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Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

On ne se concentre que sur ce que l’on connaît

On ne se concentre que sur ce que l’on connaît

En toute logique, nous ne pouvons nous concentrer que sur ce dont nous avons conscience. Si nous ne sommes pas conscients d’une chose, quelle qu’elle soit, pour nous, cette chose n’existe pas. Mais le sujet est bien plus que seulement logique ou simple en apparence. Il y a aussi une dimension dramatique dans le fait que le mental humain ne puisse se concentrer que sur ce qu’il connaît. C’est ce que nous allons essayer de comprendre plus loin. Pour le moment, il est bon de savoir qu’il existe trois moyens différents de connaître les choses et les êtres.

Le premier moyen est dit « extérieur », cela dans la mesure où il se réfère à ce que les autres sont susceptibles de nous apprendre, que ce soit verbalement, ou en lisant, en visionnant une vidéo, etc. Le second se résume à ce que nous allons penser et comprendre nous-mêmes, en nous référant à nos processus mentaux usuels. En somme, ce que nous allons nous apprendre à nous-mêmes à partir de ce qui se trouve déjà en nous comme « matériel Mental. » Le troisième est plus délicat d’accès, puisqu’on le confond souvent avec le premier. Il est relatif à nos filtres mentaux, à nos croyances et conditionnements en tous genres.

Toutefois, il est orienté sur l’extérieur et les autres et consiste en notre manière toute personnelle d’appréhender le vivant, en général et les autres, en particulier. En somme, il est fonction de qui nous croyons être et, surtout, de ce que nous croyons devoir demeurer. Nous pourrions tout aussi bien nous référer au « Noyau dur » de notre âme qui, pour mémoire, n’est pas ce que nous sommes vraiment, mais bien ce que nous voulons vraiment être et demeurer, voire devenir un jour. Nous aurons à revenir sur cette troisième manière de connaître, lorsque nous aborderons le sujet de la dernière Matrice.

Ce fait de ne pouvoir se concentrer que sur ce que l’on connaît déjà est piégeur, comme nous l’avons clairement laissé entendre plus tôt. Mais pour traiter correctement de ce dernier sujet, il nous faut l’aborder depuis ses deux angles différents, aussi opposés que complémentaires. Pour cela, nous prendrons comme exemple concret les gens qui font confiance en Trump et en Alliance et, à l’inverse, ceux qui ne veulent même plus en entendre parler. Certes, il existe une autre faction de personnes plus ou moins bien intentionnées (genre nos merdias), qui se servent du peu qu’ils savent (ou qu’on leur permet de savoir), pour présenter Trump et l’alliance comme de dangereux personnages qui mettent les nations en péril ! (Excusez du peu ^^)

Mais dans le cas qui nous concerne, pour la présente étude, nous ne conserverons que ces deux premiers opposés mais complémentaires. Ils suffisent largement pour étayer nos propos. Prenons tout d’abord et des deux, le cas le plus simple : celui formé par les gens qui attendent avec impatience que Trump ainsi que l’Alliance planétaire fassent tout ce qu’ils ont promis. Ces gens-là et pour la plupart, vous l’aurez sans doute remarqué, sont pour le moins pressés ! Certains commencent même à désespérer qu’il arrive enfin ce jour béni à partir duquel la planète tout entière sera libérée de ce que nous considérons souvent comme étant « les forces du mal. »

Ils sont donc informés de ce qui devrait se produire, à plus ou moins long terme. Mais pourquoi cet empressement ? Pourquoi, même, ce stress que l’on ressent très facilement par celles et ceux qui ne savent plus à quel saint se vouer pour connaître la date d’échéance ? Ils se languissent, certes ! Qui ne souhaiterait pas que cela arrive le plus tôt possible ? Mais la question n’est pas là ! La vraie question est celle-ci : « Pourquoi tous ces gens qui n’en peuvent plus d’attendre, qui se désespèrent que le Grand Jour arrive enfin et même, pourquoi certains commencent-ils déjà à se décourager, voire à se lamenter en affirmant que tout n’était qu’un rêve inaccessible ? »

Celle ou celui qui ne sent pas la tension mentale et émotionnelle qui règne désormais en France comme dans bien d’autres pays, celle-là ou celui-là devrait consulter un neurologue et ce, au plus vite ! Cette tension est quasi palpable ! Même les animaux ressentent qu’il se passe quelque chose d’exceptionnel, quelque chose d’inusité, de jamais vu ou même connu, sur Terre et ce, depuis des millénaires au moins. Si ce n’est plus, bien plus encore ! Ainsi, pour ceux qui croient encore en cette Promesse de liberté et de bien-être social général, la question qui devrait nous brûler les lèvres n’est pas « Mais quand tout cela va-t-il enfin cesser ? » ni même, et à l’inverse : « Mais quand allons-nous enfin devenir libres et heureux ? »

Pour comprendre en profondeur ce qui se passe vraiment et pourquoi cela se produit ainsi, la bonne question est celle-ci : « Pourquoi celles et ceux qui devraient juste être porteurs d’espoir, sont-ils à deux doigts de péter un câble et de tout envoyer bouler ? » Et voici la réponse, accessible à celles et à ceux qui tiendront compte de ce qui a été proposé plus avant : « Parce qu’ils se concentrent sur une nouvelle connaissance et comme elle est de plus extraordinaire, elle leur prend carrément la tête ! Ils ne peuvent plus penser qu’à ça, désormais, et ils sont pour ainsi dire hypnotisés par cet espoir immense. Et ils supposent que la tension psychologique qui en découle, cessera le jour de l’Avènement promis et, de ce fait, ils supportent de moins en moins l’attente qui semble leur être imposée. »

En gros, comme c’est nouveau et terriblement positif, ils sont subjugués. Ils ne pensent quasiment plus qu’à ça et ont presque cessé de vivre, tant ils sont désormais dans l’attente fiévreuse d’un lendemain qui tarde à venir. Se sont-ils fait piéger en sachant trop tôt ce qui ne concernait alors qu’un futur, plus ou moins proche ? Oui et… Non ! Non, parce que ceux qui savent, depuis, devaient absolument savoir ! Cela faisait partie de leur « entraînement », de leur mission de vie, pour ceux qui préfèrent cette ancienne formulation. Et en même temps, oui, il s’agit d’une sorte de piège pour eux, car ils ignorent, pour la plupart, les lois et les principes du fonctionnement de l’esprit. Ils subissent ce que l’on nomme une « DDP », à savoir, une différence de potentiel énorme.

