Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

L’influence psychique à distance

L’INFLUENCE PSYCHIQUE A DISTANCE

 

influence-distanceDe toutes les croyances superstitieuses qui permettent à l’homme d’éluder ses propres responsabilités, la peur des influences psychiques à distance détient le premier prix ! S’il existe des êtres capables de nuire aux autres, même en leur absence, et s’il est impossible de s’en protéger, si on n’est pas « un initié », voilà de quoi faire les choux gras de tous ceux qui ne désirent faire aucun effort pour S’ASSUMER, et de tous ceux qui adorent assumer les autres, moyennant finance ! La seule influence qui soit possible, en la matière, se résume à de l’empoisonnement mental, et elle part d’un individu pour arriver… à ce même individu ! Comprenons que les « influences néfastes » sont déjà dans le mental de celui qui en ressent les effets. Ce qui ne fait pas partie de nous ne peut pas être ressenti par nous, c’est évident. Il est facile de SUGGESTIONNER une personne qui pense déjà en secret (subconscient) tout ce que l’on désire lui voir penser.

 

Plus techniquement, le subconscient de chacun de nous baigne dans l’inconscient collectif. C’est dans ce vaste chaudron que se trouvent rassemblés TOUS les états d’esprit humains. Ce que nous appelons « le moi » se résume à la somme d’états d’esprit que nous considérons comme étant les nôtres et qui se trouvent également dans cet inconscient collectif. En somme, notre conscience personnelle a besoin de se reconnaître dans une certain façon de penser qu’elle nomme ensuite « moi« .

Imaginons un grand cercle, qui serait l’inconscient collectif, et un petit cercle, à l’intérieur, qui serait le « moi » d’une personne. Ce petit cercle peut se déplacer au sein même du plus grand, dans tous les sens, et il peut également s’élargir ou se restreindre bref, il peut englober des espaces ou des positions différentes. Tout ce qu’englobe le petit cercle (« moi ») fait temporairement partie de lui-même, tout en faisant également partie du grand cercle (inconscient collectif.) Mais un dessin vaut mille mots. Alors voici :

 

schéma

 

Pour donner un autre exemple, nous dirons que le « moi » et l’inconscient collectif, sont comparables aux parcelles individuelles d’un même terrain familial. A partir d’un terrain de plusieurs hectares, chaque membre de la famille s’approprie un certain espace qu’il nommera ensuite « Mon terrain. » Mais le « moi » d’une personne n’est jamais définitif ou vraiment délimité : il peut s’étendre, se restreindre ou même carrément se transformer, de la même manière que deux membres d’une même famille peuvent interchanger leurs parcelles respectives, voire les regrouper.

 

autre moiPour changer de « moi », il suffit de transformer son état d’esprit.
Ceux qui redoutent le mal à distance devraient prendre un peu de distance, justement, par rapport à toutes ces idées du « mal » qu’ils accueillent dans leur mental, et auxquelles ils prêtent trop de crédit sans imaginer que ce sont ces monstres-là qui les dévoreront un jour et de l’intérieur. A la question : « Est-il possible de faire du mal à distance ? » La réponse la plus logique et ésotérique qui soit, est donc :

« Tout dépend de votre « seuil vibratoire », tout dépend de votre tournure d’esprit, tout dépend, surtout, de ce qui se trouve déjà dans votre tête.« 

Le Diable ne pénètre chez nous que s’il y est invité.

 

Serge Baccino

 

Le détachement

LE DÉTACHEMENT

 

Les spiritualistes modernes ont une compréhension désastreuse de ce concept ésotérique ! Que signifie ce terme « détachement » ? Et de quoi donc devrions-nous nous détacher, au juste ? Du bonheur ? Du plaisir ? De l’argent ? De tout ce qui rend la vie terrestre supportable une fois qu’on y est ? N’avez-vous pas la sournoise impression qu’on vous demande de vous détacher de tout ce qui est agréable et désirable ? A moins qu’il ne vous faille vous détacher de tout ce qui induit de la souffrance ? Tiens donc ! Et qu’est-ce qui induit de la souffrance ? L’attachement.

