NOUVELLE DIMENSION, NOUVELLE CIVILISATION, NOUVELLE SCIENCE
Tous les articles par Serge
Léon Raoul et Frank Hatem en mai 1992 sur l’esprit créateur de l’univers et de l’atome
Science métaphysique la joyeuse nature du Réel
Les champs magnétiques pulsés
Pour en terminer avec l’effet miroir
Ceux qui abordent en touristes spirituels (et ils sont légion) les arcanes sacrées de l’ésotérisme, buttent très rapidement sur certains concepts psychologiques qui réquisitionnent toute leur attention. Non pas qu’ils buttent dessus par manque d’instruction ou de capacités mentales, mais plutôt parce que certains sujets de la psychologie ésotérique, tombés dans le domaine public d’un ésotérisme de Supermarché, leur permet de SE MENTIR encore mieux ou avec quelque efficacité technique supplémentaire.Il en va ainsi du fameux « effet miroir. » Vous savez, en gros, c’est cette idée qui énonce que : « Si tu vois tel défaut en moi, c’est que tu le portes en toi et le projette sur moi ! »
Cet effet miroir est donc on ne peut plus PRATIQUE pour échapper, sinon à ses propres responsabilités, du moins au regard perçant de certaines personnes auxquelles on ne la fait pas. En effet, qui osera ensuite émettre une critique, sachant que l’autre détient la botte secrète du « C’est celui qui dit qui l’est » ?
Au départ, ce sujet de l’effet miroir devait servir ponctuellement à expliquer certaines ruses que l’ego transmet au Moi-Idéalisé. Par exemple, une personne qui se ment et refuse de se voir en face, sera forcée, par son Être Intérieur, à ne rencontrer que des gens qui expriment d’une manière exagérée ou outrancière, le même défaut que cette personne désire voiler ou carrément éluder. Le Soi (Naturel ou Humain) désire généralement apprendre et comprendre de quoi il retourne.
S’il n’est pas trop têtu (ce qui arrive parfois), il ne craint rien ni personne et ne peut donc éviter une preuve sous le prétexte qu’elle pourrait lui déplaire. Par contre, lorsque un Soi a décidé une chose, qu’il est sur de lui, il devient largement improbable de réussir à le faire changer d’avis.
Donc, si un Soi décide que son extension (la personnalité terrestre) doit se débarrasser d’un trait de caractère quelconque, il lui mettra une pression extérieure et intérieure pas possible dans l’espoir de la voir se réformer vraiment. Si la personnalité opte pour le mensonge et le déni (9 cas sur 10), le Soi n’aura d’autres recours que de se servir de ses facultés psychiques relativement étendues, pour faire intervenir, dans la vie de la personne terrestre, des agents karmiques externes, comme on disait avant, à savoir des personnes qui entretiennent le même trait de caractère mais en plus exagéré.
Le Soi espère que sa personnalité va se faire B… avoir (lol) et sera forcée de se concentrer sur le problème au lieu de le nier ou de le fuir. En effet, critiquer autrui est chose aisée et semble nous concerner en rien, n’est-ce pas ? Manque de bol, cela revient à se faire avoir en beauté, en fait !
Quelques explications s’imposent.
Que désire le Soi, au départ ? Que la personne physique accepte de regarder en face un trait de caractère qui peut lui nuire ponctuellement dans sa mission terrestre (et non pas dans l’absolu, merci d’en prendre note.) Puisque la personne fuit ses responsabilités, le Soi lui fait rencontrer -presque exclusivement- des gens qui entretiennent le même état d’esprit morbide, sachant que la personne ne résistera pas à l’envie de dénoncer au-dehors un problème qu’elle s’ingénie à cacher au-dedans.
Le Soi emploi donc une forme de ruse psychologique pour obliger la personne à VOIR et à DÉNONCER… son propre schéma ! Pas mal, non ?
Évidemment, les personnalités, mais pas sans exceptions (on verra ça plus loin) tombent dans le panneau et se font rouler de première !
Donc, le fameux «effet miroir» est en fait une astuce psychologique pour pousser une personne à dénoncer, à l’extérieur, une chose qu’elle ne pourra plus, par la suite, conserver à l’intérieur. Ce qui est dénoncé est dénoncé et le subconscient n’aura alors d’autres recours que de faire remonter à la surface le problème occulté préalablement, et ce, afin qu’il soit traité par la conscience de veille ou objective (le «moi» conscient ou objectif.)