La plupart des gens concernés par ce premier piège, avaient plus ou moins réalisé qu’ils en avaient carrément marre de leur vie. Du moins de ce en quoi consistait leur vie, désormais. Et inutile de citer toutes ces raisons qui font qu’il est devenu difficile de vivre dignement, de par les temps qui courent ! D’autres, habitués à se mentir avec quelque efficacité, n’avaient même pas compris qu’ils étaient au bord du « burn-out », comme on le dit aujourd’hui. Alors il arrive non pas « une lueur d’espoir » mais un Soleil Flamboyant, en les personnes plus ou moins physiques et morales de Trump, de l’Alliance, de « Q » et consorts. Le cadeau est presque trop beau ! Cela réclame une foi bien trop énorme car cette fois, « la montagne » à soulever est hors toute mesure.

Le mental des personnes capables de supporter cette première tension, ou qui sont capables d’imaginer que cela puisse être vrai, est carrément subjugué ! Comment pourraient-ils, ces femmes et ces hommes, penser à autre chose qu’à « ça » ? Qu’est-ce qui peut bien sembler ne serait-ce qu’aussi important que « ça » ? Bien sûr qu’ils ont compris qu’il était question de devenir souverain et de vivre enfin libre et heureux. Ce n’est pas la compréhension, qui leur manque mais autre chose… Quelle chose ? Pour le comprendre, il nous faut tout d’abord nous souvenir du Principe de Polarité, qui énonce que « Tout est double », toujours.

À partir d’un regard de surface, il serait facile d’en déduire que parmi ceux qui savent, il en est déjà qui se décourage, cela à cause de leur manque de foi. Mais ici comme ailleurs, la seule foi est-elle suffisante ? La réponse est NON ! Pour que cette foi soit durable, elle doit être FORTE ! Si notre foi n’est pas assez forte, elle ne tiendra pas le long terme. Et c’est exactement ce qui se produit actuellement. Ceux qui croyaient en les promesses futures commencent à douter, faute de carburant. Et ce carburant n’est autre que la Force Vitale. Force vitale qui est hélas largement employée dans la somme faramineuse de processus mentaux inutiles qui émaillent la journée d’une personne lambda. Lorsqu’elle n’est pas carrément épuisée !

Fort heureusement, certains ont capté intuitivement le piège, le processus en présence. Au lieu de se prendre la tête pour savoir ce que valent ou non ceux qui se prétendent les architectes d’un futur meilleur, au lieu de tirer des plans sur la comète ou de « boursicoter » à propos du quand, du comment et du qui, ils font la seule chose intelligente à faire. Et on pourrait croire qu’ils font simplement montre de patience ou pire, qu’ils savent quelque secret ignoré de tous. En fait, ils mettent en pratique une loi du fonctionnement de l’esprit qui affirme que « le mental ne peut pas se concentrer sur plus d’un objet d’attention à la fois. » En clair, ils ne cherchent même pas à savoir où en sont les choses, ce que disent les médias ou même les réseaux sociaux : ils se concentrent sur le moment présent, sur ce qu’ils ont à vivre pour l’instant, tout en conservant, en arrière-plan de leur conscience, que de grands changements sont à prévoir et qu’ils se produiront quand ça sera le moment qu’ils se produisent.

Certains parleront de sagesse mais nous préférons invoquer une forme méconnue d’intelligence, qui se résume à connaître les lois et les principes du fonctionnement de l’esprit (comme étudié en Psy Éso) puis à les mettre simplement en pratique. Terminons ce sujet par la seconde version d’êtres humains présents sur cette planète, celle qui regroupe tous ceux qui ne veulent rien entendre, rien savoir et donc, ne pas avoir à connaître autre chose que ce qu’ils connaissent déjà. Avec cette dernière partie, il est quasiment possible de deviner la suite ! Pourquoi ce refus de connaître quelque chose de nouveau, de différent ? Ce n’est pas de la bêtise, contrairement à ce que pensent les mauvaises langues. Et ce n’est pas uniquement la peur du changement, comme le pensent ceux un peu plus intelligents.

Alors, comme certains l’ont déjà deviné, il s’agit d’une forme d’intuition mal interprétée mais fort bien captée par ailleurs ! En effet, le sujet est si gros, si gigantesque, si novateur, qu’aucun lieu commun ou aucun adjectif pourrait en témoigner. Et cela, ils l’ont parfaitement ressenti ! Ils ne sont donc pas si « bouchés » que cela, au risque d’en chagriner quelques-uns au passage ! C’est juste que leur presque total investissement dans leurs actuels processus mentaux, leur coûte déjà l’essentiel de leur énergie. Énergie qui, pour mémoire, est celle de l’âme, n’est-ce pas ?

Alors, intuitivement, ils pressentent que s’ils acceptent de rentrer dans ce nouvel état d’esprit, ils vont apprendre, comprendre et retenir de nouvelles connaissances et ces dernières vont leur mettre une pression insoutenable. Cela parce qu’ils RISQUENT de CROIRE, d’avoir foi en ces nouvelles connaissances, mais ne pas pouvoir tenir sur la longueur. D’ailleurs, on peut s’attendre à ce que des « purs et durs » de la résistance aux nouvelles énergies, changent brusquement d’avis, du jour au lendemain, cela dès que les premiers résultats concrets seront avérés. En gros, dès qu’il ne sera plus nécessaire d’attendre quoi que ce soit ou qui que ce soit pour avoir des preuves concrètes. N’oublions pas qu’ils ressentent très fortement un piège, sans en connaître la nature exacte. Voilà pour cet intéressant sujet.

 

Serge Baccino

Les matrices formatrices

Les matrices formatrices

Comme vous le savez tous, la pensée est dite « créatrice. » En réalité, elle n’est pas créatrice mais formatrice. La différence est de taille ! En effet, si nos pensées étaient créatrices, elle serait en mesure de créer une réalité qui nous serait propre. Et comme nous vivons dans un monde 3D partagé par toutes et par tous, le résultat serait que nous imposerions, aux autres, notre créativité mentale ! Autant dire que cela serait en violation de la loi du libre arbitre ou, et plus simplement, de la liberté d’expression.

Cela perturberait l’évolution planétaire elle-même, car pouvez-vous imaginer un monde dans lequel chacun transforme l’extérieur selon ses vues ? Ce serait un vrai boxon ! Le pouvoir de la pensée se doit de respecter ses propres lois. Il ne peut pas nous permettre d’empiéter sur le pouvoir de créativité mentale d’autrui et ce, sans sa permission du moins. En réalité, il existe deux choses en simultané : la Matrice générale extérieure, qui nous tient lieu de décorum collectif, et les matrices individuelles, propre à chacun de nous.

C’est la seule manière de respecter à la fois chacun et tous, sans exception. Mais comment cela s’articule-t-il, concrètement ou dans les détails ? La chose est plus difficile à expliquer qu’à comprendre. Comme pour beaucoup de sujets ésotériques, d’ailleurs. Disons que la matrice générale, considérée comme étant extérieure à nous, contient le scénario de base. Celui proposé à chacun et à tous, donc. Autant dire qu’une personne qui ne penserait à rien de particulier ou qui, plus couramment, serait de l’avis commun ou collégial sur les grandes lignes de la vie sociale, assisterait au même film et suivrait le même scénario que chacun.

