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Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

Le Processus de Réforme Psychologique (P.R.P.)

Avant de se transformer dans l’espoir de maîtriser sa vie et de prétendre à plus de bonheur, il est primordial de franchir, en pleine conscience, les trois premières étapes préliminaires.

La première étape consiste à PRENDRE CONSCIENCE que quelque chose ne va pas. En effet, celui qui n’a pas conscience d’un problème, n’a AUCUNE RAISON valable de rechercher une solution.

La seconde étape consiste à LOCALISER, avec précision, les formes mentales qui induisent de la souffrance. Pour réformer un état d’esprit, encore faut-il posséder un matériau sur lequel appliquer une action.

La dernière étape consiste à ACCEPTER la réalité ponctuelle de la présence d’un état d’esprit destructeur. Celui qui refuse d’accepter un problème, refuse du même coup de voir sa solution apparaître dans sa vie. Les deux allant toujours de pair.

 

Passées ces trois étapes, le Processus de Réforme Psychologique (P.R.P.) peut alors s’amorcer. Il consiste à REMPLACER les idées fausses, morbides et génératrice de souffrances, par LEUR CONTRAIRE (des idées saines, qui correspondent véritablement à nos désirs et génératrices de plaisir.)

L’Art de l’Alchimie Mentale consiste à opposer le positif au négatif, non à nier ce dernier ou à tenter de l’éluder (encore moins de se focaliser dessus.)

L’énergie (de la Force Vitale) suit toujours l’attention mentale.

Après être devenu CONSCIENT de tout ce qui ne va pas dans le mental, il faut absolument polariser son attention sur l’inverse, c’est-à-dire tout ce qui est bon et souhaitable pour soi. Dans ce genre de processus volontaire, il est bon de réaliser à quel point nous prêtons généralement attention à tout ce qui se produit dans le mental d’autrui ! Trop se soucier de ce que pensent les uns et les autres revient à PERDRE DE L’ÉNERGIE, de cette même énergie qui est censée produire notre bonheur !

A quoi sert le P.R.P. au juste et qui concerne-t-il ?
Il existe trois niveaux, en ésotérisme :

1. L’étude théorique des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit. Elle concerne la plupart des chercheurs de vérité.

2. La mise en pratique de ce qui a été préalablement étudié. On trouve, ici, déjà beaucoup moins de monde ! 🙄

3. La Réforme globale et définitive de l’outil principal qui sert à étudier et à mettre en pratique : Notre propre mental ! Là, ça devient carrément désert !

 

samskara2Nombreux sont ceux qui croient que le seul fait d’étudier l’ésotérisme et de pratiquer ce qu’il propose, suffira à les transformer comme par magie ! En fait, l’ésotériste de base est très instruit, il a vécu pas mal de choses intéressantes, mais s’il avait un état d’esprit général « X » au départ, il conservera ce même état d’esprit « X » à l’arrivée. Ou lorsqu’il se supposera arrivé, plus exactement.

La seule façon de changer, d’évoluer ou de carrément se transformer, c’est de s’attaquer directement à nos limites mentales. S’instruire est utile mais ce ne sera jamais en s’ajoutant plus de connaissances, que l’on deviendra libre et heureux mais en retirant tout le superflu ainsi que le morbide.

 

Serge Baccino

Le Plaisir

planete terre-femmeEn psychologie ésotérique, le plaisir est nommé Éros. Éros n’est pas le dieu de l’amour mais une force qui se comporte un peu comme le moteur de l’âme humaine. L’homme recherche toujours le plaisir, qu’il en soit conscient ou pas. Nier le plaisir revient donc à nier l’un des principaux attributs de l’âme. L’âme (ce qui nous anime, pensées et émotions) recherche le plaisir sans même réaliser que c’est elle qui le produit ! (Ou qui devrait le faire.) En effet, ce n’est pas le plaisir qui induit les processus mentaux, mais l’inverse ! Ce que nous pensons, à longueur de temps, génère immanquablement des sentiments et des émotions. Chaque pensée possède toujours un sentiment connexe, c’est-à-dire un sentiment qui lui est intimement relié.

