Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

La pensée positive et les affirmations

LA PENSÉE POSITIVE (et les affirmations)

 

Qu’est-ce que la pensée positive ? C’est quoi, d’abord, être positif ? Qui décrète ce qui est ou non positif, au fait ? Les schémas mentaux collégialement acceptés, oui, bravo ! Il n’existe qu’une seule façon de penser positivement :

C’est d’être positivement à l’écoute de Soi !

On ne lutte pas contre les pensées négatives inconscientes en leur opposant des pensées conscientes et stéréotypées considérées comme « positives » par la multitude. Ce n’est pas vraiment la nature d’une pensée qui provoquent les dégâts que nous pouvons constater autour de nous : c’est le fait que ces pensées se produisent à l’insu de celui qui les abrite dans son mental. Cessons un moment de nous voiler la face et observons courageusement la vérité en face : ce ne sont jamais ceux qui en ont le plus besoin qui décident librement de pratiquer une réforme psychologique ! Boum ! C’est dit !

Développement

 

Tous ces braves gens qui désirent réformer leur état d’esprit sont en fait abusés par la compulsion de tous ceux qui ont réussi à leur faire croire qu’ils ont un problème ! Le problème ne vient ni des autres ni même de soi : le véritable problème vient de certains schémas mentaux qui nous font CROIRE que nous devons être ou faire ceci ou cela, pour être des hommes ou des femmes dignes de ce nom (comme les autres, en fait.) Observez ceux qui se conduisent comme de véritables cochons en société et avec leurs semblables : essayez, pour voir, de leur faire admettre qu’ils devraient se réformer un brin ! En vérité, les seuls qui acceptent de se réformer sont ceux qui ne cessent de prostituer leur personnalité au profit de celle des autres. En clair, ceux qui désirent se réformer volontairement (et ils en ont la force, les bougres ! ) sont également ceux qui en ont le moins besoin, et inversement.

 

Posons-nous cette savoureuse question : pourquoi ce désir de faire appel à la pensée positive ? Réponse : Parce que nous savons que NOS pensées sont créatrices, et qu’elles engendrent les événements fastes ou néfastes de notre existence, cela en fonction de leur nature. Bien ! Cette idée de penser « plus positivement », démontre UNE PRISE DE CONSCIENCE ÉVIDENTE de la présence, en nous, de pensées négatives qui produisent de la souffrance morale. Mais d’où proviennent ces pensées négatives ? Réfléchissez encore ! Elles proviennent de l’esprit, puisque c’est de l’esprit que tout provient. De quel esprit : du notre ou de celui des autres ? Réfléchissez avant de dire une bêtise, s’il vous plaît ! Réponse : Ces pensées, comme toutes les pensées ( fastes ou néfastes dans leurs effets), proviennent DE L’ESPRIT. Ni de « notre » esprit, ni de celui des « autres », mais de l’esprit tout court !

Seul existe l’esprit et lui seul produit les pensées : c’est le mental de l’homme qui accueille et conserve certaines pensées produites par l’esprit ou qui les ignore ou les refuse. Voudriez-vous relire attentivement cette dernière phrase, s’il vous plaît ?

 

Comment imaginer qu’une personne puisse délibérément engendrer des pensées négatives qui la privent de bonheur ? Dans notre mental se trouvent nos propres productions spirituelles, c’est-à-dire les pensées engendrées en esprit que nous avons choisi comme étant « les nôtres. » Mais dans notre mental se trouvent également des pensées que nous ne désirons pas entretenir : pourtant, elles s’y trouvent quand même !  Pourquoi ? Parce que nous avons tendance à prêter trop d’attention à ce que pensent et ressentent les autres à notre sujet. Une fois que nous sommes devenus SENSIBLES au degré de compulsion de certains états d’esprit – et non pas de certaines personnes – selon la loi, cette sensation est compensée par une PERTE DE SENSATION équivalente au sujet de ce que nous pensons, voulons et désirons nous-mêmes.

De même pour tout ce dont nous sommes conscients par l’intermédiaire de nos pensées : Toute prise de conscience relative à ce que nous pensons (ou à ce que pensent les autres) est immédiatement compensée par une perte de prise de conscience de Soi.

Le mental est incapable de se concentrer sur plus d’un objet d’attention à la fois.