Toutefois, une personne ne partageant pas ou plus le même état d’esprit que les autres, doit elle aussi vivre certains évènements et participer à un film suivant un scénario sensiblement différent. Mais comment cela est-il possible, sachant qu’à l’extérieur ne se produit qu’un seul et unique film, issu d’un scénario commun ? C’est là que nous pouvons à la fois mesurer le génie de la Création spirituelle continue, et réaliser à quel point ce qui est pourtant simple, s’avère difficile à décrire correctement. Mais nous allons essayer tout de même et si vous faite l’effort intellectuel ou mental nécessaire, autrement dit, si vous réussissez à bien suivre le raisonnement qui suit, vous pourrez alors comprendre et vous émerveiller également.

Prenons l’exemple le plus connu et simple qui est celui du supermarché. Dans ces grands magasins, il y a sans doute des centaines de milliers d’articles différents. Et lorsque vous allez faire vos courses, comme on dit, vous n’entrez pas en ce lieu de commerce avec l’intention de tout acheter, n’est-ce pas ? Plus sobrement, et si vous avez une liste de courses, vous ne vous intéresserez qu’aux articles figurant sur cette même liste. Il en va de même pour ce qui relève de l’actualité planétaire ou Matrice générale : vous n’allez « voir » et ne retenir que ce qui relève de vos idées, croyances, besoins et, en bref, ce qui est en résonance avec votre état d’esprit du moment.

Ici, le pouvoir de l’esprit qui est seul créateur, se fie à ce qui se trouve déjà en nous pour le faire correspondre avec certaines parties bien précises et surtout limitées, de la Matrice Collégiale. Ainsi, l’esprit peut vous montrer ou vous faire vivre l’essentiel de ce qui se passe dans votre tête, sans pour autant déranger les autres « usagers » de cette grande toile qu’est la Matrice collective qui génère ce que l’on nomme l’actualité. Dès lors, chacun peut vivre sa réalité personnelle sans pour autant s’ingérer dans les réalités des autres. En somme, l’actualité planétaire ou « Matrice Originelle » s’inscrit telle un vaste décorum au sein duquel chacun peut extraire l’évènementiel qui correspond à son état d’esprit du moment.

 

Serge Baccino

 

Cette vie et après

Cette vie et après ?

Il n’y a pas la vie terrestre puis la vie après la mort : il n’y a qu’une seule vie qui se produit, peu importent les circonstances ou les supports. Il n’y a donc pas de « vie après la mort » mais seulement La Vie. De nombreuses personnes s’interrogent au sujet de cette vie d’après. Ils feraient mieux de s’interroger sur la vie d’avant, c’est-à-dire sur la vie de pendant ! Les gens essayent de savoir quoi faire durant leur vie. Quoi faire pour trouver l’âme sœur, ou pour devenir riche et si possible, sans se fatiguer outre mesure. En un mot, ils veulent savoir comment obtenir toutes ces choses qui, selon eux, permettent de vivre heureux. Pourtant, très peu parmi ces gens, et en particulier chez ceux qui obtiennent l’essentiel de tout ce qu’ils souhaitaient, parviennent à être heureux.

Pourquoi cela ? Certains seront tentés de répondre par une platitude : « Parce que l’argent ne fait pas le bonheur. » Mais dans ce cas, obtenir un travail valorisant ou même, trouver une supposée « âme sœur », ne le fait pas non plus ? D’autres en sont revenus de leur recherche effrénée de l’âme sœur. Surtout ceux qui croyaient l’avoir trouvée mais qui finissent par se séparer en se déchirant mutuellement. Mais alors, qu’est-ce qui fait vraiment le bonheur ? Avant de répondre à cette question, voyons déjà ce qui ne permet pas son apparition, du moins, pas sans un solide « Moi-Idéalisé » ou un pouvoir de négation du réel hors du commun !

Pour mémoire, le Moi-Idéalisé est un moi de procuration qui apparaît pour aider le « moi » naturel à supporter ses limitations, voire à les éluder carrément. Le problème est que les prétentions de ce moi de procuration, imaginaire, ne sont pas réalisables. En fin de compte, la souffrance est augmentée car le « moi » originel comprend très vite qu’il n’est pas cet être idéal qu’il essayait d’être ou même, de devenir.

Il est évident que l’argent ne fait pas le bonheur parce que ce qui a le plus de valeur ne s’achète pas. Sans compter toutes les copieuses emmerdes que peut entraîner le fait d’attirer la convoitise de ceux qui ont encore besoin des autres pour se sentir pauvres et dépendants ! Celui qui devient riche se fait subitement beaucoup d’amis ! Du moins, c’est ce qu’il peut en arriver à penser, s’il en a encore besoin. Et nombreux sont ceux qui ont besoin de croire en l’amitié sincère des autres ! Celui qui devient riche se doit de changer son train de vie, ses relations, les lieux qu’il fréquente et se fait très vite happer par la fréquence qui est celle de la majorité des personnes riches et qui, surtout, désirent le rester.

Trouver « l’âme sœur » ? Mais comment la chercher puis la reconnaître ? Ceux qui prétendent l’avoir trouvée s’abusent tellement qu’ils feraient encore mieux de terminer leur expérience terrestre en restant seuls. Se marier, avoir des enfants ? Pour quoi faire ? Pour réaliser, une fois que c’est trop tard, que l’on vit mieux seul plutôt que mal accompagné et que d’élever des enfants relève du pur défi, pour ne pas dire mieux ? Et sinon quoi d’autre ? Que pourrions-nous FAIRE pour devenir puis pour rester heureux ? Là est le véritable problème, en fait ! Non pas au niveau de l’interrogation mais plutôt au niveau de la réponse aussi franche que cruelle : RIEN ! Vous ne pouvez RIEN faire pour être heureux ! Le bonheur n’est pas une chose que l’on puisse obtenir en « faisant quelque chose » mais bien « en ne faisant plus quoi que ce soit en ce sens. »

Le bonheur ne nécessite pas le « faire » : il réclame d’être seulement. D’être… Quoi ? Réponse : d’être Soi. Et comment devenir Soi ? Réponse : on ne le devient pas, nous le sommes déjà ! Si nous le sommes déjà, pourquoi n’en avons-nous pas conscience ? Réponse : parce que, justement, nous n’en avons pas conscience ! OK, mais dans ce cas, que devons-nous faire pour en avoir conscience ? Réponse : comme indiqué plus haut, à savoir, en cessant de « faire » quoique ce soit susceptible d’orienter notre attention mentale vers l’extérieur et les autres. Puisqu’il s’agit de prendre conscience de ce que nous sommes déjà, il nous faut donc nous concentrer sur nous, pas sur le monde extérieur ou sur les autres. Ce n’est pas au-dehors et en relation avec autrui, que nous trouverons le moyen de nous sentir être déjà le Soi et donc, en relation avec nous-mêmes !

