Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Qui inclut qui ou quoi ?

Qui inclut qui ou quoi ?

Ou une autre version de l’Immanence et de la Transcendance.

(Les brèves de la psy éso)

 

Prenons tout d’abord le temps pour lire la phrase qui suit et de la méditer quelques secondes au moins : « Ce n’est pas la conscience de l’esprit qui est en moi mais moi qui suis en la conscience de l’esprit. » Cette phrase étonnante ne fait que rendre de son mieux, une vérité extraordinaire que l’humanité actuelle dite « moderne », n’est pas encore prête à accueillir et encore moins à accepter comme vraie puis à assimiler. Elle implique le fait que l’univers ne soit pas dans notre esprit mais dans l’esprit du Tout. Le fait que nous puissions croire que c’est notre conscience personnelle (« moi » ou ego) qui contienne l’univers, provient du fait que la Conscience Une et indivisible se géolocalise momentanément depuis le support mental que nous incarnons ou représentons, ici et maintenant et, selon toute apparence, « sur Terre ».

 

Mais comme nous sommes une forme mentale parmi tant d’autres, nous ne pouvons rien contenir d’autre que les idées que nous sommes censés incarner ou rendre manifestes et auxquelles nous donnons vie, force et durée, dans ce monde de linéarité apparente. Cela dit, si l’univers n’est pas en nous, à l’inverse, pouvons-nous affirmer que nous sommes dans l’univers ? La réponse exacte dépend de qui ou de quoi nous parlons en disant « nous », « je » ou « moi. » Si nous faisons allusion à notre rôle ponctuel, la personnalité que nous incarnons, le  masque (ou ego), alors oui, nous sommes « dans l’univers », c’est évident ! D’ailleurs, nos sens, parfaitement adaptés au Jeu de la Conscience (la Création Continue), nous en informent d’une manière assez précise pour que nous réussissions tous à le croire.

 

Mais si nous faisons allusion à « Qui nous sommes vraiment », alors la réponse devra être totalement différente ! Il n’y a qu’un seul Être, un seul Esprit, un seul Soi Conscient, qui se décline à partir de toutes les formes mentales créées en esprit et capables de véhiculer la vie, mais aussi, la conscience relative à ce niveau de vie ponctuel. Autrement dit, en tant qu’esprit universel, en tant que Conscience unique, c’est bien l’univers qui est en Elle, et non l’inverse ! Mais dès que Son Regard se réfracte depuis une forme vivante et consciente quelconque, une forme capable de refléter cette Conscience et de dire « moi », alors la vérité doit s’adapter à la situation.

 

Clairement, si nous partons de la Vision Unique (Soi-Conscience) et essayons de nous identifier à Elle, non seulement l’univers est en nous mais nous sommes également dans cet univers. Nous y sommes sous la forme d’une personnalisation de « Tout ce que nous pouvons être et manifester, en esprit et dans notre mental infini. » C’est la Conscience qui nous contient tous, mais si nous sommes cette même Conscience, nous contenons tout. C’est à partir de cette connaissance extraordinaire que les Sages de l’antiquité purent dire : « Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et les dieux. » L’idéal serait de conserver ce dernier point à l’esprit, tout en acceptant librement et de bonne grâce, de jouer le Jeu qui nous est proposé par… Nous-mêmes, mais dans l’Absolu !

 

Serge Baccino

Pourquoi les règles et les lois

Pourquoi les règles et les lois… Sont de plus en plus dures et strictes ?

 

Tout est dans le titre, non ? Mais l’aviez-vous remarqué seulement ? Attention : je ne vous demande pas :  » l’aviez-vous subi et avez-vous pesté contre ces mêmes règles et lois « , car je connais déjà la réponse. Ce que j’ignore, c’est si certains commencent ou non à se sortir les doigts du… Disons de là où il vaut mieux qu’ils ne soient pas, si l’on veut s’assoir correctement. Puis-je me montrer plus précis encore ? Mais tout à fait ! Je m’en réjouis d’ailleurs et à l’avance, voyez-vous ? Voici que je m’exécute. La question est bien moins de savoir si vous avez remarqué ou pas le fait que les lois, règlements et obligations diverses, sont de plus en plus pénibles à supporter, que de savoir si vous avez vraiment compris POURQUOI tout cela se produit. Et plus précisément, se produit MAINTENANT, et pas il y a quelques années ou dans dix ans, par exemple.

