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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Pourquoi il est si difficile d’évoluer vraiment – Dossier

Pourquoi il est si difficile d’évoluer vraiment

Première partie

La psychologie ésotérique (ou « psy éso » pour faire court) ne s’embarrasse pas de termes ou de mots bien arrêtés. Elle se contente d’user de termes et d’exemples qui soient accessibles à la mentalité européenne. Ce qui compte, à ses yeux, c’est de SE FAIRE COMPRENDRE, et non d’affirmer qu’un concept ésotérique doit absolument être nommé d’une manière précise.
Cela dit, il est évident pour qui a déjà les yeux ouverts, que certains termes ont été hélas par trop galvaudés et qu’il devient difficile, pour le chercheur honnête de vérité spirituelle, de s’y retrouver dans cette forêt de dénominations différentes censées nommer des choses identiques. Cela nous fait un peu penser au symbolisme de la Tour de Babel ! Peu de gens, même parmi les spiritualistes reconnus et plébiscités, sont capables, de nos jours, de faire la différence entre certains concepts pourtant très clairs et simples par ailleurs. Cela est dû au fait que chaque nouveau spiritualiste « montant » et qui désire s’extraire du lot et donc, tirer son épingle du jeu, comme on dit, se croit dans l’obligation d’inventer de nouvelles dénominations pour désigner des choses qui en possèdent déjà et ce, depuis fort longtemps.

 

L‘ésotérisme, qui est la science de la partie la plus intériorisée de l’âme humaine, a bien essayé, au cours des siècles, de proposer un code précis et définitif de dénomination. Pour se faire et en toute logique, elle se servait et se sert encore, de l’étymologie. Et elle essaye toujours de proposer une version unifiée, ne serait-ce que par le truchement de la psy éso. Ainsi et par exemple, il existe une différence entre l’âme et l’identité spirituelle, c’est-à-dire la partie immortelle de l’être. L’âme, c’est « ce qui nous anime », du Latin « animus » qui signifie « esprit », et « anima », qui signifie à la fois « souffle » et « force vivante et sensible. » L’âme se résume donc à nos pensées et à nos émotions et consiste en ce que nous appelons nos processus mentaux ou notre état d’esprit, si vous préférez, le premier formant le second.

Mais il n’y a rien de restrictif à ces dénominations; il s’agit juste d’une tentative pour simplifier les rapports humains entre chercheurs de Lumière. L’ésotérisme ou Science de l’âme, existe depuis des millénaires et il semblerait naturel que tout nouvel arrivant sur la scène du monde de la spiritualité, s’y réfère de bonne grâce. N’exigeons-nous pas, dans l’étude purement académique, de « citer nos sources » ? Il est dommage que cela ne soit pas exigé en spiritualité. Bien que la raison de cette difficulté à se référer à ce qu’ont fait les autres auparavant, soit quelque chose de pénible pour le « moi » de la plupart des spiritualistes ! Du moins est-ce là une version polie m’évitant de me montrer encore plus précis.

 

La psy éso parle de souvent du « moi » mais aussi bien, du « moi social » ou encore « moi humain » (plus rare), ces trois dénominations possédant un sens identique, visant un même niveau spécifique de notre être global. Employer ce terme (le « moi ») pour désigner cette partie de notre être en connexion directe avec l’évènementiel ou « monde extérieur », nous semble parfait si l’on sait que notre personnalité est très fortement teintée (pour ne pas dire mieux) par son environnement immédiat et, bien sûr, par les expériences nombreuses rencontrées depuis ce que l’on nomme d’une manière générique « le relationnel. » Et c’est justement au sein même de ce relationnel, de nos échanges constants entre « les autres » et nous-même, qu’apparaissent toutes sortes de conflits plus ou moins violents et plus ou moins durables.

À ce point qu’il est devenu évident, aux yeux de toute personne un minimum censée, qu’il devient urgent d’y trouver une solution pratique. Philosopher n’est plus ni de notre ressort, ni d’ailleurs de notre intérêt. Même si certains persistent encore à « évoluer seulement en esprit », comme on le dit en psy éso.

 

Cela fait des centaines d’années que l’homme cherche à influencer son voisin dans l’espoir immature de le ranger à sa propre façon de penser. Bien sûr, en retour, ce même homme refuse catégoriquement de faire les frais d’une telle tentative de planification mentale. Ce qui a pour effet que depuis toujours ou presque, chacun attend que l’autre ou pire, les autres, se rangent à son propre état d’esprit. Et comme chacun entretient cette même idée de changer les autres, que ce soit ouvertement (les tyrans) ou en secret (les hypocrites et manipulateurs), les choses ne peuvent donc pas avancer. Si vous en doutez, essayez donc de changer les personnes dont l’état d’esprit vous chagrine puis revenez me voir pour en discuter !

Certains sont même convaincus qu’il faut tenter à tout prix de réformer le caractère présumé « défectueux » des autres, que ce sont eux qui ont un problème et que c’est donc à eux qu’il revient de « produire des efforts » en conséquence, se chargeant ainsi de faire le premier pas. La « preuve » invoquée par celui qui réclame un changement chez autrui, c’est « qu’il a perçu sa misère mentale ! »

 

Arrivé à ce degré de mauvaise foi galopante, il ne nous reste plus qu’une solution, que le commun des mortels pressent, certes, mais hésite à seulement évoquer. Voici cette solution qui est le juste opposé à celle que nous tentons tous en vain de produire, depuis des décennies : « Et pourquoi ne pas tout bêtement essayer de se changer soi-même, en laissant aux autres la liberté d’en faire autant mais s’ils en ont envie ? » Certains s’insurgent et dressent immédiatement des barricades : « Oui mais alors et dans ce cas, nous risquons d’être le seul à changer et voir l’autre demeurer ce qu’il était déjà ! »

Voici la réponse de la psy éso : « Et quand bien même ? Qui se plaint de sentir, forcément en lui-même, que quelque chose ne va pas ? Qui de ce fait devrait s’occuper de ce sentiment intime et cesser de projeter ce dernier sur les autres avec l’intention de se débarrasser de toute forme de responsabilité face à ce qui est pourtant bien ressenti en lui ? »

 

Vous remarquerez que ceux qui exigent de nous que nous changions, semblent fortement agacés par ce qu’ils ressentent en nous observant vivre. Il ne leur viendrait jamais à l’idée qu’il suffirait qu’ils travaillent sur ce ressenti et en cherche l’origine en eux-mêmes, ce qui leur permettrait de demeurer eux et de nous laisser rester nous-mêmes. Pourquoi refusent-ils d’inverser la vapeur et tenter de se réformer eux ? La réponse est évidente : parce qu’ils croient qu’ils n’y arriveraient pas, même s’ils y mettaient tout leur cœur ! Partant, ils se retrouvent bien placés pour savoir la chose irréalisable et préfèrent nous refiler le bébé en exigeant de nous que nous réussissions là où eux sont certains d’échouer ! Bonjour la logique et bonjour le sens des responsabilités !

L’ésotérisme et donc, l’enseignement de la psy éso, son digne successeur dans nos temps modernes, expliquent que la seule manière de changer le monde, c’est de cesser dans un premier temps de réclamer aux autres des efforts que nous sommes bien incapables de produire nous-mêmes, puis de rechercher tranquillement les causes profondes de notre croyance en notre impuissance à nous transformer. Le Monde est fait de plusieurs milliards de personnes. Si chacune d’entre elles décide de se prendre en main, de ne plus craindre de devoir s’assumer et ne redoute plus d’éventuels échecs, elle aura franchi un grand pas. Il lui restera alors à rechercher honnêtement la racine du mal qui ronge chacune de ces personnalités humaines. Et que trouvons-nous à la racine du problème responsable de tant de souffrances inutiles ? Nous trouvons… Une croyance !

 

Mais ne nous abusons pas en nous fiant à la seule dialectique : cette croyance-là, qui chapeaute les autres et les rendent totalement inaccessibles, n’est pas une croyance ordinaire. Il ne faudrait pas croire qu’il suffit d’en prendre connaissance, de pouffer de rire face à son degré de naïveté, puis de la changer immédiatement et sans le moindre effort !
Cette croyance-là est différente des autres du fait qu’elle est basée en totalité sur le constat de milliards de personnes dans le Monde et depuis des millénaires ! Inutile de préciser le pouvoir vital acquit par l’égrégore mental qui la sous-tend ! Des générations de chercheurs de vérité s’y sont cassé les dents dessus. Et il y avait de quoi !

Très bien, mais quelle est la teneur de cette croyance diabolique ? On pourrait la résumer ainsi : le « moi » est persuadé, cela en se fiant à sa propre expérience depuis l’enfance, qu’il n’a AUCUN POUVOIR sur la vie et sur son destin, qu’il subit seulement et doit se contenter de ces moments bénis durant lesquels ce qu’il désire correspond enfin à ce qu’il rencontre comme expérimentation. Imaginez ce qui se produit quand arrivé à l’âge adulte, il constate que cette règle est valable pour tous ! Il en arrive rapidement à la déduction que ceux qui font mine de maîtriser ceci ou cela ont seulement réussi à s’abuser eux-mêmes et à abuser les plus naïfs. Ou presque. Car tôt ou tard un « moi » vaniteux se ramasse en beauté et perd alors toutes formes de crédibilité auprès des autres.

Essayez, à présent, de changer, d’évoluer seulement, avec en arrière-plan de votre subconscience, cette certitude absolue de n’être rien, de n’avoir aucun pouvoir décisionnel ! Cela au point de devoir régulièrement vous prostituer auprès de ceux qui ont réussi à vous faire croire qu’ils ne portaient pas en eux une même malédiction ! Il est clair que le « moi » humain part perdant dans ce genre d’entreprise (se réformer soi) puisqu’il ne trouvera pas, en lui, la force nécessaire de produire une chose que même sa conscience subconsciente refuse de croire possible !

Pour bien comprendre le sujet et avant de définir quelque solution viable, il est PRIMORDIAL que les lecteurs de cet article comprennent le côté « poignant » voire révoltant d’une telle croyance si bien cachée au cœur même de l’être. Ils doivent aussi ne pas tomber dans le piège fatal du « OK, j’ai lu, c’était intéressant, où vais-je aller maintenant ? » Ils doivent absolument SE SENTIR concernés, même si pour cela ils doivent se référer à une multitude d’échecs cuisants qu’ils préféreraient oublier. Lire et comprendre avec le seul intellect n’a aucune valeur. C’est même très dangereux pour l’équilibre psychologique ! L’intellect a vite fait de vous faire confondre « Je sais à présent » avec « Le problème est donc réglé, inutile d’y revenir. » Comprenez-vous bien les risques ? Ce que nous résumons par « vivre et évoluer en esprit, mais jamais en vérité » ? Espérons que oui ! Et si vous vous sentez vraiment concernés par ce que vous avez lu, ci-dessus au sujet de ce cruel sentiment d’impuissance qui accable l’essentiel de l’humanité, alors vous pourrez apprécier, à leur juste valeur, les explications qui vont suivre.

 

Nous disions donc que le « moi » est persuadé de ne posséder aucun pouvoir ni même aucune liberté. Du coup et par extension, il ne lui fallait franchir qu’un pas pour en arriver à la conclusion « logique » (pour lui) que forcément, son bien-être et sa liberté dépendent… Des autres ! Depuis la prime enfance, chacun de nous a eu largement le temps de remarquer que la seule chose attendue d’un enfant et son obéissance aussi absolue que constante. Il ne « croit » pas seulement ne pas être libre : il le constate chaque jour et en devient de ce fait irrémédiablement convaincu. C’est très différent d’une simple croyance que l’on peut annuler du fait de certains changements majeurs dans notre vie : là, il s’agit de toute autre chose, à savoir, D’UN CONSTAT PERMANENT !

Il serait possible de se déprogrammer automatiquement, en constatant, les années passant, que la vie d’adulte nous octroie des libertés et des responsabilités proprement impensables durant la période de la prime enfance, mais… Ce n’est pas le cas ! C’est même l’inverse qui se produit !

Quelques exemples simples mais sans appel : avez-vous la liberté de ne pas aller travailler sans en subir les conséquences ? Avez-vous la liberté de vous exprimer et de dire tout ce que vous avez envie de dire et ce, à n’importe qui, n’importe quand ? Pouvez-vous décider librement de ne plus payer d’impôts, de ne pas stopper votre véhicule quand un gendarme vous intime de le faire ? Pouvez-vous vous marier puis changer d’avis et fréquenter d’autres femmes, librement et ouvertement ? Les exemples sont infinis ! Si vous prenez le temps de passer en revue TOUTES les OBLIGATIONS qui s’imposent à vous, votre vie durant, qu’elles soient morales, sociales ou même physiologiques, avez-vous vraiment l’impression de contrôler quoi que ce soit ?

 

Soyons bien clairs : l’idée n’est pas de définir si certaines de ses obligations sont « normales » ou s’il s’agit d’un inqualifiable abus de pouvoir ! L’idée est de reconnaître, ou pas, que comme tout un chacun, vous n’avez aucun pouvoir ni même aucune liberté. Si vous n’êtes pas encore rendu à ce point de prise de conscience, gageons que la suite et fin de ce Dossier ne vous servira strictement à rien ! Vous aurez même envie d’en discréditer le contenu.
Ce qui serait surtout une preuve que quelque chose, en vous, refuse de reconnaître les faits pourtant évidents. À l’inverse, si vous avez bien tout suivi et que vous avez même ressenti ce terrible fardeau psychologique que représente ce sentiment d’impuissance totale (ou presque) et cette absence outrancière de liberté, alors vous allez pouvoir un peu souffler en vous intéressant à la suite de ce dossier, qui fera office de partie technique.

 

(à suivre dans la seconde partie.)

 

Serge Baccino

Le principe de non-décélération psychologique

Le principe de non-décélération psychologique.

 

Si les termes employés pour désigner ce qui est proposé ici ont l’air quelques peu rébarbatifs, ce qu’ils tentent de rendre accessible à l’entendement est relativement simple. Tous les enfants qui ont joué dans des rues en pente avec des patins à roulettes, des « carrioles » (pour les plus vieux) ou même des planches à roulettes, ont vécu ce que j’explique ici mais en rapport avec la psychologie comportementale. Imaginez que vous êtes dans une rue bondée, qui est en pente et que vous désiriez vous mettre à courir. Vous prenez de l’élan et… Zut ! Vous stoppez, car une personne venant en face allait vous percuter. Prudent, vous décidez alors d’accélérer progressivement votre allure, sans chercher à courir vraiment et en évitant chaque personne arrivant de front. Mais vous voici arrivé au bout de cette longue rue en pente, sans avoir pu seulement accélérer votre marche.

Dépité, vous décidez de recommencer le lendemain. Le jour suivant pour éviter la foule, vous décidez de faire votre petit footing à une heure différente de la veille. Parvenu à la longue rue en pente, vous avez l’agréable surprise de constater que tous les usagers descendent cette rue en pente. Personne ne la remonte. Vous vous mêlez à la foule et tentez à nouveau de prendre une allure de footing. Mais bien que tous aillent dans la même direction que vous, vous réussissez juste à marcher d’un pas alerte, car personne ne court et le nombre de personnes vous gêne dans votre allure.

 

Agacé, vous rentrez chez vous et tombez sur un article dans votre quotidien, qui annonce le départ d’une mini-course prévue pour des adolescents mais à laquelle les parents peuvent prendre part librement. Ravi, vous décidez de vous joindre à cet évènement sportif. Le lendemain, vous arrivez dans la rue juste avant que ne soit donné le départ de la course. Discrètement, vous vous mêlez à la foule de jeunes et de moins jeunes gens et attendez le top départ. Lorsque ce dernier retentit, vous démarrez joyeux et, bien entendu, sur le rythme léger qui est le vôtre. Mais ceux qui sont derrière vous semblent vouloir courir plus vite. Alors vous jouez le jeu et accélérez le rythme, même si cela vous chagrine quelque peu, car vous le jugez un peu trop rapide. Tant pis, la rue est très longue et vous avez tout le temps de ralentir, le cas échéant. Le problème est que les coureurs eux, loin de vouloir ralentir, accélèrent de plus en plus ! Vous tentez de suivre mais réalisez qu’à ce rythme, vous ne tiendrez pas longtemps le coup, car vous manquez affreusement d’entraînement, à l’inverse de ces coureurs qui semblent parfaitement à l’aise avec ce rythme soutenu.

