Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Le cycle de la lunaison et la Liberté

La liberté pour l’individu, ne peut se référer qu’à sa capacité de répondre d’une façon autonome et non-déterminée aux pressions, aux défis et opportunités de la vie. Ces pressions et défis de la vie constituent le conditionnement particulier qui lui est imposé à sa naissance par l’hérédité et l’environnement. Le nouveau-né ne peut pas changer ce conditionnement? Il en est le produit ; il est né avec un ensemble de gènes, et dans une race, une famille, une culture, une classe définies. Tous ces facteurs conditionnent inévitablement sa personnalité : ils constituent sa nature. Mais ils ne déterminent pas la réponse qu’il leur fait parce qu’il y a en lui et au-delà de son organisme un facteur qui est quelque chose d’indéterminé : une étincelle de divinité. C’est dans cette étincelle de divinité que réside son potentiel de liberté. Cette liberté n’est que potentielle, car elle peut rester latente et inopérante ; c’est ce qui est le cas ordinairement sauf à certains moments cruciaux dans la vie d’une personne. Ces moments cruciaux, ou crises, sont des moments de décision.

 

La décision peut être prise par ce que nous appelons notre libre-arbitre, la volonté de ne pas nous conformer au passé (par exemple aux influence des héritées et celles de notre environnement) et au lieu de cela, d’introduire une nouvelle vision, un but nouveau ou une réalisation nouvelle. Mais dans bien des cas, lorsque arrive l’opportunité de prendre une telle décision, le pouvoir ancien et profondément enraciné de notre nature (de tout ce qui en nous est le passé de la race humaine… et le karma de notre âme individuelle) rend impossible ou au moins confuse et prise à contrecœur, la décision transformatrice.

Nous sommes alors déterminés par ce passé ; alors nous avons perdu ce pouvoir, donné par Dieu (peu importe le nom) de liberté individuelle. Nous retournons de nouveau à l’état prénatal de dépendance de la Mère, le terme Mère représentant tout ce qui nous retient dans l’état embryonnaire et nous lie : notre famille, la religion, la tradition, les standards de la classe sociale, la moralité conventionnelle, etc… Tout cela conditionne inévitablement notre réponse aux défis et opportunités de la vie.

La distinction entre les deux mots : conditionne et détermine, est capitale. Lorsque sa signification est réellement comprise, le conflit amer entre les deux écoles de pensée enseignant respectivement que l’homme dispose de son libre-arbitre ou bien que la détermination (ou le destin) régit toutes choses, n’a plus grand sens. Aucun homme n’est absolument libre, car le concept même d’une telle absolue liberté n’a réellement pas de signification ; mais chaque homme peut, à certains moments de décision cruciale, transformer jusqu’à un certain point ses conditions naturelles par une réponse créatrice qui n’est pas déterminée, et essentiellement impossible à prévoir jusqu’à ce qu’elle soit faite.

Source : le cycle de la lunaison par Dane Rudhyar

Hyperscience (Extrait)

« La lumière court, paraît-il, à 300 000 km par seconde. Sauf apparemment dans l’esprit de l’homme où elle met bien du temps à se faire. Si l’on réfléchit un peu, on ne peut d’ailleurs que s’interroger sur ce qui conduit cette lumière à courir si vite. Qui l’y pousse ? Qui la tire ? Quel est donc son but ? Mais cette question peu la posent, et encore moins y répondent.

La réponse existe pourtant, si on veut bien renoncer à certaines peurs métaphysiques. La connaissance n’est pas une question d’intelligence. C’est une question de désir et de courage. Tout est là, à portée de neurone, mais une fois qu’on a compris l’origine de l’esprit et de l’être, ce qui constitue la grande énigme de l’humanité, on comprend parfaitement pourquoi on a peur de connaître sa cause et son origine ; pourquoi la lumière NE VA QU’A 300 000 km seconde au lieu d’avoir une vitesse infinie, une volonté infinie de s’unir à sa réalité profonde, toujours future, jamais atteinte.

