulez-vous ? Nous allons prendre dix personnes qui se disent « spirituelles » (ou mystiques) et étudier leur cas en fonction de la triste réalité humaine actuelle. Elle varie d’un siècle à l’autre mais il demeure hélas, certaines constantes. Nous allons dire que DEUX personnes sur dix agissent avec la noble intention de faire le bien sans attendre rien en retour. C’est quand même très con, certes, illégal et risqué, mais bon, comme cela part d’une noble intention, on va dire que pour ces deux-là, nous ne prendrons pas le fouet. Du moins pour cette fois.

Restent donc huit personne avec le mot « gratuit » dressé tel une arme absolue voire un étendard, témoignant d’une manière éclatante de leur degré de luminosité hors norme. Sur ces huit personnes dont la Lumière semble sortir même de leur trou de balle, six sont en manque de reconnaissance, ont besoin d’être aimées, que l’on dise du bien d’elles, car elles ont, bien évidemment, un problème de valeur qui leur pourrit l’existence.

Reste donc deux personnes à agir gratuitement et à être décidé à le faire savoir par tous les moyens en leur possession. OK, mais à quelle variété étrange peuvent donc bien appartenir ces deux derniers lascars ? On peut comprendre les deux premiers, plus ignorants que tristes sires, on peut facilement concevoir les six autres, en mal de reconnaissance (on les a refusé à la Star Académie) mais que dire des deux derniers ? Ils commencent un peu à nous inquiéter, là… En fait, après l’ignorance et l’acte intéressé et donc faussement gratuit, vient la dernière étape :

Le Mensonge à soi.

 

MythoLes deux restants sont ce que je nommerai, pour rester poli, des gros mytho qui se prennent pour des êtres lumineux et sages. Ils ont étudié trois mois, lu deux bouquins et, bien évidemment, on fait le stage qui permet de d’ouvrir les boîtes de chakra à distance et grâce à un Mantra secret connu que par ceux qui on trois mille euros à dépenser pour un week-end initiatique ! Vous avez bien compris que je veux parler ici de simples charlatans, ni plus ni moins. Il faut comprendre le problème de la spiritualité, à notre époque : l’État et l’Église ont réussis à faire passer toutes les écoles et groupements initiatiques du monde pour des sectes dangereuses et l’ésotérisme pour un véritable fouillis ou s’entremêlent des sentence plus ou moins ridicules que l’on peut trouver sur Internet. C’est du moins ce que pense le français moyen ! Et comme la spiritualité et l’ésotérisme ne sont pas « reconnus » en France, il n’est pas possible de différencier un véritable Maître Incarné d’un trou du culte en mal de reconnaissance, qui a beaucoup lu et qui est un peu psychologue sur les bords.

 

moutons2Osez dire que ce n’est pas le cas, que nous n’en sommes pas arrivés là, en France (ailleurs, je ne connais pas, donc, je me tais.) Mais le fait que de nombreuses personnes incapables de bêler autrement que de concert et en troupeaux, soient incapables de faire la différence entre un cochon d’inde décoiffé et une autruche enceinte et prête à mettre bas, est-il une preuve que l’ésotérisme n’est pas et n’a jamais été une science exacte ? Et si c’était le cas ? Et si l’ésotérisme était et avait toujours été, une science exacte et « finie » (complète, définitive) ? Même dans ce cas, le problème demeurerait entier. La preuve !

Qui oserait se prétendre capable de discernement et, par exemple, de savoir faire LA DIFFÉRENCE entre un véritable Maître et un faux mage (de chèvre) ? Le pouvez-vous, vous qui lisez ces lignes, sans doute passablement « remués » par ce que vous y découvrez ? Permettez-moi d’en douter ! De quel droit ? Mais de celui de la logique, pardi ! Seul un Maître saurait (et pourrait vraiment) reconnaître un autre Maître et seul un véritable professeur ou enseignant d’ésotérisme, pourrait et saurait reconnaître un autre professeur et enseignant en ésotérisme.

