Au sujet des contrats d’âmes

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Au sujet des contrats d’âmes

On parle de « contrats d’âmes » mais qu’est-ce que cela signifie ou implique réellement ? Qui ou quoi établit ces fameux contrats ? Ce que nous sommes actuellement, notre personnalité puis notre individualité ensuite, ne peuvent pas avoir passé de tels contrats, vu qu’avant de naître puis d’être qui nous sommes aujourd’hui, nous n’existions pas en tant que tels. Ces contrats sont donc passés par autre chose que nous, à savoir les Soi Naturels.

Deux Soi Naturels passent souvent de tels contrats, qu’ils s’efforcent d’honorer ensuite, à savoir une fois l’extension incarnée. Le problème, c’est que « cela qui part en incarnation » (l’extension) est effectivement une partie du Soi Naturel, mais ce qui résulte de cette incarnation (la personnalité humaine en construction), n’est plus identique à ce qui était au départ. Cette différence issue de l’incarnation puis du vécu progressif et ultérieur, a pour effet non seulement que le « moi » humain ignore tout de ces fameux contrats, mais de plus, et ce qui est bien plus grave, n’est souvent plus  à même d’honorer ces derniers.

En effet, comme le dit la psy éso, « ce qui commence est toujours différent de ce qui continue puis termine ». Autrement dit, l’extension de départ sera largement transformée en cours d’incarnation, cela au point, souvent, de ne plus rien à voir avec ce qui existait au départ. Ou ce qui était prévu pour exister.

On nomme la chose « contrat d’âmes », ce qui est bien nommé, cela parce que justement, l’extension est créée avec des « morceaux dâmes » qui sont censés lui permettre d’être orientée voire poussée (ce qui serait plus exact) en direction d’une mission de vie en rapport direct avec un ou plusieurs contrats d’âmes. Le Soi Naturel agit de la sorte pour deux raisons qui peuvent paraître rationnelles.

La première, pour que l’âme incarnée soit correctement guidée au cours de son incarnation et en rapport avec ces contrats. La seconde, parce qu’une fois l’incarnation commencée, le Soi Naturel n’a plus accès à l’âme, cela pour que sa vie se produise sans interférences directes.

Il faut comprendre que pour qu’il y ait incarnation, il faut qu’il y ait une idée ou un état d’esprit spécifique à incarner. Rares sont les âmes qui arrivent sur Terre sans aucuns contrats, en mode « open », si l’on puis dire. Dans ces cas rares, la personne se sent inutile voire complètement paumée toute sa vie, ne sachant quoi être ni quoi faire et se fait « embarquer » par le dernier qui parle, comme on dit (influencer.) Le principal problème, au niveau de ces contrats d’âmes, c’est que la personnalité terrestre ou « moi » humain, n’est pas au courant des raisons principales de sa présence sur Terre. Il lui est donc difficile, pour ne pas dire mieux, d’accepter ou même de refuser une chose dont elle ignore tout !

La plupart des problèmes relationnels que nous subissons (plus que « vivons ») proviennent en droite ligne de ces contrats et, bien sûr, du fait que nous en ignorons le moindre terme. Certains Soi Naturels, plus évolués ou intelligents que les autres, ont compris la racine du problème et arment leurs extensions de « missions » (ou contrats d’âmes) qui ne sont plus susceptibles de leur pourrir la vie. Ou du moins, ils en prévoient de très courts, dans le temps, et de pas trop pénibles. Car il faut savoir que nos Soi Naturels (S.N.) ne sont pas si libres que ça, eux non plus. Par exemple, ils doivent répondre à certaines programmations lourdes et très profondes, à des sortes de blessures de leur âme générale et surtout, ils se sentent quasiment tous « obligés » de répondre aux demandes de « réparations » des autres Soi Naturels.

Pour comprendre ce dernier point, voici deux exemples simples, mais hélas très répandus, depuis des siècles. Imaginez une femme qui a un enfant, une fille, qu’elle élève comme elle le peut. Mais cette mère commet de nombreuses erreurs de jugement, impliquant une certaine dose de souffrance pour son enfant. A la fin des deux vies terrestres (mère/fille), les deux Soi Naturels ont le très net sentiment de « dette », de « devoir réparation » ou « compensation » pour les souffrances induites chez l’enfant.

Il est alors et par exemple décrété que les « portions d’âmes » impliquées dans ce qui est considéré comme « un raté incarnatoire » seront réutilisées, on va dire « réinjectées » d’office, lors de la création de deux futures personnalités. Mais cette fois-ci, les morceaux d’âmes relatifs à la mère prendront le rôle de la fille de la vie d’avant, et les morceaux d’âmes réinvestis de la fille prendront pour rôle celui de la mère. Les rôles sont donc simplement inversés. Ce choix étant censé permettre au mieux que ce nouveau duo se passe bien mieux que le précédent, l’ancienne fille prouvant qu’elle est une bien meilleure mère, et qu’au pire, les deux femmes parviennent tant bien que mal à « compenser la dette. »

Ces idées étranges mais hélas bien connues (et acceptées de beaucoup) de « dette karmique » voire de « karma de groupe », par exemple, viennent de ce désir puissant que ressentent les S.N. de ne rien devoir, de ne pas (ou plus) se sentir redevables, fautifs, etc. C’est en cela que la psy éso affirme que le Soi Naturel est le véritable être humain. Très « humain », même ! On se demande de qui ou de quoi s’inspirent nos personnalités !

