Archives de catégorie : Articles

Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

Les deux dynamiques de la psy éso

psychodynamiqueLe terme « dynamique » est de plus en plus employé. Par exemple, dans « psychodynamique« , qui signifie à peu près « capacité motrice de l’âme. » Un terme qui est employé, entre autre, en psychologie académique (ou « des écoles« ) et qui l’est également en psy éso. Mais cette dernière ne donne pas à ce terme moderne le même sens. Pour la psychologie ésotérique (et non académique), il n’existe pas une seule psychodynamique mais deux.

 

1. La première dynamique est la plus connue : c’est celle de l’âme (psuké) et nous parlons alors de « psychodynamique » pour faire référence à la capacité de notre âme à se mouvoir d’un état d’esprit à un autre. Par exemple, si je suis d’un état d’esprit morose depuis quelques heures et que, tout à coup, il me vient des pensées – ou se produisent des évènements extérieurs- qui me SORTENT de ce marasme psychologique, c’est que je suis en train d’expérimenter ou de vivre une « psychodynamique. » En fait et plus sobrement, je viens de passer d’un état d’esprit à un autre, simplement en orientant mon attention mentale sur des pensées différentes de celles qui accaparaient, au préalable, l’avant-scène de ma conscience. Les très jeunes enfants ont une psychodynamique assez impressionnante. Un bébé peut passer du rire aux larmes en seulement quelques secondes. Nous avons tous été, peu ou prou, les témoins étonnés et attendris, de ce phénomène.

 

psychodynamique2Lorsque nous faisons référence à « l’âme« , en psy éso, nous faisons allusion simplement à « Ce qui nous anime« , et non pas ce concept nébuleux et employé à tort et à travers, qui se réfère à cette partie de l’homme qui est immortelle et participe des plans spirituels. Et « Ce qui nous anime » se résume à nos pensées et à nos émotions.  Emotions et Sentiments sont engendrés par nos processus mentaux : à chacune de nos pensées, appartient son sentiment ou son émotion connexe (qui lui est reliée, donc.)

La psychologie ésotérique enseigne que nos pensées produisent des émotions qui elles-mêmes génèrent des courants électriques nerveux qui conditionnent notre manière de nous percevoir, d’exprimer ce que nous sommes, de considérer le monde extérieur et les autres, bref, notre vie elle-même. Nos pensées conditionnent notre vie. Cela parce qu’elles produisent ou induisent une forme secondaire de perception du monde, qui n’est pas nécessairement conforme à ce qui existe effectivement (l’actualité.)

 

2. La seconde dynamique est celle de la Soi-Conscience (ou Conscience de Soi, c’est pareil.) Cette dynamique-là est beaucoup moins connue, car les ésotéristes – et les psy éso en particulier –  sont les quelques rares à s’y référer, que ce soit dans leur travail (les exercices pratiques) ou dans leurs écrits. Cette dynamique est relative à l’énergie déployée par la conscience lorsque cette dernière réalise quelque chose. Cette réalisation (dans le sens de « prise de conscience« ) a pour effet immédiat de transformer non seulement sa manière de « voir » la vie, les choses et les êtres, mais également, de lui offrir LE POUVOIR de vivre, désormais, en conformité avec cette nouvelle réalité. Si la dynamique de l’âme engendre des changements dans notre façon de penser et dans notre comportement, sans qu’il nous soit utile de déployer le moindre effort, la dynamique du Soi transforme carrément notre réalité, aussi bien extérieure qu’intérieure, et sans efforts non plus.

 

psychologie2Pour prendre un exemple, nombreuses sont les personnes qui croient, pensent ou acceptent cette idée que nous sommes tous divins, aussi bien en essence qu’en terme de possibilités. Mais rares sont celles qui l’on vraiment « réalisé » ou si complètement compris et admis, que leur vie même en a été entièrement et définitivement transformée. Les prises de consciences relatives à nos processus mentaux et aux sensations, perceptions et émotions qu’elles entraînent, ne sont pas suffisantes pour transformer notre vie. Pour cela, il faudrait que nous puissions bénéficier d’un POUVOIR bien plus conséquent, capable de transformer notre vie, du jour au lendemain, et sans la moindre action supplémentaire de notre part. Voici deux exemples qui vont nous permettre de bien différencier la première dynamique (de l’âme) de la seconde (de la conscience.)