Si une fois remonté à la surface (du conscient), la personnalité choisit de poursuivre dans le déni, la souffrance apparaît alors et devient exponentielle ou proportionnelle au degré de résistance ou de déni. Il s’agit là de l’expression d’une simple Loi Spirituelle, et non de quelque «punition karmique», comme le croient encore tant d’infortunés étudiants d’un ésotérisme bon marché.
A présent, voyons ce qu’il en est pour toute personne qui ne tombe pas sous le coup de son propre «karma» (comprendre «de sa façon de penser et de vivre en fonction de ce qu’elle pense») ou, si vous préférez, pour les gens qui connaissent leurs limites, les acceptent de bonne grâce et tentent même de se réformer à leur propre rythme. Leur Soi n’en attend pas plus, d’ailleurs. Outre les gens concernés par l’effet miroir, il existe donc deux autres catégories d’individus : ceux qui acceptent leurs limites et en reconnaissent l’existence en eux, et ceux qui n’ont pas besoin de les accepter puisqu’elles n’existent pas ou plus, en eux.
Attention ! C’est ici qu’il faut faire montre de discernement et d’intuition !
Je ne dis pas qu’il existe des gens «parfaits» qui n’ont plus aucunes limites humaines; je dis simplement qu’il existe des gens qui sont devenus parfaitement ce que leur Soi attendait d’eux !
Merci de savourer la magnifique nuance !
Autrement dit, nous avons d’un côté des gens qui sont au courant de leurs limites (uniquement celles qui gênent l’expression de leur Soi) et qui sont «en cours de traitement», si je puis dire, puis ceux qui n’ont en eux aucune des limites qui pourraient poser problème à leur Soi et pour cette vie donnée.
Ils ont d’autres limites, certes, mais ces dernières sont secondaires ou acceptables et ne peuvent en aucune façon les faire chuter durant leur présente trajectoire terrestre. Est-ce assez clair exposé ainsi ?
Pour en terminer avec le sujet, certains vous diront que les Maîtres font exception à la Règle (de l’effet miroir) et qu’ils sont capables de voir un défaut chez les autres sans le posséder eux-mêmes… Cette façon de penser, en plus d’être typiquement enfantine ou immature, ne rend pas service à ceux désignés sous le vocable de Maîtres, car elle les place à un niveau qui les éloignent de leurs frères en humanité, ce qui est exactement l’inverse de leur but premier ! Pour commencer, les Maîtres ne voient pas «les défauts» chez autrui mais uniquement les traits de caractère qui pourraient leur nuire au cours de leur Quête personnelle.
Bien sur, il existe des déviations spirituelles qu’il vaut mieux apprendre à réduire ou mieux, à supprimer carrément. Mais le terme «défaut» est un mot pratique qui désigne ce qui, en nous… Agace surtout les autres !
Observez bien autour de vous et écoutez bien les attentes frustrées de vos proches et vous verrez que c’est exactement ça. «Tu ne fais pas assez ceci» ou tous les «Tu fais trop cela», vous connaissez ? Or, ce qui agace autrui peut s’avérer être notre don le plus précieux pour cette vie et provenir en droite ligne d’un Attribut Divin offert au Soi, c’est à dire ce quelque chose qui se réincarne de vies en vies, créant à chaque fois une personnalité différente. Les Maîtres sont devenus capables de percevoir ce qui pourrait gêner l’expression du Soi en eux. Du même coup, ils sont devenu capables de porter le même Regard objectif sur autrui.
Rien de plus simple à comprendre, en fait. Si je suis capable de réparer ma voiture à tous les coups et pour n’importe quelle panne, alors je serai capable de réparer la voiture de mon voisin si elles est exactement du même modèle. Vous voyez ce que je veux dire ? Les Maîtres passent souvent pour des êtres exceptionnels alors qu’en réalité, ils sont passés Maîtres dans l’Art de ne plus résister à leur Dieu, et c’est cela qui est exceptionnel ! ![]()
Serge Baccino

(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)
Réactualiser nos mensonges
Essayons de comprendre pourquoi le mensonge existe…
A quel moment un être humain ressent-il le besoin de mentir ? Lorsqu’il pense que la vérité pourrait se révéler cruelle, blessante ou entraîner quelque terrible conséquence, non ? Sans nul doute. Mais est-ce toujours le cas ?
Est-il possible que la peur de souffrir pousse les êtres à mentir «par défaut», c’est-à-dire à transformer le mensonge et une manière pratique de ne pas (trop) souffrir ? Car dire que la peur de la vérité pousse au mensonge ne suffit pas à expliquer les faits. Il faut préciser aussi que la vérité devient, aux yeux des gens et au cours des siècles, synonyme de punition ! Le mensonge devient donc une seconde nature, les années passent, et l’être humain excelle chaque année un peu plus dans l’art de cacher la vérité aux autres.