 

Posée de la sorte, la question devient tout de suite plus poignante, ne croyez-vous pas ? Car elle ne se propose pas de vérifier si vous avez remarqué que nous en prenons tous plein la tronche, mais bien de vérifier si vous en connaissez la véritable raison. Non pas la raison véhiculée par ceux qui s’imaginent au sommet même de l’information, et qui font en réalité le travail de ceux qu’ils dénoncent. Non, je parle moi de LA RAISON, la seule valable et compréhensible par tous, mais pas nécessairement acceptée de tous. Loin s’en faut et s’en faudra, quelques années encore, vous pouvez me croire ! Car les gens n’ont pas envie de connaître une vérité capable de les déranger ou pire, de remettre en cause leur confortable rôle de victimes innocentes incapables de lutter contre les méchants profiteurs. Et les méchants profiteurs, c’est qui ou c’est quoi ? Je vous le donne en mille ! Ce sont tous ceux qui sont au pouvoir et qui abusent ainsi de l’innocence de ceux qui les y ont mis librement et en toute connaissance de cause. Si quelque chose vous chiffonne dans la dernière phrase, relisez, au cas. Ou allez boire un café pour vous distraire.

 

Nous avons l’embarras du choix, le saviez-vous ? Mais oui ! Mais jugez plutôt : Nous avons les différents gouvernements, dont le nôtre, évidemment. Nous avons les vilaines banques qui nous volent notre argent, Monsanto et les différents lobbies, qui désirent nous exterminer sur le long terme, les CRS, qui battent les gentils manifestants, la politique, les média corrompus et vendus aux élites et j’en passe et des meilleures. Tous ces gens-là, voyez-vous, sont nés en étant déjà à leur poste de pouvoir. Personne ne les a aidé à y parvenir, personne n’a voté pour eux et ils existent, Dieu les bénisse, juste au bon moment pour tout assumer pour nous et à notre place.

Je viens d’ailleurs d’apprendre que le Maire d’un village proche du mien, vient, comme tous ses illustres prédécesseurs, de se proclamer lui-même premier magistrat (et OPJ) de sa commune et qu’il a lui-même dressé la célèbre pancarte :  » Honneur à notre élu !  » Sans doute une boutade de plus pour laisser entendre que le peuple est assez instruit pour aller voter pour que d’autres se farcissent toutes les responsabilités à sa place ! L’humour prend parfois des chemins, je vous jure ! Mais bref, passons.

 

La question était, il me semble et si je réussi à me suivre correctement, de savoir pourquoi les choses s’accélèrent, cela au point de faire penser, aux gens, que très bientôt, ils vivront tous en parfaite Totalocratie ! Ne cherchez pas, ça vient de sortir. Serait-ce pour faire peur au peuple, ou bien ? Admettons. Mais pourquoi grand Dieu vouloir faire peur à un peuple qui n’a jamais eu le courage ni même la volonté de s’assumer, de s’extraire de son marasme psychologique et qui ne demande qu’à être assumé ? Mais que désire de plus le pouvoir en place ? Il les possède déjà tous, ces mêmes pouvoirs. Et ils sont à leur place, c’est-à-dire hors de portée de mains du peuple. Alors quoi ? Où est l’embrouille ? Que désirent de plus ceux qui ont déjà presque tout reçus et pris ? Justement, et c’est là que le jeu devient amusant, en plus de subtil en ce qui concerne ses nouvelles règles ! Car affirmer que les pouvoirs en place agissent comme de véritables tyrans dans l’espoir fraternel de faire réagir le peuple et lui redonner le goût à la véritable démocratie, serait une aberration mentale capable de faire braire un bataillon de mollusques de la mer Caspienne. C’est dire !