Très bien. Et que se passe-t-il lorsque nous orientons notre attention mentale au-dedans de nous ou sur nous ?
 Réponse : nous donnons corps ou incarnons alors la phrase du Maître Jésus : « Le Royaume des cieux est au-dedans de vous. » Ce même Royaume des cieux que nous ne quittons jamais, si ce n’est que nous le perdons souvent de vue. Cela en « faisant » un tas de choses à l’extérieur et avec les autres, ce qui nous éloigne de nous, de ce que nous sommes et devons à tout prix en avoir conscience si nous désirons l’incarner ou le vivre ou l’expérimenter. Et que se passe-t-il, exactement, lorsque nous réussissons à demeurer centrés sur ce que nous sommes déjà et sans aucun effort (le Soi) ? Réponse : nous comprenons alors que ce que nous sommes, c’est-à-dire la Conscience de Soi, est toujours présent ou active, quoiqu’il puisse se passer et qu’elle se manifeste toujours, pour nous, au présent.

Dès lors, nous pouvons comprendre plus directement ce qu’il se passe durant la vie de notre corps de chair et… Juste après et tout le temps, pour toujours mais uniquement au présent, à savoir au moment où, de nouveau, nous nous référons à ce que nous sommes. Ce que nous sommes est toujours présent. Et c’est cela qui est la clef d’une correcte compréhension de ce qui se passe à la suite de cette dépose du corps de chair.

 

Serge Baccino

 

Ne jamais oublier de vibrer haut

Ne jamais oublier de vibrer haut

Lorsque les choses évoluent ou semblent le faire, rien n’est jamais remplacé : tout est toujours ajouté, du moins, en termes de découverte, car tout existe déjà, ne serait-ce qu’en esprit… Un peu comme nous découvrons d’autres pays inconnus, lors de vacances à l’étranger. Ces autres pays ne sont pas créés juste pour nous et lorsque nous les visitons : ils étaient là avant, c’est juste que nous ne les connaissions pas ou juste de nom. Ainsi, la 3D ne sera jamais remplacée par la 5D ou n’importe quelle autre dimension fréquentielle. Sa découverte et son emploi régulier s’effectueront tout naturellement, comme pour la plupart des découvertes humaines. Toutefois, la 5D ne sera pas non plus « ajoutée », du moins dans le sens que nous attribuons à ce concept précis. La 5D existe déjà : c’est juste que, jusqu’à présent, très peu de gens réussissaient à y accéder.

De même que nous n’avons pas à « ajouter » une profondeur sous-marine quelconque : elle existe déjà mais, sans doute n’a-t-elle pas encore été atteinte par beaucoup de gens, d’où le fait que presque personne n’en parle. Il est évident que la plupart des gens vont demeurer en 3D. Non pas parce qu’ils sont bêtes ou manquent d’évolution mais simplement parce qu’ils pensent comme ils le font depuis toujours et se croient incapables de changer d’état d’esprit général. Ils ne seront ni « punis » ni défavorisés d’une quelconque façon : il s’agit là de libre arbitre et chacun a le droit de penser comme il l’entend. Et ne pas pouvoir penser autrement fait également partie du libre arbitre humain. Pour l’esprit, ne pas pouvoir et ne pas vouloir sont deux choses identiques. Il s’agit simplement d’un choix et chacun d’eux est scrupuleusement respecté par l’esprit.

Ceux qui « passeront en 5D », voire ceux qui y sont déjà et depuis quelques petites années, y sont simplement parce que leur mental vibre à la fréquence de base que nous nommons « la 5D. » La 5D n’est en fait qu’un état de l’esprit différent, une manière de voir la vie, les autres et soi-même différemment. C’est la manière de penser ainsi que le contenu formel de cette pensée qui décide du niveau vibratoire à partir duquel un être humain peut prendre conscience de lui-même et de son environnement, les autres compris. Pour l’esprit, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises pensées : il y a ce que nous choisissons plus ou moins consciemment de penser, ce en quoi nous croyons et notre manière de nous positionner face à notre vision de la vie, en général. Il faut bien comprendre cette vérité étonnante : pour l’esprit, tout est égal ! Rien n’est « mieux » ou « meilleur » : tout est utile. C’est à l’homme qu’il appartient de juger et de choisir son état d’esprit général.

La carotte existe en même temps que la tomate et aucune des deux n’est « supérieure » à l’autre. C’est la diversité qui engendre le véritable choix. C’est donc parce que les gens, en général, pensent ce qu’ils pensent et de la manière qu’ils le font, qu’ils vivent ce qu’ils vivent et y réagissent comme ils le font. Le fait qu’un grand nombre de personnes pensent comme elles le font et vivent donc ce qu’elles vivent, n’est pas un gage de vérité ni même d’erreur. Le fait de penser comme tous les autres peut être rassurant mais c’est surtout piégeux, d’un point de vue humain s’entend. En effet, de là à penser que puisque tout le monde pense pareil, cette manière de penser est la seule ou la meilleure, il n’y a qu’un pas que beaucoup se sont empressés de franchir allègrement. Penser comme d’autres nous permet évidemment de nous sentir intégrés, voire en harmonie avec l’extérieur et les autres. Mais cela signifie simplement que nous sommes en accord avec certaines personnes, quel que soit leur nombre.

Penser autrement peut en effet s’avérer pénalisant, surtout si ceux qui refusent notre manière de penser différente sont persuadés « d’être dans la vérité » Dès lors, il ne nous reste plus que le « choix » opposé, à savoir « d’être dans l’erreur » ! En réalité, penser différemment nous permet simplement de vivre différemment. Un peu comme le fait de changer de destination pour nos vacances, peut changer l’expérience que nous en aurons. Nous vivons toujours en accord avec nos processus mentaux, selon ce qu’ils énoncent comme vérité du moment. Et notre vérité est toujours « du moment », même si elle doit durer toute une vie terrestre. Notre vérité n’a pas le pouvoir de changer l’actualité, à savoir ce qui se produit vraiment, mais cela peut changer notre perception de cette actualité et la transformer en notre réalité intérieure du moment.