Oui mais voilà où se situe le triste et fâcheux dilemme : Pour créer une Commission capable de juger des qualités d’un professeur ou instructeur en ésotérisme, il faudrait trouver des personnes assez « couillues » pour oser se présenter comme étant de véritables initiés, de véritables instructeurs et, horreur suprême, de véritable Maîtres !

 

dix commandements2Car vous ne savez pas ? Non, jurez ! Bon, alors je vais vous l’apprendre, tenez-vous bien à la rampe pour ne pas tomber sur le cul : ceux qui sont d’une intelligence, d’une humilité et d’un degré de luminosité à pousser une luciole au suicide, ont décrété que les gens qui sont de véritables initiés, et quel que soit leur degré de réalisation, ne le disent jamais et ne le reconnaissent jamais en public. Même « en toute humilité » ! Non, non Madame ; c’est chose interdite que cette chose-là, sacrilège au possible et indigne d’un véritable initié !

Ah bon ? Ben oui, c’est les plus humbles et lumineux parmi les plus humbles et lumineux qui ont décrété ça ! C’est dire comme il faudrait être une merde infâme pour oser leur tenir tête ou, pire encore, se proposer en contre ! Faudrait voir à ne pas essayer en cachette de nous montrer plus humbles, éclairé et l’esprit ouvert que ceux qui savent tout de ces choses, nom mais !

Bien mais alors… Alors, comment ils font, les éventuels élèves, pour se trouver plus sobrement de bons professeurs d’ésotérisme ? Eh bien, ils ne font pas, justement, ce n’est pas possible et puis voilà !

 

Mais c’est terrible, ça, non ? Pas pour tout le monde, non. Pas pour les forces de l’ombre qui ne réalisent toujours pas à quel point ceux qui se réclament de la Lumière peuvent êtres cons, en plus d’être hypocrites et lâches ! Le Mal n’a même plus besoin de lever le petit doigt pour triompher : « les forces du Bien » (prout !) s’en chargent, désormais et avec un taux de réussite bien plus élevé !

Question (affreusement gênante) : accepterez-vous, désormais, d’agir « gratuitement » pour autrui ou accepterez-vous que d’autres agissent gratuitement pour vous ? Vos commentaires (sur mes pages  Facebook, merci) sont attendus, et de pieds fermes !

 

Serge Baccino

Esprit et vibrations (extraits)

esprit01Lorsque les rosicruciens parlaient dans le passé des vibrations et de leur rôle fondamental dans l’existence de la matière, les détenteurs du savoir scientifique de l’époque se raillaient de ces déclarations. Au début du siècle, il n’était pas encore communément admis que la matière n’existait que par les vibrations qui l’animent. Aujourd’hui, les progrès scientifiques ont permis de mettre en évidence le fait que chaque élément matériel, qu’il soit solide, liquide ou gazeux, est composé d’atomes, qui sont en fait constamment en mouvement, comme animés par une énergie universelle qui pénètre toute chose.

De  nos  jours, le terme de vibration est très souvent utilisé dans le langage courant. Mais qu’entendons-nous par ce terme « vibration ? » Nous devons tout d’abord distinguer deux phénomènes très différents : les vibrations qui animent la matière et celles qui sont de nature psychique. Pour  le  moment, nous nous contenterons d’examiner celles qui émanent de la grande force universelle et qui pénètrent toute chose. Les vibrations qui permettent en fait de manifester tout ce qui nous entoure.

 

esprit4La matière, quel que soit son état, doit son existence aux éléments primaires qui la composent. Un livre, quel que soit son contenu littéraire, son épaisseur ou sa qualité, est composé de feuilles imprimées, d’une reliure et d’une couverture. Une bande dessinée, un dictionnaire ou la Bible sont composés d’éléments primaires  identiques : feuilles, reliure et couverture qui, séparées, ne constituent pas un livre, mais qui, assemblées correctement, en prennent l’aspect. Par conséquent, le livre n’existe que par les trois éléments qui le composent et par leur réunion en une construction ordonnée.

