Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Un divorce plutôt déchirant

Un divorce plutôt… Déchirant !

(Attention, extrait d’article spécialisé, pour les habitués du genre.)

Puisque tout est double, il doit forcément y avoir deux manières de souffrir vraiment et à notre époque, en cette période cruciale de notre présente humanité. La première est connue des psychologues ésotéristes : elle consiste à s’attacher à un état d’esprit choyé mais qui doit absolument disparaître, car ne devant pas survivre à la dimension suivante (ou nouvelle fréquence vibratoire mentale de base.) La seconde forme de souffrance est dite « astrale », car elle est relative à la somme de toutes les souffrances niées ou refoulées, depuis la prime enfance. La personne refuse de faire face à sa propre humanité, qu’elle prend, à tort, pour un signe de faiblesse.

Dans le premier cas, la souffrance (mentale) est surtout relative à un manque total de compréhension : on ne sait plus qui on est ou doit être, ni même si la vie vaut la peine d’être vécue, etc. La personne a alors décrété qu’elle a tout fait pour changer et que puisque ça ne marche pas (ou plus) c’est bien là le signe que « c’est à cause de l’extérieur et des autres » (évidemment.) En fait, elle a bien changé (avant, ça marchait) mais étant arrivée au point de devoir se départir de ses plus précieux schémas, la personne refuse tout net de poursuivre et préfère n’importe quelle autre option (y compris les plus bêtes ou indignes de soi) plutôt que de changer définitivement et surtout, complètement. C’est la peur du « moi » de devoir mourir immédiatement. Le stress est immense.

Dans le second cas (souffrance astrale), la personne ayant nié sa souffrance réelle au profit d’un « moi » plus idéal et « froid » (le M.-I. Étant engagé dans une sorte de constant « même pas mal ! »)  En réaction, son corps astral se contracte, venant littéralement se coller à la colonne vertébrale et donc, à la moelle épinière, siège de tous les ressentis. Un peu comme si elle réagissait enfin en hurlant : « Et là, tu me sens toujours pas ? » Dans l’ésotérisme originel ou « de base », le corps mental représente l’homme tandis que le corps astral représente la femme. On sait que dans un couple humain, l’homme propose (a des idées) et la femme dispose (a le pouvoir de les cautionner ou non.)

Dans notre cas, en cette période critique de notre évolution humaine, la femme intérieure est agrippée au Canal (Nadi) de la conscience et du ressenti, tandis que l’homme la tient par la main et s’efforce de la tirer vers le haut, non pas parce qu’il est « plus évolué » (ça se saurait) mais parce qu’il REFUSE NET de se laisser entrainer vers ce qu’il considère comme étant « les bas fonds de sa propre humanité. ») Raison pour laquelle, au fil des mois à venir, la femme (physique, extérieure ou sociale) sera de plus en plus associée à ce qui est « bas et vil », du moins aux yeux des hommes. Les hommes les moins courageux et évolués s’entend. En réalité, la femme est la plus forte des deux et l’homme-mental devra, tôt ou tard, se résigner à descendre de son piédestal afin de venir partager, avec sa propre moitié d’âme, tout ce que, pour le moment, elle doit assumer seule.

Et ce qu’elle doit assumer seule n’a pas un caractère social mais un caractère spirituel et sensitif. Elle assume seule la prise de conscience douloureuse en diable des responsabilités humaines réelles, complètes. Ne cherchez pas plus loin la cause première et réelle de cette soif de partage des tâches ménagères que manifestent les femmes de nos jours, surtout les plus jeunes et, du même coup, les moins résistantes ou habituées à souffrir pour deux. Les femmes dont le mental est encore associé aux choses de ce monde ordinaire, les tâches ménagères n’ont pas d’autre sens que celui qui leur semble le plus ordinaire ou usuel. Elles n’associe pas (ou plus) leur travail extérieur à un quelconque fardeau émotionnel ou mental intérieur. Mais les plus jeunes n’ayant pas connu certains états d’esprits antérieurs à leur naissance, associent totalement les deux. Alors elles réclament le partage des tâches ménagères, se trompant ainsi de niveau spirituel voire de souffrance.

Ce fameux « partage des tâches ménagèresde la vie de couple », n’a pas réussi à nous convaincre de sa magie opérative ! Les jeunes couples divorcent plus vite que ceux des deux ou trois générations antérieures. Cela ne remet pas en cause l’idée de partage, mais bien le fait que dans la vie, mieux vaut ne pas se tromper de niveau de souffrance et donc, de responsabilités. De nos jours, si les jeunes femmes désirent à tout prix travailler, faire carrière, voire être rapidement surbookées, ce n’est pas pour rien. Leur but est de se démarquer de la dette (responsabilité) humaine le plus vite et le plus complètement possible. Afin de ne plus souffrir, il va de soi.