Avec le temps, notre mental est préoccupé par des idées étrangères à nos propres processus mentaux volontaires et conscients et nous ne savons plus qui est vraiment l’auteur de toute cette négativité. Mais en vérité, l’Auteur est unique et c’est bien évidemment l’esprit !

 

Cela dit, l’esprit n’est en rien responsable de nos choix : Si nous préférons écouter les autres (tout ce que nous ne voulons pas penser et ce que nous ne désirons pas ressentir) au lieu de nous écouter nous-mêmes (ce que nous voulons et désirons penser et sentir), libre à nous ! Une pensée engendre toujours un sentiment d’une nature identique à cette pensée. Et ce, qu’elle soit «de nous» ou «des autres» ne change rien à cette loi de l’esprit. Pour qu’il y ait prise de conscience d’une négativité, il faut nécessairement qu’il y ait également prise de conscience de tout ce qui est opposé et donc POSITIF. Nous ne pourrions pas prétendre être « négatifs », si nous ne connaissions pas ce que c’est que d’être positif, c’est évident !

Cela signifie que tout le positif souhaitable et imaginable est déjà en nous mais qu’il est temporairement supplanté par des sentiments issus de pensées négatives que nous refusons. Et si nous les refusons, c’est qu’elles ne correspondent pas à ce que nous voulons penser et donc ressentir vraiment.

 

Mais que pensions-nous vraiment avant de détourner notre attention de nos propres idées, pour les orienter stupidement en direction des idées d’autrui (autres que les nôtres, donc) ? Nous ne le savons plus vraiment, parce que ces idées qui étaient les nôtres sont devenues inconscientes. Et elles sont devenues inconscientes parce que notre conscience est actuellement ACCAPARÉE par des états d’esprit étrangers. Alors nous essayons de nous mettre à la pensée positive, en affirmant des choses qui existent déjà en nous mais dont nous n’avons même plus conscience ! Pendant ce temps, ceux qui regorgent de pensées négatives, morbides ou carrément destructrices, se font un devoir de nous faire sentir que « nous avons un problème » ! Et en effet, nous avons réellement un problème, qui est exactement le même pour tous, les aimables comme les emmerdeurs de première :

Nous accueillons tout et n’importe quoi entre nos deux oreilles puis nous oublions de penser à ce qui est vraiment bon pour nous.

 

l'esprit4Conclusion, au lieu de vouloir pratiquer une technique qui est censée remplacer des pensées négatives par des pensées positives qui, de toutes façons, se trouvent déjà en nous mais existent à notre insu, mieux vaut ARRÊTER d’ouvrir la porte de notre mental à des idées qui n’ont vraiment rien à faire en lui, sinon du mal. Pensez positivement… à vous ! Rendez conscient ce qui est déjà en vous et qui est nécessairement bon ! Rendez inconscient tout ce qui n’a rien à y faire puis laissez aux autres le soin de faire de même ou le contraire, si cela leur chante.

 

Serge Baccino

Les vies antérieures

Combien avons-nous eu de vies antérieures ? Réponse : Aucune !
La Vie est unique et elle est aussi présente que continue. La coupure apparente (mort), entre chacune des expressions conscientes de notre âme (nommées « vies« ) résulte simplement de notre incapacité à conserver la pleine conscience de nous-mêmes en toutes situations. Est-ce que nous mourons, chaque nuit, lorsque nous perdons conscience pour nous endormir ? Non, n’est-ce pas ? Nous sommes toujours vivants, mais nous ne sommes pas toujours capables de le réaliser consciemment.

Il en va de même pour LA vie : Nous sommes vivants et conscients depuis des temps immémoriaux, mais les divers changements de niveaux de conscience qu’on appelle « la mort », ont produit une faille énergétique dans la continuité de conscience qui nous sert à mesurer le temps qui passe. Mesure se basant d’ailleurs essentiellement sur la mémoire, cette dernière se situant dans l’un des éthers du corps éthérique ou vital. En fait, le temps est un phénomène purement psychologique, qui consiste en le déroulement de notre conscience.