 

En réalité, quelque chose s’est passé. Quelque chose est en train de SE PRODUIRE, que peu de gens sont encore capables d’observer dans son ensemble et de juger avec toute la largesse d’esprit et l’objectivité nécessaires. Une chose qui est en rapport avec LA CONSCIENCE. Je ne prétends pas ici que les gens deviennent brusquement conscients ! J’ai de l’humour, mais pas à ce point. Je dis seulement que la Conscience est mêlée à certains évènements apparemment très négatifs et destructeurs qui se produisent depuis quelques petites années et, surtout, depuis cet été 2019. Loin de moi l’idée de vous parler ici d’alignements planétaires, d’une éventuelle Initiation de notre Mère Gaïa, de l’Arrivé de Shiva et autres cycles de 25 mille ans ! Je suis ésotériste, certes, mais j’ai des scrupules. Ou si peu. Non, mon propos est de pointer, de mon index de Délator, ce que personne, ou presque, ne semble disposé à VOIR. Dénoncer ce qui ne va pas est aisé, expliquer pourquoi très bientôt, c’est PLUS RIEN qui n’ira, c’est une autre affaire !

 

Nous en sommes venus à nous demander s’il nous restera, bientôt, de quoi vivre et manger sainement, de quoi respirer autre chose que du gaz carbonique, si nous pourrons supporter 50 degrés à l’ombre en hiver et si nous devons nous dévêtir pour mieux pouvoir griller sur place grâce à la 5G. Sans compter que chaque jour, une nouvelle tombe des téléscripteurs, nous annonçant que le gouvernement a fait voter une loi au sujet de laquelle nous n’avons aucun droit de regard. Apprendre son existence consistant déjà en un acte de bonté de l’État souverain. Souverain des français. C’est ainsi et c’est pas autrement. De même pour manifester : avant, il fallait prévenir la Préfecture mais à présent, nous voilà prévenus que nous allons nous faire tabasser, si nous osons discuter les décisions de Matignon ou de l’Élisée. Avant, quand j’étais encore un jeune homme innocent, cela portait un nom. Aujourd’hui, je suis obligé de regarder derrière moi avant de m’exprimer  » librement. » Libre expression se bornant à ne dire que ce qui est autorisé, il va de soi. Ce qui était jadis du domaine de la simple morale ou de l’éthique (chrétienne ou non) est désormais tombé sous le coup de la loi. Il n’est même plus possible de se vanter de ne pas être raciste ou homophobe : de toute manière, c’est désormais interdit de même y penser à haute voix ! Il y a donc une certaine amélioration du genre humain. Une amélioration forcée. Qui force le respect. Surtout celui du peuple.

 

Bien, OK, mais encore ? Où est-ce que je désire en arriver avec cette déjection semi-littéraire ? Je désire en arriver à ceci : ce ne sont ni le peuple ni même les pouvoirs en place qui sont à l’origine de la dégradation galopante de notre qualité de vie, en France comme ailleurs. C’est… Autre chose ! Bien sûr, et selon les apparences, quelques-uns paraissent surtout s’en donner à cœur joie et leurs besoins de fric et de pouvoir semblent n’avoir aucunes limites. Et pourtant, ils vont être bientôt limités, mais pas de la manière que l’on peut s’y attendre. Enfin, pas seulement, devrais-je préciser pour être totalement franc et honnête envers mes lecteurs. Réfléchissez deux minutes je vous prie. N’est-ce pas depuis toujours ou presque que le peuple place sa confiance en des personnages étranges dont le seul but est de l’abuser, pour ne pas dire pire ? N’est-ce pas ainsi depuis des centaines d’années ? Et cela a duré, tenu jusqu’à nos jours.

Mais là, quelque chose est en train de se passer On dirait que les « puissants » commencent à douter de leur pouvoir réel et que les plus riches commencent à craindre pour leur avenir. Raison pour laquelle leur affolement se solde par une vague d’exagérations en tous genres sans aucun précédent dans notre histoire.

