Conscience mentale ou conscience astralisée ? Dossier

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Conscience mentale ou conscience astralisée ?

Nota : Attention, ceci est un Dossier et non un simple article et il est donc très long à lire jusqu’au bout. Merci de votre attention.

 

La psy éso enseigne qu’il existe deux formes de conscience : la conscience « par soi », la plus communément répandue ainsi que celle que nous employons tous, le plus souvent, et la conscience « de soi », qui est moins évidente à « localiser » mentalement ou même à comprendre. La première forme de conscience est dite formelle, car elle s’appuie sur les sens objectifs et donc, sur les objets, sur notre prise de conscience consécutive au fonctionnement de nos 5 sens objectifs. Par exemple, nous sommes conscients d’un objet que nous apercevons ou d’un son que nous entendons. Cette conscience-là est très importante pour nous, car elle nous permet d’avoir la sensation d’être en prise directe avec l’actualité, autrement dit, avec tout ce qui se passe autour nous, évènements ou personnes accessibles à nos sens.

 

La seconde conscience est dite « informelle », car elle ne s’appuie… Sur rien ! C’est ce qui nous reste et nous permet d’être conscients, malgré l’absence de supports extérieurs, de nos sens et même, de la moindre pensée. Cette conscience-là est difficile à conserver, car dès qu’on réalise qu’on ne pense pas ou plus, cette seule constatation suffit à remettre en route nos pensées ! Mais avec de l’entraînement, on peut y arriver et avec le temps, sans aucun effort, on peut rester avec une conscience de soi sans aucune pensée ou forme de perception. L’avantage de cette seconde conscience (informelle), c’est qu’elle nous permet de générer ce que l’on nomme de l’alpha automatique. Normalement, nous en produisons plus ou moins 20 minutes par jour environ, mais ceux habitués à la pratique de la méditation passive (juste être présent à soi), augmentent ainsi rapidement le nombre de minutes durant lesquelles cet Alpha automatique est produit. Certains en sont déjà à deux ou trois heures d’Alpha automatique par jour, ce qui est déjà énorme, au vu de notre vie moderne trépidante dans laquelle nos sens et donc, notre attention mentale, sont régulièrement réquisitionnés et stimulés.

 

 

Il est question, dans cet article, de conscience mentale ou bien astralisée. Qu’est-ce que ça signifie, au juste ? Tout d’abord, qu’est-ce que la conscience dite « mentale » ? C’est une forme de conscience qui, comme son nom l’indique, est surtout basée sur les trains d’ondes mentales, autrement dit, sur les processus mentaux. L’être humain actuel est obligé de manifester l’une ou l’autre de ces deux formes de conscientisation, car ce sont les deux seules qui existent et sont à notre disposition, du moins pour le moment, mis à part la conscience de soi ou « sans pensées », qui ne se prêtent guère à la vie citadine moderne. Ceux qui se fient surtout à leurs processus mentaux, font surtout confiance à ce que l’on nomme l’exposé de la raison et donc, à une vision froide et impersonnelle des choses et des êtres. Ceux qui fonctionnent de la sorte ne sont pas prompts à s’émouvoir, ce qui ne signifie pas pour autant qu’ils ne sont pas capables de tendresse ou d’affection. Seulement, ils fonctionnent de la sorte et les seuls qui s’en plaignent, éventuellement, sont évidemment celles et ceux qui « fonctionnent » à partir d’une conscience dite « astralisée. »

 

 

Qu’est-ce qu’une conscience astralisée ? C’est une forme de conscientisation qui s’appuie surtout, voire uniquement, sur les perceptions, les sentiments et, bien sûr, les émotions. Ce genre de conscience concerne souvent des personnes émotives et fragiles, psychologiquement parlant. Il semblerait que depuis quelques dizaines d’années, disons depuis le début des années quatre-vingt, il y ait de moins en moins d’enfants qui naissent munis d’une conscience typiquement mentale. La plupart des jeunes nés dans le début des années quatre-vingt semblent être munis d’une conscience plus ou moins astralisée.

