Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Sagesse Karmique

Comme le savent déjà les habitués de ce blog Vivre Livres!, les psychologues ésotéristes ne croient pas au Karma. Du moins, pas de la même façon que la plupart des spiritualistes français. Pour les premiers, le Karma se résume à tout ce que notre état d’esprit, nos pensées et les sentiments qui en résultent, nous poussent à vivre, ici et maintenant, la cause et les effets se manifestant en simultané, et non d’une manière séquentielle (ou linéaire.)

Ce que vit l’homme dépend toujours de ce qu’il pense.

 

 

esprit12S’il n’aime pas ce qu’il vit, il doit donc transformer sa façon de penser en profondeur, et non pas seulement en surface. Dans cette optique, il existe un certain nombre d’astuces psychologiques concernant le Karma. Les élèves ésotéristes se demandent souvent, assez naïvement d’ailleurs, comment savoir si ce qu’ils font « plait à Dieu » ou non. (pour ceux qui croient en une Instance Supérieure.) La réponse est pourtant simple : si ce qu’il font ne plaisait pas au Divin en eux, si ce dernier s’opposait à leur action, ils n’auraient tout simplement pas le pouvoir ou l’opportunité d’agir ! Cela dit, le Divin, en nous, laisse faire beaucoup de choses et… Pas toujours les plus intelligentes ! Mais il est assez rare que l’homme pense à faire des choses qui lui soient vraiment interdites. En fait, et pour parler franc, le Divin en eux, fait en sorte que, « par le plus grand des hasards », ils ne pensent jamais à faire ceci ou cela en particulier et qui pourrait fortement « déplaire à Dieu » ! Si vous me suivez bien…

 

 

De même, la superstition la plus à la mode, chez les jeunes étudiants, consiste à se demander s’ils doivent réagir et se défendre, lorsqu’une autre personne tente de leur nuire d’une quelconque façon. Ils se demandent, par exemple, si « Dieu est au courant » (sic) et s’il est d’accord avec ce qu’il risque de leur arriver ou bien s’il s’y oppose. En fait et par extension, l’idée revient à définir s’il leur faut « subir avec résignation » ou s’ils peuvent ou doivent se défendre avec force et courage contre l’adversité. Plus simplement encore, ils se demandent si ce n’est pas Dieu lui-même qui leur envoi cette épreuve, ce test. Les élèves ésotéristes sont ainsi fait qu’ils adorent se créer les pires scenarii avant même que quelques-uns de ces derniers aient la moindre chance de pouvoir se produire, sur les dix années à venir ! Mais qu’en est-il de ces question, au fait ? Que disent ou que conseillent les psychologues ésotéristes (ou « psy éso »), qui perpétuent la Sagesse des premiers Siddha sous sa forme laïque ?

 

 

Corps-espritEssayons de nous montrer logiques : Le Divin est non seulement en nous, mais il est également en toutes choses, en tout être et même, « à l’extérieur  et tout autour de nous. » Littéralement parlant, nous baignons dedans ! Gageons, dès lors, qu’il est correctement placé pour se tenir au courant de ce qui se passe et peut nous advenir ! Cela dit, ce n’est pas parce qu’un évènement arrive qu’il est nécessairement « produit » ou « envoyé » par le Divin ! Bien sûr, même la main qui frappe (comme on dit) peut être porteuse de message et donc, d’enseignement. C’est du moins ce qui se dit. Mais le Divin n’a nul besoin de « faire arriver » les choses : elles arrivent bien assez vite toutes seules, ne serait-ce que par le jeu naturel et interactif des relations humaines !

 

 

En fait, Dieu ne fait rien arriver : il lui suffit de nous laisser nous placer nous-mêmes dans certaines situations particulières, pour qu’il nous arrive, tout naturellement, ce qu’il est naturel qu’il se passe en de telles situations ! De même, Dieu n’a pas d’à priori : il ne sait pas comment nous « devons » réagir, ni même s’il est bon, utile ou possible de réagir. Il sait seulement qu’en tout temps et en tout lieu, nos réactions à ce qui nous entoure seront pour nous-mêmes une source inépuisable d’expérience et donc, d’apprentissage sur la vie et sur autrui.

En sommes, c’est un peu comme partir en vacance : il n’est pas utile (ni même souhaitable) de planifier la moindre minute que nous passerons dans le pays que nous allons visiter. Le tout est de savoir que ce pays offre mille activités et domaines d’études ou d’aventures en tout genre. Quand un enfant pénètre dans un magasin de jouet, il ne se préoccupe pas de savoir quel jouet il « doit » utiliser : ils se jette sur tout ce qui se trouve à sa portée, excité et jubilant par avance, c’est-à-dire de confiance.

 

 

tintin3_pierretintinNous pourrions nous comporter comme ce bambin ou comme si nous partions en vacance en recherche de nouvelles aventures. Celui et celle qui conservent un esprit ouvert, disponible et capable de s’adapter à toute situation nouvelle, fut-elle dérangeante pour leur petit confort mental, sont également celui et celle qui sauront comment se comporter, le moment venu. Le Divin, en nous, est le Plus Grand Aventurier qui puisse se concevoir ! Rien ne le fait reculer, hésiter ou douter de Lui-Même ! Rien ne l’empêche d’expérimenter une chose nouvelle, même pas l’immense savoir de l’homme, qui consiste à dresser une liste exhaustive de tout ce qui est bien et de tout ce qui ne l’est pas.

Vos pensées produisent une large partie de votre vécu, mais vous devez vous souvenir que vous n’êtes pas seuls sur Terre, n’est-ce pas ! Les autres sont eux aussi responsables d’une partie de ce qui vous advient. Du moins leur propre état d’esprit en est-il responsable, car rares sont les humains conscients de pouvoir infléchir leur destinée et celle d’autrui, simplement en réussissant à maîtriser leurs processus mentaux les plus compulsifs. De plus, toute action entrainera une réaction qui elle-même deviendra la cause (ou la source) d’autres actions, puis d’autres réactions, etc. L’interactivité est sans fin et les probabilités quasi infinies.