Ben voyons ! On ne sait toujours pas ce qui nous « attache » et ce qui nous « détache », en fin de compte. Qu’à cela ne tienne : il existe des gourous, des maîtres à penser et des institutions sérieuses à n’en plus pouvoir, qui se chargeront certainement de nous faire savoir de quoi il retourne. L’idée de détachement provient évidemment du désir de faire cesser la souffrance. Les Bouddhistes nous proposent de nous détacher du désir, qui selon eux est « à l’origine de la souffrance. » Cela sans même réaliser qu’un tel but ne peut provenir lui-même que d’un ÉNORME désir : celui de faire cesser la souffrance ! Gag !

 

Partons de la prémisse convenable que ce concept de détachement provient en droite ligne du désir (on ne peut plus légitime et humain) de faire cesser la souffrance. Il nous reste donc à définir cette souffrance, sa cause ainsi que la méthode qui permet de s’en libérer. De quoi souffrons-nous, pourquoi souffrons-nous et comment ne plus souffrir, en somme.

A la première question « de quoi souffrons-nous ? », la réponse est évidente : De dépendance à autrui. A la seconde question « Pourquoi souffrons-nous ? », la réponse est toute aussi évidente : Parce que nous pensons que nous dépendons des autres pour exister. A la dernière question « Comment ne plus souffrir ? », la réponse s’impose d’elle-même : Il faut cesser de penser et de croire que nous dépendons des autres pour exister.

 

deux facesA noter au passage : puisque comme le dit l’axiome « Tout est double et avance toujours par paires d’opposés« , il va sans dire que le contraire (ou l’opposé) de nos trois précédentes affirmations est tout aussi valable ! Nous devons aussi et absolument arrêtez de croire que les autres peuvent dépendre de nous ! Cela était implicite mais il nous a semblé utile de le mentionner tout de même. Nous pouvons à ce point présenter l’ébauche d’une méthode capable de nous libérer de la souffrance psychologique. Cette dernière doit faire appel à la logique, au bon sens ainsi qu’à la connaissance et à l’acceptation inconditionnelle des lois spirituelles impliquées. Et pour commencer, nous pouvons poser les bases de travail ou de réflexion suivantes :

La souffrance est un sentiment, pas une simple idée. Puisqu’elle peut être ressentie, c’est qu’elle n’est pas illusoire. Un sentiment provient toujours d’une pensée : la pensée est donc toujours à l’origine du sentiment de souffrance. Personne ne désire penser à ce qui le fait souffrir : la souffrance provient donc de formes mentales involontaires ou mécaniques. Toutes les pensées sont faites d’esprit : la souffrance trouve donc sa cause première dans l’esprit. L’esprit peut produire des pensées mais pas des sentiments : c’est donc en l’homme que se manifeste la souffrance. L’esprit peut produire toutes les pensées, sans distinction de formes ou de qualités : c’est donc au niveau de la conscience de l’homme que peut s’établir dans cette distinction (le discernement.)

    L’esprit ne veut ni ne désire quoi que se soit, car son rôle unique est de créer ; c’est donc à l’homme qu’il appartient de choisir les créations de l’esprit qui lui sont le plus bénéfiques, en fonction de sa volonté et de ses désirs humains et donc légitimes. Si la volonté et les désirs humains sont orientés vers un idéal de bonheur, la présence d’un sentiment de souffrance dans la conscience de l’homme, trahit également la présence de formes mentales contraires à cet idéal (croyances, superstitions.)
    L’homme ne peut être conscient que de ce qui se trouve dans son mental et qui est produit par l’esprit : la souffrance est donc engendrée par des formes spirituelles qui se trouvent dans le mental de l’homme, et nulle par ailleurs. L’énergie suit toujours l’attention mentale : en se concentrant sur les pensées qui produisent de la souffrance, on leur donne plus de force et de pouvoir encore. L’origine de la souffrance provient donc de l’attention mentale accordée à des idées qui contrarient l’idéal de bonheur. Pour faire cesser la souffrance, il suffit donc de SE DÉTOURNER de toutes les pensées qui contrarient l’idéal de bonheur, puis de se concentrer fermement sur leur opposé direct.

