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Au sujet des contrats d’âmes

Au sujet des contrats d’âmes

On parle de « contrats d’âmes » mais qu’est-ce que cela signifie ou implique réellement ? Qui ou quoi établit ces fameux contrats ? Ce que nous sommes actuellement, notre personnalité puis notre individualité ensuite, ne peuvent pas avoir passé de tels contrats, vu qu’avant de naître puis d’être qui nous sommes aujourd’hui, nous n’existions pas en tant que tels. Ces contrats sont donc passés par autre chose que nous, à savoir les Soi Naturels.

Deux Soi Naturels passent souvent de tels contrats, qu’ils s’efforcent d’honorer ensuite, à savoir une fois l’extension incarnée. Le problème, c’est que « cela qui part en incarnation » (l’extension) est effectivement une partie du Soi Naturel, mais ce qui résulte de cette incarnation (la personnalité humaine en construction), n’est plus identique à ce qui était au départ. Cette différence issue de l’incarnation puis du vécu progressif et ultérieur, a pour effet non seulement que le « moi » humain ignore tout de ces fameux contrats, mais de plus, et ce qui est bien plus grave, n’est souvent plus  à même d’honorer ces derniers.

En effet, comme le dit la psy éso, « ce qui commence est toujours différent de ce qui continue puis termine ». Autrement dit, l’extension de départ sera largement transformée en cours d’incarnation, cela au point, souvent, de ne plus rien à voir avec ce qui existait au départ. Ou ce qui était prévu pour exister.

On nomme la chose « contrat d’âmes », ce qui est bien nommé, cela parce que justement, l’extension est créée avec des « morceaux dâmes » qui sont censés lui permettre d’être orientée voire poussée (ce qui serait plus exact) en direction d’une mission de vie en rapport direct avec un ou plusieurs contrats d’âmes. Le Soi Naturel agit de la sorte pour deux raisons qui peuvent paraître rationnelles.

La première, pour que l’âme incarnée soit correctement guidée au cours de son incarnation et en rapport avec ces contrats. La seconde, parce qu’une fois l’incarnation commencée, le Soi Naturel n’a plus accès à l’âme, cela pour que sa vie se produise sans interférences directes.

Il faut comprendre que pour qu’il y ait incarnation, il faut qu’il y ait une idée ou un état d’esprit spécifique à incarner. Rares sont les âmes qui arrivent sur Terre sans aucuns contrats, en mode « open », si l’on puis dire. Dans ces cas rares, la personne se sent inutile voire complètement paumée toute sa vie, ne sachant quoi être ni quoi faire et se fait « embarquer » par le dernier qui parle, comme on dit (influencer.) Le principal problème, au niveau de ces contrats d’âmes, c’est que la personnalité terrestre ou « moi » humain, n’est pas au courant des raisons principales de sa présence sur Terre. Il lui est donc difficile, pour ne pas dire mieux, d’accepter ou même de refuser une chose dont elle ignore tout !

La plupart des problèmes relationnels que nous subissons (plus que « vivons ») proviennent en droite ligne de ces contrats et, bien sûr, du fait que nous en ignorons le moindre terme. Certains Soi Naturels, plus évolués ou intelligents que les autres, ont compris la racine du problème et arment leurs extensions de « missions » (ou contrats d’âmes) qui ne sont plus susceptibles de leur pourrir la vie. Ou du moins, ils en prévoient de très courts, dans le temps, et de pas trop pénibles. Car il faut savoir que nos Soi Naturels (S.N.) ne sont pas si libres que ça, eux non plus. Par exemple, ils doivent répondre à certaines programmations lourdes et très profondes, à des sortes de blessures de leur âme générale et surtout, ils se sentent quasiment tous « obligés » de répondre aux demandes de « réparations » des autres Soi Naturels.

Pour comprendre ce dernier point, voici deux exemples simples, mais hélas très répandus, depuis des siècles. Imaginez une femme qui a un enfant, une fille, qu’elle élève comme elle le peut. Mais cette mère commet de nombreuses erreurs de jugement, impliquant une certaine dose de souffrance pour son enfant. A la fin des deux vies terrestres (mère/fille), les deux Soi Naturels ont le très net sentiment de « dette », de « devoir réparation » ou « compensation » pour les souffrances induites chez l’enfant.

