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Le Feu Sacré

Le Feu Sacré

Qu’est-ce que « le Feu Sacré » ? Réponse : la capacité à aller toujours de l’avant, être motivé, ne jamais se décourager ou laisser les autres y parvenir. Pourquoi cette notion de « feu » ? Parce que c’est la partie supérieure du mental qui seule, est capable d’accueillir puis d’entretenir des idées qui génère un maximum d’énergie vitale. Pourquoi « sacré » ? Parce que « ça crée quelque chose », à savoir une vie passionnante et bien remplie. Quelle est l’antithèse de ce fameux Feu Sacré ? La fainéantise, le manque de motivation, le statisme spirituel, etc. Pourquoi est-il si difficile de seulement se motiver ? Parce qu’on ne peut pas être motivé si on se sert de ces parties d’âmes qui nous cassent le moral.

Avoir le moral est le commencement, trouver une passion est la suite et le Feu Sacré est la finalité. Posez-vous, pour commencer, la première bonne question : Puis-je voir clairement les défauts et limitations du morceau d’âme que j’emploie pour tenter de m’observer ? La réponse est évidente : non ! Puis-je observer sans juger à partir d’un morceau d’âme dont le principal souci est de juger tout et tout le monde, y compris moi ? Même réponse : non ! Pourquoi réussissons-nous à observer les autres bien mieux que nous réussissons à nous observer nous-mêmes ? Réponse : parce que le bout d’âme à partir duquel nous observons, ne peut pas s’observer lui-même ! (Comme l’œil.)

Pourquoi jugeons-nous les autres ? Réponse : parce que ce qui nous sert à observer autrui est conçu pour juger, pas pour comprendre.  Il réagit donc selon sa nature, pas selon nos attentes. Or, si nous laissons faire ce même bout d’âme aux allures d’inquisiteur, il aura tôt fait de juger le reste de l’âme, de ce que nous croyons être.  Alors nous préférons l’aiguiller en direction des limites présumées ou avérées d’autrui. Pendant ce temps, il nous fout la paix ! Question : Est-ce que les Archontes avaient intérêt à nous laisser expérimenter ce Feu Sacré ? Certes non !  Mais pourquoi ? Peut-on manipuler puis soumettre une personne qui a le Feu Sacré ? Bien sûr que non, c’est impossible ! Voilà la principale raison.

Est-ce qu’il existe une relation entre le Feu sacré et l’Intelligence active (3e Rayon de la Divinité) ? Il en existe en effet une. L’intelligence apparaît spontanément lorsque les bouts d’âmes les plus débilitants sont évacués du complexe psychoénergétique humain (le corps psychique, en somme.) Lorsque l’intelligence apparaît puis s’installe, c’est elle qui nous permet de franchir les derniers mètres vers la pleine liberté d’être. La pleine liberté d’être est installée lorsque l’être est devenu capable de changer d’état d’esprit à volonté, de remplacer une bonne idée par une idée meilleure. L’intelligence est ce qui prépare l’apparition véritable de la Soi-Conscience. Plus l’intelligence s’exprime au travers de nos pensées, de nos paroles et de nos actes, plus la Conscience s’installe, jusqu’à devenir le Principe Directeur de l’individu.

Dès lors, la moindre chose devient magnifique, passionnante et le véritable Feu Sacré s’installe, définitivement. En somme, nous pourrions dire que plus l’âme dirige, moins notre vie est passionnante ou même intéressante. Moins l’âme est aux commandes, plus notre vie s’améliore, cela jusqu’à devenir si intéressante que tout peut devenir, au moins pour un temps, le digne support de notre Feu Sacré. Il n’est pas faux de penser que le Feu Sacré consiste à apprécier pleinement notre vie et à trouver des motifs de passion en de nombreux domaines. Ce que l’on nomme nos hobbies, ce qui produit en nous du plaisir et de la joie, peut devenir l’allumette du Feu Sacré. Il est bien connu que ceux qui ont ce que l’on nomme couramment « une passion », semblent plus vivants lorsqu’ils s’y emploient. Par exemple les passionnés de voitures, de motos, de cinéma ou d’informatique, etc.

Bien sûr, ceux qui ont déjà le Feu Sacré sont proprement incapables de ne se passionner que pour un seul domaine de leur vie. Bien qu’ils ne soient pas obligés non plus, de se passionner pour tout ou de ressentir cette passion tout le temps. Le Feu Sacré s’allume pour ainsi dire à volonté, mais il ne peut demeurer constant, dans la durée, sans risquer de consumer le support de la Flamme. Il existe des êtres, incarnés ou pas, dont le Feu Sacré fait d’eux ce que l’on nomme des « Gardiens de la Flamme. » Qu’est-ce qu’un Gardien de la Flamme ? C’est un être qui a établi l’union avec lui-même, qui n’est donc plus divisé par des morceaux d’âme. Ces GDLF le sont non pas parce qu’ils le veulent ou parce qu’ils ont été mandatés ou missionnés pour l’être, mais parce que c’est là leur Nature essentielle. Et s’ils sont incarnés, ils demeurent ce qu’ils sont une vie durant. Et bien entendu, ils le demeurent ensuite, d’une manière illimitée.

D’ailleurs, après leur vie terrestre, ils continuent à suivre leur passion et se proposent souvent spontanément pour œuvrer en compagnie de ceux, encore incarnés et qui partagent la même passion, voire le même Feu Sacré. Généralement, on considère ceux que l’on nommait « les Grands Maîtres » comme les seuls et véritables Gardiens de la Flamme. C’est non seulement une erreur mais de plus, c’est courir le risque de minimiser à outrance le travail lent et méticuleux de tous ceux qui, depuis « le sol » (la Terre), se préparent à devenir comme les G.M. voire plus que ce qui n’est, après tout, qu’un simple niveau sur un chemin ascendant et infini. Le véritable problème n’est donc pas comment bénéficier de ce « Feu Sacré » ; le vrai problème se présente sous deux aspects complémentaires.

Le premier de ces deux aspects pourrait se résumer ainsi : Comprenez-vous que c’est uniquement ce que vous appelez « mon âme » qui est à l’origine de tous vos problèmes ? Le second se propose sous la forme d’une interrogation aux accents redoutables : « Vous sentez-vous capables d’abandonner toutes ces idées affreusement limitées et qui vous constituent ? » Évidemment que votre âme (ou supposée telle) est ce qui VOUS anime ! Mais c’est cette âme qui est mise en vedette, qui dirige votre vie, pas vous ! Vous le savez déjà : vous ne pensez pas : vous êtes pensés ! Ajoutons à présent ceci : vous ne pouvez pas vous motiver : ce sont tous ces morceaux d’âme qui vous motivent ou pas. Et bien souvent, même si nous croyons être motivés, nous le sommes non pas pour nous et à notre avantage, mais pour ces bouts d’âme et pour leur seul bénéfice.

Comprenez enfin cette écrasante vérité : une âme ou même un de ses constituants, pris séparément, n’a aucun intérêt à VOUS motiver VOUS, en tant que VOUS ! Si vous croyez être motivés, parfois, détrompez-vous ! C’est juste une partie quelconque de cette âme que vous croyez vôtre, qui est en train de se recharger à fond ! Autant dire que vous n’êtes pas prêts de vous en débarrasser et qu’au contraire, elle vous POUSSERA toujours, et avec de plus en plus de force ! Le mot « compulsion » dans « agir avec compulsion » ou « compulsivement », signifie que vous êtes poussés à penser, parler ou agir d’une manière précise et que vous ne pouvez pas y déroger. Avez-vous bien compris ? VOUS êtes poussés ! Vous êtes agi mais vous n’agissez pas : c’est une quelconque partie de votre âme qui se charge de tout, et rien ou presque, ne peut alors l’arrêter ou la faire taire.

Il va sans dire que si nous sommes agi mais n’agissons pas en tant qu’être libre et conscient, la vie fera en sorte, tôt ou tard, de nous placer face aux conséquences logiques de cette problématique interne. C’est là que, généralement, les gens se plaignent d’être poursuivis par les emmerdes. Mais nul besoin que ces emmerdes supposées les poursuivent puisqu’elles se déplacent en même temps que celui qui les abrite et les contient. Il n’est pas intelligent de croire qu’en pensant toujours la même chose et de la même façon, nous pourrons vivre des expériences différentes ! Alors que faire ? Prenez l’habitude de vous observer penser, parler et même vivre. Le plus souvent (rythme) et le plus longtemps possible (durée.)

Au début, vous aurez tendance à « oublier » mais vous ne devrez pas vous décourager pour autant : persistez ! Ensuite, lorsque vous réussirez à entrevoir les premières inepties qui composent une « section d’âme » (ou bout d’âme), vous aurez tendance soit à être choqué ou même vexé, soit à vous juger sans aucune aménité. Vous devez absolument dépasser ce stade critique, car c’est celui à partir duquel « les touristes de la spiritualité », ceux en recherche de nouveautés, se découragent et retournent à leurs anciennes amours (ou habitudes de pensées.) Pour cela, pour passer outre, vous devez toujours vous souvenir que puisque vous voyez une chose, c’est qu’elle n’est pas vous. Ce que vous êtes, en esprit et en vérité, ne pourra jamais se voir lui-même. Il faut toujours l’altérité, pour voir, il faut réussir à se distinguer de ce que l’on observe.

Partant, si vous n’avez plus ni peur, ni honte, ni ne jugez plus ce qui n’est pas vous parce que vous cessez de vous identifier à ce qui est seulement observé, vous aurez passé le stade le plus délicat. Ensuite, c’est presque une partie de plaisir que de faire la chasse non pas à  nos défauts, mais à tout ce qui prétend encore être nous à notre place et donc, diriger notre vie. Voilà déjà de quoi s’occuper l’esprit et parvenir à certaines conclusions !