Premier exemple.

Imaginez… Vous êtes marié(e) et vivez en couple, pour la troisième fois. Et pour la troisième fois également, vous découvrez, horrifié(e), que votre conjoint vous trompe avec l’une de vos connaissances ! Vous les surprenez tous deux dans un lit et… Dans une situation très peu équivoque ! Il s’agit bien là et à l’évidence, d’une prise de conscience, certes, mais cette dernière est relative au fonctionnement de vos sens objectifs, ainsi qu’à l’activité plus ou moins autonomes de vos processus mentaux et des (fortes) émotions qui en découleront. A la suite de cette mésaventure, la psychodynamique produite, transformera votre manière de considérer votre conjoint et, du même coup, votre manière de vous comporter avec lui. Il est même probable que cela vous confortera dans l’idée que les (hommes/femmes) sont rarement dignes de confiance.

(Retenez bien, s’il vous plaît, cette dernière phrase, en gras, pour la suite !)

Vous n’aurez pas d’efforts particulier à produire pour vous retrouver en état de confusion mentale, pour ressentir de la souffrance et de la colère. Ces choses-là seront produites par cette dynamique de l’âme, du fait même que vous venez de réaliser, par le biais de vos sens objectifs et des pensées et des émotions connexes, que quelque chose vient de changer, dans votre vie, à votre insu et contre votre volonté.

 

Il s’agit bien d’une prise de conscience, certes, mais pas vraiment d’une « réalisation« , car ici, la conscience que vous avez au sujet des évènements ayant entrainés ce changement de comportement, est relative aux sens et à ce qui vous a motivé (ou animé) par la suite, à savoir vos pensées et vos émotions. Mais il existe une tout autre conscience qui elle, n’est pas relative au fonctionnement de nos cinq sens objectifs. Ni même de nos processus mentaux et des émotions qu’ils feront naître. Cette conscience-là est dite « Vierge » (Mysticisme) ou « sans pensées » (yoga.) Elle est considérée comme étant totalement indépendante des sens physiques, des processus mentaux et des états d’âme.

 

Second exemple.

Reprenons le même cas mais cette fois-ci, avec pour résultante dynamique, une prise de conscience au niveau du Soi et non au niveau de l’âme. C’est la troisième fois que vous surprenez votre conjoint dans les bras d’un(e) ami(e) mais cette fois-ci, et contre toute attente, il se passe quelque chose, en vous, de très différent des autres fois… Au moment où vous prenez conscience des faits, vous réalisez brusquement que ce ne sont pas les êtres humains qui se « trompent » entre eux (se font cocus mutuellement) mais leur intellect qui se trompe d’idéaux en tentant de NIER leur véritable Nature !

Vous venez de comprendre, « avec les tripes », d’une manière parfaite, définitive, « cosmique », que c’est dans la Nature de l’âme humaine d’aimer et de rechercher l’Aventure et le Changement et que c’est dans les choses statiques ou récurrentes que l’âme s’étiole à petit feu et en arrive à se confondre avec tout ce qu’elle pense et ressent sans cesse et, surtout, avec ses PEURS.

 

Ce ne sont pas les hommes et les femmes qui ne sont que rarement dignes de confiance, mais leurs schémas mentaux qui conditionnent l’expression de ce qu’ils sont vraiment et une vie durant. Et cette prise de conscience est si puissante, si illuminante, que votre vie est transformée ! Comme ça, « gratuitement » instantanément et sans aucun effort ! Non seulement vous ne ressentez plus aucune blessure morale et donc, n’éprouvez plus aucune souffrance mais de plus, vous n’en aimez que plus encore votre conjoint ! (qui se demande du même coup s’il ne rêve pas !) Vous l’aimez non pas parce qu’il vient de vous tromper (sic) mais parce qu’il vient de céder à sa Nature véritable et, du même coup, vient de cesser de se tromper lui-même.