 

Finalement, à votre grande joie, vous gagnez enfin la ligne d’arrivée. Ou plutôt, vous êtes poussé jusqu’à elle ! Quelques mètres plus loin, vous sentez vos jambes vous trahir et vous retrouvez sur le sol, haletant et avec un magnifique « point de côté. » Vous essayez de comprendre ce qu’il vient de vous arriver et vous comprenez que, tout bêtement, votre volonté de courir a été littéralement « portée » par la volonté groupée de tous les autres et qu’en fait de courir, vous avez plutôt été poussé à le faire. Mais plus du tout à votre rythme. Vous en déduisez qu’avant de vous associer à un groupe de personnes partageant apparemment vos goûts, vous testerez, au préalable, votre capacité à les suivre, certes, mais cette fois-ci, par vos propres moyens !

 

Cette mésaventure vous en rappelle une autre, beaucoup plus ancienne celle-là. Vous aviez dix ans et vous commenciez à peine à vous initier aux joies des patins à roulettes. Pour faire comme vos camarades, vous vous trouviez alors en haut d’une rue autrement plus en pente que celle que vous venez aujourd’hui de descendre. Trois gamins de votre âge, sales comme c’est pas Dieu permis, se tenaient à vos côtés, un sur la droite et deux sur votre gauche. Ils se préparaient à « faire une descente » mais eux, pour la énième fois, et au vu de leurs coudes et de leurs genoux quelque peu écorchés, vous n’étiez pas spécialement enthousiaste à l’idée de tenter votre toute première descente. Il est vrai que sur des patins à roulettes, les freins sont bien cachés ! Surtout sur les patins des années soixante-dix !

 

Mais vous ne pouviez décemment vous soustraire à cette initiation populaire et prenant votre courage à deux mains, vous vous êtes enfin élancé. Sans doute un peu trop vite et un peu trop fort à votre goût et dès les tout premiers mètres. Et vous voici lancé dans cette descente qui semblait ne plus en finir. Le problème n’était pas vraiment la vitesse, du moins, au départ. Le problème était que cette vitesse, loin de diminuer ou de demeurer constante, ne cessait d’augmenter, cela au point ou vous avez fini par vous demander s’il était possible de demeurer droit sur ses jambes à de telles vitesses ! Durant une seconde, vous avez imaginé une personne bienveillante venant brusquement à votre secours et vous saisissant vigoureusement par un bras, vous empêcherait ainsi de laisser l’essentiel de votre dentition contre le mur qui, sournoisement, terminait cette maudite pente.

 

Mais c’est un caillou qui, faute d’une âme charitable, finit par vous sauver. Ou presque. Cela en venant se placer d’une manière impossible à concevoir et encore moins à reproduire, entre une roue avant de votre patin gauche et la monture de fer sur laquelle viennent se visser les roues. Le patin se bloqua instantanément, vous permettant de produire une figure acrobatique digne d’une chorégraphie de patinage artistique. Au grand plaisir de vos trois camarades s’entend, dont l’un se surprit même à applaudir. Résultat de la voltige suivi d’une chute mémorable ? Seulement quelques éraflures cuisantes mais un ego passablement malmené.

 

Il est un fait que lorsqu’on est le seul à descendre une pente et que rien ne vient plus nous ralentir ni nous créer d’obstacle, la vitesse peut rapidement devenir exponentielle. C’est le principe de non-décélération psychologique (expliqué plus loin), ramené ici à de simples lois de la physique qu’il nous est inutile d’évoquer. Mais qu’en est-il au sujet du comportemental, du psychologique ? Nous avons tous été plus ou moins confrontés à ce principe, mais comme la plupart des gens ignorent le nom donné par les psy éso, ils ne peuvent que se fier à leurs observations ainsi qu’à leur intuition pour comprendre ce qui se passe en l’occurrence.

 

 

En fait, tous les parents connaissent ce principe mais se l’expliquent différemment. Ils savent que s’ils laissent passer trop de caprices à leurs enfants, ces derniers deviendront rapidement intenables. De même s’ils n’arrivent pas à se faire respecter, c’est leur progéniture qui prendra le pouvoir et il ne sera plus possible, par la suite, de faire appel à leur respect. Nous pourrions donc en déduire que si nous laissons les choses nous dépasser, si nous ne savons plus quoi faire pour stopper (ou ralentir) un mouvement mental (idée, comportement) quelconque, ce dernier « prendra de la vitesse » du fait de l’absence d’opposition et deviendra rapidement compulsif. Pour toute personne se voulant rationnelle et logique, la chose peut paraître on ne peut plus négative, voire dramatique dans certaines situations. Mais pour le psy éso, adepte de la moindre résistance, voire de l’absence totale de résistance à l’effort, le principe de non-décélération est un précieux allié. Du moins si on sait patienter et attendre son heure sans broncher.

 

À présent, imaginons un pays dans lequel le peuple se croit en démocratie depuis des décennies, mais qu’il se trouve en fait « sous l’occupation » d’êtres peu évolués, très envahissants mais assez réfléchis pour ne pas non plus détruire ce qu’ils se proposent de conquérir. Un peu comme le fit Hitler, durant la Seconde Guerre mondiale et qui donna pour stricte instruction à ses bombardiers de ne détruire aucun monument célèbre et ancien. En effet, si conquérir un pays se résume à hériter finalement de ses ruines fumantes, à quoi bon ? Quant au peuple, symbole parfait de la vache à lait aux pies intarissables, mieux vaut ne pas le traire plus que de raison, son rôle étant de durer et non de périr sous la traite. Et en effet, durant l’occupation nazie, les monuments étaient respectés et les officiers tentaient par tous les moyens de faire croire aux vaincus, qu’ils avaient tout intérêt à collaborer, que c’était pour leur bien et que, finalement, la vie n’était pas plus difficile ou mauvaise qu’auparavant, etc.

Bien que quelques-uns n’étaient pas de cet avis, mais ils étaient fort rares, la masse populaire décida très vite de plier l’échine et d’obéir. Quoi faire d’autre, sinon ? Les maquisards étaient-ils si intelligents que cela, en fin de compte ? Ne mettaient-ils pas plutôt le peuple en grand péril d’éventuelles représailles ? Des questions que se posent tous les peuples « sous occupation », mais pas allemande cette fois.

 

Il est un fait que parfois, lutter contre l’adversité ne fait qu’en renforcer les assauts, en plus de faire durer plus longtemps les souffrances induites. Mais que vient faire ici, et très exactement, le principe de non-décélération ? Il est là pour rappeler déjà et à tous les enfants du monde, que lutter contre l’autorité parentale ou manquer de respect à ses aînés, à ceux-là mêmes qui nous donnent à manger et nous permettent d’avoir chaud et un toit sur la tête les soirs d’hivers, n’est pas une solution viable à long terme. À la fin, c’est l’enfant lui-même, devenu grand, qui le paye et même chèrement, même s’il n’a alors plus assez d’intuition pour relier sa déchéance sociale et mentale actuelle à cet ancien état d’esprit frondeur. Il est clair qu’avec la disparition de l’autorité, disparaît également la capacité de lutter. Capacité qui s’étiole ensuite presque complètement, sauf dans certains cas plus vicieux d’êtres (si peu) humains qui ont compris qu’ils ne se sentent fort qu’aussi longtemps qu’une forme quelconque de lutte existe. C’est ce que s’imaginent du moins tous les loubards de nos citées surpeuplées qui exhalent la misère morale.

 

Dans ce cas, n’importe quelle femme devient le symbole de maman, une mère à laquelle ils vont faire payer pas mal de choses, plus ou moins précises, mais peu importe, du moment qu’ils peuvent se venger. Et par extension, n’importe quel homme devient un papa, ce père si autoritaire auquel on va faire fermer son bec, que l’on va voler, frapper ou humilier d’une quelconque façon. Quant aux autres loubards, leur statut est tout à fait à part : ils incarnent les frères ou les sœurs qui ont souffert ensemble de la vindicte de « dieu papa » et de « déesse maman ». Il faut bien se serrer les coudes entre victimes d’un système qui représente l’autorité absolue.

 

Dans le cas de ce pays imaginaire se croyant en démocratie mais étant passé d’un régime monarchique à un régime dictatorial déguisé en république bien propre sur elle, certains, faute de maquis, prennent la mouche et se demandent si on ne les prendrait pas un peu pour… Pour ce qu’ils ont été jusqu’à ce jour de réveil en fanfare ! Faute d’oser crier « Aux armes citoyens » puisque l’idée sentirait un peu le réchauffé, faute de trouver assez de pavés pour s’en servir de projectiles contre les New SS de rigueur dans tout régime d’occupation, ce sont les mots qui, désormais, sont lancés à la face des occupants, via des réseaux plus ou moins vendus, justement, à l’occupant. Mais si les mots peuvent blesser ceux qui possèdent encore une âme sensible, elle n’est que de peu d’effet sur nos envahisseur. Ces derniers, loin de se lamenter, se réjouissent à propos de deux choses très révélatrices : la résistance moderne est peu efficace, pour rester poli, et le nombre de maquisards est ridiculement faible. Tant que le reste du peuple suit et marche en dormant, pourquoi s’inquiéter de ces velléités d’existence ?

 

Et puis il y a les pétitions ! Ah, les pétitions ! Quelle merveilleuse invention ! Pour les forces d’occupation s’entend ! Et le plus amusant de l’histoire, c’est que c’est le peuple lui-même qui a lancé cette mode et qui s’en sert à tour de bras dans l’espoir immature de se donner bonne conscience ! « Vous comprenez, Madame, moi j’ai signé une pétition ! Et nous arrivons bientôt à dix mille signatures, ce n’est pas rien ! Les autorités devront nécessairement bouger ! » Et en effet, les instances supérieures « bougent. » Elles se dodelinent de rire dans leur fauteuil de ministres, en observant des millions de personnes essayer de ne pas voir ce qui bientôt les rendra définitivement aveugles. Toutefois, on peut rire et avoir la présence d’esprit de donner un peu de foin de temps à autre à un âne qui ne cesse de braire dans son étable. Ne serait-ce que pour en atténuer le bruit peu agréable. Il désire sortir, certes, mais pour cette fois encore, il devra se contenter d’un peu de foin. Et s’il ne se tait pas, nous lui donnerons du bâton ! En général, il se calme tout de suite. Surtout si juste après on lui allume la télé placée en face de lui et au-dessus de son auge.

 

Du coup, la satisfaction au sujet de certaines réclamations de second ordre, sans importance réelle donc, est quelquefois offerte au public. Une ou deux pétitions portent leurs fruits de temps à autre, oserons-nous dire ici et pour ne froisser personne. Mais c’est en fait sous la forme de ce genre de deal plus ou moins tacite que se propose cette immense victoire populaire : « Bon, OK, arrêtez de beugler, on a compris ! Si on accepte de réduire de 2 % les produits chimiques mortels contenus d’office dans le maïs réservé à la nourriture des vaches de chair, vous nous laisserez en paix pour brûler ce qui reste de la forêt en Amazonie ? » Il est vrai, l’Amazonie, c’est toujours « loin », surtout quand on n’y habite pas.

 

Est-ce que nous sommes en train d’essayer de faire passer l’idée qu’il existe des peuples qui sont vaincus depuis l’intérieur par un ennemi faisant partie de ses propres rangs, et que ces mêmes peuples, désireux de rester aveugles à leur condition, usent de stratagèmes naïfs et rarement opérants, pour se donner l’illusion que leur voix a du poids et donc, de l’importance ? La réponse est très franche : OUI ! C’est exactement ce que nous affirmons ouvertement. Affirmons-nous également que c’est en faisant mine de lutter contre un régime dictatorial que nous lui permettons de s’adapter un peu mieux à chaque fois et donc, de durer plus longtemps encore ? La réponse est oui, également ! OUI ! Car ce contre quoi nous luttons nous renforce, certes, mais seulement en termes d’évolution des âmes humaines, pas en termes d’évolution planétaire et politique.

Par contre, cela renforce et fait durer plus longtemps ce contre quoi nous combattons. Ceux qui doutent du bien-fondé de nos propos devraient un peu mieux étudier l’histoire du Monde et considérer le nombre de pays ayant joui et jouissant encore, d’une authentique démocratie. Même sur les derniers dix mille ans, les doigts d’une seule main suffiront amplement à ce type de comptabilité.

 

Pour en terminer avec ce pays imaginaire, partons de l’idée que, tout à coup, les forces d’occupation ne rencontrent plus du tout de résistance : que va-t-il se passer ? Auront-ils « gagné », nous voulons dire gagner une chose qu’ils ne possédaient pas auparavant, à savoir le pouvoir absolu sur les masses et donc, sur chaque personne qui la compose ? Ou alors ces mêmes occupants vont-ils enfin « se lâcher » et se laisser aller librement, puisque ne rencontrant plus aucune forme (ou raison) de décélérer dans cette pente vertigineuse dans laquelle ils s’étaient jadis engagés ? Avant, il y avait trop d’obstacles à leur soif de pouvoir démesurée mais si ces obstacles disparaissaient, qu’est-ce qui pourrait bien freine, désormais, leur accélération exponentielle ?

Et si un jour ils devaient à nouveau non pas s’arrêter, cela leur est déjà impossible, mais seulement ralentir, le pourront-ils ? La réponse est sans appel : NON ! Ils ne pourront pas et cette course folle à la suprématie risque fort de très mal se terminer pour les forces d’occupation qui parlent la même langue que le pays occupé.

 

Voilà ce qu’est le principe de non-décélération psychologique : une fois qu’une personne a pris goût au pouvoir et que plus personne ne se place en travers de son chemin pour la ralentir mais aussi, pour la renforcer, la rendre plus expérimentée et efficace, elle acquiert alors une vitesse telle, que le moment venu pour elle de ralentir puis de s’arrêter, elle en est totalement incapable. Mais dans ce cas, nous serons alors très, très loin de simples écorchures aux genoux et… À l’âme !

 

Serge Baccino

Conscience mentale ou conscience astralisée ? Dossier

Conscience mentale ou conscience astralisée ?

Nota : Attention, ceci est un Dossier et non un simple article et il est donc très long à lire jusqu’au bout. Merci de votre attention.

 

La psy éso enseigne qu’il existe deux formes de conscience : la conscience « par soi », la plus communément répandue ainsi que celle que nous employons tous, le plus souvent, et la conscience « de soi », qui est moins évidente à « localiser » mentalement ou même à comprendre. La première forme de conscience est dite formelle, car elle s’appuie sur les sens objectifs et donc, sur les objets, sur notre prise de conscience consécutive au fonctionnement de nos 5 sens objectifs. Par exemple, nous sommes conscients d’un objet que nous apercevons ou d’un son que nous entendons. Cette conscience-là est très importante pour nous, car elle nous permet d’avoir la sensation d’être en prise directe avec l’actualité, autrement dit, avec tout ce qui se passe autour nous, évènements ou personnes accessibles à nos sens.

 

La seconde conscience est dite « informelle », car elle ne s’appuie… Sur rien ! C’est ce qui nous reste et nous permet d’être conscients, malgré l’absence de supports extérieurs, de nos sens et même, de la moindre pensée. Cette conscience-là est difficile à conserver, car dès qu’on réalise qu’on ne pense pas ou plus, cette seule constatation suffit à remettre en route nos pensées ! Mais avec de l’entraînement, on peut y arriver et avec le temps, sans aucun effort, on peut rester avec une conscience de soi sans aucune pensée ou forme de perception. L’avantage de cette seconde conscience (informelle), c’est qu’elle nous permet de générer ce que l’on nomme de l’alpha automatique. Normalement, nous en produisons plus ou moins 20 minutes par jour environ, mais ceux habitués à la pratique de la méditation passive (juste être présent à soi), augmentent ainsi rapidement le nombre de minutes durant lesquelles cet Alpha automatique est produit. Certains en sont déjà à deux ou trois heures d’Alpha automatique par jour, ce qui est déjà énorme, au vu de notre vie moderne trépidante dans laquelle nos sens et donc, notre attention mentale, sont régulièrement réquisitionnés et stimulés.

