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Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

Amour ou attachement ?

Les gens confondent aimer et s’attacher. Par exemple, quand on ne pense pas que la personne que nous aimons peut nous être enlevée, peut mourir, etc., nous aimons vraiment et sans nous poser de question. A ce moment, nous aimons sans attachement aucun. Cela, tout le monde peut le faire et quand quelqu’un le fait, il s’agit bien d’amour et de rien d’autre. Seul le désir de posséder et la peur de perdre ce que l’on s’imagine posséder, peuvent induire de la souffrance. Mais dans ce dernier cas, il ne s’agit plus d’amour mais d’instinct de possession et de peur de perdre.

Penser que « l’amour peut faire souffrir » est aussi incongru que de penser que le sucré peut être un peu trop salé. L’amour ne peut qu’entrainer un sentiment d’amour et rien d’autre.

Toutefois, une pensée de perte envisageable ou l’idée de ne pas réussir à posséder quelqu’un, apporte en effet de la souffrance. Mais là, nous ne sommes plus dans le sentiment d’amour mais dans l’idée aberrante que l’on peut posséder une personne comme s’il s’agissait d’un vulgaire objet et donc, que l’on puisse perdre ce même « objet » que l’on prétend aimer. Ne dit-on pas « l’objet de mon amour » ? Voilà qui est révélateur, non ?

 

D‘aucuns qui se supposent «spirituels» sont d’une jalousie maladive, ce qui, manque de bol, est justement l’indice d’une faible évolution spirituelle. Cette évolution-là n’a rien à voir avec l’instruction ni même avec l’intelligence : c’est juste une manière de mesurer l’avancement spirituel d’un être humain. Vous voulez savoir si vous êtes évolués ?  Facile ! Demandez-vous si vous êtes jaloux et si la réponse est positive, alors laissez tout tomber comme autre recherche : vous venez de trouver votre réponse et il n’en existe pas de meilleure ni de plus cruellement éloquente !

 

Serge Baccino

Eros

Contrairement à la croyance populaire, Éros n’est pas le dieu de l’amour mais le nom donné à une Force puissante qui fonctionne un peu comme le moteur de l’âme humaine. Éros, c’est LE PLAISIR, tous les plaisirs. Et pas seulement sexuel, ce dernier n’étant qu’un centimètre marqué puis retenu sur une ligne de plus d’un kilomètre ! Le plaisir est la principale motivation d’une âme : sans plaisir, il ne peut y avoir de véritable créativité, de profit, d’amour, de paix et de joie. Même celui qui ne le réalise pas, recherche le plaisir dans ses pensées, ses paroles et ses actes.

Toutefois, le fait même que cette recherche soit menée d’une manière généralement inconsciente donne souvent lieu à des créations mentales dont le plaisir est justement absent. Ne pas réaliser ce que l’on cherche vraiment revient à ne trouver que des déceptions. Pour trouver une chose, encore faut-il connaître un minimum cette chose recherchée.

La plupart des gens sont blasés, déçus par nature ou même défaitistes. Cela provient non seulement de l’absence de réel plaisir dans la vie mais surtout, de l’absence de reconnaissance et de réalisation que le plaisir est la seule chose qui est vraiment recherchée par l’âme humaine. Accepter le motif profond de toutes recherches (le plaisir) revient à se rendre apte à le rencontrer dans les divers domaines de la vie. Vous ne pouvez souffrir vraiment que dans les domaines de votre existence terrestre où le plaisir est absent.

 

L’éducation, la morale, l’éthique et les diverses croyances religieuses se sont données le mot pour condamner unanimement le plaisir. Comme s’il s’agissait d’une chose vile, sale, égoïste ou sans intérêt. Les gens tendent à reconnaître que «rechercher le plaisir» est une marque d’immaturité qui laisse supposer la présence d’une personnalité superficielle et égoïste. En fait, le véritable égoïsme consiste à attendre des autres qu’ils satisfassent des désirs que nous n’osons pas nous avouer et encore moins assumer.

L’essentiel de nos frustrations proviennent du fait que nous n’osons pas satisfaire nous-mêmes nos désirs. Désirs qui TOUS, sans aucune exception, visent à l’obtention de plus de plaisir.

Généralement, par peur du regard d’autrui et du jugement sans pitié qui va l’accompagner immanquablement. Le plus amusant, c’est que tous ceux qui recommandent aux autres de se priver de certains désirs jugés par trop immatures ou immoraux, deviennent ensuite tributaires de ces mêmes autres, attendant qu’ils satisfassent leurs attentes frustrés. En effet, celui qui interdit aux autres une chose ne saurait se la permettre à lui-même et conserver en même temps toute sa crédibilité aux yeux du public.