Les mêmes pensées qui se répètent, produisent donc la répétition des sentiments qui leur correspondent. C’est dans la nature d’un sentiment que se trouve le plaisir ou la souffrance. Une âme qui recherche le plaisir est donc comparable à une voiture qui cherche un véhicule.  Attendre que le plaisir se manifeste est le meilleur moyen pour en être définitivement privé. Choisir les pensées qui produiront les sentiments les plus plaisants est le meilleur moyen pour connaître le plaisir.

 

magie tantriqueManque de chance, le plaisir est considéré comme un sujet tabou (presque honteux) par la majorité des hommes et des femmes de notre époque. Certaines connotations (issue de schémas propres à la religion ou à la morale sociale) ont fait beaucoup de tort au plaisir.
Apparemment, le plaisir est synonyme de luxure, d’inconvenance et d’égoïsme. A croire qu’il est impossible de ressentir du plaisir sans violer quelque loi ou sans nuire à autrui ! Les réactions souvent agressives et toujours disproportionnés de la jeunesse actuelle à ce propos, est symptomatique d’un problème que leur ainés, en leur temps, ont refusé de traiter.

Le plaisir est souvent associé au désir. En fait, les désirs visent surtout l’obtention du plaisir : lorsque le sentiment de plaisir augmente, les désirs diminuent d’autant, et inversement. Ceux qui recherchent le plus de plaisir sont donc aussi ceux qui sont le moins capables de les satisfaire vraiment. Le contraire du plaisir est la souffrance. Souffrance qui apparaît lorsque disparaît le sentiment de plaisir.

Contrairement à la croyance des bouddhistes modernes, les désirs ne sont pas à l’origine de la souffrance : ils représentent simplement une tentative avortée pour compenser l’absence de réel plaisir. Moins il y a de plaisir, plus il y a de désirs, c’est évident. La souffrance naît de la présence, en notre mental, de pensées, d’idées de croyances ou de superstitions génératrices de souffrance morale. Le seul désir authentique et vraiment générateur de plaisir, c’est le désir du plaisir.

 

Serge Baccino

La 4eme dimension

4e dim2Mis à part certains feuilletons américains qui passent (ou passaient jadis) sur nos écrans français, peut-on considérer le sujet de la quatrième dimension d’une manière aussi originale qu’inspirante ? Je le le pense. Qu’est-ce que la quatrième dimension ? On est tenté de répondre : C’est une dimension, et c’est la quatrième !  Nous connaissons les trois premières, mais que pourrait bien être cette dimension supplémentaire ? Pour le comprendre, il suffit de se demander ce qu’il manque aux trois premières pour être complètes. Voici un exemple concret. Imaginez un objet dont les trois premières dimensions seraient celles-ci :

200 x 200 x 200

Nous pourrions déjà en conclure qu’il s’agit là d’une forme cubique, mais il semblerait qu’il nous manque un élément important ! Nous comprenons que c’est un cube, mais… Un cube de quoi ? Quelle est sa matière ? En quoi est fait ce cube ? Est-ce du bois ? Du fer ? De la choucroute compressée ?

La quatrième dimension serait donc celle qui précise la nature exacte des formes en trois dimensions ? Pas pour les ésotéristes ! En toute logique, si les trois premières dimensions peuvent être chiffrées, la quatrième doit pouvoir l’être également. Ce qui nous donnerait une formule du genre :

200 x 200 x 200 x 18020

Le dernier nombre, placé à la puissance 20, représenterait LA FRÉQUENCE DE VIBRATIONS de l’esprit qui compose cet objet matériel. En effet, si tout est fait d’esprit, cet esprit qui compose toutes choses ne vibre pas toujours et pour tout à la même fréquence ! Voici la Loi en présence (concernée) :

« C’est la différence de fréquence vibratoire de l’esprit qui compose toutes choses, qui crée la différence entre ces choses. »

 

4e dimSi l’esprit formel (impliqué dans une forme, donc) vibrait toujours à la même fréquence ou période de vibration, en cycles par seconde (c/s), il n’existerait qu’un seul matériau, pour la Création et tout ce qu’elle contient ! Imaginez un moment que tout soit fait de bois, de pierre ou de chewing-gum, par exemple !  Ainsi, « Entrer dans la quatrième dimension », consiste à prendre conscience que tout est vibration puis en faire l’expérience vivante.