 

 

Il est question, dans cet article, de conscience mentale ou bien astralisée. Qu’est-ce que ça signifie, au juste ? Tout d’abord, qu’est-ce que la conscience dite « mentale » ? C’est une forme de conscience qui, comme son nom l’indique, est surtout basée sur les trains d’ondes mentales, autrement dit, sur les processus mentaux. L’être humain actuel est obligé de manifester l’une ou l’autre de ces deux formes de conscientisation, car ce sont les deux seules qui existent et sont à notre disposition, du moins pour le moment, mis à part la conscience de soi ou « sans pensées », qui ne se prêtent guère à la vie citadine moderne. Ceux qui se fient surtout à leurs processus mentaux, font surtout confiance à ce que l’on nomme l’exposé de la raison et donc, à une vision froide et impersonnelle des choses et des êtres. Ceux qui fonctionnent de la sorte ne sont pas prompts à s’émouvoir, ce qui ne signifie pas pour autant qu’ils ne sont pas capables de tendresse ou d’affection. Seulement, ils fonctionnent de la sorte et les seuls qui s’en plaignent, éventuellement, sont évidemment celles et ceux qui « fonctionnent » à partir d’une conscience dite « astralisée. »

 

 

Qu’est-ce qu’une conscience astralisée ? C’est une forme de conscientisation qui s’appuie surtout, voire uniquement, sur les perceptions, les sentiments et, bien sûr, les émotions. Ce genre de conscience concerne souvent des personnes émotives et fragiles, psychologiquement parlant. Il semblerait que depuis quelques dizaines d’années, disons depuis le début des années quatre-vingt, il y ait de moins en moins d’enfants qui naissent munis d’une conscience typiquement mentale. La plupart des jeunes nés dans le début des années quatre-vingt semblent être munis d’une conscience plus ou moins astralisée.

Ils arborent une conscience astrale qui semble s’imposer dès les cinq premières années de leur vie. Si auparavant les deux formes de conscience pouvaient réussir à s’entendre, voire à s’harmoniser, depuis les années 1984-1986, nous assistons à un effet totalement inverse et non seulement à une recrudescence de consciences astrales ou « astralisées », mais à une forme d’astralisation exacerbée, s’opposant d’une manière quelque peu agressive à l’autre forme de conscience (la mentale), un peu comme si la seconde pouvait nuire en une quelconque façon à la première.

 

Se baser sur ses émotions pour accueillir les évènements de la vie ainsi que les autres, n’est pas un problème en soi, bien évidemment, mais cela peut rapidement le devenir, si la personne ne réussit plus, à un moment, à reprendre le dessus sur ses émotions. La plupart n’y arrivent pas, cela parce qu’on ne peut pas maîtriser une émotion depuis le niveau où elle se manifeste. Pour qu’il y ait maîtrise, il faut qu’il y ait acte de distinction, c’est-à-dire deux choses distinctes, à savoir « cela qui se propose de maîtriser » et « cela qui sera maîtrisé ». Il faut donc que la personne ne fasse pas partie intégrante du niveau sur lequel elle désire agir. Le phénomène de dualité n’est pas toujours un problème. Il nous permet aussi de nous distinguer des choses et des êtres, condition obligatoire pour réussir un jour à s’individualiser.

 

Pour le moment, il y a très peu d’individualités véritables sur Terre : la plupart des gens font partie, à leur insu s’entend, « d’égrégores astraux » ou, comme on le disait auparavant, « d’esprits-groupes », étape évolutive précédent de peu l’individuation. C’est ce qui explique, d’ailleurs, pourquoi et à notre époque, il existe encore des milliers de gens qui votent pour placer au pouvoir une personne qui, ensuite, les asservira sans vergogne. Il ne s’agit pas là d’un manque d’instruction ou même d’intelligence, mais bien d’une incapacité à penser, ressentir et agir différemment du groupe, de ce que nous pourrions appeler, à tort, « une âme-groupe », simplement parce que cette manière de formuler les choses, si elle n’est pas exacte, donne une vision plus précise de ce que nous désirons formuler ici.

 

Il en va de la grosseur d’un groupe astral de conscience comme il en va de nos différentes subdivisions humaines. Il y a des groupes ethniques, qui regroupent des entités en évolution incapables de s’extraire des « idées-germes » (Mémoires Karmiques) relatives à leur race et qui composent un même état d’esprit général. Il y a aussi les groupes politiques, qui votent tous pour un même postulant au pouvoir, parce qu’ils sont incapables de penser et de raisonner différemment de tous les autres membres de leur groupe, mais aussi pour des raisons karmiques sur lesquelles il serait fastidieux de s’étendre ici. Disons simplement que tous les êtres « se connaissent » à un certain niveau de conscience, du fait qu’ils partagent les mêmes égrégores de pensées. Enfin, et pour simplifier, il y a les petits groupes spécifiques aux familles humaines, qui créent des liens même après la vie physique et qui se poursuivent parfois très longtemps dans les différents sous-plans évolutifs du Grand Plan Astral.

 

 

Le principal problème des astraliens, c’est que leur condition présente est un simple effet qui tire sa cause sur un autre plan. Ou plus sobrement, les astraliens ont énormément de difficultés pour s’extraire de leur condition présente, du fait que cette condition trouve sa cause ou son origine sur autre plan, sur lequel leur actuel niveau d’évolution leur en interdit l’accès. Ce niveau se situe dans l’un des sous-plans du Grand Plan Mental. Ce qui a pour effet qu’une personne très émotive risque de le rester sa vie durant, si elle n’apprend pas rapidement à élever sa conscience sur le plan ou niveau immédiatement supérieur. Il existe de nombreuses techniques, anciennes ou plus « modernes » pour aider les gens dont la conscience évolutive est encore astralisée, à sortir complètement du Plan Astral pour se « fixer » sur l’un quelconque des sous-plans mentaux.

 

 

L’un de ces sous-plans permet d’ailleurs le phénomène de réfraction ou encore, de dissociation de la conscience et du « moi », qui consiste, pour une personne, à acquérir la capacité de se distinguer de son « moi » humain actuel et de comprendre qu’elle peut soit l’améliorer progressivement (conseillé) soit le transformer carrément (plus difficile, réservé aux plus courageux.)
La conscience n’est pas obligatoirement attachée au « moi » humain. Elle peut s’en distinguer et permettre ainsi à la personnalité d’avoir une vision duelle d’elle-même. Cette vision duelle se résume à pouvoir se voir soi-même ou, du moins, à pouvoir se scinder en deux parties, l’une représentée par le « moi » tel que déjà vécu, l’autre par la conscience qui observe ce « moi » et peut juger sobrement de ce qu’il faudrait lui adjoindre ou lui retirer, pour qu’il devienne un peu plus viable. Dès l’instant où se produit ce que les anciens nommaient « une Métanoïa » (renversement, retour sur soi), l’homme devient capable de s’observer vivre et même penser et devient donc capable de juger des changements qu’il faudrait initialiser au sein du « moi ».

 

 

Le « moi » ne disparaît jamais, du moins, pas dans la vie usuelle de l’identité spirituelle et bien sûr, il reste omniprésent durant la période terrestre d’incarnation. Mais il peut être affiné, éclairé graduellement, ou même être « illuminé » par certains évènements ou expériences considérées comme « renversantes », ce qui est un terme assez précis et révélateur de l’effet produit par l’évènement sur le « moi ». Bien que la première forme d’illumination soit largement insuffisante pour s’extraire définitivement du Plan Astral, elle permet néanmoins à une personne de vérifier, par elle-même, ce que des générations de chercheurs n’ont fait qu’espérer et donc croire avant elle. C’est à partir de la seconde forme d’illumination que la personne s’extraie complètement des limitations posées par l’astralité de la conscience du « moi ». Dès lors, même si l’être est loin d’en avoir terminé avec son évolution, il devient capable non seulement de penser par lui-même voire d’initialiser, pour lui-même, une nouvelle façon de penser. Mais surtout, il n’est alors plus une personnalité mais une individualité ou, comme on le dit en psy éso, un « Soi ».

 

 

Un Soi est conscient d’être à la fois un être unique et, en même temps, un composant inaliénable de l’Aventure spirituelle, de la Création Continue ou permanente. Il est libre… Surtout d’être lui ! Car l’individualisation n’autorise pas un être à se placer au-dessus des lois spirituelles de ce Monde-ci ou des suivants. Mais un Soi conscient (ou une individualité) n’en a cure, car désormais, il n’a plus ce sentiment restrictif « d’obéir » ou d’être limité par les lois. Il sait désormais qu’il a tout intérêt à s’en servir avec intelligence et respect du libre arbitre d’autrui. Il faut attendre la troisième forme d’initiation ou d’illumination, pour atteindre des niveaux de consciences qui permettent de faire fi de certaines lois inférieures pour leur opposer des lois supérieures.

Les lois dites « inférieures » sont relatives à l’esprit, à ce qui crée toutes choses à chaque instant. Les lois « supérieures » sont relatives à la conscience et contournent aisément leurs plus jeunes sœurs. Les lois dites « inférieures » (mais incontournable pour les hommes incarnés) sont relatives au Grand Plan Incarnatoire, qui débute par le Plan Causal pour se terminer par le plan terrestre ou planétaire.

 

Contrairement à la croyance ou aux idées répandues, il n’est nul besoin de retourner sur Terre pour être « incarné » ! Il est possible de s’incarner sur de nombreux sous-plans du Grand Plan Astral et du Grand Plan Mental. Ce qui laisse pas mal de latitude, quand on connaît un minimum de choses sur ces deux plans cités. Sur terre et par rapport à notre corps psychique, double du corps physique, il est possible d’associer les différents Plans de la Conscience actuellement accessible à l’être humain et pour le moment, aux différents Centres de Force, plus connus sous le vocable de « Chakra » (sans « s » à Chakra, même au pluriel, c’est du sanskrit, pas du français, merci.)

Ainsi, le premier Centre représente nos bases psychologiques actuelles et donc, est relié au plan terrestre ou « physique ». Le second est relié au plan éthérique ou vital. Le troisième, au plan astral, le quatrième, au plan mental, le cinquième au plan Causal, le sixième au plan Bouddhique et le dernier (sommet du crâne) au plan Atmique. La pensée de l’homme demeure astralisée aussi longtemps que sa conscience ne se polarise pas au-dessus du Centre Cardiaque et donc, au niveau de la gorge (Centre Laryngé, ou Vishuddha Chakra.)

 

Lors de la seconde forme d’illumination ou d’initiation, la conscience se stabilise au niveau du centre situé sur le front et dès lors, l’individu est capable de raisonner logiquement et sans se mêler lui-même à son raisonnement (prendre pour soi ce qui est conscientisé, se sentir concerné, visé, etc.) Les personnes qui se vexent en lisant certains de mes articles ne comprennent pas qu’elles commettent deux grossières erreurs psychologiques : la première, elles s’imaginent que le monde tourne autour de leur personne et que, forcément, si on parle d’un sujet, on parle d’elles. La seconde, elles ne réalisent même pas qu’en réagissant ainsi, elles dévoilent bêtement aux autres qu’elles sont effectivement concernées ! Ce qui resterait « secret » si elles n’avaient pas bêtement réagi, conduite ainsi par le besoin de se justifier, alors qu’elles n’étaient pas spécifiquement visées. C’est la raison pour laquelle lorsque de telles personnes astralisées se sentent obligées de me répondre un tant soit peu vertement, je les ignore et efface même leurs messages quand je le peux.

Ce n’est pas un manque de respect de ma part mais un acte de bon sens. Je sais que discuter ou argumenter avec de telles personnes est impossible et se résume de fait en la perte cruelle d’un temps qui m’est précieux. J’écris pour les personnes intelligentes et responsables, désireuses d’apprendre et, éventuellement, de se réformer un peu afin de devenir plus heureuses et libres, non pour celles qui se sentent obligées de me démontrer une chose que je sais déjà depuis longtemps.

 

 

Les personnes qui ont une conscience astralisée, ont le foyer de leurs processus mentaux situé au niveau du troisième Centre psychique ou « Chakra ». Ce Centre leur permet d’élaborer de nombreux processus mentaux, comme tout un chacun, puisqu’il est à la fois le siège de l’intellect et celui des émotions dites « animales » (instinctives, tribales, etc.) Ceux dont la conscience est plutôt mentale ont leur foyer conscient situé au niveau du Centre Cardiaque (Anahata Chakra, en sanskrit) qui lui, est essentiellement mental. D’ailleurs, ne dit-on pas que « L’homme est tel qu’il pense en son cœur » ?

Un certain folklore européen voudrait à tout prix que le cœur soit « le siège de l’amour ». Mais ce n’est pas à cet étage que se situe le « cœur spirituel », le seul Centre branché sur l’amour. Le cœur est seulement l’étage des pensées et c’est d’ailleurs à cet étage qu’elles prennent leur élan vers le cerveau, après en avoir reçu la force.

 

 

Mais revenons à notre conscience astralisée. Ceux qui en sont munis sont également ceux qui risquent le plus en termes de problèmes psychiques. De nombreux médiums et voyants ne peuvent user de certaines facultés psychiques que du fait que leur conscience a un accès direct voire unique dans l’un quelconque des principaux sous-plans de l’astral. Et peu importe le niveau, une conscience astralisée est un peu comme une « porte ouverte » sur tout et sur n’importe quoi. Contrairement à une autre croyance populaire, « Tout ce qui vient du ciel n’est pas nécessairement béni » !

Et à ce propos, depuis quelques années, nous assistons, impuissants, car non directement concernés, à une recrudescence de « contacts avec l’invisible » dont l’humanité devrait pouvoir se passer, pour le dire d’une manière élégante. Il est clair que, depuis toujours, certaines entités peu recommandables s’ingénient à tromper l’intelligence de certains « supports » sensitifs, tels que médiums ou autres. Mais depuis les années 85/86, il y a eu une nette hausse d’activités suspectes issues de contacts inappropriés avec certaines zones « délicates » de l’astral.

 

Les choses se sont accélérées depuis une petite dizaine d’années, à cause des changements vibratoires de la planète qui se prépare comme elle le peut, à de grands changements la concernant et, par extension, pouvant avoir un impact non négligeable sur nos vies à tous, et permettant à de nombreuses personnes, d’accéder consciemment aux niveaux astraux mais ce, sans une solide préparation préalable. Certains ont tout de suite saisi le bon réflexe et se sont méfiés des messages un peu trop mielleux et tartinés de lumière spirituelle, captés de manière psychique en période diurne ou durant la nuit. D’autres, sans doute plus jeunes ou beaucoup moins à l’abri du besoin compulsif de briller aux yeux des autres, n’ont pas résisté à ce qui, pour eux, fait encore figure d’aubaine. Hélas, quand le temps sera venu pour eux d’être détrompés, cela d’une manière aussi cruelle qu’inattendu pour leur ego, il sera alors trop tard.

 

 

Pour le dire sans détours, les cas de possession, d’emprises psychologiques et même énergétiques, ont été multipliés par dix depuis ces dernières années. Désormais, il est très dangereux, pour des personnes présentant un état d’esprit astralisé, de se lancer dans le genre d’activités tournées vers les manipulations des forces astrales. En fait de « manipulations », ce sont les nouveaux médiums qui vont l’être, et d’une manière qui échappera entièrement à leur contrôle. Des activités comme « le verre » ou la planchette oui-ja, les boules de cristal et même, l’écriture automatique, sont à proscrire autant que faire se peut. Mieux vaut prévenir que guérir. Toutefois, la radiesthésie n’est pas remise en cause, surtout si vous la pratiquez pour soigner ou pour chercher de l’eau, voire de l’or. Évitez toutefois cette forme de radiesthésie qui ressemble plus à de la voyance qu’à un banal contact avec votre propre subconscient.

