Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Sur le programme inconscient

Sur le programme inconscient

(Attention : extrait d’écrits spécialisés, pour les amateurs du genre.)

Tout le travail de libération de la souffrance et de l’obtention d’un réel libre arbitre, s’appuie sur la connaissance du fonctionnement de notre esprit. Pas de cette partie de notre esprit dont nous sommes déjà conscients, mais bien de cette immense partie de l’esprit dont nous ne sommes pas encore conscients. Les causes de toutes souffrances, qu’elles soient psychologiques ou physiologiques (maladies) se trouvent dans la partie inconsciente de notre esprit.

L’essentiel de « Qui nous sommes vraiment » fonctionne sur un mode autonome, pour ne pas dire « en roue libre », car il n’a pas de Principe Directeur (nous n’en sommes pas conscients.) Ce qui motive ce type de fonctionnement « en aveugle » et qui nous fait croire au « mauvais sort », à « la malchance » ou « au destin », est issu des premières années de notre vie, et en particulier, des sept premières.

C’est dans ce laps de temps que nous avons contracté ces réflexes mentaux et comportementaux, qui définiront ensuite la qualité de notre vécu d’adulte. L’expérience ainsi que les habitudes contractées essentiellement par observation du vivant et « par mimétisme » (reproduire les parents) durant les sept premières années de notre vie, formeront ensuite la base psychologique quasi invariable sur laquelle se construiront nos processus mentaux, se manifesteront nos émotions et programmeront notre comportement. Le premier Chakra et donc, les surrénales, se chargeront ensuite de nous transmettre les informations (programmes) engrammées dans la partie de nos cellules réservée à la mémoire.

Il ne faut pas confondre la génétique, qui ne devrait concerner que le corps, avec le degré d’intelligence, de sensibilité et de santé, que manifeste une personne. Il est en effet possible que nos parents biologiques nous aient transmis certains codes susceptibles, s’ils sont activés, de produire quelque maladie physique plus ou moins regrettable. Mais même là, il nous faudra enclencher un processus d’éveil ou d’activation de ces mêmes codes, pour reproduire une maladie apparemment transmissible de génération en génération.

En fait, et comme « Tout est double » (Principe de Polarité), la présence seule du code d’une maladie dans notre génome ne suffit pas : il faut encore que notre inconscient révèle et active une manière de penser, de ressentir et donc, de vivre, en rapport direct avec ce ou ces codes.

Autrement dit, tous ceux de notre famille qui furent atteint d’une même maladie, étaient aussi (ou surtout) « atteints » d’une même manière de penser, de voir la vie, et c’est cette dernière qui est la cause réelle du déclenchement de cette maladie dont une génération future pourrait aussi bien initialiser une variante génétique de « porteurs sains. » Si une personne est atteinte d’une maladie et que ses ascendants en étaient également atteints, alors on peut être assurés qu’ils partageaient aussi une seule et même manière de penser et de concevoir la vie.

Nos pensées, qu’elles soient « de nous » (conscientes) ou pas (inconscientes et programmées), déclenchent une véritable chimie dans notre corps, et en particulier, grâce aux sécrétions hormonales des glandes endocrines. Selon la nature et donc, le contenu formel de nos pensées, notre chimie variera d’une manière qui nous sera faste ou bien néfaste. Il est évident que des pensées de haine, de colère, de rancune, accompagnées d’un désir de vengeance n’auront pas le même effet moléculaire que des pensées aimantes, paisibles et altruistes.

En conclusion, peu importe ce qui se trame à l’intérieur de nos gènes, l’essentiel est de ne pas reproduire le même état d’esprit familial. D’où l’intérêt mentionné depuis toujours et par toutes les écoles, traditions et philosophies ésotériques et spirituelles, de se confectionner une solide individualité qui nous soit propre, plutôt que de chercher à s’intégrer à la manière de penser d’un groupe ou d’une famille (entre autres.)