 

En transférant notre attention mentale d’un état ponctuel de l’esprit à un autre, nous avons la sensation d’un mouvement, d’un rythme et d’une durée. Au niveau de notre « Soi-Conscience« , de ce que nous sommes globalement, en esprit et en vérité, notre vie est toujours actuelle et ne peut donc être antérieure ou postérieure à l’une quelconque de nos différentes parties qui forment notre être multidimensionnel. Ma main existe-t-elle « avant » ou « après » mon avant-bras ? Mon pieds droit est-il posé avant ou après mon pieds gauche lorsque les deux reposent conjointement sur le sol ? Ce que nous avons été ou ce que nous serons, nous le sommes toujours ou déjà, dès à présent, mais l’intellect est incapable de saisir pleinement ce genre de subtilité mentale.

Personne ne peut être s’il n’a déjà été et personne ne peut devenir autre chose que ce qu’il est déjà.

 

Mains DivinesCe que nous étions, ce que nous sommes ou ce que nous serons, tôt ou tard, existe MAINTENANT en esprit et dans ce mental là (le nôtre), mais comme notre mental ne peut se concentrer pleinement (incarner) que sur un seul état d’esprit à la fois, notre conscience psychique produit l’illusion du temps, en plaçant avant ou après, tous les états d’esprit qui ne sont pas présents dans le mental individuel à un moment donné.

Observez cette table : tous les objets qui y sont posés méritent que l’on s’y arrête quelques secondes afin de bien comprendre à quoi ils servent, quel est leur nom, etc… En passant ainsi d’un objet à un autre et en leur accordant à chacun notre attention, nous créons l’illusion du temps qui passe, car notre conscience se déroule en fonction de notre attention mentale. Pourtant, tous ces objets ne sont-ils pas posés sur cette table, là, maintenant et… Tous en même temps ? Ils n’existent pas « les uns après les autres » ou « les uns avant les autres » mais conjointement. C’est le fait de vouloir les « passer en revue », de les étudier un par un, qui crée le temps (de les observer) et l’espace (passer de l’un à l’autre.)

Il en va de même pour la Vie qui n’est « antérieure » ou « postérieure » que par rapport à quelque chose de considéré et sur lequel notre attention mentale se pose, s’arrête ou s’attarde quelques instants. Ce moment de conscience durant lequel nous observons en esprit « ce qui a été déjà vécu » et « ce qu’il nous reste encore à vivre » et ce qui engendre le linéaire, c’est à dire le temps et l’espace.

 

Serge Baccino

 

L’aura humaine

aura-oeuf auriqueL’aura, d’une manière générale, est «Le rayonnement qui résulte des diverses activités de l’esprit vivant et conscient dans un corps de manifestation quelconque.» Chez un individu, l’aura consiste en le rayonnement des diverses activités de son âme, à savoir : sa biologie, sa vitalité, sa sensibilité, ses processus mentaux, les idées-germes qu’il désire incarner, ses buts et sa conscience individuelle. Ce qui rayonne d’une personne donne une idée assez précise, bien que ponctuelle, de ce qui se passe dans son esprit, dans son cœur et dans son corps. Contrairement à la croyance populaire, l’aura ne permet pas de se faire une idée exacte ou exhaustive du degré d’évolution atteint par une personnalité.

 

Les divers changements (en sanskrit : Vritti = modifications) qui se produisent dans le mental provoquent de multiples variations de la prise de conscience d’un individu, ce qui influe largement sur son rayonnement. Toutefois, et pour ceux qui sont capables de « capter » le rayonnement des deux dernières activités animiques (de l’âme), il est possible d’obtenir une idée générale de la capacité que possède un être à incarner ce qu’il est vraiment, et non pas à définir avec précision ce qu’il est vraiment, nuance ! D’ordinaire, les spécialistes de la question ne s’intéressent qu’à TROIS niveaux d’expression animique : Ceux qui donnent une indication sur la santé, sur les sentiments et sur les processus mentaux usuels et qui correspondent respectivement aux activités des « corps » vital, astral et mental, donc.

 

aura5Il est étonnant de constater à quel point une aura est capable de fluctuer, d’émettre des «longueurs d’ondes» différentes et brusquement changeantes ! La moindre pensée ainsi que la plus petite émotion qui en résulte, sont capables de révolutionner le rayonnement d’un individu. (augmenter, diminuer, perturber et bloquer) Ceux qui prétendent « voir » l’aura des autres individus, ne font en fait que la percevoir, car la fréquence vibratoire sur laquelle se produisent ses rayonnements n’entre pas dans les limites de la gamme chromatique qui est accessible aux nerfs optiques. Ils ne mentent pas vraiment en affirmant « voir » l’aura mais se trompent seulement de mode de perception.