 

 

Chaque mois, de nombreuses personnes qui se sont prises pour des « passeurs d’âmes », qui est une nouvelle mode très prisée, consultent des thérapeutes spécialisés pour se faire enlever des entités. Qu’elles fassent passer des âmes est un fait, mais que ces âmes passant par ces personnes imprudentes acceptent de les quitter ensuite, cela est une tout autre histoire ! Bien sûr, les personnes qui consultent le font en toute discrétion et « oublient » volontiers de préciser qu’elles ont une activité en rapport avec l’astral et ses innombrables dangers. Mais il est facile de les reconnaître au fait qu’elles refusent, durant les soins, d’admettre s’adonner à des activités qui dépassent quelque peu leurs facultés de compréhension. On peut être passeur d’âmes, commencer à le payer très cher, mais conserver sa fierté !

 

Jadis, il était de mode de se dire « médium », de contacter les morts, de « tirer les cartes » et de se ramasser ainsi un tas de miasmes peu sympathiques au passage. La mode des passeurs d’âmes et en train de… Passer, justement, pour laisser la place à la mode des « coachs ». Et bien sûr, pas des coachs sportifs, comme il y en a toujours eu en Amérique ou ailleurs. Là il est question de « coachs de vie » (excusez du peu) et au train où cela va, on peut s’attendre, l’année prochaine à trouver des « coachs divins » ! Tant qu’à prétendre apprendre à vivre aux autres, pourquoi ne pas aussi leur apprendre à devenir des dieux, tant que nous y sommes ?

Il y a bien eu, dans le passé, des « stages Avatar » ! Autrement dit, en deux week-ends, vous deveniez un Avatar ! Fallait y penser et les adeptes du dimanche se sont précipités par centaines ou milliers, comme il se doit. Vous n’avez pas envie de connaître le prix exact de ce stage qui avait lieu il y a presque une vingtaine d’années, ni envie de savoir le nombre de gogos qui se sont fait piéger le portefeuille et l’âme. C’était toute la Scientologie mais en condensé, en somme.

 

Le Monde astral fait de très nombreuses victimes chaque année. Évidemment, toutes ces victimes ont au moins une chose en commun entre elles. Voire deux !
La première, elles sont très naïves. La seconde, elles présentent un besoin de reconnaissance et/ou un désir de contrôle extraordinaire. La soif de pouvoir est très forte chez les astraliens, même s’ils refusent de le reconnaître. Ce qui est un moindre mal, car ils le démontrent immédiatement dès qu’ils supposent avoir un semblant de pouvoir sur quelques-uns.

On reconnaît l’arbre à ses fruits, pas à ses prétentions.

Voulez-vous le profil type d’un astralien matérialiste ? C’est simple : trouvez un petit chef aigri et qui adore abuser de son pouvoir, mais qui ne supporte aucune critique ou conseil, et vous aurez un pur astralien ! Toute personne excessive dans ses propos et qui ne supporte pas la critique qui semble « montée sur ressort » tant elle est réactive, est une astralienne de pure souche. Ceux qui se comportent comme des tyrans et refusent la moindre réflexion au risque de se mettre dans une forte colère, sont aussi des astraliens.

 

La vague « Végan » contient son lot d’astraliens. Un public pourtant végétarien mais plus modéré, s’en est déjà rendu compte sans qu’on ait à le lui faire remarquer. Tous ne sont pas ainsi, bien entendu, mais la partie qui fait grand tapage de sa manière de vivre, allant jusqu’à saouler littéralement les personnes n’épousant pas immédiatement leur état d’esprit. Et lorsqu’on leur demande pourquoi ils sont aussi hargneux en envahissants, ils se vexent et peuvent devenir très agressifs. Ce qui est la marque de tout astralien qui se respecte, avec l’intolérance et l’arrogance qui consiste en le pack complet.

Que faire d’un astralien lorsque l’on est un mentalien, à savoir une personne ordinaire pour notre époque ? Comment composer avec lui ? Réponse : Vous ne pouvez pas et… Vous ne devez pas ! À moins que vous ayez envie de perdre votre temps, votre santé, votre quiétude mentale ainsi que quelques autres plumes. Un astralien le reste aussi longtemps qu’il ne trouve pas le moyen de s’observer sans passion mais sans complaisance non plus. Autant dire que les années peuvent passer sans qu’il se produise la moindre progression véritable.

 

Ce que peu de monde sait, c’est qu’il existe deux formes d’ésotérisme, l’une prévue pour les mentaliens, l’autre prévue pour les astraliens. Il va sans dire que ces deux méthodes d’enseignement diffèrent par leur contenu et par leur approche du vivant. La méthode d’enseignement réservée aux astraliens se nomme « La Voie Cardiaque » et ses plus fidèles représentants du passé furent les Mystiques. L’expression « Voie Cardiaque » est de circonstance, attendu que les principaux intéressés (les astraliens) ont pour mission principale de s’élever de l’étage du plexus solaire pour monter en direction de celui du plexus cardiaque. En clair, la conscience des astraliens doit quitter le Chakra Solaire pour aller se fixer aux environs du Chakra Cardiaque.

 

Dans cette forme d’enseignement, l’accent est mis sur la Beauté, sur les valeurs humaines et, bien sûr, sur une approche émotionnelle des mystères de la vie. On essaye d’inculquer aux étudiants, des formes supérieures d’émotions, qu’ils retrouveront d’ailleurs bien plus tard, lorsque leur conscience se sera stabilisée au niveau du Centre Frontal (Ajna Chakra) qui correspond au Plan Bouddhique qui compte douze sous-plans. À cette approche émotionnelle est associée une étude quasi scientifique des lois et des principes du fonctionnement de l’esprit. Le but est d’harmoniser connaissance et intuition et d’éradiquer un maximum de formes mentales et astrales aussi laides qu’inutiles (appelées d’ailleurs « démons » et « larves ».)

 

 

L’approche mentale a eu beaucoup de noms, au fil du temps, mais la plus connue est évidemment l’Hermétisme. Bien que l’Hermétisme puisse se rapporter apparemment à la seule Grèce antique, il fut toutefois mélangé à d’autres courants issus de l’Inde et de l’Égypte. L’approche purement mentale, réservée aux seuls mentaliens, se nomme « La Science Sacrée. » Cette appellation étonnante, pour des gens peu versés aux atermoiements, est relative au fait que cette seconde voie est plus difficile que la précédente, requière plus d’efforts et de discipline, mais aussi, mène plus haut. Bien plus haut. De nos jours, l’ésotérisme contient et déploie tour à tour ces deux polarités (astrale et mentale) car de tout temps, il y a eu des Chercheurs de Lumière présentant ces deux types de caractère ou de disposition spirituelle.

 

 

La psychologie ésotérique (psy éso) est la seule méthode connue à ce jour, qui propose ces deux types d’approches en simultané, ce qui permet à un plus grand nombre de personnes d’apprendre et de se perfectionner. Comme il n’est jamais indiqué qu’il faille atteindre un niveau plutôt qu’un autre, chaque étudiant est libre d’apprendre ce qu’il veut et de se laisser séduire par ce qui lui semble le plus intéressant pour lui. En fait, la psy éso est comparable à un magasin d’outillage : certains outils sont évidemment mis en avant, en « tête de gondoles », mais chacun est libre de s’y arrêter ou de les bouder. Cela permet à chacun et à tous, d’y trouver les bons outils pour bien se construire. Aides et conseils sont apportés régulièrement, sous la forme d’un « suivi personnalisé », mais nul n’est jamais poussé ou même orienté. Il est juste conseillé de bien réfléchir avant de poser des questions par trop personnelles, car les profs de psy éso ont un défaut : ils répondent toujours la vérité, jamais pour flatter mais jamais pour flétrir non plus, juste la vérité.

Ce qui change un peu le Chercheur de ces officines censées aider les gens psychologiquement mais qui soit les laissent parler et en clair, se démerder seuls pour répondre à leurs questions, soit leur distillent uniquement ce que leurs clients ont envie d’entendre. Inutile de nous montrer plus clair à ce sujet.

 

 

La psy éso est un dérivé moderne de l’antique mais toujours d’actualité, « Voie de la Siddha » (voie de la perfection de soi, en clair.) La Voie de la Siddha a six mille ans et réussie ce tour de force d’être toujours d’actualité. Se présentant comme une philosophie, elle possède une branche indienne bien connue qui est le Siddha Yoga que Swami Muktananda a rendu célèbre. Mais peu de gens savent qu’il existe également une branche purement laïque et Européenne, que suivirent quasiment tous les plus grands Maîtres du passé jusqu’à il y a peu (XIXe siècle.) Après les derniers Grands Maîtres connus de tout spiritualiste qui se respecte et que Madame Blavatsky fit connaître au plus grand nombre, la Voie de la Siddha sombra mystérieusement dans l’oubli le plus total ou presque. Seuls quelques anciens membres de la Société Théosophique en parlaient dans leurs écrits, correspondances ou autre, mais personne ne sembla plus s’y intéresser, passé les années trente (1930.)

Hélas, comme cette Société honorable, à l’instar de nombreuse après elle, fut le théâtre d’évènements plus ou moins fâcheux et d’ailleurs, plus ou moins fondés, dans l’après-guerre, plus personne n’avait envie de déterrer cette ancienne philosophie qui était encore très étroitement liée – à tort – à la société Théosophique. Car il faut savoir, pour la petite histoire, que bien avant H.P.B (Héléna Pétrovna Blavatsky) et tous ceux qui l’aidèrent à fonder la S.T. puis, plus tard, à tenter d’en perpétuer l’âme, existait déjà la Voie de la Siddha. Ayant six mille ans d’âge, elle est toujours antérieure aux traditions ésotériques les plus connues et anciennes, puisque aucune d’entre elles ne dépasse les trois mille cinq cents ans.

 

Pour en terminer avec ce sujet général, posons une question qui justifie la mention de la Voie de la Siddha au sein de ce Dossier. Pourquoi cette belle philosophie disparut de l’avant-scène du Monde, quelques années avant la Seconde Guerre mondiale ? Est-ce un « hasard » ? Bien sûr que non. Les hautes Intelligences qui se trouvent bien au-dessus des plans accessibles à l’homme et qui veillent à la bonne marche de l’évolution planétaire, savaient que cette seconde guerre allait avoir un impact secondaire sur les consciences humaines, y compris sur les niveaux de conscience les plus élevés. Par l’un quelconque de ces aspects, cette guerre a réveillé voire stimulé certaines Mémoires Karmiques qui n’avaient plus été actives depuis… Douze mille ans.

Certains comprendront à quoi nous souhaitons nous référer ici. Comme nous n’avons pas le temps d’épiloguer à ce sujet, maintes fois évoqué par ailleurs, nous passerons outre. Les Mémoires Karmiques originaires de ce lointain passé, et qui pesaient TRÈS lourdement sur la conscience des âmes, devaient à tout prix être réveillées pour être effacées et libérer ainsi l’âme humaine d’un très ancien fardeau.

 

Il fallait donc et pour se faire, que certaines extensions (personnalités) d’entités anciennes nommées « Soi Naturels » par la psy éso, arrivent en masse sur la Terre ou « en incarnation » et cela sur un délai suffisant (une centaine d’années environ.) Mais pour ne pas non plus affecter irrémédiablement le fragile équilibre psychologique qui existait alors, entre les astraliens (peu nombreux) et les mentaliens (bien plus nombreux), il fallait qu’un certain nombre seulement d’extensions de ces vieilles âmes torturées par leurs Mémoires Karmiques, s’incarne en même temps. Il fallait aussi que l’augmentation, qui allait devenir très vite exponentielle, n’excède pas une centaine d’années au maximum. C’est donc peu à peu que les différentes vagues d’incarnation prirent corps sur Terre.

 

Ces personnalités à la fois nouvelles et fort anciennes étaient des astraliens, par certains de leurs côtés certes, mais des astraliens quelque peu torturés et bien plus émotifs et donc réactifs que les astraliens déjà en place. Ces derniers réussissaient encore à s’entendre correctement avec les mentaliens. Mais avec l’arrivée des « super-astraliens », pourrions-nous dire – bien que ce dernier terme n’existe pas et serve juste à la compréhension –  les choses se gâtèrent au cours des décennies. Connaissez-vous l’expression « se comporter comme un écorché vif » ? Si oui, vous aurez immédiatement une meilleure compréhension du « super-astralien ».

Quel était le but avoué de ces vagues d’incarnation ? Il avait pour but de créer une nouvelle génération d’astralo-mentalien, si nous pouvons dire. Le but était de compter sur différents croisements d’espèces et de types de caractère, pour atténuer ce sentiment de Dette Karmique qui n’a d’origine que dans la croyance d’une dette quelconque, alors que de dette il n’y a pas, il n’y a jamais eu.

 

 

Nous serions en droit de nous questionner au sujet du degré de réussite de cette vaste entreprise spirituelle à l’Échelle mondiale. Hélas, nous ne possédons pas assez d’éléments concrets ni même d’informations suffisamment objectives pour trancher. Tout ce que l’on peut faire se résume à constater puis à se faire une opinion par soi-même. Il est de mode de penser puis de croire que les êtres de l’invisible qui président aux destinées de ce Monde, sont parfaits et qu’ils ne connaissent pas l’erreur. Ce qui est aussi naïf que faux ! Ils sont, tout comme nous, des êtres en évolution, bien que leurs erreurs n’ont rien à voir avec les nôtres. Elles sont plus « logiques », pourrions-nous dire, car elles relèvent de tentatives de nous aider malgré nous, voire de nous aider… Sans notre concours ! Ceux qui ont lu le précédent Dossier en entier, sont mieux à même de nous comprendre à ce sujet.

Il y aurait tant d’autres choses à dire sur ce sujet, mais le temps matériel nous manque pour continuer à traiter d’un sujet qui mériterait dix volumes ! Nous allons donc clore ce dossier ici.

(Fin du présent dossier.)

 

Serge Baccino

Les êtres supérieurs nous mentent-ils ? Dossier – Suite et fin

Les êtres supérieurs nous mentent-ils ?

Dossier – Suite et fin

D’aucuns se questionnent ainsi : « Si les êtres de l’invisible censés nous aider, nous guider voire nous instruire existent vraiment, dans ce cas, pourquoi ne se manifestent-ils pas plus et plus souvent ? »
En effet, les ésotéristes, depuis toujours, font allusion à des Maîtres et à des Grands Maîtres mais personne ne semble en avoir entendu parler, outre ceux qui, justement, semblent être les seuls à en parler.
La question serait naïve et attendrissante, si elle était posée par un très jeune enfant. Mais elle est posée et présenté comme « preuve » de la non-existence de ces êtres bien plus évolués que nous. Du coup, tout en restant très naïve il est vrai, elle n’est plus aussi attendrissante que cela.

 

Que répondriez-vous à un enfant de huit ans qui ne comprend pas pourquoi il n’arrive jamais à sortir en boîte de nuit avec des garçons de seize ans et plus ? Que répondriez-vous à une femme aussi vieille que laide et très salle, qui se demanderait ce que les hommes de son quartier peuvent trouver à cette blonde ravissante et à forte poitrine, après laquelle courent tous les jeunes et plus beaux mâles du quartier ? Enfin, que répondriez-vous à un enfant de dix ans qui affirme que les rapports sexuels n’existent pas, la preuve, il n’en a jamais vécu lui-même et personne ne les lui a même proposés ?