Il s’agit moins là de chercher à s’isoler, que de réussir à être son propre dieu et maître ou, à tout le moins, de redevenir responsable de tout ce qui nous arrive et donc, de retrouver le pouvoir de nous construire selon notre volonté et non plus selon de vulgaires schémas mentaux reproduits et entretenus de siècles en siècles, que ce soit au niveau des familles qu’au niveau de la société du moment.

 

Serge Baccino

Le processus d’acceptation conscient

Le processus d’acceptation conscient

Il est souvent fait allusion, dans la littérature ésotérique, au phénomène de lâcher-prise et plus exactement, d’acceptation. Ce sujet, aussi profond qu’inconnu des mentalités Occidentales, a prêté à bien d’interprétations, aussi incomplètes qu’étranges. Pour ne pas dire saugrenues. En effet, un mental Occidental ne saurait concevoir l’idée même du renoncement à l’action, tant son esprit est entrainé, pour ne pas dire conditionné, à considérer sa vie ainsi que les autres, comme autant de possibilité de réussite sociale. Autrement dit, pour l’Occidental moyen, l’idée même de réussite prend rapidement des allures de survivalisme psychologique.

Réussir est son seul leitmotiv et les autres sont souvent considérés comme autant d’obstacles à ce but. Ce genre d’état d’esprit fait figure de foire d’empoigne lorsqu’on tente de le comparer à un un tout autre état d’esprit pour lequel la seule réussite qui soit digne de confiance et donc, d’intérêt, est celle qui se résume à être libre et heureux. Selon cet autre état d’esprit, longtemps considéré à tort comme typiquement Oriental, la vie est une opportunité de réalisations en tous genres et les autres, autant de collaborateurs plus ou moins conscients de leur rôle, mais intervenant toujours aux moments les plus opportuns.

Il serait sans doute temps de comprendre que ce que l’on connaît de nos jours sous le vocable Processus d’Acceptation Conscient, n’a absolument rien à voir avec une volonté de fuir ses responsabilités pour on ne sait quelle philosophie nihiliste prônant le désintérêt pur et simple de la vie incarnée sur Terre. En réalité, c’est même le contraire ! Il s’agit juste d’un réalignement entre la volonté de l’homme et celle de son Soi Supérieur, produisant ce désir que les choses soient comme elles devraient l’être pour jouer leur rôle au mieux. Ce n’est donc pas une fuite vis-à-vis de nos propres responsabilités ni un désintérêt à propos de conditions présumées matérialistes et indignes de soi. En fait, pour réussir à vivre pleinement, à vivre une vie aussi épanouissante que passionnante, il faut que nous réussissions à comprendre cette vérité ultime : il faut de tout pour faire Le Tout ! Et dans Tout, il y a… Tout, n’est-ce pas ?

Comme le dit si bien un certain Métaphysicien de mes amis,  » L‘infini a besoin de tous les finis pour être.  » A l’évidence, il ne saurait y avoir simple répétition, à l’infini, d’une seule chose, semblable à toutes les autres choses finis. Pour le dire autrement et par exemple, penser que seul le bien fait partie du Tout, reviendrait à réduire Le Tout à sa seule moitié, celle qui nous rassure et que nous préférons considérer. De même pour ce qui est juste et faux, positif ou négatif, utile ou inutile, etc. Tout ce qui est et se produit, démontre ipso facto son droit à être et donc, à s’exprimer, du simple fait de sa présence effective dans la Conscience du Tout. Ceci est un énoncé purement axiomatique, incontournable et que nous pouvons d’ailleurs vérifier chaque jour de notre vie.

