Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Le Soi

Famille2Le Soi représente la conscience individuelle, c’est-à-dire cette partie insécable (non séparée) de la Soi-Conscience Universelle qui nous permet d’Être, en tant que personnalité distincte. On parle généralement de « La Soi-Conscience » pour faire allusion à ce sentiment d’exister, indépendamment de tout le reste et, surtout, des processus mentaux.

Le Soi ne varie jamais et demeure identique à lui-même tout au long de l’existence humaine. Ce qui change, varie ou évolue, c’est l’idée que nous pouvons avoir de nous-mêmes, c’est à dire le « moi » (ce qui donne forme à notre personnalité terrestre.) Le Soi n’est pas différent de ce que nous sommes ou croyons être (le « moi ») : il est simplement la Conscience pure, sans pensées, sans vague, sans mouvances inutiles. Il n’est pas un dieu ni même quelque chose de séparé de nous : il est notre potentiel, ce que nous sommes « en esprit et en vérité », mais sans le babillage incessant de l’esprit !

 

Serge Baccino

Le moi

authentiqueLe « moi » se construit jour après jour, grâce à cette prise de conscience qui résulte de la différence entre ce sentiment d’être une personne distincte et tout le reste du monde extérieur. En fait, cette « différence » est purement subjective (et donc uniquement relative aux processus mentaux.) Le « moi » se considère comme le foyer central d’une conscience distincte ET séparée, qui observe tout ce qui se trouve à la périphérie et donc à l’extérieur d’elle-même. Le moi consiste en ce que nous pensons et ressentons : Comme nos états d’esprit varient sans cesse, le moi se transforme au grès de nos diverses prises de conscience, sans même le réaliser. Seul notre Soi observe ces changements et réalise cette vérité cocasse :

le « moi » croit être une chose qui existe dans le temps et dans l’espace et qui ne varie jamais.

De notre naissance à la dissociation (mort) du corps de chair, le Soi-Conscient demeure identique, tandis que le « moi » évolue et se transforme sans cesse, sans même le réaliser et tout en résistant de toutes ses forces à ce même changement. N’est-ce pas amusant, finalement, tous ces efforts inutiles ?

 

Serge Baccino

Le mental

Le mental est l’outil conscient qui sert à générer des formes spirituelles. Il est une sorte de gros chaudron spirituel dans lequel s’élaborent l’ensemble de nos processus mentaux. Plus l’attention mentale est concentrée sur l’une quelconque de ces formes (idées, pensées), plus cette forme reçoit de force et de vitalité. Le processus de création mentale consiste à polariser son attention sur une forme-pensée afin de lui donner assez d’énergie pour qu’elle puisse être projetée à l’extérieur du foyer de conscience (matérialisation.) On appelle cela « précipiter. » De fait, seules les pensées qui réquisitionnent assez d’attention ont une chance de se produire en tant que phénomènes extérieurs. Un mental peut être éclairé, encombré programmé, confus ou même malade mais il est rarement illuminé (racine « bod » en sanskrit.)

Pour avoir un mental illuminé, il faut que ce dernier soit le plus vide possible et le plus éclairé possible. Ce « vide de pensées » permet d’obtenir de l’espace mental dans lequel la conscience individuelle peut « descendre » (en fréquence et du niveau du « Soi » à celui du « moi »), s’y installer, s’y condenser puis s’y mouvoir sans contrainte.

L’éclairage est offert par cette volonté de connaître la vérité des choses et des êtres, même si cette vérité doit nous déranger, voire nous peiner vraiment et jusqu’en profondeur.