 

C‘est pour cela que l’église catholique romaine s’est rendue tristement célèbre du fait des dérapages de ses ministres supposés se soumettre à des vœux de célibat aussi inhumains qu’improbables, de toute façon. La prochaine fois que vous exigerez ou attendrez quelque chose d’un(e) autre, posez-vous cette très virile question :

« En interdisant une chose à quelqu’un d’autre, ne vais-je pas me punir ou me restreindre moi-même, dans un proche futur ? »

Si vous vous sentez ensuite un peu con sur les bords, évitez alors d’interdire quoi que ce soit !

 

Serge Baccino

Le Symbole et le Diabole

symbole-OuroborosLe mot symbole vient du grec sin bolein qui signifie « qui va dans le même sens. » Sont symboliques toutes les formes mentales, objets et individus, qui incarnent parfaitement une idée (tout ce qui va dans le même sens que ce que l’on désire exprimer, donc.)

Le contraire du symbole est le « Diabole », dont on a fait le mot « diabolique. » Ce mot vient de dia bolein qui signifie « qui va dans le sens contraire » (ou opposé.)

Exemple de Diabole

Symboles5Dire à une personne qu’on l’aime et lui filer une gifle ! Pour être équilibrée, la vie d’une personne doit être symbolique. Autrement dit, son comportement, ses actes et sa façon de vivre doivent être en conformité avec ce quelle pense, sent et énonce couramment. Nombreux sont ceux qui se prétendent spirituels mais qui se conduisent pourtant tels de véritables cochons !

On dit que l’on reconnaît l’arbre à ses fruits et non à ses prétentions. Il semble que cette maxime soit pétrie de bon sens. Le mensonge naît de l’incapacité à vivre en concordance avec ce que l’on énonce ou prêche. Surtout aux autres !

 

Symboles6Lorsqu’une personne réalise avec effroi qu’elle est incapable d’assumer un quelconque idéal, elle réagit généralement en mentant. Il est plus facile de ne pas admettre une disharmonie que d’y remédier avec courage et opiniâtreté. Ce choix de la facilité, du chemin de la moindre résistance, semble séduire la plupart de nos contemporains. La notion de symbole est très précieuse en ésotérisme, car elle s’avère le plus sûr garant de notre discernement. Il est possible de connaître les autres en fonction de leur capacité réelle à assumer leurs prétentions, c’est un fait, mais il est bien plus instructif de s’observer soi-même et dans le même but !

 

Un dernier point qui a son importance aux yeux des psy éso qui travaillent beaucoup avec les énergies… Selon que votre vie sera Symbolique ou Diabolique, votre mental bénéficiera d’une polarité ou bien d’une autre. Pour simplifier, en affirmant plus que ce que vous n’êtes capable de vivre, vous transformez la polarité mentale et devenez « moins » (-)

En affirmant autant que vous vivez, vous conservez un mental puissant et polarisé sur le « plus » (+) C’est de l’imparfaite compréhension de cette loi énergétique que les Mystiques, peut enclins à l’étude mais versés dans l’émotionnel, ont tiré cette idée que nous devons à tout prix demeurer « positifs? » A méditer !

 

Serge Baccino

Le Moi-Idéalisé

Lorsqu’un individu se sent incapable de supporter ses travers ou son manque de confiance en soi, il a tendance à fantasmer à son propre sujet. Pour tenter de nier les limites supposées de son «moi» réel (celui qui existe et se manifeste, que ça lui plaise ou non), il s’invente donc un «moi» de procuration, bien plus convaincant et qui est supposé masquer certaines limitations proprement insupportables et relatives au fonctionnement usuel du «moi» réel.

Le Moi-Idéalisé est différent de l’idéal : le premier est là pour nier ce qui existe et qui est déplaisant, tandis que le second (l’idéal) est une promesse de devenir, un but qui nous fournit l’énergie morale ou psychologique nécessaire à son actualisation future. Il est heureux d’avoir un idéal, à condition que ce dernier puisse être à la mesure de nos capacités !

 

L‘idéal est toujours à la mesure des véritables possibilités du «moi» réel tandis que le Moi-Idéalisé ne l’est jamais. Pour atteindre un idéal quelconque, il est fortement conseillé de ne pas tenter d’éluder purement et simplement tout ce qui pourrait empêcher de l’atteindre. Parmi ces choses, la sensibilité, l’intuition et… le plus élémentaire bon sens ! Si vous désirez vérifier ce qui, en vous, appartient à vos idéaux légitimes et sains et ce qui relève du Moi-Idéalisé, il suffit que vous fassiez ce test très simple :

Si vous pouvez incarner et donc assumer votre idéal, alors il s’agit bien d’un véritable idéal humain. Si vous ne pouvez pas parce que vous n’en avez ni les moyens, le pouvoir, la force et les capacités, alors vous êtes devant un superbe exemple de Moi-Idéalisé !

