Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

L’ego

ego10L’ego (du latin « Ego sum », c’est-à-dire « Je suis ») consiste en cette partie de notre être qui RÉSISTE au changement, cela dans l’espoir immature (car irréalisable) de durer en tant qu’une chose distincte et séparée de tout le reste. C’est cet ego-là, cette « version de soi », qui est responsable de toutes les programmations mentales qui donnent naissance à la compulsion (se sentir poussé à…) Contrairement à la croyance populaire, il n’est pas nécessaire de « tuer l’ego » pour connaître la paix. L’ego n’est un problème que dans la mesure où il peut fonctionner d’une manière anarchique sans que nous le réalisions ou en soyons conscients.
L’ego n’est ni bon ni mauvais : il poursuit seulement un but qui est à la fois inutile et stupide, à savoir qu’il cherche l’immobilité au sein d’un Océan d’esprit vivant en perpétuel mouvement.

 

ego5L’ego est formé par la somme de nos peurs de ne pas être aimé, reconnu ou accepté en tant qu’individu distinct et séparé de tous les autres. En fait, notre individualité (le Soi) est déjà distincte de tout le reste de l’univers, MAIS ELLE N’EN EST PAS SÉPARÉE et ne le sera jamais ! Il ne faut pas confondre l’ego, qui n’est que souffrances refoulées, et le « Moi-Idéalisé », qui est plus orienté vers le rêve et la vanité humaine. Il n’existe qu’une seule conscience, un seul esprit et une seule vie mais chaque individu les emploie (reflète ces divers attributs) d’une manière aussi unique que distincte. Lorsque l’homme réalise enfin cette vérité, il ne fait plus aucun effort pour réaliser… Ce qu’il est déjà : l’esprit vivant et conscient !

 

Nota : cette version est édulcorée afin de rendre accessible l’enseignement de la psy éso qui ne partage pas l’avis des psychologues académiques (ou des écoles) au sujet de  » l’ego. » Dans l’enseignement de la psy éso, c’est le  » moi  » qui prend la place de l’ego de la psy académique. Pour la psy éso, le mot  » ego  » (« Je suis », en latin) ne saurait désigner la part de l’homme qui, justement, n’est pas cet homme. Les psy éso écrivent  » Ego  » avec une majuscule pour distinguer l’ego de la psychologie populaire avec le véritable Ego qui lui, ne peut pas être problématique et ce, en aucune façon, puisque relatif à la Conscience Une et indivisible se manifestant par le biais de notre forme humaine vivante.

 

Serge Baccino

Le Soi

Famille2Le Soi représente la conscience individuelle, c’est-à-dire cette partie insécable (non séparée) de la Soi-Conscience Universelle qui nous permet d’Être, en tant que personnalité distincte. On parle généralement de « La Soi-Conscience » pour faire allusion à ce sentiment d’exister, indépendamment de tout le reste et, surtout, des processus mentaux.

Le Soi ne varie jamais et demeure identique à lui-même tout au long de l’existence humaine. Ce qui change, varie ou évolue, c’est l’idée que nous pouvons avoir de nous-mêmes, c’est à dire le « moi » (ce qui donne forme à notre personnalité terrestre.) Le Soi n’est pas différent de ce que nous sommes ou croyons être (le « moi ») : il est simplement la Conscience pure, sans pensées, sans vague, sans mouvances inutiles. Il n’est pas un dieu ni même quelque chose de séparé de nous : il est notre potentiel, ce que nous sommes « en esprit et en vérité », mais sans le babillage incessant de l’esprit !

 

Serge Baccino

Le moi

authentiqueLe « moi » se construit jour après jour, grâce à cette prise de conscience qui résulte de la différence entre ce sentiment d’être une personne distincte et tout le reste du monde extérieur. En fait, cette « différence » est purement subjective (et donc uniquement relative aux processus mentaux.) Le « moi » se considère comme le foyer central d’une conscience distincte ET séparée, qui observe tout ce qui se trouve à la périphérie et donc à l’extérieur d’elle-même. Le moi consiste en ce que nous pensons et ressentons : Comme nos états d’esprit varient sans cesse, le moi se transforme au grès de nos diverses prises de conscience, sans même le réaliser. Seul notre Soi observe ces changements et réalise cette vérité cocasse :

le « moi » croit être une chose qui existe dans le temps et dans l’espace et qui ne varie jamais.

De notre naissance à la dissociation (mort) du corps de chair, le Soi-Conscient demeure identique, tandis que le « moi » évolue et se transforme sans cesse, sans même le réaliser et tout en résistant de toutes ses forces à ce même changement. N’est-ce pas amusant, finalement, tous ces efforts inutiles ?

 

Serge Baccino

Le mental

Le mental est l’outil conscient qui sert à générer des formes spirituelles. Il est une sorte de gros chaudron spirituel dans lequel s’élaborent l’ensemble de nos processus mentaux. Plus l’attention mentale est concentrée sur l’une quelconque de ces formes (idées, pensées), plus cette forme reçoit de force et de vitalité. Le processus de création mentale consiste à polariser son attention sur une forme-pensée afin de lui donner assez d’énergie pour qu’elle puisse être projetée à l’extérieur du foyer de conscience (matérialisation.) On appelle cela « précipiter. » De fait, seules les pensées qui réquisitionnent assez d’attention ont une chance de se produire en tant que phénomènes extérieurs. Un mental peut être éclairé, encombré programmé, confus ou même malade mais il est rarement illuminé (racine « bod » en sanskrit.)

