Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

La conscience : quand et où ?

Où êtes-vous, à quelle époque êtes-vous, quand vous dites « Je Suis » ? Lorsque vous êtes conscient, où l’êtes vous et quand l’êtes-vous ?
A l’évidence, quand je suis conscient, je le suis maintenant et là où je me trouve à cet instant. La conscience n’a ni temps ni espace pour la définir ou pour la circonscrire. Je ne peux pas être conscient « hier » ou « demain », alors que c’est en ce moment que ma conscience se manifeste, n’est-ce pas ? Si je suis conscient, c’est ici et maintenant, dans l’instant présent. La conscience n’a pas de temps à perdre ou à gagner : elle est immédiate.

 

La conscience n’a pas besoin de se déplacer : elle est là, toujours ! A chaque instant qui passe, c’est maintenant, c’est ici que « Je Suis. » Ma conscience contient l’espace ainsi que le temps, c’est en elle que tous deux prennent naissance et ensuite, la conscience observe ce qu’elle a elle-même engendré en esprit et dans son Mental.

Elle n’a pas besoin de s’étendre : elle est de partout en simultané. Ma conscience contient Toutes-Choses, y compris la somme de tous les univers, visibles et invisibles. Invisibles pour le moment.

Ma conscience contient les formes mentales qui donne l’illusion que quelque chose existe et se produit. Et si matière il y a, c’est surtout matière à réflexion !

 

Serge Baccino

Contrôler sa vie

Nombreux sont ceux qui pensent que la Maîtrise consiste à prendre le contrôle de sa vie et, si possible, de celle des autres. En fait, s’il existe une chose presque impossible à maîtriser, c’est bien les mouvements de notre propre esprit ! Vous voulez contrôler une chose qui vous permettrait de vous valoriser largement par la suite et, pour une fois, à juste titre ? Alors maîtrisez donc votre propre esprit !

Essayez de lui faire comprendre, admettre puis accepter, que toutes les conditions soi-disant « extérieures » sont en fait contenu en lui et que vous n’en êtes pas conscients pour les changer ou en prendre le contrôle, mais pour évoluer. Il n’y a pas de hasard, clamez-vous fièrement quand cela vous fait l’affaire… Alors voici une chose qui est tout sauf hasardeuse : votre vie telle qu’elle se propose à vous ! A moins qu’il s’agisse là du seul hasard qui soit ? La seule chose qui puisse déroger à la Loi ? Si oui, vous avez de l’humour.

 

Vous prétendez ne pas aimer ce que vous vivez.  En fait, vous n’aimez pas l’idée de ne pas réussir à transformer les choses, les évènements et les êtres à votre guise et comme cela vous sert, à un quelconque moment. Si vous n’avez aucun pouvoir sur les évènements considérés à tort comme « extérieurs », est-ce un hasard ? Est-ce un drame pour autant ? Mais vous pouvez bien sûr dramatiser ce qui n’avait pas à l’être. Vous pouvez surtout passer à côté d’une profonde vérité. La voici dans son plus simple appareil :

« Si vous ne pouvez pas changer votre vie et tout ce qu’elle contient, c’est que vous n’avez pas à le faire ! »

C’est qu’il n’était même pas prévu que vous preniez la chose comme étant à transformer ou à améliorer. En fait, vous n’avez pas, n’avez jamais eu et n’aurez jamais le pouvoir d’y changer quoi que ce soit. Par contre, vous pouvez cesser de vous torturer l’esprit à l’idée de devoir subir ce que d’autres prétendent contrôler. Car les autres, tout comme vous, ne contrôlent rien du tout. Pas même leur imagination débridée ! Surtout pas elle.

 

 

Vous pouvez vous arrêter un instant et vous demander, pour une fois : « Qu’est-ce que ce vécu, cet évènement et les gens qui en font parties, sont censés m’apporter ou m’enseigner ? » Il ne s’agit pas là de défaitisme mais de logique et de bon sens. Personne ne réussit jamais à changer quoique ce soit aux évènements qui surviennent dans sa vie. Y compris les évènements qui, selon nous, sont à l’évidence positifs et agréables. Que savez-vous des autres ou de leur vie ? Si vous comparez leur vécu avec le vôtre, vous commettrez alors la plus monumentale des erreurs ! Une erreur aux conséquences incalculables.

