Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Origine du besoin de contrôler

L’origine du besoin de contrôler

(Les brèves de la psy éso)

 

On ne veut pas apprendre; on veut juste avoir raison. Toutes nos tentatives de manipulations mentales, d’intimidation, toutes les méthodes servant à faire sentir à l’autre qu’il a tort, servent en fait un seul but : avoir raison. Si nous réussissons à obtenir cette validation d’autrui, nous pouvons en conclure qu’il n’est pas utile de changer quoique ce soit en nous. Pourquoi changer (d’idée, d’attitude, etc.,) si nous avons raison ? Ainsi, quelles que soient les méthodes employées pour tricher dans le relationnel, toutes convergent vers ce besoin viscéral de ne pas avoir à changer un iota de notre thématique mentale.

 

Ce besoin viscéral d’avoir raison et donc, de ne pas avoir à changer quoique ce soit en nous, entraine un autre besoin : celui du contrôle.
Si nous ne réussissons pas à faire admettre aux autres qu’ils ont tort et nous raison, alors nous croyons devoir arriver tout de même à nos fins, cela en tentant de contrôler leurs pensée, leurs gestes, leur vie même et si cela est possible. Évidemment, nous réussissons tout au plus à terroriser les plus faibles et à agacer sérieusement les plus convaincus de leurs propres droits. En somme, ça ne marche pas. Si ça marchait, nous cesserions alors rapidement.

 

Ainsi et à la longue, le besoin de contrôle entraine insatisfaction, stress, angoisses et déceptions, car il n’est jamais possible de contrôler quoi que ce soit avec le conscient. Seul l’inconscient engendre les différentes réalités propres à chacun de nous. Le pouvoir de créativité mentale n’est donc pas dans le conscient mais dans l’inconscient. Seul ce qui se trouve déjà en nous et qui n’a jamais été visité et donc conscientisé, engendre les évènements. Comme nous ne savons pas ce qui se passe exactement dans notre inconscient, nous pensons que ce sont les autres qui nous « aident » ou nous « freinent » dans notre élan vital.

On peut se faire une nette idée de ce qui se trame en notre for intérieur, cela en nous basant sur les modalités d’expression de notre réalité extérieure, autrement dit, sur ce que nous vivons d’une manière aussi irrémédiable que cyclique. Nous sommes les créateurs de notre vie : ce que nous pensons, inconsciemment, nous le vivrons tôt ou tard consciemment.

 

Serge Baccino

Sur le mensonge

Les mensonges d’autrui nous renvoient-ils toujours et nécessairement aux nôtres ?

 

Le mensonge d’autrui peut (et devrait) en effet nous renvoyer aux nôtres, mais est-ce à dire pour autant que lorsque nous ne mentons plus, nous ne rencontrons plus de personnes qui se mentent ? Puis-je vraiment pousser cette règle purement humaine, au point d’en faire une loi spirituelle ? Auquel cas, les êtres les plus évolués de la planète, incarnés ou non, sont toujours des menteurs, puisqu’ils risquent d’en côtoyer encore ? Cette version n’est-elle pas celle de tous ceux qui débutent en spiritualité, tout en essayant d’instruire les autres, cela avant d’être prêts eux-mêmes à le faire ?

 

Cette version est quelque peu risquée. Sans doute bien plus que le mensonge à soi, puisque la vie nous y confrontera, de toute manière. Mais si elle perdure, elle ne pourra servir, de toute évidence, que celles et ceux incapables de vraiment s’améliorer. Elle les servira, avec une efficacité que même les Forces de l’Axe n’ont jamais pu obtenir dans le passé, à savoir niveler les consciences humaines et faire de chaque homme un homme aussi ordinaire que tous les autres, lui ôtant de ce fait toute idée d’évolution et de progression véritables.

 

Les autres sont là non pas pour être jugés mais pour nous permettre de nous « jauger ». De juger de notre évolution feinte ou avérée, en fait. L’autre nous parle de nous même lorsqu’il se borne à nous assurer que, désormais, nous ne sommes plus comme lui, car ne partageant plus le même état d’esprit, les mêmes réactions émotives et donc, le même vécu journalier. La question est donc de définir si nous en sommes toujours à devoir nous servir des autres pour réussir à nous connaître nous-mêmes, ou si nous pouvons commencer à nous passer de leur présence pour être enfin présents à nous-mêmes.

