Archives de catégorie : Les brèves de la psy éso

Le moi

authentiqueLe « moi » se construit jour après jour, grâce à cette prise de conscience qui résulte de la différence entre ce sentiment d’être une personne distincte et tout le reste du monde extérieur. En fait, cette « différence » est purement subjective (et donc uniquement relative aux processus mentaux.) Le « moi » se considère comme le foyer central d’une conscience distincte ET séparée, qui observe tout ce qui se trouve à la périphérie et donc à l’extérieur d’elle-même. Le moi consiste en ce que nous pensons et ressentons : Comme nos états d’esprit varient sans cesse, le moi se transforme au grès de nos diverses prises de conscience, sans même le réaliser. Seul notre Soi observe ces changements et réalise cette vérité cocasse :

le « moi » croit être une chose qui existe dans le temps et dans l’espace et qui ne varie jamais.

De notre naissance à la dissociation (mort) du corps de chair, le Soi-Conscient demeure identique, tandis que le « moi » évolue et se transforme sans cesse, sans même le réaliser et tout en résistant de toutes ses forces à ce même changement. N’est-ce pas amusant, finalement, tous ces efforts inutiles ?

 

Serge Baccino

Le mental

Le mental est l’outil conscient qui sert à générer des formes spirituelles. Il est une sorte de gros chaudron spirituel dans lequel s’élaborent l’ensemble de nos processus mentaux. Plus l’attention mentale est concentrée sur l’une quelconque de ces formes (idées, pensées), plus cette forme reçoit de force et de vitalité. Le processus de création mentale consiste à polariser son attention sur une forme-pensée afin de lui donner assez d’énergie pour qu’elle puisse être projetée à l’extérieur du foyer de conscience (matérialisation.) On appelle cela « précipiter. » De fait, seules les pensées qui réquisitionnent assez d’attention ont une chance de se produire en tant que phénomènes extérieurs. Un mental peut être éclairé, encombré programmé, confus ou même malade mais il est rarement illuminé (racine « bod » en sanskrit.)

Pour avoir un mental illuminé, il faut que ce dernier soit le plus vide possible et le plus éclairé possible. Ce « vide de pensées » permet d’obtenir de l’espace mental dans lequel la conscience individuelle peut « descendre » (en fréquence et du niveau du « Soi » à celui du « moi »), s’y installer, s’y condenser puis s’y mouvoir sans contrainte.

L’éclairage est offert par cette volonté de connaître la vérité des choses et des êtres, même si cette vérité doit nous déranger, voire nous peiner vraiment et jusqu’en profondeur.

 

Serge Baccino

La corde d’argent

Selon l’ésotérisme, il existe un lien énergétique qui relie le corps de chair au corps psychique ou animique, c’est à dire de l’âme. En fait, ce lien représente le désir d’établir et de conserver une connexion entre tout ce que pense et ressent l’âme et l’état d’esprit général avec lequel elle s’identifie provisoirement mais complètement, cela au point de se confondre avec lui et donc, de faire corps avec lui. On dit que la corde d’argent peut s’étendre à l’infini, cela pour laisser à une âme toute latitude de visiter l’univers, si elle le désire. Plus prosaïquement, nous dirons que c’est l’ouverture ou la largesse d’esprit, qui permet à une âme d’étendre son intérêt, c’est-à-dire son attention mentale, aussi loin qu’il lui est possible ou concevable de le faire. La pensée est une énergie créatrice : Si on se sent lié à une chose, c’est parce que l’on croit devoir demeurer lié à cette chose. Le sentiment du bien fondé d’un tel lien perdure aussi longtemps que dure la pensée qui l’a fait naître.

 

Bien que nos idées et nos croyances puissent nous lier et restreindre notre degré de liberté, aucun lien n’est assez solide pour limiter un individu indéfiniment. Par ailleurs, la plupart des états d’esprit humains sont sujets à variations voire à évolution, ce qui fait d’eux des liens présentant un degré d’élasticité assez commode ! D’un point de vue technique et concret, la Corde D’argent a pour contrepartie physique la partie intérieure du cordon de la moelle épinière. Raison pour laquelle lors d’une sortie de corps, nous RESSENTONS les mêmes effets que si nous étions, par exemple, en train de voler avec notre corps de chair. Inutile de préciser qu’il vaut mieux ne point craindre vitesse et altitude ! 

 

Serge Baccino

Les Nadi (Brève)

(Note : «  Nadi « , tout comme  » Chakra « , s’écrit sans  » s «  au pluriel, c’est du sanskrit, pas du français mais faites comme vous sentez !)