En effet, là où vous échouez, eux peuvent sembler réussir et là où vous paraissez réussir, eux pourraient bien croire échouer. En fait, échec et réussite ne sont que des points de vue. Votre point de vue d’une chose que vous ne maîtrisez pas et que, surtout, vous ne comprenez pas. Pour vous, il y a « ceux qui réussissent » et « Ceux qui échouent », alors qu’en vérité, tout le monde réussi ou alors, tout le monde échoue !

 

Tout le monde réussi lorsque tout le monde accepte les conditions qui lui sont imposées, sans tenter d’y changer quoique ce soit. Tout le monde échoue quand tout le monde tente de contrôler l’esprit. C’est l’esprit qui fait toutes choses ; c’est donc lui qui, de notre point de vue, « échoue » ou « réussit ». En vérité, l’esprit réussit toujours à atteindre ses buts. Mais comme nous n’en avons pas connaissance, nous pensons qu’il se produit des choses bizarres, des évènements anarchiques ou à mettre sur le compte du hasard ou à je ne sais quelle autre idée pouvant éviter à l’homme de devoir assumer son inconséquence.

Cela dit, il n’est pas question pour autant de « tout accepter » ou de « renoncer » à jouer le Jeu de la Vie ! L’idée est bien plus intéressante qu’elle n’y paraît de prime abord et se résume à accepter l’idée de réussir à changer ce qui peut l’être et à ne pas réussir à changer ce qui ne peut (et ne doit) pas l’être. C’est aussi simple que cela.

 

N’avez-vous pas remarqué que parfois vous réussissez à changer certains évènements, à les retourner à votre avantage, dirons-nous, tandis qu’à d’autres moments, rien n’y fait, vous n’y arrivez jamais ?  L’avez-vous remarqué  ? Acceptez-vous cette réalité, cette évidence même ? Si oui, alors vous avez déjà compris l’essentiel ! Vous avez compris que certaines choses sont à transformer, et c’est la raison pour laquelle vous y parvenez, tandis que certaines choses ne doivent pas être changées, et c’est la raison pour laquelle vous ne réussissez jamais à le faire.

En espérant que ces quelques considérations serviront à alimenter de solides et fructueuses méditations !

 

Serge Baccino

Refus de l’idée du Mal

Extraits – Cours privés de psy éso.

(Ancienne formulation – version 2006)

Pourquoi nous arrive t’il toujours la même chose, et en particulier ce qui nous déplait ou nous dérange le plus ? Quelle connaissance ésotérique profonde se cache derrière cet état de fait ? N’est-il pas étonnant que ce soit toujours ce qui nous incommode le plus, ce que nous acceptons le moins, qui se produise et se reproduise encore et encore dans notre vie ?

La réponse est dans la question. Si cela nous arrive sans cesse, se reproduisant alors que nous ne l’acceptons pas, c’est que cette reproduction est liée à notre refus d’accepter ce que nous réprouvons. Alors ce que nous réprouvons se produit et se reproduit sans cesse, cela pour nous montrer qu’il existe une forme mentale faisant partie du Tout, de notre Nature Complète (la Soi-Conscience) que nous rejetons. Et nous la rejetons parce que nous la jugeons pour le moins inappropriée.

En réalité, elle est parfaitement approprié, puisqu’il était approprié que nous réalisions cette vérité : cette forme mentale et donc faite d’esprit et qui est pourtant DANS notre conscience (puisque nous en sommes conscients, n’est-ce pas) n’est pas acceptée par nous. Nous tentons de nier la présence effective d’une chose qui est pourtant bien là. Et c’est ce même refus d’acceptation qui engendre des souffrances (agacement, rejet, colères, etc.)

Lorsque nous réalisons ce qui se passe, que l’idée n’est pas de définir si ce qui se trouve dans notre conscience nous convient ou pas, mais que quelque chose S’Y TROUVE déjà, alors nous cessons de lutter. Conjointement à la lutte cesse aussi la souffrance, car cette dernière ne provenait pas du contenu formel jugé inapproprié mais pourtant bien en notre conscience, mais de notre tentative d’en nier la présence.

Une fois cette idée acceptée et non ce qu’elle désigne, nous sommes en paix et nous réalisons, surpris, que rien ne peut nous déranger vraiment si nous accueillons les choses et les êtres tels qu’ils sont, du moins en conscience.