Nous sommes cela. Nous sommes l’Être en réalisation à vitesse lente, par peur de quitter ce à quoi il est attaché. Toute l’énergie du monde est notre poursuite de notre but, mais comme nous en avons peur inconsciemment, nous freinons notre réalisation, et faisons en sorte que, lorsque l’interrupteur de la connaissance est allumé, on fait comme si on était encore dans le noir.

Vous pensez peut-être qu’au contraire, vous avez envie de savoir. Vous pouvez penser que parce que les savants dépensent des milliards pour accélérer des particules contre la volonté profonde de ces dernières, c’est qu’ils ont vraiment envie de savoir. Mais au fond de vous vous savez que tout cela est faux-semblants.

Tout le monde a peur de la vérité, sinon, personne n’ignorerait rien. La connaissance est faite pour être immédiate, il faut beaucoup d’efforts à l’ego pour rester dans l’ignorance. Vous le comprendrez en même temps que vous comprendrez la cause originelle de la conscience, qui est bien entendu aussi la cause du temps, cette résistance à l’immédiateté.

Mais à force de résister à l’évidence, à l’évolution, au But absolu qui est la seule cause de toute chose, évidemment, on cristallise, on matérialise, et on s’enferme dans l’incarnation. Et pis que cela, on s’enferme dans une spirale d’esclavage par rapport à la rassurante matière, sachant que si j’étais moi-même, aucune matière ne résisterait. Aucun ego.

Cet esclavage prend toutes les formes possibles dans l’univers socio-économique où nous faisons vivre notre ego afin de fuir mieux la liberté infinie de l’Être, seul et éternel, unique responsable de son univers. Normal qu’on ait peur. Nous ne sommes pas plusieurs esprits ayant conscience d’un univers, mais UN SEUL ESPRIT ayant conscience de plusieurs univers, tous les univers possibles. Cela se démontre et se démontrera. Mais normal aussi de ne pas mentir éternellement et bien vouloir tourner les pages, ouvrir les yeux, aller vers soi.

Quand on a compris que tout cet univers est vibratoire, sans aucune trace de matière véritable, on détient la clef de cette liberté, à condition de la vouloir : élever ses vibrations au-dessus de l’ignorance, réinformer correctement notre univers personnel, corporel, social, mondial, cosmique, puisque, c’est désormais démontré de façon incontestable, tout est dans notre esprit.

Tout commence par la compréhension métaphysique de notre cause et de notre but, de la nature de l’existence, de la matière et de la vie, puisque l’esprit domine et contient tout. Et c’est donc le premier qu’il faut réinformer pour vaincre les peur de soi et du monde. Et tout le reste peut et doit suivre.

Il n’y a pas un aspect de notre existence qui ne puisse et ne doive être réinformé correctement pour que notre vibration s’unisse à celle à laquelle nous ne devrions pas résister : l’unité absolue, la paix, notre réalisation suprême, notre potentiel infini qui n’attend que nous.

Tout cela est entre vos mains, vous n’aurez jamais fini de lire et relire les centaines de pages que contient ce site web et qui évoluent constamment dans toutes les directions, pour le plaisir, pour la joie de mettre en évidence ce qui nous relie tous : notre vraie nature. »

 

Source : Blog de Frank Hatemhttp://www.hatem.com/indexfr.htm

 

 

Les Dragons

intellect sur pattesLa jeunesse actuelle est très attirée par des thèmes qui furent récurrents dans l’histoire de l’humanité. Les Fées, les elfes, les lutins et autres farfadets, sans oublier, bien entendu, la vedette toutes catégories confondues actuelle : les dragons ! Certains disent que ces dragons « existent pour de vrai. » D’autres affirment qu’ils existent et sont même très puissants. D’autres encore sourient et préfèrent se référer à un symbolisme quelconque… Tous ont raison ! Mais aucun n’a vraiment la bonne définition, toutefois.

