Inconscience du conscient

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Inconscience du conscient

Voici quelques éléments de réflexion qui ne manqueront pas d’intéresser ceux qui aimeraient y voir un peu plus clair au sujet du conscient, de l’inconscient, des Mémoires et de ce qui est considéré comme étant « réel » ou non. Bien évidemment, ce ne sont là que de simples considérations simplifiées, voire vulgarisées, afin d’être accessible à tous et à chacun.

Commençons par ceci : ce que nous recevons de ce que nous demandons, définit la nature ainsi que la qualité de ce que nous avons demandé. Si cela vient de Soi, cela est forcément agréable et bon. Si cela vient du « moi », cela risque de nous décevoir au moins.
Il faut savoir que le subconscient est délibérément entretenu par le conscient. Si vous pensez régulièrement la même chose, vous ressentirez les mêmes choses et, bien sûr, vous vivrez ou expérimenterez les mêmes choses.

Le subconscient sert de poubelle provisoire à tout ce que nous refusons d’admettre comme réel. Est considéré comme étant réel, par nous, tout ce dont nous avons conscience. Le reste est donc considéré comme étant irréel. Irréel, certes, mais présent dans les Mémoires, empoisonnant notre présent, nous faisant vivre « au passé », pour ainsi dire. Ou plus sobrement, nous faisant vivre selon son contenu formel.

À force d’éluder tout ce qui nous dérange, nous n’en sommes plus conscients, certes, mais nous en sommes toujours dérangés ! Le travail d’un psy éso est de rendre de nouveau conscient et donc réel pour soi, tout ce qui se trouve refoulé dans les Mémoires. Le problème est que le rôle du subconscient est de nous protéger du mal. De tout ce qui, et à nos yeux, représente le mal. Et pour nous, est mal ce qui peut troubler notre quiétude mentale. Partant, et puisque nous avons réussi notre œuvre d’inconscience forcée, nous devons nous servir du Pouvoir du Verbe !

Loi : Il est impossible de faire taire le Verbe !

L‘un des rôles du subconscient est de nous protéger de tout ce que nous désirons oublier. Comprendre de nous épargner de devoir connaître à tout prix. Mais il n’entre pas en ses attributs de nous protéger du Verbe et donc, de ce que nous disons. Le problème c’est que plus personne ne s’écoute parler. Si les gens s’écoutaient vraiment, ils réaliseraient, stupéfaits, qu’ils révèlent, à chaque instant et par la parole, tout ce qu’ils désirent cacher, que ce soit à eux-même ou à autrui.

L‘une des facultés d’un véritable psy éso est donc de savoir écouter. D’écouter vraiment, et non de projeter, sur celui qui parle, une idée préconçue de ce qui va être dit ou pire, de ce qui devrait être dit. Certaines phrases ou certains mots-clefs sont exprimés inconsciemment. Ces mots-clefs, véritables déclencheurs, ont la capacité d’éveiller le subconscient de celui qui écoute (ou qui sait vraiment écouter), et de le placer en syntonie vibratoire avec le subconscient de celui qui exprime bien plus qu’il ne le pense.

En clair, ces mots-clefs alignent vibratoirement les deux subconscients (parleur/écouteur) et permettent à celui qui écoute, de recevoir des indications directes et très précieuses, au sujet des véritables problèmes de celui qui s’épanche. Car les gens ne connaissent pas leurs véritables problèmes. S’ils le connaissaient, ces problèmes auraient disparu depuis longtemps !

Celui qui écoute -ou qui a apprit à le faire-  capte bien plus ce que l’on nomme (à tort) les non-dits, que ce qui est exprimé consciemment. Évidemment, celui qui a appris à écouter au-delà des mots usuels, doit être lui-même en harmonie avec son subconscient. Ce n’était ici que quelques bases de réflexion, à vous de découvrir le reste en vous explorant.

 

Serge Baccino