« Tu ne commettras pas d’adultère », énonce l’un des dix commandements de la Bible. Et aussi : « Tu ne convoiteras point la femme de ton voisin. » Enfin, et pour ce qui nous intéresse ici, il est dit : « Tu n’auras pas d’autre Dieu que Moi. » Et brusquement, vous réalisez que le véritablement sens de ces commandements est celui-ci :

 » Tu ne chercheras point à sentir une chose et en penser une autre, car ce serait là le plus sur moyen de te tromper, de te trahir. « 

 » Tu ne chercheras point à ressentir une émotion différente de la tienne, de celle qui procède de ta propre façon de penser et cela, même sous le prétexte qu’un autre en ressent une plus belle, plus lumineuse et élevée que cette émotion que tu tiens pour tienne. « 

 » Tu n’auras pas d’autre Principe Directeur ou Maître que ta propre conscience de Soi. « 

 

Sans doute qu’énoncé de la sorte et au vu de l’exemple aux accents les plus délicats (sic), il est difficile d’imaginer qu’un être humain ordinaire puisse seulement espérer vivre ce genre d’Éveil Spirituel ! Et pourtant… Nombreux sont celles et ceux qui l’ont déjà vécu, le vivent actuellement et le vivront plus tard ! Les gens qui sont en recherche de plus de Lumière, d’amour et de paix, seraient bien plus heureux s’ils réalisaient à leur tour cette vérité :

Si l’homme souffre, c’est parce qu’il essaye de réaliser lui-même et sans l’aide de Dieu, ce que Le Second seul est capable de réaliser mais sans l’aide de l’homme.

Nos prises de conscience spirituelle (Soi-Conscience) contiennent un grand secret : Elles représentent le pouvoir de Dieu en action en nous et tout autour de nous. Elles sont surtout un moyen de faire cesser toutes formes de souffrances relatives à la peur et/ou à l’orgueil humain. L’homme ne peut rien sans son Dieu, il serait grand temps qu’il en prenne conscience afin de mettre un terme à cette aberration mentale qu’il nomme pompeusement « ma vie. »

Cordialement votre

 

Serge Baccino

 

 

La Clairvoyance

LA CLAIRVOYANCE

 

 

annales akashiques12La clairvoyance est l’action de voir clairement les choses. Ceux qui se prétendent « voyants », sont loin d’être des clairvoyants ! Voir des images mentales est une chose, savoir les interpréter en évitant les pièges tendus par son ego ou par celui des autres, c’est une autre affaire ! La plupart des voyants ignorent tout des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit. Ils sont donc incapables de définir si ce qu’ils perçoivent correspond bien à ce qu’ils comprennent (c’est rarement le cas), à ce qui existe, à existé ou existera selon toutes probabilités.

En psychologie ésotérique ou « psy éso« , pour faire plus court, nous préférons le terme de « Clairvérance » à celui de clairvoyance, cela à cause des diverses connotations attachées désormais à ce terme. Clairvérance signifie « voir clairement la vérité », avec toutefois un accent posé sur la véracité de l’esprit, plutôt que sur l’authenticité d’un événement « à venir. » Voir les formes spirituelles qui produisent les événements est une bonne chose, mais VOIR CLAIREMENT CELA qui nous sert à observer toutes ces formes créatrices, est une chose excellente !

 

Illumination-bleueC’est toujours l’esprit qui s’observe lui-même, et ce regard INFLUENCE énormément les choses qui sont observées. Cette interactivité  » Observateur/objet observé «  commence à intéresser la science. Une partie de la véritable clairvoyance consiste à inclure l’observateur dans tout ce qui est observé, afin de réussir à prendre conscience du pouvoir créateur de l’esprit et du pouvoir DIRECTEUR de la conscience. En vérité, l’esprit est créateur de formes innombrables mais toutes ces formes ne sont pas « incarnables » (ou réalisables, sur Terre) n’importe où et n’importe quand. Pour l’essentiel, ces formes mentales consistent en des réalités probables, c’est-à-dire des réalités qui ne correspondent pas nécessairement à L’ACTUALITÉ et qui devront donc attendre avant de pouvoir être rendues manifestes, d’un point de vue terrestre et social.