 

Mais comment définir, sans se tromper, si nous mentons encore et que c’est la raison pour laquelle nous attirons encore le mensonge à nous, sous la forme trompeuse de l’altérité ? Mais d’où vient cette idée que si je côtoie des menteurs, cela signifie que je me mens à mon tour, que je me mens toujours ? Pour le comprendre, il faut tenir compte du temps qui a passé et du désir grandissant des gens d’aider les autres afin de ne pas avoir à le faire pour eux et d’instruire autrui afin d’éviter autant que faire se peut de se comprendre vraiment soi-même. Mais la Grande Vie est intelligente et rusée ! Ceux qui cèdent ainsi à la facilité, se font gentiment « piéger » en bout de course ou, pour les plus sincères et sains, en cours de route voire dès les débuts.

 

Alors qu’ils s’imaginent enseigner ou aider autrui, ils finissent par réaliser qu’ils s’aident et s’apprennent eux-mêmes, d’une façon dont ils n’auraient jamais osé rêver auparavant. Dès lors, les critères mentaux et moraux deviennent encore plus exigeants. Non seulement seuls ceux qui réalisaient le « piège » tendu aimablement par la Grande Vie, parviennent à se réformer vraiment, mais ensuite, le tri devient plus sélectif encore. Seuls ceux qui admettent puis témoignent librement du fait auprès de ceux qu’ils continuent à aider et instruire, sont reconnus comme étant de véritables guides, dignes de confiance. L’étaient-ils avant ? Certainement pas ! Ils se sont préparés en SE SERVANT pour cela des autres, qu’ils finissent par l’admettre ou pas.

 

Autrement dit, au départ, ils ne font que tricher, prétextant enseigner et aider, alors qu’ils ont eux-mêmes tant besoin d’être aidés et demeurent tout aussi ignorants que ceux qu’ils prétendent enseigner. C’est là un « détail » qu’il nous faut retenir pour comprendre la suite, qui sans cela, demeurera trop subtile pour être perçue correctement. Les ésotéristes affirment que l’homme doit d’abord s’aider lui-même et se réformer suffisamment, pour s’octroyer le droit de prétendre aider autrui et l’enseigner. Cela leur semble d’une logique si évidente, qu’il faudrait être de mauvaise foi pour oser la contester. Et durant des millénaires, ceux qui se formaient en vue de partager ensuite avec d’autres, cette opportunité unique d’évoluer, de devenir meilleur, étaient tous, à quelques très rares exceptions, compétents en la matière.

 

Alors quoi ? Que nous arrive-t’il ? Les anciens avaient raison et les nouveaux instructeurs auraient donc tort ? Non. Bien sûr que non ! C’est bien plus subtil que cela. Pour comprendre l’idée dans son entièreté, il faut faire ce que notre subconscient est incapable de faire pour nous et à notre place, à savoir tenir compte du temps qui passe ! Soyons logiques deux minutes, voulez-vous ?

Pour tenter de mieux expliquer cette subtilité, servons-nous d’un exemple concret. Imaginez que vous révisiez en vue d’un examen futur. Cet examen est disons pour dans six mois. Êtes-vous pressés ? Non, vous avez largement le temps d’étudier en vue d’être préparé à passer cet examen.

 

A présent, fort de la Fable du lièvre et de la tortue, imaginons que durant les cinq mois suivant, vous passiez votre temps à batifoler, à vous amuser, insouciant des semaines et des mois qui passent sans tenir compte, eux non plus, de votre niveau élevé d’insouciance. Que se passera-t’il, dans votre esprit et dans votre cœur, lorsque vous réaliserez, confus, que vous êtes à une semaine de l’examen et que vous n’avez absolument rien révisé ?

Il en va de même pour l’humanité. Durant des millénaires, elle n’était guère encline à s’instruire des choses de l’esprit, laissant cela aux philosophes et à ceux qui avaient, semble t’il, « du temps à perdre » ! Mais aujourd’hui, (2019), tout va de travers, tout s’accélère, y compris le temps, selon certains ! L’homme réalise qu’il n’a rien fait pour améliorer son sort, pire encore : il a surtout œuvré à sa propre décadence, sans compter ce qu’il a fait à sa planète !

 

Alors un sentiment D’URGENCE se fait jour dans la conscience de l’humanité. Chacun ressent cette urgence, mais peu savent en interpréter les arcanes. En fait, l’homme doit rattraper son retard au plus vite, car l’examen de fin de cycle est proche et il le ressent très fort. Toutefois, il ne sait pas très bien quoi faire. Alors, dans l’urgence, et seulement parce que plus personne n’a d’autres choix, il est permis à monsieur et madame Toulemonde, de se bombarder qui « enseignant », qui « coach de vie » ou encore voyant à la petite semaine.