Alors, pilule rouge ou pilule bleue ?

 

Serge Baccino

La paix

inconscient8La paix n’est pas l’absence de guerre ou la présence de quoi que se soit, à l’extérieur de soi. Il n’existe pas d’opposé à la Paix, car il s’agit d’un des quatre Grands États Divins. La paix est un État Naturel de la conscience, lorsque cette dernière n’est plus subjuguée par les mouvements (Karma) incessants et capricieux de l’esprit (Chitta.) Prêter un peu trop attention à ce qui se passe dans notre tête ou à l’extérieur et chez les autres, c’est le plus sûr moyen de perdre cet état de Paix. La paix n’est pas un état de l’esprit mais UN ÉTAT D’ÊTRE, c’est-à-dire un attribut spontané et naturel de la Conscience Une et indivisible.

Même sur Terre, dans le monde de la dualité, il existe une nette différence entre « penser à la paix » et la ressentir. La conscience est toujours paisible, tranquille et innocente, pas l’esprit !

 

Fin de la routeMais le but n’est pas de brimer l’esprit mais bien de détourner notre attention mentale de son manège incessant. En se focalisant sur la conscience d’Être, l’esprit ne s’apaise pas pour autant mais nous ne sommes alors plus conscients de ses frasques. Si une chute d’eau barre votre chemin, allez-vous dire à la cascade : « Cesse de couler, car il me faut passer » ?

Non, vous allez plutôt contourner la cascade et laisser ses chutes d’eau s’exprimer selon leur nature. Il en va de même pour l’esprit : ne lui imposez pas silence, détournez simplement votre attention mentale de ses babillages incessant (modifications ou Vritti) et vous deviendrez alors partie intégrante du Cosmos.

En fait, vous faites déjà partie intégrante du Cosmos mais vous ne le saviez pas, occupés que vous étiez à attendre des choses et des êtres qu’ils agissent contre leur Nature afin d’honorer vos propres attentes.

 

Serge Baccino

Les Schémas Compulsifs

Dans le mental d’un individu sont dessinés tous les a priori, les croyances et les certitudes qui lui permettent de lutter contre toute idée de dépendance pouvant induire un sentiment de manque de liberté. Le but du schéma (l’idée de base) est de prouver cette différence et cette séparation, nécessaire au « moi » pour qu’il se sente exister en tant qu’entité distincte de tout le reste. Mais par ailleurs, comme chaque individu ressent le besoin d’être aimé et reconnu pour ce qu’il est, ce besoin pousse chacun vers les autres et génère ainsi un sentiment de dépendance à autrui.

C’est pour nier la présence d’un tel sentiment de dépendance que l’ego ou « moi » affecte un comportement irrationnel qui consiste à devenir agressif avec tout ce dont il croit dépendre. La compulsion d’un schéma mental provient de ce sentiment de dualité que connaît le « moi » : Tandis qu’il croit avoir besoin des autres pour exister en tant qu’individu distinct, il ressent de l’aversion pour cette même dépendance.

 

cigaretteExemple de schéma compulsif : Un homme ne se sent pas aimé par sa femme et il lui en veut pour le sentiment de carence affective qui en résulte. Pour tenter d’annuler ce sentiment, il devient tyrannique en lui réclamant plus d’attention que ce qu’elle est capable de lui offrir, ce qui produit un effet contraire. Moins la femme l’aimera, plus le mari sera malheureux et tentera compulsivement de remédier à ce sentiment de manque.

