Libérer la Conscience de nos limites corporelles

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Libérer la Conscience de nos limites corporelles

Le corps humain est une densité spirituelle générée par l’attention mentale du Soi Naturel. Comme il est plus puissant que nous, en règle générale, ce corps de manifestation et donc, l’état d’esprit qu’il incarne, durent de nombreuses années (entre 7 et 9 décennies, en moyenne.) Ce sont ce désir d’expérimentation ainsi que cette même attention polarisée dès le départ et en une seule fois, qui donne au corps sa densité particulière que nous nommons « matérielle. »

Aller dans le même sens que ce désir originel et se laisser aller au même but envisagé dès le départ, qui fait que certaines personnes, pourtant pas spécialement spirituelles, la plupart du temps, vivent bien plus longtemps que la moyenne des gens. Il n’est pas rare de voir des hommes ou des femmes qui sont encore vifs de corps et d’esprit, bien après 90 ans. Ainsi, et bien qu’il ne faille pas en faire une règle absolue, moins une personne résiste à sa « mission », à ce pour quoi elle est venue, comme on dit, plus longue sera sa vie. Ce qui ne signifie pas pour autant que cette vie sera passionnante ou importante pour la société en cours.

 

Cela dit, il serait injuste d’affirmer et à l’inverse, qu’une personne qui refuse le but et/ou les différentes épreuves pédagogiques de sa vie, vivra moins longtemps qu’une autre se laissant carrément aller à tout ce qui lui advient, sans résister ou tenter d’améliorer ceci ou cela dans sa vie. Bien sûr, l’idée est à prendre en compte puisque le degré de densité et de cohésion mentale des cellules d’un corps de chair, dépendent en grande partie de la capacité d’alignement de la personne avec les désidératas de son Soi Naturel. Il est clair que si la personne fait tout de travers ou tente de faire échouer sa mission terrestre, elle risque fort de voir sa vie écourtée pour le moins.

Toutefois, il arrive assez souvent qu’une personne refuse de vivre une vie jugée insipide ou, au contraire, trop trépidante, et remplace la « cartographie » originelle du Soi Naturel par la sienne propre. En clair, si la personne est assez puissante mentalement pour voir clairement ce qu’elle veut et désire et si elle trouve en elle les moyens d’obtenir une vie plus en adéquation avec son propre caractère. Ne commettons donc pas l’erreur grossière d’attribuer à la personne physique moins de liberté qu’elle n’en a vraiment. Bien que l’erreur inverse nous semblerait toute aussi préjudiciable.

 

Ainsi, c’est l’attention mentale qui polarise les particules d’esprit qui, sous l’injonction d’une âme (celle énorme du S.N. ou une âme individuelle) formeront la trame « extérieure » de ce qui peu puis devra être vécue. À présent, posons-nous cette très intéressante question : « Pourquoi la conscience animique d’une personne se retrouve pour ainsi dire « prisonnière » du corps de manifestation qu’elle paraît habiter en priorité ? » Ou plus sobrement, pourquoi notre conscience individuelle se retrouve-t-elle attachée à son corps de chair originel ?

Par exemple, pourquoi ne pourrions-nous pas tous nous promener à notre grès, pour visiter le reste de notre univers, avec l’aide ou sans l’aide d’un autre corps, quel qu’il soit et devons-nous demeurer, la majeure partie du temps, lié à ce même corps que nous désignons nous-mêmes comme étant « le nôtre » (vu que nous n’en connaissons pas d’autres à exploiter.)

 

Pour répondre à cette question, il faut connaître les lois et les principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit. Imaginons que nous puissions nous concentrer non pas « en nous » ni « sur nous » mais « à côté de nous », par exemple. Nous connaissons déjà une partie de la Loi « l’énergie suit l’attention mentale. » Ici, l’énergie est de double nature puisqu’elle consiste en de l’énergie spirituelle et de l’énergie vitale.

En nous concentrant sur une idée et en essayant de la rendre « réelle », nous permettons à l’esprit de rassembler des myriades de particules lumineuses qui toutes vont concourir à donner forme à ce que nous voulons voir apparaître dans notre vie. Ensuite, il ne reste plus à la force vitale qu’à se « précipiter » (terme exact) sur la forme mentale engendrée en esprit, afin de lui donner force, vie et surtout, durée dans le temps et dans l’espace.