 

 

Donc, lorsqu’il vous arrive quelque chose, de fâcheux ou d’agréable à vivre, vous le devez en grande partie à votre propre état d’esprit et, en une moindre mesure, à l’état d’esprit d’autrui. Ce dernier point est hélas « oublié » par les écoles ésotériques qui essayent maladroitement de faire ressortir cette idée étonnante que « L’homme peut être le Maître absolu de son destin. » Observez toutes ces techniques New-Âge, tous ces stages parfois très coûteux, qui vous promettent au minimum de « Maîtriser votre vie » ou de vous construire un lendemain à la carte ! Si vous étiez le seul et unique créateur de votre destinée, de votre vécu personnel, cela signifierait que les autres n’ont aucun pouvoir d’action et de décision (libre arbitre), aussi minime soi-il. Y aviez-vous songé ? Ceux qui organisent de tels stages non plus, ne vous inquiétez pas ! A l’évidence, ésotérisme ou pas, les autres ont, semble-t-il, leur mot à dire eux aussi. Mieux encore, nous savons – souvent à nos dépens –  qu’ils ont cet étonnant pouvoir de nous empêcher de nous ennuyer par manque d’expériences agaçantes. Si vous me suivez bien !

 

 

Mains DivinesLe Divin sait toujours ce qui pourrait advenir, ce que pourraient être nos réactions et celles des autres. Mais il n’est pas capable de définir par avance et d’une manière mathématique et absolue, ce qui va se passer en fin de compte, c’est à dire les résultats finaux. D’ailleurs, attendu que le but est d’expérimenter, dans le sens de « vivre beaucoup de choses », pas nécessairement dans celui « d’apprendre beaucoup de choses », il est même heureux qu’il soit impossible même au « Dieu de notre cœur », de savoir ce qu’il va advenir avec une absolue précision !

Lorsqu’une personne vous agresse, vous impose de vivre une chose qui vous semble injuste ou exagérée, vous avez non seulement le droit, mais de plus LE DEVOIR ABSOLU de réagir. Non pas de réagir tel un animal qui bave de rage et se jette sur l’ennemi pour lui dévorer le cœur avec une haine profonde (sic) mais réagir de la manière la plus appropriée, c’est à dire en fonction de ce que vous êtes et incarnez, pour le moment, ou ce que vous souhaitez demeurer ou même devenir. Attention toutefois au « Moi-Idéalisé ! »

 

 

authentiqueVous pouvez demeurer un ésotériste digne de ce nom et ne pas être un imbécile, un lâche ou un tiède pour autant. L’ignoriez-vous vraiment ? C’est ici que la connaissance de Soi et le désir d’être et de rester authentique prennent toute leur valeur voire leur dimension ! Celui qui se connaît vraiment réagira toujours de la manière la plus appropriée. Il est conscient des risques encourus par tout aventurier de l’âme et de l’esprit, mais ne s’en préoccupe pas outre mesure. Le psychologue ésotériste, quand à lui, réagit en accord harmonieux ou en bonne intelligence avec les Lois spirituelles.

Comprenez que si vous laissez un autre vous faire du mal d’une manière exagérée ou vraiment injuste, vous faites deux victimes et devenez « coupable de guerre » au même titre que votre agresseur ! Vous coproduisez d’ailleurs un karma, c’est à dire une Mouvance spirituelle, dont vous aurez sans doute à répondre plus tard. En effet, l’autre ne réussit à vous nuire qu’à cause de vous ! (ou avec votre aide, votre consentement.)

Laisser un autre vous nuire sans broncher, revient à autoriser (ou à permettre à) cet autre de demeurer ce vulgaire animal déguisé en humain civilisé qu’il est encore. Vous autorisez que perdure cette croyance superstitieuse que « Dieu aime les faibles qui se font massacrer sans broncher. » Le Divin aime tout et tous, la preuve : regardez autour de vous, vous verrez de tout et tous les genres humains ! Et pas que des doux, des bienveillants et des justes ! Comme il autorise tout et à tous, il autorise aussi que chacun puisse librement s’opposer à l’autre s’il le juge utile. Comprenez-vous ? Captez-vous la Beauté du sujet, derrière les mots assurément maladroits ?

 

 

humain2Toute expérience, bonne ou mauvaise, peut entrainer plus de compréhension, d’aventure, de réalisation, etc. Ne jamais réagir, s’opposer, se défendre, s’indigner, s’agacer et même se mettre en colère, relève, sinon d’un solide (et orgueilleux) Moi-Idéalisé, du moins de la plus insidieuse forme de folie ! Tant que vous serez des humains, s’il vous plaît, conduisez-vous comme des humains et n’essayez pas de « spiritualiser plus haut que votre cul » !  Toutefois, si vous sentez au fond de vous le besoin impérieux de vous taire, de ne pas réagir, de ne pas donner suite, voire de pardonner un mal pourtant apparent, suivez votre intuition, suivez cet élan ou cette absence d’élan. Le Divin nous attend souvent là où on s’y attend le moins. Et ce n’est pas toujours avec les plus sages que Dieu aime s’acoquiner pour Jouer !

 

Serge Baccino

 

Téléchargement et compagnie

Voici un court article que j’ai posté, il y a déjà bien longtemps, sur le site d’actualités bien célèbre Mécanopolis, dans la section « commentaires. »
J’ai pensé que, même s’il n’est plus guère original ni même « d’actualité », il pourrait néanmoins intéresser des étudiants de la psychologie ésotérique, attendu que, une fois encore, je me suis cantonné à ne parler que de ce que chacun désire ignorer avec application.