Une société dans laquelle les gens sont persuadés de devoir bosser dur pour gagner leur vie et qui croient que de bien vivre n’est pas à la portée de toutes et de tous, engendre une société de pauvres et de d’esclaves du travail, dans ses aspects les plus rébarbatifs ou méprisables. De nos jours et plus que jamais, il est vital de comprendre cette loi incontournable du fonctionnement de l’esprit. Personne ne vit ce qui se produit dans les faits : chacun vit en fonction de ce qu’il pense de ce qui est perçu par le mental conscient. Cela dit, ce même mental conscient est capable de véritables choix ! Il peut, et par exemple, ne retenir que ce qui l’arrange de ce qu’il peut percevoir par ailleurs. Nous le faisons tous déjà, plus ou moins volontairement. N’avons-nous pas ce réflexe de ne retenir que ce qui nous arrange ou, du moins, ce qui ne nous dérange pas outre mesure ?

Il ne s’agit pas de tricher avec la vie ou encore de nous abuser volontairement : il est ici question de véritables choix ! Il est primordial de bien faire la différence entre le fait de se mentir et celui de ne retenir que ce qui nous convient vraiment. On ne peut se mentir qu’en niant ce que nous ressentons vraiment. Par exemple, nous avons peur mais nous affirmons que ce n’est pas le cas. Ce faisant, nous nions une chose dont nous avons pourtant conscience, ce qui est très dangereux pour notre équilibre psychologique. Tandis que ne retenir que ce qui nous convient ou même, ce qui nous arrange, n’est pas de nature émotionnelle mais de nature mentale. Il s’agit d’un simple choix délibéré de ne retenir que ce qui est bon et agréable pour nous, en somme. Il n’est pas question d’inventer non plus ce qui n’existe pas encore mais seulement de changer ce regard que nous posons sur les choses et sur les êtres.

Voici trois exemples grossiers, certes, mais surtout très parlants. Imaginons que nous observons un verre d’eau qui est rempli à moitié. Ce verre est-il à moitié vide ou à moitié plein ? Le mot « vide » n’est pas agréable pour notre fonctionnement mental en rapport avec les déductions et associations d’idées que fait sans cesse notre subconscient, que nous le sachions ou pas. Le mot « plein », au contraire, est synonyme de richesse, de plénitude et il est estimé comme étant bien plus favorable pour notre subconscient. Alors et désormais, nous ne voyons plus que des verres à moitié pleins. Par choix délibéré et donc conscient. Et en toute compréhension des lois du fonctionnement de l’esprit, ce qui ne gâche rien ! Il en va de même au sujet du jugement que nous avons tous tendance à poser, ne serait-ce que par défaut, par pur réflexe, comme pour nous débarrasser de quelque chose de supposé gênant.

Par exemple, nous avons un membre de notre famille que nous apprécions et qui, brusquement, adopte un comportement indigne de lui ou qui a le pouvoir de nous chagriner. Nous aimons cette personne. Nous n’aimerions pas, par contre, avoir à regretter, plus tard, d’avoir posé un jugement exagéré ou très négatif sur elle, car nous pourrions avoir à retrouver cette personne telle qu’elle a toujours été, par la suite. Devrions-nous éluder notre jugement pour nous sentir mieux ensuite ? Nous mentir ? Mentir à la personne concernée ou encore nous trouver quelque excuse pour avoir agi comme nous l’avons fait, à savoir juger durement comme si la personne nous était indifférente ou étrangère ? Dans ce cas, nous adoptons la compréhension par défaut et rejetons le jugement gratuit. Cette personne aimée nous parle mal ou agit d’une manière injuste ? Elle ne peut pas être devenue stupide du jour au lendemain. Elle a donc des raisons, pas nécessairement logiques ou rationnelles, pour agir ou réagir comme elle l’a fait.

Nous cherchons à savoir plutôt qu’à condamner. Chercher à savoir invoque des réponses tandis que condamner permet simplement de passer à autre chose en laissant des interrogations en souffrance. Dernier exemple. Nous pénétrons dans une grande salle, un mariage, un baptême ou peu importe comme motif de se retrouver réunis à plusieurs. En arrivant, immédiatement, nous reconnaissons des têtes qui ne nous sont pas agréables ou favorables et seulement deux ou trois convives que nous apprécions particulièrement. D’ailleurs, en nous reconnaissant, ces deux ou trois visages nous sourient rapidement, comme dans une muette invite. Une invite à quoi ? Simplement à faire un choix et le plus rapidement possible ! Ce choix consiste à oublier carrément les têtes qui peuvent vous faire la gueule ou vous reprocher votre seule présence en ce lieu, pour vous concentrer complètement sur les visages familiers et aimés.

Dans cette salle vous pouvez faire un choix décisif pour tout le reste de votre journée ou soirée, cela en comprenant que tout existe déjà, là, pour vous et en simultané ! Vous avez le droit de pester, de vous sentir mal à l’aise et même, de lancer des regards agressifs à ceux qui ne vous aiment pas. Vous êtes libres, comprenez-vous enfin ? Et vous pouvez, en invoquant cette même liberté, ne retenir de « ce qui est » que ce qui vous convient et trouve grâce à vos yeux. Enfin, vous pouvez faire la même chose avec toutes ces pensées plus ou moins rationnelles ou intéressantes qui vous visitent à chaque instant de votre vie. Vous pouvez ne retenir que celles qui vous dérangent le plus et ont ce pouvoir étonnant de « flinguer votre journée », comme disent certains. Mais vous pouvez tout aussi bien ne retenir que celles qui produisent du plaisir ou de la joie, par exemple.

Cela en sachant que ce sont les trains d’ondes mentales que vous allez choisir librement, qui vont hausser sensiblement votre fréquence vibratoire ou l’abaisser à un point tel que vous aurez très vite le sentiment de vivre en enfer. L’enfer et le paradis ne sont tout deux que de simples états d’esprit, ne l’aviez-vous pas encore compris ? Si vous choisissez des processus mentaux navrants, vous resterez en 3D, comme la plupart des gens sur cette Terre et pour le moment. Mais à l’inverse, si vous choisissez librement, en pleine conscience de votre responsabilité en la matière, des processus mentaux qui produisent une hausse de la fréquence vibratoire de votre corps psychique ou « âme », vous allez « grimper » au moins en 5D ! Le but n’est pas vraiment de monter haut. Du moins pour le moment. Le but est de vous maintenir à un niveau vibratoire satisfaisant mais surtout, constant. La constance crée l’habitude et l’habitude rend l’effort inutile. Ceux qui sont constants dans leur état d’esprit général, prennent l’habitude de vibrer haut et ils le font rapidement sans même plus y penser, si l’on peut dire.