Ils arborent une conscience astrale qui semble s’imposer dès les cinq premières années de leur vie. Si auparavant les deux formes de conscience pouvaient réussir à s’entendre, voire à s’harmoniser, depuis les années 1984-1986, nous assistons à un effet totalement inverse et non seulement à une recrudescence de consciences astrales ou « astralisées », mais à une forme d’astralisation exacerbée, s’opposant d’une manière quelque peu agressive à l’autre forme de conscience (la mentale), un peu comme si la seconde pouvait nuire en une quelconque façon à la première.

 

Se baser sur ses émotions pour accueillir les évènements de la vie ainsi que les autres, n’est pas un problème en soi, bien évidemment, mais cela peut rapidement le devenir, si la personne ne réussit plus, à un moment, à reprendre le dessus sur ses émotions. La plupart n’y arrivent pas, cela parce qu’on ne peut pas maîtriser une émotion depuis le niveau où elle se manifeste. Pour qu’il y ait maîtrise, il faut qu’il y ait acte de distinction, c’est-à-dire deux choses distinctes, à savoir « cela qui se propose de maîtriser » et « cela qui sera maîtrisé ». Il faut donc que la personne ne fasse pas partie intégrante du niveau sur lequel elle désire agir. Le phénomène de dualité n’est pas toujours un problème. Il nous permet aussi de nous distinguer des choses et des êtres, condition obligatoire pour réussir un jour à s’individualiser.

 

Pour le moment, il y a très peu d’individualités véritables sur Terre : la plupart des gens font partie, à leur insu s’entend, « d’égrégores astraux » ou, comme on le disait auparavant, « d’esprits-groupes », étape évolutive précédent de peu l’individuation. C’est ce qui explique, d’ailleurs, pourquoi et à notre époque, il existe encore des milliers de gens qui votent pour placer au pouvoir une personne qui, ensuite, les asservira sans vergogne. Il ne s’agit pas là d’un manque d’instruction ou même d’intelligence, mais bien d’une incapacité à penser, ressentir et agir différemment du groupe, de ce que nous pourrions appeler, à tort, « une âme-groupe », simplement parce que cette manière de formuler les choses, si elle n’est pas exacte, donne une vision plus précise de ce que nous désirons formuler ici.

 

Il en va de la grosseur d’un groupe astral de conscience comme il en va de nos différentes subdivisions humaines. Il y a des groupes ethniques, qui regroupent des entités en évolution incapables de s’extraire des « idées-germes » (Mémoires Karmiques) relatives à leur race et qui composent un même état d’esprit général. Il y a aussi les groupes politiques, qui votent tous pour un même postulant au pouvoir, parce qu’ils sont incapables de penser et de raisonner différemment de tous les autres membres de leur groupe, mais aussi pour des raisons karmiques sur lesquelles il serait fastidieux de s’étendre ici. Disons simplement que tous les êtres « se connaissent » à un certain niveau de conscience, du fait qu’ils partagent les mêmes égrégores de pensées. Enfin, et pour simplifier, il y a les petits groupes spécifiques aux familles humaines, qui créent des liens même après la vie physique et qui se poursuivent parfois très longtemps dans les différents sous-plans évolutifs du Grand Plan Astral.

 

 

Le principal problème des astraliens, c’est que leur condition présente est un simple effet qui tire sa cause sur un autre plan. Ou plus sobrement, les astraliens ont énormément de difficultés pour s’extraire de leur condition présente, du fait que cette condition trouve sa cause ou son origine sur autre plan, sur lequel leur actuel niveau d’évolution leur en interdit l’accès. Ce niveau se situe dans l’un des sous-plans du Grand Plan Mental. Ce qui a pour effet qu’une personne très émotive risque de le rester sa vie durant, si elle n’apprend pas rapidement à élever sa conscience sur le plan ou niveau immédiatement supérieur. Il existe de nombreuses techniques, anciennes ou plus « modernes » pour aider les gens dont la conscience évolutive est encore astralisée, à sortir complètement du Plan Astral pour se « fixer » sur l’un quelconque des sous-plans mentaux.