 

 

Serge écrit :

Bonjour,

Comme je remarque que personne n’a seulement songé à souligner un aspect pourtant évident du problème, je m’y attelle volontiers. Il est présumé que le chiffre de vente baisse à cause du téléchargement illégal (en gros et pour résumer.)

Or, il me paraît évident que pas un dixième des personnes qui téléchargent aurait l’intention d’acheter les produits ainsi acquits à « plus que bon marché. » De fait, même si le nombre de téléchargement illégaux baissait, je ne pense pas que les ventes puissent remonter en flèche.

J’imagine mal un adolescent entre 14 à 17 ans, trouver assez d’argent pour acheter pour des centaines d’euros de musiques et/ou de DVDs chaque mois ! Où prendrait-il l’argent, le pauvre chou ?

Le problème se situe donc ailleurs et, d’un point de vue purement psychologique, il démontre cette volonté jalouse de ne pas laisser profiter à d’autres de biens ne pouvant appartenir qu’à une élite d’individus (ceux assez friqués pour acheter chaque nouveauté dès sa sortie.) En gros, ça nous donne ceci :

« OK, tu n’as pas d’argent pour acheter mon produit, c’est ton problème, mais moi tout ce que je désire, c’est que tu n’en jouisses surtout pas comme ceux qui en ont les moyens ! »

On retrouve ici les deux frères jumeaux de la démocratie française : argent et pouvoir.
Mais attention : surtout pas au bas peuple ! Cela ne vous rappelle-t-il rien, Monsieur Danton ?

Les jeunes ne s’y sont pas trompé; ils savent pertinemment qu’ils n’auront jamais assez de fric pour se payer toutes ces bonnes choses que l’on agite sans aucune vergogne sous leurs jeunes nez à l’affût de tout plaisir (vous avez vu les pubs de ventes de disques ? Elles s’adressent à qui, selon vous, à votre grand-père ? )

Alors n’y tenant plus, désirant eux aussi profiter de toutes ces bonnes choses que l’on agite cruellement devant leurs bourses vides (je cause de fric, n’est-ce pas), ils n’ont d’autres solution que de télécharger.

Et c’est là qu’apparaît cette notion de PARTAGE qui différencie le vulgaire « pirate qui télécharge pour revendre » (celui-ci doit être effectivement puni) de celui qui ne fait que céder à son humanité et n’a d’autre désir que de faire profiter ces potes de ces mânes descendues du Web ! Et je le redis ici :

De toute manière, ils n’auraient jamais acheté ce qu’ils ont téléchargé.

Mon idée n’est pas d’encourager ou de défendre le téléchargement illégal mais plutôt d’en extraire dialectiquement l’un des aspects humains que beaucoup préfèrent ignorer.

Je ne ferai aucun commentaire désobligeant sur le pouvoir et les droits immenses que notre gouvernement concède bien rapidement aux industries du disque et de l’audiovisuel, car à ce stade, il n’est plus utile de nous faire l’affront d’en parler entre nous comme si ce détail pouvait encore nous échapper !

Bien cordialement à tous.

 

Voici à présent le témoignage d’un jeune homme d’une vingtaine d’années, inspiré par la lecture du texte ci-dessus :

 

Demain, à la fac, je vais en cours d’informatique.
On travaille sur certains logiciels spécialisés afin de créer des bases de données, des cartes, des images, etc. Nous avons évidemment un travail à rendre par rapport à ces logiciels et donc, par conséquence, nous en avons besoin.

Sans parler évidemment de passer de longues heures sur un poste informatique spécial à la fac (qui est pris par les cours la moitié du temps, d’ailleurs), voyons ce que cela coûterait à un bon étudiant de faire son travail chez lui…

Nous utilisons :

  • Pour les bases de données, pour ne pas faire de pub, un certain logiciel nommé « Access », d’une certaine entreprise archiconnue, que l’on peut acheter pour la modique somme de 399,00€.
  • Pour les images vectorielles, là encore je ne fais pas de pub, nous utilisons un certain « Illustrator », dont le prix, pour les étudiants, est de 357,60€ (prix public, quand tu l’achètes dans le commerce et sans la réduction : 859,92€).

Pour disposer de ces deux logiciels pourtant indispensables pour nos études en temps normal, un étudiant devrait débourser 756,60€. Chez moi, APL déduite, c’est 4 mois de loyer.

Alors certes le piratage est mal, interdit par la loi, et on t’envoie Mitterrand, mais n’empêche que certaines formes de piratage ont un côté beaucoup plus humanitaire qu’inhumain. (lol)

PS. Au fait, Access coûte 400€ et un certain logiciel de la suite Open-office fait la même chose et est gratuit.

 

Nous sommes tous des miroirs (citation + développement)

Voici un extrait d’un texte de Dominique Jeanneret qui me parait intéressant Smile

 

Dominique Jeanneret écrit :

Dominique-Jeanneret-2012Nous sommes tous les miroirs les uns des autres. Chaque fois que vous vivez une situation qui vous dérange (colère, peur, etc.), dites-vous cette phrase. Elle vous ramène à vous-mêmes et à réaliser pourquoi cette situation vous contrarie et vous fait peut-être vivre des émotions peu agréables. Comment ?
Lorsque nous sommes contrariés par quelque chose, c’est que le retour de situation nous ramène (souvent inconsciemment) à une partie de nous-mêmes que nous n’avons pas réglée / guérie.

Un « pattern » qui se répète peut-être souvent, par ailleurs, si on fait un retour sur notre vie passée et courante. Le but, dans cette pratique, est de ramener à notre conscience ce que nous n’avons pas guéri encore et qui nous fait vivre des situations qui ne nous sont pas agréables.

