Ou il est question d’Inconscient Collectif

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Où il est question d’Inconscient Collectif

Voici une question qui nous paraît intéressante : pourquoi est-il si difficile de changer ou même de seulement évoluer, pour une personne lambda ? Nous pourrions tout aussi bien demander pourquoi il y a des personnes qui se soucient de leur évolution comme de leur première paire de chaussettes, le résultat serait le même, car la cause est identique. Voici la réponse : parce que les gens, tous les gens, ne peuvent pas faire autrement que de penser, d’avoir des processus mentaux et que ces derniers sont tous puisés au sein de l’Inconscient Collectif (ou I.C. pour faire plus court.)

Cela dit, même si l’I.C. contient la somme des processus mentaux issus de l’esprit planétaire et utilisable par les autres humains, il existe tout de même plusieurs niveaux d’activités mentales, plusieurs « couches », pourrions-nous dire, ceci afin d’expliquer les différences entre les êtres. En effet, tandis que celui-ci présente des processus mentaux d’une grande élévation morale, en relation avec la qualité de ses actes, celui-là pense comme un charretier et est capable des plus viles bassesses. Ici, pour simplifier s’entend.

Dès lors, notre question pourrait gagner en précision si nous demandions plutôt pourquoi ceux qui se situent à un niveau mental relativement bas, ont tant de mal à s’extraire de la zone psychologique qu’ils occupent au sein de l’un des niveaux inférieurs de l’I.C. Présentée ainsi, cette question partirait d’une prémisse facilement vérifiable, en tout temps et sur la plupart des gens, que ces derniers stagnent véritablement sur l’un quelconque des niveaux ou des couches de l’Inconscient Collectif ou I.C. Qu’est-ce qui les empêche d’évoluer ? Ou, devrions-nous dire, qu’est-ce qui les empêche de réaliser qu’il serait urgent pour eux et pour autrui, qu’il le fasse (d’évoluer enfin) ?

Pour le comprendre, il faut tout d’abord être informé du fonctionnement de l’I.C. Ce dernier fonctionne selon ce que nous pourrions appeler de « l’autosuffisance » énergétique et informationnelle. Ce qui signifie que l’I.C. reçoit autant qu’il donne, ce qui lui permet de plus recevoir encore, en terme d’informations et d’énergie. Par exemple, une personne qui serait branchée mentalement sur les premières couches de l’I.C. ne s’intéresserait qu’à elle et refuserait de dépenser la moindre goutte d’énergie pour venir en aide à autrui. Elle tire cet état d’esprit de l’un des contenu formel de l’I.C. et comme la personne est en accord avec cet état d’esprit, elle cautionne puis renforce la programmation, lui apportant plus d’énergie encore (ou de vitalité.)

En retour, l’I.C. va convaincre la personne du bien-fondé de son état d’esprit, ce qui alimentera encore plus cette même façon de penser au sein de cette couche de l’I.C., et ainsi de suite. Nous avons-là un superbe cercle vicieux autogène, ce qui est une autre manière de nommer l’autosuffisance évoquée plus haut. Il a été question, à une époque, de juger de la qualité morale et psychologique d’une personne au fait qu’elle est plus ou moins adaptée à son milieu. Et par extension, la personne est de ce fait réputée être aussi bien adaptée à sa situation géographique, à son époque, à son ethnie et à la société dans laquelle elle évolue. Ou est censée évoluer !

Or, il nous paraît un brin suspect de parler d’évolution, tout en arguant du fait qu’une personne devrait être parfaitement adaptée, ne serait-ce que socialement parlant. Le fait même de considérer une personne comme étant « adaptée » lui interdit, justement, d’évoluer vraiment. Si elle évolue, c’est au sein ou dans le cadre limité d’une société dont le principal souci semble vouloir limiter le niveau de conscience et donc, d’intelligence de ses représentants.

Être parfaitement intégré, aligné ou en harmonie avec la société actuelle et donc, avec un seul et unique niveau de fréquence mentale au sein de l’I.C., est assurément un signe de mauvaise santé mentale. Certain spiritualiste l’ont fort judicieusement compris et exprimé. C’est d’ailleurs cette quasi-impossibilité d’évoluer, en passant d’un niveau fréquentiel de l’I.C. à un autre, lui étant supérieur, qui a donné l’idée, à quelques-uns, de chercher des moyens de s’extraire de ces niveaux inférieurs de conscience mentale. Autrement dit et selon l’enseignement de la psy éso, de conscience par soi. ( note : conscience relative aux processus mentaux qui sont les nôtres.)

L‘une de ces « techniques » plus ou moins heureuses, consiste à tout faire pour tenter de se démarquer du reste du troupeau. Ce peut être par le biais d’habillements ou de coiffures sortant de l’ordinaire (au mieux) ou de tout autre artifice extérieur tendant à affirmer une éventuelle différence.  Hélas, ceci attire l’attention mais ne produit pas, loin s’en faut, de réelle différences. Si différence il doit y avoir, celles-ci ne peuvent être que MENTALES, et non s’appuyer uniquement sur des actes extérieurs.

Ce qu’ignorent ces infortunées personnes désirant se distinguer de la masse, c’est que L’I.C. contient déjà toutes les idées et formules permettant censément de « se distinguer ». En somme, le contenu de l’I.C. autorise l’âme humaine à se distinguer… Comme les autres ! (Ou dans les limites connues, si vous préférez.) Ajoutons qu’une personne passe inaperçue lorsqu’elle se trouve parfaitement alignée avec les ondes magnétiques de l’I.C. C’est un peu comme si elle se tenait en son centre et ne présentait aucune différence de potentiel (DDP) entre son propre état d’esprit et ce que propose le niveau auquel elle est intimement reliée.

Lorsqu’une personne cherche vraiment l’originalité, c’est comme si elle se décalait d’un côté ou de l’autre du cercle fermé de l’I.C. (ou encore en haut, ou en bas, etc.) Mais lorsqu’une personne s’approche trop de la lisière énergétique et informationnelle, l’I.C. réagit, et ce sous la forme concrète de l’un quelconque de nos amis ou proches parents, afin de tenter de nous ramener « à la raison » (ou « dans le cercle ») le plus vite possible. Pour l’I.C., passer la limite, c’est perdre le moyen d’informer une personne de ce qu’elle doit être, faire, dire, etc. C’est perdre tout pouvoir sur elle et donc, perdre de l’énergie.

 

Serge Baccino