 

 

L’un de ces sous-plans permet d’ailleurs le phénomène de réfraction ou encore, de dissociation de la conscience et du « moi », qui consiste, pour une personne, à acquérir la capacité de se distinguer de son « moi » humain actuel et de comprendre qu’elle peut soit l’améliorer progressivement (conseillé) soit le transformer carrément (plus difficile, réservé aux plus courageux.)
La conscience n’est pas obligatoirement attachée au « moi » humain. Elle peut s’en distinguer et permettre ainsi à la personnalité d’avoir une vision duelle d’elle-même. Cette vision duelle se résume à pouvoir se voir soi-même ou, du moins, à pouvoir se scinder en deux parties, l’une représentée par le « moi » tel que déjà vécu, l’autre par la conscience qui observe ce « moi » et peut juger sobrement de ce qu’il faudrait lui adjoindre ou lui retirer, pour qu’il devienne un peu plus viable. Dès l’instant où se produit ce que les anciens nommaient « une Métanoïa » (renversement, retour sur soi), l’homme devient capable de s’observer vivre et même penser et devient donc capable de juger des changements qu’il faudrait initialiser au sein du « moi ».

 

 

Le « moi » ne disparaît jamais, du moins, pas dans la vie usuelle de l’identité spirituelle et bien sûr, il reste omniprésent durant la période terrestre d’incarnation. Mais il peut être affiné, éclairé graduellement, ou même être « illuminé » par certains évènements ou expériences considérées comme « renversantes », ce qui est un terme assez précis et révélateur de l’effet produit par l’évènement sur le « moi ». Bien que la première forme d’illumination soit largement insuffisante pour s’extraire définitivement du Plan Astral, elle permet néanmoins à une personne de vérifier, par elle-même, ce que des générations de chercheurs n’ont fait qu’espérer et donc croire avant elle. C’est à partir de la seconde forme d’illumination que la personne s’extraie complètement des limitations posées par l’astralité de la conscience du « moi ». Dès lors, même si l’être est loin d’en avoir terminé avec son évolution, il devient capable non seulement de penser par lui-même voire d’initialiser, pour lui-même, une nouvelle façon de penser. Mais surtout, il n’est alors plus une personnalité mais une individualité ou, comme on le dit en psy éso, un « Soi ».

 

 

Un Soi est conscient d’être à la fois un être unique et, en même temps, un composant inaliénable de l’Aventure spirituelle, de la Création Continue ou permanente. Il est libre… Surtout d’être lui ! Car l’individualisation n’autorise pas un être à se placer au-dessus des lois spirituelles de ce Monde-ci ou des suivants. Mais un Soi conscient (ou une individualité) n’en a cure, car désormais, il n’a plus ce sentiment restrictif « d’obéir » ou d’être limité par les lois. Il sait désormais qu’il a tout intérêt à s’en servir avec intelligence et respect du libre arbitre d’autrui. Il faut attendre la troisième forme d’initiation ou d’illumination, pour atteindre des niveaux de consciences qui permettent de faire fi de certaines lois inférieures pour leur opposer des lois supérieures.

Les lois dites « inférieures » sont relatives à l’esprit, à ce qui crée toutes choses à chaque instant. Les lois « supérieures » sont relatives à la conscience et contournent aisément leurs plus jeunes sœurs. Les lois dites « inférieures » (mais incontournable pour les hommes incarnés) sont relatives au Grand Plan Incarnatoire, qui débute par le Plan Causal pour se terminer par le plan terrestre ou planétaire.

 

Contrairement à la croyance ou aux idées répandues, il n’est nul besoin de retourner sur Terre pour être « incarné » ! Il est possible de s’incarner sur de nombreux sous-plans du Grand Plan Astral et du Grand Plan Mental. Ce qui laisse pas mal de latitude, quand on connaît un minimum de choses sur ces deux plans cités. Sur terre et par rapport à notre corps psychique, double du corps physique, il est possible d’associer les différents Plans de la Conscience actuellement accessible à l’être humain et pour le moment, aux différents Centres de Force, plus connus sous le vocable de « Chakra » (sans « s » à Chakra, même au pluriel, c’est du sanskrit, pas du français, merci.)