Est-ce un mal ? Est-ce un bien ? En fait, c’est les deux ou aucun des deux, puisque désormais, nous n’avons plus le choix et que « le temps presse ». C’est du moins le sentiment partagé par de très nombreuses personnes, et pas nécessairement « spirituelles » !

 

Serge Baccino

La vie n’est pas dure

La vie n’est pas dure

(Les brèves de la psy éso)

 

Prétendre que la vie est dure ou injuste, ne peut avoir pour unique but que de réussir ce véritable tour de force qui consiste à se distinguer d’elle. Cela dans l’espoir immature de lui faire assumer nos propres responsabilités en matière de création mentale et donc, de vécu soit-disant « extérieur ». Toutefois, la personne sociale ou physique, la « persona » (masque social ou interface, ou encore avatar, etc.,) est innocente et ne doit pas culpabiliser le jour où elle réalise être à l’origine de tout ce qui se produit en elle (ou autour d’elle.) Pourquoi cela ?

 

Parce que ce n’est jamais la partie consciente de l’être global qui a le pouvoir de créer, mais la partie inconsciente. Et puisque ce pouvoir en nous (qui fera partie de nous plus tard,) est inconscient, nul besoin de culpabiliser. Personne ne se fait du tort ou du mal sciemment, c’est si évident ! Par contre, il faut sortir de cette « Matrice » à la fois collégiale et individuelle, cela en prenant conscience de toute cette inconscience en nous. Puis en acceptant d’en assumer le contenu formel ! Pour cela, rien de plus simple : nous devons nous servir des évènements extérieurs (personnes, situations, lieux, etc.,) pour remonter à la source de ce « Chant sacré » qu’est la Création Continue. Continue mais hélas inconsciente à quelque 90%.

 

Serge Baccino

Le CEI

Le Champ énergétique et informationnel (CEI)

(Les brèves de la psy éso)

Nous sommes des êtres vibratoires, des entités énergétiques et avons, autour de nous, un champ énergétique et informationnel.
C’est au travers de ce champ, de ce « filtre », pourrions-nous dire, que nous percevons le Monde ou, du moins, croyons le percevoir.

En somme, ce que nous percevons du Monde et des autres, correspond au contenu formel pré-enregistré de ce champ présentant une double polarité.

Si nous changeons le contenu formel et donc, énergétique qui va avec, nous changeons de perceptions et avons, du Monde, une vue différente, voire carrément opposée, si le champ est brusquement secoué par quelque révélation issue d’un vécu susceptible de nous sortir de notre torpeur psychoénergétique.

L’attention mentale crée un canal par lequel l’information et l’énergie qui la sous-tend, peuvent nous visiter. C’est d’ailleurs ainsi qu’agissent les clairvoyants, plus ou moins sciemment.

Toutefois, il faut se souvenir que ce canal va devoir, pour que les informations et l’énergie nous parviennent, traverser notre propre champ énergétique et informationnel. Dès lors, l’information reçue ne sera pas traitée telle quelle mais telle que filtrée par notre champ.

De même, les émotions, les ressentis et les sentiments reçus, ne seront pas retraduits d’une manière absolument fidèle, puisque tout ce matériel, mental et énergétique, va se retrouver teinté par nos propres croyances et idéaux.

Nos paroles et nos actes, sont le résultat d’une mise en branle du contenu formel de notre champ énergétique et informationnel. Autrement dit et par exemple, lorsque nous parlons à quelqu’un, il y a deux choses qui se produisent; l’une audible (les paroles prononcées) et l’autre inaudible mais pouvant être perçu à un autre niveau de notre être global (toutes les vibrations émises par notre CEI ou « aura », pour les puristes.)

C’est parce que les gens pressentent depuis toujours cette vérité, qu’ils choisissent généralement soit de mentir, soit de n’exprimer que des paroles sans importance et, surtout, ne correspondant pas à ce qui se trouve vraiment en eux.

 

Serge Baccino

Prise de conscience et objectivité

Prise de conscience et objectivité

(Les brèves de la psy éso)

 

Les gens qui critiquent ce monde et la plupart de ceux qui le composent, lorsque ces derniers ne répondent pas à leurs attentes, s’imaginent « objectifs » ! En fait, ils sont tout, SAUF objectifs, justement ! S’ils l’étaient vraiment, ils conserveraient par-devers eux, un regard capable d’embrasser les choses et les êtres, un peu comme s’ils observaient le monde, mais depuis un point central situé au cœur même de la planète. On peut appeler cela « la vision sphérique » si cela nous chante. Peu importent les mots quand on comprend ce qui est proposé. Voir que ce qui nous arrange, nous passionne, nous fait peur ou même, nous dérange, ne consiste pas en la Véritable Vision.