 

Serge Baccino

La mort

LA MORT

 

mort2Ce qu’on appelle la mort n’est en fait que la prise de conscience d’un moment qui sépare une formation mentale d’une autre. Lorsqu’un état d’esprit quelconque cesse de se produire au profit d’un autre qui lui succède, il se produit évidemment une transition qui marque à la fois une fin et un début. En fait, rien ne meurt puisque tout se transforme perpétuellement. Toutefois, il peut exister un « vide de nous » (perte de conscience) qui se produit au moment de la Transition ou « mort. »

Lorsqu’un être change sa façon de considérer la vie, il fait «mourir», sans le savoir, son ancienne vision, pour pouvoir donner naissance à un regard nouveau. Cela peut se passer sans aucun vide ou absence de Soi durant la transition ou alors, cela peut se passer avec une période de perte de repères psychologiques bien connue des psy académiques.

Pour la conscience objective, il semble que l’homme puisse mourir, puisque le corps qui servait de véhicule à sa conscience personnelle, cesse brusquement d’être animé et sensible. En fait, rien ne prouve que la conscience humaine soit incapable de se produire sans l’intermédiaire d’un corps de chair.

Si on ne peut pas prouver la vie après la mort, l’inverse est valable aussi, car ne pas voir une chose ne signifie pas pour autant que cette chose n’existe pas ou qu’elle n’existe plus. Par ailleurs, s’il n’existe aucune preuve acceptable pour les esprits chagrins au sujet de la vie après la mort, c’est parce que l’esprit est incapable de fonctionner sans une forme mentale capable de véhiculer son pouvoir.

La forme mentale générale ou « corps de manifestation » qui succède au corps de chair et le remplace, ne permet pas d’échanges entre un plan de conscience et l’autre, c’est-à-dire entre la Terre et les Mondes de l’après-vie terrestre. Et pour qu’il y ait échange d’informations, d’énergie et prise de conscience réelle, il faut que cet échange s’établisse sur un même niveau de conscience.

La forme humaine actuelle consiste en les limites de l’esprit humain actuel.

 

mort3Lorsque cette forme est animée, elle permet à l’esprit humain qui se manifeste sous cette même forme, de constater un phénomène probant qui lui paraît bien réel. L’absence d’animation de cette même forme humaine, lorsqu’elle est constatée, pousse l’esprit à imaginer le contraire, c’est-à-dire une absence totale de phénomène et donc une irréalité flagrante. L’homme a toujours besoin de supports mentaux pour avoir conscience de l’existence des choses. Mais ces supports mentaux donnent la limite des facultés à comprendre et à ressentir les choses.

Pour donner un exemple grossier, lorsque la conscience se manifeste à l’intérieur d’une boite, tout ce qui se trouve au-delà des limites propres à cette boite, demeure inconnu et hors de portée des facultés cognitives. Certes, il existe des choses qui sont invisibles mais qui existent néanmoins pour l’esprit humain (telles que l’air, l’électricité ou les gaz, par exemple), cela parce qu’il est toujours possible d’en constater les effets, d’une manière ou d’une autre.

Malheureusement, ces fameux effets probants concernent uniquement les facultés de perception du corps physique ! Et comme l’homme moyen ne connait, ne se sert et n’accepte de développer que ces dernières… De ce fait, lorsque les facultés objectives (perceptions nerveuses) ne sont plus concernées, le corps n’est plus capable de réaliser ce qui se passe ou ce qui ne se passe pas vraiment.

Comme les poissons de l’océan qui ignorent tout de la vie qui se manifeste pourtant à la surface de la terre, de même, l’homme qui perçoit à l’aide de son corps de chair, demeure totalement ignorant de ce qui peut se passer au-delà des limites de perceptions usuelles de ce même corps de chair.

L’oiseau ignore les contraintes du poisson.

 

montre a goussetIl peut paraître étonnant que ceux qui argumentent contre l’idée même d’une vie après la mort, n’aient même pas songé qu’ils se servaient d’outils charnels (sens physiques) pour tenter de mesurer ou de connaître quelque chose qui pouvait très bien être non physique et, surtout, hors de portée des instruments de mesure dont ils persistent à se servir. Se serviraient-ils d’un ampèremètre pour mesurer le taux d’humidité ou d’un thermomètre pour mesurer les longueurs d’ondes hertzienne ?