Ainsi, le premier Centre représente nos bases psychologiques actuelles et donc, est relié au plan terrestre ou « physique ». Le second est relié au plan éthérique ou vital. Le troisième, au plan astral, le quatrième, au plan mental, le cinquième au plan Causal, le sixième au plan Bouddhique et le dernier (sommet du crâne) au plan Atmique. La pensée de l’homme demeure astralisée aussi longtemps que sa conscience ne se polarise pas au-dessus du Centre Cardiaque et donc, au niveau de la gorge (Centre Laryngé, ou Vishuddha Chakra.)

 

Lors de la seconde forme d’illumination ou d’initiation, la conscience se stabilise au niveau du centre situé sur le front et dès lors, l’individu est capable de raisonner logiquement et sans se mêler lui-même à son raisonnement (prendre pour soi ce qui est conscientisé, se sentir concerné, visé, etc.) Les personnes qui se vexent en lisant certains de mes articles ne comprennent pas qu’elles commettent deux grossières erreurs psychologiques : la première, elles s’imaginent que le monde tourne autour de leur personne et que, forcément, si on parle d’un sujet, on parle d’elles. La seconde, elles ne réalisent même pas qu’en réagissant ainsi, elles dévoilent bêtement aux autres qu’elles sont effectivement concernées ! Ce qui resterait « secret » si elles n’avaient pas bêtement réagi, conduite ainsi par le besoin de se justifier, alors qu’elles n’étaient pas spécifiquement visées. C’est la raison pour laquelle lorsque de telles personnes astralisées se sentent obligées de me répondre un tant soit peu vertement, je les ignore et efface même leurs messages quand je le peux.

Ce n’est pas un manque de respect de ma part mais un acte de bon sens. Je sais que discuter ou argumenter avec de telles personnes est impossible et se résume de fait en la perte cruelle d’un temps qui m’est précieux. J’écris pour les personnes intelligentes et responsables, désireuses d’apprendre et, éventuellement, de se réformer un peu afin de devenir plus heureuses et libres, non pour celles qui se sentent obligées de me démontrer une chose que je sais déjà depuis longtemps.

 

 

Les personnes qui ont une conscience astralisée, ont le foyer de leurs processus mentaux situé au niveau du troisième Centre psychique ou « Chakra ». Ce Centre leur permet d’élaborer de nombreux processus mentaux, comme tout un chacun, puisqu’il est à la fois le siège de l’intellect et celui des émotions dites « animales » (instinctives, tribales, etc.) Ceux dont la conscience est plutôt mentale ont leur foyer conscient situé au niveau du Centre Cardiaque (Anahata Chakra, en sanskrit) qui lui, est essentiellement mental. D’ailleurs, ne dit-on pas que « L’homme est tel qu’il pense en son cœur » ?

Un certain folklore européen voudrait à tout prix que le cœur soit « le siège de l’amour ». Mais ce n’est pas à cet étage que se situe le « cœur spirituel », le seul Centre branché sur l’amour. Le cœur est seulement l’étage des pensées et c’est d’ailleurs à cet étage qu’elles prennent leur élan vers le cerveau, après en avoir reçu la force.

 

 

Mais revenons à notre conscience astralisée. Ceux qui en sont munis sont également ceux qui risquent le plus en termes de problèmes psychiques. De nombreux médiums et voyants ne peuvent user de certaines facultés psychiques que du fait que leur conscience a un accès direct voire unique dans l’un quelconque des principaux sous-plans de l’astral. Et peu importe le niveau, une conscience astralisée est un peu comme une « porte ouverte » sur tout et sur n’importe quoi. Contrairement à une autre croyance populaire, « Tout ce qui vient du ciel n’est pas nécessairement béni » !

Et à ce propos, depuis quelques années, nous assistons, impuissants, car non directement concernés, à une recrudescence de « contacts avec l’invisible » dont l’humanité devrait pouvoir se passer, pour le dire d’une manière élégante. Il est clair que, depuis toujours, certaines entités peu recommandables s’ingénient à tromper l’intelligence de certains « supports » sensitifs, tels que médiums ou autres. Mais depuis les années 85/86, il y a eu une nette hausse d’activités suspectes issues de contacts inappropriés avec certaines zones « délicates » de l’astral.