L’idée n’est donc pas de « cautionner le mal », comme pourraient le penser certains, mais de cautionner la présence effective en notre conscience individuelle, d’une simple idée ! Et cette idée est que nous sommes déjà conscients du Mal et qu’il est donc inutile de nier ce fait avéré. Dès lors et aussi étrange que la chose puisse paraître, le Mal ne nous affecte plus. Il continue, certes, d’affecter ceux qui rejettent toujours l’idée de la présence du Mal en leur propre conscience, mais il ne nous incommode plus.

Et n’étant plus incommodé, nous pouvons trouver les pensées ainsi que les paroles justes, celles qui renforcent ou construisent, au lieu d’affaiblir ou de détruire, ainsi que les actes qui soulagent les fardeaux d’autrui, si cela consiste en notre métier ou en notre mission de vie.

(Fin de l’extrait)

 

Serge Baccino

©Tous droits réservés – Cours de psy éso – 2006 – 2009

Le pôle aimanté de la personnalité

DOSSIER : Le pôle aimanté de la personnalité.

Nombreux sont ceux qui se posent cette inquiétante question : « Mais qu’est-ce que j’ai bien pu dire ou faire pour attirer tout ceci ? » Généralement, cette interrogation teintée d’un très haut degré d’agacement (pour rester poli) survient lorsque la personne en à marre de vivre toujours les mêmes emmerdes. Ce qui, pour le moins, me paraît compréhensible.

Pourtant, la question est très mal posée. En plus d’être très incomplète. Voilà pourquoi elle ne produira jamais de réponse vraiment satisfaisante. Et surtout, voilà pourquoi cette série d’emmerdes successives se produira encore et toujours ou, pour le moins, par cycles récursifs et plus ou moins réguliers dans le temps. Dans ce cas, quelle devrait être la « bonne question », susceptible d’attirer à elle la « bonne réponse » ? La voici sous une forme technique, puis sous une forme simplifiée et accessible à tous.

«  Mais que puis-je donc penser, inconsciemment et donc, à mon insu, pour attirer, selon la loi, cet opposé complémentaire qui se décline en expériences conscientes d’un caractère si dramatique ? »

Cela, c’est la version technique, un brin compliquée et qui ne peut intéresser que les psy éso. Mais voici l’autre formulation, bien plus accessible à Monseigneur l’intellect :

« Il paraît que ce qui se produit dans mon subconscient et donc, sans que je le perçoive, est ce qui attire à moi chacun de ces drames, vécus ensuite consciemment ! Il est donc logique que je ne sache pas comment ces choses-là se produisent, puisque je n’ai pas accès à mon matériel mental inconscient ! »

Présenté ainsi, nous comprenons un peu mieux. Mais nous découvrons surtout que puisque ce sont nos processus mentaux INCONSCIENTS qui produisent nos emmerdes, nous ne risquions pas d’en découvrir la cause en interrogeant notre conscient ! Logique, n’est-ce pas ? Bah oui, carrément ! Alors quoi ? « On fait avec », comme disent les défaitistes de la première heure, se croyant « spirituels » alors qu’ils ne font que philosopher dans le vide en plus d’être parfaitement inutiles ?

Non, on ne fait pas avec mais on en tient compte ! De plus, ce sont les causes, qui sont inconscientes, pas les effets ! Essayez donc de souffrir inconsciemment et vous comprendrez mieux ! Une loi spirituelle va peut-être nous aider à nous sortir la tête de l’endroit servant d’ordinaire, à nous asseoir confortablement. Cette loi énonce que :

« Cause et effets sont simultanés, dans le temps et dans l’espace. »

En clair, et une fois traduit du serbo-croate, cela signifie que même si une cause semble se manifester « avant » et de ce fait, ses effets se manifester « ensuite », les deux existent conjointement. Ils se manifestent toujours ensemble et non pas un après l’autre (temps) et surtout, ils se situent tous deux au même endroit (espace.)

Dans ce cas, d’où vient cet apparent décalage spatio-temporel ? Déjà, de notre inaptitude mentale à nous concentrer sur deux objets d’attention (ou des sens) en même temps. Ensuite, du fait que l’une (cause) se situe dans une partie de la conscience globale non-accessible au « moi », tandis que l’autre (effet) se situe évidemment dans la partie de cette même conscience unique qui forme la conscience objective (relative aux cinq sens, donc.)