Sous prétexte que certaines choses nous déplaisent, nous espérons réussir à nier leur présence. Mais pour nier une chose, il faut en connaître la manifestation. Et autant, nier ce qui n’est pas est aussi inutile que de nier ce qui est et se démontre de lui-même. Enfin, refuser que tout soit et se manifeste, revient à se mettre en danger de jugement, voire de condamnation ! Car si nous refusons le mal, s’il nous arrive de le produire, comment pouvons-nous alors réagir, si ce n’est en condamnant notre comportement et donc, en le jugeant afin de mieux nier sa présence, ou en le cautionnant en essayant de justifier sa présence ? Nier ou justifier sont donc les deux seules réactions possibles pour celui qui décide de porter sur la vie un regard aussi sectaire que séparatiste. Le processus d’acception conscient rend compte d’une prise de conscience globale de la réalité spirituelle qui nous interdit, pour ainsi dire, non pas d’agir quand il le faut, mais de préférer une action à une autre, un état d’esprit à tous les autres.

Le processus d’acceptation conscient est une forme d’acquiescement à Tout ce qui est, à Tout ce qui se produit, comme faisant partie de Toutes Choses, c’est-à-dire, de la Conscience du Tout. Cela ne signifie pas que nous devions tout supporter ou endurer, d’un point de vue relatif (vie de tous les jours), car le fait de refuser de cautionner une chose qui ne nous convient pas (ou plus), fait justement partie de cette acceptation totale de toutes choses.
Nous faisons parties de toutes choses et de ce fait, nous devons également accepter que notre comportement s’adapte à un contexte donné. Cela revient à dire et en fin de compte, que quoi que nous soyons ou fassions, c’est exactement ce que nous devrions être ou faire à ce moment. Dès lors, il n’est plus utile de juger ou d’établir des préférences, sauf celle de préférer être Soi.

 

Serge Baccino

Un divorce plutôt déchirant

Un divorce plutôt… Déchirant !

(Attention, extrait d’article spécialisé, pour les habitués du genre.)

Puisque tout est double, il doit forcément y avoir deux manières de souffrir vraiment et à notre époque, en cette période cruciale de notre présente humanité. La première est connue des psychologues ésotéristes : elle consiste à s’attacher à un état d’esprit choyé mais qui doit absolument disparaître, car ne devant pas survivre à la dimension suivante (ou nouvelle fréquence vibratoire mentale de base.) La seconde forme de souffrance est dite « astrale », car elle est relative à la somme de toutes les souffrances niées ou refoulées, depuis la prime enfance. La personne refuse de faire face à sa propre humanité, qu’elle prend, à tort, pour un signe de faiblesse.

Dans le premier cas, la souffrance (mentale) est surtout relative à un manque total de compréhension : on ne sait plus qui on est ou doit être, ni même si la vie vaut la peine d’être vécue, etc. La personne a alors décrété qu’elle a tout fait pour changer et que puisque ça ne marche pas (ou plus) c’est bien là le signe que « c’est à cause de l’extérieur et des autres » (évidemment.) En fait, elle a bien changé (avant, ça marchait) mais étant arrivée au point de devoir se départir de ses plus précieux schémas, la personne refuse tout net de poursuivre et préfère n’importe quelle autre option (y compris les plus bêtes ou indignes de soi) plutôt que de changer définitivement et surtout, complètement. C’est la peur du « moi » de devoir mourir immédiatement. Le stress est immense.

Dans le second cas (souffrance astrale), la personne ayant nié sa souffrance réelle au profit d’un « moi » plus idéal et « froid » (le M.-I. Étant engagé dans une sorte de constant « même pas mal ! »)  En réaction, son corps astral se contracte, venant littéralement se coller à la colonne vertébrale et donc, à la moelle épinière, siège de tous les ressentis. Un peu comme si elle réagissait enfin en hurlant : « Et là, tu me sens toujours pas ? » Dans l’ésotérisme originel ou « de base », le corps mental représente l’homme tandis que le corps astral représente la femme. On sait que dans un couple humain, l’homme propose (a des idées) et la femme dispose (a le pouvoir de les cautionner ou non.)