 

Les choses se sont accélérées depuis une petite dizaine d’années, à cause des changements vibratoires de la planète qui se prépare comme elle le peut, à de grands changements la concernant et, par extension, pouvant avoir un impact non négligeable sur nos vies à tous, et permettant à de nombreuses personnes, d’accéder consciemment aux niveaux astraux mais ce, sans une solide préparation préalable. Certains ont tout de suite saisi le bon réflexe et se sont méfiés des messages un peu trop mielleux et tartinés de lumière spirituelle, captés de manière psychique en période diurne ou durant la nuit. D’autres, sans doute plus jeunes ou beaucoup moins à l’abri du besoin compulsif de briller aux yeux des autres, n’ont pas résisté à ce qui, pour eux, fait encore figure d’aubaine. Hélas, quand le temps sera venu pour eux d’être détrompés, cela d’une manière aussi cruelle qu’inattendu pour leur ego, il sera alors trop tard.

 

 

Pour le dire sans détours, les cas de possession, d’emprises psychologiques et même énergétiques, ont été multipliés par dix depuis ces dernières années. Désormais, il est très dangereux, pour des personnes présentant un état d’esprit astralisé, de se lancer dans le genre d’activités tournées vers les manipulations des forces astrales. En fait de « manipulations », ce sont les nouveaux médiums qui vont l’être, et d’une manière qui échappera entièrement à leur contrôle. Des activités comme « le verre » ou la planchette oui-ja, les boules de cristal et même, l’écriture automatique, sont à proscrire autant que faire se peut. Mieux vaut prévenir que guérir. Toutefois, la radiesthésie n’est pas remise en cause, surtout si vous la pratiquez pour soigner ou pour chercher de l’eau, voire de l’or. Évitez toutefois cette forme de radiesthésie qui ressemble plus à de la voyance qu’à un banal contact avec votre propre subconscient.

 

 

Chaque mois, de nombreuses personnes qui se sont prises pour des « passeurs d’âmes », qui est une nouvelle mode très prisée, consultent des thérapeutes spécialisés pour se faire enlever des entités. Qu’elles fassent passer des âmes est un fait, mais que ces âmes passant par ces personnes imprudentes acceptent de les quitter ensuite, cela est une tout autre histoire ! Bien sûr, les personnes qui consultent le font en toute discrétion et « oublient » volontiers de préciser qu’elles ont une activité en rapport avec l’astral et ses innombrables dangers. Mais il est facile de les reconnaître au fait qu’elles refusent, durant les soins, d’admettre s’adonner à des activités qui dépassent quelque peu leurs facultés de compréhension. On peut être passeur d’âmes, commencer à le payer très cher, mais conserver sa fierté !

 

Jadis, il était de mode de se dire « médium », de contacter les morts, de « tirer les cartes » et de se ramasser ainsi un tas de miasmes peu sympathiques au passage. La mode des passeurs d’âmes et en train de… Passer, justement, pour laisser la place à la mode des « coachs ». Et bien sûr, pas des coachs sportifs, comme il y en a toujours eu en Amérique ou ailleurs. Là il est question de « coachs de vie » (excusez du peu) et au train où cela va, on peut s’attendre, l’année prochaine à trouver des « coachs divins » ! Tant qu’à prétendre apprendre à vivre aux autres, pourquoi ne pas aussi leur apprendre à devenir des dieux, tant que nous y sommes ?

Il y a bien eu, dans le passé, des « stages Avatar » ! Autrement dit, en deux week-ends, vous deveniez un Avatar ! Fallait y penser et les adeptes du dimanche se sont précipités par centaines ou milliers, comme il se doit. Vous n’avez pas envie de connaître le prix exact de ce stage qui avait lieu il y a presque une vingtaine d’années, ni envie de savoir le nombre de gogos qui se sont fait piéger le portefeuille et l’âme. C’était toute la Scientologie mais en condensé, en somme.