 

Serge Baccino

La vraie opposition contrôlée

La vraie opposition contrôlée

(Extrait de conférence.)

Pour comprendre cette conférence, il faut partir du début et avancer progressivement, armé d’une logique aussi simple qu’implacable. La vérité issue de l’actualité, de ce qui se produit vraiment, est toujours simple. Et en cela, elle est un danger majeur pour l’état profond. Ou du moins, pour le peu qu’il en reste. Pour le D.S., il est primordial que les gens ne voient pas ce qui est pourtant sous leurs yeux. Et pour ce faire, ce ne sont pas les techniques de manipulation mentale qui leur manquent !

Les soi-disant « élites » connaissent la différence entre la réalité, toute personnelle et qui dépend de nos filtres mentaux, de nos convictions, de nos croyances et de nos peurs, et l’actualité, à savoir, ce qui se produit vraiment, indépendamment de notre prise de conscience. Autrement dit, tout le génie de la manipulation de masse réside dans cette difficulté, éprouvée par le peuple, de déchiffrer autre chose que ce qui est déjà dans sa tête.

Ou, et plus exactement, de ce qu’on a mis dans sa tête, à coups d’éducation parentale, d’enseignement scolaire et de conventions sociales plus ou moins honnêtes. Pour le dire encore autrement, une personne lambda, croyant voir ce qui se produit au-dehors ou concernant les autres, ne retiendra, en fait, que ce que laisseront passer ses propres filtres mentaux. Les gens ont toujours une idée à propos de ce qu’ils perçoivent, cela à tel point que l’on pourrait se demander s’ils ne perçoivent pas, en réalité, que ce qui existe déjà en eux, à savoir le connu ou, et plus spécifiquement, les Mémoires.

Les Mémoires, entre autres, sont la somme de tout ce qui a été inculqué ou appris et qui a été retenu. Et cela a été retenu parce que cela correspondait déjà à certains archétypes mentaux déjà présents dans le subconscient. En clair, n’est vrai que ce en quoi une personne croit. Tout le reste est faux ou est à ranger dans la vaste section intellectuelle moderne portant l’étiquette « complotisme. » À l’évidence, la seule manière d’accéder à la véritable information est encore de percevoir directement le Monde, sans avoir à passer par les filtres mentaux pré-installés dès l’enfance. Ou les médias.

Évidemment, cela demande un peu d’entraînement et un minimum d’intelligence ou, comme on le dit de nos jours, d’ouverture d’esprit. On dit qu’un esprit ouvert peut laisser entrer la Lumière. Nous préférons avancer l’idée bien plus courageuse que l’esprit est déjà bien encombré et qu’il serait plus judicieux d’en faire sortir d’abord tout ce qui s’accapare l’avant-scène de la conscience humaine. Avant de cirer puis de faire briller une paire de chaussures, il est préférable de la dépoussiérer en premier lieu.

Nous pourrions tenter déjà une question quasi innocente, comme toutes celles posées en avant-propos de l’étude de la Psy Éso. Cette question, nous la résumerons à ceci : « Pourquoi est-ce si difficile pour une personne ordinaire, de percevoir sans se référer aux Mémoires ? » Réponse proposée seulement, malgré la logique qui la sous-tend : « Parce que les gens agissent toujours selon ce qu’ils croient être leur intérêt. » Ce que voient les gens correspond donc plus à ce qu’ils ont envie de voir et qu’ils ont l’habitude de voir, qu’à ce qui est pourtant visible et placé sous leurs yeux.

Une vérité qui dérange n’est pas franchement souhaitable. Elle n’est donc pas souhaitée. Et s’il le faut, elle sera rejetée ou mise de côté pour un hypothétique plus tard. Normalement, la Nature nous a dotés de deux yeux et d’un cerveau pour nous permettre de voir, pas pour nous permettre de voir ce qui nous arrange ou nous dérange le moins. Ainsi et comme nous le laissions entendre au tout début, il est facile de percevoir l’actualité, ce qui se produit vraiment, si on accepte, au préalable de cesser de projeter tout ce qui se trouve déjà en nous, sous forme de Mémoires.

Fort d’une logique qui a fait ses preuves depuis fort longtemps (celle employée jadis par les Maîtres Siddha), il devient aisé de définir pour soi-même et très rapidement, tous ceux qui, de nos jours, sont de « l’opposition contrôlée » et ceux qui ne le sont pas. Il suffit pour cela de se souvenir de ce qu’un homme ou une femme digne de ce nom, est en droit d’attendre de la vie, voire de souhaiter. À quoi aspire notre âme ? À la guerre ? Non, à la paix. Aspire-t-elle à avoir peur des mois durant, à être stressée, à se défier de tout et de tous ? Non, elle aspire à vivre dans la confiance, la tranquillité d’esprit et dans le partage.

En clair et sauf si une personne est mentalement défectueuse, elle désire l’amour, la paix, la joie, le plaisir ainsi que vivre heureuse et épanouie. À présent, posons-nous cette cruelle question : « Quel est l’effet principal, sur notre âme, du travail effectué par les lanceurs d’alertes en vue de nous informer ? » L’ambiance ainsi générée nous aide-t-elle à vivre détendu, confiant, en paix et orienté vers nos buts les plus légitimes et constructifs ? La réponse est évidente : « bien sûr que non, bien au contraire ! » Leur travail a surtout pour effet de conserver notre attention mentale en alerte et orientée principalement sur des sujets anxiogènes pour le moins.

Et pendant ce temps, ces braves personnes qui prétendent œuvrer pour notre bien et par désir de liberté, nous permettent surtout de demeurer les esclaves consentants, bien qu’ignorants, des vibrations les plus basses de l’astral. Le but des lanceurs d’alertes semble se résumer à nous avertir de ce qui va nous tomber sous peu sur le coin de la gueule. Comme cela, nous pouvons prendre une option sur l’enfer à venir, cela avant même que ses flammes nous brûlent les fesses ! Certains argumenteront, disant qu’il faut bien que nous soyons informés, avertis le plus tôt possible, etc.

Certes, mais informés sur quoi ou avertis de quoi ? La réponse est tout aussi visible et sous nos yeux que le reste : informés de ce qui va se produire et averti à l’avance que, de toute façon, cela va se produire ! Il serait sans doute plus judicieux de nous informer des techniques susceptibles de nous soustraire à un éventuel futur désastreux, nous avertir qu’il est possible de faire marche arrière, de changer tout ça, etc. Oui mais voilà : nos alerteurs ne sont pas là pour nous aider à aller mieux, à passer outre ou à nous défendre : leur but se résume à nous informer que c’est déjà foutu pour nous et qu’il nous faut juste nous préparer à être mangés tout crus.

Attendu que « Tout est double », toujours, il existe nécessairement deux pôles concernant l’opposition contrôlée. Le premier est de polarité positive, conscient et donc, volontaire, tandis que le second consiste en la polarité inverse, à savoir la négative, passive et donc, inconsciente. Plus sobrement, il y a les lanceurs d’alerte qui savent exactement ce qu’ils font, pourquoi et pour qui, puis il y a d’autres lanceurs d’alerte qui ne réalisent pas bien le mal qu’ils sont en train de faire sous couvert d’informer ou de prévenir.

Seuls ceux qui nous demandent d’orienter notre attention mentale sur autre chose que sur ce que l’on veut nous vendre, sont vraiment avec nous et pour nous. Dans ce dernier cas, il s’agit moins de positiver bêtement que de réaliser notre propre degré de responsabilité en matière de fréquence vibratoire. Ce ne sont pas les autres qui nous font vibrer haut ou qui nous sauve de nous-mêmes et malgré nous : chacun est responsable de ce qu’il se fait vivre, cela par le biais de son orientation mentale, de ce sur quoi il choisit de se concentrer le plus souvent (rythme) et le plus longtemps (durée.)

Le but qui devrait être celui de chacun et de chacune, est de s’extraire définitivement de l’illusion de l’astral, de ses basses fréquences au sein desquelles nous servons de nourriture énergétique à des êtres qu’il vaut mieux ignorer.

(Fin de l’extrait.)

 

Serge Baccino

 

Lorsque l’âme est passée

Lorsque l’âme est passée

Un petit rappel l’air de rien : Tout est fait d’esprit. Il est dit que « Le Tout est esprit, l’univers est mental. » Ainsi, tout ce que nous connaissons est fait de cet esprit qui, faute d’autre chose, ne peut être que ce que nous appelons « Dieu ». Dieu serait donc une sorte de mental divin créant en son propre esprit, ce qui, du même coup, nous amène à deux constatations majeures. La première, que rien d’autre ne peut exister que l’esprit et que tout est contenu dans le mental divin. La seconde, c’est que puisque tout est créé en esprit et dans le mental divin, ou plus exactement, mentalement, rien n’existe vraiment, tout est virtuel et hors de l’esprit, rien ne peut avoir d’existence propre.

Ainsi, de la pierre la plus dure en passant par l’air que nous respirons, tout est fait d’esprit, de cet esprit qui est Dieu (Jean 4:24) et rien n’a de réalité en dehors cette sorte de songe divin, de visualisation cosmique, que nous nommons, en psy éso, la Création Continue. Évidemment, l’être humain, ou du moins, le peu que nous en connaissons, est fait lui aussi d’esprit. Dire que Tout est esprit ou que tout est Dieu n’est donc pas une erreur. Nous avons précisé que la Création était continue. C’est là une vision propre à très peu de philosophies humaines. Elle est surtout propre à la psy éso, qui ne fait jamais allusion à la création divine, sans souligner que cette dernière est « continue  et se produit en ce moment. » Et effectivement, elle est continue et même, « éternellement en cours », si nous pouvons le résumer ainsi.