 

Certains initiés sont passés Maîtres dans l’art de la création mentale et peuvent manifester, du moins durant de courts instants, une forme quelconque telle qu’une rose ou un petit objet (bijou ou autre.) Il est à noter que ces objets ainsi créés ne persistent que bien rarement dans le temps. Seuls les Grands Maîtres de différentes Fraternités, sont capables de créer ce que l’on nomme parfois des « Voults », à savoir des objets (artéfacts) capables non seulement de durée quelques centaines d’années voire un ou deux milliers d’années, mais qui de plus, sont capables d’émettre de puissantes énergies de protection et ce, durant le temps de leur existence « matérielle. »

Nous pourrions nous prendre à rêver et nous imaginer occupés à créer qui sa voiture de course, livrée avec le plein d’essence, qui sa villa en Californie, avec piscine à déversement et cours de tennis privés. Hélas pour nos doux rêveurs, la chose n’est pas envisageable, du moins sous cette forme d’obtention directe. Tout spiritualiste qui se respecte nous rétorquera qu’il est bien évidemment possible d’obtenir tout ce que nous voulons, ou presque, cela par l’art bien connu de la visualisation créatrice. Et c’est justement là que nous aimerions vous amener.

 

Pourriez-vous, s’il vous plaît, voir la claire différence qu’il y a entre faire subitement apparaître une villa sous nos yeux émerveillés et le fait d’en visualiser les détails avec espoir qu’un jour prochain nous puissions rencontrer cette même villa déjà construite ou sur le point de l’être ? Les spiritualistes modernes nomment cette dernière méthode « passer sa commande à l’univers ». Ensuite, la personne doit attendre sagement que ce même univers rassemble les conditions requises pour donner « vie, force et durée » à cette villa rêvée.

Il est clair que nous ne pourrons peut-être jamais faire subitement apparaître une maison, un navire de croisière ou bien un hôtel cinq étoiles pour satisfaire nos désirs. Mais nous pouvons transformer un problème en solution pour notre conscience d’initiés. Quel est ce problème ? Il pourrait être énoncé ainsi : « Il faut en général beaucoup de temps à l’esprit pour donner forme à des choses matérielles ou solides. Trop de temps, en fait. » Et quelle serait la solution envisagée ? La voici : « le problème de l’esprit n’est pas de former des idées mais des choses de densité égale à celles qui existent déjà sur Terre. »

 

L’esprit forme des idées ? Évidemment ! Au départ, il y a l’idée, seulement, d’une villa, d’une piscine, d’un navire ou d’un hôtel, par exemple. Ensuite, et selon la Loi, les particules d’esprit rassemblées presque immédiatement sous forme d’idée ou de moule, si vous préférez, commencent à se précipiter, à savoir, à abaisser leur fréquence qui est très élevée à l’origine, pour les faire correspondre aux fréquences très basses des choses matérielles de notre 3d.

C’est un peu comme de commander une baguette à une boulangère puis d’attendre que le pain soit cuit depuis le four situé de l’autre côté de la pièce, derrière un mur ou pire, à l’étage. Dans cet exemple, la boulangère comprend immédiatement ce que vous lui demandez et dans son mental, l’image de la baguette est formée instantanément. Par contre, comme son panier à pain est vide, il vous faudra attendre que la prochaine fournée soit prête !

 

Il en va de même pour l’esprit. Il commence immédiatement à donner forme (mentalement) à ce que vous lui demandez, mais il lui faudra sans doute des mois, voire une année (ou plus) pour rendre votre demande matérielle et donc, exploitable. C’est la cadence avec laquelle les particules d’esprit « descendent » en fréquence pour arriver à celles de notre monde dit matériel, qui est très long et non pas l’idéation originale qui consiste à transmettre à l’esprit l’idée de ce que nous désirons. Comprenez-vous bien la différence ?

Bon, OK, nous avons compris que l’esprit capte immédiatement ce que nous attendons de lui mais qu’il met un temps fou (à nos yeux du moins) pour nous donner ce que nous lui demandons. Dans le cas de choses matérielles s’entend ! Mais cela nous avance à quoi, au juste ? Pour le comprendre, voyons la suite des lois spirituelles. Nous avons une conscience, cela parce que notre corps de chair lui sert de support. Si notre conscience individuelle ne jouissait pas d’une forme quelconque (humaine ou autre), elle ne pourrait pas se manifester. Elle serait potentielle seulement. C’est aussi simple que cela : la conscience a besoin d’un corps ou support de manifestation pour être active et se manifester en tant que telle.

 

Nous avons le souvenir que c’est notre Soi Naturel qui a créé notre incarnation et que, d’ailleurs, nous avons mis des années pour passer de l’enfance à l’âge adulte. Nous ne sommes pas apparus comme ça. Par contre, notre conscience personnelle est apparue dès que notre forme physique le lui a autorisé. Il fallait que notre corps soit outillé correctement pour que se manifeste notre conscience personnelle.