 

Bien sûr, chacun est libre de choisir le point de vue qui l’arrange le mieux ou qui le passionne le plus, mais dès lors, peut-on encore parler d’objectivité ? Est-il objectif ce journaliste qui décide de ne s’occuper que des affaires du moyen-orient et décide d’en « couvrir » toute l’actualité ? Une actualité se bornant à des guerres, des crimes et toutes sortes de comportements issus de la folie des hommes qui ignorent encore qui ils sont vraiment. Certains sont passés maîtres dans l’art de dénoncer le moindre complot ! Parfois même avant qu’il n’existe pour de bon. D’autres adorent mentionner les faits les plus abjects, par exemple les cruautés perpétrés envers les animaux, avec vidéos bien écœurantes à l’appuie. Des fois que les autres prétendraient à passer une bonne nuit sans aucun cauchemar !

A croire que l’homme moderne ne sait se passionner que pour ce qui ne va pas. Et il se demande ensuite pourquoi sa vie sociale ressemble, en fin de compte, à un champ de bataille un lendemain de guerre ! Cherchez l’erreur…

 

Serge Baccino

Vivre dans sa tête

Vivre dans sa tête

(Les brèves de la psy éso)

 

Les gens vivent désormais dans leur tête, complètement, et sont coupés du même coup de l’actualité, de ce qui se passe effectivement au-dehors voire dans l’esprit des autres. Hier, deux personnes me demandent en amis sur ma page Facebook. Manque de bol, ces deux personnes en sont déjà à 5 000 amis, qui est la limite gratuite fixée par Facebook pour un compte ordinaire. Normalement, tout le monde sait ça. Et si moi je le sais, mauvais comme je suis pour me débrouiller sur le Net, n’importe qui devrait le savoir. Bien, attendez la suite. Donc, je clique sur  » accepter  » mes deux nouveaux amis potentiels et là, ben j’ai le fameux message m’avertissant que ce n’est pas possible, que déjà 5 mille amis, et bla, bla, bla. OK ? Bien !

 

Alors, par politesse, puisque l’un d’eux me redemande en ami le lendemain, je leur envoi un message privé les informant du problème et leur proposant, par exemple et s’ils tiennent à m’avoir pour ami, de supprimer quelques autres anciens amis ne s’étant pas manifestés depuis longtemps ou secondaires. Et là, j’ai un message de l’un d’eux qui me dit :  » Hein ? Quoi ? Supprimer des amis ? Jamais de la vie !  » (lol) Genre le mec qui croit que je lui propose de sacrifier ses amis pour moi, alors que c’est lui qui me demande en ami ! Bref…

 

Second exemple. Ce soir, je rentre tard avec ma femme d’un apéro avec deux ravissante étudiante de la psy éso et de la Voie de la Siddha (elles se reconnaîtront). Arrivé à une route, sur la gauche, que je dois prendre pour arriver chez moi, je vois un mec, en voiture plus remorque, attendre en me laissant la priorité. Je sais que quand on trimbale une remorque, sans le vouloir, on  » bouffe  » un peu sur le couloir de gauche, réservé aux usagers allant en sens inverse. Vous voyez ? Et comme il s’était déjà avancé pas mal, je m’arrête et lui fais signe poliment de passer. Lui me répond énervé avec un geste brusque, me signifiant qu’il avait laissé assez de place sur sa gauche pour que je passe, alors, hein, faut pas l’emmerder ! 

 

J‘ai vite compris pourquoi le mec s’était mis dans cet état : il pensait que je lui reprochais de prendre toute la route et préférais dès lors le laisser passer pour réussir à passer moi-même, comme on le ferait avec un boulet ! Vous captez le genre ? Je vous raconte cela parce que vous tous et très bientôt, si ce n’est déjà fait, allez être confrontés à de tels désordres mentaux ambulants, qui choisissent désormais l’option pratique de SE SERVIR DES AUTRES pour vivre leurs films personnels.

 

Comme nous n’avons pas tous le même degré de compréhension ni même d’entrainement à ce genre de de mésaventures, je tenais à vous en informer afin que vous puissiez, dans la mesure du possible, vous y préparer, car ça ne va pas louper, vous allez y avoir droit comme moi, comme tous ceux à qui il reste encore un brin de probité mentale et qui attendent de savoir ce que veulent dire (ou faire) les autres pour les considérer comme les boulets… Qu’ils sont eux-mêmes devenus ! Bien le bonjour à tous !

 

Serge Baccino