Pourquoi cela ? Simplement parce que la Création donne naissance à des formes mentales (faites d’esprit, donc) qui sont en perpétuelle évolution. En clair, plus les formes mentales évoluent, plus elles deviennent capables voire désireuses d’évoluer. Cela au point que certaines de ces formes créées, deviennent à un certain moment capables de créer à leur tour. Par exemple, et en citant ce que nous connaissons le plus, il y a l’être humain, créatures comme toutes les autres, mais dont la forme a évolué, cela au point de devenir capable de créer à son tour. Évidemment, il ne s’agit pas là de véritable création, telle que nous l’entendons de nos jours ! Nous « donnons forme », seulement, à certaines idées, plus ou moins nouvelles ou originales, en nous servant de l’esprit et en lui désignant, mentalement, la forme que nous aimerions qu’il prenne pour nous.

En clair, nous sommes devenus des formes mentales assez évoluées, pour assembler les particules d’esprit selon les formes que nous voudrions expérimenter. À ce titre, à partir de l’être humain et plus tard, nous pouvons dire sans crainte de nous tromper, qu’il devient possible, pour ces mêmes formes humaines, de créer des univers virtuels dans lequel il pourra ensuite se projeter et y réagir à sa guise. Nous faisons allusion ici à ce que nous nommons « notre vie » et que nous vivons tous sans même réaliser que nous sommes à l’origine de tout ce qui nous arrive, cela en réclamant de l’esprit, qu’il donne forme à ce que nous choisissons de penser. Et dès lors, nous ne pouvons faire autrement que de vivre selon le contenu de nos pensées ou, voire souvent, selon le contenu des pensées que nous avons fait nôtre, en les acceptant et en les transformant en notre décorum social.

Avec le temps, alors que l’esprit qui forme l’humain était devenu capable de créer lui aussi, comme l’esprit mais selon ses propres désirs ou besoin, il arriva une étape à laquelle l’humanité, dans son ensemble, s’est arrêtée et dans laquelle elle s’est pour ainsi dire installée. Entendez par là que l’homme, au lieu de continuer à créer et, bien sûr, à ne créer que des formes mentales qui lui soient profitables, a fait le choix, plus ou moins conscient et donc, volontaire, de ne conserver qu’une certaine quantité limitée de ces formes mentales qui sont potentiellement infinies. Pire encore : il en a fait sa propriété exclusive, allant même jusqu’à affirmer, sans broncher, qu’il était et ne pouvait être seulement qu’une certaine quantité de ces formes mentales illimitées.

C’est ce désir ou besoin de ne conserver qu’une partie seulement de la Création Continue, qui a donné naissance à cette idée qu’il ne s’agissait pas là d’une simple étape à franchir mais d’une étape à installer et, si possible, à verrouiller définitivement. C’est un peu comme si, partant pour une promenade de plusieurs kilomètres, vous trouviez, au bout de deux cents mètres, un sous-bois à votre goût et que vous décidiez de vous y installer. Tout d’abord, vous construiriez une maison en bois, puis en dur et au bout de plusieurs années, vous habiteriez dans un véritable château. Et au vu des nombreux efforts pour demeurer en ce lieu de toute beauté, vous n’écouteriez pas les doux rêveurs qui vous rappelleraient votre mission première : cheminer sans jamais vous arrêter trop longtemps.

Il est clair qu’en vertu des efforts qu’ont déployés les êtres humains, depuis des millénaires, pour demeurer ce qu’ils sont (ou croient être) depuis, il est tout à fait naturel de rencontrer de farouches résistances lorsqu’il leur est proposé de tout lâcher et de se remettre en route. En résumé, ce qui n’aurait pu être qu’une simple étape sur un chemin ascendant (en termes de qualité et de complexité croissante) ne possédant aucune fin, s’est lentement mais sûrement transformé en une forme de sédentarité mentale. De cet arrêt sur image au sein du film magnifique qu’est la Création Continue, est né ce que nous nommons arbitrairement « un Règne », quatrième du nom et qui fut désigné sous le nom de « Règne humain. » Et l’on sait à quel point les rois rechignent à abandonner leur couronne !

Le problème serait moins grave s’il n’impactait, parallèlement, la partie de la Création Continue située au-dessous du fameux Règne humain. Ce qui est connu comme étant le « Règne minéral », le « Règne végétal » et le « Règne animal », sont, du même coup, mis à l’arrêt. Ils ne peuvent plus évoluer, cela parce que ceux qui se désignent comme étant des humains et qui sont très fiers de l’être, ont cessé d’évoluer. Il existe en effet une interdépendance complète entre les différents Règnes. Si l’un d’eux cesse d’avancer, de gravir l’échelle de vibrations cosmiques, cela a un impact immédiat sur tous les autres niveaux qui, à leur tour, deviennent des « Règnes ». Si l’humain ne bloquait que les 3 règnes qui lui sont inférieurs, ce serait là un moindre mal. Mais l’interaction est totale et s’étend sur tous les niveaux vibratoires de la Création Continue !

Ainsi, nous pouvons constater de visu, voire de tactu, que les règnes au-dessous de nous ne bronchent pas. Une pierre demeure une pierre, une fleur sera toujours semblable, en fonction de sa variété, et les animaux en font de même. Quant aux Règnes dits supérieurs, il nous faut comprendre qu’eux aussi sont pour ainsi dire « figés », ne pouvant qu’évoluer à un niveau purement horizontal, à savoir apprendre toujours plus de leurs états, mais sans pouvoir évoluer eux non plus. Et cela grâce à l’idée extraordinaire de l’être humain qui, trouvant son statut suffisant, agréable et plutôt rassurant (puisque immobile), empêche l’ensemble de la Création qui devrait être continue, de l’être, justement. OK, mais quel rapport avec l’âme humaine ou même le titre de ces présents propos ?

La relation devient tout à fait compréhensible lorsque nous conservons en mémoire le fait que l’humain refuse d’évoluer, à savoir de lâcher ce qu’il a pour obtenir ce qu’il n’a pas encore, mais qui demeure pourtant à portée de main depuis toujours et à jamais. La pire erreur qu’ait pu faire l’être humain, c’est de vouloir s’asseoir au bord de la Grande Route et de s’y installer. Ce faisant, il a été obligé de ne conserver qu’une certaine partie seulement de la Création qui, pour lui, ne serait plus continue mais statique. L’homme est donc une forme mentale limitée qui est obligée de se reproduire, ne pouvant plus produire. Autrement dit, l’humain est fait d’un certain nombre limité de formes mentales, ce qui l’oblige à penser en boucle et à ne ressentir que selon des processus mentaux invariables.

Le fait de cesser d’avancer, de stopper le flux naturel du Grand Courant Cosmique a un prix. Ce prix est la lente mais inexorable déperdition d’énergie. D’où la lutte incessante pour s’accaparer de l’énergie d’autrui qui sévit sur cette planète. Chaque forme mentale faite d’esprit, est associée à une certaine quantité de force vitale. Cette dernière représente l’énergie que doit déployer ladite forme mentale pour s’exprimer et, avant tout, pour maintenir sa cohésion spirituelle, son intégrité. Se servir toujours du même niveau vibratoire, nommé par beaucoup « Inconscient Collectif » (I.C.) revient à tirer sempiternellement sur la même batterie pour faire démarrer chaque jour un moteur de voiture. Si le fonctionnement de cette même voiture ne produit pas assez d’énergie à son tour pour alimenter la batterie et maintenir un niveau de charge constant, il arrive un moment ou la batterie est vide et que le moteur ne peut plus démarrer.

Dans notre exemple, la batterie représente la réserve de force vitale accumulée. Le moteur représente la forme mentale qui doit être alimentée pour se produire et qui, sous certaines conditions, peut, à son tour, recharger quelque peu la batterie, permettant ainsi de futurs démarrages. Comme on le sait sans doute, la vie d’une batterie, même correctement rechargée par un alternateur, n’a qu’un temps. Deux, trois ans, peut-être. Quelle est la condition pour qu’un moteur/état d’esprit, une fois démarré/employé, puisse à son tour recharger la batterie/réserve d’énergie de la forme mentale ? Il existe deux moyens principaux : l’intérêt et le plaisir. Si vous trouvez un intérêt à une façon de penser quelconque, vous la rechargerez, en fonction du degré réel de votre intéressement. Si vous prenez plaisir à votre façon de penser, vous allez également la recharger. À l’inverse, si vous n’aimez pas une idée et qu’elle ne vous procure aucun plaisir, vous allez lentement mais sûrement la décharger.

Pour comprendre la suite, il faut connaître deux lois spirituelles ou « Principes » qui semblent souvent s’opposer, mais qui ne font, en réalité, qu’équilibrer le Moteur de la Création Continue. Un de ces Principes, qui nous intéresse ici, est le Principe de Conservation. En gros, pour que tous et chacun puisse profiter d’un état d’esprit quelconque, il faut que ce dernier puisse dure un maximum de temps au moins, si ce n’est pour toujours. Ceci ne posait aucun problème tant que l’être se disant « humain », acceptait de… Ne plus le rester ! D’évoluer, dirons-nous ici et par souci de simplicité. Cependant, il devient franchement problématique lorsque l’être humain met son grain de sel dans la Sauce Cosmique déjà suffisamment relevée.