Pour vous proposer un exemple plus vivant : Vous êtes dans votre salle-à-manger, tandis que vos enfants se trouvent dans leur chambre, occupés à jouer. Peut-on dire pour autant que vous existez « avant » vos enfants et donc eux, « après vous » ? Ou bien existez-vous tous deux (vous et vos enfants) en même temps mais n’êtes simplement pas réunis dans la même pièce ?

Même si vous ne pouvez pas voir ceux qui se trouvent ailleurs dans votre maison, vous savez fort bien qu’ils s’y trouvent pourtant. Seuls vos sens pourraient vous en faire douter, pas votre conscience des faits. De même, il existe des processus mentaux inconscients, à savoir des pensées qui « pensent » pour vous et à votre place, autrement dit, qui s’expriment à votre insu.

Et devinez qui est malchanceux, sachant que la partie subconsciente de votre être global est hélas celle qui contient le plus de FORCE VITALE et donc, de Pouvoir ? Bah oui, bonne réponse, c’est vous ! Du moins, c’est vous « pour le moment » ! Car cela peut changer assez rapidement, du moins, si vous acceptez de laisser à votre nature humaine le temps d’établir certaines transformations intérieures.

On nomme ce temps accordé aux diverses retouches conscientes dans la subconscience « l’évolution » ! Quelqu’un a même osé affirmer, jadis, que l’évolution humaine se résumait, en fait, à RENDRE CONSCIENT toute l’inconscience de l’homme ! On serait tenté de le croire, non ? Surtout lorsqu’on réalise que la partie consciente de notre être global ressemble étrangement à la partie émergée (et donc apparente) d’un iceberg !

Qu’avons-nous en présence, comme « matériel mental » pouvant nous aider à réformer cette partie « malade » de notre identité globale, connue de nous seulement à quelque dix ou quinze pour cent ? Pour commencer, nous avons une Loi du fonctionnement de l’esprit. Nous partons donc gagnant, puisque selon le fameux dicton : « Savoir, c’est Pouvoir » !

Ensuite, nous avons la certitude d’ignorer les causes premières et exactes de nos déboires vécus, quant à eux, on ne peut plus consciemment. Cela est rassurant et a ce pouvoir émollient de nous nous détendre immédiatement. En effet, nous savons à présent que, de toute manière, intelligents et instruits ou bêtes et ignorants de tout, nous ne pouvions pas trouver la cause de nos souffrances dans la partie consciente de notre être, c’est-à-dire celle déjà connue et exploitée.

Nous n’avons donc plus à douter de nous ou à nous sentir déprimés à l’idée que nous aurions pu faire ceci ou bien cela mais que nous avons échoué. L’échec sous entend la pleine connaissance des buts visés ainsi que les moyens de les atteindre ou de les réaliser. Ce qui, ici, ne pouvait pas être le cas. En réalisant ensuite que nous partions perdants, dès le départ, nous regagnons un peu plus de respect de soi. Ce même respect de soi qui manque si cruellement à nos contemporains, si je puis évoquer cette blessure permanente (et évidente) sans me faire « de nouveaux amis » ! (sic)

Ainsi, à présent que nous comprenons que nous ne pouvions pas réussir avec l’ancienne méthode (se questionner = chercher dans la mémoire consciente), nous pouvons passer à une autre, nouvelle et bien plus efficace, si on lui en laisse le temps. Et le temps, c’est ce qui nous est le plus cher, tandis que nous sommes liés à cette terre, n’est-ce pas ? Alors nous avons les moyens de payer en toute connaissance de la valeur de notre mode de paiement.

Et qu’allons-nous acheter, au juste avec cette précieuse monnaie temporelle ? Nous allons acheter une méthode qui a fait ses preuves et qui est liée directement à la Loi Mentale évoquée plus haut (« Cause et effet sont simultanés… etc. ») Qu’avons-nous comme matériel probant ? Nous possédons déjà les fameux effets !