 

annales akashiques3L’actualité est ce qui existe indépendamment de notre prise de conscience, tandis que la réalité se résume à notre prise de conscience de cette actualité, prise de conscience qui est nécessairement limitée puisque linéaire. Nous ne pouvons nous concentrer que sur une seule chose à la fois, alors que l’actualité est simultanée. Un Clairvérant (ou clairvoyant véritable) sait distinguer les choses réelles (déjà rendues conscientes) de l’actualité (de ce qui existe mais à l’insu des hommes et donc, encore non-manifesté.) Il ne dirait jamais à une personne : « Vous allez rencontrer la femme de votre vie : elle est rousse, riche et belle, félicitation ! » Ce genre d’imagerie mentale se trouve dans le subconscient d’une personne et ne correspond pas nécessairement au passé, au futur, à ce qui doit être vécu ou même, à ce qui serait bon de vivre un jour ou l’autre. La réalité d’une âme est multidimensionnelle : un voyant ordinaire est INCAPABLE de saisir ce qu’implique un tel niveau multiple de réalité.

 

545387Il ignore que la personnalité animique (de l’âme, donc) ne vit pas que sur Terre durant son incarnation et que certaines images qui se trouvent dans la conscience intérieure, correspondent à des niveaux d’existence qui ne participent ni du passé, ni du présent ni même futur mais sont simultanés (dans l’actualité, tout se passe et se produit en même temps et demeure disponible dans un éternel présent. ) La fameuse « belle et riche rousse » n’est peut être pas un simple fantasme ou l’élément séduisant d’un probable avenir terrestre : elle peut être un contact animique qui existe simultanément sur d’autres plans de conscience que la Terre. Il est donc TRÈS DIFFICILE, pour une personne qui ne réalise pas ce qu’est vraiment l’esprit universel, de savoir dans quelle mesure une chose se produit dans la réalité (pour l’observateur et qui est créé par le mental de cet observateur) ou dans l’actualité (indépendamment du mental de l’observateur, qui se contente de prendre conscience.) Ceci parce que les humains non-initiés à ces sujets, ignorent encore que le fait d’observer une chose revient généralement à la « précipiter », c’est-à-dire à accélérer son processus de condensation spirituelle, à lui offrir  » corps et vitalité. »

 

27267_4472402250452_311757500_nUn clairvoyant peut « voir » (créer une chose à observer) comme tout le monde, mais il peut également PRENDRE CONSCIENCE de tout ce que peuvent observer et donc créer les autres individus. Il a le choix entre « la projection visuelle » et la médiation consciente. La « projection visuelle » consiste à CHOISIR une réalité probable (qui fait partie du potentiel spirituel) et à la rendre manifeste dans le mental, ceci afin de pouvoir l’observer comme un élément extérieur et temporairement séparé de Soi. La médiation consciente consiste à prendre conscience du potentiel créateur de l’esprit, en observant SON POUVOIR de créer diverses réalités probables, au lieu d’observer l’une quelconque de ces réalités.

L’avantage de la seconde méthode est évidente : tandis que VOIR se résume à faire un choix et à rendre réelle pour soi UNE réalité parmi tant d’autres, la prise de conscience « médiatique » permet à l’esprit de « dérouler » les probables réalités sans qu’aucune d’entre elles ne puisse provoquer d’événements objectifs susceptibles d’induire des effets concrets. Choisir, c’est commencer à ne plus être libre ! Prendre conscience que les choix peuvent être illimités et « gratuits » (sans conséquences), c’est conserver le plus précieux des choix : celui d’être libre vraiment !

 

Un « Clairvérant », CHOISI de prendre conscience du pouvoir illimité de l’esprit, au lieu de choisir une forme spirituelle parmi toutes les autres. Il connaît non seulement toutes les options de l’esprit en lui, mais il est également CONSCIENT qu’il n’est pas obligé de se plier à l’une quelconque de ces options, aussi nombreuses et séduisantes qu’elles soient. Il SAIT que :

    * Toutes les formes mentales créatrices existent déjà (en tant que potentiel) dans l’inconscient collectif.
    * Ce sont les différents états d’esprit humains qui sont à l’origine de ces formes mentales différentes.
    * Les états d’esprit humains sont produits par le fait que c’est TOUJOURS l’une de ces formes mentales probables qui observe les autres.
    * Tant que c’est l’esprit qui s’observe lui-même, l’observateur et ce qui est observé demeurent LIES et dépendants l’un de l’autre.
    * Seule LA CONSCIENCE peut observer l’esprit sans le faire bouger, c’est-à-dire sans provoquer une création spontanée.
    Cette dernière phrase est, à elle seule, une véritable mine d’or !