 

Commencez-vous à comprendre où je désire en venir ? Bien que mon propos ne soit pas de vous y amener, mais de vous proposer gentiment de marcher seuls en direction de l’évènement pointé. Seulement pointé, pas plus. Je n’ai pas le pouvoir d’éveiller les consciences qui ont pour devise de rester endormies. Je n’ai pas non plus le pouvoir de rassurer ceux qui aimeraient bien bouger mais n’ont pas encore le courage d’y penser plus d’une heure par jour, le temps de leur passage sur un des réseaux sociaux. En fait, je n’ai aucun pouvoir tout court. Et cela me convient parfaitement ! Moi non plus je ne désire pas assumer le réveil cahoteux de ceux qui confondront le mot Révélation avec Révolution. Nul besoin de révolution extérieure pour se révolutionner soi-même et devenir enfin conscient de ses propres responsabilités en matière de devenir. Nous n’assistons pas encore à un  » éveil planétaire « , comme l’affirment certains : nous assistons à un Raz-le-Bol collectif, celui-là même qui devrait précéder tout forme d’éveil que ce soit. En particulier s’il est ici question d’éveil des consciences !

 

Je ne prétends pas non plus que cet éveil se passera sans grincements de dents. Voire plus si affinités. Je dis juste qu’avant de faire bouger une masse populaire spirituellement grabataire depuis des siècles, il faut vraiment autre chose que la menacer d’être privée de dessert. Il faut la menacer de la priver de tout, puis mettre cette menace à exécution. Et c’est ce qui est en train de se passer, oui, félicitations, vous commencez à suivre ! Quant à savoir si cet état de fait, cette accélération subite d’une condition dégradante ayant toujours existé, est le fait des Forces de l’Ombre ou de celles (à venir) de la Lumière, je préfère laisser à chacun le soin d’être psychologiquement abasourdi par la bonne réponse, le jour où il s’autorisera lui-même à la recevoir. A être prêt pour la recevoir.

Quand on ne peut plus sauver une demeure en train de s’écrouler, lorsque l’époque où elle se fendillait seulement est largement dépassée et qu’à présent, l’édifice en son entier menace de s’écrouler sur toute une famille, que reste t’il comme solution  ? Si vous trouvez la bonne réponse, vous comprendrez du même coup ce qui est en train de se produire.

 

Et oui, je sais très bien qu’il est plus agréable d’accuser son voisin d’avoir un gros nez que de reconnaître que l’on a des vues sur sa splendide épouse. Mais ainsi va la vie, ainsi vit l’homme qui confond ce qu’il produit avec ce qui lui arrive malgré lui. Le Réveil sera douloureux, qui en douterait encore ? Mais il s’effectuera tout de même, non pas d’un seul coup et pour tout le monde, mais graduellement et seulement pour ceux qui en ont marre de roupiller et de rêver leur vie au lieu de la vivre. A ceux-là, à ceux, nouvelles femmes et nouveaux hommes du Monde futur et nouveau, je dirai ceci :  » Quel plaisir de vous voir assumer enfin et vos travers, et votre droiture, et de ne plus rejeter la faute de votre manière de penser sur les autres ! «  Et c’est en effet tout ce que j’ai à leur dire. Et c’est ce que je leur dirai, depuis ce Monde ou depuis le prochain.

C’est pour eux uniquement que ce texte a été écrit, en témoignage du fait que quelques-uns, déjà, voyaient poindre à l’horizon leur Règne sur eux-mêmes et sur eux seuls.

 

Serge Baccino

 

 

 

 

Inertie mentale

Inertie mentale (ou résistance à l’effort)

 

Lorsque nous désirons réaliser quelque chose qui implique l’assentiment ou l’action d’un autre ou de plusieurs autres, nous sommes souvent confrontés à deux sortes de problèmes récurrents, durant notre bref passage sur Terre. Ces deux problèmes, tout différents qu’ils soient, se résument à ce que l’on nomme parfois l’inertie mentale (ou la résistance à l’effort.)