Jugeons plutôt. Normalement, nous devrions tous nous lasser, tôt ou tard, de notre façon de penser ou de ce que nous appelons « notre état d’esprit. » Ce que l’on a osé nommer « le confort mental » se résume à faire en sorte de ne jamais changer d’état d’esprit ou du moins, de freiner des quatre fers, dans l’espoir de ne pas avoir à le faire. Ou pas trop et pas trop vite. On sait à présent que lorsqu’un état d’esprit ne reçoit plus notre intérêt et ne nous procure plus aucun plaisir, il se « décharge » rapidement, cela en brûlant son énergie interne de cohésion pour se manifester. Or, s’il se déchargeait totalement, il se dissoudrait au sein de l’esprit universel, perdrait sa cohésion et donc, sa forme (ou ce qu’il raconte.)

C’est là qu’intervient le Principe de Conservation, généralement associé à Vishnou ou au Christ et donc, à l’amour. Quel effet a ce Principe ? Il est assez simple à comprendre. Tout est double, toujours ! Si vous avez à gauche l’idée qu’une chose est mauvaise, vous trouverez tôt ou tard sur votre droite l’idée inverse, à savoir qu’en vérité, cette chose est bonne, voire irremplaçable. Résultat, si vous essayez de ne plus penser à quelque chose qui non seulement ne vous intéresse plus mais qui, de plus, vous procure plus de problèmes ou de souffrance que de plaisir, par le jeu d’attraction magnétique des formes opposées mais complémentaires, quelque chose ou quelqu’un fera son apparition dans votre vie pour vous obliger à revoir votre copie. Plus sobrement, alors que votre seul désir sera de vous débarrasser d’une forme mentale, il vous semblera que la vie vous oblige à y repenser dès que cela lui est possible.

Ce qui, pour certains, qui ne comprennent pas le processus en jeu, est hautement agaçant au moins ! Exemple concret : vous désirez arrêter de fumer ? La belle affaire ! On vous proposera dix fois plus souvent une cigarette, vous verrez des publicités pour une marque connue ou dans d’anciens films, les acteurs auront presque tous une cigarette au bec ! Vous captez l’idée ? Le Principe de Conservation vient à la rescousse de la forme mentale qui se meurt à cause de votre nouvelle absence d’intérêt et/ou de plaisir à son emploi. Sans doute réagirez-vous en arguant du fait que l’action de ce Principe de Conservation est totalement contre productif. Autrement dit et selon vous, ce n’est pas en vous emmerdant de la sorte que vous aurez plus envie d’aimer cette forme mentale, bien au contraire, n’est-ce pas ?

Mais cela est compté sans une autre loi du fonctionnement de l’esprit concernant, justement, l’alimentation des formes mentales, leur moyen de se régénérer sans cesse. Que dit cette loi ? En bref : « l’énergie de la force vitale suit l’attention mentale. » En clair, si vous aimez une chose, vous vous concentrerez nécessairement sur elle et, forcément, lui transmettrez l’énergie véhiculée par votre attention mentale. Hélas pour nous, si nous détestons une chose, nous allons également et tout autant, lui transmettre l’énergie de notre attention mentale, puisque, apparemment, nous avons de l’intérêt pour elle. Du point de vue de l’esprit, nous prenons plaisir à la chose, car dans le cas contraire, nous n’y penserions même pas. C’est aussi cruellement simple que cela. L’esprit n’est pas compliqué ; il est seulement complexe (sophistiqué.) Résultat, les gens souffrent de ce qu’ils détestent, voire de ce qu’ils aiment et depuis des millénaires, ils se demandent pourquoi ou, selon l’expression consacrée : « ce qu’ils ont fait à Dieu pour mériter ça » !

Quant au second Principe, évoqué plus tôt, il s’agit du Principe dit de « destruction », souvent nommé « Aspect Shiva », dont le seul but est de nous donner envie non pas de détruire ce qui est mais plutôt de construire ce qui n’est pas encore. Si plus aucune pensée ancienne ne nous visite, nous pouvons croire que ces mêmes pensées ont disparu, quelles sont « mortes ». En réalité, elles se produisent toujours, mais dans le mental de quelqu’un d’autre, tout simplement. Poursuivons notre propos, en expliquant ce qu’est vraiment l’âme. Ce que certains nomment pompeusement « leur âme » est en fait la somme de toutes les formes mentales qui produisent leur état d’esprit général. On parle d’âme pour indiquer que son contenu est aussi « personnel » qu’invariable. Ou presque, car il existe tout de même quelques variations, par exemple au cours des périodes allant de l’enfance à l’âge adulte.

Certains argueront du fait qu’il y a donc bien évolution, et non stagnation. Ce qui ne peut être expliqué que par l’ignorance de ce qu’est vraiment ce fameux « Inconscient Collectif » ou « I.C. » Imaginez que l’I.C. soit la somme limitée de tout ce que peut penser un être humain si sa volonté et son désir se résument à le rester, humains, justement. Aucune âme ne saurait contenir toutes les idées-formes qui composent l’I.C. Il sera donc retenu, par chacun de nous, seulement ce qui correspond à ce qui attire puis retient notre intérêt et, si possible, qui nous produit un minimum au moins de plaisir. En clair, L’I.C. est cet immense réservoir de pensées typiquement humaines dans laquelle chacun de nous vient puiser ce qui l’arrange, que ce soit sur le moment ou pour des années durant. Il est donc possible à toute personne de rejeter ce qui ne lui convient pas et, immédiatement, de puiser en L’I.C. ce qui pourra avantageusement remplacer le précédent état d’esprit.

Pourquoi remplacer ? Il est dit que « La Nature a horreur du vide. » Ce simple constat provient d’une connaissance incomplète de la loi en présence (concernée.) En fait, si vous rejetez une idée, vous la privez d’énergie et le Principe de Conservation va immédiatement entrer en œuvre et vous faire pour ainsi dire regretter votre choix. Par contre, si vous remplacez une idée, une forme mentale, par une autre, alors le Principe de Conservation n’y trouvera rien à redire. Pourquoi ? Parce que vous ne rejetez pas l’idée, vous passer d’elle à une autre, sans condamner la première, sans souhaiter sa mort, pourrions-nous dire. Du coup, vous invoquez le frère du Principe de Conservation, à savoir, le Principe dit de « Destruction », ou l’Aspect Shiva. Cet Aspect Shiva qui, plus sobrement, préfigure la prise de conscience que vous pouvez faire mieux ou reprendre votre Route (évolution.) Il est un fait que lorsque nous réalisons une erreur, par exemple, notre désir est non pas nécessairement de la réparer (ce qui reviendrait à baigner toujours dans les mêmes énergies) mais de ne plus la commettre. Et pour cela, il nous faut changer ce que nous pensions du sujet concerné.

Nous savons, à présent, en quoi consiste ce que nous persistons à considérer comme étant « notre âme ». Il s’agit d’une somme, au contenu plus ou moins hétéroclite, d’idées, de concepts, de croyances et, en un mot, de ce qui forme notre état d’esprit général. Et c’est à ça que tiennent les humains ? Et c’est cela qu’ils nomment « mon âme », comme s’il s’agissait du plus précieux des trésors ? Apprendre que le fait de vouloir à tout prix demeurer ce que nous croyons être (une âme, donc) est ce qui bloque l’évolution cosmique, dans les deux sens, est pour le moins choquant, il faut bien l’admettre. C’est d’ailleurs pour cela que cette connaissance se situe à un niveau au-dessus du supramental. La preuve, ceux qui se réclament de cette vision qui n’était faite, comme tout, pour un temps seulement, continuent de faire allusion à l’âme. Preuve qu’ils ignorent ce dont nous traitons ici. S’ils prenaient connaissance de ce qui est proposé ici, ils se référeraient aussitôt à leur Atout incontournable, à savoir l’ego. Ce serait l’ego des gens qui les privent de véritables connaissances. Et en un sens, ils ont raison mais préfèrent sans doute éviter de vérifier si cet ego dont ils font si souvent mention, ne les concernerait pas un peu aussi. Un peu encore.

Soyons très clairs à ce sujet : le supramental n’est pas une fausse connaissance ou quelque chose de mauvais, bien au contraire ! Mais il ne s’agit là que d’une simple étape à laquelle, de nouveau, encore et toujours, certains humains qui désirent le rester, vont s’accrocher pour ne plus la lâcher ensuite. Critiquer seulement le supramental reviendrait à critiquer des élèves de troisième, sous prétexte qu’ils ne sont pas encore en terminale. Quant au reste de l’humanité, il se situe aux environs « scolaires » de la sixième. Enfin, il existe quelques redoublants ! Terminons cette troisième et dernière partie en pénétrant de pleins pieds dans le vif du sujet.

L’âme est « ce qui nous anime », du latin « animus » et « anima. » L’animus étant la forme mentale faite d’esprit et l’anima, la force vitale, l’énergie qui sous-tend l’ensemble de la Création Continue. Ou qui devrait l’être ! En un mot comme en cent, l’âme, c’est juste de la pensée qui produit de l’énergie puis qui s’en nourrit. Un point, c’est tout. Il n’y a pas une âme qui soit la nôtre : c’est nous qui « faisons notre » une partie de la réserve mentale de l’I.C. Prenons un exemple, nous pouvons dire que la locution latine « Veni, vidi, vici » est à nous du fait que nous la faisons notre. Toutefois, elle demeure une expression déjà connue, attribuée à Jules César, qui, de ce fait, préexistait avant notre appropriation et qui sera disponible pour d’autres emplois, pour encore des millénaires ou plus. Du coup, des expressions telles que « sauver notre âme » sont assez piégeuses. C’est à se demander quelles étaient les intentions premières et cachées de ceux qui ont lancé cette aberration mentale en violation de toutes les lois divines !