 

Serge Baccino

 

Les Dragons

intellect sur pattesLa jeunesse actuelle est très attirée par des thèmes qui furent récurrents dans l’histoire de l’humanité. Les Fées, les elfes, les lutins et autres farfadets, sans oublier, bien entendu, la vedette toutes catégories confondues actuelle : les dragons ! Certains disent que ces dragons « existent pour de vrai. » D’autres affirment qu’ils existent et sont même très puissants. D’autres encore sourient et préfèrent se référer à un symbolisme quelconque… Tous ont raison ! Mais aucun n’a vraiment la bonne définition, toutefois.

Voici une autre définition : Les dragons sont des « vaisseaux« ,  des « formations mentales » immenses qui correspondent TOUTES à un état d’esprit de totale dépendance. Imaginez des « nuages » mentaux qui ont été formés par les humains eux-mêmes, psychiquement, et sans qu’ils en soient conscients, par le fait même d’un ego qui redoute de devoir laisser la place à la partie divine qui sommeille en l’homme. Placer le pouvoir à l’extérieur est un excellent moyen de « faire taire » Celui qui attend patiemment son heure à l’intérieur.

Les dragons permettent à l’homme de se trahir sans culpabiliser, c’est-à-dire sans en être conscients. Pour culpabiliser, il faut savoir qu’on fait un truc pas bien, n’est-ce pas ? Il existe donc autant de « dragons » que de différentes formes d’allégeances mentales ou, si vous préférez, de schémas mentaux relatifs à la peur de laisser notre Lumière Intérieure nous Guider vraiment.

 

dragonDe fait, est-il plus justifié de compter sur autrui pour résoudre nos problèmes, que de chercher en soi la solution à tous nos problèmes. C’est du moins ce que prétendent les dragons, qui sont le symbole vivant, dans le plan mental inférieur, d’un intellect surchauffé qui ne sait plus comment nier la Présence de Dieu en lui. Si vous avez la patience de lire l’Apocalypse, vous verrez alors que cette idée de « dragons qui initient les hommes » (sic) n’est pas de toute jeunesse ! Il est dit que c’est Le Dragon qui donna naissance à la Bête (Apocalypse, Chap. 13, versets 1 à 2.) Le Dragon est bien évidemment l’intellect qui, par peur de « perdre le contrôle », de ne pas tout gérer, donne naissance à « la Bête » qui est cette monstruosité humaine qui est la partie la plus en souffrance et donc, la plus compulsive de l’ego.

La fameuse « femme revêtue de soleil, avec la lune à ses pieds » et qui pourrait bien se fait dévorer par le Dragon (12, 1 à 6) n’est autre que notre âme dont la sensibilité et l’intuition qui en résulte, pourraient bien se faire « bouffer » par l’intellect orgueilleux qui sait déjà tout sur tout et qui rêve de contrôler tout et tous.

 

Dragon2Les dragons crachent le feu et volent dans les cieux. Leur physique est disgracieux et ils représentent en fait une atteintes aux lois de l’aérodynamisme. Bref, et une fois traduit, ça nous donne que l’intellect se prend pour un ange mais ressemble, au mieux, à un lézard volant. Lorsqu’il veut enseigner la parole de dieu, il ne sait que cracher des flammes qui brûlent ceux qui ont eut l’imprudence de lui prêter l’oreille. Donc, mesdames et messieurs qui avaient « un certain âge » et dont les enfants qui ont entre 17 et 24 ans se passionnent pour les dragons, voici ce que je vous conseille : Apprenez au plus tôt à votre gosse à s’émanciper de vous et des autres pour ne compter que sur lui-même (ou elle-même), car il est fort possible que pour cette vie terrestre, son âme se place sous la tutelle tyrannique d’un égrégore mental très ancien qui a permis, à des générations d’humains, de devenir les esclaves de leur propre peur de s’assumer vraiment.

Le souffle du dragon ne réchauffe pas les tièdes : il les brule !