Quels drôles d’hommes de science que voilà ! 

Les scientifiques savent quoi, au juste, du cerveau et de la conscience ? Très peu de choses en vérité ! Alors pourquoi pourrait-ils devenir brusquement des spécialistes de la conscience et de l’après-vie ? De qui se moque-t-on, ici ? Que diraient-ils, eux, si l’homme moyennement instruit venait à parler de science comme s’il s’y entendait vraiment ? Quelles seraient alors leurs réactions parmi les plus rationnelles et crédibles ?

Il me semble que pour eux comme pour bien d’autres, la conscience personnelle demeure tout aussi difficile à cerner, qu’elle soit dans un corps ou hors d’un corps. Il viendra un jour, et il arrive, où l’homme de science jettera ses ustensiles grossiers et acceptera de servir lui-même d’instrument de réception, d’émission et de mesure. Alors, n’étant plus un homme de science, il pourra devenir enfin intelligent !

 

Serge Baccino

La pensée positive et les affirmations

LA PENSÉE POSITIVE (et les affirmations)

 

Qu’est-ce que la pensée positive ? C’est quoi, d’abord, être positif ? Qui décrète ce qui est ou non positif, au fait ? Les schémas mentaux collégialement acceptés, oui, bravo ! Il n’existe qu’une seule façon de penser positivement :

C’est d’être positivement à l’écoute de Soi !

On ne lutte pas contre les pensées négatives inconscientes en leur opposant des pensées conscientes et stéréotypées considérées comme « positives » par la multitude. Ce n’est pas vraiment la nature d’une pensée qui provoquent les dégâts que nous pouvons constater autour de nous : c’est le fait que ces pensées se produisent à l’insu de celui qui les abrite dans son mental. Cessons un moment de nous voiler la face et observons courageusement la vérité en face : ce ne sont jamais ceux qui en ont le plus besoin qui décident librement de pratiquer une réforme psychologique ! Boum ! C’est dit !

Développement

 

Tous ces braves gens qui désirent réformer leur état d’esprit sont en fait abusés par la compulsion de tous ceux qui ont réussi à leur faire croire qu’ils ont un problème ! Le problème ne vient ni des autres ni même de soi : le véritable problème vient de certains schémas mentaux qui nous font CROIRE que nous devons être ou faire ceci ou cela, pour être des hommes ou des femmes dignes de ce nom (comme les autres, en fait.) Observez ceux qui se conduisent comme de véritables cochons en société et avec leurs semblables : essayez, pour voir, de leur faire admettre qu’ils devraient se réformer un brin ! En vérité, les seuls qui acceptent de se réformer sont ceux qui ne cessent de prostituer leur personnalité au profit de celle des autres. En clair, ceux qui désirent se réformer volontairement (et ils en ont la force, les bougres ! ) sont également ceux qui en ont le moins besoin, et inversement.

 

Posons-nous cette savoureuse question : pourquoi ce désir de faire appel à la pensée positive ? Réponse : Parce que nous savons que NOS pensées sont créatrices, et qu’elles engendrent les événements fastes ou néfastes de notre existence, cela en fonction de leur nature. Bien ! Cette idée de penser « plus positivement », démontre UNE PRISE DE CONSCIENCE ÉVIDENTE de la présence, en nous, de pensées négatives qui produisent de la souffrance morale. Mais d’où proviennent ces pensées négatives ? Réfléchissez encore ! Elles proviennent de l’esprit, puisque c’est de l’esprit que tout provient. De quel esprit : du notre ou de celui des autres ? Réfléchissez avant de dire une bêtise, s’il vous plaît ! Réponse : Ces pensées, comme toutes les pensées ( fastes ou néfastes dans leurs effets), proviennent DE L’ESPRIT. Ni de « notre » esprit, ni de celui des « autres », mais de l’esprit tout court !