Les gens qui ont peur de « perdre leur âme » sont des gens qui tiennent par-dessus tout à leur actuelle manière de penser. Pas question pour eux de changer d’état d’esprit, voire de lui retrancher et de lui ajouter quoique ce soit ! Pourtant, ils pourraient, puisqu’ils le souhaitent, conserver une âme, ce qui est très différent ! Cela non pas en conservant leur matériel mental actuel, mais en le remplaçant par d’autres idées, d’autres concepts mais, et si possible, surtout pas par d’autres croyances. La croyance est encore la meilleure manière de s’éviter de vivre. Il faut accepter de vivre pour expérimenter puis apprendre en live, par le biais de l’expérience directe, bonne ou mauvaise selon nous, mais toujours formatrice et donc, susceptible de nous remettre en Marche. Nombreux sont celles et ceux qui croient pouvoir évoluer ou même changer, ce qui est plus radical encore. Et tandis qu’ils le croient et qu’ils entretiennent cette croyance, ils n’ont pas besoin d’évoluer et de changer vraiment.

Les gens, de nos jours, rêvent leur vie au lieu de la vivre. C’est une forme de matrice individuelle de laquelle il devient ensuite très difficile de s’extraire. Or donc, si vous désirez évoluer ou mieux encore, changer de Monde ou bien de plan de conscience, vous devez absolument vous débarrasser de ce qui vous fait office d’âme, actuellement. Car c’est elle qui vous maintient dans une sorte de « Je suis à peu près heureux » dont il est devenu difficile de vous extraire. Pour en terminer avec ce sujet, considérez ces derniers éléments de réflexion. L’I.C. n’est pas quelque chose de récent, comme l’on peut s’en douter. De fait, il représente les Mémoires d’un passé qui est toujours présent dans le mental humain. Mais ce ne sont que des Mémoires ! L’âme n’est que Mémoires. Voilà déjà de quoi conduire de fructueuses méditations !

 

Serge Baccino

Sur les abductions

Sur les abductions

Est-ce que c’est réel ? Oui mais encore faut-il préciser le niveau de réalité. Si une chose n’existait pas, au moins pour nous seul, nous ne pourrions pas en avoir conscience. Mais il est toujours bon d’en définir non pas le degré de réalité, mais le niveau de manifestation. Et dans le sujet des abductions plus qu’en nul autre. Première question : les fameux petits hommes aux yeux globuleux existent-ils ? Réponse : oui. Mais ils n’ont pas été créés sur Terre ou « dans la matière », comme on dit souvent. Ils ont été conçus par des races extraterrestres anciennes et puissantes qui étaient capables de créer sur d’autres plans ou niveau que celui nommé « plan physique dense. » Ces E.T. sont des sortes de robots biologiques.

Il n’est important de bien comprendre ce qui suit : « Tout est matière, tout est aussi concret que cela peut l’être car la création est continue et se produit, en simultané, sur tous les plans. » En clair, il n’y a pas un plan physique puis des plans immatériels : il n’y a que des plans différents, et tous peuvent être considérés comme étant « physiques », puisque faits d’esprit. Et nous savons déjà que tout est fait d’esprit et que l’esprit est ce que nous nommons Dieu. La différence entre les plans considérés, provient seulement de la fréquence vibratoire de base de l’esprit qui compose ces différents niveaux d’expression pour la conscience.

En somme, soit tout est matière ou physique, soit tout est fait d’esprit et seulement d’esprit. Cependant, il nous est très difficile, pour ne pas dire mieux, d’imaginer que notre plan, considéré comme étant le seul fait de matière solide, soit en fait aussi illusoire ou impondérable que tous les autres. Nous acceptons plus volontiers cette demi-vérité : nous sommes actuellement sur le plan physique, tous les autres plans ou niveau de conscience, sont faits d’une trame beaucoup plus éthérée. Ce qui n’est pas faux dans l’absolu, mais qui demeure assez piégeur tout de même. En effet, cela pourrait nous laisser croire que le seul plan concret et matériel, est le plan terrestre dense, celui relatif à notre chère planète bleue.

De là à penser qu’il est le seul digne d’intérêt, voire le seul et unique véritable plan ou niveau de conscience, il n’y avait qu’un pas, que ceux qui se laissent modestement appeler « scientifiques » se sont empressés de franchir. Évidemment, la plupart des gens n’ont pu avoir qu’une preuve disons « tangible » du présent plan terrestre. Du moment qu’ils peuvent le voir, le toucher et en avoir de multiples infos à partir de moyens aussi nombreux que différents, pour l’homme et la femme modernes, la Terre est la seule chose qui soit. La preuve ? Ils en ont conscience !

Hélas, cette manière de se servir de son mental, en plus d’être largement incomplète, peut être à l’origine de bien de conflits entre les humains. Les guerres de religions n’ont pas d’autres origines. Il n’est bien évidemment pas question de « croire » sur parole ou même, de tenter de philosopher sur ce vaste sujet. L’essentiel est de se souvenir de la loi en présence : « On ne peut avoir conscience d’une chose qui n’existe pas au moins pour soi. » Une autre loi énonce qu’« On ne peut pas avoir conscience d’une chose et en vivre une autre. » À l’évidence, même lorsque nous rêvons, le contenu de ces pérégrinations nocturnes doit nous sembler on ne peut plus réel ! Cela parce que, à ce moment, nous ne pouvons avoir conscience que du contenu formel de ce rêve, de ce qu’il raconte.

Ce n’est qu’au réveil que nous sommes en mesure de comprendre que ce n’était qu’un rêve. Cela parce que nous pouvons de nouveau accéder à l’un multiple des niveaux de réalités existants. Même si, pour nous, ce niveau de conscience diurne représente le seul sérieux, valable, solide, certain, etc. Voici une autre loi : « Nous ne pouvons pas être conscients de deux niveaux différents de réalité à la fois. » En clair, cela signifie que tandis que nous rêvons, le rêve consiste, pour nous, en notre seule référence mentale du moment. Au réveil, nous retrouvons l’autre forme de référence, plus connue, plus rassurante et donc, préférée entre toutes.

Pourquoi ce préambule ? Est-il nécessaire ? Il l’est si nous désirons vraiment comprendre et apprendre. Il ne l’est pas si nous croyons que seules les grandes lignes concernant le phénomène de l’abduction devraient nous intéresser ! Question : est-ce que des extraterrestres plus ou moins recommandables peuvent nous enlever durant la nuit ? Pour répondre à cette première question, il est nécessaire de poser une question logique au préalable. Question logique préalable : « Par enlèvement durant la nuit, entendez-vous le fait de s’emparer de votre corps physique ou de chair ? » Les moins prudents répondront « évidemment, quoi d’autre ? » Il faut dire qu’ils ont souvent vu une certaine publicité sur le café, avec un acteur célèbre, à la télévision !

Mais nous disions que la question préalable était logique. Et elle le devient immédiatement lorsqu’on se souvient que pour l’esprit universel, tous les plans sont réels, physiques ou matériels ! Cela parce qu’ils lui permettent de « donner corps » à tout ce qu’il est capable de créer, en son essence même. Ainsi, durant la nuit, certains se sont sentis s’élever dans les airs et, leur corps demeurant à l’horizontale, ils ont vu la porte de leur chambre s’ouvrir toute seule puis ils se sont retrouvés dans un endroit inconnu, possiblement une salle de chirurgie située au cœur d’un vaisseau spatial. Là, on leur a fait vivre des expérimentations atroces.

Au matin, ils se sont retrouvés dans leur lit, avec le très net souvenir d’avoir été abduqués durant leur sommeil ou juste un peu avant. S’ils en ont conservé un souvenir, c’est qu’ils en ont eu conscience. Et on ne peut avoir conscience d’une chose qui n’existe pas, vous vous souvenez ? Ils ont parfois le souvenir d’avoir été quelque peu « charcutés » durant leur séjour sur le vaisseau spatial ou, du moins, durant leur passage sur la table d’opération dont ils se souviennent du froid du métal. Car ils étaient nus. L’un d’eux a même expliqué que les êtres lui avaient foré un trou dans le devant du front, à l’emplacement supposé du 3e Œil, avec un bras articulé dont l’extrémité était munie d’un foret de perçage en acier, tournant à une vitesse folle et dont le bruit rappelait celui de la tristement célèbre fraise du dentiste.

Le problème c’est qu’en se plaçant devant un miroir, leur front conservait son aspect nature et intact. Aucun trou, pas la moindre cicatrice. Alors, rêve ou réalité ? Il faut bien admettre que les Abductés ne sont pas nécessairement des initiés au fait des choses de l’esprit. Parfois ils sont même à ranger parmi le rang des matérialistes qui ne connaissent rien à ces choses et ne croient même pas à l’existence des extraterrestres. Ils sont donc le plus souvent en peine de comprendre que ce n’est pas leur corps physique qui a été ainsi « volé » puis conduit dans une salle d’opération extraterrestre, mais bien leur corps psychique. Et ils ne se trouvaient pas vraiment dans un vaisseau spatial venu du cosmos mais sur un plan de conscience sur lequel le corps psychique présente les mêmes attributs que le corps de chair.