Il est alors et par exemple décrété que les « portions d’âmes » impliquées dans ce qui est considéré comme « un raté incarnatoire » seront réutilisées, on va dire « réinjectées » d’office, lors de la création de deux futures personnalités. Mais cette fois-ci, les morceaux d’âmes relatifs à la mère prendront le rôle de la fille de la vie d’avant, et les morceaux d’âmes réinvestis de la fille prendront pour rôle celui de la mère. Les rôles sont donc simplement inversés. Ce choix étant censé permettre au mieux que ce nouveau duo se passe bien mieux que le précédent, l’ancienne fille prouvant qu’elle est une bien meilleure mère, et qu’au pire, les deux femmes parviennent tant bien que mal à « compenser la dette. »

Ces idées étranges mais hélas bien connues (et acceptées de beaucoup) de « dette karmique » voire de « karma de groupe », par exemple, viennent de ce désir puissant que ressentent les S.N. de ne rien devoir, de ne pas (ou plus) se sentir redevables, fautifs, etc. C’est en cela que la psy éso affirme que le Soi Naturel est le véritable être humain. Très « humain », même ! On se demande de qui ou de quoi s’inspirent nos personnalités !

Autre exemple. Nous sommes dans les années 1800. Un mari gère la fortune de son épouse, comme le lui permet la loi, un poil patriarcale et sexiste. Bien que ce soit la femme qui soit riche et l’homme son mari, une personne de peu de fortune (et d’envergure), c’est tout de même lui qui a le contrôle total du compte bancaire. Cela induit chez cette femme un sentiment horrible de dépendance, de limitation, de l’obligation de se prostituer, psychologiquement, pour jouir d’une infime partie de l’argent qui est pourtant à elle.

A la fin de leur deux vies physiques, les deux Soi Naturels respectifs conviennent qu’il faut absolument changer cela. Les parties d’âmes concernées des deux antagonistes sont donc réinjectées, ceci afin, et par exemple, que l’ex mari devienne le père de l’ex-épouse qui deviendra sa fille. Dans cet exemple, le père devra se montrer plus généreux avec sa fille, cela afin que soit effacé le sentiment très négatif et limitatif engendré par cette dernière.

Question à un million d’euros : et… ça marche, ce trafic à la noix ? Réponse : Très, très rarement ! En fait, quasiment jamais ! Ce qui fait que la fois suivante, les deux S.N. essayent de leur mieux de réparer les erreurs des vies qui étaient censées réparer les erreurs de vies… Bref, ça dure parfois des siècles, à l’échelle du temps linéaire terrestre ! Nos vies seraient si calmes et reposantes, bien que des plus fructueuses, si nous n’avions pas ce carcan animique posé sur nos frêles épaules humaines ! Le défi à relever, lui, n’est absolument pas humain, à tous les sens de ce terme. Sans compter que ces fameux contrats d’âmes sont responsables de la plupart des nos maladies et problèmes physiques.

Il existe deux manières (Tout est double) de défaire ou d’annuler de tels contrats qui nous pourrissent la vie. La première méthode est de nature psychologique, et c’est celle que nous étudions et pratiquons dans l’enseignement de la psy éso. Elle consiste à changer d’avis, à ne plus chercher à faire des efforts pour des gens qui, de leur côté, n’en font aucun (si ce n’est pour nous empoisonner l’existence, à tort ou même à raison.) En effet, même le fait qu’une personne « ait raison » et que nous ayons socialement tort, cela ne justifie JAMAIS que notre vie soit gâchée et que nous soyons malheureux, alors qu’il n’est même pas certain que « l’autre » en soit plus heureux.

La seconde manière, qui était conservée secrète par les Grands Maîtres, jusqu’à il y a peu, est dite « énergétique » et consiste à remplacer le bout d’âme impliqué dans le contrat, par un autre, opposé mais complémentaire, c’est-à-dire libre de toute dette, karmique ou autre. Pourquoi cette seconde version, plus expéditive et puissante, ne nous est de nouveau offerte qu’aujourd’hui ? Réponse : pour que nos Soi Naturels respectifs réalisent enfin qu’ils sont libres, ne doivent rien à personne et n’ont d’autres buts à atteindre que le bonheur et la liberté.

Et cette prise de conscience devait respecter la Loi. C’est en incarnation que les problèmes ont commencé. Ce sont les personnalités qui ont induit dans l’âme du S.N. cette idée d’injustice, de dette, de devoir compenser ensuite, etc. Dès lors, la « réparation » (ou annulation de cette même idée) doit venir de nous, les extensions. Dans leurs dernières « vies » (ou envois d’extensions dans la 3D), les Soi Naturels opteront donc pour cette idée beaucoup plus intelligente (et surtout, reposante) de ne plus chercher à compenser quoique ce soit, à accepter les différences, au lieu de lutter contre elles, et donc, de ne plus attirer ce même malheur qu’il leur fallait ensuite compenser (selon eux du moins.)