De même, la matière doit son existence aux protons, aux neutrons et aux électrons assemblés d’une certaine manière. Ces  éléments qui composent la matière, se retrouvent dans le plomb, le bois, le sable, l’eau, le gaz ou la chair. La nature de ces substances n’est donc pas fondamentalement différente; seuls, le nombre et l’arrangement des particules élémentaires qui le composent, sont à l’origine des nombreuses manifestations de la matière. En réalité, il s’agit de phénomènes vibratoires, de fréquences différentes qui  manifestent une seule  et même énergie que nous avons appelée «esprit ».

 

esprit02Cet « esprit » qu’il ne faut pas confondre avec le mental ou encore avec l’esprit dont parlent les spirites, est le premier principe à la base de toute création.  «C’est l’énergie mise en action par Dieu lorsqu’il conçut le monde en son Esprit. » Tout ce qui nous entoure est pénétré de ces « vibrations de l’esprit.» Ces vibrations se meuvent à des vitesses différentes pour former la matière. Chaque sorte de matière, la  pierre, le végétal, l’air, l’eau, l’animal est fournie par ces vibrations de l’Esprit. Cela peut vous paraître farfelu ou puéril mais tout ce qui parvient à nos sens physiques provient des vibrations de l’esprit, et chaque chose matérielle existant dans ce monde vibre à une fréquence différente.

Non seulement l’existence de la matière dépend des vibrations de l’esprit, mais la connaissance que nous en avons dépend de nos capacités à percevoir ces vibrations. Les couleurs n’existent pas pour l’aveugle, la mélodie n’existe pas pour le sourd et une chose matérielle peut très bien exister à notre insu si nous ne pouvons en percevoir les vibrations. Nous pourrions affirmer sommairement, mais non sans une certaine réalité que : Seule l’Essence Divine, appelée « esprit » par les rosicruciens, existe et tout le reste n’est qu’illusion.

 

Source : Enseignement Rosicrucien issu de H. Spencer Lewis et transmis par le Cénacle de la Rose-Croix.

 

 

Le pouvoir des mots

ho'oponopono10Connaissez-vous le sens originel, symbolique et spirituel du mot « désolé » ? Désolé signifie, en gros « Qui a perdu son soleil » ou « sans soleil. » Ainsi, une personne qui emploie ce mot énonce, sans le réaliser, qu’elle est désormais, peu ou prou, ponctuellement ou à long terme, privée de son propre soleil intime, de « Dieu en elle. »

Pourquoi je vous raconte ça ? Je vais vous l’expliquer. Comme tout ceux qui ont un compte « Facebook« , sur mon mur, je vois défiler, jour après jour, des articles, des commentaires, des conseils plus ou moins éclairés (sic) et même de franches âneries sur lesquelles je ne reviendrai pas pour le moment.

 

ho'oponopono1Dernièrement, je vois le fil de discussion d’une femme qui s’occupe de guérison spirituelle en rapport avec les techniques Quantiques (très à la mode, apparemment) et mon attention est attiré par une phrase que les gens qui désirent « guérir leurs blessures« , comme on dit, doivent répéter, ceci dans l’espoir de se pardonner à eux-mêmes. Vous captez le topo général ? Il est d’ailleurs nettement mentionnée une méthode qui fait fureur, ces deux dernières années, en France et dont le nom est imprononçable la première fois qu’on le voit écrit (Hopono… quelque chose.) Et même la seconde, en ce qui me concerne (Je vais opter pour le copié/collé de ce mot ^^)

Pour ceux qui connaissent déjà, l’idée est de faire amende honorable et de se dire fautif de tous le mal du monde ceci afin de permettre d’une part notre propre guérison et, d’autres part, la guérison d’autrui. En somme, vous vous transformez vous pour transformer les autres. En gros. Mais jugez plutôt et par vous-mêmes, en lisant ce condensé d’explication « officielle » piqué sur le Wikiriquiquipédia (lol) adoré de tous :