Dans notre cas, en cette période critique de notre évolution humaine, la femme intérieure est agrippée au Canal (Nadi) de la conscience et du ressenti, tandis que l’homme la tient par la main et s’efforce de la tirer vers le haut, non pas parce qu’il est « plus évolué » (ça se saurait) mais parce qu’il REFUSE NET de se laisser entrainer vers ce qu’il considère comme étant « les bas fonds de sa propre humanité. ») Raison pour laquelle, au fil des mois à venir, la femme (physique, extérieure ou sociale) sera de plus en plus associée à ce qui est « bas et vil », du moins aux yeux des hommes. Les hommes les moins courageux et évolués s’entend. En réalité, la femme est la plus forte des deux et l’homme-mental devra, tôt ou tard, se résigner à descendre de son piédestal afin de venir partager, avec sa propre moitié d’âme, tout ce que, pour le moment, elle doit assumer seule.

Et ce qu’elle doit assumer seule n’a pas un caractère social mais un caractère spirituel et sensitif. Elle assume seule la prise de conscience douloureuse en diable des responsabilités humaines réelles, complètes. Ne cherchez pas plus loin la cause première et réelle de cette soif de partage des tâches ménagères que manifestent les femmes de nos jours, surtout les plus jeunes et, du même coup, les moins résistantes ou habituées à souffrir pour deux. Les femmes dont le mental est encore associé aux choses de ce monde ordinaire, les tâches ménagères n’ont pas d’autre sens que celui qui leur semble le plus ordinaire ou usuel. Elles n’associe pas (ou plus) leur travail extérieur à un quelconque fardeau émotionnel ou mental intérieur. Mais les plus jeunes n’ayant pas connu certains états d’esprits antérieurs à leur naissance, associent totalement les deux. Alors elles réclament le partage des tâches ménagères, se trompant ainsi de niveau spirituel voire de souffrance.

Ce fameux « partage des tâches ménagèresde la vie de couple », n’a pas réussi à nous convaincre de sa magie opérative ! Les jeunes couples divorcent plus vite que ceux des deux ou trois générations antérieures. Cela ne remet pas en cause l’idée de partage, mais bien le fait que dans la vie, mieux vaut ne pas se tromper de niveau de souffrance et donc, de responsabilités. De nos jours, si les jeunes femmes désirent à tout prix travailler, faire carrière, voire être rapidement surbookées, ce n’est pas pour rien. Leur but est de se démarquer de la dette (responsabilité) humaine le plus vite et le plus complètement possible. Afin de ne plus souffrir, il va de soi.

En n’ayant plus le temps de s’occuper de leur foyer, de leur mari, de leurs enfants, etc., elles espèrent gagner un « pieds d’égalité » avec l’état d’esprit masculin qui, aux yeux de ces mêmes femmes, fait figure d’irresponsabilité totale et de dénie définitif de toute forme de maturité. En réalité, et bien que l’homme en général soit plutôt immature et peu responsable, son état d’esprit est plus lié à sa nature intrinsèque qu’à une volonté réelle de refiler ses merdes à sa compagne. L’homme (actuel) est juste faible et sans grande volonté, voilà tout.

La femme incarnant l’astralité pour deux et étant de ce fait plus encline à ressentir, il est également naturel qu’elle se méprenne sur les intentions de l’homme à son égard. Tout comme il est naturel qu’elle ignore à quel point elle peut être puissante et résistante, du fait que l’homme a toujours eu très peur de ce que, des deux, il était le seul à voir ! De tout ceci, il pourrait ressortir que c’est la femme qui s’accroche à la souffrance et qui fait durer cette dernière. Mais la chose est bien plus subtile que cela. Ce ne sont pas « les torts » ou « les tâches ménagères » qui doivent absolument être partagés, en l’occurrence, mais cette tâche unique de NETTOYER le seul plan de conscience qui, désormais, empêche l’homme de « monter » (changer, évoluer), à savoir, le Plan astral.

Un Plan-Poubelle, un lieu de l’esprit infiniment plus pollué que ne saurait l’être la Terre (physique), même dans une centaine d’années. Les femmes à venir, les véritables initiées, ne se tromperont plus d’adresse et exigeront des hommes qu’ils prennent conscience de leur pouvoir de régler les problèmes passés qu’ils ont eux-mêmes inventés. Ils sont LES IDÉES !