Ces trois exemples présentés sous forme de questions doivent être abordés avec tout le sérieux qu’ils méritent, je vous l’affirme ! Car si vous savez répondre à ces questions, vous avez du même coup tout compris de ce dossier et de ce qu’il tente de transmettre comme informations. Vous comprenez, dès lors, l’apparente inexistence des Grands Maîtres et le fait que s’ils sont aptes à enseigner, ils n’ont pas l’air pressé de nous le faire savoir !

 

Depuis votre position géographique, la ville dans laquelle vous demeurez, actuellement, vous ne pouvez pas entendre ce qui se dit dans l’un des appartements d’un immeuble situé sur 44e Avenue, à New York. Pourtant, il ne vous viendrait pas à l’idée d’affirmer sur un ton péremptoire que c’est là « une preuve incontournable » qu’il ne s’y passe rien, voire que la ville de New York est une pure invention, puisque vous n’avez aucune preuve tangible et donc personnelle de son existence ! Il est clair que tant qu’il est question de choses « matérielles » et donc, aussi connues que rassurantes, n’importe qui peut faire preuve de logique et de bon sens. Mais dès qu’il est question des choses de l’esprit, alors là, plus rien ne va ! C’est la foire, un désordre sans nom ! Une chatte n’y retrouverait pas ses petits !

 

Et tout cela pourquoi ? Parce que les gens de notre époque sont persuadés qu’il n’existe aucune science exacte concernant le fonctionnement de l’esprit et que le plus débrouillard peu « inventer », du jour au lendemain, une nouvelle technique spirituelle, voire refaire le Monde, comme il le faisait déjà sans doute dans un café avec ses potes d’université. Du coup, chacun y va de ses « dons de voyance » ou de « médiumnité » et le nombre de « coachs » de ceci cela ne cesse d’augmenter de jour en jour.

Au vu de l’âge de certain, il est à craindre l’apparition de coachs dès les classes préparatoires ! L’idée n’est pas de critiquer, car il est normal que le monde du commerce s’empare d’un secteur qu’il a fait lui-même devenir des plus juteux. C’est dans l’air du temps que de vendre aux gens seulement ce qu’ils ont envie d’entendre, comme me le rappelait avec enthousiasme une voyante spécialiste du marc de café. L’idée n’est pas de définir ce qui est « bien » ou « mal » mais plutôt d’expliquer POURQUOI les choses sont ce qu’elles sont. Ensuite, à chacun de se faire une idée plus adaptée à son état d’esprit du moment.

 

Ainsi, et contrairement à la croyance populaire, il existe, hélas pour quelques-uns, une science déjà complète concernant le fonctionnement de l’esprit. Au fil du temps, elle a eu bien des noms mais en ce qui me concerne, je préfère conserver le mot « ésotérisme » pour désigner la Science Sacrée, seule susceptible de libérer l’homme de son carcan spirituel. Pour les véritables ésotéristes, la réalité des êtres de l’invisible bien plus évolués que nous, est plus qu’une simple croyance. Évidemment, ils ne peuvent rien prouver, tout comme celui qui habite dans l’immeuble New-yorkais ne peut prouver qu’il existe réellement, sans le concours de celui qui, justement, en doute et réclame « des preuves ». Autant essayer de prouver l’amour ou mieux, la vie après la mort du corps physique !

 

Nous sommes à une époque dans laquelle règne l’assistanat. Ce que tous ceux qui se présentent en tant que « Coachs » ont parfaitement saisi. C’est pour cela que les gens réclament « des preuves » : ils ne veulent plus rien acquérir par eux-mêmes ni faire quelque effort que ce soit sans « avoir des preuves », autrement, sans avoir de solides garanties qu’ils ne perdent ni leur temps, ni leur argent. Fait amusant, ce sont justement ces personnes qui perdent le plus de temps en d’argent, car en recherche d’assistanat sans avoir encore la force de se l’avouer, ils vont d’un gourou à un autre sans jamais le réaliser. Mais comment expliquer à celui qui ne désire pas comprendre, que seule l’expérience directe peut témoigner des choses et des êtres ? Ainsi, oui, puisque pour ces personnes-là l’invisible et ceux qui le peuplent n’existent pas, alors pour eux et seulement pour eux, ni l’un ni les autres n’existent et n’existeront. Du moins, aussi longtemps qu’ils se cantonneront à un état d’esprit aussi réducteur.

 

C’est un peu comme ces personnes qui, contrariées que vous ne pensiez pas comme elles ou que vous ne les rassuriez pas sur leur propre compte, s’exclament comme s’il s’agissait de l’arme psychologique ultime : « Après tout, nul ne détient la vérité ! » Diantre ! Voilà qui est étonnant ! Comment le savent-elles ? Détiendraient-elles la vérité pour pouvoir ainsi affirmer que nul autre ne la détient ? Car pour savoir une personne dans l’erreur, encore faut-il se trouver soi-même « dans la vérité. » De plus, cette expression est imbécile, car dans le mot « nul », la personne est incluse d’office ! Ainsi, elle affirme qu’elle ne connaîtra jamais la vérité et pense, bien imprudemment, « comme tous les autres. » Cela nous rappelle l’enfant qui, sous prétexte qu’il n’a jamais fait l’amour, en déduit que le sexe n’existe pas. Toutefois, dans le cas de l’enfant, ce serait plutôt amusant, voire attendrissant. Pour un adulte, il faut voir…

 

Il est clair que très peu de gens détiennent la connaissance ésotérique et c’est là leur principal souci, car malgré leurs efforts pour partager ou pour transmettre, peu de personnes semblent enclines à se montrer réceptives. Sans doute la raison pour laquelle seuls les ésotéristes comprennent correctement ce sujet du Mensonge des êtres de Lumière. Arrivé à un certain niveau de connaissance, instruire ou partager, même gratuitement, se transforme en un véritable challenge ! Un véritable parcours du combattant ! Il y a d’un côté ceux trop vaniteux pour jouer – momentanément s’entend – le rôle de celui qui reçoit et il y a aussi ceux qui se sentent immédiatement « en danger » et qui s’imagine qu’ils possèdent déjà une « place » que l’on puisse leur prendre. Environ une personne sur mille est APTE à recevoir l’enseignement initiatique. Non pas à cause d’un manque d’intelligence ou de capacité, mais à cause de tous les mensonges à soi qui polluent le mental humain et qui produisent des mouvances astrales proprement effrayantes. L’astralité interdit l’initiation véritable.

 

La peur de l’élite n’est pas un vain souci, vous pouvez me croire ! Qui n’est pas scandalisé à la seule idée qu’il existe des gens qui « font partie de l’élite » ? Je crois entendre d’ici les hurlements scandalisés de celles et de ceux persuadés de ne jamais faire partie de la moindre élite ! Et comme ils en sont persuadés, ils vivent selon les forces astrales de persuasion qu’ils ont eux-mêmes invoquées. Mais le plus inquiétant, dans tout cela, c’est que cette réaction épidermique à toute idée d’élitisme transforme ces personnes en de redoutables prédateurs, entraînés à réduire et à flétrir, s’il le faut, toute personne s’imaginant leur être « supérieures ». Bien entendu, c’est la personne désireuse de flétrir qui s’imagine que c’est l’autre qui se pense supérieur ! Comme s’il n’était pas évident qu’aucun être humain n’est pareil à un autre et que tous ne sont pas, tant s’en faut, du même niveau d’évolution !

 

Mais certains croient sans doute bon de nous le confirmer en se comportant comme des sauvages et des arriérés. Cela parce qu’ils n’ont jamais réussi à comprendre que personne ne peut « les élire » mais qu’ils doivent simplement s’élire eux-mêmes et par leurs propres et seuls efforts. Ainsi, l’ésotérisme est fait d’une élite d’hommes et de femmes qui se sont eux-mêmes hissés, à la force de leur âme, au rang des personnes les plus évoluées de la planète.

Ce qui ne fait pas d’eux pour autant des êtres exceptionnels, bien au contraire ! Car là où ça devient vraiment vexant pour les plus complexés, c’est que loin de s’imaginer supérieurs, les ésotéristes savent qu’ils ne sont que ce que chaque humain devrait être avec quelque effort il est vrai. Autrement dit, chacun est en droit et pourrait avoir la capacité de faire partie d’une élite, élite se résumant à être simplement un homme ou une femme digne de ce nom.

 

Du coup, et c’est là que nous allons devenir très vexants, ce sont les autres qui non seulement sont en retard d’évolution, mais en plus, gènent l’avancée de celles et de ceux qui sont obligés d’attendre les moins courageux pour pouvoir continuer et passer à l’étape supérieure. Du moins est-ce ainsi pour le moment et pour quelque temps encore, car la planète n’a pas encore atteint le pourcentage nécessaire à un certain « basculement » non pas des pôles mais du climat psychologique en cours. Pour le moment, le plus grand nombre étant peu évolué, tout et n’importe quoi peut se produire sur terre. Si vous en doutez, regardez autour de vous et ouvrez plus les yeux !

 

Certains diront « Ah, oui, les méchants, les criminels et les violents en tout genre ! » Honnêtement, ceux-là ne sont pas les plus problématiques ni même les plus dangereux pour les plus avancés de l’humanité. Il est possible de les repérer à des kilomètres et de trouver un moyen de les éviter. Déjà, comme ils vivent généralement entre eux ou « en bandes organisées », il suffit de ne jamais aller sur leur territoire pour avoir la paix. Mais il en va tout autrement de celles et de ceux qui vivent dans le Mensonge à soi et donc aux autres et qui prétendent s’approcher des élites alors que, peut-être, ils valent encore moins que les prédateurs confirmés qui eux, au moins, affichent carrément le programme des réjouissances et ne tentent pas de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas !

 

Dès lors, nous voyons apparaître trois factions bien distinctes, de nos jours. D’un côté, les « vilains pas beaux qui s’assument en l’état » mais qui ne visent aucune chirurgie esthétique de l’âme et ne se la racontent pas. Cette faction-là ne gêne que ceux qui en ont peur ou qui craignent de voir ressurgir des profondeurs de leur âme et à leur contact, quelque bestiole immonde réputée endormie voire détruite depuis longtemps (si vous me suivez ) Les premiers assument parfaitement leur actuel niveau d’évolution et sont donc à la place juste qui ne peut que leur être dévolue.

D’un autre côté, il y a les véritables Lumières de ce Monde, vous me pardonnerez bien cette image surexposée. Eux savent certaines choses qu’on leur a demandé de ne pas semer aux quatre vents mais uniquement de conserver pour celles et ceux qui se sentent aptes à CESSER DE SE MENTIR. Que ce soit pour paraître « plus beaux » (Moi-Idéalisé) ou que ce soit par dépit à cause de croyances inconscientes qui leur pourrissent encore la vie.

Ce qui leur est confié ? Des outils. De simples outils qu’ils pourront employer, s’ils le désirent, pour se sauver eux-mêmes et pour eux aussi s’élire au rang des individus conscients de leurs responsabilités et de leur pouvoir. Niveau qui, je le répète à tout hasard, est celui ORDINAIRE de l’humanité !

 

Un être humain digne de ce nom DEVRAIT être comme ces initiés des temps modernes qui, généralement, ne brillent que par leur discrétion et, aussi, par le fait que peu de gens les connaissent ou leur prêtent crédit. Si vous avez correctement compris mes explications antérieures, vous devriez trouver, comme moi, la chose aussi logique que normale. Je ne dis pas qu’elle est agréable à lire ou réjouissante, je dis seulement qu’elle est d’une logique implacable. C’est tout. Dans un Monde où chacun désire singer les autres pour être accepté et assisté si possible, celui qui est différent NE PEUT PAS être si connu et plébiscité que ça, c’est évident. Bien que je ne prétende pas ici que les plus connus sont surtout ceux qui demeurent très proches de ceux qu’ils prétendent guider et enseigner ! Restons convenables s’il vous plaît.

 

Entrons dans le vif du sujet, à présent. Est-ce que les êtres qui sont au-dessus de nous et qui prétendent nous guider et nous instruire nous mentent ? La réponse est sans appel et d’une logique insoutenable : « Mais évidemment qu’ils nous mentent, voyons ! Comment pourrait-il en être autrement, vu le niveau déplorable de notre actuelle humanité ? » La vérité se mérite, n’en déplaise à ceux qui se sont condamnés eux-mêmes à ne jamais y avoir droit (croyances, superstitions, faux enseignements, etc.) Celui qui est toujours occupé à se mentir afin de se mettre supposément à l’abri de la souffrance, doit absolument être « privé de vérité. »

Cela, non pas pour le punir mais pour lui laisser le temps de se rassurer à sa propre vitesse. Guider et instruire ne signifie pas pour autant agir sur les autres sans leur consentement. Consentement qui serait instantanément donné,  bien évidemment ! Vous connaissez l’homme et son désir d’être assisté, dans le moindre de ses actes et, surtout, de n’être responsable de rien, n’est-ce pas ? Pour un tel homme, « être Dominé » n’est un problème que si on se sert de lui au lieu de le servir.

 

Cela dit, entre deux camps, il n’est pas certain qu’il reconnaîtrait, même après quelques années, celui qui le sert vraiment en refusant justement de le servir, et celui qui le dessert vraiment tout en faisant mine de « le servir ». Cela ne vous rappelle-t-il pas la personne qui brigue le pouvoir et qui, pour que l’on vote pour elle, fait des promesses que même un dieu ne pourrait pas tenir ? Ben voilà, c’est la même chose ! « Ce qui est en haut est VRAIMENT comme ce qui est en bas », le saviez-vous ? Il y a dans les plans supérieurs de conscience « à boire et à manger », comme disent certains. Comprendre qu’il y a autant de choses qui terroriseraient l’homme, s’il venait à en prendre connaissance trop vite et trop tôt, que de choses qui bien que positives et saines, perturberaient son cerveau et ce, d’une manière irrémédiable !

 

En un sens, il est heureux que l’essentiel de cette humanité se mente encore. Cela lui laisse l’avantage de ne pas connaître, de ne pas savoir. De ne pas connaître certaines vérités lourdes à porter pour le mental humain, et de ne pas savoir tout ce qui se passe « dans son dos » et à son insu ! L’élite en question ne sait pas tout, loin de là ! Elle aussi est considérée comme encore trop « fragile » pour tout connaître et tout savoir à propos de l’humanité (d’où elle vient, où elle va, à quoi elle sert ou devrait servir, etc.)
Elle en sait beaucoup plus que les deux autres factions, certes, mais il lui reste à apprendre encore énormément de choses les concernant.
Leur savoir a été trié et il ne leur sert qu’à la vie terrestre ou presque. Cela est plus prudent, car faire partie d’une élite, qui est forcément une notion incluant la comparaison, n’exclut pas le fait de se planter en beauté et comme tout un chacun !

 

Mais alors, à quel moment les êtres qui sont censément « pour nous », cesseront de nous mentir ? Réponse : quand nous respecterons la loi de correspondance (« Ce qui est en haut est comme… ») Tant que nous nous mentirons, à nous-mêmes et donc aux autres, auxquels nous réclamons de nous aider à maintenir le masque, les Grandes Lumières nous mentiront également. C’est aussi logique et sain que sans appel ! Mais là ne s’arrête pas la problématique humaine. Il est dit, dans certains ouvrages d’ésotérisme, que « normalement, l’homme devrait posséder de nombreuses capacités « hors du commun ».

Voyez-vous de telles capacités exprimées au vu et au su de tous ? Moi pas. Ce qui est normal, puisque nous sommes privés de telles capacités et cela, depuis des milliers d’années ! Mais qu’est-ce qui nous empêche d’employer de telles capacités ? Réponse : un pouvoir supérieur au nôtre et qui, depuis, nous PRIVE volontairement de tout pouvoir autres que ceux auxquels nous sommes habitués, autrement dit, pas grand-chose !

 

Est-ce à dire que sans l’intervention d’Agents Extérieurs à cette planète, nous pourrions jouir de tous nos pouvoirs, de l’ensemble de nos capacités ? Mais oui, et même, nous pourrions tous nous entre-tuer en toute quiétude, voire couler un continent ou deux par mois, pour le fun ! Ce ne serait pas la première fois ! Bien que ça risque alors d’être la dernière ! Et ces « Agents Extérieurs » sont ceux dont parlent les ésotéristes depuis toujours ? Réponse : Oui, entre autres, car nous ne les connaissons pas tous, loin de là !