 » Dans le Hawaiian Dictionary, hoʻoponopono est défini comme «purification spirituelle, une réunion familiale, durant laquelle les relations sont rétablies par des prières, l’acte de contrition, la repentance et le pardon mutuel. »

Le mot hoʻoponopono se compose de hoʻo qui signifie « commencer une action » et pono qui signifie « bonté, honnêteté, moralité, qualités morales, actions correctes et justes, excellence, prospérité, attention, utilité, état naturel, devoir, juste, équitable, droit, approprié, détendu, soulagé, devrait, aurait, doit, nécessaire ; » ponopono signifie « remettre en ordre; juste, retravaillé, harmoniser, corriger, régulariser, ordonner, nettoyer, ranger, agir correctement. »

Le procédé : Après une prière, les problèmes sont formulés et les offenses discutées. On attend des membres de la famille le désir sérieux de travailler aux problèmes et non de s’accrocher aux fautes. Pour réfléchir aux confusions émotionnelles et aux offenses commises, plusieurs minutes de silence sont tenues. Les sentiments de chacun doivent être considérés. Puis suivent les reconnaissances des fautes, les repentirs et les pardons mutuels. Chacun lâche l’autre (kala). Tous les participants se libèrent des problèmes (‘oki) et terminent la séance par une cérémonie festive appelée pani, dont le repas comprenait souvent des zostères (limu kala), symbole du lâcher prise réussi. »

 

ho'oponopono2Vous me direz, « Ma foi, jusque là, rien de bien spectaculaire ou de critiquable, mis à part le nom qui nécessite de s’entrainer pour réussir à le prononcer sans passer pour un abruti incapable d’articuler un mot !  »

Il est clair que ce n’est pas l’idée de départ qui me gêne ou même qui m’a interpellée en lisant ce fil de discussion mais plutôt un mot bien précis qui faisait partie d’une sorte de mantra que doit réciter (et donc apprendre par cœur) la personne qui désire s’amender et soigner ainsi les autres, par la même occasion. Ce mot était le mot « Désolé. » La personne qui  » hoʻoponoponopounise  » doit se dire « désolée » et donc, « privée de soleil. » Si on suit cette logique, il faut se retirer la conscience ou le ressenti de sa part de divinité, ceci afin de faire amende honorable et de pardonner nos fautes et, ma foi, dans le même élan, celle des autres.

 

ho'oponopono3Bon, OK, je fais l’idiot afin de ménager mes effets, car vous et moi savons fort bien que ce n’est ni le but ni même l’intention de départ de cette vieille technique Hawaïenne. Alors quoi ? Alors, une fois de plus, une fois encore, ceux qui ont pris sur eux l’énorme responsabilité de TRADUIRE d’anciennes connaissances initiatiques, n’étant pas eux-mêmes initiés correctement ou suffisamment, ont trahis l’esprit en ne se préoccupant pas outre mesure de la Lettre. Du moins, des Lettres (Matrika, en sanskrit) qui devenaient susceptibles, à leur tour, de véhiculer le Pouvoir (Shakti) énorme qui s’accroche aux mots d’une langue, une fois leur sens général ou particulier définitivement établi.

Et retraduire « être désolé » alors qu’il est simplement question de « prendre conscience d’une erreur regrettable », ce n’est pas traduire et transmettre mais trahir et abîmer. Car aucun ésotériste et spiritualiste digne de ces noms ne se sentira à l’aise ni en harmonie avec les Lois de l’univers en affirmant « Je suis désolé » ! Je veux bien croire que les nouvelles générations sont moins « regardantes » sur la forme (moins exigeantes) mais tout de même !