En n’ayant plus le temps de s’occuper de leur foyer, de leur mari, de leurs enfants, etc., elles espèrent gagner un « pieds d’égalité » avec l’état d’esprit masculin qui, aux yeux de ces mêmes femmes, fait figure d’irresponsabilité totale et de dénie définitif de toute forme de maturité. En réalité, et bien que l’homme en général soit plutôt immature et peu responsable, son état d’esprit est plus lié à sa nature intrinsèque qu’à une volonté réelle de refiler ses merdes à sa compagne. L’homme (actuel) est juste faible et sans grande volonté, voilà tout.

La femme incarnant l’astralité pour deux et étant de ce fait plus encline à ressentir, il est également naturel qu’elle se méprenne sur les intentions de l’homme à son égard. Tout comme il est naturel qu’elle ignore à quel point elle peut être puissante et résistante, du fait que l’homme a toujours eu très peur de ce que, des deux, il était le seul à voir ! De tout ceci, il pourrait ressortir que c’est la femme qui s’accroche à la souffrance et qui fait durer cette dernière. Mais la chose est bien plus subtile que cela. Ce ne sont pas « les torts » ou « les tâches ménagères » qui doivent absolument être partagés, en l’occurrence, mais cette tâche unique de NETTOYER le seul plan de conscience qui, désormais, empêche l’homme de « monter » (changer, évoluer), à savoir, le Plan astral.

Un Plan-Poubelle, un lieu de l’esprit infiniment plus pollué que ne saurait l’être la Terre (physique), même dans une centaine d’années. Les femmes à venir, les véritables initiées, ne se tromperont plus d’adresse et exigeront des hommes qu’ils prennent conscience de leur pouvoir de régler les problèmes passés qu’ils ont eux-mêmes inventés. Ils sont LES IDÉES !

De leur côté, les hommes initiés et vrais, sauront rassurer les femmes et leur expliquer qu’elles ne doivent plus s’accrocher à cette souffrance de peur que l’homme ne s’en désintéresse définitivement. L’homme a vu et à présent, il va s’allier à la femme pour tout pardonner (comprendre : faire vibrer plus haut l’astral.)

Avec les idées géniales des hommes véritables et la pouvoir quasi illimité des femmes les plus authentiques et vraies, la planète sera sauvée. Non pas sauvée de la destruction, mais sauvée de la seule chose qui devra disparaître, tôt ou tard : la souffrance.

 

Serge Baccino

La personne c’est quoi ?

La personne, c’est quoi ?

Qu’est-ce qu’une personne ? Ce mot vient de l’étrusque « persona », qui signifie « masque. » La personne est donc ce qui masque notre véritable identité, ou « qui nous sommes vraiment. » Mais que sommes-nous, vraiment ? Nous sommes ce quelque chose qui observe et qui regarde toutes choses, puis qui, au travers du persona (masque), émet un jugement de valeur, basé sur l’intérêt supposé. Qu’est-ce que l’intérêt supposé de la personne ? Pour le comprendre, il faut remonter rapidement à la prime enfance et comprendre que nous commençons tous notre vie sans a priori sur les autres et sur nous-mêmes.

En sommes, nous ne savons ni qui nous sommes, ni qui sont les autres. Et au moment où nous pourrions apprendre par nous-mêmes et former ainsi une individualité naturelle relative à nos propres et SEULES prises de conscience, les adultes trouvent logique de nous enseigner et de nous instruire, en plus de nous éduquer. En bref, ils nous façonnent à leur image. Ils se reproduisent à travers nous.

Dès lors, nous employons ce qui nous a été plus ou moins adroitement imposé, et ce n’est plus l’être qui se manifeste au travers de son individualité, mais un ensemble d’idées et d’émotions connexes qui prétendent ensuite nous animer. L’âme, c’est « ce qui nous anime », et cela se résume à la somme de nos processus mentaux et des sentiments et émotions qu’ils font naître et renaître à chaque fois.

Ce qui implique que même notre âme ne devrait pas « durer », car elle s’efface et se redessine à chaque fois que nous l’invoquons, afin de correspondre à une sorte de constante psychologique appelée « moi. » En réalité, il n’y a pas (ou il ne devrait pas y avoir) de « mémoire », juste une volonté farouche de « faire durer » ce qui n’existe pas et n’existera jamais. Tout n’est que formes mentales.