samskara2Nous voici à présent en mesure de formuler correctement notre technique appelée détachement ! « Le détachement consiste à se désintéresser de toutes les pensées qui produisent un sentiment de souffrance, pour orienter fermement l’attention mentale sur toutes les pensées qui génèrent le plaisir. Le plaisir est le contraire de la souffrance, et la présence de l’un de ses deux sentiments, contrarie ou annule la présence de l’autre. »

 

Serge Baccino

 

Vous avez dit tolérance ?

Que signifie « être tolérant envers autrui » ? Que nous allons devoir supporter sans trop faire d’histoire, l’expression du manque d’harmonie et d’intelligence des autres ? Vous me direz, la bouche en cœur : « Oui, mais si on aime une personne, on doit faire des efforts.. et bla, bla, bla ! » On doit quoi ? S’en prendre plein la gueule durant des années et se la fermer ? Et si nous commencions par tolérerNotre besoin naturel de paix, de joie, de plaisir et de liberté ?

Et si nous tolérions, aussi, notre part d’humanité, même si ses exigences nous font parfois honte ? Est-ce que la personne qui jouit de notre « tolérance » le serait également envers nous, tolérante, si nous faisions mine d’exprimer ce que nous ressentons à cause de son manque de maturité ? Essayez donc, vous m’en direz des nouvelles ! Alors quoi ? On tire à vue et sur tout ce qui bouge ?

Certes non ! Mais pour bien commencer à nous connaître, à nous accepter puis, peut-être un jour, à nous aimer vraiment « en l’état« , nous devons devenir tout d’abord intolérants envers… Nos propres schémas ! Surtout envers nos schémas apparemment « lumineux » (Moi-Idéalisé.)

 

Vous savez, ce petit ange, en nous, qui nous habitue, depuis des lustres, à toujours nous précipiter sur le meilleur rôle, celui du « Bien trop noble pour s’abaisser à ça« , fut-il celui de la victime, voire du martyr. Avouez que la simple idée qu’il nous faille supporter sans broncher les frasques continuelles d’une personne, cela sous le prétexte à la con que « nous l’aimons et qu’elle nous aime aussi ! » ressemble à s’y méprendre à un très solide schéma mental (conditionnement religieux et/ou social ou même orgueil déguisé en sagesse.)

Se montrer compréhensif voire indulgent envers les menus travers des êtres que nous aimons ET qui nous prouvent qu’ils nous aiment aussi, est bien entendu une saine manière de se comporter en société… Soit ! Cela dit, la chose ne doit pas devenir une excuse pour laisser s’exprimer le laxisme, la lâcheté ou toutes les formes sournoises de dépendances à autrui et de peur de perdre, qui sommeillent en nous. Nous sommes humains, la partie supérieure de notre âme (le Soi) est en voie de devenir divine mais elle est encore et surtout bien humaine !  Et l’Esprit en nous doit bien se marrer à nous voir nous tortiller en tous sens afin de réussir à nous faire croire que nous sommes encore plus saints et purs que le petit Jésus lui-même !

 

Soyons tolérants envers nous-mêmes ! Soyons PLUS qu’indulgents envers notre soif d’harmonie et paix. Soyons tolérants envers notre humanité, en un mot ! Et les autres, me direz-vous ? Mais quels autres ????

Eux sont déjà, et depuis des années, très tolérants envers eux-mêmes et nous l’imposent « avec amour et luminosité » ! Ne l’aviez-vous pas encore compris ? Pauvres de vous !