Et il y parvient d’ailleurs si bien qu’avec le temps, les autres lui renvoient le reflet de son manque de probité morale, et voici notre pauvre humain qui commence à croire en ses propres mensonges ! Il finit par s’abuser lui-même et ce qui était tout d’abord un acte conscient et donc, volontaire, devient réaction inconsciente puis… Nouvelle vérité ! En clair, pour certains êtres, le mensonge est devenu leur seule réalité, leur seule vérité connue et surtout acceptable. Soyons logique : il ne peut être question de mensonge sans qu’il y ait conscience de l’acte. Il n’est pas possible, en temps ordinaire et pour un être normalement constitué, de « mentir inconsciemment. »
Pour mentir, il faut cacher la vérité. Pour cacher la vérité, il faut la connaître soi-même, être le seul à connaître le «lieu psychologique» (état d’esprit) dans lequel la vérité repose.
Le mensonge
est-il le véritable problème ? Oui et non…(J’adore écrire ça !) Mentir dans le sens de cacher sciemment la vérité, est encore un moindre mal. Surtout si cela est ponctuel et se justifie quelque peu. Mentir en croyant devoir le faire par peur de la vérité, est déjà plus gênant, car l’individu commence alors à perdre une partie de sa liberté d’expression ou «de conscience.» Mais mentir sans penser à vérifier si ce mensonge est toujours d’actualité, voilà bien le comble de la bêtise humaine ! Mais voici que je m’explique sur ce dernier point.
Nous avons dit que le mensonge est issu de la peur de la vérité, peur elle-même issue de ce que peut impliquer le seul fait de dire la vérité à qui ne désire pas l’entendre ou à qui n’est pas préparé à la recevoir (en gros.) Ici, le mensonge est un moyen non pas de contourner la vérité mais d’éviter de devoir «en payer le prix.» Lorsque nous étions petit, on nous invitait à dire la vérité. Le mensonge représentait «le mal» et la vérité «le bien» (ben tiens !) Le problème, c’est que, en récompense de notre zèle à satisfaire aux attentes de nos géniteurs ou professeurs, nous écopions très souvent d’une solide remontrance, d’une engueulade, d’une punition voire d’une bonne fessée.
Autant dire que très jeune, nous sommes arrivé à la conclusion logique que pour dire la vérité, il fallait soit être fou, soit être devenu masochiste !
C’est vers cet âge et dans chacune de ses vies terrestres (ou extensions) que le Soi humain ou «Soi Naturel», commet l’erreur d’associer la vérité à une forme ou une autre de souffrance. Et qui aime souffrir ? Surtout si cela peut être évité ! Mais nous ne sommes plus des enfants, nous sommes majeurs et responsables de nos actes, à présent (quoique…) Surtout de ceux commis en toute connaissance de cause et… D’effet !
Voici ma question et j’espère que vous allez sourire à son énoncé : Pouvez-vous jurer que les mensonges « justifiés » d’hier sont toujours aussi nécessaires ou vitaux aujourd’hui ? Présenté plus sobrement, avez-vous pensé à contrôler s’il est toujours aussi utile et donc efficace de mentir à tout bout de champs ?
Pour étayer mon propos, je prends souvent l’exemple du mot écrit et abandonné ensuite dans le tiroir d’une commode… Imaginez…
Vous écrivez sur une feuille de papier : « Aujourd’hui, je suis très con ! » Puis vous glissez ce mot dans un tiroir d’une commode qui se trouve dans un coin obscur de votre grenier. Vingt ans après, vous ouvrez le tiroir et retrouvez ce mot. Selon vous, qu’est-ce qui sera écrit sur la feuille : « Il y a vingt ans, j’étais très con», croyez vous ? Non, n’est-ce pas ?
Il en va de même pour notre subconscient, qui ne tient pas compte du temps qui passe et enregistre tout au présent.
Si vous en arrivez à la conclusion qu’il est utile de mentir (étant jeune) alors le subconscient considérera cette utilité comme absolue et la représentera à chaque instant comme une vérité incontournable. Une vérité PRÉSENTE.
Et cela jusqu’à ce que vous « enregistriez » volontairement une programmation mentale opposée ou ayant le pouvoir de compenser ou d’annuler la première. Alors voici que je vous repose la question qui fâche :
« Si vous mentez toujours, et en supposant que vous en soyez toujours conscient, avez-vous pensé à contrôler régulièrement si vos mensonges sont toujours d’actualité ? »
Je vous laisse répondre à cette interrogation des plus viriles ! ![]()
Serge Baccino

(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)