Voici une autre définition : Les dragons sont des « vaisseaux« ,  des « formations mentales » immenses qui correspondent TOUTES à un état d’esprit de totale dépendance. Imaginez des « nuages » mentaux qui ont été formés par les humains eux-mêmes, psychiquement, et sans qu’ils en soient conscients, par le fait même d’un ego qui redoute de devoir laisser la place à la partie divine qui sommeille en l’homme. Placer le pouvoir à l’extérieur est un excellent moyen de « faire taire » Celui qui attend patiemment son heure à l’intérieur.

Les dragons permettent à l’homme de se trahir sans culpabiliser, c’est-à-dire sans en être conscients. Pour culpabiliser, il faut savoir qu’on fait un truc pas bien, n’est-ce pas ? Il existe donc autant de « dragons » que de différentes formes d’allégeances mentales ou, si vous préférez, de schémas mentaux relatifs à la peur de laisser notre Lumière Intérieure nous Guider vraiment.

 

dragonDe fait, est-il plus justifié de compter sur autrui pour résoudre nos problèmes, que de chercher en soi la solution à tous nos problèmes. C’est du moins ce que prétendent les dragons, qui sont le symbole vivant, dans le plan mental inférieur, d’un intellect surchauffé qui ne sait plus comment nier la Présence de Dieu en lui. Si vous avez la patience de lire l’Apocalypse, vous verrez alors que cette idée de « dragons qui initient les hommes » (sic) n’est pas de toute jeunesse ! Il est dit que c’est Le Dragon qui donna naissance à la Bête (Apocalypse, Chap. 13, versets 1 à 2.) Le Dragon est bien évidemment l’intellect qui, par peur de « perdre le contrôle », de ne pas tout gérer, donne naissance à « la Bête » qui est cette monstruosité humaine qui est la partie la plus en souffrance et donc, la plus compulsive de l’ego.

La fameuse « femme revêtue de soleil, avec la lune à ses pieds » et qui pourrait bien se fait dévorer par le Dragon (12, 1 à 6) n’est autre que notre âme dont la sensibilité et l’intuition qui en résulte, pourraient bien se faire « bouffer » par l’intellect orgueilleux qui sait déjà tout sur tout et qui rêve de contrôler tout et tous.

 

Dragon2Les dragons crachent le feu et volent dans les cieux. Leur physique est disgracieux et ils représentent en fait une atteintes aux lois de l’aérodynamisme. Bref, et une fois traduit, ça nous donne que l’intellect se prend pour un ange mais ressemble, au mieux, à un lézard volant. Lorsqu’il veut enseigner la parole de dieu, il ne sait que cracher des flammes qui brûlent ceux qui ont eut l’imprudence de lui prêter l’oreille. Donc, mesdames et messieurs qui avaient « un certain âge » et dont les enfants qui ont entre 17 et 24 ans se passionnent pour les dragons, voici ce que je vous conseille : Apprenez au plus tôt à votre gosse à s’émanciper de vous et des autres pour ne compter que sur lui-même (ou elle-même), car il est fort possible que pour cette vie terrestre, son âme se place sous la tutelle tyrannique d’un égrégore mental très ancien qui a permis, à des générations d’humains, de devenir les esclaves de leur propre peur de s’assumer vraiment.

Le souffle du dragon ne réchauffe pas les tièdes : il les brule !

 

Serge Baccino

 

Le Nom de Caïn

Cain_Killing_AbelDans la Genèse, il est dit qu’Adam et Eve avaient deux fils, Abel et Caïn, et qu’il vint un jour où Caïn tua son frère Abel. Raconté comme cela, ça n’a rien de folichon, n’est-ce pas ? Mais pour celui qui possède les clefs nécessaires à la compréhension des symboles bibliques, tout devient alors beaucoup plus clair. Quand on sait que « Adam » (de « adamah » = « terre rouge« ) représente l’esprit et que « Eve » (de « Yévéh » = « la vie« ) représente la force vitale, on comprend alors que leurs deux enfants ne peuvent être que l’intellect (Caïn) et l’intuition (Abel.) En l’homme, c’est à chaque instant que Caïn « tue » (fait taire) Abel. Chaque jour de notre vie, notre intellect arrogant s’arroge le droit de tout comprendre et de tout percevoir, faisant taire un peu plus à chaque fois, notre intuition.