Présenté autrement, si vous vous retrouvez sur le plan astral en sortie de corps, par exemple, vous participerez pleinement de ce plan et aurez la nette sensation que tout est concret et solide, autour de vous. Ce n’est que lorsqu’il y a une différence de potentiel énergétique et donc, vibratoire de l’esprit, que les choses deviennent plus compliquées. Si une personne qui vient de décéder et qui a quitté son corps physique essaye de toucher ceux qui demeurent toujours sur ce plan terrestre, elle passera à travers le corps de la personne, cela à cause de la différence énorme de fréquence de vibrations. Ceux qui ont vu le film « Ghost » devraient mieux comprendre que quiconque cette partie de nos explications.

En clair, vous pouvez entrer en contact physique ou autre avec une personne qui se tient sur le même plan de conscience (ou vibratoire) que vous, mais vous ne pourrez pas voir ou toucher une personne se tenant sur un plan inférieur ou supérieur de celui sur lequel vous vous trouvez à l’instant T. Ajoutons que la corde d’argent, capable de s’étirer sur de très grandes distances, sert à relier le corps physique au corps psychique. Tout ce que vit et expérimente le second, est fidèlement retransmis au corps de chair. La corde d’argent n’est autre que la partie énergétique ou psychique de la moelle épinière. Et nous savons que cette dernière permet le mouvement, la motricité et… La sensation !

Si vous ressentez le besoin de disserter plus avant sur ce sujet, il est possible de communiquer à partir de Facebook, car le blog Vivre-Livres ne permet plus l’échange ou les commentaires, à cause de ceux qui n’ont d’autres soucis que d’en devenir un pour les autres. Merci de votre compréhension. Vous trouverez les liens de mes principaux réseaux sociaux sous ma signature.

Serge Baccino

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Devenir ou être

Devenir ou être

Quelle est la différence entre devenir et être ? C’est la même différence qu’entre le fait de ne pas s’accepter et de se fuir, et partir de ce que nous sommes pour le moment, dans le but d’arriver, un de ces jours, à ce que nous pourrions être et par ailleurs. Mais en Psy Éso, on nous demande de nous observer, voire de faire la chasse à tout ce qui n’est pas nous, non ? Certes, et se faisant, nous sommes obligés de nous concentrer sur ce que nous croyons être, au présent et pour le moment. Et quand nous trouvons une chose qui n’est pas nous, généralement un conditionnement mental, nous comprenons que sans cette intériorisation, cette concentration sur soi, nous continuerions à ne pas être.

Ne pas être, ça signifie ou ça implique quoi, au juste ? Il existe plusieurs méthodes pour ne pas être, mais nous ne retiendrons que les principales, au nombre de trois :
1. Se mentir à propos de soi.
2. Avoir peur de se regarder en face, de crainte de ne pas aimer ce que nous verrions alors.
3. Se fuir en préférant analyser les autres et à rechercher, en eux, tout ce qui, en fait, se trouve en nous.

Soyons logiques un moment : si nous sommes incapables de voir qu’en nous, il y a des pensées et des émotions qui ne sont pas les bienvenues ou pire, qui n’ont rien à voir avec ce que nous devrions être, nous ne sommes pas un être mais quelque chose qui tente d’éviter la confrontation avec lui-même. Et peu importent les raisons. En quoi consiste le fait d’être incomplet ou d’avoir quelque chose de trop et d’inadapté en nous ? Réponse : cela consiste à être « en devenir », puisque nous ne sommes pas encore vraiment nous. Nous pouvons être « en devenir » du fait que nous nous mentions à notre propos. Le devenir étant, dans ce cas-là, le moment où nous accepterons enfin d’être véridiques, de ne plus mentir à notre propos.

Nous pouvons être « en devenir », du fait que nous n’aimons pas qui nous sommes (ou croyons être) pour le moment. Ne pas s’aimer revient à refuser qui nous sommes et donc, à ne pas être. Et si nous ne sommes pas encore, nous sommes bien « en devenir », à savoir que nous serons de véritables êtres humains « plus tard » ou « un jour ». Le tout demeurant indéfini si possible. Mais quelle est la différence entre ne pas s’aimer et donc, ne pas s’accepter en l’état, et suivre un processus d’évolution ? Pour comprendre cette différence, nous devons nous montrer attentifs et précis.

S’il était question de nous ajouter quelque chose de plus, de mieux, par exemple, alors il n’y aurait aucune différence : nous serions encore et toujours « en devenir », puisque susceptibles d’améliorations. Mais il est seulement question de trouver, en soi, tout ce qui n’est pas soi. Autrement dit, il est question de retirer des choses inutiles et qui n’ont rien à faire en nous, et non en ajouter. Il est clair que le terme même « d’évolution » est piégeur à souhait ! Évoluer sous-entend de passer d’une condition à une autre ou d’un état à un autre. Cela ne sous-entend pas que nous ne sommes pas déjà « complètement soi » : cela sous-entend seulement que nous avons des choses inutiles voire restrictives, pour ce même soi, à retirer. C’est très différent !

Présentons la chose différemment pour être certains de bien nous comprendre à ce sujet précis et primordial. Imaginons que l’être humain naturel soit une entité multidimensionnelle qui s’étage sur sept niveaux principaux. Nous partirons du principe de base que chacun de nous est déjà doté de ces sept niveaux. Un détail très important ! Mais voilà que deux possibles problèmes se posent à l’homme naturel : soit il est limité et ne peut pas se servir de ses sept niveaux librement, soit on a réussi à lui faire croire qu’il ne possédait pas d’autres niveaux que celui, usuel, auquel la plupart des humains sont habitués et ont accès.

Pour notre exemple, nous dirons que ce dernier cas, un seul niveau d’activité, se réfère essentiellement à la vie terrestre incarnée, à la 3D, comme on dit de nos jours. Pour ce qui est du premier problème, nous dirons que même si l’homme se sait bénéficier de sept niveaux différents d’expression, il a encore du mal à le croire, car ces mêmes niveaux sont si conditionnés, qu’il est impossible d’imaginer ce que serait la vie humaine s’ils fonctionnaient tous et librement. Et nous savons déjà que, dans ce premier cas ou possible problème, nous sommes en présence de programmations mentales ou pires, de programmes mentaux incomplets et défectueux.

Or donc, que nous soyons incapables d’user librement de nos sept niveaux ou que nous soyons inconscients de leur existence, le résultat demeure le même : nous ne sommes pas ce que nous devrions être et par ailleurs. Cependant, et grâce à ces deux exemples, nous comprenons que nous sommes déjà complets, que potentiellement, nous n’avons rien à atteindre ou à nous ajouter. Tout est déjà là, en place, mais rien ne fonctionne comme cela devrait et c’est là le seul vrai problème. Si on nous proposait et par exemple, de « développer nos pouvoirs », cela ne servirait à rien. Ou presque, car cela aurait surtout pour effet de nous abuser et de donner l’occasion à certaines entités astrales peu recommandables, de nous faire miroiter encore plus d’illusions que de raison.

Alors, et dans ce cas, quoi faire ? Devons-nous « atteindre le Soi » ? Nous savons déjà que cela est impossible puisque déjà fait. Nous sommes déjà ce que nous devrions être et, en fait, tout ce que nous pourrions être. Dans ce cas, pourquoi ne sommes-nous pas conscients d’être le Soi, si nous le sommes déjà ? Parce que certaines idées, dont nous avons presque tous hérité, sont autant de lourds nuages gris qui nous cachent le soleil. Et nous sommes ce soleil qui demeure caché. Donc, définitivement, nous n’avons pas à « devenir », rien ni jamais. Nous sommes déjà ce que nous devons être. Mais nous pouvons et nous devons retirer de chacun de nos sept étages, ce qui nous empêche d’être ce que nous sommes par ailleurs.

Mais dans ce cas, comment être (ou être Soi) vraiment ? Comment ne plus se complaire dans le devenir ? Comment ne plus chercher à remettre à plus tard cet important rendez-vous avec soi-même ? Déjà, il nous faut cesser une chose : le paraître ! C’est parce que nous en sommes arrivés à la fausse conclusion que nous ne pouvons pas être librement nous-mêmes, que nous avons essayé de devenir autre chose, susceptible d’être plus libre et donc, plus heureux. Et c’est depuis lors que nous souffrons ! Car il n’est pas de plus grande souffrance que de ne pas être soi. Nous connaissons déjà le processus au complet, n’est-ce pas ? Nous savons que le « moi » a été brimé et obligé d’exprimer autre chose et autrement que ce qui était prévu dès le départ, soit avant la naissance.

Et quand le « moi » se sent incapable d’exprimer qui il est, il tente alors d’exprimer « qui il n’est pas. » Nous connaissons le phénomène sous le nom « Moi-Idéalisé. » Le « moi », las de ne pas réussir à être, transfère donc sa conscience dans le « Moi-Idéalisé », afin de tenter de nier tout ce qui est en lui et l’empêche pourtant d’être lui. Le problème, que nous connaissons déjà, c’est que le « moi » ne pourra jamais vivre selon les prétentions extravagantes du « Moi-Idéalisé. » Restons rationnels et logiques : si déjà le « moi » ne réussit pas à être lui-même, comment pourrait-il réussir à être quelqu’un d’autre mais « en mieux » ? À moins d’inventer un dicton du genre : « Qui échoue à tenter le moins, réussira au plus et même au mieux. »

Nous comprenons, à présent, que d’essayer de biaiser, de nier ou de fuir ce que nous croyons être mais que nous ne sommes pas, est au moins stupide. Nous comprenons, dès lors, que nous n’avons pas à nous confectionner un « moi » de procuration, idéalisé en diable. Si déjà nous ne réussissons pas à vivre ce simple « moi », comment pourrions-nous vivre un « moi » fortement idéalisé, en plus d’être totalement illusoire ? Il ne nous reste donc qu’une seule solution, la seule que, justement, personne ne veut utiliser. C’est une piste que bien de gens connaissent pourtant, mais qu’ils craignent plus que tout de suivre. Du moins jusqu’au bout.