Seul existe l’esprit et lui seul produit les pensées : c’est le mental de l’homme qui accueille et conserve certaines pensées produites par l’esprit ou qui les ignore ou les refuse. Voudriez-vous relire attentivement cette dernière phrase, s’il vous plaît ?

 

Comment imaginer qu’une personne puisse délibérément engendrer des pensées négatives qui la privent de bonheur ? Dans notre mental se trouvent nos propres productions spirituelles, c’est-à-dire les pensées engendrées en esprit que nous avons choisi comme étant « les nôtres. » Mais dans notre mental se trouvent également des pensées que nous ne désirons pas entretenir : pourtant, elles s’y trouvent quand même !  Pourquoi ? Parce que nous avons tendance à prêter trop d’attention à ce que pensent et ressentent les autres à notre sujet. Une fois que nous sommes devenus SENSIBLES au degré de compulsion de certains états d’esprit – et non pas de certaines personnes – selon la loi, cette sensation est compensée par une PERTE DE SENSATION équivalente au sujet de ce que nous pensons, voulons et désirons nous-mêmes.

De même pour tout ce dont nous sommes conscients par l’intermédiaire de nos pensées : Toute prise de conscience relative à ce que nous pensons (ou à ce que pensent les autres) est immédiatement compensée par une perte de prise de conscience de Soi.

Le mental est incapable de se concentrer sur plus d’un objet d’attention à la fois.

Avec le temps, notre mental est préoccupé par des idées étrangères à nos propres processus mentaux volontaires et conscients et nous ne savons plus qui est vraiment l’auteur de toute cette négativité. Mais en vérité, l’Auteur est unique et c’est bien évidemment l’esprit !

 

Cela dit, l’esprit n’est en rien responsable de nos choix : Si nous préférons écouter les autres (tout ce que nous ne voulons pas penser et ce que nous ne désirons pas ressentir) au lieu de nous écouter nous-mêmes (ce que nous voulons et désirons penser et sentir), libre à nous ! Une pensée engendre toujours un sentiment d’une nature identique à cette pensée. Et ce, qu’elle soit «de nous» ou «des autres» ne change rien à cette loi de l’esprit. Pour qu’il y ait prise de conscience d’une négativité, il faut nécessairement qu’il y ait également prise de conscience de tout ce qui est opposé et donc POSITIF. Nous ne pourrions pas prétendre être « négatifs », si nous ne connaissions pas ce que c’est que d’être positif, c’est évident !

Cela signifie que tout le positif souhaitable et imaginable est déjà en nous mais qu’il est temporairement supplanté par des sentiments issus de pensées négatives que nous refusons. Et si nous les refusons, c’est qu’elles ne correspondent pas à ce que nous voulons penser et donc ressentir vraiment.

 

Mais que pensions-nous vraiment avant de détourner notre attention de nos propres idées, pour les orienter stupidement en direction des idées d’autrui (autres que les nôtres, donc) ? Nous ne le savons plus vraiment, parce que ces idées qui étaient les nôtres sont devenues inconscientes. Et elles sont devenues inconscientes parce que notre conscience est actuellement ACCAPARÉE par des états d’esprit étrangers. Alors nous essayons de nous mettre à la pensée positive, en affirmant des choses qui existent déjà en nous mais dont nous n’avons même plus conscience ! Pendant ce temps, ceux qui regorgent de pensées négatives, morbides ou carrément destructrices, se font un devoir de nous faire sentir que « nous avons un problème » ! Et en effet, nous avons réellement un problème, qui est exactement le même pour tous, les aimables comme les emmerdeurs de première :

Nous accueillons tout et n’importe quoi entre nos deux oreilles puis nous oublions de penser à ce qui est vraiment bon pour nous.