Il existe deux formes d’inerties : l’inertie personnelle qui se manifeste sous la forme de nos doutes, peurs, croyances, etc., et celle relative à la collectivité, qui se manifeste sous la forme des doutes, peurs, et croyances des autres. Lorsque nous tentons de réaliser quelque chose et que la chance ne semble pas vouloir nous sourire, c’est forcément à cause de l’une quelconque de ces deux formes d’inerties mentales, aussi opposées que complémentaires. Ce peut être que nous manquons de confiance en nous, de volonté, de suite dans les idées, etc.

 

Mais ce peut être aussi à cause du manque d’ouverture d’esprit de celles et de ceux avec lesquels nous devons absolument compter pour réaliser nos buts. Bien sûr, il peut également y avoir un mélange des deux formes d’inerties, par exemple et de notre côté, une peur de ne pas réussir, et de l’autre, une peur à la seule idée de tous les changements brutaux et définitifs qu’entraineraient une réponse favorable à la poursuite de ces buts. Par exemple, une famille souhaite le bonheur de tous ses membres, mais manifestera plus ou moins d’inertie face à la décision de l’un d’entre eux de quitter cette famille.

Dès lors, l’inertie de la personne désireuse de plus de liberté sera d’avoir peur de faire de la peine ou de provoquer de la colère, tandis que les autres membres de cette famille aurons tendance à cette même inertie, mais par peur que les choses changent trop rapidement dans cette famille et ne réussissent, en fin de compte, à la démanteler, à petit feu. A l’évidence, de toutes les formes d’inertie différentes, la peur est la plus puissante et bloquante de toutes.

 

Serge Baccino

L’éveil spirituel

L’éveil spirituel

(Les brèves de la psy éso)

 

Ce que l’on nomme « l’éveil spirituel » est le passage de l’état d’identification totale au « moi », à l’état de prise de conscience du Soi. Les prémisses de l’éveil sont soit brusques, soit graduelles et n’impliquent en rien la perte (ou disparition) du « moi » mais au contraire, une sorte de mixage intelligent entre les deux. L’être continue à être une personne (de l’étrusque « persona », qui signifie « masque ») tout en commençant à comprendre qu’il est peut-être bien plus que cela et par ailleurs. Commencer à s’éveiller revient à jouer un rôle tout en devenant conscient qu’il ne s’agit-là que d’un simple rôle que chacun devrait s’efforcer de jouer au mieux de ses possibilités. L’éveil est un mouvement en avant, une évolution constante qui a un départ mais qui n’a pas de fin.

Il est toujours possible d’être plus éveillé encore. L’éveil n’est ni définitif, ni permanent, puisqu’il est une prise de conscience évolutive. L’éveil est le départ de la Réalisation. La Réalisation est le fait de s’éveiller chaque jour un peu plus et de prendre conscience de cette progression éternelle.

 

Il est dommage que ceux qui ont eut ce type d’expérience, n’aient pas compris, dès le départ, que s’éveiller n’est rien si on est toujours enclin à se rendormir à la moindre occasion de le faire. C’est en cela que l’éveil est dit non durable : s’il n’est pas correctement entretenu par l’étude du fonctionnement de l’esprit, il décroit avec le temps et la personne retourne plus ou moins complètement à ses anciennes amours, à son ancienne vie et donc, à son état d’esprit de départ. De même, il est dit que l’éveil n’est pas permanent, parce que nul ne pourrait, surtout à notre époque, demeurer continuellement et ne serait-ce qu’à un tiers, éveillé. L’éveil est une condition mentale qui varie selon les heures de la journée, le niveau d’attention et de fatigue, selon que nous ayons l’estomac vide ou  plein.

S’éveiller est bien, tout faire pour demeurer éveillé est mieux. La plus belle forme de Réalisation spirituelle, c’est de prendre conscience que, justement, il n’existe aucune limite à notre degré d’éveil.