 

ho'oponopono4Or donc, et pour en revenir à notre affaire, je vois sur mon mur un texte qui passe et qui propose aux gens d’être désolés (sic) tout en leur affirmant qu’ensuite, ils iront mieux. Comme à mon habitude, je ne me soucie guère de savoir le quoi et le comment ni même le contexte : puisque c’est sur mon mur, c’est que la personne qui est responsable du fil de discussion et des commentaires est d’accord pour que je lise et que je réagisse éventuellement à ce qui est écrit. Et à moins de tomber sur des personnes fermées d’esprit ou qui ont peur pour leur « beefsteak » (si vous me suivez), ça se passe TOUJOURS bien et en un an de FB (écrit pour la première fois en 2014), je n’ai eu à déplorer qu’un seul abruti qui après avoir seulement lu mon nom et ce que je faisais, me traitait de Gourou qui ne peut vendre que du vent (et il avouait ne pas m’avoir lu ^^)

Donc, mis à part ce blondinet aigris qui, je l’ai appris ensuite, fait pareil un peu de partout, se mêlant aux propos spirituels juste pour s’en moquer, je n’ai donc eu aucun problème et chacun m’a poliment autorisé à donner mon avis, même s’il était « en contre. » Une politesse que je rends à mon tour, sur ce blog ou ailleurs, à une seule condition, évoquée plus loin. Alors, spontanément, je réponds au fil de discussion en écrivant un truc de ce genre :

« Attention, le mot désolé signifie… (bla, bla, bla,) et même si la méthode est sans doute excellente par ailleurs, je suis étonné que personne ne soit choqué par la présence de ce mot… »

Immédiatement, la personne qui conduit le fil de discussion ouvre un message privé pour me sermonner au sujet de mon intervention ! En gros, elle n’allait pas m’emmerder sur ma page et ne comprenait donc pas que je vienne l’empêcher de dire ce que bon lui semble. Je lui réponds poliment que je pensais (sans doute naïvement) pouvoir m’exprimer librement sur ce qui était aussi le fil de mon propre mur et qu’il était quand même effarant d’employer le mot « désolé« , etc…

Et là, c’est partie en vrille ! Cette charmante guérisseuse au prénom composé et ne supportant pas qu’on lui tienne tête, commence à me lâcher une rafale de lieux communs, du genre que c’était mon ego qui s’exprimait, que je ne savais pas « lâcher prise », bref, le kit complet du parfait tyran spirituel qui refuse tout dialogue qui ne soit pas exclusivement à son avantage et dans lequel il ne peut être assuré d’avoir le dernier mot. (Très important ça, le dernier mot ^^)

 

ho'oponopono5Comme je l’explique dans un autre article, il existe une astuce imparable pour savoir exactement avec qui vous dialoguez (verbalement ou par écrit) :

Si la personne s’attaque à vous, personnellement, en remettant en cause vos qualités humaines et/ou spirituelles, au lieu de s’attaquer, même « vertement » à votre version des faits (le sujet traité, donc), vous pouvez être assuré d’être en présence d’une personne régit entièrement par la compulsion animique et même si elle œuvre « gratuitement » (sic), vous pouvez être sûr que son action cache quelque morbide satisfaction égotique telle que le besoin de reconnaissance, le fait d’être admiré(e) ou adulé(e) et de créer une dépendance (l’autre, aidé gratuitement, devient donc psychologiquement et énergétiquement débiteur, puisque il ne peut pas créer un mouvement inverse.)

J’écrirai d’ailleurs un article sur ce passionnant sujet (au sujet des lois de la dette énergétique ou de la « gratuité supposée« .)

 

ho'oponopono6Donc, d’un coup, cette charmante dame bourrée d’amour, de compassion et orientée jusqu’aux chaussette sur la tolérance et le pardon, n’est-ce pas me fait savoir que, de toute façon, j’ai tort et que un point c’est tout et que même elle vas mettre fin à ce dia… euh, MONOLOGUE. Et en effet, pour être assurée de ne rien lire de fâcheux (pas savoir quoi répondre, en fait), elle me coupe l’accès à sa page et m’interdit de répondre, y compris au message privé ! Grandeur d’âme, quand tu nous tiens !

