« La cellule est la plus petite unité de matière vivante, végétale ou animale. Certains organismes microscopiques élémentaires ne sont constitués que d’une seule cellule (les amibes, les bactéries, etc.). L’homme, en revanche, en possède plusieurs milliards. Une cellule animale se compose d’une membrane entourant un amas de cytoplasme gélatineux. Le plus gros des éléments à l’intérieur du cytoplasme est le noyau, qui contient le matériel chromosomique nécessaire à la reproduction de la cellule. Les cellules se reproduisent généralement en se divisant en deux. Leur forme et leur taille varient, suivant leur fonction, mais leurs constituants fondamentaux ne changent pas. On ne peut voir les cellules qu ‘au microscope ; certains de leurs éléments ne sont même visibles que sur des clichés pris au microscope électronique.
La longue évolution qui a conduit aux organismes supérieurs, puis aux mammifères et à l’homme, a commencé chez les protozoaires, organismes unicellulaires. C’est la spécialisation des tâches, garantissant une plus grande efficacité de l’organisme, qui a conduit à l’association de cellules pour former des organismes pluricellulaires et, en même temps, à la différenciation de ces cellules pour permettre l’accomplissement de tâches spécifiques. Certaines cellules ne font plus que recevoir des impulsions et font partie du tissu nerveux. D’autres véhiculent des substances chimiques, comme c’est le cas des globules rouges. Même un organisme aussi spécialisé que le corps humain ne provient que d’une seule cellule : un œuf fécondé.
Dans le corps constitué, nombre de cellules sont si hautement différenciées qu’elles ont perdu la faculté de se reproduire, n’étant plus capables d’accomplir autre chose que la fonction à laquelle elles étaient destinées : c ‘est le cas des cellules nerveuses et musculaires, entre autres. L’embryologie et la biologie moléculaire essaient de comprendre comment l’information génétique contenue dans le noyau de l’ovule fécondé peut ainsi contrôler la croissance et la forme du corps tout entier, et comment les cellules se spécialisent. Mais le mystère reste encore entier. »
Docteur Michel Ferrand
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Le soleil agit vis-à-vis des planètes comme l’Unité-Vie agissait vis-à-vis du soleil. La planète est d’autant plus matérielle qu’elle est plus éloignée de lui. D’abord en ignition, puis gazeuse, puis liquide, quelques agglomérations solides apparaissent au sein de cette masse liquide : les continents prennent naissance. Puis l’évolution de la planète vers son soleil commence et la vie planétaire s’organise. La force active l’emporte ici encore sur la force matérielle, passive.
De même qu ‘un Monde évolue vers la vie de son Univers en se créant une âme, ensemble formé de toutes les âmes planétaires renfermées en lui, de même chaque planète évolue vers l’âme de son monde en créant son âme planétaire, ensemble formé des âmes que cette planète renferme. La vie progresse de même à travers le végétal et, quelques milliers d’années après, la production la plus élevée du continent apparaît : l’homme qui représente le soleil de l’animalité comme l’or représentait le soleil de la minéralité.
Quand une planète évolue pour la première fois vers le premier vestige du règne minéral, une autre plus âgée dans ses productions vitales a déjà évolué vers le premier règne animal, une autre enfin plus âgée encore a déjà évolué vers le premier règne de l’homme. De même qu’il y a des planètes de plusieurs âges, de même il y a des continents plus ou moins âgés sur une même planète. Chaque continent est couronné par une race d’hommes comme chaque monde est couronné par un soleil. »
Maintenant les unes, braves bourgeois, sont devenues des cellules osseuses, paresseusement fixées à leurs compagnes de même fonction et se reposant dans leur incrustation de sels calcaires. Les autres, plus actives, ont formé des tissus contractiles, des membranes de revêtement. Mais toutes, elles possèdent cette langueur, ce calme qui prouve l’exercice continuel d’une même fonction. Elles naissent, croissent et meurent sous l’action de ce mystérieux inconscient agissant par le Grand Sympathique et transmettent à leurs descendantes leur quiétude et leur régularité. Telle est la marche générale de la vie organique à l’état normal. Que se passe-t-il en cas d’accident subit ?
On peut considérer que presque toutes les sensations gustatives sont une combinaison de ces quatre sensations de base ; elles se combinent également aux impressions sensitives de la langue (chaud, froid, douleur, tact, pression) et aux impressions olfactives. Goût et odorat sont toujours associés. C’est de l’action combinée de ces deux sens que naît la saveur particulière de chaque aliment. On a souvent l’impression, lorsqu’on est enrhumé, de ne plus percevoir le goût des aliments.
Lorsque l’air est inhalé et traverse l’arrière des cavités nasales, les molécules se dissolvent dans le mucus. Il se produit une réaction chimique qui stimule les cils des cellules olfactives et entraîne le départ de décharges d’influx le long des bulbes olfactifs, centres chargés de l’odorat, situés de part et d’autre de la ligne médiane sous les lobes frontaux, et reliés au cerveau par les bandelettes olfactives.
Ce sens informe en effet le cerveau des dangers extérieurs. Mais le rôle du toucher ne se limite pas à la protection : c’est par lui que nous connaissons les objets qui nous entourent. On apprend par le toucher à connaître la qualité des choses, leur consistance, leur « contact ». C’est le seul moyen, pour un aveugle, d’entrer en contact avec la réalité».