Esprit et conscience

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Il n’y a pas l’esprit d’un côté et la conscience de l’autre

C’est l’esprit qui est conscient (une seule chose) mais lorsqu’il est occupé à former des idées, des concepts mentaux, il est totalement investi dans ce qu’il fait et ne peut donc plus être conscient ou être la conscience. Voyez-vous ?

Lorsque le courant énergétique spirituel (Canal de droite) se calme, les pensées, telles des bulles qui s’élèvent vers le cerveau puis éclatent dans notre mental, se calment et nous devenons paisibles et reposés. Car penser est proprement épuisant, en terme de force vitale. A ce moment, l’énergie, qui servait préalablement à construire les idées, demeure dans le cœur (sa partie psychique) et peut à ce moment nous servir à deux choses principales :

1. Nous rendre simplement conscients.
2. Éveiller plus encore la Soi-Conscience en nous.

Bref, et pour parler le plus sobrement possible, nous devenons « plus nous » et moins « ce que nous pensons être, par habitude. » A l’inverse, si nous sombrons dans cette association « son/image/concept » (la Matrika Shakti) nous prenons le risque de nous enfermer dans une forme mentale, de nous y associer et de nous y identifier à la longue.

Bien que nous soyons en vérité la conscience de l’esprit, lorsque ce même esprit devient une pensée et se concentre dessus, nous devenons nous aussi cette pensée et devenons tributaire d’elle. Très logique, tout ça ! Et si nous n’avons pas assez de « force » pour redevenir pure conscience ou « Soi », c’est parce que l’esprit, pour former une pensée, doit abaisser sa fréquence.

Dès lors, la forme mentale (pensée) engendrée ne reçoit plus d’énergie vitale qu’en fonction de la fréquence ainsi obtenue. Si cette fréquence vibratoire est basse, la pensée produit très peu d’énergie et donc, à partir de cette pensée là, il est très dur de « remonter » à la conscience sans pensées. C’est pour cela que s’appuyer sur nos pensées pour tenter de nous connaître est chose puérile.

Pour s’extraire de « La Matrice », nul besoin de lapin blanc ni de pilules colorées : il suffit de refuser d’être connecté toute la journée à « Radio humanité » et on se retrouve connecté à « Radio Soi-Même. »
Et si nous persistons dans nos efforts, on peut même être « câblé » et recevoir le son et l’image de « Canal Soi » en illimité ! (Kundalini/Saint-Esprit.) Bref, sous nos yeux ébahis, nous voyons désormais à la fois le problème (flot de pensées) et la solution qui va avec (comment le faire cesser.)

D’où l’importance de l’exercice nommé la médiation sur le cœur et qui est expliqué d’une manière complète dans les Cours Privés de psy éso, par correspondance. En se concentrant sur le cœur souvent (rythme) et assez longtemps (durée), on indique au subconscient (qui raisonne par déduction et associations d’idées) que l’on désire juste être conscient, et non se retrouver sans cesse inondé d’informations aussi merdiques qu’inutiles (en français dans le texte.)

Cela ne nous empêche pas de penser volontairement, c’est-à-dire quand nous le souhaitons ou en avons le besoin ! La maîtrise, c’est penser quand on veut, si on veut et à ce que l’on veut. Ce que l’on ressent alors passe sous notre contrôle indirectement mais surement, cela parce qu’on ne s’y attaque pas directement. Il est stupide d’essayer de juguler une émotion, alors que ce sont nos processus mentaux (pensées) qui la font naître !

Lorsque nous sommes dans cette phase de conscience située entre le sommeil et le réveil, le cerveau produit des ondes Thêta et Alpha.
Et lorsque il y a moins d’échange d’infos à la seconde, d’un neurone à un autre, on est plus reposé et notre esprit est clair. Notez au passage le lien évident entre la fréquence cérébrale et la force du flot énergétique qui part du cœur pour monter au cerveau. Voici un rappel de la Loi en présence, pour votre confort mental :

« Plus la fréquence cérébrale est élevée, moins nous sommes reposés, conscients et avec l’esprit clair. Moins elle est élevée, plus nous sommes reposés, conscients, concentrés et lucides. »

La fréquence cérébrale se mesure par le nombre d’étincelles électriques qui passent (ou transitent) d’une synapse à une autre en une seconde.

Le rythme « Alpha » varie entre 11 et 9 cycles par seconde (c/s) et c’est le seul qui nous permettent de participer à la fois de la conscience objective et de la conscience subjective (ou psychique.) Plus bas, (aux alentours de 6 c/s) le déséquilibre objectif/subjectif se produit et nous perdons conscience et sombrons dans un état proche du sommeil.

Donc, plus il monte d’énergie vers le cerveau, plus les ondes cérébrales sont élevées; moins il en monte, plus elles sont basses et nous reposés, disponibles et clairement conscients des choses et des êtres. On ne se fait plus de « films » à leur propos que l’on puisse projeter ensuite. On les comprend directement eux et plus seulement l’image que nous avions d’eux.

Le stress actuel est la plus sure indication que le flux cœur/cerveau s’est accéléré ces dix dernières années, ceci croyons-nous à cause de la somme faramineuse d’infos en tout genre que notre vie citadine et trépidante réussie à nous imposer. Des processus mentaux trop fréquents et trop denses ne peuvent engendrer que du stress.

 

Serge Baccino