Et après, ça nous fait la morale en parlant de spiritualité, d’amour, de pardon, de compassion, etc. Vous comprenez pourquoi je me défie toujours des « nouveaux mystiques » qui tartinent leurs écrits ou leur prose verbale d’amour, de pardon inconditionnels et autres dégoulinances hypocrites en diable.

 

ho'oponopono7Pour ma part, je ne suis pas mystique ni même religieux et je n’ai pas sans arrêt les mots « amour », « compassion » et « pardon » à la bouche, mais si quelqu’un critique ce que j’écris (et non pas moi, pensez à faire le distinguo, désormais !), j’essaye de comprendre, d’échanger et, non pas de convaincre mais de mieux expliquer le sens parfois pas très évident de ce que j’écris (ou ose écrire, devrais-je dire. )

En somme, je demeure ouvert avec la langue (dans ce que j’affirme) et « dans les faits » (dans mon comportement.) Après, bien sur, si je sens que j’ai affaire à un rigolo qui se fait suer dans sa vie de désœuvré, je clos la discussion sur un « OK, je comprends votre avis » et je me barre aussi sec ! Non pas dans l’espoir de lui clore le bec mais dans celui, plus pragmatique, de ne pas perdre un temps précieux avec un « trou du culte. »

 

ho'oponopono8Bref ! Voilà ce que j’avais envie de partager, aujourd’hui, avec mes fidèles lectrices et lecteurs. Cela étant dit, faites tout de même gaffe à ce que vous dites et écrivez, car les mots contiennent de l’énergie et si vous « oubliez » que des générations d’hommes et de femmes qui connaissaient le sens premier et originel des mots, ont chargé un max certains mots et certaines expressions, vous allez avoir de mauvaises surprises ou croire que les diverses méthodes que vous employez « ne marchent pas pour vous. » Et je suis sûr que cela vous est déjà arrivé, n’est-ce pas ?

Si vous désirez à tout prix «  »hoʻoponoponopouniser », surveillez les mots que vous employez, car certains n’ont pas été nécessairement bien traduits des autres langues et quelques-uns peuvent vous faire perdre une large part des bénéfices de méthodes valables par ailleurs. Pour en terminer, sachez que si déjà vous acceptez l’idée d’être CORESPONSABLE du malheur planétaire et que vous êtes prêt à ne plus le produire à votre modeste niveau, vous faites déjà bien plus que votre quote-part spirituelle et vous aidez VRAIMENT la planète, et pas seulement « avec la langue » (affirmer sans poser d’acte réel.)

 

ho'oponopono9Si vous désirez réagir, ici cela vous est permis ! Mais n’oubliez pas de TRAITER DU SUJET EN COURS et non des défaut présumés ou avérés de celui qui l’a initialisé ! Si vous retenez cette simple règle de savoir vivre spirituel, faisant si cruellement défaut à certaines et certains, vous êtes déjà bien avancé(e), vous pouvez me croire et agissez déjà pour la Paix dans le Monde. Sinon, faites comme les lâches qui n’osent même plus ouvrir la bouche ou écrire un mot de peur de se prendre un « retour de volée » qui décalquerait plus encore, et si cela était possible, leur pauvre petit ego déjà bien bousculé par la Grande Vie.

 

Serge Baccino

 

Sur la cellule

« La cellule est la plus petite unité de matière vivante, végétale ou animale. Certains organismes microscopiques élémentaires ne sont constitués que d’une seule cellule (les amibes, les bactéries, etc.). L’homme, en revanche, en possède plusieurs milliards. Une cellule animale se compose d’une membrane entourant un amas de cytoplasme gélatineux. Le plus gros des éléments à l’intérieur du cy­toplasme est le noyau, qui contient le matériel chromosomique nécessaire à la re­production de la cellule. Les cellules se reproduisent généralement en se divisant en deux. Leur forme et leur taille varient, suivant leur fonction, mais leurs consti­tuants fondamentaux ne changent pas. On ne peut voir les cellules qu ‘au micro­scope ; certains de leurs éléments ne sont même visibles que sur des clichés pris au microscope électronique.