 

Serge Baccino

 

Le Nom de Caïn

Cain_Killing_AbelDans la Genèse, il est dit qu’Adam et Eve avaient deux fils, Abel et Caïn, et qu’il vint un jour où Caïn tua son frère Abel. Raconté comme cela, ça n’a rien de folichon, n’est-ce pas ? Mais pour celui qui possède les clefs nécessaires à la compréhension des symboles bibliques, tout devient alors beaucoup plus clair. Quand on sait que « Adam » (de « adamah » = « terre rouge« ) représente l’esprit et que « Eve » (de « Yévéh » = « la vie« ) représente la force vitale, on comprend alors que leurs deux enfants ne peuvent être que l’intellect (Caïn) et l’intuition (Abel.) En l’homme, c’est à chaque instant que Caïn « tue » (fait taire) Abel. Chaque jour de notre vie, notre intellect arrogant s’arroge le droit de tout comprendre et de tout percevoir, faisant taire un peu plus à chaque fois, notre intuition.

Pourtant, il est dit par ailleurs que « Le seigneur (la Conscience Intérieure) agréait les offrandes (ce qui découle de) d’Abel et dédaignait les offrandes de Caïn, qui cultivait les champs. » (Comprendre que la Conscience préfère s’appuyer sur l’intuition que sur la raison raisonnante ou « intellect. ») Ici, « les champs » représentent les champs de nos processus mentaux, ensemencés de certaines idées-germes qui ne trouvent pas toujours grâce aux yeux de notre conscience intérieure…

 

 

Maha BharathaDans la Maha Bharatha, il est aussi fait allusion à ce véritable « champs de bataille » que peut être le mental de l’homme, lorsque son cœur et son esprit s’affrontent bêtement, alors que la conscience (Krishna) préfèrera toujours ce qui naît spontanément (Sahaj) d’une pure intuition qui s’appuie sur la sensibilité de l’être. Si l’homme fait plus volontiers confiance à sa tête qu’à son cœur, c’est parce que le contenu de sa tête peut lui obéir et devient ainsi très rassurant, tandis que « le cœur a des raisons que la raison ignore« , comme on dit. Entendez par là que l’homme perçoit la vérité en son cœur (il la sent vraiment) mais qu’il ne souhaite pas toujours en assumer les conséquences….

 

Serge Baccino

Paraboles et symboles

Soi2Les initiés parlent et écrivent souvent « par paraboles« , c’est-à-dire que ce qu’ils disent ou écrivent ne veut pas dire exactement ce qui est dit ou ce qui est écrit, mais « va au-delà du sens apparent ou immédiat. » Pourquoi cela ? Pour faire suer les débutants ? Nous sommes en droit d’en douter. Parce que tous les initiés du passé et du présent sont de gros orgueilleux qui se la pètent ? Nous sommes également en droit d’en douter. Mais alors quoi ? Si vous demandez carrément à l’un d’eux, et en supposant qu’il ait envie de répondre honnêtement, il vous dira un truc de ce genre là :

« Nous écrivons et parlons par paraboles afin que ce qui est dit ou écrit ne soit pas accessible aux feignants de l’esprit,  à tous ceux qui conservent l’espoir qu’on les assume et qu’on fasse tout à leur place, gratuitement et sans aucun remerciement de leur part, comme si donner de la connaissance était un devoir pour l’initié et recevoir cette même connaissance, en toute gratuité s’entend, un droit de naissance pour l’ignorant.« 

Si cette réponse a le pouvoir de vous choquer, alors ceux qui ont refusé de vous la donner avaient raison d’agir ainsi ! Mais si cette réponse ne vous choque pas, c’est que vous étiez prêts à la rencontrer de face et que les initiés que vous avez rencontrés n’en étaient pas de vrais (d’initiés) puisqu’ils auraient dû prendre conscience de votre préparation à connaitre la vérité qui « dérange » mais affranchit.

Le sens des mots est un moindre mal.

 

Para bolein : « Qui va au-delà du sens usuel et accepté »
Sin Bolein : « Qui va dans le même sens »
Dia Bolein : « Qui va dans le sens opposé, qui éloigne du but »

Param Adi : « Qui va au-delà des dieux (des concepts qui nous gouvernent spirituellement.)