À un moment ou un autre, celui qui prétend haut et fort s’étudier pour mieux se connaître, cessera de le faire en faisant mine qu’il n’est pas au courant de cette décision. De cette désertion, devrions-nous dire. Mais pourquoi les gens ont-ils si peur de se regarder en face et de s’accepter tels qu’ils sont ? La réponse est évidente : parce qu’ils sont persuadés que ça va leur faire énormément de peine ! Comment le savent-ils ? Ils ne le savent pas : ils le sentent. Et que sentent-ils ? Généralement, de la honte, de la culpabilité, de la rancune et surtout, cette peur immense à la seule idée que leur « moi » de procuration soit démasqué.

Comment pourrait-il être démasqué, ce pauvre « moi » qui n’existe même pas, sauf dans l’imagination de la personne ? Il serait démasqué si les autres, à l’extérieur, comprenaient qu’il n’est pas aussi beau, grand, fort et merveilleux qu’il le prétend, depuis toujours et que c’est donc un simple rôle de composition qui leur est présenté. En somme, la principale peur des gens est que les autres s’aperçoivent qu’ils ne sont pas ce « Moi-Idéalisé » ou pire encore, qu’ils sont… Comme tout le monde, pas plus, pas moins. Jouer un rôle, même si cela nous paraît séduisant, voire vital, est proprement épuisant ! Se faire passer pour ce que l’on n’est pas tout en craignant d’être vu comme nous croyons être, voilà de quoi devenir au moins paranoïaque. Pour ne pas dire mieux.

Pourtant, la clef se trouve au niveau de cette peur, justement. Le « moi » a peur que l’on découvre non pas ce qu’il est, puisqu’il l’ignore lui-même, mais ce qu’il croit être ! La différence est colossale ! D’ailleurs, quand nous réalisons pleinement ce que cette nuance implique, nous sommes déjà à moitié rassurés ! Essayez de comprendre les faits, simplement les faits. Si votre peur consiste à croire que vous êtes extrêmement moches et méchants, sur quoi repose vraiment cette même peur ? Réponse : sur rien de concret, juste sur une croyance générale. Toutefois, c’est cette même croyance qui vous oblige soit à contourner votre « moi », soit à vous inventer un « moi » bien plus élégant et beau. Mais lui aussi ne repose que sur du vent, c’est-à-dire sur votre croyance en le fait que vous devez être une chose susceptible de compenser…

De compenser quoi, au juste ? Ce que vous êtes ou ce que vous croyez être ? Dans le premier cas, c’est peine perdue : vous ne pouvez pas être autre chose que ce que vous êtes déjà, que cela vous plaise ou non. Dans le second cas, c’est encore plus peine perdue, car il est impossible de compenser ce qui n’existe pas ou n’est pas capable de se manifester, ce qui revient au même. Alors quoi ? Comment devrions-nous réagir ? Pour commencer, nous devrions comprendre que nous sommes déjà cela que nous aimerions être mais que nous ne pouvons pas le conscientiser, cela à cause de la présence, en nous, de considérations mentales qui n’ont rien à voir avec nous.

L’être humain a cette capacité de s’associer avec puis de s’identifier à tout et n’importe quoi. S’il choisit de s’identifier à tout ce qui n’est pas lui et ne le sera jamais, alors il demeure un être « en devenir » mais n’est pas encore. Le plus simple serait qu’il s’identifie avec tout ce qu’il est déjà, car la chose serait aussi immédiate que spontanée. Hélas, la place est déjà prise, si nous pouvons le dire ainsi, à savoir que l’imaginaire, en nous, a déjà décidé de se lier avec tout ce qui n’est pas et peut être nous. S’imaginer être, se projeter est épuisant et ne mène à rien, en fin de compte. S’accepter en l’état et tel que nous sommes, pour le moment, faux « moi » inclut, est le seul moyen de se libérer du carcan mental issu de notre société mourante et incapable d’apporter la moindre aide réelle à qui que ce soit.

Bien sûr, dès que vous déciderez de tourner votre attention mentale en direction des coins les plus obscurs et reculés de votre âme, vous aurez un très net sentiment d’inconfort. Pourquoi cela, puisque le contenu du « moi » est en grande partie factice ? En fait, même si ce ne sont que des croyances, que rien ne soit vrai, le fait pour votre « moi » de croire en leur existence, suffit pour provoquer les pires sentiments de doute et de frayeur. Nous pourrions dire que vous avez alors vraiment peur, mais que cette dernière ne repose sur rien de concret, juste sur des croyances pernicieuses au possible. Par exemple, si vous ressentez de la colère, cela ne signifie pas pour autant que VOUS êtes en colère ou que cette dernière est la vôtre. De même pour un sentiment de rancune ou de honte, par exemple. Cela est en effet « en vous », mais cela n’est ni de vous ni même « pour vous. »

Vous n’avez donc pas à ressentir de la honte à l’idée que vous ressentez de la peur. Mais vous devez absolument réussir à comprendre que même si ce sentiment est en vous, il n’est ni de vous ni pour vous. Ainsi détaché, vous pouvez alors vous lancer en toute quiétude dans l’exploration de votre « moi », rien ne pourra vous nuire ou vous gêner, bien au contraire. Chaque fois que vous exhumerez un schéma mental vicieux, vous vous sentirez tout de suite mieux.

 

Serge Baccino

Complices du péché d’autrui

Complices du péché d’autrui

Le problème de l’humanité, à notre époque, est le mensonge. Il a, au départ et comme origine première, un intérêt quelconque à cacher de véritables pensées ou actes. Voire à oublier de mentionner certains évènements. Pour quelle raison ? En toute logique, il peut très certainement y avoir de nombreuses raisons, mais nous n’en retiendrons que trois principales. La première raison, que nous placerons dans l’ordre ascendant  « de gravité », est le mensonge par peur de l’effet négatif sur autrui. Par exemple, nous pouvons cacher, à une personne cardiaque ou mourante, un évènement pouvant l’accabler plus encore. Nous pourrions voir là une certaine preuve de compassion mais en réalité, la personne qui cache se protège elle-même d’un point de vue émotif, car si elle ignore la possible réaction de la personne à laquelle elle ment, elle connaît nécessairement la peur et l’émotion qui sont les siennes.

La seconde raison, moins beaucoup moins élégante déjà, est le mensonge dans le but d’éviter un scandale, cela bien souvent aux dépens d’une tierce personne. L’exemple le plus flagrant et connu de ce second type de mensonge par omission volontaire, est celui d’une mère sachant que l’un quelconque des membres adultes de sa famille s’est permis des attouchements sur son enfant. L’excuse invoquée est souvent soit « Si jamais ton père venait à l’apprendre, il pourrait le tuer sur un coup de colère, alors tais-toi ! » ou pire encore : « Tu veux vraiment détruire notre famille par pur égoïsme et pour de regrettables caresses plus ou moins intentionnelles ? »

Dans ce second cas de mensonge, la différence est qu’il implique de faire culpabiliser une personne afin que d’autres puissent conserver un semblant de paix. On nomme cela « secrets de famille », dans l’espoir immature d’arriver à la conclusion forcée que c’est le lot inévitable de toute famille qui se respecte ! Un comble. Inutile de préciser l’impact désastreux de ce type de mensonge par omission volontaire (ou M.O.V.) aura sur l’infortunée victime non pas seulement d’attouchements mais du sentiment de culpabilité qui en résultera.

En fait, la victime en deviendra une de trois manières différentes bien que liées. Premièrement, elle sera victime d’attouchements et l’impact psychologique de ces derniers ne sera sans doute jamais effacé. En second, elle sera victime d’un sentiment de culpabilité parmi les plus difficile à résorber. Un très net sentiment de trahison pourra s’y affilier, mais en arrière-plan. Enfin, elle sera victime de la lâcheté de sa mère, de son manque d’empathie et de sa volonté de faire passer son propre confort mental et social, avant l’équilibre psychologique de son enfant.

Il existe évidemment d’autres exemples de mensonge par omission volontaire (M.O.V.) mais celui évoqué ici devrait largement nous suffire. La troisième raison consiste en un mensonge par intérêt direct et conscient. Ce dernier peut, à son tour, être décomposé en deux catégories assez distinctes. Dans la première catégorie se rangent tous les mensonges qui concourent à cacher, aux autres, tout ce dont nous ne sommes pas vraiment fiers. Disons nos erreurs, nos manquements divers et, surtout, ces moments qui nous ont surpris en fâcheuse situation.

Dans cette première catégorie se range, en somme, tout ce qui pourrait nier les prétentions de notre « Moi-Idéalisé » et, éventuellement, tout ce qui permettrait, à d’autres, d’user de nos faiblesses avérées s’ils venaient à les connaître. Cette catégorie pourrait paraître légitime au moins et ne réclamer aucune forme particulière d’attention de notre part. Or, nous verrons, plus loin, que c’est celle qui nous limite le plus et finit par rendre notre esprit plus ou moins aberré. C’est également celle qui fait l’objet du présent thème de cet article tiré d’une conférence.

Reste la seconde catégorie de la troisième raison du mensonge, en général. Cette dernière est sans doute la plus connue et la plus crainte de toutes celles déjà citées. Elle se résume à mentir à autrui dans le but soit de lui nuire, soit d’obtenir de lui une chose convoitée et impossible à obtenir d’une autre façon. Mentir dans le but de nuire, un simple exemple : une femme dit à sa supposée « meilleure amie » que son mari la trompe et qu’elle en a la preuve.