Pourtant, il est dit par ailleurs que « Le seigneur (la Conscience Intérieure) agréait les offrandes (ce qui découle de) d’Abel et dédaignait les offrandes de Caïn, qui cultivait les champs. » (Comprendre que la Conscience préfère s’appuyer sur l’intuition que sur la raison raisonnante ou « intellect. ») Ici, « les champs » représentent les champs de nos processus mentaux, ensemencés de certaines idées-germes qui ne trouvent pas toujours grâce aux yeux de notre conscience intérieure…

 

 

Maha BharathaDans la Maha Bharatha, il est aussi fait allusion à ce véritable « champs de bataille » que peut être le mental de l’homme, lorsque son cœur et son esprit s’affrontent bêtement, alors que la conscience (Krishna) préfèrera toujours ce qui naît spontanément (Sahaj) d’une pure intuition qui s’appuie sur la sensibilité de l’être. Si l’homme fait plus volontiers confiance à sa tête qu’à son cœur, c’est parce que le contenu de sa tête peut lui obéir et devient ainsi très rassurant, tandis que « le cœur a des raisons que la raison ignore« , comme on dit. Entendez par là que l’homme perçoit la vérité en son cœur (il la sent vraiment) mais qu’il ne souhaite pas toujours en assumer les conséquences….

 

Serge Baccino

Le cerveau, créateur de temps: Virginie Van Wassenhove (Vidéo – Extrait)

Virginie Van Wassenhove a reçu son doctorat en neurosciences et sciences cognitives à l’université du Maryland (USA) en 2004. Elle a poursuivi ses recherches postdoctorales à l’université de Californie à San Francisco d’abord puis à Los Angeles et enfin, à Caltech.

En 2008, elle a pris la direction du nouveau centre de magnétoencéphalographie de NeuroSpin (CEA). Elle anime actuellement une équipe qui travaille sur la dynamique cérébrale humaine.

Ses travaux portent sur la perception multisensorielle, la dynamique perceptuelle et la cognition temporelle.

 

 

Paraboles et symboles

Soi2Les initiés parlent et écrivent souvent « par paraboles« , c’est-à-dire que ce qu’ils disent ou écrivent ne veut pas dire exactement ce qui est dit ou ce qui est écrit, mais « va au-delà du sens apparent ou immédiat. » Pourquoi cela ? Pour faire suer les débutants ? Nous sommes en droit d’en douter. Parce que tous les initiés du passé et du présent sont de gros orgueilleux qui se la pètent ? Nous sommes également en droit d’en douter. Mais alors quoi ? Si vous demandez carrément à l’un d’eux, et en supposant qu’il ait envie de répondre honnêtement, il vous dira un truc de ce genre là :

« Nous écrivons et parlons par paraboles afin que ce qui est dit ou écrit ne soit pas accessible aux feignants de l’esprit,  à tous ceux qui conservent l’espoir qu’on les assume et qu’on fasse tout à leur place, gratuitement et sans aucun remerciement de leur part, comme si donner de la connaissance était un devoir pour l’initié et recevoir cette même connaissance, en toute gratuité s’entend, un droit de naissance pour l’ignorant.« 

Si cette réponse a le pouvoir de vous choquer, alors ceux qui ont refusé de vous la donner avaient raison d’agir ainsi ! Mais si cette réponse ne vous choque pas, c’est que vous étiez prêts à la rencontrer de face et que les initiés que vous avez rencontrés n’en étaient pas de vrais (d’initiés) puisqu’ils auraient dû prendre conscience de votre préparation à connaitre la vérité qui « dérange » mais affranchit.