Que se soit en latin (trois premiers mots) ou en Sanskrit (le dernier) ont peut remarquer que tout est un question de sens ou de positionnement.

La parabole nous permet de quitter un sens (un concept) acquit pour nous orienter vers une façon de concevoir plus subtile.
C’est le premier pas : poser les bagages (acquits intellectuels) et devenir capable de voir plus loin, au delà de nos limites actuelles.

Le symbole nous permet de se diriger mentalement dans le sens qui nous rapproche de notre but. Ici, il y a double progression : non seulement nous sommes devenus capables d’adopter une vision progressiste, mais de plus, nous savons évoluer en direction du but.

Le symbole est donc une étape supérieure à la parabole. Si les paraboles étaient pour le peuple, les symboles étaient pour les quelques centaines d’hommes et de femmes éclairés (mais non initiés vraiment) qui suivaient le Maître Jésus, par exemple. Ensuite viens « le Royaume des cieux » (ou d’Essieu, ce autour de quoi tout tourne) ou le « Paradis » (cercle, lieu clos.)

Celui qui atteint le paradis s’est libéré de tout concept spirituel, il est « sans dieu ni maître » (param adi) et se trouve dans un lieu saint et clos (Temple du saint-Esprit) dans lequel il communie avec son propre Soi, son essence qui est pure conscience. Ce paradis est « au cœur » ou au centre de l’homme : lorsque l’homme « meurt » (se transforme), apparait le Christ.

C’est pour cela que lorsque les femmes (les Marie(s)) viennent au tombeau pour s’occuper du corps de Jésus, elles entendent une voix leur demander :

« Où me cherchez-vous, femmes ?« 

(Traduction :  » Sensibilité humaine, où me cherches-tu ? Ailleurs qu’au cœur de ton être ? Tu ne m’y trouveras point ! « )

 

 

Crop-circleDans mon exemple, la parabole est pour l’homme fruste qui pêche, laboure les champs et nettoie les étables et bergeries… La parabole lui permet d’aller un peu au-delà du sens usuel des mots, sans pour autant atteindre à un sens supérieur. C’est un langage pour les enfants et les gens simples et sans une culture mentale élaborée, nous dirons… Le symbole, quand à lui, est donné à l’homme mûr, à celui qui sait reconnaître les synchronicités et les interpréter. Par exemple le jeune Shaman qui se demande comment réagir à un problème de mœurs au sein de sa tribu, et qui voit un aigle s’élever lentement et majestueusement dans le ciel. Il comprend que ce qu’il voit « va dans le même sens » (sin bolein) que le but qu’il se propose d’atteindre : trouver la solution la meilleure pour son problème. Ici, la réponse de la nature est :

« Élève toi au-dessus du problème, car tant que tu en fais partie, tu es impliqué et tu n’es pas objectif ! Si tu prends un peu plus d’altitude, tu auras alors une vue d’ensemble et tu seras à même de trouver la meilleure solution pour chacune des parties impliquées dans ton problème… »

 

Enfin, le Royaume des cieux (ou d’essieu, comme l’essieu d’une roue) est le niveau de prise de conscience directe réservé aux initiés qui se sont avancés courageusement vers la partie la plus difficile de l’initiation : la réforme psychologique du moi humain. A ce niveau, il est attendu de l’initié qu’il ne recherche plus rien au-dehors et chez les autres mais qu’il adopte le réflexe absolu de rechercher la vérité là où personne ne désire la chercher… en soi-même. C’est pour ça que Jésus disait :

Le Royaume des cieux est au-dedans de vous...

 

Serge Baccino

 

Symbolisme Biblique

Pour celles et ceux intéressés par le symbolisme psychologique qui se trouve dans la Bible, voici quelques éléments de réflexion. L’idée directrice, c’est chaque fois que vous lirez (le mot biblique) en fait, il faudra comprendre (son symbole, que je vous traduis ici.)

Nota : Les symboles sont livrés un peu au hasard; je les extrait au fur et à mesure de ma mémoire, car ils n’ont jamais été publiés sous forme de livre, seulement sous forme de manuscrits confidentiels, échangés entre ésotéristes.

Synagogue : l’esprit.

Temple : le corps physique humain.