Nous ne sommes jamais en colère (par exemple, pour cette émotion) contre quelqu’un d’autre que nous-mêmes, de nous faire vivre encore cette situation, contre notre incapacité à changer notre situation… C’est pourquoi il est bon d’exprimer sa colère, ça fait du bien, mais APRÈS être allés voir pourquoi cette situation / personne nous « a mis » en colère… Nous pouvons ainsi ensuite exprimer à la personne que nous estimions « responsable » de notre colère ce qui nous a dérangé dans son attitude avec des mots plus calmes et de façon constructive.

En agissant ainsi, on ne refoule pas son émotion, on la canalise dans une prise de conscience et une nouvelle sagesse s’installe… Mais il est important de ne pas la refouler, si elle est trop forte, tapez dans des coussins, courrez, faites du vélo… défoulez-la ! Ensuite les réponses vont venir puis une discussion basée sur le partage avec la personne qui a été votre miroir pourra s’installer.

Il est dommage de perdre l’amitié de quelqu’un parce que nous n’avons pas réglé quelque chose qui NOUS appartient. Le miroir que quelqu’un nous reflète en nous faisant vivre une émotion dérangeante peut avoir trois raisons :

1. La personne vous miroite une partie de vous-mêmes que vous n’aimez pas.

C’est une partie de vous que vous n’acceptez pas et/ou et que vous désirez changer. Le défaut de cette personne est aussi le vôtre si vous ne l’aimez pas dans l’autre (= si son attitude vous dérange). Cela prend beaucoup d’humilité pour réaliser ceci ! Accueillez ce miroir sans vous attarder à la quantité, grosseur ou qualité de celui de la personne qui vous le reflète, il n’est probablement pas de la même taille que ce que vous n’aimez pas en vous, c’est juste un message de prise de conscience à votre niveau que l’autre vous envoie par son attitude dérangeante.

En acceptant que vous avez vous aussi ce défaut que vous n’aimez pas chez l’autre, 50% du cheminement vers votre guérison est déjà fait et vous découvrirez ensuite, par une demande sincère à Dieu, d’où vous vient ce défaut (votre passé, votre éducation, votre vécu ou même une de vos vies antérieures peut en être la cause). Si cette prise de conscience est trop pénible et que vous n’arrivez pas à la régler seul, consulter un thérapeute.
Vous pouvez être devant un problème qui vous empêche de vivre à d’autres niveaux et qui peut être une clé vers une vie plus sereine si vous tournez la clé de la porte de cette guérison.
Exemple : Agathe travaille dans un bureau où son patron la traite régulièrement de façon humiliante, ce qui la met en colère.

Elle aime son travail mais ne sait comment faire pour se sentir à la hauteur de ce que son patron veut d’elle, même si cela fait des années qu’elle travaille là et qu’elle sait que son travail est apprécié. En acceptant de voir quel miroir son patron lui reflète, Agathe a réalisé que son patron la ramène à son passé avec son père, lequel l’humiliait régulièrement plutôt que de l’encourager, ce qui la mettait en colère. En comprenant cette situation, Agathe a travaillé en thérapie afin de retrouver sa confiance en elle à ce niveau, à pardonner à son père son attitude dégradante envers elle, et à se pardonner à elle-même de se faire vivre ces situations humiliantes. En guérissant ce « pattern », Agathe a maintenant une relation agréable avec son patron.

2. La personne nous miroite une partie de vous-mêmes que vous êtes / avez mais que vous n’avez pas encore développée.

Vous avez cette capacité qu’a l’autre, cette qualité, mais vous n’avez pas encore réalisé que vous l’avez aussi et/ou vous n’avez pas encore trouvé comment la développer. L’exercice de cette phrase, par une demande intérieure sincère à Dieu (ou à votre Maître), vous donnera la réponse à votre question et vous donnera aussi les outils pour développer cette qualité. La prise de conscience est déjà 50% du chemin de fait ! Exemple :

Robert a une amie qui l’énerve régulièrement par son attitude de « je sais tout ». Il l’aime toutefois beaucoup parce qu’elle lui apporte des connaissances au niveau de son cheminement qui lui font du bien mais, chaque fois qu’il lui partage une de ses émotions qu’il vit et qui le dérange, elle lui parle clairement de certaines choses qu’il a à régler en lui et elle met toujours le doigt sur quelque chose de vrai… qu’il n’a pas forcément « envie » d’entendre…

Robert est en cheminement personnel et aimerait être aussi « instruit » que son amie. Il n’accepte pas de se sentir « en-dessous » de son amie à ce niveau. C’est pourquoi il préfère se distancer d’elle et ne plus lui parler plutôt que de mettre son orgueil de côté, accepter qu’elle a raison et apprendre encore plus avec son amie afin de se sentir à son niveau par les guérisons dont elle lui parle et les outils qu’elle peut lui partager.

3. La personne vous miroite une partie de vous-mêmes que vous n’êtes / n’avez plus : il s’agit alors du « test ultime », c’est la dernière fois que vous allez vivre cette situation dans votre vie car vous avez guéri ce « pattern ». C’est un dernier test pour vous le faire voir tout de suite. Vous déconnectez instantanément de l’émotion dérangeante en le réalisant et celle-ci disparaît aussitôt.

Dominique Jeanneret

 

miroirsSelon la psychologie ésotérique, le mot « miroir » ne doit pas être pris dans le sens « qui nous reflète plus ou moins bien » mais dans celui, infiniment plus subtil de :

« Qui nous ramène à chaque fois à nous-mêmes. »

 

En effet, croire que tous ceux que nous croisons nous montrent « ce que nous sommes » dans le sens littéral, reviendrait à croire que nous sommes aussi méchant et cruel que ce dictateur d’Amérique du sud que nous avons un jour croisé en plein aéroport de Genève ! Bien que nous ne soyons pas tous différents, nous ne sommes pas tous identiques, disait une personne que j’ai bien connu jadis !