 

Ici, quelques-uns s’écrieront, outrés : « Mais c’est terrible, ce qu’il nous révèle là, le bougre de cornichon ! » Et je répondrai, au risque de froisser quelques susceptibilités au passage : « Mais n’est-ce pas ce que vous faites vous-mêmes et avec vos enfants ? »
Questions : est-ce qu’un parent lambda, ni meilleur ni plus mauvais qu’un autre, laisse son enfant faire tout ce qu’il veut ? Et s’il possède déjà un compte en banque bien fourni, lui laissez-vous la carte de crédit dans la poche de son short, lorsqu’il file s’amuser au parc, avec les autres enfants de son âge ? Non, dites-vous ? Ce serait faire preuve d’immaturité ? Ah, tiens, voyez-vous ça !

Fort bien alors laissez-moi vous rassurer : les hautes Entités qui se trouvent au-dessus de nous et grâce auxquelles nous n’avons pas encore fait sauter la planète, pensent exactement la même chose que vous ! Ce serait, de leur part, faire preuve d’immaturité que de nous confier la carte de crédit spirituelle qui donne accès à tous les pouvoir de l’esprit.

EN CONCLUSION

Il est un fait que l’on nous ment depuis toujours ou presque.
Il est tout aussi évident d’affirmer que si nos capacités spirituelles ou même psychiques n’étaient pas « sous bonne garde » mais en partie inaccessibles, la planète Terre aurait connu le chaos le plus total sinon pire, depuis fort longtemps. Mentir est mal, certes, mais cela ne nous empêche pas de mentir à la seule personne à laquelle nous devrions témoigner le plus profond respect ; nous-mêmes. Car si les ésotéristes ont raison et que, réellement, « Dieu est en nous en tant que nous », alors se mentir à soi revient à mentir à l’ensemble de l’univers. Et il n’est pas étonnant que ce même univers en tienne compte pour nous et à notre place, puisque nous sommes encore incapables de nous assumer vraiment et complètement.

 

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(Info de dernière minute : ce Dossier est terminé, mais un article beaucoup moins long traitant des dangers de l’astralité est à venir. Il explique pourquoi, alors que nous ne devrions avoir aucun réel pouvoir ou aucune capacité sortant de l’ordinaire, certains paraissent posséder quelques-unes de ces capacités voire un ou deux de ces pouvoirs. À bientôt.)

 

Serge Baccino

Les êtres supérieurs nous mentent-ils ? Dossier-Suite

Les êtres supérieurs nous mentent-ils ? Dossier – Suite

Seconde partie.

L’aviez-vous remarqué : les gens qui s’aiment ou simplement, qui se respectent, prennent plaisir à se regrouper ou à passer un maximum de temps ensemble. Ce qui nous semble normal, attendu que nous avons plaisir à rester proches des gens que nous aimons. Toutefois, nous commerçons parfois avec des membres de notre famille ou des personnes avec lesquelles nous travaillons, par exemple, alors qu’en vérité, nous ne les aimons pas. Voire moins que cela encore ! Il est vrai qu’il n’est pas toujours aisé de faire comprendre à un parent ou à une personne qui désire à tout prix devenir notre ami(e), que nous n’en avons aucune envie, cela parce que nous ne ressentons rien ou plus rien, pour cette personne.

 

Mais alors, comment pouvons-nous expliquer la différence qui existe entre cette volonté de demeurer proche de ceux que nous aimons, et ce manque de volonté pour avouer à d’autres, que nous n’aimons pas, que nous n’avons nulle envie de continuer à les fréquenter ? Si nous avons envie de conserver près de nous ceux que nous aimons, nous n’avons nullement l’envie d’avouer notre manque d’intérêt envers ceux que nous n’aimons plus ou que nous n’aimons pas. Pourquoi cela ? La première version est aisée à comprendre de tous et nous ne nous y attarderons donc pas. C’est plutôt la seconde version qui nous semble la plus intéressante.

Nous n’aimons plus ou pas – ou n’avons jamais aimé – telle ou telle autre personne, mais comme nous ne nous sentons pas de le lui avouer directement, nous préférons tricher et mentir autrement qu’avec le verbe, puisque l’absence de parole ne saurait être taxée de mensonge. Pourtant, quelque chose de nous « ment » et n’a point besoin pour ça de la parole. Le mensonge est dans le fait que nous demeurons proches de ceux pour lesquels nous n’avons plus ou pas d’affinité. C’est le fait de notre présence qui fait alors office de mensonge. Par exemple, notre corps qui est présent physiquement à un repas de famille, est attablé alors qu’il ne devrait pas (ou plus) l’être, puisque nous avouons à qui veut bien l’entendre, que ces repas de famille « imposés » nous agacent au plus haut point.

 

Mais si c’est bien le cas, que fait notre corps à cet endroit alors que notre esprit se voudrait ailleurs ? Pourquoi notre corps ne pourrait-il suivre notre esprit, voire répondre favorablement à notre manque d’intérêt et fuir vers d’autres ailleurs ? Est-ce mentir que d’être « en corps » là où notre esprit n’a nulle envie de se trouver ? Est-ce se mentir à soi-même ou bien est-ce mentir aux autres, aux membres de notre famille qui en déduisent que si nous participons à ces repas, c’est parce que nous le souhaitons ? Certains argumenteront de la sorte : « La famille, c’est sacré ! On ne peut pas la quitter comme l’on quitte une maison ! »

 

D’autres préféreront se montrer moins affirmatifs, voire plus prudents : « Pourquoi, vous pouvez vous libérer de vos liens de sang, de tous les membres de votre famille, comme ça, d’un simple claquement de doigts ? » Selon la Bible, le Maître Jésus aurait dit une chose qui nous semble intéressante pour notre actuel propos. Il aurait dit : « Mes frères sont ceux qui font la volonté de mon Père. » Autant dire « Ma vraie famille est constituée de celles et ceux qui partagent le même but que moi, qui sont animés de la même volonté et qui brûlent du même désir… » Il est dit que l’on choisit ses amis, mais qu’on ne choisit pas sa famille… Bien que cette affirmation demande à être soumise au banc d’essai de la psy éso avant d’être acceptée d’office, nous pouvons déjà avoir des doutes quant au choix réel de nos amitiés ! Bien souvent, nous sommes « choisis » et nous laissons faire, voilà tout.

 

En fait, il en va de l’amitié comme de la famille : il peut être aussi difficile de se défaire d’un lien comme de l’autre. Pour la famille, on pourrait invoquer « les liens de sang » afin de justifier notre incapacité à trancher, en cas de besoin. À trancher des liens qui ne se trouvent pas nécessairement dehors. Ce qui nous rendrait de ce fait encore plus hypocrites. Ou nous pouvons nous avouer notre faiblesse psychologique concernant notre inaptitude à couper ces liens. En quoi sommes-nous inaptes à couper les liens avec une autre personne, telle que notre mère, notre enfant ou notre conjoint, par exemple ? Nous sommes inaptes à cela, car nous ne nous en sentons pas capables, tout simplement. Ou bien nous n’en avons pas la force, ce qui, finalement, revient au même.

 

Ainsi, ce que nous ressentons vraiment se résume à une absence.
Une absence de force, de courage, de volonté, voire de désir d’en finir, une bonne fois pour toutes. Et comme nous sentons cette faiblesse en nous, c’est bien parce que cette faiblesse est en nous et ne concerne donc que nous. L’autre, la personne avec laquelle nous croyons être « liés », n’a en fait rien à voir dans l’affaire et ne nous sers, tout au plus, qu’à prendre conscience de quelque chose qui, supposée la concerner elle, se produit en réalité en nous et ne devrait donc concerner que nous.

 

L’idée est donc que nous ne trouvons pas en nous LA FORCE de couper des liens, de nous distinguer de notre propre passé, pourrions-nous dire, puisque ce lien qui semble nous rattacher au présent, découle en fait de quelque contrat moral trouvant son origine dans le passé. Également, nous sommes privés de force lorsque nous tentons de nous opposer directement non pas « aux autres » mais bien à nos propres Mémoires, aux idées toutes faites ou héritées, qui se trouvent dans notre mental, à un niveau plus ou moins conscient d’ailleurs.

Certains évoquent d’entrée de jeu cette fameuse peur d’être seul (ou de se retrouver seul) si, et par exemple, on se met à dos toute une famille ou tous les employés d’une entreprise (au boulot.) Cette façon de penser semble ignorer que sur Terre, nous sommes à peine  quelques milliards ! Pourrions-nous être seuls et le rester ?

Il peut sembler aberrant pour le moins, d’invoquer la peur d’être seul, alors que nous pourrions tout aussi bien invoquer la peur… De ne pas l’être ! Être seul se résume en fait à être « seulement soi-même » et rien de plus. Par ailleurs, nous pouvons être seuls à deux voire à mille, si nous sommes devenus le seul à penser comme nous le faisons et donc à ressentir puis à vivre comme nous le faisons.

 

Certaines femmes mariées se sentent bien seules, alors qu’elles se tiennent régulièrement auprès de leur mari. Un mari qui ne réussit pas ou qui ne réussit plus à les comprendre, voire à les aimer, simplement parce que la vie aidant, elles ont évolué et pas lui. Ou inversement, puisqu’en matière de souffrance, il y a parfaite égalité entre hommes et femmes. La spiritualité est un véritable piège à couple désormais. Il est rare que dans un couple, l’homme et la femme étudient, pratiquent puis évoluent de concert. Et si l’un des deux fait mine d’avancer et pas l’autre, ce dernier invoquera le fait que l’un a changé, et pas lui. Comme si le fait de ne pas rester le même une vie durant, consistait en une grave tare rendant coupable celui ou celle qui oserait changer ! Vivre à deux étant déjà très difficile, que dire de la vie en communauté, ne serait-ce que cette vie que l’on nomme « de famille » ressemblant souvent à une foire d’empoigne et qui, en réalité, est le creuset de bien de souffrances aussi cruelles qu’inutiles.

 

L’âme humaine, à savoir les pensées et les émotions qui nous animent, devrait être une force en mouvement, une énergie dynamique. L’être qui décide de ne plus se laisser manipuler par son âme, s’empare de ses processus mentaux afin d’en contrôler la teneur ainsi que la valeur, sachant que de toute manière, contrôler sa pensée revient en avoir le contrôle de ses émotions, puisque chacune de nos pensées produit une émotion connexe. À l’inverse, s’attaquer directement à nos émotions est aussi stupide que voué à l’échec. Autant essayer de contenir l’explosion d’une bombe ! Mais il est plus facile de se concentrer sur le mécanisme d’explosion de cette bombe et de la désamorcer avant qu’il ne soit trop tard.

 

Comme souligné plus haut, les liens qui semblent nous rattacher aux autres sont en fait intérieurs à nous. C’est nous qui sommes attachés à une manière de penser et donc de ressentir puis de vivre en conformité avec les états d’esprit qui en résultent. En somme, si lien il y a, il part de nous pour aller à ce qui se trouve en nous (idées, croyances, certitudes, etc.,) mais qui ne fait pas partie de nous. Ou du moins, qui devrait ne pas en faire partie, puisque autant, ce matériel mental semble n’être là que pour produire de la souffrance. Ainsi, alors que nous sommes persuadés d’être « liés à d’autres », nous sommes en fait « liés à de simples idées concernant les autres. » Et il ne s’agit pas vraiment d’un lien mais d’un simple attachement. En vérité, NOUS SOMMES ATTACHES à ces idées qui, par ailleurs, nous font souffrir ou nous privent de liberté, par exemple.

 

N’est-ce pas plutôt un manque de force, comme mentionné en amont ? Oui et… Non ! Il y a bien absence de force : nous n’avons pas la force ou le courage (c’est pareil) de « couper les ponts » (ou les liens) avec certaines personnes. Mais si la force nécessaire à cette rupture n’est pas ressentie en nous, c’est parce que nous refusons de l’invoquer et de la recevoir ensuite. Nous sommes attachés à notre état d’esprit actuel, comprenez-vous ? Et puisque c’est nous qui y sommes attachés, c’est à nous qu’il revient de nous en détacher. Les autres, à l’extérieur, n’y sont pour rien, ne sont même pas concernés par nos problèmes, en fait. Bien sûr, ils nous servent de support mental, de justification ou d’excuse, pourrions-nous dire, mais jamais au grand jamais, ils n’ont eu ce pouvoir démoniaque de nous lier, de nous « permettre » ou bien de nous « interdire » : JAMAIS ! Cela, seuls nos schémas mentaux le font et ce, depuis le début de notre vie.

 

Bien sûr, ces « autres » ont depuis longtemps perçu, d’une manière ou d’une autre, notre besoin de nous attacher à eux. Et il est fort possible qu’ils en profitent, qu’ils usent de nos propres croyances en leur pouvoir présumé, pour donner plus d’importance à nos propres schémas ou conditionnements mentaux. Ainsi qu’aux leurs, soit dit en passant. Mais malgré cela, leur pouvoir sur nous est illusoire et ne repose en fait que sur CE QUE NOUS SENTONS EN NOUS et qui, de ce fait, ne concerne et n’impacte que NOUS. Et c’est tout ! Comprendre cela est déjà faire un énorme bond en avant dans le relationnel. Comprendre, par exemple, que si vous avez peur d’un employeur, c’est parce que vous entretenez, peut-être à votre insu, des idées sur cet employeur, c’est déjà produire un premier pas. Et si vous comprenez que puisque cette peur (effet) se produit EN VOUS, sa cause (idée) se trouve également EN VOUS. En vous maintenant !

 

 

Cause et effet son toujours simultanés : il ne peut se produire une chose sans que ce qui la produit soit également présent. Présent, mais pas visible ou immédiatement accessible pour notre conscience. Les autres, à l’extérieur, dans ce qui forme « notre Monde », ne sont là que pour nous aider à prendre conscience de la vérité de notre être, à savoir que nous sommes, et nous seulement, les créateurs de tout ce que nous vivons. Nous vivons toujours le contenu de nos pensées et, en particulier, celles qui sont les plus inconscientes. Et c’est en cela que se situe la clef capable d’ouvrir notre compréhension au sujet de ce que nous vivons et sur leur pourquoi ! En effet, si la cause de nos souffrances est en nous mais que nous ne pouvons y avoir accès, alors comment mettre un terme à nos souffrances ? Nous aurons beau savoir que c’est nous qui produisons à chaque fois cette même souffrance, que les autres n’y sont pour rien, cela ne nous aidera pas à mettre un terme définitif à nos souffrances, du moins, à celles qui nous sapent le moral.

 

Et c’est là qu’interviennent les autres ! Le fait qu’ils semblent être à l’origine de nos problèmes divers et des souffrances qui en résultent, nous permet de ressentir l’effet qu’ils sont supposés causer. Mais puisque nous savons, désormais, que cause et effet ne peuvent pas être séparés, ni par le temps, ni par l’espace, alors nous pouvons nous servir du lien pour remonter à la source du problème. Non pas du présumé lien extérieur et concernant les autres, mais plutôt cet attachement à une manière quelconque de penser qui, désormais et au fil du temps, a fini par devenir inconsciente. Or, le pouvoir est toujours dans l’inconscient, jamais dans le conscient !

Dans le cas contraire, nous pourrions obtenir sur-le-champ tout ce que nous désirons ! Et comme ce n’est pas le cas, nous ne pouvons qu’en déduire que si force et pouvoir il y a, ils ne peuvent se trouver qu’en nous, c’est-à-dire au sein de notre subconscience. (Lire à ce sujet les travaux de Joseph Murphy.)