Car en vérité, il n’existe AUCUNE Loi qui oblige un Soi à être ou à faire quoique ce soit ! C’est lui et lui seul qui devient son propre obligé, en ignorant simplement les Lois et les Principes du fonctionnement de l’esprit et en se chargeant de responsabilité et/ou de pouvoirs illusoires. Enfin, si nos Soi Naturels ont une immense expérience, sur des millénaires, nous avons pour principale « mission » de faire preuve de Sagesse. Ce qui est très différent ! Une longue expérience peut très bien être catastrophique ou de peu d’intérêt réel (répéter les mêmes erreurs constamment), tandis que la Sagesse implique une expérimentation guidée par l’intelligence.

 

Serge Baccino

 

Moi le Soi

Moi le Soi

Pour rappel, le « moi » n’est qu’un patchwork de mémoires hétéroclites et plus ou moins compulsives. Lorsque c’est le « moi » qui conduit notre vie, nous ne faisons que faire durer le passé ou le reproduire. Pour produire un présent, il ne faut plus se référer à aucune antériorité, à aucun souvenir, à aucune mémoire enregistrée. Mais voici une question cruciale : sommes-nous toujours le « moi » ? Ou plus simplement, est-ce qu’il arrive que cesse, pour un temps, l’identification aux Mémoires ?

La réponse est « oui ! » Et dans ces moments, que sommes-nous ? Réponse : nous sommes le Soi ! Mais nous n’avons pas plus conscience de devenir ponctuellement le Soi, que nous n’avons conscience de demeurer le plus souvent le « moi ». Autrement dit, parfois, nous sommes un Soi mais nous n’en avons pas conscience, cela parce que nos Mémoires nous travaillent au corps et réussissent toujours à nous détourner de notre Nature véritable.

Notre état le plus durable et le plus constant est d’être sous la tutelle tyrannique du contenu formel du « moi » (ce que racontent les enregistrements mémoriels.) Posons-nous cette intéressante question : « Que sommes-nous lorsque nous ne sommes pas occupés à reproduire nos Mémoires et donc, à nous identifier au « moi » ? Réponse : nous sommes le Soi. Quand nous subissons cette identification, qui subit cela ? Qui s’identifie à ce qu’il n’est pas, sans même le réaliser ?

A l’évidence, c’est le Soi qui subit les effets de cette identification ! Autant dire que même lorsque nous n’en sommes pas conscients, ce que nous sommes vraiment continue d’être et de se manifester, mais à un niveau sur lequel le « moi » ne peut pas le suivre. Voilà une information intéressante. Dès lors, nous pourrions aussi bien dire que nous sommes toujours le Soi et ne cessons jamais de l’être. Seulement, nous ne parvenons pas encore à prévoir ou même à remarquer, ce moment où le Soi cesse de se manifester au travers du corps de chair.

Où est le Soi lorsque c’est le « moi » qui gère la vie de l’être ? Il est là où il se trouve depuis toujours : au cœur même de notre être. Toutefois, lorsque les Mémoires dirigent et que le niveau de conscience est relatif aux objets des sens et aux évènements, la conscience de Soi ne peut se manifester qu’au niveau du plan Causal (Supramental) Et comme le « moi » ne peut pas « monter » (vibratoirement parlant) sur ce niveau de conscience, alors nous ne sommes pas conscients de nous faire abuser.

Pourquoi les Mémoires sont-elles si puissantes ? Si puissantes qu’elles piègent littéralement le Soi qui, en règle générale, passe sont temps sur des niveaux qui ne peuvent pas être conscientisés ? Pour deux raisons. La première, parce que les Mémoires tirent leur énergie des émotions (peur, regrets, phobies, superstitions, etc.) La seconde, du fait de l’action concertée, jusqu’à présent des Forces de l’Ombre et de celles du Deep State, nous obligeait à ne nous concentrer que sur le connu, le déjà vu.

Que faudrait-il pour que le « moi » soit moins actif, qu’il ne soit plus prépondérant, dans notre vie, et pour que le Soi ne se laisse plus piéger ? Il existe deux solutions, deux techniques, l’une plus longue mais plus sûre que l’autre, plus rapide mais pas sans danger, du moins si la personne n’a jamais bossée sur elle (style PRP ou autre.)

La première méthode est dite « psychologique », cela parce qu’elle implique que la personne se montre attentive à son propos, s’observe, voire se surveille afin de guetter le moment où les Mémoires s’enclenchent, donnant au « moi » tout pouvoir, ou presque, sur l’incarnation.