 

Serge Baccino

La Magie

Magie14La magie, c’est quand « l’âme agit » dit-on dans certains milieux. Il est vrai que l’on peut dire que les résultats sont magiques, lorsque ce n’est plus le le « moi » (ou l’ego) qui dirige notre existence, mais LA CONSCIENCE individuelle. (et non pas « l’âme« , désolé même si ça rimait mieux !) Dans l’âme se trouvent les pensées et les sentiments qui nous animent, mais il s’y trouve également la somme de toute nos expériences en tant qu’individu.

C’est dans la partie supérieure de notre être global que se trouve le véritable POUVOIR : celui de l’esprit vivant et conscient (hors programmations s’entend.) Il n’existe pas de magie « blanche » et de magie « noire » : les résultats d’un acte mental dépendent uniquement (et simplement) de l’intention qui les a fait naître.

Un couteau n’est ni bon ni mauvais : ce n’est qu’un couteau. Mais celui qui s’en servira lui donnera une destination aux effets fastes ou néfastes. Comment pourrions-nous mieux définir la magie ?

Comme étant un Art Mental.

 

Magie-Femme2En transformant son état d’esprit, on transforme sa propre vision du monde et ce dernier semble alors avoir changé à l’extérieur. En fait, c’est notre Regard qui est différent, qui ne s’arrête plus sur des détails agaçants ou générateurs de conflits en tout genre (par exemple.) Tout est encore là, évidemment, du moins pour les autres, mais nous regardons ailleurs, désormais ! Ou autrement. On ne peut taxer la magie d’illusoire sans taxer, du même coup, la vie sociale comme étant également illusoire. En effet, les choses ne sont pas telles qu’elles paraissent être, mais TELLES QUE NOUS LES PENSONS. Ou telles que nous croyons qu’elles sont. Ce sont les pensées qui « teintent » la vision que nous avons du monde extérieur. En réalité, nous observons les mouvements changeants de notre propre esprit en croyant observer l’extérieur et les autres.

(Veuillez relire cette phrase, s’il vous plaît, car il est impossible de la comprendre vraiment à sa première lecture…)

 

Ainsi, puisque la réalité consiste surtout en tout ce dont nous sommes conscients et qui se trouve DANS notre mental, pourquoi ne choisirions-nous pas des pensées agréables, capables de générer une forme de réalité aussi « magique » et Belle que possible ? Qui nous en empêche, s’il vous plaît ? Est-il plus illusoire de se rendre heureux avec des idées qui ne reposent sur rien de concret, que de se rendre malheureux avec des idées tout aussi abstraites et irréelles ? A vous de voir où se place votre intérêt réel et, surtout, le plus immédiat !

 

Serge Baccino

Le Spiritisme

SpiritismeIl s’agit d’un état d’esprit qui consiste à inclure ceux qui sont morts dans la vie de tous les jours, de les considérer comme étant toujours vivants et aptes à s’exprimer à la moindre occasion. Cet état d’esprit repose sur la prémisse discutable que ceux qui sont « morts à la Terre » connaissent un état enviable qui leur permet de tout connaître au sujet des « vivants » (les terrestres.) S’il suffisait de mourir (quitter son corps) pour atteindre un état de conscience limpide ainsi que de grands pouvoirs spirituels, on est en droit de se demander ce que les âmes viendraient faire sur Terre ! Il suffirait de rester « mort » (ou non encore vivant) pour devenir un Guide ou un Maître Spirituel !

En réalité, à la lumière de certains de ces « contacts », il est aisé de réaliser que « nos morts » ressemblent SINGULIÈREMENT à « nos vivants » ! Ils semblent conserver les mêmes traits de caractère, les mêmes soucis et, surtout, les mêmes LIMITATIONS MENTALES.

 

Spiritisme2Quand il s’agit bien de l’âme de nos chers disparus ! Chercher « hors du corps » et chez ceux qui ne sont plus sur Terre, des solutions à des problèmes qui impliquent le corps et la vie terrestre, revient à rechercher, en Afrique du sud, un terrain constructible pour avoir une maison en France. Évidemment, ceux qui ne sont plus parmi nous et dans un corps de chair, sont toujours vivants et conscients ! Certains sont même aussi… « particuliers » que de leur vivant, si nous pouvons dire.

Le fait de « mourir » n’octroie ni l’omniscience, ni l’omnipotence. Quitter son corps, cela revient à se défaire de l’état d’esprit général par le biais duquel la conscience individuelle de départ (ou Soi naturel) avait choisi de s’exprimer pour un temps, et c’est tout.

Ne plus avoir de corps, revient donc à ne plus « faire corps » avec l’état d’esprit dont il n’était que le simple support vivant et conscient. (ne plus être lié à lui.) A méditer, Non ?

 

Serge Baccino