Nous savons qu’ils sont aussi désagréables à vivre que négatifs en Nature (ce qu’ils nous font vivre) et donc, sachant que le froid ne saurait donner du dur et le chaud du mou (lol), nous comprenons cette vérité que si un effet quelconque est négatif, sa cause l’est nécessairement aussi ! Ce n’est pas la Nature qui varie ainsi mais le degré de manifestation. Du coup, si par exemple vous n’avez jamais de chance, c’est parce qu’une partie de vous qui est INCONSCIENTE l’affirme haut et fort ! Mais pas n’importe quand ni même, n’importe comment ! Uniquement avec des termes (idées, pensées) dont vous n’avez aucune envie de vous souvenir et qui, de toute manière, ne vous appartenaient pas !

Et bien sûr, au moment où vous pourriez le plus avoir besoin de confiance en vous-mêmes ! Un peu comme quand vous étiez enfant et que l’un de vos proches prenait apparemment plaisir à vous tirer une balle dans le pieds afin de mieux pouvoir marcher plus tard ! En clair, ce que « vous » pensez, inconsciemment, n’est ni « de vous » ni même « pour vous » mais appartient à une autre personne qui croyait ainsi « se faire plaisir » aux dépens du vôtre, de plaisir ! Et voilà pourquoi ces germes de pensées ne pouvaient pas devenir conscients : ils n’ont jamais été semés par vous et vous ne bénéficiez jamais de leur germination, si je puis dire. Voici un exemple concret ;

Imaginez que vous ayez un père qui, lorsqu’il vous voyait inoccupé (détente, loisir ou autre) vous disait : « Ce n’est pas en rien foutant de ta vie que tu arriveras un jour à quelque chose ! » (Ou bien toute autre expression ou sentence lapidaire du genre.) Comme cette pensée était désagréable (première cause causale) et n’était pas à votre avantage ou pour vous servir (seconde cause causale), le subconscient en a déduit (ce qui est son rôle ainsi que l’un de ses deux modes de fonctionnement) que vous ne deviez pas vous en souvenir, que ces choses mauvaises pour vous ne devrez jamais faire partie de votre conscience de veille.

Oui mais voilà : inconsciente ou pas, une pensée… ça pense ! C’est même sa seule vertu, dirais je ! Hélas, puisque reléguée à l’inconscient, depuis lors, cette pensée « se produit » (pense) à votre insu ou « contre vos intérêts les plus immédiats », en plus de contre votre grès.  Vous commencez à capter le problème ? Oui, n’est-ce pas ? Bah oui, tout devient plus clair, d’un coup.

Ce qui explique, du même coup, comment vous pouvez vivre, ensuite, des choses que vous-mêmes dénonceriez sans attendre, car bien trop négatives et destructrices pour vous satisfaire ! Mais la Loi en présence (concernée) est formelle : « Nous vivons tous le contenu de nos pensées ; nous devenons ce que nous pensons. »

Ce qui signifie que la qualité de votre expérience vivante dépendra éternellement de celle de vos pensées, de ce qu’elles véhiculent ou énoncent, de bon ou de mauvais pour vous. Dans les deux cas, vous seuls en ferez l’expérience directe. Vous seul « gouterez » à la qualité exacte de leur contenu formel (ce qu’elles énoncent, donc.) Partant, il est facile de connaître la qualité ainsi que la valeur pour soi (degré d’utilité) d’un processus mental inconscient. Il suffit pour cela de se fier à ce qu’il produit consciemment dans notre vie. Ce que nous ressentons est la conséquence de ce que nous pensons, certes, mais « à notre insu » ! Ce détail a toute sont importance !

Cette Loi est donc, en plus d’efficace, de toute beauté ! Elle nous libère l’esprit de cette forme de dépendance (ou d’esclavage spirituel) liée à la croyance empirique en « un dieu ou en un diable » qui serait à l’origine du moindre de nos déboires. Mais du même coup, nous devenons pleinement responsables de tout ce qui nous arrive, en fin de compte ! Car conscientes ou non, ces pensées sont bien en nous, pas chez le voisin ! C’est donc à nous qu’il appartient d’aller les déloger de notre conscience cellulaire (ou subconscient) puis, si le cœur nous en dit, de les remplacer ensuite par des pensées volontaires et conscientes, cette fois, qui énoncent des règles mentales inverses, c’est-à-dire positives et enfin pour nous.