 

Le Monde astral fait de très nombreuses victimes chaque année. Évidemment, toutes ces victimes ont au moins une chose en commun entre elles. Voire deux !
La première, elles sont très naïves. La seconde, elles présentent un besoin de reconnaissance et/ou un désir de contrôle extraordinaire. La soif de pouvoir est très forte chez les astraliens, même s’ils refusent de le reconnaître. Ce qui est un moindre mal, car ils le démontrent immédiatement dès qu’ils supposent avoir un semblant de pouvoir sur quelques-uns.

On reconnaît l’arbre à ses fruits, pas à ses prétentions.

Voulez-vous le profil type d’un astralien matérialiste ? C’est simple : trouvez un petit chef aigri et qui adore abuser de son pouvoir, mais qui ne supporte aucune critique ou conseil, et vous aurez un pur astralien ! Toute personne excessive dans ses propos et qui ne supporte pas la critique qui semble « montée sur ressort » tant elle est réactive, est une astralienne de pure souche. Ceux qui se comportent comme des tyrans et refusent la moindre réflexion au risque de se mettre dans une forte colère, sont aussi des astraliens.

 

La vague « Végan » contient son lot d’astraliens. Un public pourtant végétarien mais plus modéré, s’en est déjà rendu compte sans qu’on ait à le lui faire remarquer. Tous ne sont pas ainsi, bien entendu, mais la partie qui fait grand tapage de sa manière de vivre, allant jusqu’à saouler littéralement les personnes n’épousant pas immédiatement leur état d’esprit. Et lorsqu’on leur demande pourquoi ils sont aussi hargneux en envahissants, ils se vexent et peuvent devenir très agressifs. Ce qui est la marque de tout astralien qui se respecte, avec l’intolérance et l’arrogance qui consiste en le pack complet.

Que faire d’un astralien lorsque l’on est un mentalien, à savoir une personne ordinaire pour notre époque ? Comment composer avec lui ? Réponse : Vous ne pouvez pas et… Vous ne devez pas ! À moins que vous ayez envie de perdre votre temps, votre santé, votre quiétude mentale ainsi que quelques autres plumes. Un astralien le reste aussi longtemps qu’il ne trouve pas le moyen de s’observer sans passion mais sans complaisance non plus. Autant dire que les années peuvent passer sans qu’il se produise la moindre progression véritable.

 

Ce que peu de monde sait, c’est qu’il existe deux formes d’ésotérisme, l’une prévue pour les mentaliens, l’autre prévue pour les astraliens. Il va sans dire que ces deux méthodes d’enseignement diffèrent par leur contenu et par leur approche du vivant. La méthode d’enseignement réservée aux astraliens se nomme « La Voie Cardiaque » et ses plus fidèles représentants du passé furent les Mystiques. L’expression « Voie Cardiaque » est de circonstance, attendu que les principaux intéressés (les astraliens) ont pour mission principale de s’élever de l’étage du plexus solaire pour monter en direction de celui du plexus cardiaque. En clair, la conscience des astraliens doit quitter le Chakra Solaire pour aller se fixer aux environs du Chakra Cardiaque.

 

Dans cette forme d’enseignement, l’accent est mis sur la Beauté, sur les valeurs humaines et, bien sûr, sur une approche émotionnelle des mystères de la vie. On essaye d’inculquer aux étudiants, des formes supérieures d’émotions, qu’ils retrouveront d’ailleurs bien plus tard, lorsque leur conscience se sera stabilisée au niveau du Centre Frontal (Ajna Chakra) qui correspond au Plan Bouddhique qui compte douze sous-plans. À cette approche émotionnelle est associée une étude quasi scientifique des lois et des principes du fonctionnement de l’esprit. Le but est d’harmoniser connaissance et intuition et d’éradiquer un maximum de formes mentales et astrales aussi laides qu’inutiles (appelées d’ailleurs « démons » et « larves ».)