 

Lorsque nous rencontrons certaines personnes, quelques-uns de nos schémas dormants sont alors réactivés. Par exemple, si une personne se croit faible et dépendante, elle attirera sans coup férir une autre personne qui adore se sentir forte et dominer autrui. Nous pourrions dire que ces deux-là se sont bien trouvés ! De même la femme qui accepte de se laisser malmener, attirera un homme qui adore molester la gente féminine, peu importe ici pourquoi. Il existe de nombreux schémas comportementaux, ce que l’on nomme « conditionnement mentaux », mais chacun d’eux ne consiste en fait qu’en une polarité ayant besoin de l’autre pour se manifester. Si vous adorez mentir, comment vous faire plaisir si vous êtes seuls ou même, si vous ne rencontrez que des personnes qui remarquent tout de suite quand on leur ment ? Dans ce genre de profil relationnel, vous seriez très ennuyés ! Mais si vous rencontrez le schéma présentant le pôle opposé, vous pourrez alors mentir en toute quiétude, l’autre gobera tout ce que vous lui présenterez, cela parce qu’il croit avoir besoin de le faire.

 

Nous pouvons déjà dégager un fil conducteur pour la suite de ce dossier : pour le moment encore, les gens sont persuadés que « les autres » sont à l’origine de tous leurs problèmes, de toutes leurs souffrances et qu’en plus de cela, il n’est pas possible de se dégager de leur emprise démoniaque. Avec un tel état d’esprit, comment réagiriez-vous si, tout à coup, on vous assenait la vérité à ce sujet ? Pour quelques-uns, ce serait une forme de libération, car ils désiraient déjà être libre, et qu’importe de qui ou de quoi. Mais pour d’autres, à savoir la majorité, cette révélation, plus qu’une révolution, prendrait en fait pour eux des allures d’apocalypse !
Il n’est pas facile d’inverser carrément une façon de penser puis de continuer sa petite vie comme si de rien n’était.

 

Apprendre est une chose, « prendre sur soi » ce qui est appris (en tenir compte et vivre ensuite différemment) en est une autre ! Si chaque révélation ésotérique était suivie d’une réelle et profonde transformation, nous serions déjà tous des êtres sublimes rayonnant de Lumière ! Mais l’actuelle spiritualité, celle qui est devenue à la mode, consiste à accumuler les révélations, à s’en émerveiller du bout des lèvres puis à continuer de vivre comme avant. Ce genre de connaissance là est dite « livresque » et taxée de « tourisme spirituel ». Elle ne peut que glorifier plus encore l’intellect, qui n’en avait déjà pas besoin ! Vous venez d’apprendre, vous qui en êtes rendus à ce moment délicat de la lecture de ce dossier, que la seule responsabilité engagée dans le relationnel, ne peut être que la vôtre ! Non pas que vous ayez toujours « tort » ou même « raison », mais simplement qu’en ce qui concerne VÔTRE souffrance personnelle, vous êtes le seul acteur plus ou moins conscient.

 

Dans cette pièce de théâtre que vous interprétez et qui a pour titre « Qui fait du mal à qui et qui doit céder le premier pour que cesse la souffrance », vous jouez absolument tous les rôles ! Et si au lieu de tout rejeter en bloc, effrayé par ce que ce genre de reconnaissance peut inclure comme prise de responsabilité, vous en acceptez l’augure, alors vos « ennemis » voire tous ceux qui vous agacent mais que vous n’osez pas virer de votre vie, vont devenir des moyens d’accéder à votre matériel inconscient.

Si vous ne vous trompez plus d’adresse ni de responsable, vous allez comprendre que vous aviez absolument BESOIN de ces autres afin que vos schémas dormants (inactifs) soient réactivés. Une fois réactivés, voire largement stimulés (sic), il vous devient plus facile de dénicher le petit démon intime qui niche dans votre subconscience et qui jubile à l’idée que vous êtes persuadés d’avoir affaire aux forces du mal mais bien sûr, à l’extérieur et depuis les autres ! Version on ne peut plus reposante il est vrai, mais guère mature voire totalement irresponsable en vérité !

 

Il devient évident dès lors, que cette partie de l’humanité qui croit encore à l’instar de J.-P. Sartre que « l’enfer, c’est les autres » est encore éloignée de la vérité. Et tant « qu’une partie de cette partie » de l’humanité aura PEUR d’admettre cette vérité (peur de devoir s’assumer), il sera difficile de lui forcer la main ! Et d’ailleurs, de quel droit s’il vous plaît ? Moralité de cette seconde partie de ce dossier : encore aujourd’hui, peu de gens sont aptes à ADMETTRE une vérité qui semble les déranger au plus haut point. Ce serait un acte de violence que de réussir, par un moyen ou par un autre, à leur IMPOSER une vérité qui les effraie tant. Et il ne s’agit là encore que d’une faible partie de la vérité de notre être global ou profond !

D’autres connaissances, si elles étaient révélées, même aujourd’hui, même à ceux qui s’imaginent « spirituels », auraient l’effet destructeur d’une bombe, sur les fragiles structures de leur psyché humaine. Il est nécessaire de graduer le savoir véritable, afin de ne pas perturber le (déjà) fragile équilibre psychologique des hommes et des femmes de notre époque. Certains nous rétorqueront que ce n’est pas une raison suffisante pour justifier le mensonge. Certes, et ce serait exact s’il s’agissait bien de mensonge et non, d’une simple omission de la vérité !

 

Mentir présuppose d’affirmer une chose qui est fausse, peu importe l’intention ou le but. Ne pas tout révéler et autre chose et découle d’un souci de sécurité et de bien être. Non pas que nous soyons tous à l’aise et heureux ! Mais disons qu’il serait fâcheux que l’on nous ajoute plus de problèmes encore. Et faire correspondre certaines vérités ésotériques à ce que nous pensions être vrai, ce n’est pas une mince affaire ! Certains n’y arriveront sans doute jamais. Du moins de leur vie présente sur ce plan terrestre.

L’idée est de savoir si, et par exemple, nous « mentons » à nos plus jeunes enfants, quand nous décidons d’attendre encore un peu pour les initier à la sexualité. On pourrait croire que ce qui est présenté ici devrait ouvrir au dialogue, aux débats contradictoires qui, soi-disant, permettent – outre les prises de bec sans fin- de faire jaillir la lumière. Si lumière il y a, elle est immédiatement perçue ou non. Il est dès lors inutile d’épiloguer si on n’est pas d’accord, puisqu’il suffit de passer son chemin puis de vivre encore et toujours en conformité avec ce que l’on juge être « sa vérité. »

 

La seule chose à retenir, avant de vous attaquer au prochain volet de ce Dossier, c’est que la vérité est toujours bonne à dire, mais seulement à deux types d’êtres humains : premièrement, à ceux qui la cherchent et qui sont préparés à l’accueillir sans défaillir, deuxièmement, à ceux qui en avaient déjà pressenti les contours et qui ne demandent en fait que de plus amples précisions. Les autres font partie de ceux qui réclament avec les lèvres mais qui toujours, redoutent avec le cœur. Ceux-là sont un peu comme un chien affamé qui réclame à manger mais qui mord la main qui se tend avec de quoi manger. La peur et la faim ne font pas bon ménage.

(Suite et fin sous peu.)

 

Serge Baccino

Les êtres supérieurs nous mentent-ils ? – DOSSIER

Nota : Attention, ceci est la première partie d’un dossier sur un sujet ciblé. Son contenu et sa longueur sont donc différents des autres articles.

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Désormais, il existe toute une littérature documentée et digne de respect, qui semble dénoncer une forme de Mensonge à une très grande échelle et surtout, issue d’un très haut niveau de conscience. Du moins en comparaison avec celui qui est actuellement le nôtre. Celui qui débute ou qui cherche justement à ne plus compter dans les rangs fragiles des débutants de la spiritualité, est tout à fait en droit de se questionner, voire de se dire qu’il devrait sans doute remettre en question les outils qui lui servent à percer les apparents mystères de la Création.

 

En effet, si mensonge ou complot il y a et à un si haut niveau, désormais, qui croire et qui suivre ? Car le chercheur est bien obligé de commencer par « croire » pour ensuite posséder les matériaux mentaux nécessaires à un solide examen, voire à leur remise en question. Contrairement à ce que certains êtres humains vaniteux en diable ont essayé de faire croire aux plus naïfs d’entre nous, personne ne peut « se faire seul. » Même pour naître, il nous faut l’aide d’une mère. Les Maîtres du passé comptant parmi les plus connus et reconnus, ont tous eu au moins une ou deux sources d’inspiration issues que quelque autre initié.

 

Ainsi et dès le départ de notre vie, nous réalisons que nous subissons une forme de dépendance à autrui qui nous interdit toute forme d’auto apprentissage réel. Il nous faut bien compter sur les productions mentales de nos prédécesseurs, ne serait-ce que pour les critiquer ou pour s’en inspirer. Sans ces matériaux de base, nul cheminement et, bien sûr, nulle destination ou but n’est envisageable. Et ceux qui insistent pour « trouver seuls » ou « se construire seuls », sont en fin de compte les seuls à devoir user d’artifices psychologiques soit masquer leur échec, soit réussir à poursuivre dans la voie formée par cette vaniteuse affirmation. La plupart chercheront à « faire des émules » afin de ne plus se sentir les seuls à répandre cette fausse croyance basée sur la crainte de devoir à autrui ou de dire simplement merci à celles et ceux passés avant eux afin de défricher le Chemin.

 

Les Instructeurs de conscience du passé, ceux que les ésotéristes nomment « les Grands Maîtres » l’avaient parfaitement compris. Ils n’hésitèrent donc pas à nous faire profiter largement de leur immense savoir, comme ils en bénéficièrent eux-mêmes en leur temps avec toute la gratitude et saine reconnaissance qui devrait aller de pair.  Les premiers d’entre eux eurent la tâche des plus ingrates de tenter de guider une humanité naissante et, ma foi, plus qu’hésitante en termes d’équilibre mental ou psychologique. Vivre est effrayant, en un sens, car cela implique de découvrir que si nous sommes uniques et apparemment libres d’en jouir du mieux que l’on peut, d’autres ont déjà fait cette même constatation, sauf que depuis leur propre point de vue affreusement limitée, cette même liberté dépend en majeure partie de l’absence de liberté d’autrui. Drôle d’idée que celle-là, que nul ne peut être vraiment libre si les autres le sont également !

 

Encore très jeune enfant, nous avons tous compris que nous dépendions de nos parents pour vivre et expérimenter. Et s’il est essentiel de vivre, il est tout aussi essentiel d’expérimenter. Surtout ce qui est agréable et amusant en diable !
Oui mais voilà : nous avons également compris très vite que si vivre nous était permis et que tout était fait pour que cette condition puisse durer le plus longtemps possible, l’expérience directe, elle, était quelque peu conditionnée. Parfois même carrément interdite, toute tentative de passer outre se soldant non seulement par un échec cuisant mais souvent par une autre partie de notre anatomie nous paraissant tout aussi « cuisante » !

 

Notre premier choc mental fut donc de découvrir que la qualité de notre vie personnelle, de notre liberté, dépendait d’une volonté autre que la nôtre. Cette découverte fait toujours l’effet d’un coup de tonnerre sur l’âme d’un enfant et le laisse aussi désabusé que songeur. Désabusé, car privé de l’espoir d’obtenir tout ce qui brille et semble follement amusant et ce, à volonté. Mais songeur également, car l’enfant a tôt fait de découvrir une chose fascinante pour le moins : la loi qui conditionne sa soif de découverte du monde en toute liberté, est susceptible de varier avec certaines conditions dépendant en partie de l’enfant. Par exemple, s’il pleure ou s’il se montre docile voire câlin, la loi des parents ne s’appliquera pas de la même manière, ni avec autant d’implacabilité. Aussi, certaines conditions extérieures liées au lieu, au moment ou à l’état d’esprit des « Dieux-Parents » peuvent interférer et changer un peu la donne. Bien sûr, l’enfant comprend qu’il existe une forme d’interactivité entre son pouvoir de séduction susceptible de rendre plus flexible la loi, et la capacité ou la volonté des Dieux-Parents à RÉPONDRE aux tentatives de séduction.

 

Tous les enfants ne réagissent pas de la même manière lorsqu’ils sont confrontés, pour la première fois et même ensuite, à la loi (le pouvoir parental de décider de son sort en matière d’exploration.) Certains s’indignent, pleurent et hurlent tant qu’ils n’obtiennent pas ce qu’ils désirent. Cette technique n’a de durée qu’aussi longtemps qu’elle fonctionne, ne serait-ce que de temps à autre et partiellement. De nombreux parents, pour avoir la paix, préfèrent céder aux caprices de leurs progénitures. Ce n’est ni « bien », ni « mal », c’est seulement une forme d’interaction parmi d’autres. Le choix des « armes psychologiques » susceptibles de défier la loi, varie évidemment en fonction de certains facteurs plus ou moins connus ou reconnus comme réels. Bien que vierge de toute antériorité, l’enfant vient en ce Monde avec un But tracé, du moins dans ses grandes lignes (Mission de vie.) Il est clair que la génétique joue là un rôle prépondérant et par ailleurs. Ce qui fait que les parents sont parfois agacés de « se voir » (ou de se reconnaître) au travers du comportement de leurs enfants qui eux, n’ont encore aucun des garde-fous qui conditionnent tant le comportement de l’adulte.

 

Garde-fous qui ne sont pas nécessairement mauvais, bien au contraire (pour quelques-uns) mais qui limitent ou conditionnent néanmoins l’expression de l’être dans ce qu’il a de plus authentique et qui devrait le caractériser. Pour mémoire, avant d’être un parent, chacun de nous a été un enfant et a donc subi, peu ou prou, cette même loi se résumant à conditionner le comportement enfantin. L’idée n’est pas de débattre sur le bien-fondé de cette forme de « flicage » des plus puissantes, car de toute manière et en fin de compte, il serait aberrant de laisser un enfant vivre sa vie tout seul et comme il l’entend ! Pour sûr, il ne vivrait pas bien vieux, le pauvre chou !

 

Mais il y a conditionnement et… Conditions provisoires ! Et rares sont les parents qui savent faire la différence entre les deux.  Le conditionnement se résume à la somme des interdits et autres limites qui se sont gravées dans la subconscience d’un enfant et qui, arrivé à l’âge adulte, continuent à le limiter dans l’expression de ce qu’il devrait être, hors toute forme de conditionnement. Les conditions provisoires se résument à une forme d’apprentissage de ce que l’enfant peut ou ne peut pas vivre, dire ou faire, en vertu de sa condition actuelle (ou son âge.) Comme sa condition actuelle (être un très jeune enfant) va forcément évoluer avec le temps, les conditions posées à l’enfant doivent évoluer conjointement.

Présenté de la sorte, 80 % des parents qui liront cet article vont s’écrier : « Mais voyons, c’est déjà ce que je fais, qu’a-t-il inventé de plus logique, le bougre ? » Il est vrai que de l’énoncé à la mise en pratique constante et sur des années, il est bien connu qu’il n’y a qu’un pas (sic.) Mais un pas qui, hélas, coûte horriblement cher ! Du moins en termes d’attention mentale et donc, d’énergie ! Or, l’énergie, voilà ce qui manque le plus cruellement aux parents modernes, qui confondent ainsi l’énergie accordée à leur enfant avec LE TEMPS qu’il faudrait éventuellement leur accorder.

 

Mais les enfants ont bien moins besoin de « temps » que d’énergie et l’énergie n’est pas dépendante du temps. Sauf en cas de faiblesse énergétique de la part des parents ! Ainsi, ceux qui sont persuadés de « manquer de temps » à accorder à leurs enfants, se trompent en réalité de problème, voire de niveau de conscience. Leurs enfants ont besoin de « plus d’énergie », et non de plus de temps. Faites-en la démonstration : prenez le temps de vous asseoir à côté de votre enfant tandis que, par exemple, il est occupé à jouer sur la moquette, mais veillez à ne lui prêter aucune attention durant deux minutes environ. Puis observez, en douce s’entend, ses diverses réactions !