Or, seul ce qui existe peut durer, pas ce qui est. Ce qui est doit être maintenu en esprit cycliquement, c’est-à-dire être oublié puis remémoré, puis de nouveau oublié pour être une fois encore remémoré, etc., ceci aussi souvent que possible ou désiré. La mémoire est donc une sorte de « rétention de formes mentales ».

Ce n’est pas une loi, juste une règle établie, un consensus entre les véritables êtres humains (les Soi Naturels) et qui consiste à faire durer tout ce qui correspond à ce que nous avons retenu de notre éducation et de l’enseignement qui nous a été plus ou moins imposé.

Plus sobrement, puisque nous sommes devenus ce que nous pensons et ressentons de ce que nous pensons, nous sommes désormais « obligés » de conserver cet état d’esprit général, sous peine d’avoir le sentiment très net et très désagréable de « disparaître », de « mourir. » Évidemment, nous (ce que nous sommes en fait) ne pouvons pas mourir, juste changer la manière dont nous décidons (mental libéré) ou acceptons (conditionnement mental) de nous exprimer.

La personnalité est donc une forme d’animation de l’individu véritable qui l’oblige à se comporter tel que prévu par une société débilitante, plutôt que tel que prévu avant l’incarnation et par sa source (Soi Naturel.)

Mais « avant l’incarnation » ne fait pas allusion au temps linéaire ou à l’antériorité, mais au fait que ce n’est plus l’amont de la personne physique qui dirige mais son aval. Autrement dit, tout ce qui est venu après et qui a été avalisé par la société dans laquelle elle se produit sous la forme générique d’un rôle qu’elle joue, bien que ce ne soit pas le sien. Du coup, un rôle attend d’être joué, celui de l’individu tel que prévu au départ, mais comme la personnalité a pris le dessus, l’individualité demeure « en souffrance » (en attente d’expression.) Ce qui est le double cas de le dire, puisque ce simple état de fait produit, à lui tout seul, l’ensemble des souffrances ressenties et vécues.

Ainsi, que ce soit psychologiquement ou physiquement, nous ne sommes jamais « malades »; nous avons juste du mal à être Soi. A être vraiment qui nous sommes, en amont mais que nous sommes encore incapables de rendre manifeste en aval. Et cela parce que, à l’instar de cette société malade, nous avons nous aussi avalisé cette personne qui a « l’avantage » de s’inscrire parfaitement dans les limites de cette société.

Et si nous sommes « en bonne santé », alors que cette société est malade, alors c’est là un signe que nous sommes mourants ! A l’inverse, si nous souffrons encore de quelques désordres nerveux, mentaux ou physiologiques, alors c’est que nous avons la chance d’être toujours en vie, mais incapables d’assumer totalement cette même vie au sein d’un cadre bien trop étriqué pour elle.

Conclusion : bien que nous ayons été tous plus ou moins dévoyés (chassés de notre voie), que ce soit « à cause » de notre famille ou de l’enseignement instillé de force, nous ne sommes plus obligés de vivre sous le joug de cet « ancien testament » (règles de vie) promulgué par une foule de dieux jaloux et vindicatifs (les schémas et conditionnements mentaux.)

Nous devons tout d’abord réaliser qu’au départ et même ensuite, nous n’avions aucun moyen d’échapper à cette lame conçue pour étêter l’ensemble de l’humanité. Et peu importe à qui profite ce crime de lèse humanité : l’important et de réaliser que nous n’avions pas le choix ! Ce qui nous permet de ne pas culpabiliser dès les premières lueurs de l’Aube (éveil de la conscience assoupie.)

Ensuite, nous devons comprendre que nous ne sommes plus obligés d’obéir, non pas aux autres, à l’extérieur, mais aux démons intimes qui, depuis notre mental, nous dictent les détails d’une destinée qui n’est pas la nôtre. Cela nous permet de ne pas nous manquer inutilement de respect en accusant les autres de nos propres divagations mentales !

Enfin, nous devons admettre le fait que tandis que nous (le Soi) sommes sur Terre et dans un corps, nous sommes bien obligés de nous servir d’une interface pour communiquer avec « le monde extérieur et les autres. » Mais rien ne nous oblige à conserver les anciennes modalités d’expression d’une âme qui, au départ, n’était même pas la nôtre. Ni « pour nous » (dans notre intérêt.)