La seconde méthode est dite « énergétique » et ne s’adresse, en fait, qu’à celle et ceux qui ont déjà travaillé un minimum sur eux. Ou ceux qui peuvent bénéficier d’un nettoyage avant activation de certains niveaux énergétiques de l’être (tels que les Chakra.) Cette seconde méthode est un peu plus virile que la première mais donne des résultats très satisfaisants, lorsqu’elle est employée intelligemment.

Dans les années à venir, il sera de nouveau offert à la femme et à l’homme intelligents, le moyen de libérer (nettoyer) puis activer ses différents Chakra ou Centres de Force. Cela aura pour effet de permettre à l’entité multidimensionnelle, de s’exprimer librement au travers de son expression la plus basse, à savoir le corps physique. D’ailleurs, ce même corps physique sera rendu plus apte à manifester ce qu’il y a de divin en l’être humain. Au départ, seuls les initiés de l’ésotérisme auront accès à cette connaissance, puis le reste de l’humanité suivra à son rythme.

 

Serge Baccino

Où est le moi ?

Où est le « moi ? »

Nous disons souvent « moi » pour parler de nous. Quel est l’endroit où se cache le « moi » ou plutôt, où se situe ce « moi » ? Est-il dans le corps de chair ? Est-il dans le corps psychique ou âme ? Est-il au niveau de la conscience ? De quoi est fait le corps de chair ? De quoi est faite l’âme (somme des pensées et émotions) ? Enfin, de quoi est faite la conscience ?

Nous savons depuis fort longtemps, en ésotérisme du moins, que le corps est fait d’esprit. De ce même esprit qui nous sert à penser et donc, d’une partie de notre âme, si on va bien chercher (voir juste après). L’âme, à savoir « ce qui nous anime », consiste en la somme de nos processus mentaux (informationnel) et des perceptions, sentiments et émotions qu’ils font naître (énergétique.) Le tout formant notre Champ Énergétique et Informationnel (C.E.I.) Et en ce qui concerne la conscience (Chitti, en sanskrit), elle consiste en de l’esprit qui vibre si haut (Saint-Esprit ou Esprit Vierge) qu’il ne peut rien former du tout. Seul l’esprit (Chitta) forme toutes choses.

Finalement, le « moi » est nulle part. Du moins, nulle part en particulier. Mais si le « moi » est nulle part, qui dit « moi » ? Qui est ce fameux « moi » ? Existe-t-il seulement ? Nous savons également que seul existe l’esprit, bien qu’il ne soit pas « en existence » lui-même mais puisse donner une forme mentale à tout et à n’importe quoi. Quoi que nous puissions observer, quoiqu’il puisse se produire, c’est l’esprit qui fait toutes choses. Et c’est ici le point le plus important pour comprendre vraiment comment apparaît le « moi », ainsi que ce qu’il peut bien être, en vérité.

Nous pourrions bien sûr nous questionner ainsi : si seul existe l’esprit, que tout est fait d’esprit et que c’est l’esprit qui fait toutes choses, que sommes-nous vraiment ? Mais sous cette forme, notre interrogation ne nous mènerait pas bien loin. Revenons plutôt à cette idée intéressante que c’est l’esprit qui fait toutes choses et que, cela fait de lui le Seul Acteur dans la Création Continue. Si nous prenons en compte le fait que même notre corps est fait d’esprit et que c’est au travers des formes innombrables engendrées en esprit et dans le Mental Divin, que se manifeste l’esprit, alors nous bénéficions d’une piste supplémentaire pour connaître le  « moi ».

Si l’esprit se manifeste à travers notre corps, c’est l’interaction entre ce dernier et les expériences vécues qui a donné naissance au « moi ». Plus simplement, la partie de l’esprit qui se manifeste par le biais de nos corps et qui prend conscience d’elle-même au travers de ce même corps, finissant par s’associer à ce corps puis à s’identifier à lui, est ce qui donne naissance au « moi » humain. La conscience est ainsi géolocalisée grâce au corps et à ses limites et le « moi » peut naître du fait de cette identification de l’esprit à la forme manifestée, à savoir (et en ce qui nous concerne) le corps humain.

Ainsi, s’il n’y avait pas de formes spirituelles (ou corps), l’esprit ne pourrait jamais s’identifier à l’une quelconque d’entre elles. Et comme c’est le même esprit qui se manifeste au travers de tous les corps (ou formes mentales), la conscience de l’esprit est à la fois simultanée (issue de toutes formes mentales ou corps en même temps) et individuelle (au niveau ponctuel d’une forme ou corps précise.) En clair, le « moi » humain est ce même esprit qui nous compose et qui à travers notre forme corporelle dit « moi ». Avec le temps se forment les Mémoires dont le rôle majeur est de mémoriser ce genre d’identification, créant ainsi une personnification de l’esprit donnant cette impression de durée.