Notez au passage le souci vicieux en diable de fournir des preuves, si possible irréfutables, cela afin de détruire toute forme de résistance de la part de l’infortunée « meilleure amie » ! Une excellente manière, assurément, de se venger du bonheur supposé d’autrui et de le rabaisser à un niveau de vie qui est celui de celle qui révèle une vérité qu’elle sait pourtant blessante. C’est fou, d’ailleurs, le nombre d’ami(e) s « bien intentionné(e) s » qui font appel, en toute bienveillance et amitié, à ce type de délation purement gratuite.

L’excuse passe-partout invoquée alors : « Tu comprends, c’est parce que tu es ma meilleure amie et que je t’aime que je te révèle la vérité sur ton mec… » On est en droit de se demander comment elle agirait si elle détestait… Sa meilleure amie ! Terminons cet avant-propos avec le mensonge dans le but d’obtenir une chose convoitée, que l’on suppose ne pouvoir obtenir par d’autres solutions. Nous serions tentés d’inclure, dans cette dernière forme de mensonge à autrui, l’ensemble des commerciaux et démarcheurs de vente par téléphone. Mais il est possible que certains s’en ressentent flétris au moins.

Pourtant, que désirent tous les vendeurs, tous les commerciaux ? Vendre ? Sans doute, mais en réalité, c’est votre argent qu’ils convoitent ainsi et, possiblement, une solide commission sur les profits obtenus grâce à leur savoir-faire en matière de baratin de la clientèle potentielle. Tout l’art de la vente est de convaincre un potentiel acheteur. C’est bien connu. Mais convaincre est-il suffisant ? Il y a de quoi en douter. Au départ, les commerciaux se contentaient de décrire et de flatter les qualités d’un produit quelconque. Leur but était alors de convaincre non pas d’acheter, coûte que coûte, mais d’acheter cet ustensile-là lorsque le client avouait en avoir besoin.

Dans ce cas, le conseil était souvent éclairé, voire honnête. Par exemple : « Prenez plutôt cette machine à café, l’autre est plus chère, certes, mais cela ne représente pas un gage de qualité supérieure… » Désormais, le but est non seulement de faire acheter ce qui est le plus cher mais de faire croire au client qu’il a absolument besoin de tel article connexe que l’on ne saurait négliger, si on est un minimum conscient. Et il y a l’arme suprême, la bombe sale qui surpasse toutes les bassesses commerciales réunies : « Dépêchez-vous d’acheter cet article car il n’en reste plus que dix en stock et le prochain arrivage sera 50 % plus cher ! » À ce compte-là, qui serait assez fou pour ne pas se précipiter ?

Parfait. À présent, nous pouvons pénétrer de pleins pieds dans le vif du sujet et traiter de l’origine ou du départ de toute forme de mensonge à autrui, qu’il soit volontaire et donc, conscient, ou plus ou moins automatique et donc, plus ou moins conscient. Nous traiterons du Mensonge à soi, un des sujets phares de l’enseignement de la Psy Éso dans sa version moderne. Tout d’abord, que signifient les termes « mensonge à soi » ? Pourrions-nous nous mentir… Sans le réaliser ? La réponse est sans appel : « bien sûr que non, car nous ne pouvons pas choisir une manière de nous comporter, mentalement, sans en être automatiquement conscients. »

Cela nous paraît être l’évidence même. Alors pourquoi parler de « mensonge à soi » ? Le mensonge est de second degré, si nous pouvons le présenter ainsi. Au départ, nous savons pertinemment que nous sommes en train de mentir. C’est évident. Mais nous commettons alors une grossière erreur en tentant de justifier ce mensonge et en réussissant à y parvenir, aidés en cela par nos conditionnements mentaux. En effet, si les autres connaissaient l’étendue de nos faiblesses, le contenu de nos peurs et nos désirs inavoués (inavouées aux autres s’entend), ils pourraient fort bien s’en servir pour nous nuire.

Alors mentir devient légitime et se transforme rapidement en nécessité. Chose qui est finalement entérinée par notre subconscient. Donc, le mensonge à soi ne consiste pas à réussir à se cacher à soi-même la vérité, nous avons défini que la chose était impossible, mais bien de trouver en tout temps et tous lieux, le moyen de justifier le fait de mentir. Alors mentir devient non seulement une habitude, mais surtout, une manière d’être dont il est ensuite très difficile de s’extraire.

Toutefois, on peut se guérir de cette maladie mentale qu’est le mensonge à soi, cela en revisitant les raisons invoquées de mentir et de révoquer leur degré supposé de d’intérêt et donc, de légitimité. Symboliquement et à une plus grande échelle, c’est ce qu’entreprend actuellement le 47e Président des États-Unis. Il ne signe pas seulement des décrets : il révoque les anciens et surtout, ceux qui précèdent son mandat et en instaure de nouveaux. Il est heureux d’associer le fait que les nouveaux décrets rendent leur liberté aux citoyens américains, avec celui de faire cesser le mensonge à soi pour opter pour une franchise intelligente.

La franchise intelligente pourrait se résumer en questions existentielles très importantes. La première : « Est-ce que mon mensonge induira d’éventuelles souffrances à autrui ? » La seconde : « Est-ce que ma franchise induira d’éventuelles souffrances à autrui ? » Captez-vous la nuance ? Elle possède son importance. À présent, en quoi nous pourrions nous faire complices du péché d’autrui ? Réponse en pensant et en agissant de manière que nos proches (ceux que nous côtoyons) puissent continuer à se mentir en croyant se protéger et donc, être dans leur bon droit.

C’est ici que nous devons faire preuve d’intelligence et d’objectivité ! Il n’est pas question que vous vous transformiez en justiciers de la vérité en intraveineuse ! Il est clair que certains d’entre vous pratiquent déjà ce sport amusant (pour vous) qui consiste à expliquer aux autres ce qu’ils devraient penser, dire ou faire. On se comprend ! Ici, il n’est pas question d’imposer une vérité qui dépende en exclusivité de vos propres processus mentaux. Il est question de se montrer attentif au mensonge à soi que nous révèlent librement les autres. La nuance est à saisir rapidement !

Si vous donnez votre avis à une personne qui ne vous a rien demandé, vous êtes un simple agresseur verbal. Vous ne valez pas mieux que tous ceux qui s’occupent de la paille dans l’œil du voisin, cela parce que leur poutre commence à peser et à les aveugler un brin. S’occuper des défauts des autres est encore un moyen efficace de laisser les nôtres festoyer dans notre dos. Personne ne souffre de ne pas être compris par les autres : chacun souffre de ne pas réussir à se connaître, de peur de se comprendre et de devoir agir.

Alors quoi ? Quelle est la technique qui nous permettrait de ne plus nous faire complices des péchés d’autrui, sans pour autant nous transformer en moralisateur tyrannique ? Cette technique existe et s’appuie sur une vérité sans appel : « celui qui s’adresse à nous pour nous informer de ses problèmes, nous demande inconsciemment de l’aider à sortir du mensonge à soi. » C’est d’ailleurs le seul problème qu’il puisse avoir : se mentir. Tout le reste n’est qu’effet de cette cause unique et première. Les gens n’ont pas besoin d’être aidés : ils ont besoin de ne plus réussir à se mentir, même si c’est là leur intention pour un moment encore.

Mais c’est à eux et à eux seuls qu’il appartient de nous prévenir qu’ils sont prêts à changer. Avec un petit coup de pouce seulement, pas une intervention musclée du SWAT ! Et ils nous préviennent de leur degré de préparation uniquement lorsqu’ils viennent à nous, nous interrogent ou nous confient leurs problèmes supposés. Observez les faits : lorsqu’une conférence Zoom est lancée, même s’il y a une centaine de personnes présentes, il y a toujours une majorité qui ne participe pas. Ou qui le fait juste pour exposer des expériences vécues ou des résultats obtenus, pas pour disserter de problèmes vécus. !

D’après vous, quelle en est la cause ? Elle est très simple à comprendre. Tout être humain est capable de sentir qu’il se ment, c’est un fait, mais si sa peur des conséquences s’il venait à tout avouer, est supérieure à ce ressenti, alors il préférera continuer de se mentir et se sentir plus en sécurité. Cet état d’esprit trouve son origine dans la prime enfance, quand des parents, n’ayant pas inventé l’eau chaude, exigeaient de nous que nous leur disions la vérité, tout en réussissant à nous convaincre que nous devons être sévèrement punis pour nos fautes.

Connaissez-vous ce proverbe inventé par des démons de l’enfer : « faute avouée à demi pardonnée » ? Faut-il avoir atteint le fond de la déchéance mentale humaine pour accoucher de telles ignominies ? Ainsi, nous devenons « complices du péché d’autrui », lorsque quelqu’un qui vient à nous nous montre carrément qu’il se ment et qu’au lieu d’en tenir compte, nous préférons opter pour la conservation de nos propres mensonges à soi. Car, que pourrait-il se produire si vous aidiez quelqu’un à ne plus se mentir ?

La réponse est évidente : cette personne chercherait alors à vous rendre la politesse et se mettrait en devoir de vous placer vos propres mensonges sous le nez. Bien sûr, la personne peut aussi bien mal réagir et chercher à vous abaisser, se croyant elle-même attaquée ou mise en état d’infériorité. Voilà qui devrait suffire pour de fructueuses méditations.

(Fin de l’extrait.)

 

Serge Baccino