Conscience personnelle qui dépend de la Grande Conscience ou de la Conscience tout court. Chacun de nous possède pour ainsi dire une petite portion de cette conscience unique (mais insécable.) Et si nous sommes peu conscients, c’est parce que les vibrations spirituelles de notre corps de chair sont trop lentes pour réussir à exprimer plus de conscience encore. Du moins sur Terre.

 

En fait, l’idéal serait, pour la Conscience, que nos corps de chair soit beaucoup plus subtils qu’ils ne le sont présentement. Ceux qui, par exemple, ont réussi à « sortir de leur corps », comme on dit (en fait, de leurs limites vibratoires) peuvent témoigner du fait probant que leur conscience était alors à la fois plus claire et comme « élargie ».

Il est étonnant, partant, que personne parmi les nouveaux spiritualistes, n’ait fait la relation pourtant évidente entre la qualité de la forme spirituelle qui sert de support ponctuel à la conscience, et certains exercices plus ou moins connus et qui servent à l’évolution de la conscience personnelle d’un individu. Mais voici que nous nous expliquons à cet intéressant sujet.

 

S’il n’y avait pas un peu de conscience pour « accompagner » un corps humain, ce même humain aurait le niveau intellectuel d’un légume. Quand on dit « une personne », il est particulier de noter que nous affirmons presque une évidence : chez quelques-uns d’entre nous, il n’y a effectivement… Personne ! Mais restons sérieux deux minutes.

En cas d’accident grave, une personne peut perdre l’une quelconque de ses facultés mentale, voire devenir un légume, allongée dans un lit d’hôpital, inconsciente, pour parfois des années. Dans de telles situations navrantes, il est possible de constater qu’en effet, la manifestation d’une conscience, quel qu’en soit le degré ou la qualité, dépend exclusivement de la qualité de ce corps. Et plus exactement, de l’harmonie formée par les différents éléments (organes) de ce même corps. Si le cerveau est affecté, par exemple, inutile de chercher à voir ensuite une conscience se manifester.

 

OK, la qualité de manifestation de LA Conscience (puisqu’il y en a qu’une seule pour tous) chez un être humain, dépend exclusivement de la fréquence vibratoire et de la répartition harmonieuse des divers composants de son corps de manifestation (organes.) Qu’il soit durable ou ponctuel, comme déjà évoqué plus haut. « Durable ou ponctuel » ? Oui, souvenez-vous de la Loi qui sous-tend la manifestation de la création spirituelle ! Souvenez-vous de la boulangère et de sa panne de baguettes !

Si vous formez une idée quelconque dans votre mental, l’esprit prendra alors docilement cette forme. Le temps de la visualiser, c’est-à-dire très rapidement. Ce que ne pourra pas faire l’esprit c’est de « densifier » immédiatement cette idée ou forme mentale, OK jusque là ? Bien !

 

Avez-vous remarqué que « là où se trouve votre corps, là se trouve généralement votre conscience » ? En réalité, c’est là où se situe votre attention mentale que se situe également la quantité de conscience unique que votre corps est capable de « spécialiser » (ou de rendre manifeste.) Vous nous rétorquerez sans doute que c’est l’évidence même, du fait que vous êtes sans doute habitués à la chose et seulement à elle.

En réalité, votre conscience peut « se situer » ailleurs que dans votre corps (ou relié à lui.) Nous avons tous de ces moments d’absence durant lesquels nous ne pensons à rien et ne faisons attention à rien. Autant dire qu’à ces moments-là, il ne nous est pas possible de rendre manifeste notre conscience. Qui n’a pas entendu ce genre de phrase durant un repas « hé ! Tu es avec nous ou bien tu bailles aux anges ? » dans ces moments, notre esprit nous semble vide et nous ne sommes même plus conscients de l’endroit où nous nous trouvons.

 

Dans ces moments, où est notre conscience ? La réponse la plus près de la vérité serait « elle n’est nulle part puisque non manifestée et non située par notre attention mentale. » Notre attention mentale est donc ce qui permet à notre conscience d’être géolocalisé, si nous pouvons le dire ainsi. Par exemple, vous observez, fasciné, un écureuil jouer sur une branche, tout près de vous et, à ce moment au moins, votre conscience est pour ainsi dire déplacée par votre attention mentale et se retrouve « auprès » de l’écureuil.

Ceux qui méditent savent cela : la conscience a tendance à suivre le déroulement des pensées. Mais à ce moment, elle reste tranquillement à observer mais ne se « déplace » pas encore. Il est également possible de se concentrer en soi-même ou, mieux encore, de se concentrer, tour à tour, sur chacune des parties de notre corps. C’est à ces moments que nous découvrons que la conscience n’est en rien statique et qu’elle peut, sous certaines conditions, se déplacer.