Mais quel intérêt d’une telle illusion ? (L’esprit qui peut se mirer au travers de tous les points focaux de conscience personnelle illusoire, en simultané.) Est-ce seulement voulu ou n’est-ce qu’une résultante naturelle du fonctionnement de l’esprit mais sans intention ? L’esprit est à la fois autonome et volontaire, pourrions-nous dire ici. En clair, il est de la Nature même de l’esprit d’agir de la sorte, sans intention particulière et en même temps, l’esprit réalise à chaque instant que cet état de fait (identification aux formes) est parfait.

Si nous pouvions placer le fonctionnement de l’esprit dans le temps (ce qui n’est pas le cas), nous pourrions aussi bien dire, pour simplifier le propos, qu’au départ (qui n’a jamais eu lieu), l’esprit fonctionnait selon sa Nature mais n’avait aucune intention, aucun but en ce qui concerne le fait de se prendre pour ce qu’il produit (identification). C’est au fur et à mesure que l’esprit a réalisé que la chose était désirable ( « Et Dieu vit que cela était bien…» Gen. 1:31)

En vérité, l’ensemble de la Création est une illusion. Une illusion Utile, finalement ! Grâce à ce processus permanent, l’esprit peut devenir conscient de lui-même en s’observant depuis tous les points focaux d’attention mentale, aussi bien indépendamment qu’en simultané. En somme, l’esprit devient conscient grâce à sa Création et se vit depuis chaque parcelle de cette même Création Continue.

La prochaine fois que vous direz « moi », essayez de réaliser Qui ou Quoi émet cette affirmation, en vérité ! Puis laissez-vous gagner par ce frisson spirituel venant du fond des âges et qui semble vous murmurer « Je Suis celui qui Est»

 

Serge Baccino

Le patchwork animique

Le patchwork animique

Pour comprendre ce qu’est l’âme humaine, il faut la comparer à un patchwork. Imaginez une couverture composée de nombreux morceaux de tissus différents. Non seulement ces morceau de tissus cousus entre eux sont de couleurs différentes, mais de plus, ils sont de taille, de texture et d’épaisseur différentes aussi. Si vous réussissez à visualiser cette couverture, alors vous pouvez mieux comprendre ce que peut bien être l’âme, en vérité.

Ensuite, pour comprendre comment fonctionne une âme et pourquoi elle fonctionne ainsi, il faut comprendre que c’est le contenu formel de l’âme (ce que racontent les morceaux d’étoffe) qui produit (attire ou  repousse) les différents évènements. N’ayant pas tous les mêmes morceaux d’étoffes de cousus sur la couverture de notre âme, nous ne vivons donc pas les mêmes évènements, n’avons pas le même caractère et ne sommes pas identiques à tous.

Le contenu formel de notre âme, ce que nous vivons, engendre une réaction mentale, quelque chose qui est satisfait ou pas. Au départ, c’est l’âme ou son contenu qui réagit aux évènements « extérieurs » Puis apparaît quelque chose de nouveau qui est capable d’observer les mouvances de l’âme, d’être soit en accord, soit en désaccord avec elles. Ce quelque chose de nouveau est la conscience par soi, c’est-à-dire une forme inférieure de conscience, car uniquement relative aux processus mentaux et au degré de prise de conscience qui en découle. Cette conscience par soi représente le stade usuel auquel s’arrête l’être humain moyen. Il est conscient seulement parce qu’il pense, réfléchit, imagine, suppose, projette, ressent, etc.

Mais celles et ceux qui choisissent de s’investiguer en profondeur, se créent une autre forme de conscience, qui est la conscience de Soi. Cette seconde forme de conscience est relative au fait qu’en se concentrant sur soi, en s’immergeant au sein de nos processus mentaux et des émotions qu’ils font naître, le mental ne suffit plus, ne peut plus suivre, puisqu’il est lui-même impliqué dans les mouvances observées. Il faut donc autre chose que le simple mental, et comme le besoin crée pour ainsi dire la fonction, apparaît cette fameuse conscience de soi qui nous permet de nous distinguer d’à peu près tout ce qui n’est pas elle, du moins, avec de l’entraînement.

