Archives de catégorie : Les brèves de la psy éso

La conscience

La conscience est le Principe Directeur de l’Être, le Témoin invariable des mouvements créateurs de l’esprit, qui forme l’individualité lorsque le Soi s’expérimente à partir d’un point de vue limité. Le mot « Conscience » écrit avec un grand « C », se réfère toujours à la Conscience Universelle et non à la conscience relative à une âme individuelle, qui est nécessairement limitée.

La conscience dite « relative » (petit « c ») se réfère à la prise de conscience, c’est-à-dire à cette forme de conscience inférieure et conditionnée qui résulte de l’activité mentale et des processus objectifs (5 sens) et subjectifs (imagination, mémoire, croyances, etc.) Cette conscience là est donc formelle, car dépendante d’autre chose qui la conditionne et la limite (les sens objectifs.)

 

Serge Baccino

 

Conscience spirituelle

ange-humainC’est la conscience relative à l’actualité. Ce degré de réalité consciente permet de connaître les causes profondes qui se cachent derrière les effets apparemment les plus mystérieux, autrement dit le Noumène par rapport aux phénomènes. Grâce à ce niveau de prise de conscience, un homme peut observer tranquillement ce qui se passe vraiment en lui et autour de lui, sans que sa prise de conscience soit influencée par tout ce qu’il pense et ressent lui-même à ce sujet.

Par exemple, nous observons un homme qui s’énerve parce qu’il a peur de ne pas réussir à être compris et accepté des autres. Nous savons pourquoi il réagit ainsi (cause), mais nous ne pensons rien et ne ressentons aucune émotion négative à ce sujet.

C’est la conscience spirituelle qui permet de prendre du recul par rapport aux phénomènes dits « extérieurs », de les observer avec un certain détachement qui permet un comportement sain, logique et rationnel (nous savons ce qui nous concerne directement ou non.)

 

Serge Baccino

 

Shamballah

ShamballahSelon les traditions ésotériques (chacun est libre de croire ce qui l’arrange), il existerait un « lieu de l’esprit » ou « plan vibratoire » dans lequel se rassembleraient les Maîtres issus de notre évolution humaine et où ils vivraient en parfaite communauté d’intention et de but. Shamballah (il existe plusieurs orthographes différentes de ce mot) est peut-être un mythe, peut-être une réalité : l’essentiel est de comprendre l’état d’esprit général qu’il symbolise et qu’il tente de rendre manifeste. Cet état d’esprit peut être considéré comme un idéal d’existence, un degré paradisiaque de prise de conscience pour l’âme humaine.

Certains prétendent s’être rendu à Shamballah, par le phénomène de projection psychique (dédoublement ou voyage astral.) L’idée de devoir sortir de son corps pour pouvoir atteindre un tel niveau de conscience, est révélateur à plus d’un titre, pour les ésotéristes vraiment initiés aux choses de l’esprit.

 

ShambaEn effet, si on considère le corps de chair ainsi que les limites qu’il impose, comme étant un état d’esprit courant avec lequel un individu se sent lié au point de « faire corps avec », il devient tentant d’en conclure que « pour atteindre  Shamballah » (niveau de conscience idéal), il faut préalablement prendre quelque distance avec l’état d’esprit général qui nous  est habituel. Ainsi, pour atteindre ce paradis, nul besoin de s’entrainer à sortir de son corps : il suffit de se transformer vraiment et d’aligner son état d’esprit avec celui des Grands Maîtres, ne serait-ce que quelques instants par jour. A méditer, non ?

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Serge Baccino

 

L’amour

l'amourL’amour n’est pas un sentiment mais une FORCE colossale qui permet, entre autre, de maintenir les planètes des différents systèmes solaires à équidistance les unes des autres. Toutefois, lorsque cette force se manifeste dans l’être humain, apparaît alors un sentiment puissant et infiniment agréable que nous appelons l’amour. Nombreux sont ceux qui confondent allègrement tendresse ou affection avec l’amour. Essayons de faire tomber un mythe déplorable qui n’a que trop duré : tout comme le chaud ne peut donner que de la chaleur (et non l’inverse) de même, l’amour ne peut donner que de l’amour ET RIEN D’AUTRE !

Ceux qui prétendent souffrir par amour ou que l’amour peut faire parfois souffrir, se prennent tous seuls pour des ânes, car ils confondent de vulgaires attachements teintés d’égoïsme et de jalousie, avec les véritables sentiments Humains ET Divins qui élèvent l’âme et ravissent les cœurs. L’amour, le vrai, ne peut vous apporter que de l’amour. S’il en est autrement, ne cherchez pas plus loin, vous vous êtes abusé, voilà tout.

 

Serge Baccino 

Conscience Subjective

conscience-subjectiveQu’est-ce que cette fameuse conscience subjective, en fait ? C’est la conscience relative à certains de nos processus mentaux, tels que l’imagination, la mémoire, la visualisation, l’intuition, etc. Bien que ce degré de réalité consciente soit moins limité que celui qui ne dépend que de la conscience objective (relative aux objets extérieurs, donc), il est également sujet à variations et, bien évidemment, à interprétations, car nos pensées, nos croyances et nos sentiments varient sans cesse. En effet, ce que nous pouvons penser ou imaginer dépend, en grande partie, de notre état d’esprit du moment (ce que nous pensons) et de notre état d’âme (ce que nous ressentons.)

C’est ce niveau de prise de conscience qui nous fait croire, par exemple, qu’une personne en retard a peut-être eu un accident. La conscience subjective possède un très haut degré de créativité mais nécessite une bonne dose de discernement, car tout ce que nous pouvons penser ou imaginer peut exister pour nous. Ce qui est un merveilleux pouvoir peut très bien se transformer en une véritable malédiction si on ne surveille pas ce singe espiègle qu’on appelle l’intellect !

 

Serge Baccino

Le Soi

Famille2Le Soi représente la conscience individuelle, c’est-à-dire cette partie insécable (non séparée) de la Soi-Conscience Universelle qui nous permet d’Être, en tant que personnalité distincte. On parle généralement de « La Soi-Conscience » pour faire allusion à ce sentiment d’exister, indépendamment de tout le reste et, surtout, des processus mentaux.

Le Soi ne varie jamais et demeure identique à lui-même tout au long de l’existence humaine. Ce qui change, varie ou évolue, c’est l’idée que nous pouvons avoir de nous-mêmes, c’est à dire le « moi » (ce qui donne forme à notre personnalité terrestre.) Le Soi n’est pas différent de ce que nous sommes ou croyons être (le « moi ») : il est simplement la Conscience pure, sans pensées, sans vague, sans mouvances inutiles. Il n’est pas un dieu ni même quelque chose de séparé de nous : il est notre potentiel, ce que nous sommes « en esprit et en vérité », mais sans le babillage incessant de l’esprit !

 

Serge Baccino