Le sens des mots est un moindre mal.

 

Para bolein : « Qui va au-delà du sens usuel et accepté »
Sin Bolein : « Qui va dans le même sens »
Dia Bolein : « Qui va dans le sens opposé, qui éloigne du but »

Param Adi : « Qui va au-delà des dieux (des concepts qui nous gouvernent spirituellement.)

Que se soit en latin (trois premiers mots) ou en Sanskrit (le dernier) ont peut remarquer que tout est un question de sens ou de positionnement.

La parabole nous permet de quitter un sens (un concept) acquit pour nous orienter vers une façon de concevoir plus subtile.
C’est le premier pas : poser les bagages (acquits intellectuels) et devenir capable de voir plus loin, au delà de nos limites actuelles.

Le symbole nous permet de se diriger mentalement dans le sens qui nous rapproche de notre but. Ici, il y a double progression : non seulement nous sommes devenus capables d’adopter une vision progressiste, mais de plus, nous savons évoluer en direction du but.

Le symbole est donc une étape supérieure à la parabole. Si les paraboles étaient pour le peuple, les symboles étaient pour les quelques centaines d’hommes et de femmes éclairés (mais non initiés vraiment) qui suivaient le Maître Jésus, par exemple. Ensuite viens « le Royaume des cieux » (ou d’Essieu, ce autour de quoi tout tourne) ou le « Paradis » (cercle, lieu clos.)

Celui qui atteint le paradis s’est libéré de tout concept spirituel, il est « sans dieu ni maître » (param adi) et se trouve dans un lieu saint et clos (Temple du saint-Esprit) dans lequel il communie avec son propre Soi, son essence qui est pure conscience. Ce paradis est « au cœur » ou au centre de l’homme : lorsque l’homme « meurt » (se transforme), apparait le Christ.

C’est pour cela que lorsque les femmes (les Marie(s)) viennent au tombeau pour s’occuper du corps de Jésus, elles entendent une voix leur demander :

« Où me cherchez-vous, femmes ?« 

(Traduction :  » Sensibilité humaine, où me cherches-tu ? Ailleurs qu’au cœur de ton être ? Tu ne m’y trouveras point ! « )

 

 

Crop-circleDans mon exemple, la parabole est pour l’homme fruste qui pêche, laboure les champs et nettoie les étables et bergeries… La parabole lui permet d’aller un peu au-delà du sens usuel des mots, sans pour autant atteindre à un sens supérieur. C’est un langage pour les enfants et les gens simples et sans une culture mentale élaborée, nous dirons… Le symbole, quand à lui, est donné à l’homme mûr, à celui qui sait reconnaître les synchronicités et les interpréter. Par exemple le jeune Shaman qui se demande comment réagir à un problème de mœurs au sein de sa tribu, et qui voit un aigle s’élever lentement et majestueusement dans le ciel. Il comprend que ce qu’il voit « va dans le même sens » (sin bolein) que le but qu’il se propose d’atteindre : trouver la solution la meilleure pour son problème. Ici, la réponse de la nature est :

« Élève toi au-dessus du problème, car tant que tu en fais partie, tu es impliqué et tu n’es pas objectif ! Si tu prends un peu plus d’altitude, tu auras alors une vue d’ensemble et tu seras à même de trouver la meilleure solution pour chacune des parties impliquées dans ton problème… »

 

Enfin, le Royaume des cieux (ou d’essieu, comme l’essieu d’une roue) est le niveau de prise de conscience directe réservé aux initiés qui se sont avancés courageusement vers la partie la plus difficile de l’initiation : la réforme psychologique du moi humain. A ce niveau, il est attendu de l’initié qu’il ne recherche plus rien au-dehors et chez les autres mais qu’il adopte le réflexe absolu de rechercher la vérité là où personne ne désire la chercher… en soi-même. C’est pour ça que Jésus disait :

Le Royaume des cieux est au-dedans de vous...

 

Serge Baccino