Mais comment s’animer soi, lorsqu’on a été seulement animé et durant des décennies ? Le problème, présenté subtilement par l’intellect, n’est qu’un nouveau piège parmi tant d’autres ! Car en fait, nous n’avons pas à nous tracasser pour cela : ce sont justement cet extérieur et ces autres qui vont nous permettre d’établir un protocole animique aussi nouveau que parfaitement adapté à notre environnement ! En gros, nous allons simplement nous amuser à comparer les réaction programmées qui nous viennent à l’esprit et qui, du coup, prouvent qu’elles ont été mémorisées, par des réactions aussi simples que spontanées.

Par exemple, la femme que vous êtes voit un homme lui sourire. Ce qui vient immédiatement dans le mental conscient sera et par exemple : « Mais qu’est-ce qu’il me veut, celui-là ? Je suis une femme mariée ! » Alors que JUSTE DEVANT (ou avant) était venu « Bah, ce n’est qu’un sourire, pourquoi me priver de le lui rendre ? »

Une fois le jeu duel découvert puis observé (deux idées qui viennent et non pas une seule programmée), tout devient plus simple ! Il suffit à chaque fois d’opter pour la version non-programmée, nouvelle, inconnue ou même gonflée ou osée, peu importe les termes. En cessant de nous contenter de ce que nous savons déjà de nous et avons l’habitude d’exprimer, nous réalisons que non seulement nous avons le choix et l’avons toujours eu, mais que de plus, ce ne sont jamais les autres, depuis l’extérieur, qui nous ont imposé quoique ce soit.

C’est nous qui avons cédé à leur manège désobligeant. Mais à présent, nous ne sommes plus des enfants sous tutelle, mais des femmes et des hommes libres. Autant que faire se peut.

 

Serge Baccino

 

Qui est qui quoi et quand ?

Qui est qui quoi et quand ?

(Les brèves de la psy éso)

Nous croyons être quelqu’un. Très bien. Mais quand le sommes-nous ? Ou à quel âge, par exemple ? Autant dire à quel moment. Nous croyons être cette personnalité, ce « moi ». Mais c’est quoi « moi » ? Nous croyons connaître ce que nous sommes, mais nous sommes qui ou quoi, au juste ? Ce qui ou ce quoi que nous sommes, à quel moment le sommes-nous vraiment ? Le sommes-nous aussi la nuit, lorsque nous dormons ?

Si nous nommons ce que nous sommes ou qui nous sommes, qui nomme ainsi ? Sommes-nous ce qui est nommé, celui qui nomme ? Et pourquoi deux choses et pas seulement une seule ? S’il y avait un, pourrait-il ce un, se nommer lui-même, se percevoir ? Depuis quelle position observerait-il et qu’observerait-il ainsi, s’il était seul ou un ? Il y a en effet deux. Il y a toujours deux, nécessairement deux : un pour observer, l’autre pour être observé. Mais lequel sommes-nous, l’observateur ou l’observé ?

Et d’abord, qu’est-ce que cela qui observe ? Et qu’est-ce que cela qui est observé ? L’observation se fait-elle toujours en sens unique, de l’observateur vers ce qui est observé ? Ou l’observé peut-il à son tour observer l’observateur ? Les deux doivent-ils durer en l’état ? Sinon, lequel des deux doit céder la place à l’autre ? Comment sortir de la dualité « observateur/observé » ? Et si cela est possible, qu’est-ce qui est ainsi « déplacé » ? Et qui ou quoi serait là pour assister à ce déplacement, voire pour en témoigner, le cas échéant ?

 

Serge Baccino

La recherche du bonheur

La recherche du bonheur

(Extrait)

La recherche du bonheur s’effectue au travers d’activités, d’idées, de buts tracés et, en un mot, au travers des activités du « moi » social. Le « moi » social ne peut œuvrer qu’à partir d’états d’esprit produisant des sentiments ou des émotions plus ou moins importants ou forts. Une émotion, c’est quoi, finalement ? Quelle soit agréable ou non, elle consiste avant tout en une réaction purement physiologique (chimique et nerveuse) au passage de l’énergie de la force vitale (Prâna) en nous. Or, pour être heureux, il faut en avoir la force.

Ainsi, ce qui est vraiment recherché, bien qu’inconsciemment, dans les diverses activités humaines, ce ne sont ni la réussite sociale ni même les émotions fortes et positives : c’est l’énergie.