 

Serge Baccino

Lumière, éclairage et conscience

Lumière, éclairage et conscience

(Les brèves de la psy éso)

 

Selon les scientifiques matérialistes, surtout soucieux de l’étude des phénomènes, la lumière serait soit une onde, soit une particule, mais au moins quelque chose qui se déplacerait d’un point à un autre et qui nous permettrait de voir avec quelque clarté. Selon cette même source, de moins en moins fiable au fil des décennies, nos yeux recevraient des rayonnements qui seraient ensuite interprétés par notre cerveau, via le nerf optique. Pour les Siddha et plus près de nous, pour les psychologues ésotéristes (ou psy éso), tout se passe ou se produit en esprit et dans notre mental.

Ou si vous préférez, tout ce dont nous pouvons prendre conscience, ne peut se trouver que dans notre conscience. Sinon, nous n’en serions pas conscients. L’univers est donc en nous, sous forme d’imagerie mentale, et ce sont nos sens qui nous font croire que nous sommes dans un monde alors que c’est le monde qui est en nous. Nos sens ne nous trompent pas, bien au contraire, car ils font parfaitement leur travail, travail qui consiste à nous permettre de vivre ce sentiment de séparation, de dualité, que nous nommons l’incarnation. Sans eux, sans l’illusion, point de vie terrestre ou autre, point de sentiment de séparation et donc, pas d’individuation possible. Les sens nous suivent éternellement.

 

Lorsque nous comprenons quelque chose, ne dit-on pas alors que « la lumière se fait en nous » ? Certains propos ne nous apporte t’il pas « un meilleur éclairage » sur un sujet  ? Certains propos ne manquent-ils pas de « clarté » ? N’essayons-nous pas de « faire la lumière » sur une affaire ? Autant d’expressions plus ou moins usitées de nos jours, qui semblent indiquer que c’est notre conscience qui est seule capable d’éclairer les coins obscurs du contenu formel de notre mental humain encore si imparfait. Ainsi, la psy éso enseigne que la conscience et la lumière, c’est la même chose.

La lumière est le sentiment qu’il y a quelque chose d’extérieur à soi. Mais en réalité, c’est la conscience qui « éclaire » ce sur quoi se pose son Regard, son attention ou sa focale. Et se faisant, elle se distingue de ce qui est observé, créant ainsi la dualité de cela qui observe (conscience) de cela qui est observé (objet de l’attention, des sens, etc.) Car à l’évidence, pour voir, il faut toujours deux, cela qui voit et cela qui est vu. La conscience apparaît donc en même temps que l’observation et c’est ce processus même d’observation qui permet à la conscience de se manifester (en créant le deux.)

 

Serge Baccino

 

Libre expression ou expression libre ?

Libre expression ou expression libre ?

 

Dernièrement, je lisais les propos d’une personne se plaignant du fait qu’elle était souvent bloquée dans ses textes sur le réseau social bien connu et arborant un F  blanc sur fond bleu. Elle dénonçait un manque de liberté d’expression, les textes supprimés (car dénoncés par des personnes pensant autrement, mais quel toupet, n’est-ce pas) et évoquait les mésaventures d’une personne qui allait passer en tribunal à cause de propos recueillis sur le fameux réseau social. Peu de gens comprennent vraiment les enjeux réels de ce type de réseaux sociaux, c’est évident ! Chacun s’indigne de  » ne pas pouvoir s’exprimer librement « , du moins selon lui, sans réaliser que le seul fait de modérer et même de supprimer des propos jugés gênants, est aussi une forme de libre expression ! En somme, les usagers seraient libres d’écrire tout ce qui leur passe par la tête, mais ceux qui détiennent les droits et se chargent de faire respecter… Leurs propres idées, n’est-ce pas, seraient privés de ce même droit, consistant et pour mémoire, de faire tout et n’importe quoi, sans se soucier des effets ultérieurs.