« Penser positif » sans retirer le négatif qui est VIVANT en soi, cela revient à verser de l’eau pure dans un verre sale puis de le boire ensuite ! Au diable les représentants de « la pensée positive » qui furent surtout les premier à craindre de vraiment se rencontrer de face. Et vive le courage du Libre Penseur Moderne, qui n’hésite pas à descendre en lui-même non pas pour y trouver (en premier) la « Pierre Cachée » mais bien une chose faisant plus penser à un égout qu’à une pierre, fut-elle philosophale !

Enfin, cet article formant la partie théorique de pratiques réservées aux étudiants de la psychologie ésotérique, le lecteur de passage ne m’en voudra pas si je décide, quel culot tout de même, de m’arrêter là. Bonne méditation à tous, car ce que vous avez déjà lu, présume en grande partie de tout ce qu’il vous reste à faire.

A faire en toute connaissance de cause pour enfin obtenir les effets tant désirés.

 

Serge Baccino

© 2006 – 2019- Tous droits réservés.

 

 

 

 

La mémoire à fleur de peau

On nous a fait croire que « Ce qui a été appris puis compris doit être retenu. » (En gros.) Cela dans l’espoir de réussir à nous en resservir ensuite. Alors nous avons emmagasiné des connaissances livresques PAR PEUR de manquer, de ne pas savoir quoi être, quoi faire ou même, quoi dire ou répondre, le cas échéant. Pourtant, il nous arrive de ne plus savoir qui nous sommes, où aller, que faire ou quoi répondre, en cas de besoin ! La méthode de stockage d’info est-elle si efficace que cela, finalement ? A croire que non. En plus, ceux qui ont « des pertes de mémoire« , au lieu de s’en réjouir, s’en effrayent et s’en plaignent, comme s’il s’agissait là d’une véritable malédiction !

 

Mais est-ce la vérité ? Avons-nous réellement BESOIN de stocker le contenu ou le résultat de nos expériences vivantes et conscientes ? Ne serait-ce pas stocker deux fois, finalement et donc, une fois de trop ? Qui ou quoi stocke pour nous et à notre place, que nous le fassions de notre côté en plus ou pas ? Le subconscient, bien sur ! Lui enregistre TOUT, les moindres détails et même, les choses que notre conscience de veille (ou objective) n’a pas eu le temps matériel de mémoriser (par exemple ce qui est écrit sur les panneaux publicitaires des autoroutes quant on roule à 130 km/h.)

Même ce que nous n’avons ni vu, ni entendu, est mémorisé précieusement par notre subconscient.

 

Il suffirait donc d’avoir accès à ce potentiel de Mémoire qui est proprement fabuleux, pour en savoir dix fois plus que n’importe quel génie de la physique quantique ! Et je ne vous parle même pas de celui qui serait capable de se brancher, à volonté, à la Mémoire Akashique de ce Monde seulement, à savoir la planète Terre !

 

Alors quoi ? Alors, nos prédécesseurs ont réussi ce véritable tour de force qui consiste à nous empoisonner l’âme, sans même le savoir et, sans doute, sans même le vouloir (on l’espère pour eux du moins.) Il ont semé en l’âme des générations suivantes, une graine de PEUR qui a été ensuite replantée (héritage génétique) et arrosée (éducation forcée) par les responsables des générations suivantes. Mais qui est responsable, et de quoi, désormais ?

 

Telle une maladie infectieuse mortelle, ce virus mental a décimé des générations d’enfants puis d’adultes, les transformant graduellement en robots de chair ou mieux encore, en des sortes d’ordinateurs dont le disque dur, désormais saturé, ne sait plus où stocker les nouvelles informations. Alors, il fait tourner le programme mental humain sur le seul contenu qu’il connaisse : celui qui est déjà magnétiquement gravé en lui.

 

Et nous voilà occupés à vivre sempiternellement les mêmes choses ! Qu’elles soient « positives » ou « négatives« , elles nous sont resservies cycliquement, comme chacun peut en témoigner librement, pour peu qu’il se donne la peine d’observer son vécu et les « redites » (répétitions d’évènements) qui le composent.

 

Réfléchissez deux minutes, vous qui avez sans doute quelque connaissance en informatique : celui qui installe un programme de démarrage sur le disque dur de son ordinateur, peut-il s’étonner si c’est toujours le même programme qui démarre, chaque fois qu’il allume sa machine ?