 

Nadi4Mot d’origine sanskrit qui désigne des canaux énergétiques dans lesquels circulent l’esprit et la force vitale. Cette double énergie est à la base de la structure de l’âme et forme la trame éthérée du corps psychique. Ces canaux qui s’étendent à tout le corps psychique et qui circulent dans tous les sens (nous pourrions dire « d’une idée à l’autre »), se croisent en certains endroits, formant ainsi une sorte de vortex qui irradie des informations qui circulent constamment dans ces Nadi. Chaque croisement forme ce qu’on appelle  » un Chakra  » et du nombre de Nadi qui se croisent en un endroit, dépend l’activité et la force de rayonnement qui en découle.

 

Nadi2On parle alors plus volontiers de Chakra Majeurs, Moyens (ou secondaires) et Mineurs. Les Nadi sont l’équivalence des méridiens de l’acupuncture mais pour ces derniers, seuls les plus importants ont été retenus, car le nombre de Nadi est proprement pharamineux, puisqu’il construit et structure le corps énergétique (ou psychique) de l’être humain. La connaissance liée aux Nadi intéresse plus spécifiquement ceux qui sont dans  » le curatif «  (magnétiseurs et guérisseurs.)

 

Serge Baccino

 

La vie après la mort (brève)

La vie après la disparition du corps de chair est exactement la même qu’avant. A quelques détails près il est vrai ! Seul change l’état d’esprit général (et collectif), autrement dit, la manière de considérer le déroulement de la vie. Ce sont les états d’esprit qui naissent et meurent ou qui apparaissent puis disparaissent, inlassablement, pas ce que nous sommes vraiment. Notre conscience individuelle ne cesse de se produire mais notre prise de conscience, relative à nos processus mentaux, se transforme radicalement lorsque nous ne sommes plus conscients des limites imposées par une forme mentale quelconque (et non pas uniquement par un corps de chair.)

Tout le monde redoute de mourir, parce que tout le monde commet l’erreur de s’identifier à ce corps de chair qui permet à une personnalité animique (ou « de l’âme », donc) de rencontrer certaines expériences particulières, inconcevables sans son intermédiaire. Mourir ne consiste pas en un acte douloureux ou redoutable : ce qui l’est, c’est la façon de mourir et, sans doute, l’idée que l’on peut se faire de la mort. Le corps « meurt » mais la conscience personnelle demeure. Évidemment, ce qui va pousser la personnalité hors du corps de chair et produire la séparation définitive ou « mort » pourra elle, être douloureuse (souffrance physique ressentie avant la mort.)

 

Sans l’idée d’un corps terrestre, l’âme est plus légère, car moins sensible à l’idée de limitation. C’est cette idée qui doit absolument mourir, si une âme désire vraiment progresser d’une forme d’expression consciente à une autre plus élaborée. Si l’enfant refusait de « mourir » au profit de l’adulte, nous resterions tous d’éternels enfants. Cela dit et selon toute apparence, lorsque l’on regarde autour de soi, on réalise que… L’enfant est toujours vivant en nous !

 

Serge Baccino

 

Spiritualité et sexualité : compatibles ou pas ?

sensuel01L’instinct sexuel est une grande force qui est naturelle et souhaitable pour l‘homme. Voire pour la femme ! Elle a pour but de créer une puissante attraction entre les êtres, puissante au point de passer outre certains schémas mentaux capables d’isoler un être humain et de le couper de ses semblables. De grosses âneries ont été dites et écrites par certains mystiques, spiritualistes et religieux des siècles passés, et même du tout dernier siècle (1900)

La sexualité n’est en rien contraire à l’épanouissement de l’être, bien au contraire !

Il est ici question, bien entendu, d’une sexualité ordinaire et raisonnable (évitez la copulation avec les tortue d’Afrique, par exemple, c’est assez malsain.)sensuel02
Le désir ou la volonté de brimer sa propre sexualité cache, à n’en pas douter, certains complexes ou peurs extravagantes, issues d’un « moi » toujours prompt à s’abuser sur tout et sur rien ! La timidité, les complexes, les perturbations physiologiques sexuelles et la peur de la femme sont à l’origine de certaines croyances plus que douteuses ou pour le moins hypocrites.

Trop manger, trop boire ou trop dormir sont choses tout aussi néfastes que d’abuser de la sexualité. Ne plus manger et ne plus boire n’est pas pour autant une preuve flagrante de spiritualité !  Cela dit, mal manger, mal boire ou mal dormir sont choses aussi néfastes qu’une sexualité mal comprise et donc, mal vécue. Comprenne qui pourra et… Qui voudra, surtout !

 

Serge Baccino