Si les gens dits « ordinaires » qui nous entourent sont incapables de simplement constater ce qui se passe pourtant sous leur nez et actuellement, cela est dû au fait qu’ils sont sous la tutelle quasi absolue de leurs processus mentaux. Leur niveau de conscience dépendant de ces mêmes processus mentaux, il ne leur reste donc rien pour les investiguer, les voir avec le recul et le détachement nécessaires pour se montrer objectifs.

Il est important de comprendre ce phénomène purement mental et lié à la conscience, car sans cela, non seulement vous ne pourrez pas prendre conscience de ce que vous êtes devenus et donc, de votre véritable valeur, mais de plus, vous risquez de vous agacer à cause de ce qui vous paraîtra être de la pure bêtise, alors que vous serez simplement en présence d’une incapacité latente à l’auto-observation. Plus simplement, vous penserez que certaines personnes sont bêtes, alors qu’elles sont simplement incapables d’assez de recul sur soi pour réaliser les faits.

Les gens ne sont pas devenus « bêtes » : c’est vous qui avez changés, du fait que vous pouvez vous observer alors qu’eux n’en sont pas encore capables, voire ne le seront jamais de cette vie terrestre. L’évolution, la conscience, l’intelligence et la connaissance sont choses importantes, mais la Sagesse est au prix d’une correcte compréhension, non pas uniquement de ce que nous expérimentons, mais du POURQUOI nous l’expérimentons. Autrement dit, apprenez très vite à distinguer VOS expériences à partir de vous-mêmes, des expériences issues du contact avec des gens qui sont incapables de partager votre vision des choses.

 

Serge Baccino

Autres considérations sur le moi humain

Autres considérations sur le « moi » humain

 

Le « moi » est conçu à partir de tout et de rien. On y retrouve la génétique, l’éducation, l’enseignement et une foule de processus mentaux hérités de tiers. Autant dire que le « moi » est fait de tout, sauf de « qui nous sommes vraiment. » D’ailleurs, il n’est même pas « à nous », puisque son contenu est rarement « pour nous » (à notre avantage.) Avec le temps, et si la personne est assez intelligente et surtout, observatrice, le contenu hétéroclite du « moi » est remplacé par nos propres idées, concepts, croyances, etc.

Mais ajouter un peu de soi ne supprime en rien tout ce qui n’est pas originaire de ce « moi ». Ainsi, même lorsque nous croyons être bien « nous », nous ne sommes, au mieux, que la moitié de nous ou, du moins, la moitié d’un « moi » qui soit vraiment à nous. Autant dire qu’une large part reste à supprimer afin de libérer le « moi » légitime, lui donner plus d’aisance et d’amplitude. Une fois que tout ce qui apparaît en grisé, à la vue spirituelle, est supprimé, sommes-nous pour autant si libre que cela ?

Hélas non ! Non, parce que parmi ce qui nous apparaît comme étant « blanc » ou lumineux dans un « moi », toujours à la vue spirituelle, il existe des idées ou des décisions qui, même si elles sont de nous, ne sont pas pour autant « pour nous » (à notre avantage.) Cela provient du fait que ce qui est bien de nous est souvent originaire de notre enfance et découle d’un mode de raisonnement qui est loin d’être des plus matures.

Par exemple, à l’âge de sept ans, un enfant réalise que lorsqu’il est malade, tout le monde, autour de lui, lui prête bien plus d’attention, voire lui passe certains de ses caprices, chose impensable en temps ordinaire. Alors cet enfant de sept ans va initialiser un protocole intérieur dont le contenu pourrait ressembler à ce qui suit : « Si je suis malade, on s’occupe plus de moi, on m’aime plus, on me passe mes caprices. Je dois donc être malade lorsque je désire être choyé et obtenir toute l’attention que je désire. »

Et comme le subconscient raisonne par déduction et par association d’idées, il aura vite fait d’en arriver à cette version plus élaborée : «  Il faut que je sois malade souvent (rythme) et longtemps (durée), afin que je reçoive ce qui me procure le plus de plaisir. » Ici, de l’attention accrue et un niveau d’indulgence particulier. Les années passant, si aucune contre-indication ne vient troubler cette instruction mentale d’origine, même l’adulte se retrouvera toujours sous l’égide de cette loi secondaire (ou loi de l’âme.)

Et à l’évidence, même si, de prime abord, l’idée semblait séduisante jadis, il n’en est certainement pas de même une fois la personne rendue à l’âge adulte et ne comprenant pas pourquoi elle est souvent malade et aussi, pourquoi ses maladies, bénignes ou graves, durent si longtemps. L’idée à retenir, ici, c’est que ce conditionnement mental peu heureux installé durant l’enfance, appartient effectivement au « moi », qui était celui de l’enfant et qui, à présent, est celui de l’adulte.

