L’effort de résistance à l’effort d’information

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L’effort de résistance à l’effort d’information

Ou comment l’effet de matière est crée par nos sens objectifs.

(Les brèves de la psy éso)

 

Depuis notre vie dite « matérielle », c’est L’EFFORT qui, contrairement à toute attente, nous maintient dans la sensation de matière. Le spiritualiste qui « fait des efforts » pour sortir de l’illusion des sens, ne fera, en fin de compte, que renforcer cette même illusion des sens. Pourquoi ? Parce que dans cette fréquence de base nommée « plan physique » (ou Monde matériel), c’est la rencontre de deux forces, l’une tentant de s’opposer à l’autre, qui crée ce que l’on appelle « la résistance à l’effort ». Cette dernière se manifeste sous la forme d’une sensation de matière (de résistance, donc) qui indique à nos sens objectifs que nous sommes face à une condition qui ne peut pas être pénétrée, réduite ou même nier, puisque nous la ressentons comme étant réelle, séparée et distincte de nous.

 

Prenons pour exemple une discussion très animée. Plus vous tenterez de faire entendre raison à l’autre, plus cet autre aura comme intention unique de S’OPPOSER à votre effort pour le convaincre que vous avez raison ou qu’il a tort. En somme, si ce que nous nommons « matière » n’avait pas pour fonction principale de s’opposer justement à nos efforts pour la passer outre, pour tenter de la relativiser, le degré de résistance ne serait pas exponentiel et nous n’aurions pas ce très net sentiment de son degré de réalité concrète, de dureté. Mais le Monde Matériel n’est pas solide ou dur : il est une simple énergie dont la capacité à nous résister est presque illimitée. Dès lors, s’opposer à la matière ou tenter bêtement de nier l’exposé de la raison s’appuyant sur le témoignage de nos sens, est peine perdue, pour ne pas dire mieux.

 

Il faudrait de ce fait tenter – non pas une approche différente – mais, à l’inverse, entamer un processus de retrait. Ce ne sont pas nos sens qui doivent initialiser ce phénomène de retrait mais notre mental qui doit se préparer, psychologiquement, à considérer les faits suivants : que ce qu’il peut « toucher » ou comprendre de la matière, ne provient pas de sa nature première ou essentielle, mais de sa volonté, à lui, de passer outre un mode de fonctionnement autonome d’un des multiples plans de conscience de l’univers mental. Voyez si ces quelques lignes vous inspirent, vous confortent ou, et à l’inverse, vous paraissent sortir du mental d’un fou furieux ! Après tout, libre à vous d’assumer le contenu formel de vos propres mouvances mentales !

 

Serge Baccino