 

Serge Baccino

 

Illumination (extraits)

Jacob Boehme était savetier de son état et n’avait pas reçu d’éducation culturelle particulière. Cependant, il était très mystique et désirait connaître Dieu avec ardeur. Toute sa vie, il se consacra à la prière, à la méditation et s’efforça toujours de lutter contre le mal et de servir le bien.

L’histoire de sa vie nous montre que c’est au moment où il se sentait le plus désespéré face à la difficulté du sentier spirituel qu’il avait choisi de suivre, qu’il reçut l’Illumination et qu’il reconnut Dieu. Le texte ci-dessous, extrait de ses œuvres, traduit parfaitement l’état de conscience qui résulte d’une telle Illumination.

 

« Avant de savoir ce que je sais maintenant parfaitement, je pensais, comme tant de personnes, qu’il n’y avait d’autre véritable ciel que celui qui, comme un cercle bleu, environne le monde, très haut au-dessus des étoiles, pensant que Dieu avait là une existence séparée…

Jacob BoehmeJe devins très mélancolique et découragé et ne pouvais trouver aucune consolation dans les saintes écritures, quoique je connusse la Bible du commencement à la fin.

Quand mon esprit, plein de tristesse, ardemment et comme se mouvant dans une grande tempête s’éleva jusqu’à Dieu, emmenant avec lui tout mon cœur et toute mon âme, avec toutes mes pensées et toute ma volonté, et quand je décidai de ne pas cesser de rechercher l’amour et la miséricorde divine jusqu’à ce que la bénédiction de Dieu descende sur moi -c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il illumine mon âme avec l’Esprit Saint, de manière que je puisse comprendre Sa volonté et me défaire de ma douleur, alors la lumière de l’esprit traversa les nuages.

Tandis que, dans mon zèle, je luttais puissamment contre les portes de l’enfer, alors, après quelques durs combats avec les puissances des ténèbres, ma conscience traversa les portes de l’enfer et pénétra même jusqu’à l’essence la plus secrète de la Divinité nouvellement née, où je fus reçu avec un grand amour, semblable à celui qui est offert par un jeune marié à son épouse bien-aimée.

Aucun mot ne peut exprimer la grande joie et le triomphe dont je fis alors l’expérience, pas plus que je ne puis comparer ce bonheur à rien d’autre, si ce n’est l’état dans lequel la vie naît au milieu de la mort, ou à la résurrection d’un défunt. Tandis que j’étais dans cet état, aussitôt mon esprit comprit tout et reconnut Dieu dans toutes choses, même dans les herbes et dans les plantes et il sut ce qu’est Dieu et ce qu’est Sa volonté».

 

JACOB BOEHME (1575-1624)

Sur la réincarnation (extraits)

Voici un texte de Cicéron, orateur, homme politique et philosophe romain. Dans ce texte, qui est extrait de son ouvrage intitulé « Sur la vieillesse », il expose sa conception de l’immortalité de l’âme avec beaucoup de clarté et montre parfaitement pourquoi il est convaincu qu’elle évolue de vie en vie.

« L‘âme est d’origine céleste, précipitée ici-bas hors de sa demeure qui se trouve dans les deux les plus hauts et, pour ainsi dire, mise sur terre en un lieu totalement en opposition avec sa nature divine et son immortalité.

Et ce ne sont ni la raison ni la déduction qui m’ont amené à cette croyance, mais la grande réputation et l’autorité des philosophes les plus distingués.
J’ai souvent entendu dire que Pythagore et les pythagoriciens -presque tous natifs de notre pays et que l’on a appelés autrefois l’école italienne des philosophes- n’ont jamais douté que nos âmes aient été envoyées par l’Intelligence divine universelle.

De plus, il m’est souvent revenu à l’esprit le discours de Socrate, tenu le dernier jour de sa vie, sur l’immortalité de l’âme, Socrate, le plus sage de tous les humains.

Inutile d’en dire plus, je me suis moi-même convaincu et je maintiens, à cause du rapide mouvement de l’âme, de sa vivante mémoire du passé et de sa connaissance prophétique du futur, de ses nombreux talents et de l’immensité de son savoir, qu’une nature possédant des dons aussi variés ne peut être elle-même mortelle.