 

C’est un centre psychique minuscule, qui se trouve dans le cerveau (sous le troisième ventricule, au niveau de l’hypothalamus) qui permet de « capter » les fréquences de l’âme et donc, de percevoir tout ce qui se rapporte à ses activités spécifiques. Les fameuses couleurs qui sont perçues par certains psychistes, consistent en une tentative du mental pour associer une image compréhensible, pour l’intellect, à ce qui n’est en fait que pures vibrations de l’esprit.

Les couleurs n’existent pas à l’état naturel mais sont le résultat d’une activité cérébrale qui transforme de simples vibrations en images colorées. Les scientifiques le découvriront un jour.

 

aura12Notons que le fait que certaines personnes se targuent de « voir » l’aura, n’indique pas pour autant que les autres sont incapables de se montrer sensibles à son rayonnement ! En fait, tout le monde est sensible aux rayonnements de l’âme mais tout le monde n’en est pas conscient pour autant. Cette forme de sensibilité peut se développer, au même titre qu’un muscle, par exemple. Il suffit, pour cela, de cesser de vouloir « voir avec les yeux », dans un premier temps, puis de se montrer réceptif aux divers ressentis, dans un second temps. Des exercices intéressants et pratiques sont proposés à celles et ceux qui se sont inscrits à nos cours de psychologie ésotérique par correspondance.

 

Serge Baccino

 

L’extension de conscience

conscience7Ce qu’on appelle généralement la conscience, est en fait la prise de conscience qui résulte de nos divers processus mentaux. Pour la plupart, la conscience se résume à la somme des pensées qui se trouvent dans le mental. Mais la conscience n’a pas besoin du support des pensées ou des sentiments pour pouvoir se manifester : elle a simplement besoin de l’esprit puisque la conscience est de l’esprit informel, c’est-à-dire de l’esprit qui ne forme aucune pensée, qui demeure « vierge« . Dans un sens, on pourrait dire qu’étendre sa conscience consiste à élargir son horizon spirituel, à s’aérer la tête et accueillir des pensées aussi différentes que nouvelles. Mais le terme « extension de conscience » s’applique plus spécialement à un phénomène bien connu des ésotéristes et des psychistes en général.

 

Lorsque l’attention mentale d’une âme évoluée se détourne temporairement des mouvements de l’esprit (Karma Chitta, en sanskrit) qui lui sert ordinairement à penser, ce même esprit se met à vibrer sur une fréquence supérieure, fréquence qui englobe un grand nombre d’états d’esprit humains tout en les surpassant. Dès lors, l’individu devient capable de capter des informations qui ne lui sont pas habituellement accessibles et qui concernent d’autres lieux, d’autres temps et d’autres personnalités d’un même Soi. L’extension de conscience est l’une des facultés psychiques les plus connues et les plus usitées par ceux qui sont capables de se dissocier temporairement de leur « moi » pour s’immerger au sein de l’inconscient collectif, par exemple. Bien qu’il soit possible d’aller puiser ailleurs…

 

conscience10Si les hommes ne commettaient pas l’erreur absurde de S’IDENTIFIER à tout ce qui leur passe par la tête, n’importe qui serait capable d’étendre sa conscience personnelle jusqu’aux frontières mêmes de l’univers systémique. En fait de frontières, ce qui sépare un individu d’un lieux, d’un temps, d’un événement ou des autres, ce n’est ni la distance ni le temps mais ce phénomène psychologique qui pousse les hommes à s’identifier et à s’associer mentalement à un état d’esprit quelconque, à des croyances, à une époque, un lieu ou une série d’événements successifs et bien particuliers sur lesquels l’attention mentale reste focalisée.

 

Serge Baccino

 

La corde d’argent

Selon l’ésotérisme, il existe un lien énergétique qui relie le corps de chair au corps psychique ou animique, c’est à dire de l’âme. En fait, ce lien représente le désir d’établir et de conserver une connexion entre tout ce que pense et ressent l’âme et l’état d’esprit général avec lequel elle s’identifie provisoirement mais complètement, cela au point de se confondre avec lui et donc, de faire corps avec lui. On dit que la corde d’argent peut s’étendre à l’infini, cela pour laisser à une âme toute latitude de visiter l’univers, si elle le désire. Plus prosaïquement, nous dirons que c’est l’ouverture ou la largesse d’esprit, qui permet à une âme d’étendre son intérêt, c’est-à-dire son attention mentale, aussi loin qu’il lui est possible ou concevable de le faire. La pensée est une énergie créatrice : Si on se sent lié à une chose, c’est parce que l’on croit devoir demeurer lié à cette chose. Le sentiment du bien fondé d’un tel lien perdure aussi longtemps que dure la pensée qui l’a fait naître.