De leur côté, les hommes initiés et vrais, sauront rassurer les femmes et leur expliquer qu’elles ne doivent plus s’accrocher à cette souffrance de peur que l’homme ne s’en désintéresse définitivement. L’homme a vu et à présent, il va s’allier à la femme pour tout pardonner (comprendre : faire vibrer plus haut l’astral.)

Avec les idées géniales des hommes véritables et la pouvoir quasi illimité des femmes les plus authentiques et vraies, la planète sera sauvée. Non pas sauvée de la destruction, mais sauvée de la seule chose qui devra disparaître, tôt ou tard : la souffrance.

 

Serge Baccino

La personne c’est quoi ?

La personne, c’est quoi ?

Qu’est-ce qu’une personne ? Ce mot vient de l’étrusque « persona », qui signifie « masque. » La personne est donc ce qui masque notre véritable identité, ou « qui nous sommes vraiment. » Mais que sommes-nous, vraiment ? Nous sommes ce quelque chose qui observe et qui regarde toutes choses, puis qui, au travers du persona (masque), émet un jugement de valeur, basé sur l’intérêt supposé. Qu’est-ce que l’intérêt supposé de la personne ? Pour le comprendre, il faut remonter rapidement à la prime enfance et comprendre que nous commençons tous notre vie sans a priori sur les autres et sur nous-mêmes.

En sommes, nous ne savons ni qui nous sommes, ni qui sont les autres. Et au moment où nous pourrions apprendre par nous-mêmes et former ainsi une individualité naturelle relative à nos propres et SEULES prises de conscience, les adultes trouvent logique de nous enseigner et de nous instruire, en plus de nous éduquer. En bref, ils nous façonnent à leur image. Ils se reproduisent à travers nous.

Dès lors, nous employons ce qui nous a été plus ou moins adroitement imposé, et ce n’est plus l’être qui se manifeste au travers de son individualité, mais un ensemble d’idées et d’émotions connexes qui prétendent ensuite nous animer. L’âme, c’est « ce qui nous anime », et cela se résume à la somme de nos processus mentaux et des sentiments et émotions qu’ils font naître et renaître à chaque fois.

Ce qui implique que même notre âme ne devrait pas « durer », car elle s’efface et se redessine à chaque fois que nous l’invoquons, afin de correspondre à une sorte de constante psychologique appelée « moi. » En réalité, il n’y a pas (ou il ne devrait pas y avoir) de « mémoire », juste une volonté farouche de « faire durer » ce qui n’existe pas et n’existera jamais. Tout n’est que formes mentales.

Or, seul ce qui existe peut durer, pas ce qui est. Ce qui est doit être maintenu en esprit cycliquement, c’est-à-dire être oublié puis remémoré, puis de nouveau oublié pour être une fois encore remémoré, etc., ceci aussi souvent que possible ou désiré. La mémoire est donc une sorte de « rétention de formes mentales ».

Ce n’est pas une loi, juste une règle établie, un consensus entre les véritables êtres humains (les Soi Naturels) et qui consiste à faire durer tout ce qui correspond à ce que nous avons retenu de notre éducation et de l’enseignement qui nous a été plus ou moins imposé.

Plus sobrement, puisque nous sommes devenus ce que nous pensons et ressentons de ce que nous pensons, nous sommes désormais « obligés » de conserver cet état d’esprit général, sous peine d’avoir le sentiment très net et très désagréable de « disparaître », de « mourir. » Évidemment, nous (ce que nous sommes en fait) ne pouvons pas mourir, juste changer la manière dont nous décidons (mental libéré) ou acceptons (conditionnement mental) de nous exprimer.

La personnalité est donc une forme d’animation de l’individu véritable qui l’oblige à se comporter tel que prévu par une société débilitante, plutôt que tel que prévu avant l’incarnation et par sa source (Soi Naturel.)