Et, puisque l’âme est toujours en mouvement, bien qu’elle n’ait pas de source extérieure pour lui en fournir, car elle se meut d’elle-même, j’en conclus aussi qu’il n’y aura pas de fin à ce mouvement, car il ne semble pas qu’elle doive s’arrêter jamais.

On trouve également une forte preuve de ce que les êtres humains connaissent beaucoup de choses avant la naissance, dans le fait qu’ils comprennent -n’étant encore que des enfants- des faits innombrables avec une telle rapidité qu’ils démontrent qu’ils ne les saisissent pas alors pour la première fois, mais s’en souviennent d’une autre vie et ne font que se les rappeler…».

 

CICÉRON (106-43 avant Jésus-Christ)

 

Le vrai Maçon

Nous avons tous un père et une mère biologiques. En tant que spiritualistes ou ésotéristes, nous avons également un Père et une Mère spirituels : L’esprit et la force vitale. Le premier nous permet de penser et consiste en le moule de tout ce qui est créé dans l’univers. Le second nous permet d’être vivant, de percevoir, de ressentir des émotions et de vivre tels des êtres sensibles et réceptifs. La Force Vitale ou « Pouvoir Divin » (Shakti, en sanskrit), est ce qui se précipite dans le moule spirituel formé par nos processus mentaux, pour leur donner vie, force et durée. Mais tout comme le jeune garçon doit tôt ou tard s’émanciper et se passer de la direction éclairée de ses parents terrestres, de même, le véritable initié devra un jour se passer des deux Principes Directeurs qui guidaient son existence.

 

A longueur de vie, nous entretenons des processus mentaux qui produisent ou induisent à leur tour des sentiments ou des émotions. Nous savons que toutes pensées et toutes émotions connexes, ne sont pas, loin s’en faut, positives et lumineuses (ou simplement agréables.) Pourtant, dans la Bible, il est écrit noir sur blanc : « Dieu est esprit » (Évangile de Saint-Jean, Ch. 4 v. 24) Mais si Dieu est esprit, et que c’est ce même esprit qui nous sert à penser, doit-on en déduire que Dieu accepte que sa propre texture puisse donner forme à des pensées négatives ? Auquel cas, Dieu est très large… euh… D’esprit ! Mais les pensées qui nous visitent sont-elles toutes intéressantes pour nous ? Comment définir les pensées que nous devons conserver, et celles que nous devons chasser, fussent-elles faites de Dieu (d’essence spirituelle, donc) ?

 

Eh bien ! Puisque chaque pensée est obligatoirement reliée à un sentiment (ou une émotion), pourquoi ne pas « goûter » chacune de nos pensées, c’est-à-dire juger librement de ce qu’elles nous font ressentir, puis de les virer sur le champ ou de les entretenir, selon le cas ? Mais pour se faire, encore faut-il être capable d’assimiler cette vérité : « Quoique je pense, quoique je ressente, je ne suis pas ce qui est pensé et ressenti, JE SUIS CELA qui pense et qui ressens toutes choses ! »

Si je comprends que JE SUIS la pure Conscience d’être (le Kristos), alors je peux comprendre aussi cette célèbre phrase attribuée à Dieu : « J’ai mis mon Fils au-dessus de moi »

 

Conscience4Si je suis la Conscience, alors je ne suis plus ni guidé par l’esprit, ni asservi par les formes mentales qu’il a permis de générer : Je suis Cela (OM) qui va SE SERVIR de l’esprit pour penser librement. Et donc, pour ressentir librement tout ce qui me procure de la paix, de l’amour et de la joie.  Oui mais…. Une minute, Docteur ! Si Dieu est esprit et que je me sers de ce dernier, est-ce à dire que je vais avoir le culot démesuré de prétendre me servir de… Dieu ? Je vous laisse le soin de répondre vous-mêmes à cette question et de réagir comme bon vous semble.

 

Serge Baccino