 

Serge Baccino

 

 

L’alignement vibratoire mental

L’alignement vibratoire mental

Que se passe-t-il lorsque vous écoutez quelque chose ? Quand vous observez quelque chose ou même, quand vous essayez de comprendre ce que vous raconte votre voisine, encore en robe de chambre et en bigoudis, dans son jardin et à 13 h 00 de l’après-midi ? Réponse : il se passe une seule et même chose, un phénomène méconnu, voire inconnu, surtout de cette science dite « officielle », expression pratique pour éviter d’affirmer carrément qu’elle est la seule qui soit autorisée. Mais tout d’abord, étudions de plus près en son entièreté, la loi spirituelle en présence ou concernée. La première partie de cette loi se présente ainsi : « Nous ne pouvons pas prendre conscience d’une chose qui ne soit pas dans notre conscience, en termes d’imagerie mentale de la chose concernée. »

Autrement dit, si vous percevez quelque chose, quoique ce soit, c’est qu’une représentation mentale se trouve bien dans votre conscience. La seconde partie de cette même loi s’énonce ainsi : « Nous ne pouvons pas prendre conscience d’une chose et en mentaliser une autre (qui soit différente.) » Avec les deux parties de cette même loi spirituelle, nous pouvons déjà arriver à de très intéressantes conclusions. La première partie nous informe du fait que si nous sommes conscients de quelque chose, n’importe quoi, c’est bien la preuve que ce quelque chose se trouve dans notre conscience. Sinon, nous ne pourrions pas en être conscients. C’est aussi simple que cela. Évidemment, si nous observons un arbre ou une maison, cela ne signifie pas que ces deux choses peuvent se trouver dans notre conscience « en l’état », c’est-à-dire sous la forme matérielle d’un arbre ou d’une maison de deux cents mètres carrés !

Cependant, cela signifie que l’image que nous percevons de cet arbre ou de cette maison, se trouve bien en notre conscience car dans le cas contraire, nous ne pourrions pas la percevoir. C’est ce qui a fait dire aux ésotéristes d’antan que « Tout se trouve en nous ». Autrement dit, que dès que nous sommes capables de conscientiser une chose, c’est bien la preuve que cette chose se trouve bien dans notre conscience. Si elle se trouvait au-dehors seulement, nous ne pourrions pas en faire l’expérience. Nous devons être conscients que quelque chose est là, existe et se manifeste pour nous et pour cela, il est nécessaire que la manifestation se produise en nous, au sein même de notre conscience. De là à affirmer que « Tout est déjà en nous », il n’y avait qu’un pas que les ésotéristes du passé, voire du présent, se sont empressés de franchir allègrement.

Même si cela ne rend pas compte vraiment du phénomène, car il serait sans doute plus exact de dire que « tout peut se manifester en nous », plutôt que « tout est déjà en nous. » En effet, si  tout était déjà en nous, alors nous serions conscients de… Tout ! Ce qui est bien sûr impossible. De toute manière, nous ne pouvons pas nous concentrer sur plus d’un sujet d’attention à la fois. Ceci nous permet d’obtenir une concentration maximale sur chacune des images mentales qui défilent devant l’écran de notre conscience objective, nous permettant ainsi d’en prendre conscience avec un maximum de précision et de clarté. Même si cela peut paraître secondaire dans notre présent propos, il est à noter une nette différence possible entre le fait d’être pleinement conscient d’une chose, et le fait de comprendre parfaitement ce dont nous prenons ainsi conscience.

Par exemple, vous pouvez observer et détailler à loisir le moteur d’un hélicoptère, mais ignorer totalement son mode de fonctionnement, ainsi que les noms et fonctions de chacun des éléments composant ce même moteur d’hélicoptère. Voici les trois temps forts que nous devons retenir de ces quelques explications fournies plus tôt :
1. Pour prendre conscience de quelque chose, cette même chose doit nécessairement se trouver dans notre conscience, sous la forme d’une image mentale s’entend.
2. Nous ne pouvons pas, et par exemple, prendre conscience d’une chose et penser à une autre. Même si les deux choses peuvent se succéder, de par le fonctionnement du raisonnement déductif.
3. Nous ne pouvons pas nous concentrer pleinement sur deux sujets d’attention mentale à la fois. Même si les deux peuvent là encore se succéder rapidement.

Reprenons à présent chacune de ces trois propositions qui, nous le rappellerons ici, consistent en des lois du fonctionnement de l’esprit, et non en des choix laissés aux caprices de l’homme. La première proposition implique cette nécessité que ce dont nous avons conscience se trouve du même coup dans notre conscience.
Voilà qui est des plus intéressant et peut expliquer rapidement certains mystères apparents de la psychologie moderne. En effet, si ce dont je suis conscient se trouve bien dans ma conscience, alors cela signifie que j’accueille, sans le savoir, une forme spirituelle dans mon propre espace mental et que, du moins le temps de la prise de conscience, elle fera partie intégrante de ce même espace mental qui est le mien. Et nous savons que l’esprit est vivant et qu’il peut même être conscient, c’est-à-dire contenir des besoins et des buts.

Cela peut s’avérer très positif si ce dont nous prenons conscience vibre sur une très haute fréquence et possède ainsi ce pouvoir remarquable de nous permettre de ressentir l’un quelconque au moins des quatre grands états (pour mémoire : amour, paix, joie, plaisir.) Ce serait un peu comme avoir l’insigne honneur d’accueillir chez soi un personnage illustre et admirable sous bien des rapports et de l’inviter à demeurer chez nous, voire à nous revisiter quand bon lui semble. Mais cela peut aussi bien s’avérer très négatif si ce dont nous prenons conscience présente une fréquence spirituelle très basse. Cela reviendrait à inviter chez soi un voyou soucieux de critiquer et de souiller notre intérieur. Hélas, il faut bien admettre que dans les deux cas, nous allons être, disons « marqués », par le phénomène. En clair, nous allons penser souvent à nos prises de conscience agréables et tout aussi souvent, à celles beaucoup moins agréables.

À moins que nous commettions l’erreur grossière de « chasser » nos souvenirs les plus accablants et que, du même coup, nous placions, sans le réaliser, un poison au cœur même de notre organisme. Poison qui aura tout le temps de diluer sa substance nocive sans que nous puissions en avoir conscience, puisque nous avons refoulé le souvenir même d’une expérience sous prétexte de son haut degré de négativité. En première conclusion, nous pouvons déjà comprendre que le fait d’accueillir par exemple une simple idée en notre mental conscient, consiste en une expérience qui est évidemment toujours enrichissante, d’un point de vue pédagogique mais qui, en même temps, peut s’avérer très importante, et pas seulement d’un point de vue très heureux. L’idée, ici, n’est pas d’avoir peur et de refuser ensuite de jouer le jeu de la conscience, mais bien de savoir, en toute connaissance de cause, ce qui se produit à chaque fois que nous prenons conscience de quelque chose.