Mais « avant l’incarnation » ne fait pas allusion au temps linéaire ou à l’antériorité, mais au fait que ce n’est plus l’amont de la personne physique qui dirige mais son aval. Autrement dit, tout ce qui est venu après et qui a été avalisé par la société dans laquelle elle se produit sous la forme générique d’un rôle qu’elle joue, bien que ce ne soit pas le sien. Du coup, un rôle attend d’être joué, celui de l’individu tel que prévu au départ, mais comme la personnalité a pris le dessus, l’individualité demeure « en souffrance » (en attente d’expression.) Ce qui est le double cas de le dire, puisque ce simple état de fait produit, à lui tout seul, l’ensemble des souffrances ressenties et vécues.

Ainsi, que ce soit psychologiquement ou physiquement, nous ne sommes jamais « malades »; nous avons juste du mal à être Soi. A être vraiment qui nous sommes, en amont mais que nous sommes encore incapables de rendre manifeste en aval. Et cela parce que, à l’instar de cette société malade, nous avons nous aussi avalisé cette personne qui a « l’avantage » de s’inscrire parfaitement dans les limites de cette société.

Et si nous sommes « en bonne santé », alors que cette société est malade, alors c’est là un signe que nous sommes mourants ! A l’inverse, si nous souffrons encore de quelques désordres nerveux, mentaux ou physiologiques, alors c’est que nous avons la chance d’être toujours en vie, mais incapables d’assumer totalement cette même vie au sein d’un cadre bien trop étriqué pour elle.

Conclusion : bien que nous ayons été tous plus ou moins dévoyés (chassés de notre voie), que ce soit « à cause » de notre famille ou de l’enseignement instillé de force, nous ne sommes plus obligés de vivre sous le joug de cet « ancien testament » (règles de vie) promulgué par une foule de dieux jaloux et vindicatifs (les schémas et conditionnements mentaux.)

Nous devons tout d’abord réaliser qu’au départ et même ensuite, nous n’avions aucun moyen d’échapper à cette lame conçue pour étêter l’ensemble de l’humanité. Et peu importe à qui profite ce crime de lèse humanité : l’important et de réaliser que nous n’avions pas le choix ! Ce qui nous permet de ne pas culpabiliser dès les premières lueurs de l’Aube (éveil de la conscience assoupie.)

Ensuite, nous devons comprendre que nous ne sommes plus obligés d’obéir, non pas aux autres, à l’extérieur, mais aux démons intimes qui, depuis notre mental, nous dictent les détails d’une destinée qui n’est pas la nôtre. Cela nous permet de ne pas nous manquer inutilement de respect en accusant les autres de nos propres divagations mentales !

Enfin, nous devons admettre le fait que tandis que nous (le Soi) sommes sur Terre et dans un corps, nous sommes bien obligés de nous servir d’une interface pour communiquer avec « le monde extérieur et les autres. » Mais rien ne nous oblige à conserver les anciennes modalités d’expression d’une âme qui, au départ, n’était même pas la nôtre. Ni « pour nous » (dans notre intérêt.)

Mais comment s’animer soi, lorsqu’on a été seulement animé et durant des décennies ? Le problème, présenté subtilement par l’intellect, n’est qu’un nouveau piège parmi tant d’autres ! Car en fait, nous n’avons pas à nous tracasser pour cela : ce sont justement cet extérieur et ces autres qui vont nous permettre d’établir un protocole animique aussi nouveau que parfaitement adapté à notre environnement ! En gros, nous allons simplement nous amuser à comparer les réaction programmées qui nous viennent à l’esprit et qui, du coup, prouvent qu’elles ont été mémorisées, par des réactions aussi simples que spontanées.