 

Cellules2La longue évolution qui a conduit aux organismes supérieurs, puis aux mammifères et à l’homme, a commencé chez les protozoaires, organismes unicellulaires. C’est la spécialisation des tâches, garantissant une plus grande efficaci­té de l’organisme, qui a conduit à l’association de cellules pour former des organismes pluricellulaires et, en même temps, à la différenciation de ces cel­lules pour permettre l’accomplissement de tâches spécifiques. Certaines cellules ne font plus que recevoir des impulsions et font partie du tissu nerveux. D’autres véhiculent des substances chimiques, comme c’est le cas des globules rouges. Même un organisme aussi spécialisé que le corps humain ne provient que d’une seule cellule : un œuf fécondé.

 

celullesDans le corps constitué, nombre de cellules sont si hautement différenciées qu’elles ont perdu la faculté de se reproduire, n’étant plus capables d’accomplir autre chose que la fonction à laquelle elles étaient des­tinées : c ‘est le cas des cellules nerveuses et musculaires, entre autres. L’embryo­logie et la biologie moléculaire essaient de comprendre comment l’information génétique contenue dans le noyau de l’ovule fécondé peut ainsi contrôler la crois­sance et la forme du corps tout entier, et comment les cellules se spécialisent. Mais le mystère reste encore entier. »

 

 

Docteur Michel Ferrand

Sur la vie (extrait)

Voici un extrait de l’ouvrage « Traité Élémentaire de Sciences Occultes », écrit au dix-neuvième siècle par le docteur Gérard Encausse, connu dans le monde de la tradition sous le nom de Papus.

 

Papus5« La vie se concentre au centre du système dans un soleil, et les planètes reçoivent d’autant plus son influence qu’elles en sont plus proches, qu’elles sont moins matérielles, de même que le soleil reçoit une influence d’autant plus active qu’il est plus près de la Vie-Principe d’où il est émané. C’est alors que la force active l’emporte définitivement sur la force passive, car les planètes se sont groupées autour du centre prépondérant : l’être vi­vant qu ‘on appelle un Monde a pris naissance ; il est organisé et lentement il évolue vers l’Unité d’où il était parti. Sur chacune des planètes, la loi qui a donné naissance au monde se répète, identique.

 

Le soleil agit vis-à-vis des planètes comme l’Unité-Vie agissait vis-à-vis du soleil. La planète est d’autant plus matérielle qu’elle est plus éloignée de lui. D’a­bord en ignition, puis gazeuse, puis liquide, quelques agglomérations solides apparaissent au sein de cette masse liquide : les continents prennent naissance. Puis l’évolution de la planète vers son soleil commence et la vie planétaire s’organise. La force active l’emporte ici encore sur la force matérielle, passive.

Les productions qui vont naître sur la planète suivront les mêmes phases que celle-ci a subies vis-à-vis du soleil. Les continents, en se so­lidifiant, condensent dans leur sein la force en ignition qui formait primitivement la planète. Cette Force Vitale terrestre, qui n ‘est qu ‘une émanation de la Force Vitale solaire, agit sur la Terre, et les rudiments vitaux se développent en constituant les métaux plus inférieurs.

 

Papus3De même qu ‘un Monde évolue vers la vie de son Univers en se créant une âme, en­semble formé de toutes les âmes planétaires renfermées en lui, de même chaque planète évolue vers l’âme de son monde en créant son âme planétaire, ensemble formé des âmes que cette planète renferme. La vie progresse de même à travers le végétal et, quelques mil­liers d’années après, la production la plus élevée du continent apparaît : l’homme qui re­présente le soleil de l’animalité comme l’or représentait le soleil de la minéralité.

La loi progressive va se retrouver dans l’homme comme dans tout le reste de la nature. Repor­tons-nous en arrière et nous nous rappellerons qu’au moment de la naissance d’un Monde, d’autres existaient déjà qui avaient accompli à des degrés différents l’évolution vers l’Uni­té. Si bien qu’il y avait des Mondes plus ou moins vieux. Il y a de même différents âges dans les planètes, différents âges dans leurs productions.