Autre exemple. Nous sommes dans les années 1800. Un mari gère la fortune de son épouse, comme le lui permet la loi, un poil patriarcale et sexiste. Bien que ce soit la femme qui soit riche et l’homme son mari, une personne de peu de fortune (et d’envergure), c’est tout de même lui qui a le contrôle total du compte bancaire. Cela induit chez cette femme un sentiment horrible de dépendance, de limitation, de l’obligation de se prostituer, psychologiquement, pour jouir d’une infime partie de l’argent qui est pourtant à elle.

A la fin de leur deux vies physiques, les deux Soi Naturels respectifs conviennent qu’il faut absolument changer cela. Les parties d’âmes concernées des deux antagonistes sont donc réinjectées, ceci afin, et par exemple, que l’ex mari devienne le père de l’ex-épouse qui deviendra sa fille. Dans cet exemple, le père devra se montrer plus généreux avec sa fille, cela afin que soit effacé le sentiment très négatif et limitatif engendré par cette dernière.

Question à un million d’euros : et… ça marche, ce trafic à la noix ? Réponse : Très, très rarement ! En fait, quasiment jamais ! Ce qui fait que la fois suivante, les deux S.N. essayent de leur mieux de réparer les erreurs des vies qui étaient censées réparer les erreurs de vies… Bref, ça dure parfois des siècles, à l’échelle du temps linéaire terrestre ! Nos vies seraient si calmes et reposantes, bien que des plus fructueuses, si nous n’avions pas ce carcan animique posé sur nos frêles épaules humaines ! Le défi à relever, lui, n’est absolument pas humain, à tous les sens de ce terme. Sans compter que ces fameux contrats d’âmes sont responsables de la plupart des nos maladies et problèmes physiques.

Il existe deux manières (Tout est double) de défaire ou d’annuler de tels contrats qui nous pourrissent la vie. La première méthode est de nature psychologique, et c’est celle que nous étudions et pratiquons dans l’enseignement de la psy éso. Elle consiste à changer d’avis, à ne plus chercher à faire des efforts pour des gens qui, de leur côté, n’en font aucun (si ce n’est pour nous empoisonner l’existence, à tort ou même à raison.) En effet, même le fait qu’une personne « ait raison » et que nous ayons socialement tort, cela ne justifie JAMAIS que notre vie soit gâchée et que nous soyons malheureux, alors qu’il n’est même pas certain que « l’autre » en soit plus heureux.

La seconde manière, qui était conservée secrète par les Grands Maîtres, jusqu’à il y a peu, est dite « énergétique » et consiste à remplacer le bout d’âme impliqué dans le contrat, par un autre, opposé mais complémentaire, c’est-à-dire libre de toute dette, karmique ou autre. Pourquoi cette seconde version, plus expéditive et puissante, ne nous est de nouveau offerte qu’aujourd’hui ? Réponse : pour que nos Soi Naturels respectifs réalisent enfin qu’ils sont libres, ne doivent rien à personne et n’ont d’autres buts à atteindre que le bonheur et la liberté.

Et cette prise de conscience devait respecter la Loi. C’est en incarnation que les problèmes ont commencé. Ce sont les personnalités qui ont induit dans l’âme du S.N. cette idée d’injustice, de dette, de devoir compenser ensuite, etc. Dès lors, la « réparation » (ou annulation de cette même idée) doit venir de nous, les extensions. Dans leurs dernières « vies » (ou envois d’extensions dans la 3D), les Soi Naturels opteront donc pour cette idée beaucoup plus intelligente (et surtout, reposante) de ne plus chercher à compenser quoique ce soit, à accepter les différences, au lieu de lutter contre elles, et donc, de ne plus attirer ce même malheur qu’il leur fallait ensuite compenser (selon eux du moins.)

Car en vérité, il n’existe AUCUNE Loi qui oblige un Soi à être ou à faire quoique ce soit ! C’est lui et lui seul qui devient son propre obligé, en ignorant simplement les Lois et les Principes du fonctionnement de l’esprit et en se chargeant de responsabilité et/ou de pouvoirs illusoires. Enfin, si nos Soi Naturels ont une immense expérience, sur des millénaires, nous avons pour principale « mission » de faire preuve de Sagesse. Ce qui est très différent ! Une longue expérience peut très bien être catastrophique ou de peu d’intérêt réel (répéter les mêmes erreurs constamment), tandis que la Sagesse implique une expérimentation guidée par l’intelligence.

 

Serge Baccino