Nos arrière-grands-parents possédaient une forme de sagesse intuitive et recommandaient à leurs propres enfants, devenus des parents, de bien surveiller les fréquentations de leurs rejetons. Tout devient clair lorsque nous comprenons qu’un enfant, pour se sentir intégré à un groupe quelconque, aura ce réflexe naturel de s’adapter, de « s’aligner » sur les fréquences mentales de ses camarades de jeu. Autrement dit et dès le départ, il cherchera à comprendre l’état d’esprit général de ceux qu’il désire rejoindre, accueillera en sa conscience ce même état d’esprit puis tentera, au mieux de ses possibilités, de s’aligner sur les prétentions de cet état d’esprit. Un groupe d’êtres humains, enfants ou adultes, consiste avant tout en une sorte de conscience « collégiale », c’est-à-dire en une manière plus ou moins commune voire unique de penser. On parle aussi d’égrégore.

Généralement, cet état d’esprit commun et alignée sur celui ou celle qui se veut à la tête de ce même groupe. Tout individu souhaitant penser autre chose et donc, autrement, est immédiatement exclu de ce groupe. Quand on se demande pourquoi, on comprend dès lors la raison pour laquelle un simple virus, microscopique, peut produire les dégâts que nous connaissons dans un organisme complexe et bien plus élaboré. Présenté autrement, disons que nous avons tout intérêt à vérifier l’état vibratoire réel de ce que nous accueillons dans notre conscience mentale. Surtout s’il s’agit de quelque chose de nouveau. Car même s’il s’agit seulement d’une simple idée aux allures passagères, il sera peut-être difficile ensuite de nous en débarrasser et elle pourra éventuellement détruire l’édifice ou la construction mentale personnelle que nous avions construite.

Il suffit parfois d’une idée, d’une simple pensée apparemment innocente pour nous faire perdre nos moyens. Les chefs de gangs le perçoivent intuitivement et ne laissent jamais à personne l’occasion de contredire leurs ordres ou de refuser de s’aligner sur la volonté commune. Une simple idée ou une seule personne suffit pour détruire tout ce qui avait été préalablement construit. Ici, la taille ou le nombre ne sont pas un gage de sécurité. Ainsi et pour en terminer, nous allons devoir apprendre, très vite, à faire la différence entre une remontée d’énergie mentale refoulée, et une tentative extérieure de nous rajouter quelque chose de négatif en plus. Bonne réflexion à tous !

 

Serge Baccino

L’action des énergies montantes sur nos schémas mentaux

L’action des énergies montantes sur nos schémas mentaux

Vous l’avez sans doute remarqué : depuis quelques années, rien ne va plus ! Que se passe-t-il vraiment ? Des émotions puissantes remontent en force. Mais ça a toujours été le cas, non ? Oui et… Non ! Avant la montée d’énergie vitale planétaire, certaines émotions pouvaient en effet refaire surface et nous surprendre. Mais elles retournaient rapidement au chaud, dans la subconscience. Pourquoi une émotion apparaît-elle ? Parce que, quelque chose (événement) ou quelqu’un (une personne) a invoqué cette émotion dormante. Comment ? En présentant le pôle opposé, mais complémentaire de notre propre demi-schéma.

Car tous nos schémas sont en réalité des demi-schémas, c’est-à-dire une de deux polarités quelconques d’un seul et même schéma. Et il suffit qu’un de ces deux pôles se propose à nous, pour que l’autre polarité remonte à toute vitesse des profondeurs océanes de notre subconscience. Et depuis toujours, nous ne connaissons que cette manière de nous énerver, de péter un câble ou de ressentir une grande peur (par exemple.) Pourtant, voici que tout a changé ! Mais avant de comprendre le « quoi » et le « pourquoi », il nous faut encore définir comment les choses se produisaient auparavant.

Car comme le disent certains, si « nous avons pris cher » (ou si c’est toujours « en cours »), c’est parce que, en plus de la montée d’énergie planétaire, sur ces quatre dernières années, certains d’entre nous y ont ajouté le nettoyage et l’activation de nos Chakra ! Autrement dit, il nous a été servi une double ration ! OK, mais une double ration de… Quoi ? Pour le comprendre, revenons tout d’abord bien que rapidement, sur le mode de fonctionnement des processus émotionnels, ainsi que de la raison de ces mêmes processus. D’ordinaire, nos schémas (ou la demi-polarité qui les représente, en nous) sont dits « dormants ».

Autrement dit, si rien ne vient les réveiller puis les alimenter, il ne se passe rien, du moins en rapport avec ces dits schémas. Toutefois, si une personne vient nous adresser la parole et que son propre subconscient abrite l’autre polarité qui correspond à la nôtre, il se produit alors un phénomène intéressant : les deux polarités étant dormantes et donc, inactives, elles se partagent la même polarité (moins, passif.) Ce qui est impossible, en termes de loi concernant la circulation d’énergie. Et l’énergie, vous pouvez me croire, ne demande que cela, de circuler !

Dès lors, une des deux polarités se transforme automatiquement en pôle positif, actif et donc, émetteur. Ce qui ne laisse à l’autre personne que le rôle négatif, passif et donc, récepteur. Autrement dit, un des deux va s’en prendre plein la gueule, et ce ne sera certainement pas le détenteur du pôle positif ! Immédiatement, l’énergie va se mettre à circuler joyeusement du pôle positif au pôle négatif, à savoir du mental inconscient (mais actif) de l’une des deux personnes, au mental conscient (mais passif) de l’autre. En circulant de la sorte, l’énergie va produire des sensations et, en particulier, des sentiments très précis.

Par exemple, celui qui jouera le rôle peu enviable de pôle négatif aura la désagréable sensation de se faire démonter, psychologiquement parlant. L’autre pourra, et à l’inverse, avoir le net sentiment qu’il « contrôle » la situation ! En réalité, il ne contrôle rien du tout : il est complètement géré par son pôle émetteur et donc, par le schéma qui lui est associé. N’oublions jamais que le pouvoir n’est pas dans le conscient (le « moi » humain) mais dans l’inconscient.

Il est temps que nous comprenions cette vérité : personne ne « réussit » ou ne « rate » jamais rien ! C’est l’esprit qui fait toutes choses, aidé en cela par le pouvoir vital, du moins lorsqu’il est en phase de circulation. L’énergie adore circuler et non pas nous faire souffrir ! Mais nous souffrons, généralement, quand elle circule, pourquoi ? Parce que NOUS RÉSISTONS ! Quel que soit le rôle qui nous est dévolu et qui tombe sous la seule responsabilité de l’esprit, nous résistons ! Nous résistons, parce que, et par exemple, nous refusons ce rôle ingrat de victime, de faible ou de lâche (autrement dit, ce rôle de celui qui subit, qui ne peut rien dire ou faire, etc.)