En temps ordinaire, la conscience peut être située au niveau du corps. Pour certains, elle se géolocalise exclusivement au niveau de la tête. Pour d’autres, c’est beaucoup plus bas.

 

Mais que se passerait-il s’il nous prenait l’idée de visualiser une qualité ou une condition quelconque, en dehors de notre corps, par exemple à côté et à un mètre ou deux ? Pouvez-vous imaginer cela, de ne pas visualiser « en vous » mais en dehors de vous ? Est-ce que notre conscience pourrait se greffer sur cette forme mentale naissante ou toute jeune ? La réponse est évidente : mais oui !

D’autant que cette forme mentale (ou spirituelle) étant sous sa forme la plus pure et donc, sous sa fréquence mentale la plus élevée, non seulement la conscience pourrait s’y « loger » confortablement mais de plus, elle pourrait s’y complaire et invoquer le pouvoir de la Force Vitale pour faire durer cette agréable sensation. Quelle agréable sensation ? Celle de pouvoir se manifester… Sans les limites propres aux basses fréquences de la matière solide !

Très bien, mais quel genre de formes mentales et donc, d’idées, peut trouver grâce aux yeux de la conscience, cela au point qu’elle accepte de se géolocaliser d’une manière différente, à savoir hors de nous ? C’est simple : toute pensée et donc, idée, qui ne lui impose aucune limite et barrière ou presque ! Souvenez-vous que votre corps psychique peut se déplacer et que la conscience accepte toute contente de le suivre, en laissant le corps de chair allongé sur un lit et apparemment sans mouvements ni vie.

La conscience préfère d’ailleurs s’exprimer par le biais du corps psychique, car ce dernier est plus « aérien » et vibre donc plus haut que son homologue physique. Et ceux qui ont expérimenté cet état de décorporation ont pu constater à quel point leur mental leur semblait plus libre, clair et aéré.

 

Voici une question : « qu’est-ce qui, selon vous, pourrait être encore plus léger et aérien qu’un corps psychique et de ce fait, plaire d’autant plus à la conscience ? » Réponse : une seule idée ou un seul concept libérateur à la fois ! Cela parce que le corps psychique est formé d’une grande quantité d’idées, de formes mentales et vibre donc beaucoup plus bas qu’un seul concept, qu’une seule idéation.

Le plus difficile, pour celles et ceux qui voudraient s’essayer à cette étonnante façon de penser (hors du mental et à l’extérieur) est de perdre l’habitude préalable de « penser sur place », si nous pouvons dire. Penser à côté ou loin du corps physique peut paraître bizarre sur le moment, voire hautement improbable, alors que toute l’astuce consiste à délocaliser notre attention mentale, sans nous soucier du fait que nous pensons dans notre tête ou bien à l’extérieur d’elle.

Nous terminerons avec un exemple simple et concret. Pour que la pensée soit assez attractive, pour la Conscience, il faut qu’elle soit d’un degré de positivité et de liberté inouïes ! Pour ainsi dire inhumain. Par exemple : « Je suis en permanence suivi par des êtres divins bienveillants qui veillent sur mois. » Ou encore : « J’ai une chance extraordinaire, tout me réussit, car la Source Divine elle-même veille sur moi. »

À présent, pour la partie purement pratique. Vous choisissez un espace libre à un ou deux mètres de vous et tandis que vous pensez ainsi, vous imaginez que des particules d’esprit lumineuses se rassemblent pour donner forme à votre idée ou pensée. Et croyez bien que si votre attention mentale est pleinement orientée vers cet « espace mental » préalablement vierge, votre conscience va s’y précipiter. À tous les sens du terme !

Pour la petite histoire, certains ont fait mieux encore et alors qu’ils méditaient assis, les yeux fermés, ils ont imaginé être à plusieurs endroits à la fois dans la pièce, puis juste à quelques mètres, au-dehors de leur maison. Enfin, ils se sont imaginé être dans d’autres pays. Ils employaient ce type de formule mentale : « Je suis à deux mètres devant mon corps… » « Je suis à deux mètres derrière ce corps et dans la salle de bains (ou autre.) » Et enfin : « Tandis que mon corps repose ici, chez moi, ma conscience se trouve aux îles Baléares… » ou encore : « Tandis que mon corps repose ici, chez moi, ma conscience participe  d’autres villes du monde, se promenant à son gré… »

Il paraîtrait même qu’en le faisant juste avant de s’endormir, aide grandement à se souvenir des endroits visités durant la nuit et par notre âme, toujours accompagnée de la Conscience, dans une quelconque mesure…

 

Serge Baccino