 

Seule l’énergie de la force vitale, généralement associée à la pensée, aux productions mentales, est capable de nous faire vivre un état de bonheur aussi durable que satisfaisant. Pour cela, il faudrait trouver un moyen de recevoir de l’énergie vitale sans pour autant passer par les processus mentaux. Et bien que processus mentaux et force vitale (ou émotions) soient souvent associés, ils ne sont pas nécessairement dépendants l’un de l’autre ni même liés. Tout deux sont issus de la Conscience (le « Je ») Ils ne deviennent liés qu’une fois une pensée émise ou accueillie puis retenue. Dès lors, l’énergie qui l’accompagne demeure sensiblement constante et provoque les effets indiquées plus haut (Réactions chimiques/nerveuses/émotions.)

 

Pour qui comprend les choses et les êtres, il semble évident que l’esprit universel appartient à quelque chose d’autre, de bien plus Grand et puissant, puisque l’esprit comme la force vitale, en sont issus. Ils apparaissent puis disparaissent au sein de la Conscience Une et indivisible. Et de même que l’homme devient ce qu’il pense, la Conscience devient l’homme en pensant à lui.

 

C’est donc vers la Conscience qu’il faut se tourner, surtout si l’on désire avoir la force de ressentir plus de paix, de joie, de plaisir et donc, de bonheur. Même pour s’aimer soi-même, il faut en avoir la force. La force de lutter contre tous ces conditionnements mentaux qui forment le « moi » et finissent par saper notre moral et détruire notre confiance en soi. En fait, tout est une question d’énergie. Toujours ! Quoique nous désirions être, faire ou expérimenter, il nous faut avant tout recevoir la force d’y parvenir sans nous épuiser en vain. Or, l’énergie qui accompagne nos différents processus mentaux, est juste suffisante pour alimenter ces derniers et en maintenir la cohésion spirituelle.

Une pensée doit avoir la force de s’exprimer. Mais cette même force est usée de part cette même expression.

 

Autant dire qu’à la fin d’une journée passée à tracer des plans sur la comète en essayant « d’être dans le contrôle », nous finissons épuisés, bien incapables même de méditer. Or, c’est la méditation qui nous permet de détourner notre attention mentale du processus incessant de nos pensées. Nous ne pouvons pas arrêter ce flux permanent, mais nous pouvons toujours… Regarder ailleurs ! Ce sont notre intérêt tout d’abord puis notre attention mentale ensuite, qui décident des processus mentaux qui feront ensuite parties de notre « moi ».

Ce que nous ne sommes pas, nous ne le pensons pas. Et ce que nous ne pensons pas ne nous intéresse pas. C’est donc notre intérêt au sujet de certaines mouvances mentales, qui définit ce sur quoi se dirige puis s’attarde notre attention mentale.

 

Et c’est cette même attention mentale qui nous consacre le petit « ego », appelé « moi » social en psy éso. Il est donc parfaitement vrai d’affirmer que nous sommes ce que nous préférons penser, le plus souvent (rythme) et le plus longtemps (durée.) Nous ne pourrions pas devenir ce que nos processus mentaux rejettent ou démentent. Nos pensées nous définissent, bien que nous ne soyons pas nos pensées, mais celui qui pense (le « Je » ou Soi.) Nous ne sommes pas non plus ce que nous ressentons, mais ce que nous ressentons donne néanmoins la mesure exacte de notre capacité à changer ou à évoluer seulement.

Évoluer, cela au point de devenir heureux, durablement, est donc une simple question de force. Et celle contenue (et brûlée) par nos états d’âmes (émotions diverses) est largement insuffisante.

 

C’est pour cette raison que les Occidentaux trouvent si difficile d’évoluer. Ils ne s’en sentent pas la force, et cela provient en grande partie de la quantité d’énergie vitale qu’ils gaspillent bêtement en processus mentaux aussi nombreux que désordonnés. Les Orientaux pourraient bénéficier de plus de force pour changer radicalement, s’ils le désiraient vraiment. Mais ils n’en ont pas l’intention. Tout au plus les nouvelles générations tendent-elles vers la vie citadine, façon Occident. Ce qui les rend inaptes à changer, tandis que leurs prédécesseurs (parents, grands-parents) refusaient de le faire.

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(Extrait de l’enseignement de la Voie de la Siddha, ancienne version, reformulée selon l’enseignement moderne de la psy éso.)

© Tous droits réservés – 2006-2023 – Serge Baccino – Lætitia Beretti

Origine énergétique de la peur

Origine énergétique de la peur

La peur apparaît lorsque l’attention mentale est focalisée sur le « moi » social (l’ego des psy.) Ce dernier contient la somme des Mémoires relatives à une vie dans laquelle la personne physique est associée directement à ce qu’elle ne fait qu’expérimenter. Ce sont ces associations d’idées qui produisent des émotions, qui donneront à ce « moi » une forme et un degré de cohésion mentale qui forment une identité terrestre. Sans cette faculté de l’esprit de s’associer puis de s’identifier aux formes mentales qu’il produit sans cesse, il n’existerait pas d’êtres humains tels que nous les connaissons.