Par exemple, la femme que vous êtes voit un homme lui sourire. Ce qui vient immédiatement dans le mental conscient sera et par exemple : « Mais qu’est-ce qu’il me veut, celui-là ? Je suis une femme mariée ! » Alors que JUSTE DEVANT (ou avant) était venu « Bah, ce n’est qu’un sourire, pourquoi me priver de le lui rendre ? »

Une fois le jeu duel découvert puis observé (deux idées qui viennent et non pas une seule programmée), tout devient plus simple ! Il suffit à chaque fois d’opter pour la version non-programmée, nouvelle, inconnue ou même gonflée ou osée, peu importe les termes. En cessant de nous contenter de ce que nous savons déjà de nous et avons l’habitude d’exprimer, nous réalisons que non seulement nous avons le choix et l’avons toujours eu, mais que de plus, ce ne sont jamais les autres, depuis l’extérieur, qui nous ont imposé quoique ce soit.

C’est nous qui avons cédé à leur manège désobligeant. Mais à présent, nous ne sommes plus des enfants sous tutelle, mais des femmes et des hommes libres. Autant que faire se peut.

 

Serge Baccino

 

Qui est qui quoi et quand ?

Qui est qui quoi et quand ?

(Les brèves de la psy éso)

Nous croyons être quelqu’un. Très bien. Mais quand le sommes-nous ? Ou à quel âge, par exemple ? Autant dire à quel moment. Nous croyons être cette personnalité, ce « moi ». Mais c’est quoi « moi » ? Nous croyons connaître ce que nous sommes, mais nous sommes qui ou quoi, au juste ? Ce qui ou ce quoi que nous sommes, à quel moment le sommes-nous vraiment ? Le sommes-nous aussi la nuit, lorsque nous dormons ?

Si nous nommons ce que nous sommes ou qui nous sommes, qui nomme ainsi ? Sommes-nous ce qui est nommé, celui qui nomme ? Et pourquoi deux choses et pas seulement une seule ? S’il y avait un, pourrait-il ce un, se nommer lui-même, se percevoir ? Depuis quelle position observerait-il et qu’observerait-il ainsi, s’il était seul ou un ? Il y a en effet deux. Il y a toujours deux, nécessairement deux : un pour observer, l’autre pour être observé. Mais lequel sommes-nous, l’observateur ou l’observé ?

Et d’abord, qu’est-ce que cela qui observe ? Et qu’est-ce que cela qui est observé ? L’observation se fait-elle toujours en sens unique, de l’observateur vers ce qui est observé ? Ou l’observé peut-il à son tour observer l’observateur ? Les deux doivent-ils durer en l’état ? Sinon, lequel des deux doit céder la place à l’autre ? Comment sortir de la dualité « observateur/observé » ? Et si cela est possible, qu’est-ce qui est ainsi « déplacé » ? Et qui ou quoi serait là pour assister à ce déplacement, voire pour en témoigner, le cas échéant ?

 

Serge Baccino

La recherche du bonheur

La recherche du bonheur

(Extrait)

La recherche du bonheur s’effectue au travers d’activités, d’idées, de buts tracés et, en un mot, au travers des activités du « moi » social. Le « moi » social ne peut œuvrer qu’à partir d’états d’esprit produisant des sentiments ou des émotions plus ou moins importants ou forts. Une émotion, c’est quoi, finalement ? Quelle soit agréable ou non, elle consiste avant tout en une réaction purement physiologique (chimique et nerveuse) au passage de l’énergie de la force vitale (Prâna) en nous. Or, pour être heureux, il faut en avoir la force.

Ainsi, ce qui est vraiment recherché, bien qu’inconsciemment, dans les diverses activités humaines, ce ne sont ni la réussite sociale ni même les émotions fortes et positives : c’est l’énergie.

 

Seule l’énergie de la force vitale, généralement associée à la pensée, aux productions mentales, est capable de nous faire vivre un état de bonheur aussi durable que satisfaisant. Pour cela, il faudrait trouver un moyen de recevoir de l’énergie vitale sans pour autant passer par les processus mentaux. Et bien que processus mentaux et force vitale (ou émotions) soient souvent associés, ils ne sont pas nécessairement dépendants l’un de l’autre ni même liés. Tout deux sont issus de la Conscience (le « Je ») Ils ne deviennent liés qu’une fois une pensée émise ou accueillie puis retenue. Dès lors, l’énergie qui l’accompagne demeure sensiblement constante et provoque les effets indiquées plus haut (Réactions chimiques/nerveuses/émotions.)