Voici comment il convient de comprendre le symbolisme du miroir :

Si nous croisons la route de gens qui nous font réagir à leur grande beauté intérieure, à leur lumière, c’est que nous ne sommes pas encore conscients que ce que nous admirons et recherchons, dehors, et chez les autres, se trouvent en fait en nous, mais que nous n’osons pas l’assumer et le reconnaître, à cause d’une idée d’humilité à la con (très mal comprise par ailleurs.) A l’inverse, si nous réagissons en croisant la route d’une personne très méchante, ça ne veut pas dire que cette personne à fait ressurgir en nous notre propre méchanceté, mais bien que nous avons très peur, sans le réaliser, d’être méchant nous-même et de devoir un jour être punis pour cela.

 

psychologie2La Psychologie Ésotérique nous enseigne que bien que nous pensions, bien que nous ressentions des émotions reliées à nos pensées, nous ne sommes ni ce que nous pensons, ni ce que nous ressentons ! Autrement dit, puisque « nous avons » des pensées et des émotions, c’est que ces dernières sont à nous mais que nous demeurons distinct d’elles. Mieux encore : Ces émotions auxquelles nous commettons sans cesse l’erreur fatale de nous identifier, étaient faites, à l’origine, pour nous faire connaître la valeur intrinsèque d’une pensée !

Autrement dit, il était prévue par la Soi-Conscience Divine, au départ, que si une émotion désagréable s’élevait en notre conscience objective, cela voulait dire que les processus mentaux en cours étaient défectueux, négatifs ou destructeurs. Il suffisait alors de penser autrement puis de juger de la valeur de cette nouvelle pensée, grâce aux sentiments (ou émotions) qu’elle allait faire naître en nous. Or, non seulement nous croyons être ce que nous pensons et ressentons ensuite, mais nous nous croyons obligés de NIER notre ressenti, cela de peur de devoir assumer le jugement que nous portons non pas sur la pensée, non pas sur l’émotion qui en découle, mais… Sur nous-mêmes !

 

parlerComment allez vous faire pour distinguer si la personne qui vous « instruit » sur les parties de vous que vous ignorez encore, vous parle bien de VOUS, ou se contente de se vider SUR vous ? Vous captez la nuance ? Je ne saurais trop vous conseiller d’y méditer dessus, car la trappe psychologique qui attend les bons élèves de la psy éso (les plus courageux), c’est de tomber dans le piège opposé et de prendre tout ce qui leur est dit pour eux comme étant un problème les concernant nécessairement eux.

En effet, si une personne projette sur vous ses propres miasmes psychiques, votre prise de conscience de l’instant vous semblera désagréable aussi, mais cela ne vous concernera pas vous mais bien ce que sa négativité aura éveillé en vous

Lorsque vous parlez avec une personne qui est « branchée » à la Source Unique (Dieu, le cosmos, la Nature, le Tout, peu importe les termes, n’est-ce pas), c’est alors à une personne qui est bourrée d’énergie que vous vous adressez. Une personne qui n’a plus aucun des schémas mentaux les plus compulsifs, c’est-à-dire ceux qui poussent un être à pomper en énergie ses semblables et à les rabaisser sans cesse afin de mieux y parvenir.

A l’inverse, lorsque vous êtes en présence d’une personne qui est gérée par « le faux soleil » (Moi-Idéalisé) ou « le faux dieu » (Intellect/ego), non seulement vous en prenez plein les gencives, mais en plus, vous vous faites pomper le peu d’énergie vitale que vous aviez encore et vous sortez littéralement vidé de cet…. « échange » à sens unique (c’est vous seul qui régalez, en somme !)

 

 

psychiatre2Une personne qui vous parle vraiment de vous, de vos problèmes et qui le fait en toute bonne foi et avec compréhension, vous envoie EN MÊME TEMPS (sans même le réaliser) assez d’énergie pour réussir à comprendre puis à dépasser le problème en question. Vous vous sentez alors compris, comme « porté » par l’intention saine de celui qui n’essaye que de vous aider, pas de vous critiquer gratuitement ou de poursuivre seulement un but aussi personnel qu’égoïste. La Nature a prévue de tels échanges énergétiques au cours desquels c’est notre propre Soi Divin qui, pour ainsi dire, « parle par la bouche » de notre vis-à-vis.

A l’inverse, celui qui projette ses propres attentes et/ou faiblesses sur nous, nous pique non seulement de l’énergie MAIS EN PLUS nous refile ses miasmes psychiques. C’est ce qui fait que nous sortons de certaines discussions littéralement vidés et… Salis ! Et franchement, il n’est pas bien difficile de sentir la différence, cela pour peu que l’on veuille vraiment s’en donner la peine.

 

Serge Baccino

 

Perles de Sagesse ( + extraits et Citations)

« Les Upanishad affirment que le siège de l’esprit est le cœur.
Les Médecins contemporains n’acceptent pas ce fait, car ils pensent que l’esprit est localisé dans le cerveau. Cependant, quand on passe par un moment difficile, c’est le cœur qui frémit. Quand la peur nous saisit, c’est dans le cœur qu’on éprouve cette sensation. Il y a trois Nadi ou Canaux subtils, qui vont du cœur au Sahasrar, le centre spirituel au sommet de la tête, et c’est pourquoi il semble que l’esprit soit dans la tête. Néanmoins, la demeure centrale de l’esprit est le cœur, et à force de méditer profondément on en fera l’expérience. »

Extrait de « Le mystère de l’esprit », par Swami Muktananda – Guy Trédaniel – Éditions de la Maisne.