Un cercle vicieux autogène (qui s’entretient lui-même) s’installe, qui donnera, en fin de compte, le résultat suivant : La femme finira par haïr son mari, et ce dernier haïra sa femme à cause de ce qu’il juge être un manque d’amour. Bonjour l’ambiance ! Les schémas compulsifs nous privent de liberté, car ce sont eux qui décident puis agissent en nos lieux et place.

La compulsion nous pousse à être ce que nous ne sommes pas et à agir selon un état d’esprit qui n’est plus le nôtre. le mot « compulsif » évoque le fait d’être poussé et même forcé à réagir d’une certaine façon. La compulsion est ce qui nous rend malheureux et dépendant du dedans (schémas) et du dehors (les autres.)

 

Serge Baccino

Programmations mentales

egoL’esprit étant en perpétuel mouvement (Karma Chitta, en sanskrit), il génère du même coup un état naturel d’impermanence. Mais le «moi» humain s’effraie à l’idée de devoir se reconstruire sans cesse, voire se réviser régulièrement. Le «moi» a besoin de stabilité pour se sentir exister : il est donc l’ennemi naturel et définitif de toute forme d’évolution ou de changement. Dans l’espoir de contourner ce qui lui semble un problème, le «moi» tend à polariser son attention mentale sur certains concepts aussi précis que limités et ce, dans l’espoir de passer outre aux mouvances naturelles de l’esprit universel.

Comme l’énergie suit toujours l’attention mentale (et non la pensée), ces concepts se retrouvent saturés de force, ce qui les cimente et leur donne assez de poids pour demeurer statiques. Avec le temps, le «moi» finit par croire en ce qu’il a lui-même engendré ou inventé, par peur de devoir vivre vraiment. C’est de cette tendance qu’a le moi à refuser le changement (par peur de ne plus exister) que naît ce que les psychologues académiques nomment l’ego. Cet ego est censé protéger tout ce qui fait mine de menacer l’intégrité de la structure psycho-énergétique du «moi». Mais du même coup, l’ego devient synonyme de peur, de doute, d’anxiété, de remises en question, etc.

Pour mémoire, le mot ego signifiant « Je suis », le but est donc de se faire croire qu’il existe « quelque chose » de définitif, de stable et donc, de durable en ce «moi» et qu’il est donc naturel autant que louable de chercher à en protéger l’intégrité. Et qui dit protéger l’intégrité dit du même coup balayer d’un revers de main, toute idée d’évolution, synonyme de changement !

Avec le temps, se crée donc en le «moi» une sorte de « noyau dur » permettant à l’entité psycho-énergétique, de se percevoir comme quelque chose qui doit à tout prix demeurer en l’état mais pouvant, très accessoirement, s’affilier quelques changements mineurs au niveau périphérique.

 

ego2C’est donc cet ego qui se chargera de faire durer certaines conditions psychologiques qui permettent à une personne de se distinguer et de se sentir différente et séparée du reste de l’univers. Les programmations mentales s’appuient sur des schémas compulsifs (des idées-force qui poussent à) pour s’exprimer. Chacun des concepts du «moi» apparaît comme le tracé définitif d’un mode de raisonnement et de comportement. Il ne faut pas confondre les programmations mentales, qui limitent et conditionnent, avec les programmes mentaux, qui sont des instructions mentales que se donnent la conscience objective pour marquer en profondeur la subconscience. Les premières (programmations mentales) sont involontaires et inconscientes, tandis que les seconds (programmes mentaux) sont volontaires et de ce fait, nécessairement conscients.

Ces sujets passionnants (et bien d’autres) pour qui désire vraiment se connaître, sont étudiés dans les cours de psychologie ésotérique que que mon épouse et moi-même proposons, depuis des années, aux personnes qui veulent savoir comment fonctionne l’esprit et donc, leur propre esprit.

 

Serge Baccino