 

l'esprit4Conclusion, au lieu de vouloir pratiquer une technique qui est censée remplacer des pensées négatives par des pensées positives qui, de toutes façons, se trouvent déjà en nous mais existent à notre insu, mieux vaut ARRÊTER d’ouvrir la porte de notre mental à des idées qui n’ont vraiment rien à faire en lui, sinon du mal. Pensez positivement… à vous ! Rendez conscient ce qui est déjà en vous et qui est nécessairement bon ! Rendez inconscient tout ce qui n’a rien à y faire puis laissez aux autres le soin de faire de même ou le contraire, si cela leur chante.

 

Serge Baccino

Les vies antérieures

Combien avons-nous eu de vies antérieures ? Réponse : Aucune !
La Vie est unique et elle est aussi présente que continue. La coupure apparente (mort), entre chacune des expressions conscientes de notre âme (nommées « vies« ) résulte simplement de notre incapacité à conserver la pleine conscience de nous-mêmes en toutes situations. Est-ce que nous mourons, chaque nuit, lorsque nous perdons conscience pour nous endormir ? Non, n’est-ce pas ? Nous sommes toujours vivants, mais nous ne sommes pas toujours capables de le réaliser consciemment.

Il en va de même pour LA vie : Nous sommes vivants et conscients depuis des temps immémoriaux, mais les divers changements de niveaux de conscience qu’on appelle « la mort », ont produit une faille énergétique dans la continuité de conscience qui nous sert à mesurer le temps qui passe. Mesure se basant d’ailleurs essentiellement sur la mémoire, cette dernière se situant dans l’un des éthers du corps éthérique ou vital. En fait, le temps est un phénomène purement psychologique, qui consiste en le déroulement de notre conscience.

 

En transférant notre attention mentale d’un état ponctuel de l’esprit à un autre, nous avons la sensation d’un mouvement, d’un rythme et d’une durée. Au niveau de notre « Soi-Conscience« , de ce que nous sommes globalement, en esprit et en vérité, notre vie est toujours actuelle et ne peut donc être antérieure ou postérieure à l’une quelconque de nos différentes parties qui forment notre être multidimensionnel. Ma main existe-t-elle « avant » ou « après » mon avant-bras ? Mon pieds droit est-il posé avant ou après mon pieds gauche lorsque les deux reposent conjointement sur le sol ? Ce que nous avons été ou ce que nous serons, nous le sommes toujours ou déjà, dès à présent, mais l’intellect est incapable de saisir pleinement ce genre de subtilité mentale.

Personne ne peut être s’il n’a déjà été et personne ne peut devenir autre chose que ce qu’il est déjà.

 

Mains DivinesCe que nous étions, ce que nous sommes ou ce que nous serons, tôt ou tard, existe MAINTENANT en esprit et dans ce mental là (le nôtre), mais comme notre mental ne peut se concentrer pleinement (incarner) que sur un seul état d’esprit à la fois, notre conscience psychique produit l’illusion du temps, en plaçant avant ou après, tous les états d’esprit qui ne sont pas présents dans le mental individuel à un moment donné.

Observez cette table : tous les objets qui y sont posés méritent que l’on s’y arrête quelques secondes afin de bien comprendre à quoi ils servent, quel est leur nom, etc… En passant ainsi d’un objet à un autre et en leur accordant à chacun notre attention, nous créons l’illusion du temps qui passe, car notre conscience se déroule en fonction de notre attention mentale. Pourtant, tous ces objets ne sont-ils pas posés sur cette table, là, maintenant et… Tous en même temps ? Ils n’existent pas « les uns après les autres » ou « les uns avant les autres » mais conjointement. C’est le fait de vouloir les « passer en revue », de les étudier un par un, qui crée le temps (de les observer) et l’espace (passer de l’un à l’autre.)

Il en va de même pour la Vie qui n’est « antérieure » ou « postérieure » que par rapport à quelque chose de considéré et sur lequel notre attention mentale se pose, s’arrête ou s’attarde quelques instants. Ce moment de conscience durant lequel nous observons en esprit « ce qui a été déjà vécu » et « ce qu’il nous reste encore à vivre » et ce qui engendre le linéaire, c’est à dire le temps et l’espace.

 

Serge Baccino