 

Bien que nos idées et nos croyances puissent nous lier et restreindre notre degré de liberté, aucun lien n’est assez solide pour limiter un individu indéfiniment. Par ailleurs, la plupart des états d’esprit humains sont sujets à variations voire à évolution, ce qui fait d’eux des liens présentant un degré d’élasticité assez commode ! D’un point de vue technique et concret, la Corde D’argent a pour contrepartie physique la partie intérieure du cordon de la moelle épinière. Raison pour laquelle lors d’une sortie de corps, nous RESSENTONS les mêmes effets que si nous étions, par exemple, en train de voler avec notre corps de chair. Inutile de préciser qu’il vaut mieux ne point craindre vitesse et altitude ! 

 

Serge Baccino

Les Maîtres

La littérature spirituelle regorge d’anecdotes au sujet d’hommes qui ont marqué leur époque et leurs semblables par des faits plus ou moins spectaculaires ou mystérieux. On prête à ces hommes des pouvoirs hors du commun. Mais réussir à vivre avec les autres tout en demeurant différent de tous est déjà une chose «hors du commun.» Celui qui pense différemment ressentira cette différence et vivra en fonction de cette différence. Le mode de fonctionnement de l’esprit (la nature des pensées) est la seule chose qui puisse donner l’illusion d’une différence entre les êtres ou bien carrément la créer, selon les cas.

Bien souvent, on croit trouver des gens qui se pensent différents mais qui tentent maladroitement de l’être… Comme tous les autres !
Bien qu’il n’y ait qu’un seul esprit servant à tous pour produire les pensées, la nature de ces pensées peut énormément varier, d’une personnalité à une autre.

Des pensées différentes créent un « moi » différent, et un « moi » différent produit une façon de vivre différente. Savoir c’est pouvoir : Celui qui connaît la vérité au sujet de l’esprit, possède la maîtresse-clef d’une vie épanouie et harmonieuse. A l’évidence, si cet individu vit avec des personnes qui ignorent totalement la vérité, son comportement différera grandement de celui de ses semblables, ce qui aura le don d’attirer l’attention et d’entraîner, selon le cas, critiques ou bien louanges.

 

 

Illumination7L’homme craint ce qui lui est inconnu mais ressent néanmoins du respect pour tout ce qui le dépasse. Du moins l’être humain moyennement évolué. Les Maîtres sont des individus conscients comme tous les autres mais ils présentent néanmoins un état d’esprit différent ; ils SAVENT que c’est l’esprit qui génère toutes choses, les bonnes comme les mauvaises et cela, pour tous les êtres vivants et conscients. Ils ont donc choisi librement de ne générer que des pensées productrices de sentiments positifs et agréables, sans se soucier de ce que pensent et ressentent les autres à ce sujet.

Un Maître n’est pas égoïste mais sage : il comprend que se soucier des soucis des autres revient à nourrir et donc à augmenter le souci et que de vouloir aider ceux qui ne sont pas conscients d’avoir besoin d’aide, revient à se faire inutilement des ennemis, voire à violer carrément leur libre-arbitre.

D’ailleurs, le véritable égoïsme NE CONSISTE PAS à ne s’occuper que de soi mais plutôt celui d’attendre que les autres se soucient de nous au lieu de se soucier d’eux-mêmes. (relisez, s’il vous plaît !!!)

 

L‘égoïsme est un trait de caractère qui est actif et réclame toujours quelque choses aux autres, tandis que de ne s’occuper que de soi est passif et n’implique en rien les autres. Les Maîtres ne s’occupent que d’eux-mêmes et c’est là la meilleure manière de servir l’humanité, en lui offrant déjà un individu de plus capable de se suffire à lui-même et donc APTE à AIDER, le cas échéant.

Car vouloir aider autrui alors qu’on a besoin d’aide soi-même, n’est pas une preuve de maîtrise mais de sottise.

(A relire également !)

 

Serge Baccino