Mais pour autant, on ne peut pas affirmer que ce dernier soit utile ou positif. Pourtant, à la vue spirituelle, cette partie du « moi » apparaitra comme étant lumineuse, à savoir comme appartenant effectivement au « moi ». Pour un psychiste même expérimenté, cela pourra être pris pour une partie saine de l’âme qu’il ne faut en aucune façon remettre en question. Et encore moins supprimer !

On vois donc qu’il peut exister de l’ombre au sein même de la lumière, si cette dernière bien que parfaitement nôtre, n’est pas pour autant « pour nous » ou à notre avantage.

 

Serge Baccino

Vous avez dit hoax

Vous avez dit hoax ?

C’est quoi un « hoax » ? C’est quand vous pensez une chose au sujet de laquelle les autres ne sont pas du tout d’accord. Du même coup, votre pensée est nécessairement fausse et vous devez à tout prix cesser d’importuner les honnêtes gens avec vos idées bizarres, voire subversives. Le résumer ainsi est à la fois plus simple et surtout, plus honnête. Et c’est quoi un « complotiste » ? Une personne qui parle de complots ? Non ! Surtout pas !

Cela pourrait attirer l’attention des gens sur ce même éventuel complot ! Un complotiste est une personne qui voit des complots partout. Et qui, le cas échéant, n’hésite pas à en inventer. Cette autre version est bien plus reposante. Surtout pour ceux qui ne désirent pas attirer l’attention sur eux !

Nous vivons une époque des plus intéressantes, même si, par certains côtés, elle peut effrayer au pire ou agacer au moins. En fait, c’est excellent ce qui se passe depuis quelques petites années !
C’est toujours excellent quand l’ennemi vous menace de se tirer lui-même non pas une balle dans le pied mais bien une balle dans chaque pied et ce, tandis qu’il tient un pistolet dans chacune de ses mains. Qu’est-ce que cela signifie ?

Cela signifie que le fait que les « hoax » et les « complotistes » supposés augmentent, les contre-mesures augmentent de concert. Autrement dit, plus il y aura d’affirmations jugées inacceptables par quelques-uns, plus il y aura de voix pour s’élever en contre. Et à un moment, il deviendra évident que tout ce que disent les uns est immédiatement infirmé ou même critiqué par les autres.

C’est un peu comme si une personne prétendait défendre la liberté d’expression, ou du moins la sienne, et qu’en même temps, elle en arrive à vouloir supprimer l’expression de tous ceux qui pensent différemment. Plus les gens essayeront de discréditer ceux qui pensent autrement, plus ils se dévoileront eux-mêmes comme étant suspects pour le moins. Lorsqu’une chose est fausse, pourquoi s’en inquiéter ? Depuis quand est-ce « un devoir » de dénoncer l’erreur chez les autres ? Est-ce que dans le passé nous dénoncions ceux assez bêtes pour ne pas partager nos convictions religieuses ou politiques ? En quoi ce que pensent les autres et qui est réputé faux, peut nous affecter ou nuire à nos intérêts réels ?

Que se passe-t-il vraiment depuis les trois dernières années ? Il se passe une chose invraisemblable en toute autre époque. Une chose qui aurait bien fait rire « les puissants » de tout bord, il n’y a seulement qu’une petite dizaine d’années. À cette époque, il y avait si peu de tentatives pour dénoncer certaines exactions qu’il était inutile, pour les « accusés » de seulement daigner se défendre ou nier les faits. Mais voici que désormais, à la moindre tentative pour dénoncer certaines vérités cachées, les concernés réagissent avec véhémence en accusant ceux qui dénoncent de « complotistes » ou de toute autre appellation laissant entendre que « c’est celui qui dit qui est » (si cette phrase peut rappeler quelque chose à quelques-uns !)

Les accusations des fameux « complotistes », à savoir la somme de leurs « hoax » poussent les éventuels concernés non pas à laisser courir avec dédain ou à se défendre mollement mais plutôt à tenter de saborder littéralement l’intelligence et le niveau de respectabilité de ceux qui osent dénoncer les faits. Car si ce n’était pas des faits, pourquoi toutes ces campagnes et cette agitation pour imposer à l’opinion publique qu’il existe des gens qui vivent dans leur tête et se font des idées sur tout ?