 

Question de bon sens et de logique, ce dont manquent le plus cruellement, d’ailleurs, tous ceux dont le disque dur est plein et qui se voient obligés de penser et de réagir tel que gravé dans leurs programmes mentaux. A méditer. Ou pas. Vous êtes libres, même de ne pas l’être ou de faire seulement semblant de l’être déjà !

 

Serge Baccino

 

 

Le Karma revisité en 9 points

  1. La version proposée ici est celle du karma « à la lumière de l’enseignement de la psychologie ésotérique » (ou psy éso). Si elle dérange de trop, il suffit de ne pas y prêter crédit.

 

  1. Le mot « karma » provient du sanskrit, la langue antique de l’inde. On traduit généralement ce mot par « Action » mais il s’agit là d’une mauvaise traduction.

 

  1. Un des Principes spirituels énonce que « Tout est double. » En ce qui concerne le sens des mots sanskrits, il faut en tenir compte aussi. Karma seul ne veut rien dire mais si on le couple avec le mot « Chitta» (esprit), le premier prend alors toute sa dimension !

 

  1. Pourquoi « Karma» ne peut pas dire « Action » ? Parce qu’il ne peut y avoir d’action qui n’ait été préalablement pensée ! La pensée précède toujours l’acte, pour le dire plus simplement. Et si l’Action procède d’une pensée, alors les sages de l’Inde antique ne pouvaient pas l’ignorer et c’est vers ce qui précède tout acte, c’est-à-dire « vers la pensée », qu’il faut se tourner pour bien comprendre ce concept de karma.

 

  1. Comme je l’ai dit, si on couple les mots « karma» avec le mot « Chitta », on obtient alors l’expression « Karma Chitta. » Sachant que Chitta signifie « esprit » et que c’est vers les pensées qui nous faut nous tourner puisqu’elles précèdent toute action, alors il est plus question de « processus mentaux » que « d’actes de rétribution », suite à une existence passée !

 

  1. En fait, Karma Chitta signifie Mouvements de l’esprit (mouvements au pluriel !) Du coup, tout devient plus clair ! Le karma se réfère aux mouvements de notre esprit et donc, à nos processus mentaux, et non à quelque acte passé ou même présent. De toutes manières, quoique nous fassions, quel que soit l’acte posé, une pensée en est à l’origine. C’est donc nos pensées qui conditionnent nos actes, c’est-à-dire qui nous poussent, une fois la pensée émise, à agir de telle façon plutôt que de telle autre.

 

  1. Voici ce qu’enseigne la psy éso : « Nous devenons ce que nous pensons ; nos pensées déterminent nos actes et conditionnent notre vie. » Il est dit aussi : « Nous devenons tout ce sur quoi nous concentrons notre attention mentale, le plus souvent et le plus longtemps. A force de penser à quelque chose, l’homme en arrive à vivre le contenu de ses pensées et fini par s’identifier avec tout ce qu’il pense. »

 

  1. Il faut comprendre un fait très important : Pour chacune de nos pensées, il y a un sentiment connexe. Autrement dit, si je pense à une chose triste, je ressentirai de la tristesse, car je ne peux ressentir que ce que je pense et en fonction de ce qui est pensé. De plus, chaque pensée est lié à une émotion qui demeure toujours identique : si je pense toujours une chose précise, je ressentirai toujours la même chose, tout aussi précise. Les émotions que nous ressentons ne peuvent VARIER que si nous changeons notre façon de penser, car pour chaque pensée, une même émotion est liée et ce sera toujours la même.

 

  1. Il est donc possible de transformer son karma, voire de « l’annuler carrément », s’il nous semble difficile à vivre. Pour cela, il suffit de transformer notre façon de penser. Si nous pensons différemment, nous ressentirons différemment et du même coup, nous vivrons différemment aussi. Il n’est pas possible de changer tout en conservant un émotionnel très négatif. Et il est inutile de nous attaquer directement à nos émotions, car le combat est perdu d’avance ! Si nous voulons connaître d’autres sortes d’émotions et de sensations, nous devons seulement changer notre façon de penser, sachant que ce que nous sentons, pour le moment et qui nous déplaît, dépend uniquement de notre façon de penser.

Voilà qui devrait vous permettre de fructueuses méditations, non ?

 

Serge Baccino

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