Serviteurs : les pensées (qui sont censées nous être utiles.)

Champs : (de labour) le mental humain, toujours prêt à être « ensemencé » d’idées nouvelles.

Moïse : La Loi de notre être qui « sauve » des émotions (l’eau.)

Jésus : Le  » Je Suis «  (Iéshua), la conscience illuminée, intérieure, etc.

Les démons : pensées négatives, destructrices et productrices de mal.

Le lit : (pour coucher) Les attitudes mentales sur lesquelles on repose (programmations, capitulations, laisser-aller, etc.)

Prendre son lit : gérer nos attitudes mentales, se prendre en main.

Un homme mort : Idéal ou état d’esprit qui n’est plus incarné ou qui a été abandonné, car plus d’actualité.

Ressusciter un mort : redonner à un idéal, un état d’esprit l’opportunité de renaître, le réaffirmer et le réactualiser.

Les disciples : les attitudes mentales et les facultés qui nous suivent et nous servent fidèlement.

Les vents : Les opinions humaines (ont dit bien  » le souffle de la calomnie « , par exemple.)

Les vagues : les perturbations émotionnelles relatives aux peurs, aux envies, à la haine, à la jalousie, etc.

Un lac : l’esprit (dans le sens de réflexion), voir si calme ou agité pour connaître le sens exact. Si calme, les émotions sont saines, si agité, les émotions perturbent la clarté du jugement et en ternissent l’éclat.

Commander aux vents et aux vagues : Maîtrise des pensées et des émotions.

Vivre parmi les tombes : penser sans cesse au passé, vivre dans le remord, la rancune, les souvenirs, etc.

Le sépulcre : le subconscient (dans lequel « pourrissent » un tas d’infos dont on se passerait volontiers !)

Un fils : Une pensée nouvelle.

Une fille : une émotion nouvelle.

Fils (ou fille) unique : Pensée ou émotion prédominante et souvent volontairement entretenue (aimée, donc.)

Le jeûne : s’abstenir, volontairement, du témoignage de nos cinq sens qui « nourrissent » notre mental d’illusions. (autrement dit, ne plus prêter attention à ce que nous percevons avec nos sens, à l’extérieur. Ce « Jeûne » spirituel nous purifie l’âme de toutes les merdes ambiantes !

Sabbat : Conviction, certitude intime, le repos du mental après l’attente, la paix qui suit la conscience de l’accomplissement.

Un homme atteint d’infirmité : Une pensée de faiblesse, ou une façon de voir la vie qui affaiblit notre jugement, notre pouvoir, etc.

Une femme atteinte d’infirmité : Un sentiment de faiblesse, une émotion qui affaiblit l’être et le rend dépendant, par exemple.

Pharisien : Celui qui adhère à la lettre et non à l’esprit d’une loi, d’un concept ou d’une croyance.

Lèpre ou lépreux : esprit(s) malade(s), personnes dont l’état d’esprit général les a rendus malades, voire hideux et déformés, psychologiquement parlant.

Jérusalem : Niveau intérieur de l’être où demeure la paix et hors d’atteinte des conflits issus de la dualité, constructions mentales paisibles.

Verbe fait chair : (se dit de Jésus, par exemple) la pensée éclairée qui se concrétise, qui prend forme.

Prêtre : Celui qui rend sacrée une condition en sacrifiant tous les aspects négatifs de sa vision.

Progéniture : Manifestation extérieure (visible) d’une pensée (fils) et/ou d’une émotion (fille)

Les pieds : L’écoute naturelle, la compréhension directe, non-intellectuelle (on dit que nos pieds « écoutent » la planète.)

Festin(ou festoyer) : S’unir à la Présence intérieure et se Nourrir de son Essence illimitée.

Seigneur : La Loi de l’esprit, l’attitude dominante ou les schémas qui président (voir par exemple Romains ch. 12 verset 19)

 

Nota : tout le symbolisme biblique, dans son sens purement psychologique, est basé sur les grands archétypes mentaux de l’humanité, ceux-là mêmes que nous retrouvons dans le symbolisme des rêves (je dis ça pour ceux qui l’ignoraient, les autres, allez boire un café !)

Voilà qui devrait déjà en inspirer quelques-uns !

 

Serge Baccino