 

Pour qui comprend les choses et les êtres, il semble évident que l’esprit universel appartient à quelque chose d’autre, de bien plus Grand et puissant, puisque l’esprit comme la force vitale, en sont issus. Ils apparaissent puis disparaissent au sein de la Conscience Une et indivisible. Et de même que l’homme devient ce qu’il pense, la Conscience devient l’homme en pensant à lui.

 

C’est donc vers la Conscience qu’il faut se tourner, surtout si l’on désire avoir la force de ressentir plus de paix, de joie, de plaisir et donc, de bonheur. Même pour s’aimer soi-même, il faut en avoir la force. La force de lutter contre tous ces conditionnements mentaux qui forment le « moi » et finissent par saper notre moral et détruire notre confiance en soi. En fait, tout est une question d’énergie. Toujours ! Quoique nous désirions être, faire ou expérimenter, il nous faut avant tout recevoir la force d’y parvenir sans nous épuiser en vain. Or, l’énergie qui accompagne nos différents processus mentaux, est juste suffisante pour alimenter ces derniers et en maintenir la cohésion spirituelle.

Une pensée doit avoir la force de s’exprimer. Mais cette même force est usée de part cette même expression.

 

Autant dire qu’à la fin d’une journée passée à tracer des plans sur la comète en essayant « d’être dans le contrôle », nous finissons épuisés, bien incapables même de méditer. Or, c’est la méditation qui nous permet de détourner notre attention mentale du processus incessant de nos pensées. Nous ne pouvons pas arrêter ce flux permanent, mais nous pouvons toujours… Regarder ailleurs ! Ce sont notre intérêt tout d’abord puis notre attention mentale ensuite, qui décident des processus mentaux qui feront ensuite parties de notre « moi ».

Ce que nous ne sommes pas, nous ne le pensons pas. Et ce que nous ne pensons pas ne nous intéresse pas. C’est donc notre intérêt au sujet de certaines mouvances mentales, qui définit ce sur quoi se dirige puis s’attarde notre attention mentale.

 

Et c’est cette même attention mentale qui nous consacre le petit « ego », appelé « moi » social en psy éso. Il est donc parfaitement vrai d’affirmer que nous sommes ce que nous préférons penser, le plus souvent (rythme) et le plus longtemps (durée.) Nous ne pourrions pas devenir ce que nos processus mentaux rejettent ou démentent. Nos pensées nous définissent, bien que nous ne soyons pas nos pensées, mais celui qui pense (le « Je » ou Soi.) Nous ne sommes pas non plus ce que nous ressentons, mais ce que nous ressentons donne néanmoins la mesure exacte de notre capacité à changer ou à évoluer seulement.

Évoluer, cela au point de devenir heureux, durablement, est donc une simple question de force. Et celle contenue (et brûlée) par nos états d’âmes (émotions diverses) est largement insuffisante.

 

C’est pour cette raison que les Occidentaux trouvent si difficile d’évoluer. Ils ne s’en sentent pas la force, et cela provient en grande partie de la quantité d’énergie vitale qu’ils gaspillent bêtement en processus mentaux aussi nombreux que désordonnés. Les Orientaux pourraient bénéficier de plus de force pour changer radicalement, s’ils le désiraient vraiment. Mais ils n’en ont pas l’intention. Tout au plus les nouvelles générations tendent-elles vers la vie citadine, façon Occident. Ce qui les rend inaptes à changer, tandis que leurs prédécesseurs (parents, grands-parents) refusaient de le faire.

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(Extrait de l’enseignement de la Voie de la Siddha, ancienne version, reformulée selon l’enseignement moderne de la psy éso.)

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