 

Quand une planète évolue pour la pre­mière fois vers le premier vestige du règne minéral, une autre plus âgée dans ses produc­tions vitales a déjà évolué vers le premier règne animal, une autre enfin plus âgée encore a déjà évolué vers le premier règne de l’homme. De même qu’il y a des planètes de plu­sieurs âges, de même il y a des continents plus ou moins âgés sur une même planète. Cha­que continent est couronné par une race d’hommes comme chaque monde est couronné par un soleil. »

 

Docteur Gérard Encausse ( Papus– 1865-1916)

 

La vie et l’âme de la matière (extrait)

« Lorsqu’on observe avec attention les sites qui nous entourent, où que l’on se trouve et quels qu’ils soient, on est infailliblement frappé de la vitalité inouïe de la Nature. La Vie, le Mouvement, semblent être et sont le principe de l’Univers le plus élémentaire et le plus répandu. Une voix puis­sante, étrange, variée à tous les sons et à tous les degrés, une musique mystérieuse, mais non sans interprétation, retentissent perpétuellement sur notre planète, éternellement si l’on considère, si l’on envisage l’indéfinité de l’Espace.

Dire que les choses sont des êtres, premiers anneaux de la chaîne évolutive des êtres se continuant des Plantes aux Hommes, dire que les choses, c’est-à-dire les individus du règne inorganique et minéral, ont une âme inférieure en degré -très inférieure à celle des végétaux et des animaux- peut paraître encore étrange à certains pontifes matérialistes de ce siècle, qui s’imaginent tout savoir, tout expliquer, alors qu ‘ils ne savent et n ‘expliquent rien, qui veulent que l’Univers ressemble à un terne et lugubre spectre mortel, grossier, épais.

Mais cette af­firmation n’étonnera point les hommes de science impartiaux, les amants de la Nature.qui connais­sent ou devinent sa Puissance infinie et savent déchiffrer son langage. Les matérialistes ne voyant dans le Monde qu’un choc d’atomes, sans y découvrir une Pensée universelle, directrice, intelli­gente bien qu ‘immuable dans ses lois, ces hommes-là sont des aveugles et non des savants dans la véritable acception du terme. Ils refusent de considérer la Vie, laquelle frissonne également dans l’objet inerte en apparence, et dans la plus gracieuse jeune fille. Seulement les termes du problème sont autrement posés, les particules atomiques sont groupées différemment, quoique ce soient tou­jours les mêmes et que l’Attraction soit leur Loi absolue…

La Chimie nous dit que tout ce qui existe est formé d’atomes d’hydrogène, d’oxygène, d’a­zote, de carbone, de fer, etc., résultant eux-mêmes de l’agglomération des particules de l’Ether. Ces atomes chimiques sont indestructibles et indivisibles sous les poussées formidables du Milieu, et ce sont eux toujours qui, diversement groupés, orientés sous la direction de la Force, donnent naissance par leur architecture à tout ce qui compose la Nature, c’est-à-dire à la Matière univer­selle, du moins terrestre (car il peut y avoir d’autres combinaisons atomiques sur les différentes planètes de l’Espace).

Que nous considérions un homme, une plante, un animal, un minéral, une chose comme une table, ces corps sont formés des mêmes atomes mais diversement situés et en nombre varié, lesquels atomes ont pour unique base les particules d’Ether. Ce qui revient à dire que la Matière est une, que tout est fait des mêmes atomes, que les éléments chimiques ont la même composition et la même vie, le même mouvement attractif. Plus de règnes, ni d’espèces dans la Na­ture ! Il n’y a que la Nature.

Il faut bien se persuader de cette vérité. Plus de types minéraux, végé­taux, animaux, plus de règnes organique et inorganique, plus de chimies, mais seulement des êtres évoluant suivant un plan déterminé, obéissant aux mêmes lois, poursuivant le même but, sous diffé­rents aspects. »

 

François Jollivet Castelot (1868-1937)