 

 

MuktanandaDans cet extrait, il est précisé que le siège de l’esprit, c’est-à-dire le siège de la conscience d’être, ne se trouve pas dans le cerveau mais dans le cœur. Nous croyons que le cerveau abrite la conscience et produit les pensées; en fait, il n’est que le lieu d’un échange énergétique à partir duquel se produisent les processus mentaux. Les canaux subtils qui relient le cœur et le cerveau, permettent le passage d’une énergie tri-unitaire, c’est-à-dire la circulation de l’énergie spirituelle, de l’énergie vitale et de la conscience. Ces trois énergies forment « l’esprit vivant et conscient. »

Dans les « Yoga Sutra » de Maharishi Patanjali (œuvre fondamentale du yoga, en Inde) il est dit : « Yogascitta vritti-nirodhah » (deuxième Sutra.) Ce qui signifie à peu près :

« Le Yoga est l’apaisement des modifications de l’esprit »

 

Selon cet enseignement, ce n’est pas l’esprit qui est responsable de nos malheurs, de nos souffrances mais le fait qu’il « remue » sans cesse et, surtout, qu’il s’y manifeste des modifications (vritti) constantes. En effet, un jour nous sommes bien, un autre jour nous sommes malheureux, une autre fois encore nous rions et une heure plus tard, nous pouvons pleurer !

Tout ceci provient du fait que les formes mentales qui encombrent notre espace mental se modifient sans cesse et ne connaissent pas de stabilité. La moindre pensée qui nous visite est appelée « la nôtre » et nous nous attachons à son contenu jusqu’à ce qu’une autre vienne la remplacer. Et nous « bougeons » au rythme endiablé de nos pensées. Pensée dont nous réclamons la paternité sous le prétexte qu’elle se manifeste en nous, alors que nous n’avons fait que la « capter » puis nous l’approprier par notre intérêt et, surtout, par notre attention mentale.

 

C’est ce courant d’énergie qui monte du cœur en direction de la tête qui est responsable de cette mouvance spirituelle (karma Chitta) et le fait de nous concentrer sur cette dernière est responsable de notre manque de maîtrise, de notre distraction et de notre confusion mentale. En portant l’attention sur le cœur, le flot d’énergie montant se régule, se calme et peut même disparaître quelques instants, instants magiques durant lesquels nous pouvons alors faire l’expérience de la pure conscience de Soi (Purusha ou Shiva), sans pensées, sans stress et, surtout, sans cette idée bizarre d’être « ceci » plutôt que « cela. »

 

 

Shiva statueDans l’un des principaux textes du Shivaïsme du Cachemire et qui a un nom imprononçable pour nous autres, Occidentaux (« Pratyabhijnahridayan » ) il est écrit ceci, dans la version en sanskrit originale : « Citireva cetana padadavarudha cetya sankocini cittam » Ce qui signifie : « Quand la Conscience Universelle, Chitti, descend de son état élevé de pure conscience et prend la forme des différents objets, elle devient Chitta (ou citta), la conscience individuelle ou esprit en se contractant selon les objets perçus. »

Ainsi, l’esprit n’est autre que la Conscience sous une forme contractée (ou densifiée). Cette Conscience ne fait qu’Un avec le Soi ; l’esprit est donc simplement cet aspect de Soi qui a pris la forme des objets extérieurs. (…) ce processus n’a pas de cesse. Mais si Chitta se sépare des objets extérieurs et se tourne vers l’intérieur, il redevient Chitti, pure conscience.

Tiré du livre « Le mystère de l’esprit », par Swami Muktananda – Guy Trédaniel – Éditions de la Maisne. (Déjà cité précédemment.)

 

 

l'esprit4Essayons d’expliquer ce passage et de le simplifier un peu. Au départ, l’esprit est conscience. Il ne bouge pas, ne forme rien, que ce soit matière ou pensée, et se trouve donc sur sa fréquence vibratoire la plus haute qui puisse se concevoir : celle de la Conscience. Ce qui est l’équivalent de notre Saint-Esprit, en Europe. Dès que l’esprit se met à former des idées, des pensées, c’est-à-dire dès que notre attention mentale (ou spirituelle) se concentre sur l’extérieur et sur les autres, l’esprit baisse en fréquence et de « Chitti » (conscience), il se transforme en Chitta (esprit formel = pensées, idées, concepts, etc.) Dans notre vie de tous les jours, nous ne sommes pas hautement conscients de ce qui nous entoure, de la vérité de notre être profond, etc. Nous ne pouvons pas être « simplement conscient », ceci pour la simple raison que notre esprit est occupé à produire, à accueillir des formes mentales (pensées) et que, de ce fait, il ne peut pas se reposer en lui-même est être simplement conscient de lui-même. (« Et le septième Jour, Dieu se Reposa… »)

 

Pour faire cesser notre inconscience, il suffit de retirer notre attention mentale de nos processus mentaux (dedans) et des évènements extérieurs (objets des sens) puis de nous concentrer sur une chose unique, telle que notre cœur physique ou le Chakra Coronal, par exemple. Même quelques instants par jour suffisent à nous immerger dans la Soi-Conscience et peu transformer graduellement notre vie, sur quelques mois ou quelques années (pour les plus réfractaires.) Lorsque l’esprit se concentre, il se remet à monter en fréquence et redevient conscience d’être. Mais lorsque l’esprit est engagé dans l’observation extérieure, dans les processus mentaux, il se disperse et baisse en fréquence.

A ce moment, notre conscience se transforme en prise de conscience, celle relative à nos processus mentaux et limitée par eux. Autrement dit, nous ne sommes plus conscients de nous-mêmes, mais conscients de ce qui nous entoure, des évènements, des autres, etc.