 

Bizarrement, nous avons d’un côté des gens qui dénoncent le fait que, selon eux,  » nous vivons en dictature « , puis dès qu’on leur offre un support médiatique pour se faire piéger en se croyant de nouveau libres, ils se plaignent d’être fliqués ! Où est le bon sens ? Où est la logique, dans ce genre de raisonnement mental largement aberré ? Si une personne dont le désir est de me surveiller, me propose une chambre d’hôtel, mon premier réflexe sera de trouver (et non de chercher ^^) les caméras ainsi que les micro cachés. Puis je chercherai de nouveau, sachant que mes surveillants ont pensé à ma réaction et ont doublé au moins leurs accessoires de surveillance. Il est bien connu que l’homme a peur, très peur, surtout à notre époque.

Il est donc logique qu’il se comporte en bon paranoïaque que la plupart des gens qui croient toujours en leur pouvoir, sont devenus. Ceux qui nous gouvernent ou tentent tant bien que mal de le faire, sont désormais conscients que plus personne n’est dupe. La preuve, ils ne se cachent même plus pour voter des lois dans notre dos, leur octroyant plus de pouvoir encore et, du même coup, nous en privant d’autant et au passage. Qui n’est pas au courant, désormais ? Les hypocrites, sans doute.

 

Ils savent que même les plus attardés, parmi le peuple, sont conscients de leurs mensonges et de leur volonté de réduire tout un peuple de moutons à l’esclavage, non pas par méchanceté gratuite mais par besoin viscéral que rien ne change jamais à propos de leur position  » enviable  » par rapport à ce même peuple. Un peuple qui, jusqu’à présent, les a aidé voire conforté dans cet état d’esprit, en désirant lui-même quitter sa triste condition pour… Une plus triste encore ! Car si le peuple est assumé par les différents gouvernements, que peut-on dire et à leur tour, de ces différents gouvernements, constitués de personnes ne sachant plus travailler seules pour gagner dignement leur vie ? Ces gouvernements mondiaux SENTENT arriver la patate, comme on dit en Provence ! Ils pressentent que les gens en ont marre de n’avoir pour seuls choix que ceux d’être pressés comme des citrons ou de devenir pressoirs à citrons à leur tour.

Vous parlez d’un choix ! Alors le dernier recours est de SURVEILLER, de pousser les gens à la délation, sans en avoir l’air (le français excellant en la matière) cela pour agir au plus vite sur les éventuels meneurs. Manque de bol, il existe un  » Meneur  » que nulle matraque ne saurait faire taire. Et ce Meneur-là est en train de naître dans l’esprit et dans le cœur de millions de personnes en simultané. Croyez-vous que nos pressoirs à citrons l’ignorent ?

 

Toutes ces choses, les gouvernements le savent et en connaissent le dénouement final. Ils savent surtout que le dernier espoir qui leur reste c’est que ce même peuple bêlant et rampant, mais refusant tout net d’en assumer les résultats, ne trouve jamais le courage de bouger. Et jusqu’à présent, il fallait lui tenir la main (avoir un meneur/leader) pour oser seulement évoquer la véritable démocratie. Une fadaise inventée par de doux rêveurs de l’École Ionique, il paraîtrait. Alors ces différents gouvernements mondiaux se démènent, au nom de leur propre libre-arbitre et donc, de leur propre liberté d’expression, n’est-ce pas, pour que personne ne s’imagine avoir un jour l’occasion de faire changer ce qui ne doit surtout pas changer. Sinon, que deviendraient ceux qui ne survivent que parce que tous les autres travaillent et gagnent de l’argent qu’ils pourront leur voler légalement ensuite ?

A qui prendraient-ils le fric, à ceux comme eux qui ne vivent que du labeur d’autrui et ne survivraient pas un mois livrés à eux-mêmes ? Réfléchissez un peu, que diable ! Il est plus vital, pour eux que pour nous, que les choses demeurent en l’état et que rien, ou presque, ne change. Si vous n’avez pas compris cela, vous n’avez rien compris du tout à la politique moderne.