Pour avoir un mental illuminé, il faut que ce dernier soit le plus vide possible et le plus éclairé possible. Ce « vide de pensées » permet d’obtenir de l’espace mental dans lequel la conscience individuelle peut « descendre » (en fréquence et du niveau du « Soi » à celui du « moi »), s’y installer, s’y condenser puis s’y mouvoir sans contrainte.

L’éclairage est offert par cette volonté de connaître la vérité des choses et des êtres, même si cette vérité doit nous déranger, voire nous peiner vraiment et jusqu’en profondeur.

 

Serge Baccino

La mort

LA MORT

 

mort2Ce qu’on appelle la mort n’est en fait que la prise de conscience d’un moment qui sépare une formation mentale d’une autre. Lorsqu’un état d’esprit quelconque cesse de se produire au profit d’un autre qui lui succède, il se produit évidemment une transition qui marque à la fois une fin et un début. En fait, rien ne meurt puisque tout se transforme perpétuellement. Toutefois, il peut exister un « vide de nous » (perte de conscience) qui se produit au moment de la Transition ou « mort. »

Lorsqu’un être change sa façon de considérer la vie, il fait «mourir», sans le savoir, son ancienne vision, pour pouvoir donner naissance à un regard nouveau. Cela peut se passer sans aucun vide ou absence de Soi durant la transition ou alors, cela peut se passer avec une période de perte de repères psychologiques bien connue des psy académiques.

Pour la conscience objective, il semble que l’homme puisse mourir, puisque le corps qui servait de véhicule à sa conscience personnelle, cesse brusquement d’être animé et sensible. En fait, rien ne prouve que la conscience humaine soit incapable de se produire sans l’intermédiaire d’un corps de chair.

Si on ne peut pas prouver la vie après la mort, l’inverse est valable aussi, car ne pas voir une chose ne signifie pas pour autant que cette chose n’existe pas ou qu’elle n’existe plus. Par ailleurs, s’il n’existe aucune preuve acceptable pour les esprits chagrins au sujet de la vie après la mort, c’est parce que l’esprit est incapable de fonctionner sans une forme mentale capable de véhiculer son pouvoir.

La forme mentale générale ou « corps de manifestation » qui succède au corps de chair et le remplace, ne permet pas d’échanges entre un plan de conscience et l’autre, c’est-à-dire entre la Terre et les Mondes de l’après-vie terrestre. Et pour qu’il y ait échange d’informations, d’énergie et prise de conscience réelle, il faut que cet échange s’établisse sur un même niveau de conscience.

La forme humaine actuelle consiste en les limites de l’esprit humain actuel.

 

mort3Lorsque cette forme est animée, elle permet à l’esprit humain qui se manifeste sous cette même forme, de constater un phénomène probant qui lui paraît bien réel. L’absence d’animation de cette même forme humaine, lorsqu’elle est constatée, pousse l’esprit à imaginer le contraire, c’est-à-dire une absence totale de phénomène et donc une irréalité flagrante. L’homme a toujours besoin de supports mentaux pour avoir conscience de l’existence des choses. Mais ces supports mentaux donnent la limite des facultés à comprendre et à ressentir les choses.

Pour donner un exemple grossier, lorsque la conscience se manifeste à l’intérieur d’une boite, tout ce qui se trouve au-delà des limites propres à cette boite, demeure inconnu et hors de portée des facultés cognitives. Certes, il existe des choses qui sont invisibles mais qui existent néanmoins pour l’esprit humain (telles que l’air, l’électricité ou les gaz, par exemple), cela parce qu’il est toujours possible d’en constater les effets, d’une manière ou d’une autre.

Malheureusement, ces fameux effets probants concernent uniquement les facultés de perception du corps physique ! Et comme l’homme moyen ne connait, ne se sert et n’accepte de développer que ces dernières… De ce fait, lorsque les facultés objectives (perceptions nerveuses) ne sont plus concernées, le corps n’est plus capable de réaliser ce qui se passe ou ce qui ne se passe pas vraiment.

Comme les poissons de l’océan qui ignorent tout de la vie qui se manifeste pourtant à la surface de la terre, de même, l’homme qui perçoit à l’aide de son corps de chair, demeure totalement ignorant de ce qui peut se passer au-delà des limites de perceptions usuelles de ce même corps de chair.

L’oiseau ignore les contraintes du poisson.

 

montre a goussetIl peut paraître étonnant que ceux qui argumentent contre l’idée même d’une vie après la mort, n’aient même pas songé qu’ils se servaient d’outils charnels (sens physiques) pour tenter de mesurer ou de connaître quelque chose qui pouvait très bien être non physique et, surtout, hors de portée des instruments de mesure dont ils persistent à se servir. Se serviraient-ils d’un ampèremètre pour mesurer le taux d’humidité ou d’un thermomètre pour mesurer les longueurs d’ondes hertzienne ?

Quels drôles d’hommes de science que voilà ! 

Les scientifiques savent quoi, au juste, du cerveau et de la conscience ? Très peu de choses en vérité ! Alors pourquoi pourrait-ils devenir brusquement des spécialistes de la conscience et de l’après-vie ? De qui se moque-t-on, ici ? Que diraient-ils, eux, si l’homme moyennement instruit venait à parler de science comme s’il s’y entendait vraiment ? Quelles seraient alors leurs réactions parmi les plus rationnelles et crédibles ?

Il me semble que pour eux comme pour bien d’autres, la conscience personnelle demeure tout aussi difficile à cerner, qu’elle soit dans un corps ou hors d’un corps. Il viendra un jour, et il arrive, où l’homme de science jettera ses ustensiles grossiers et acceptera de servir lui-même d’instrument de réception, d’émission et de mesure. Alors, n’étant plus un homme de science, il pourra devenir enfin intelligent !

 

Serge Baccino