D’autant qu’il n’est nullement question de « se faire des idées sur tout » mais juste de dénoncer, ponctuellement et dans un registre précis, ce qui se passe sous le nez conciliant de tous. Il est vrai que les médias « autorisés » font correctement leur travail de désinformation, soit en niant les faits pourtant probants, soit en faisant mine que tout va bien dans le meilleur des mondes, dormez braves gens ! Et bien sûr, il existe tant de techniques de contournement ! Il est question du laptop d’un personnage célèbre ? Alors on met l’accent sur le réchauffement climatique. Vous ne saviez pas ? Ah non ? Eh bien en vérité, il n’a jamais fait aussi chaud depuis des centaines d’années ! Oui, Madame, comme je vous le dis ! La glace des pôles a tellement fondu que d’ici une petite quinzaine, on pourra se baigner à Paris, en se servant de la Tour Eiffel comme plongeoir.

Bon, remarquez, si ce sont les médias qui le disent, comment cela pourrait-il être faux, hein ? Les « hoax » sont réservés au peuple, vous ne l’aviez pas encore compris ? Du moins à cette partie du peuple qui ose encore avoir d’autres idées que celles autorisées. Pensez différemment reviendrait donc à être « complotiste. » Autrement dit, à voir des complots là où il n’existe que de braves pères de famille, époux impeccables qui ne sauraient mentir sans tomber gravement malades le jour même ! Et comme personne ne désire être complotiste, au vu de la réputation de merde que ça leur offre généreusement…

OK, mais comment ça va se terminer, tout ça ? Réponse : tout naturellement. À force de se tirer des balles dans les deux pieds, les représentants du D.S. ne vont plus réussir à marcher. Leurs simagrées ne fonctionneront plus. Même le plus imbécile ou le plus terrorisé par le fait d’être rejeté par autrui, comprendra qu’on l’a pris pour une Tanche de la Baltique. Bien sûr, il ne saura pas pour autant comment réagir, mais au moins, il cessera d’aider les autres à le maintenir dans un niveau d’idiotie que même lui ne supportera plus.

Nous ne prétendons pas ici que les accusations vont devenir si nombreuses que le D.S. va se retrouver submergé. Nous expliquons seulement un processus naturel qui réclame un certain temps pour devenir évident aux yeux de tous. Le D.S. a déjà perdu mais il ne le réalise pas encore. Il n’est pas habitué à perdre, vous comprenez, sa foi en son pouvoir est donc illimitée. Toutefois, certaines révélations, plus puissantes et documentées que d’autres, vont déstabiliser à un point ceux qui prétendent guider les peuples humains, que c’est tout naturellement qu’ils seront écartés du pouvoir. Cela n’indique en rien que les peuples vont se reprendre en main immédiatement. Ne rêvons pas ! La plupart des gens ont besoin d’être dirigés, quitte à être conduit dans des directions non souhaitées. Mais au moins, ceux qui dirigent actuellement ne pourront plus le faire. Plus jamais.

Très bien, supposons. Mais toutes les infos qui circulent sur le Net sont-elles crédibles pour autant ? Bien sûr que non, voyons ! Comment pourrions-nous parler de « hoax » sans en inventer quelques-uns au passage ? On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même ! Vous désirez que les gens croient qu’il n’y a que des « hoax » sur le Net ? Facile : créez-en la moitié et ça passera crème, comme disent les pâtissiers. Vous désirez faire croire que les « complotistes » sont en fait des déficients mentaux ? Facile ! Créez-en de toutes pièces une bonne dizaine au moins, bien ridicules et affirmant des choses invraisemblables et les gens, dès le onzième complotiste, ne penseront même plus à vérifier, même si c’est « sourcé », comme ont dit. De toute manière, si une « source » n’est pas acceptée, elle n’en est plus une. Forcément.

Pour en terminer avec ce sujet, parlons deux minutes de ces fameuses « sources » ! N’avez-vous pas la désagréable impression que depuis que les gens réclament « des sources », ils réclament surtout que vous compreniez que vous n’êtes pas crédibles, en tant qu’individu, si vous ne réussissez pas à prouver que d’autres pensent la même chose. Car une source ne prouve absolument rien du tout ! Le fait que tel bouquin dise la même chose ou qu’Untel, vivant au XVIIe siècle ait écrit que ce qu’il affirme est vrai, ne constitue en rien une preuve de véracité. C’est juste que d’autres en parlent aussi, ce qui est rassurant pour les inquiets de la pensée individuelle. Mais par-dessus tout, devoir citer des sources à tout bout de champs, démontre seulement que l’être humain n’a aucune confiance en les autres et in fine, en lui-même. Les sources sont la mort de l’individualité et de son propre degré d’authenticité.

 

Serge Baccino