 

Il est clair qu’une personne est libre de penser ce qui l’arrange le mieux, mais dès que cette pensée est exprimée, que ce soit verbalement ou par écrit, elle tombe sous le couperet du jugement d’autrui et court dès lors de graves risques de se voir quelque peu malmenée, faute d’être carrément censurée. Bien que menacer les gens de leur piquer le peu de fric qui leur reste, suffit amplement à transformer le plus agité des hommes en la plus muette des carpes ! L’idée est moins de savoir si la chose est  » normale  » logique ou  » autorisée « , que de comprendre les faits dans leur absolue présence ! L’état d’esprit actuel du français moyen, pour ne parler que de lui, est comparable au fait de sortir de chez soi, de rencontrer une personne, de la saluer, que cette dernière ne réponde pas à notre salut puis de s’en offusquer. De quel droit refuse t’elle de me saluer à son tour, se demandera l’un. Que les gens sont devenus malpolis, jugera une autre.

Mais personne n’aura l’idée de se questionner à propos du besoin de saluer son prochain, lorsqu’on le croise dans une ruelle. A croire que la pire chose qui puisse arriver à un être humain, et encore plus à un français, c’est de commencer à s’étudier dans le but outrecuidant de se connaître lui-même ! Cela ne vous rappelle t’il rien ?

 

Mais quel rapport avec la choucroute, se demanderont les plus anxieux de tous ? Le rapport n’est pas évident, je le conçois. Mais il est en rapport avec les éventuels  » meneurs « , ces têtes toutes désignées pour la guillotine et qui font si peur aux différents gouvernements, et qu’il faut faire taire par tous les moyens, vous vous souvenez ? L’aspect physique, on connaît déjà, mais c’est un autre aspect, un peu nouveau, qui trouble nos chers énarques : les médias sociaux, ceux que l’on ne peut (normalement) pas acheter, museler ou faire taire, puisque censés être l’exutoire du peuple !

Imaginez l’horreur si, un de ces jours, un ou plusieurs de ces  » libres penseurs « , se mettaient à inspirer et galvaniser le peuple, cela par le biais d’articles ou de textes et de photos ! Ce serait l’anarchie ! Ou pire, Seigneur, priez pour nous, ce serait l’aube d’une Démocratie véritable, sous les traits d’un peuple que l’on laisserait s’exprimer librement et, pourquoi pas, qui aurait le droit de critiquer les élus ? Non mais vous rêvez ou quoi ?

 

Alors, si on ne peut pas acheter ou régenter directement (et ouvertement) ces médias sociaux, on leur conseille de pondre des sortes de règles communautaires, censées êtres écrites et approuvées de tous (comprendre de tous ceux qui sont en charge de ces médias.) Ensuite, si quelque chose, texte ou photo déplaît, même placés sur une page perso lue de quelques dizaines de personnes (on ne sait jamais ^^), il suffit de retirer ce texte et/ou cette photo, en se réfugiant soit derrière les règles de la communauté, soit derrière la dénonciation d’un tiers. Après tout, nul n’est censé être responsable du désir de nuire d’autrui, n’est-ce pas ? Cela dit, même après reconnaissance d’une erreur regrettable, il vaut mieux pour le coupable de ne pas tenter le diable plus avant en remettant ces mêmes textes et photos !

Deux mots avant de laisser le clavier de côté. Est-ce que je suis en train de dénoncer bien plus la faiblesse d’un peuple de bande mou de l’âme que ceux qui en profitent sournoisement pour se donner l’illusion de pouvoir ? La réponse est oui ! C’est ce que je fais depuis toujours. Ce sont les vrais faibles qui forment les faux forts. Pour autant, je ne suis pas fier de ce que ce pays est devenu à cause de ceux entre les mains desquels certains ont eut l’indélicatesse de placer l’avenir de tout un pays, qui est censé représenter le Chakra de base (le 1) de la planète. Soit dit en passant. Pour le reste, ce n’est pas vraiment un manque de liberté, que je dénonce ici mais un manque cruel de gens désireux d’être libres.

 

Serge Baccino