La Conscience Unique est ce qui produit ces points focaux d’observation que l’on appelle le « Je ». Chaque être humain est une expression non pas de la Conscience Pure mais de sa capacité illimitée à observer, à être témoin des mouvances de son propre esprit.

 

Imaginez une étendue d’eau. En dessous, de l’air qui serait pulsé, produisant, à sa surface, des bulles d’air. Chacune de ces bulles d’air est un Monde complet, quasi infini. Au centre de ces bulles, formant son point central et focal absolu, la Soi-Conscience ou « Je ». Tout autour et sur la paroi intérieure, se joue la Création Continue. Depuis le centre de la bulle, un cinéma à 360° se produit à chaque instant, donnant à la conscience centralisée (géolocalisé au centre, donc), l’impression qu’un univers l’entoure et qu’elle se trouve en son centre. La conscience témoin (ou « Je ») observe et émet des jugements de valeur sur ce qu’elle croit voir à l’extérieur, alors qu’étant la bulle, tout se produit en réalité en elle.

 

Certaines scènes du film de sa vie intérieure ou mentale lui plaisent, tandis qu’elle n’aime pas certaines autres. Cette capacité à « nommer » (juger, avoir une opinion, des goûts, etc.) lui permet de ressentir des émotions. A leur tour, ces émotions permettent à l’entité-bulle de ne sélectionner que ce qui produit de bonnes et agréables émotions. Mais quand la conscience du « Je » réalise que certaines scènes se produisent sans son concourt et échappent même à son contrôle, elle décide alors d’intervenir directement sur ce qu’elle ne faisait auparavant qu’observer.

C’est à ce moment que la conscience de Soi devient active et, de ce seul fait, se dépolarise. Cette dépolarisation a pour effet de créer une réfraction du « Je » à un niveau inférieur, qui jouera le rôle, désormais, de principe passif. Il s’agit du « moi ».

 

Désormais, le « Je » ne se contente plus d’observer : il désire intervenir, changer les formes mentales qui ne lui conviennent pas. Il a donc besoin d’un autre aspect, plus passif, dans lequel il pourra et à loisir, enregistrer ce qu’il considèrera désormais comme « réussites » ou « échecs. » Les réussites consistant à toutes ces fois durant lesquelles le « Je » a réussi à transformer une forme, à la rendre agréable et bonne selon ses propres vues. Les échecs consistant à toutes ces fois durant lesquelles le « Je » n’a pas réussi à remodeler son propre Monde selon ses goûts et désirs. Les enregistrements relatifs aux réussites produisent désormais des émotions agréables et positives, tandis que les enregistrements relatifs aux échecs produisent des émotions désagréables et négatives. C’est à ce moment que la conscience devenue personnelle, c’est-à-dire propre à ce « masque », à cette identité terrestre, se met à fonctionner à partir de la dualité.

 

Désormais, chaque expérience sera cataloguée comme étant « bonne » ou « mauvaise » et tandis que les premières seront recherchées, frénétiquement, les secondes seront craintes religieusement. Rapidement, le « moi » finit par contenir surtout la peur. La peur de perdre ce qui est bien ou bon et que l’on souhaite voir durer, et la peur de ne pas obtenir tout ce qui procure du plaisir (ou toute autre émotion plaisante.) La peur est donc bien relative au contenu formel du « moi », et donc, aux Mémoires, autrement dit, au passé. Le « moi » est ce qui oblige le « Je » à tenir compte du déjà connu et référencé et donc, à reproduire une expérience semblable de très nombreuses fois, cela sous le prétexte qu’elle est agréable et bonne. Et surtout rassurante, car bien connue !

 

Avec le temps, le « Je » ne sait plus qu’il est une expression directe de la Pure Conscience Une et indivisible. Se fiant à ce qu’il connaît déjà, il se dit que s’il désire obtenir ce qui est bon et éviter ce qui ne l’est pas, il doit absolument prendre le contrôle de sa vie. Comme cette idée est mémorisée au cœur même du « moi », ce dernier se scinde en deux polarités opposées mais complémentaires, l’ego et le M.I. Le premier (ego) est cela qui tente de tout contrôler mais n’y arrive pas. Le second (Moi-Idéalisé) est cela qui tente d’expliquer pourquoi ça n’arrive pas, tout en rassurant sans cesse l’ego, lui promettant des lendemains meilleurs. Le « moi » dont le rôle originel était d’être passif, se met à vouloir gérer, contrôler et planifier. Comme il n’y réussi pas, il doit ensuite se chercher puis se trouver des excuses valables pour ses échecs successifs.