Vous venez de « passer du temps » auprès de votre enfant, non ? Dans ce cas, qu’est-ce qu’il lui prend de changer de comportement aussi rapidement ? Pourquoi devient-il hargneux avec ses soldats ? Pourquoi donne-t-il l’impression de vouloir casser ses petites voitures ou de déchirer ses peluches ? (Par exemple.) Mais qu’est-ce qu’il lui prend ? Est-il subitement énervé, anxieux ou en colère ? Si oui, pourquoi ? Ne venez-vous pas de lui accorder généreusement DU TEMPS, un temps passé à côté de lui, en plus ? Hier il a prétendu ne pas voir assez son papa : eh bien voilà, son papa est là, que faut-il faire de plus ?

 

La réponse est évidente : il vous faut LUI PRÊTER votre attention.
Ou plus exactement, lui prêter un peu de votre énergie.
OK, mais dans quel but ? Dans le but de laisser faire la Nature !
Soit, mais que fait la Nature quand un parent « prête » son attention mentale à son enfant (surtout entre deux et sept ans, environ) ? C’est très simple : elle se sert de la DDP naturelle qui DEVRAIT exister entre un adulte en bonne santé physique et mentale et un enfant en pleine croissance physique, certes, mais AUSSI (voire surtout) en pleine croissance énergétique et psychologique. Et les besoins d’un jeune enfant sont ÉNORMES !

 

À tel point que désormais, et depuis environ 25 ans, il n’existe plus assez de Différence De Potentiel (DDP) entre les personnes adultes et les plus jeunes enfants. À ce rythme, ce sont les adultes qui, très bientôt, se « rechargeront » sur le compte énergétique de leurs progénitures ! Et quand j’écris « très bientôt… » Mais laissons cela. Notre propos, en cette première partie de ce Dossier sur le Mensonge spirituel (ou planétaire) est de sensibiliser les chercheurs de causes au fait que très peu d’enfants, désormais, sont élevés comme s’ils allaient justement « s’élever », dans le temps, en conscience mais aussi, en énergie. Une énergie qui, désormais, manque cruellement à notre jeunesse, incapable ou presque de prendre des décisions, de faire acte de volonté et de se définir, par elle-même, ce quoi doit être désormais sa vie.

Ce que l’on constate, à l’inverse, c’est une (apparente) incapacité à se débrouiller seul, à prendre et à conserver le sens des responsabilités, à se démarquer des phénomènes de mode, se privant ainsi et à eux-mêmes, leur capacité réelle à s’individualiser vraiment et selon une démarche exponentielle.

 

Voilà ce qui semble paralyser notre jeunesse qui a du mal à s’adapter à un Monde qui, au préalable réclamait d’elle qu’elle obéisse et se taise (éducation, école) puis qui, brusquement, se voit propulsée dans la vie active, avec pour seul mot d’ordre « Débrouille-toi tout seul, à présent ! » La transition pourrait paraître quelque peu cavalière, non ? C’est du moins mon avis et il en vaut un autre. Cela dit, puisqu’un seul arbre placé devant nos yeux peut réussir à cacher toute une forêt, il est plus que tentant de supposer qu’un seul problème résume la somme de toutes les problématiques secondaires. Il est clair que si nous manquons d’énergie, nous devenons ipso facto non seulement incapables de bien des choses réputées « normales » mais de plus, nous retombons dans nos vieilles habitudes : la dépendance pure et simple et plus ou moins complète, plus ou moins bien assumée sans doute aussi !

 

Car si la dépendance à autrui est devenue un fait probant, ainsi que le principal héritage de notre jeunesse actuelle, elle n’implique pas pour autant le fait qu’elle soit bien vécue ni même acceptée !
Ce qui nous donne différentes formes de jeunesses ou des formes de dépendances plus ou moins apparentes, car plus ou moins acceptées. Il y a de nombreux jeunes qui refusent de reconnaître leur dépendance à un système qui, de toute manière, ne peut concevoir que l’on se passe de lui ou qu’on le snobe. Alors la seule option envisageable, selon eux, devient la violence.

 

Il s’agit de cette forme de violence qui sévit dans nos banlieues et sur laquelle il est inutile d’épiloguer. Sauf qu’il est tout de même important d’en remarquer puis d’en retenir l’antinomie. En effet, un tel comportement et plus mensonger et irrationnel que vraiment condamnable ou « mauvais » en soi. La preuve en est que tandis que les « loubards » dénoncent une société pourrie fondée sur les possessions, le luxe et l’argent, le premier objectif visé par ces mêmes loubards est de se faire un maximum de fric (vente de drogue, prostitution, etc.,) puis de rouler en bagnoles de luxe et porter deux kilos d’or sur eux, sous la forme de montres de luxe, de bracelet et de chaînes en or massif. A l’instar du célèbre noir américain de la série « Agence tout risque »

 

D’où une apparente contradiction, une forme de mensonge à soi qui devient, par extension, un mensonge à autrui, puis à tous et donc, à la société humaine, en général. Le principe de vie terrestre harmonieux et sain est pourtant très simple dans son énoncé : ou l’on dénonce une société en évitant de la singer et de se justifier par une violence inutile, ou on plébiscite cette même société et on affiche ouvertement notre désir d’en suivre les arcanes, quels qu’en soient les coûts ultérieurs. Et en silence !

 

Mais le style « Il me faut le beurre et l’argent du beurre » ne peut pas perdurer bien longtemps sans créer de microclimats explosifs et pousser à plus de violence encore. Comprenons enfin que la violence à autrui naît toujours de la violence à soi. Au départ, la personne sait pertinemment qu’elle vit dans le mensonge le plus complet, puisqu’elle dénonce une chose qu’elle convoite par ailleurs. Étant donné que cette prise de conscience déclenche de très fortes émotions sous forme de colères récurrentes et qu’il est peu rentable de se faire du mal à soi-même afin de « passer cette colère » sur quelqu’un, le plus humain (et non naturel ou normal) semble encore l’option de faire payer très cher à d’autres, ce mensonge à soit inqualifiable et générateur de tant de conflits intimes.

 

À ce point de notre exposé, nous espérons que le lecteur de ce Dossier a parfaitement saisi ce qui lui est présenté depuis le début et en particulier ici, car la bonne compréhension de la suite de ces écrits en dépend en grande partie. Comprenez déjà que l’on ne peut dénoncer une chose que l’on convoite sans court-circuiter notre subconscience, lui opposant des concepts aussi antinomiques qu’impossibles à synthétiser. La réaction à cette forme de mensonge à soi est toujours plus préjudiciable que si la vérité avait été choisie comme option de départ. À présent, comment traiteriez-vous des êtres qui se mentent, qui tandis qu’ils prétendent (en finissant par le croire vraiment) qu’ils détestent une forme particulière de société, ne rêvent en réalité que d’en devenir les maîtres incontestés ?

 

Vous souvenez-vous du bambin qui ne comprend pas pourquoi l’on pose des limites à son champ d’expériences vivantes et follement amusantes ? Son but, son moteur intime, consiste à SATISFAIRE le moindre de ses désirs. Un jeune bambin, tout naturellement, affecte ce comportement jugé par nous « immature » de ne penser qu’à lui et de se moquer des désirs des autres. Il ne s’est pas incarné pour les autres mais pour lui, n’est-ce pas ? Alors à quoi devrait-il penser, si ce n’est à ce qu’il incarne et le concerne au premier chef ? Une certaine logique intrinsèque sanctionne ce type de raisonnement, même s’il ne le justifie pas pour autant aux yeux de tous, bien évidemment. Ici, il est seulement question de la Nature de l’être est non de ce qu’il devrait faire ou être pour correspondre aux canons judéo-chrétiens qui sévissent, plus que jamais, au sein de notre société « bien pensante » mais surtout « mal vivante. »

 

Mais voilà que l’enfant, dès son plus jeune âge, découvre une forme de loi rigide qui régente cruellement sa liberté d’être et d’explorer la vie sous toutes ses formes, y compris les plus périlleuses s’entend ! Il est donc obligé d’en tenir compte et, surtout, d’y RÉAGIR selon ses moyens ou capacités. Moyens et capacités concernant d’autres niveaux de réalité et de conscience sur lesquels il est inutile de s’attarder ici et qui, en fait, viendraient compromettre la bonne compréhension de notre actuel sujet ciblé. Certains enfants semblants plus « éveillés » que d’autres, apprennent très tôt à composer avec l’autorité parentale. D’autres se refusent à parlementer ou à trouver le moindre terrain d’entente et « entrent en guerre » alors qu’ils portent encore la couche-culotte ! Mais peu importe le mode de réaction, qu’il soit intelligent ou imbécile, violent ou pacifiste et hautement conciliant : ce qui nous importe, ici, c’est de bien saisir les racines du mal que nous appelons « le mensonge à soi. »

 

Composer avec les gardiens d’une règle incontournable ou bien faire mine de la refuser carrément, c’est déjà se mentir. Surtout durant l’enfance. Faire mine d’accepter de parlementer, de « composer afin de ne blesser personne » et toute autre forme de compromis, revient à nier l’implacabilité de la loi parentale. À l’inverse, lutter contre une règle établie, une évidence, une loi, etc., cela revient à se cacher à soi-même l’échec cuisant résultant d’une tentative immature de « prendre le pouvoir. » De s’emparer du pouvoir déjà en place, comprenez-vous ? Ou bien d’en nier l’existence en feignant de définir soi-même de nouvelles règles plus souples (composer avec l’ennemie, en somme.)

 

Observez, par exemple et sans passion, avec l’intention du simple constat, le fonctionnement d’un homme politique. Ceci est très révélateur de l’une des deux faces opposées mais complémentaires, de cette « Nature humaine » qui prend naissance dans le berceau des tout jeunes enfants. Un homme politique a apparemment « accepté » cette loi typiquement humaine de la dépendance à autrui (plus haut, plus grand, plus fort, etc.) Il doit séduire le peuple qui peut voter pour lui et le propulser ainsi jusqu’aux sommets, s’il sait s’y prendre avec adresse.

Dès le départ, cet homme – qui plus tard comptera sur le fait qu’il en impose par sa supériorité sur la masse grouillante des ANCIENS électeurs – est très conscient de dépendre d’autrui pour se créer de toutes pièces le sentiment d’une quelconque supériorité. Pour cela, il doit « jouer le jeu », à savoir promettre au peuple fidélité et idées novatrices pouvant profiter à tous.
Le peuple, quant à lui, ne redoute qu’une chose : devenir libre et responsable de sa vie et donc, devoir éventuellement payer pour les erreurs commises. Mieux vaut qu’un autre soit mis en avant et se charge de tout assumer ! Le peuple est donc déjà dans le pur mensonge à soi, car prétextant trouver « des élus », il cherche surtout des responsables désignés d’office en cas de pépin.

 

L’homme politique n’est pas dupe : il fait mine de ne pas connaître les véritables motivations du peuple et promet donc, la main sur le cœur et situé juste sous son portefeuille, de « servir la nation et ceux qui la composent. » Franchement, on s’y croirait. Évidemment, une fois au pouvoir (notez ce terme employé généralement), il fait comme tout être humain normalement constitué : il s’occupe de ses propres affaires, et tant pis si le peuple en subit les conséquences, puisque de toute manière, il est inapte à se gouverner seul.

Nous avons donc ici non pas un mensonge unilatéral mais bien deux manières opposées mais complémentaires de se mentir à soi et, par extension, aux autres ensuite et nécessairement.

 

Nous pourrions en conclure que non seulement l’homme a besoin de mensonge mais que, au point où il en est rendu, mieux vaut pour lui ne jamais plus admettre la vérité. Cela produirait plus de mal que de bien et, sur ce point, force nous est de convenir que quand il est trop tard, il est inutile de s’attarder. On ne porte pas secours à un navire en perdition, deux mois après qu’il a coulé avec tous ses passagers à son bord.

La conclusion de ce premier volet d’un dossier qui en comptera au moins deux, nous invite à l’honnêteté, à savoir reconnaître que celui qui commence à mentir à un très haut niveau (un état, une institution censée rendre la justice ou faire respecter la loi, etc.,) est obligé de continuer à le faire, cela au risque de mettre sa vie et celle de ses proches en danger. On connaît tous parfaitement le destin de ceux qui tentent de révéler des vérités qui ne les concernent pas au premier chef. Le désir de servir la planète et l’humanité est une chose, mais comprendre que la seconde ESPÈRE inconsciemment que nous regardions ailleurs, est bien plus révélateur de nos véritables intérêts, de nos besoins immédiats. Nous comprenons, dès lors, où nous en sommes rendus vraiment.

 

Chacun tire la couverture à lui, arguant du fait que le mensonge est de rigueur en quelque circonstance particulière. Et en effet, du parent qui a adopté un orphelin et qui le lui cache, à un gouvernement qui espère que jamais le peuple ne connaisse la vérité au sujet de certains drames sociaux, tous ont une raison particulière de « cacher la vérité. » N’est-il pas dit que « Toute vérité n’est pas bonne à dire » ? Le fait d’établir le bien-fondé ou non d’une telle assertion me semble moins urgent que de comprendre que le Mensonge est désormais planétaire, uniformément répandu, plaçant, une fois n’est pas coutume, l’humanité dans son ensemble sur un pied d’égalité.

 

Un ancien pote policier me confiait un jour qu’il avait discrètement fouillé, avec ses hommes, une salle de cinéma bondée, parce qu’une alerte à la bombe avait été déclenchée. Quand je l’ai questionné au sujet de la réaction du public, il m’a répondu : « Tu ne crois tout de même pas que nous avions la liberté de parler de bombe à presque deux cents personnes entassées dans une salle de cinéma ? »

Lui demandant un peu refroidi, comment ses supérieurs avaient fait pour contourner le problème, il m’a répondu, fier de lui : « Nous avons fait arrêter la projection, allumer les lumières et avons demandé que les personnes présentes se prêtent, de bonne grâce, à une série de fouilles décidée au hasard, car nous cherchions un sac de drogue caché sans doute dans un sac de sport ou même sous les fauteuils, etc. »

 

Étonné, j’ai rétorqué alors : « Et ils ont gobé cette couleuvre de cent kilos et de dix mètres de long ??? » Réponse sur un ton d’évidence : « Mais bien sûr, qu’est-ce que tu crois ! Les gens ont besoin qu’on les rassure, pas qu’on les affole sous prétexte de leur avouer la vérité ! » S’en est suivie une longue et sans doute très adroite description d’une foule en panique qui essaye de gagner les sorties de secours et qui cause presque autant de morts et de blessés qu’une explosion véritable.

Le français n’est pas différent d’un américain ou d’un allemand, par exemple. Comme eux, il a BESOIN qu’on lui mente, autrement dit, qu’en cas de RÉEL danger, on ait le réflexe premier de le rassurer. La vérité, oui, peut-être, mais pas au prix de cette sieste séculaire entamée depuis des décennies par l’être humain moyen. L’adjectif utilisé ici, « moyen » ne se voulant pas péjoratif mais être censé désigner les réactions toujours prévisibles de celles et de ceux se situant dans une moyenne d’évolution de conscience. Est-il utile de préciser que le fait d’être libre et responsable de son propre destin est tout, sauf « rassurant », justement ?

 

Sans doute que la longueur de cette première partie en aura fait reculer plus d’une et plus d’un. C’est tout à fait normal. Certains pressentent ce qu’ils vont apprendre et préfèrent éluder plutôt que de devoir ensuite fournir cet effort qui consiste à « oublier » de toute urgence. Lire est bien plus fatigant lorsqu’il oblige à se remettre en question, l’aviez-vous remarqué ?

Pour les plus courageux, je vous donne rendez-vous dans la seconde partie de ce Dossier sur le Mensonge planétaire.
Il est actuellement en cours d’écriture. Vous aurez alors l’occasion de constater que dans cette première partie, je ne me suis jamais éloigné du véritable cœur du sujet, de sa cause première.

À très bientôt, voire à tout de suite !

 

Serge Baccino