Nous résistons, également, lorsque nous sommes devenus assez vaniteux pour nous imaginer que des paroles ou certains comportements sont devenus « indignes de nous » (ou de ce que nous croyons être et incarner.) Dans ces deux cas, nous résistons. Notez au passage que nous sommes parfois presque envieux, face à ces personnes réputées « sans figure ni honneur » et qui sont capables de dire ou de faire n’importe quoi, sans avoir honte, sans même culpabiliser ensuite et qui réussissent à bien dormir chaque nuit ! Parce que nous, voyez-vous, nous en sommes incapables ! (Comprendre : « Nous sommes trop extraordinairement évolués pour ça ! ») Prout ! (« Oh, pardon, Monsieur l’Abbé ! »)

Est-ce tout ? Certainement pas ! Nous sommes encore loin de tout comprendre, de tout savoir à ce sujet ! Avant la montée d’énergie planétaire et le fait que quelques-uns aient retrouvé les techniques les plus efficaces de travail sur les Chakra, lorsque nos schémas étaient invoqués, ils se produisaient en nous et pour nous durant un certain laps de temps. Puis ils retournaient dans la subconscience et redevenaient passifs. Des deux côtés. Dès lors, il devenait de nouveau impossible de définir l’état d’esprit à l’origine (ou à la base) de ces émotions intempestives qui nous déstabilisent souvent et qui surgissent sans crier gare (ni même « Arrêt de bus ».)

Et peu importe que nous soyons généralement celui qui joue le rôle de bourreau ou de victime. Mais l’énergie planétaire continue de monter, le saviez-vous ? Et elle n’est pas près de s’arrêter en si bon chemin ! Elle désire nous conduire jusqu’en 5D, sur un palier vibratoire situé entre 100 et 120 cycles (Schumann) soit entre 10 et 13 hertz. Et nous en sommes encore assez éloignés (les pics ne comptent pas, il est question de stabilisation.) Voilà ce que j’ai trouvé sur internet : « Ces résonances globales dans la cavité formée par la surface de la Terre et l’ionosphère, qui fonctionne comme un guide d’ondes, sont excitées par les éclairs. Le mode principal a une longueur d’onde égale à la circonférence de la planète et donc une fréquence de 7,8 Hz. »

On connaît donc exactement la circonférence de la planète ? Mais que c’est intéressant ! Cette résonance pourrait-elle monter et par exemple à 12 ou 13 Hz ? Dans ce cas, la circonférence de la planète devrait changer, non ? À moins que… Mais laissons cela pour le moment. Donc, OK, l’élévation des énergies planétaires couplée au nettoyage en profondeur et à l’activation des Chakra, ont pour effet de faire remonter l’essentiel de nos schémas et, notamment, les plus importants et donc, le plus souvent et volontairement refoulés ! Et aussi les plus anciens.

Mais c’est comme d’habitude, non ? Sauf que là, c’est plus fort ? Non, pas du tout : c’est TRÈS différent, cette fois ! D’habitude, les schémas « remontent » un par un puis « redescendent » dans le subconscient. Sauf si nous avons le temps ou la chance d’en saisir la CAUSE, à savoir la pensée (de merde) qui se cache juste derrière, mais se trouve, hélas, toujours dans l’inconscient et donc, hors de portée de notre mental (ou conscient objectif.) Auparavant, les émotions s’activaient sur commande, ou presque (sur invitation d’autrui, disons) puis repartaient hors de portée de nos sens. C’était un effet yo-yo, des « montagnes russes », pour ainsi dire !

Avantage de cet état de fait apparemment navrant ? Cela nous laissait, à chaque « remontée », l’occasion d’en définir la cause mentale et donc, de nous en débarrasser. Toutefois, les choses ont changé ! L’émotion remonte toujours, mais désormais, elle est plus forte et surtout, dure plus longtemps ! OK, mais pourquoi ? Parce que cette fois, ces émotions remontent pour la dernière fois pour s’en aller ensuite et… Définitivement. Cool, non ? Eh bien non, justement : pas cool du tout ! Pourquoi ? Parce que l’âme humaine ne peut évoluer en termes de qualité (amour, paix, joie, plaisir) qu’à la condition expresse qu’elle soit débarrassée, définitivement, de l’essentiel de ses schémas mentaux les plus débilitants.

C’est bien ce qui va se passer, non ? Tout va disparaître ! Oui et… Non ! Car pour évoluer vraiment, l’âme a besoin de la Conscience ! Et cette dernière résulte de la prise de conscience consécutive à l’apprentissage graduel de la cause de nos schémas mentaux. Autrement dit, il ne faut surtout pas qu’un effet disparaisse AVANT que l’on puisse en définir la cause ! Car dans le cas contraire, l’âme ne peut plus se libérer de ce schéma, tant qu’elle réside dans le même corps de chair, sur Terre. Voilà pourquoi montée d’énergie ou pas, Chakra purifiés et activés ou non, nos émotions sont devenues si fortes et durent si longtemps !

C’est pour qu’elles ne disparaissent pas avant que notre âme soit informée du pourquoi et du comment. Bien sûr que d’un point de vue purement humain, rien n’est plus agaçant que de se sentir ainsi ballottés par nos sentiments et émotions ! Bien sûr que nous aimerions tous, sans exception, que cela cesse rapidement ! Et, justement, tout cela va cesser, mais… Notre évolution risque de cesser en même temps ! Alors, que faut-il faire ? Faire ? Rien du tout ! Être ? Un maximum ! Si vous n’oubliez jamais qui vous êtes vraiment ainsi que « Qui vous voulez être et devenir », alors vous pourrez remporter haut la main cette toute dernière épreuve. Ensuite, vous n’aurez plus de soucis majeurs.

1. Vous devez éviter de refouler, dans un premier temps.

2. Vous devez vous défier de cette tendance grotesque du « moi », qui veut que tout soit sérieux, grave et important.

3. Vous devez mettre à profit le temps alloué par la persistance émotionnelle : tant qu’elle se manifeste, vous pouvez trouver ce qui la cause et vous débarrasser… Des deux polarités d’un même schéma !

Des deux polarités ? Mais les autres ne sont-elles pas dans le subconscient des gens que nous côtoyons et qui nous font ainsi réagir ? En effet, c’est bien le cas. Mais n’oubliez pas ceci : ces mêmes autres personnes subissent actuellement le même processus de nettoyage par le vide que vous ! Ce qui signifie que toutes les autres demi-polarités de nos propres demi-polarités vont être virées de ce monde en même temps que les nôtres ! Ce qui fait que nous allons bien être débarrassés de nos schémas au complet, les deux polarités comprises. Et de toute manière, si vous êtes débarrassés de l’une des deux polarités, par exemple la vôtre, l’autre demi-polarité n’est plus activée et vous en êtes libérés, comme si elle avait été désactivée.

 

 

Serge Baccino