 

A ce stade, le « moi » se résume à un intellect qui essaye non seulement de tout gérer, alors qu’il en est absolument incapable, mais qui couvre à chaque fois bêtises et manquements. C’est le stade du désir inassouvi et du déni de responsabilité. Ce stade est en fait le niveau actuel d’expression du Soi de l’ensemble de l’humanité. On pourrait dire ici que tant que l’homme cherche à maîtriser sa vie en interférant dans/avec le Monde et à faire en sorte de plier les autres à sa volonté pourtant plus que chancelante (puisqu’il a besoin d’autrui), il ne réussit qu’à être un perdant doublé d’un malheureux. C’est lorsqu’il réalise que sa difficulté à contrôler son existence, loin d’être un problème, est en fait la solution, il commence à retrouver goût à la vie.

 

Lorsque la partie du « moi » qui cherche à gérer cesse de le faire, même seulement à moitié, l’autre partie n’a alors plus aucune raison de trouver autant d’excuses, pour se mentir et mentir à autrui sur ses réelles capacités. Si cet état de fait perdure suffisamment, le « moi » se repolarise, à savoir qu’il redevient négatif et donc, passif et récepteur. Le « Je » redevient alors prépondérant, de nouveau actif car positif, et la personnalité se transforme en une individualité capable de prendre un peu de recul par rapport au contenu formel du « moi ». C’est à cette étape que la plupart des chercheurs se perdent de vue pour réinventer une sorte de super-héros de l’esprit, capable de tout faire, même ce qu’il lui était préalablement interdit ou se trouvait hors de portée.

 

Ne cherchez pas plus loin l’origine des gourous de toutes sortes, pas encore arrivés et pourtant déjà partis, pas assez installés dans la conscience, et pourtant déjà si conscients, surtout comparés aux autres qui ne le sont pas mais aimeraient bien l’être également. Si cette étape délicate est franchie sans encombre, le « Je » commence à voir qu’il existe en réalité deux choses bien distinctes : ce qu’il a déjà compris, connu et qui est enregistré dans le « moi », et ce qui se produit parfois et qui ne correspond à aucun de ces enregistrements.

Si les deux peuvent différer, alors le « Je » se dit que le problème ne vient peut-être pas de ce qui se produit au sein de sa bulle personnelle, mais du fait que quoiqu’il s’y produisent, c’est toujours avec l’ancien (Mémoires/enregistrements) qu’il l’accueille puis le traite, mentalement.

 

A un stade plus avancé, le « Je » réalise qu’il n’est pas obligé d’établir des sélections, des choix ni même de prendre partie, par rapport à tout ce dont il pourrait être le simple témoin. D’ailleurs, il réalise très vite que plus son attention mentale est orientée sur le fait qu’il est témoin de ce qui semble se produire à l’extérieur de lui et non sur le contenu du « moi », permettant de juger, comparer et préférer ou rejeter, moins il ressent de désordres émotionnels. Ces désordres venant aussi bien de sa peur de perdre ce à quoi il tient le plus, que de sa peur de ne pas obtenir ce qu’il désire le plus. En somme, il réalise que si l’aiguille de son attention mentale est plus orientée vers le « moi » que vers lui-même, il souffre d’une quelconque façon.

 

A l’inverse, dès que cette même aiguille se dirige vers lui-même (le « Je »), la souffrance cesse au profit du plaisir. Plus exactement, ce plaisir semble provenir du seul fait d’observer, en tant que témoin, sans chercher à intervenir. Juste observer, c’est tout. Au stade de polarisation suivant (vers le « Je »), le témoin conscient se surprend à obtenir ce qu’il ne peut s’empêcher de désirer, comme avant, mais sans qu’il lui soit nécessaire d’intervenir directement et « en personne ». Auparavant, il devait faire des efforts constants en ne récoltant toutefois qu’un minimum d’effets satisfaisants. Désormais, il lui suffit de désirer pour obtenir.

Un peu comme si une nouvelle condition jusque-là inconnue, arrivait à point nommer pour se charger de la partie purement exécutive (faire se réaliser les souhaits, en gros.)