 

Au sujet du pouvoir des mots (la Matrika Shakti)

 

note coeurParlons un peu à présent du pouvoir des mots, la Matrika Shakti, en sanskrit. Voyons d’abord ce que les Shiva Sutra nous propose comme aphorisme : « jnanadhisthanam matrika » Ce qui signifie, une fois simplifié, à partir de la version originelle : « C’est le pouvoir associatif de l’esprit qui est à la base de la connaissance limitée. »

Bien sur, les Shiva Sutra parlent plutôt du « pouvoir des mots » ou des lettres (Matrika = lettres) mais nous comprenons, à notre époque, que ce ne sont pas les mots que nous entendons ou les lettres qui composent ces mots qui nous affectent, mais bien L’ASSOCIATION que nous avons fait entre les mots lus, entendus et pensés et le sens qui leur est généralement accordé.

Par exemple, si un Aborigène d’Australie entend : « Tu es très con, mon pauvre ! »,  il ne réagira sans doute pas et sera inconscient du fait que l’on vient de lui manquer de respect. Mais si un français moyen entend cette même phrase, il pourra être choqué, vexé et désireux de demander des comptes, cela parce que son esprit a été capable d’associer des sons perçus avec le sens qu’il est convenu de leur attribuer. 

 

C’est cette  « Matrika Shakti »ce pouvoir associatif de l’esprit, qui nous rend dépendant de ce que pensent, disent ou écrivent les autres. Si nous n’étions pas conscients d’une insulte proférée à notre endroit, par exemple, nous ne pourrions pas nous sentir affectés, c’est évident. Normalement, la Matrika shakti n’est pas un pouvoir se situant au-dessus de l’homme, puisque c’est ce dernier qui attribue aux sons et aux lettres le sens qu’il veut bien lui attribuer. Mais une fois ces associations son/image/concept formées, l’homme devient tributaire du ressenti que produiront les mots proférés ainsi que les paroles écrites.

 

 

motsQuand nous entendons un mot ou lisons un mot, une image mentale se forme instantanément dans notre esprit et cette forme mentale sera plus ou moins chargée d’énergie vitale, et elle agira donc avec plus ou moins de force sur nous. Au lever, le matin, notre esprit est généralement calme et « vide »; Aucune idée, aucun « mot » ne nous viennent à l’esprit et, ainsi, aucune association d’idée n’est faite pouvant nous faire ressentir une chose plutôt qu’une autre.

Mais nous savons que si nous pensons : « Merde, faut se lever pour aller au boulot, ça craint ! » Nous allons nous sentir moins bien, cela simplement parce que les associations d’idées (modifications de l’esprit ou « vritti ») se seront enclenchées et génèreront images mentales sur images mentales, avec le sens négatif ou funestes qui se rattache à chacune d’entre elles.

 

En général, les « vritti » (modifications de l’esprit, les changements issus d’idées qui s’enchaînent les unes les autres et sans répits) sont toujours identiques ou récurrentes. Les associations d’idées, concernant les mots et le pouvoir émotionnel qui s’y rattachent, sont également récurrentes. Est-ce clair énoncé ainsi ?

Je demande cela, car ce sujet est infiniment subtil et, d’ailleurs, il a toujours était plus ou moins bien compris, même (ou surtout ?) par les orientalistes du passé qui se faisaient fort de nous traduire le sens de mot dont l’esprit même semblait cruellement leur échapper. Il ne s’agit pas d’une critique gratuite mais d’un banal constat, objectif et dépassionné.

Pour se convaincre de la difficulté immense que les orientalistes ont rencontrés en tentant de traduire les textes sacrés de l’Inde antique, il suffit d’observer à la loupe le sens usuel qu’ils ont osé donner au mot Sanskrit « karma » ! Mais ceci est une autre histoire.

 

 

Illumination9L’essentiel est de bien comprendre l’origine de la conscience sans pensée et la cause de son absence évidente, lorsque nous sommes occupés à « passer en revue » toutes les formes mentales (pensées, idées, concepts, credo) qui nous « traversent l’esprit » (c’est le cas de le dire) parfois sans s’y arrêter bien longtemps, ce qui nous fait passer pour un singe espiègle sautant d’une branche à l’autre (d’une pensée à l’autre) sans jamais réussir à se fixer plus de deux minutes sur l’une quelconque d’entre elles (branche/pensée.) Il faut réussir à bien comprendre une chose :

Il n’y a pas l’esprit d’un côté et la conscience de l’autre.

 C’est l’esprit qui est conscient (une seule chose) mais lorsqu’il est occupé à former des idées, des concepts mentaux, il est totalement investi dans ce qu’il fait et ne peut donc plus être conscient ou être la conscience. Voyez-vous ?

Lorsque le courant énergétique spirituel (Canal de droite) se calme, les pensées, telles des bulles qui s’élèvent vers le cerveau puis éclatent dans notre mental, se calment et nous devenons paisibles et reposés. Car penser est proprement épuisant, en terme de force vitale. A ce moment, l’énergie qui servait préalablement à construire les idées, demeure dans le cœur (sa partie psychique) et peut à ce moment nous servir à deux choses principales :

1. Nous rendre simplement conscient.
2. Éveiller plus encore le Soi en nous.

Bref, et pour parler le plus sobrement possible, nous devenons « plus nous » et moins « ce que nous pensons par habitude. » A l’inverse, si nous sombrons dans cette association « son/image/concept » (la Matrika Shakti) nous prenons le risque de nous enfermer dans une forme mentale, puis de nous y associer, à la longue.

 

 

annales akashiques12Bien que nous soyons en vérité la conscience de l’esprit, lorsque ce même esprit devient une pensée et se concentre dessus, nous devenons nous aussi cette pensée et devenons tributaire d’elle. Très logique, tout ça ! Et si nous n’avons pas assez de « force » pour redevenir pure conscience ou « Soi », c’est parce que l’esprit, pour former une pensée, doit abaisser sa fréquence. Dès lors, la forme mentale (pensée) engendrée ne reçoit plus d’énergie vitale qu’en fonction de la fréquence ainsi obtenue. Si cette fréquence vibratoire est basse, la pensée produit très peu d’énergie et donc, à partir de cette pensée là, il est très dur de « remonter » à la conscience sans pensées.