 

 

L’approche mentale a eu beaucoup de noms, au fil du temps, mais la plus connue est évidemment l’Hermétisme. Bien que l’Hermétisme puisse se rapporter apparemment à la seule Grèce antique, il fut toutefois mélangé à d’autres courants issus de l’Inde et de l’Égypte. L’approche purement mentale, réservée aux seuls mentaliens, se nomme « La Science Sacrée. » Cette appellation étonnante, pour des gens peu versés aux atermoiements, est relative au fait que cette seconde voie est plus difficile que la précédente, requière plus d’efforts et de discipline, mais aussi, mène plus haut. Bien plus haut. De nos jours, l’ésotérisme contient et déploie tour à tour ces deux polarités (astrale et mentale) car de tout temps, il y a eu des Chercheurs de Lumière présentant ces deux types de caractère ou de disposition spirituelle.

 

 

La psychologie ésotérique (psy éso) est la seule méthode connue à ce jour, qui propose ces deux types d’approches en simultané, ce qui permet à un plus grand nombre de personnes d’apprendre et de se perfectionner. Comme il n’est jamais indiqué qu’il faille atteindre un niveau plutôt qu’un autre, chaque étudiant est libre d’apprendre ce qu’il veut et de se laisser séduire par ce qui lui semble le plus intéressant pour lui. En fait, la psy éso est comparable à un magasin d’outillage : certains outils sont évidemment mis en avant, en « tête de gondoles », mais chacun est libre de s’y arrêter ou de les bouder. Cela permet à chacun et à tous, d’y trouver les bons outils pour bien se construire. Aides et conseils sont apportés régulièrement, sous la forme d’un « suivi personnalisé », mais nul n’est jamais poussé ou même orienté. Il est juste conseillé de bien réfléchir avant de poser des questions par trop personnelles, car les profs de psy éso ont un défaut : ils répondent toujours la vérité, jamais pour flatter mais jamais pour flétrir non plus, juste la vérité.

Ce qui change un peu le Chercheur de ces officines censées aider les gens psychologiquement mais qui soit les laissent parler et en clair, se démerder seuls pour répondre à leurs questions, soit leur distillent uniquement ce que leurs clients ont envie d’entendre. Inutile de nous montrer plus clair à ce sujet.

 

 

La psy éso est un dérivé moderne de l’antique mais toujours d’actualité, « Voie de la Siddha » (voie de la perfection de soi, en clair.) La Voie de la Siddha a six mille ans et réussie ce tour de force d’être toujours d’actualité. Se présentant comme une philosophie, elle possède une branche indienne bien connue qui est le Siddha Yoga que Swami Muktananda a rendu célèbre. Mais peu de gens savent qu’il existe également une branche purement laïque et Européenne, que suivirent quasiment tous les plus grands Maîtres du passé jusqu’à il y a peu (XIXe siècle.) Après les derniers Grands Maîtres connus de tout spiritualiste qui se respecte et que Madame Blavatsky fit connaître au plus grand nombre, la Voie de la Siddha sombra mystérieusement dans l’oubli le plus total ou presque. Seuls quelques anciens membres de la Société Théosophique en parlaient dans leurs écrits, correspondances ou autre, mais personne ne sembla plus s’y intéresser, passé les années trente (1930.)

Hélas, comme cette Société honorable, à l’instar de nombreuse après elle, fut le théâtre d’évènements plus ou moins fâcheux et d’ailleurs, plus ou moins fondés, dans l’après-guerre, plus personne n’avait envie de déterrer cette ancienne philosophie qui était encore très étroitement liée – à tort – à la société Théosophique. Car il faut savoir, pour la petite histoire, que bien avant H.P.B (Héléna Pétrovna Blavatsky) et tous ceux qui l’aidèrent à fonder la S.T. puis, plus tard, à tenter d’en perpétuer l’âme, existait déjà la Voie de la Siddha. Ayant six mille ans d’âge, elle est toujours antérieure aux traditions ésotériques les plus connues et anciennes, puisque aucune d’entre elles ne dépasse les trois mille cinq cents ans.