 

Et plus le « Je » se transforme en un œil aiguisé qui observe et choisi ce qui lui paraît digne d’être expérimenté, moins il lui faut agir. Puisque c’est en prenant de la distance avec le « moi » que le « Je » a pu vivre ce genre d’expérimentation, ce dernier en arrive à se demander s’il ne serait pas lui-même la réponse à toutes les questions. Et en effet, le « Je » consiste en la seule Règle du Jeu. Et ce Jeu consiste à être seulement CONSCIENT de ce que l’on désire, puis de laisser cette même conscience faire tout le reste du boulot. Auparavant, les Mémoires du « moi » permettaient de conserver les méthodes à reproduire pour obtenir ceci ou bien cela, pour déjouer tel piège et éviter telle erreur de jugement. Et le « Je » était persuadé d’une chose apparemment logique : s’il ne mémorise pas son vécu, il ne pourra pas reproduire le « bon » et éviter le « mauvais. »

 

Mais désormais, il réalise que ce n’était pas utile, que c’était même épuisant, comme méthode. Des idée telles que celles de maîtrise et de contrôle étant dictées par la peur de ne pas obtenir ou de perdre ce qui a été obtenu et engrangé. Le « Je » réalise que c’est le pouvoir de son attention mentale qui permet de générer tout ce dont il a besoin et plus que nécessaire. Plus le « Je » se focalise sur ce qu’il se propose d’atteindre ou d’obtenir, plus sa conscience de Soi augmente. Plus cette conscience augmente, plus le « Je » obtiens tout ce qu’il désire, sans plus ressentir aucune peur, sachant qu’il ne peut rien perdre de tout ce dont il lui suffit de jouir, ponctuellement.

 

Si le « moi » permettait cette illusion de « durée » dans les plaisirs sans nombre, la conscience permet de les reproduire à volonté, sans avoir à les stocker ou les additionner. Cette prise de conscience permet au « Je » de réaliser qu’il est lui-même le Pouvoir de la Conscience en Action, qu’il en est le point focal de manifestation, en somme. Alors, plus il se concentre, plus la conscience est concentrée. Plus cette dernière est concentrée, plus le pouvoir afflue (ou augmente.) Il reste au « Je » de réaliser l’ultime prise de conscience capable de le libérer de l’illusion. Il réalise que bien qu’il soit le point focal de manifestation du pouvoir de la Conscience, ce n’est pas lui qui possède ce pouvoir : il est ce pouvoir !

Voilà pourquoi les hommes rêves de pouvoir sans jamais l’atteindre, car ils incarnent déjà cela même qu’ils se proposent de posséder un jour. Ce qui fait qu’ils ne le possèdent jamais. Ni ne deviennent jamais ce qu’ils sont pourtant déjà. N’est-ce pas follement amusant, finalement ?

 

Serge Baccino

L’inconscient c’est quoi ?

L’Inconscient, c’est quoi ?

(Les brèves de la psy éso)

 

L’Inconscient c’est quoi, finalement ? Un mot moderne pour parler du Soi Divin, de Dieu, du Moi-Intérieur, de la Soi-Conscience, etc., et selon les goûts ou croyances. Il est où ? Nulle part : ni en nous, ni hors de nous, c’est nous qui sommes en lui comme il est en nous. Impossible d’expliquer puis de comprendre réellement l’Inconscient. La définition la plus proche sans être exacte pour autant ?

C’est la somme de tout ce que deviendra une particule de Soi nommée « humain », du point d’observation présent et jusqu’à l’infini des temps. L’Inconscient est-il Dieu ?

 

Non, il est notre Dieu, ou cette partie de Dieu-Le-Tout avec laquelle nous serons éternellement associés. De même que le doigt n’est pas la main et que la main n’est pas le bras et que ce dernier n’est pas le corps. Les diverses parties ou dimensions simultanées de l’inconscient forment ce que l’on nomme « la Hiérarchie Ésotérique. » Chacun a la sienne qui lui est propre, formée des élèves (les extensions) et des Professeurs (les parties hautes ou divines.)

 

Il existe une hiérarchie ésotérique pour chacun et une pour tous, mais cette dernière dépasse les limites de notre univers systémique. Lorsque vous êtes en contact avec un Maître ou un Grand Maître, en fait, vous êtes en contact avec des parties de vous bien plus Réalisées, autrement dit, avec « Vous, plus tard. » Cette seule révélation peut choquer, être rejetée ou donner le vertige. Tout dépend de la réponse de l’homme à certains aspects méconnues de la vérité de son être Global (ou Multidimensionnel.) Admirer les êtres spirituels ou même un seul, en particulier, revient donc à s’admirer le nombril ! Mais un nombril qui ne sera le nôtre que bien plus tard !

 

Serge Baccino