C’est pour cela que s’appuyer sur nos pensées pour tenter de nous connaître est une chose puérile.

 

Pour s’extraire de « La Matrice », nul besoin de lapin blanc ni de pilules colorées : il suffit de refuser d’être connecté toute la journée à « Radio humanité » et on se retrouve immédiatement connecté à « Radio Soi-Même. »

Et si nous persistons dans nos efforts, on peut même être « câblé » et recevoir le son et l’image de « Canal Soi » en illimité ! (Kundalini/Saint-Esprit.) Bref, sous nos yeux ébahis, nous voyons désormais à la fois le problème (flot de pensées) et la solution qui va avec (comment le faire cesser.) D’où l’importance de l’exercice nommé la médiation sur le cœur  et qui est expliqué d’une manière complète dans mes Cours Privés par correspondance.

 

En se concentrant sur le cœur souvent (rythme) et assez longtemps (durée), on indique au subconscient (qui raisonne par déduction et associations d’idées) que l’on désire juste être conscient, et non se retrouver sans cesse inondé  d’informations aussi merdiques qu’inutiles (en français dans le texte.)

Cela ne nous empêche pas de penser volontairement, c’est-à-dire quand nous le souhaitons ou en avons le besoin ! La maîtrise, c’est penser quand on veut, si on veut et à ce que l’on veut. Ce que l’on ressent alors passe sous notre contrôle indirectement mais surement, cela parce qu’on ne s’y attaque pas directement. Il est stupide d’essayer de juguler une émotion, alors que ce sont nos processus mentaux (pensées) qui la font naître ! A méditer !

 

 

Lorsque nous sommes dans cette phase de conscience située entre le sommeil et le réveil, le cerveau produit des ondes Alpha et thêta. Et lorsque il y a moins d’échange d’infos à la seconde, d’une neurone à une autre, on est plus reposé et notre esprit est clair. Notez au passage le lien évident entre la fréquence cérébrale et la force du flot énergétique qui part du cœur pour monter au cerveau. je vous le rappelle ici la Loi en présence, pour votre confort mental :

« Plus la fréquence cérébrale est élevée, moins nous sommes reposés, conscients et avec l’esprit clair. Moins elle est élevée, plus nous sommes reposés, conscients, concentrés et lucides. »

La fréquence cérébrale se mesure par le nombre d’étincelles électriques qui passent (ou transitent) d’une synapse à une autre en une seconde. Le rythme « alpha » varie entre 11 et 9 cycles par seconde (c/s) et c’est le seul qui nous permettent de participer à la fois de la conscience objective et de la conscience subjective (ou psychique.) Plus bas, (aux alentours de 6 c/s) le déséquilibre Objectif/Subjectif se produit et nous perdons conscience et sombrons dans un état proche du sommeil. Donc, plus il monte d’énergie vers le cerveau, plus les ondes cérébrales sont élevées; moins il en monte, plus elles sont basses et nous reposés, disponibles et clairement conscients des choses et des êtres.

 

On ne se fait plus de « films » à leur propos et que l’on puisse projeter ensuite. On les comprend directement eux et plus seulement l’image que nous avions d’eux. Le stress actuel est la plus sure indication que le flux cœur/cerveau s’est accéléré ces dix dernières années, ceci croyons-nous à cause de la somme faramineuse d’infos en tout genre que notre vie citadine et trépidante réussie à nous imposer. Des processus mentaux trop fréquents et trop denses ne peuvent engendrer que du stress.

 

Serge Baccino

 

Mondes intérieurs, Mondes extérieurs – Vidéos

Mondes intérieurs, Mondes extérieurs –

Partie 1 – Akasha

 

Il existe un champ vibratoire reliant toutes choses On l’a appelé Akasha, le son originel Om, les perles du collier d’Indra, l’harmonie des sphères et des milliers d’autres noms lui furent attribués à travers l’histoire. Les professeurs anciens enseignaient le Nada Brahma – l’univers est vibration. Le champ vibratoire est à la source de toute véritable expérience spirituelle et de toute recherche scientifique. Il s’agit du même champ ésotérique que des saints, des bouddhas, des yogis, des mystiques, des prêtres, des chamanes, des prophètes ont observé par introspection.

Bon nombre d’imminents penseurs de l’histoire tels que Pythagore, Keppler, Léonard de Vinci, Tesla et Einstein approchèrent le seuil du mystère. Dans la société moderne, la majeure partie de l’humanité a perdu la sagesse ancienne. Nous nous sommes trop égarés dans le domaine de la pensée, ce que nous percevons comme le monde extérieur de la forme.

Nous avons perdu notre lien vers les mondes intérieurs. Cet équilibre, appelé « la voie moyenne » par le Bouddha et « le juste milieu » par Aristote, est le droit de naissance de chaque être humain.

C’est la source commune de toutes les religions et le lien entre nos mondes intérieurs et extérieurs. www.innerworldsmovie.com

 

 

 

Partie 2 – La spirale

 

 

 

Partie 3 – Le Serpent et le lotus

 

 

 

 Partie 4 – Au-delà de la réflexion

 

 

 

Patchwork de vidéos sur la Conscience (Vidéos – Extraits)

Une excellente série de courtes vidéos très « parlantes » et des commentaires d’une belle et rare simplicité, au vu de la complexité des sujets abordés et traités avec un brio indéniable. Je suis fan !

N’oubliez pas de développer la « playlist », en haut et à gauche de l’écran, afin de bien démarrer sur la première vidéo. Normalement, les autres s’enchaînent automatiquement. Bon visionnage 😀