 

Pour en terminer avec ce sujet général, posons une question qui justifie la mention de la Voie de la Siddha au sein de ce Dossier. Pourquoi cette belle philosophie disparut de l’avant-scène du Monde, quelques années avant la Seconde Guerre mondiale ? Est-ce un « hasard » ? Bien sûr que non. Les hautes Intelligences qui se trouvent bien au-dessus des plans accessibles à l’homme et qui veillent à la bonne marche de l’évolution planétaire, savaient que cette seconde guerre allait avoir un impact secondaire sur les consciences humaines, y compris sur les niveaux de conscience les plus élevés. Par l’un quelconque de ces aspects, cette guerre a réveillé voire stimulé certaines Mémoires Karmiques qui n’avaient plus été actives depuis… Douze mille ans.

Certains comprendront à quoi nous souhaitons nous référer ici. Comme nous n’avons pas le temps d’épiloguer à ce sujet, maintes fois évoqué par ailleurs, nous passerons outre. Les Mémoires Karmiques originaires de ce lointain passé, et qui pesaient TRÈS lourdement sur la conscience des âmes, devaient à tout prix être réveillées pour être effacées et libérer ainsi l’âme humaine d’un très ancien fardeau.

 

Il fallait donc et pour se faire, que certaines extensions (personnalités) d’entités anciennes nommées « Soi Naturels » par la psy éso, arrivent en masse sur la Terre ou « en incarnation » et cela sur un délai suffisant (une centaine d’années environ.) Mais pour ne pas non plus affecter irrémédiablement le fragile équilibre psychologique qui existait alors, entre les astraliens (peu nombreux) et les mentaliens (bien plus nombreux), il fallait qu’un certain nombre seulement d’extensions de ces vieilles âmes torturées par leurs Mémoires Karmiques, s’incarne en même temps. Il fallait aussi que l’augmentation, qui allait devenir très vite exponentielle, n’excède pas une centaine d’années au maximum. C’est donc peu à peu que les différentes vagues d’incarnation prirent corps sur Terre.

 

Ces personnalités à la fois nouvelles et fort anciennes étaient des astraliens, par certains de leurs côtés certes, mais des astraliens quelque peu torturés et bien plus émotifs et donc réactifs que les astraliens déjà en place. Ces derniers réussissaient encore à s’entendre correctement avec les mentaliens. Mais avec l’arrivée des « super-astraliens », pourrions-nous dire – bien que ce dernier terme n’existe pas et serve juste à la compréhension –  les choses se gâtèrent au cours des décennies. Connaissez-vous l’expression « se comporter comme un écorché vif » ? Si oui, vous aurez immédiatement une meilleure compréhension du « super-astralien ».

Quel était le but avoué de ces vagues d’incarnation ? Il avait pour but de créer une nouvelle génération d’astralo-mentalien, si nous pouvons dire. Le but était de compter sur différents croisements d’espèces et de types de caractère, pour atténuer ce sentiment de Dette Karmique qui n’a d’origine que dans la croyance d’une dette quelconque, alors que de dette il n’y a pas, il n’y a jamais eu.

 

 

Nous serions en droit de nous questionner au sujet du degré de réussite de cette vaste entreprise spirituelle à l’Échelle mondiale. Hélas, nous ne possédons pas assez d’éléments concrets ni même d’informations suffisamment objectives pour trancher. Tout ce que l’on peut faire se résume à constater puis à se faire une opinion par soi-même. Il est de mode de penser puis de croire que les êtres de l’invisible qui président aux destinées de ce Monde, sont parfaits et qu’ils ne connaissent pas l’erreur. Ce qui est aussi naïf que faux ! Ils sont, tout comme nous, des êtres en évolution, bien que leurs erreurs n’ont rien à voir avec les nôtres. Elles sont plus « logiques », pourrions-nous dire, car elles relèvent de tentatives de nous aider malgré nous, voire de nous aider… Sans notre concours ! Ceux qui ont lu le précédent Dossier en entier, sont mieux à même de nous comprendre à ce sujet.

Il y aurait tant d’autres choses à dire sur ce sujet, mais le temps matériel nous manque pour continuer à traiter d’un sujet qui mériterait dix volumes ! Nous allons donc clore ce dossier ici.

(Fin du présent dossier.)

 

Serge Baccino