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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

La Clairvoyance

LA CLAIRVOYANCE

 

 

annales akashiques12La clairvoyance est l’action de voir clairement les choses. Ceux qui se prétendent « voyants », sont loin d’être des clairvoyants ! Voir des images mentales est une chose, savoir les interpréter en évitant les pièges tendus par son ego ou par celui des autres, c’est une autre affaire ! La plupart des voyants ignorent tout des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit. Ils sont donc incapables de définir si ce qu’ils perçoivent correspond bien à ce qu’ils comprennent (c’est rarement le cas), à ce qui existe, à existé ou existera selon toutes probabilités.

En psychologie ésotérique ou « psy éso« , pour faire plus court, nous préférons le terme de « Clairvérance » à celui de clairvoyance, cela à cause des diverses connotations attachées désormais à ce terme. Clairvérance signifie « voir clairement la vérité », avec toutefois un accent posé sur la véracité de l’esprit, plutôt que sur l’authenticité d’un événement « à venir. » Voir les formes spirituelles qui produisent les événements est une bonne chose, mais VOIR CLAIREMENT CELA qui nous sert à observer toutes ces formes créatrices, est une chose excellente !

 

Illumination-bleueC’est toujours l’esprit qui s’observe lui-même, et ce regard INFLUENCE énormément les choses qui sont observées. Cette interactivité  » Observateur/objet observé «  commence à intéresser la science. Une partie de la véritable clairvoyance consiste à inclure l’observateur dans tout ce qui est observé, afin de réussir à prendre conscience du pouvoir créateur de l’esprit et du pouvoir DIRECTEUR de la conscience. En vérité, l’esprit est créateur de formes innombrables mais toutes ces formes ne sont pas « incarnables » (ou réalisables, sur Terre) n’importe où et n’importe quand. Pour l’essentiel, ces formes mentales consistent en des réalités probables, c’est-à-dire des réalités qui ne correspondent pas nécessairement à L’ACTUALITÉ et qui devront donc attendre avant de pouvoir être rendues manifestes, d’un point de vue terrestre et social.

 

annales akashiques3L’actualité est ce qui existe indépendamment de notre prise de conscience, tandis que la réalité se résume à notre prise de conscience de cette actualité, prise de conscience qui est nécessairement limitée puisque linéaire. Nous ne pouvons nous concentrer que sur une seule chose à la fois, alors que l’actualité est simultanée. Un Clairvérant (ou clairvoyant véritable) sait distinguer les choses réelles (déjà rendues conscientes) de l’actualité (de ce qui existe mais à l’insu des hommes et donc, encore non-manifesté.) Il ne dirait jamais à une personne : « Vous allez rencontrer la femme de votre vie : elle est rousse, riche et belle, félicitation ! » Ce genre d’imagerie mentale se trouve dans le subconscient d’une personne et ne correspond pas nécessairement au passé, au futur, à ce qui doit être vécu ou même, à ce qui serait bon de vivre un jour ou l’autre. La réalité d’une âme est multidimensionnelle : un voyant ordinaire est INCAPABLE de saisir ce qu’implique un tel niveau multiple de réalité.

 

545387Il ignore que la personnalité animique (de l’âme, donc) ne vit pas que sur Terre durant son incarnation et que certaines images qui se trouvent dans la conscience intérieure, correspondent à des niveaux d’existence qui ne participent ni du passé, ni du présent ni même futur mais sont simultanés (dans l’actualité, tout se passe et se produit en même temps et demeure disponible dans un éternel présent. ) La fameuse « belle et riche rousse » n’est peut être pas un simple fantasme ou l’élément séduisant d’un probable avenir terrestre : elle peut être un contact animique qui existe simultanément sur d’autres plans de conscience que la Terre. Il est donc TRÈS DIFFICILE, pour une personne qui ne réalise pas ce qu’est vraiment l’esprit universel, de savoir dans quelle mesure une chose se produit dans la réalité (pour l’observateur et qui est créé par le mental de cet observateur) ou dans l’actualité (indépendamment du mental de l’observateur, qui se contente de prendre conscience.) Ceci parce que les humains non-initiés à ces sujets, ignorent encore que le fait d’observer une chose revient généralement à la « précipiter », c’est-à-dire à accélérer son processus de condensation spirituelle, à lui offrir  » corps et vitalité. »

 

27267_4472402250452_311757500_nUn clairvoyant peut « voir » (créer une chose à observer) comme tout le monde, mais il peut également PRENDRE CONSCIENCE de tout ce que peuvent observer et donc créer les autres individus. Il a le choix entre « la projection visuelle » et la médiation consciente. La « projection visuelle » consiste à CHOISIR une réalité probable (qui fait partie du potentiel spirituel) et à la rendre manifeste dans le mental, ceci afin de pouvoir l’observer comme un élément extérieur et temporairement séparé de Soi. La médiation consciente consiste à prendre conscience du potentiel créateur de l’esprit, en observant SON POUVOIR de créer diverses réalités probables, au lieu d’observer l’une quelconque de ces réalités.

L’avantage de la seconde méthode est évidente : tandis que VOIR se résume à faire un choix et à rendre réelle pour soi UNE réalité parmi tant d’autres, la prise de conscience « médiatique » permet à l’esprit de « dérouler » les probables réalités sans qu’aucune d’entre elles ne puisse provoquer d’événements objectifs susceptibles d’induire des effets concrets. Choisir, c’est commencer à ne plus être libre ! Prendre conscience que les choix peuvent être illimités et « gratuits » (sans conséquences), c’est conserver le plus précieux des choix : celui d’être libre vraiment !

 

Un « Clairvérant », CHOISI de prendre conscience du pouvoir illimité de l’esprit, au lieu de choisir une forme spirituelle parmi toutes les autres. Il connaît non seulement toutes les options de l’esprit en lui, mais il est également CONSCIENT qu’il n’est pas obligé de se plier à l’une quelconque de ces options, aussi nombreuses et séduisantes qu’elles soient. Il SAIT que :

    * Toutes les formes mentales créatrices existent déjà (en tant que potentiel) dans l’inconscient collectif.
    * Ce sont les différents états d’esprit humains qui sont à l’origine de ces formes mentales différentes.
    * Les états d’esprit humains sont produits par le fait que c’est TOUJOURS l’une de ces formes mentales probables qui observe les autres.
    * Tant que c’est l’esprit qui s’observe lui-même, l’observateur et ce qui est observé demeurent LIES et dépendants l’un de l’autre.
    * Seule LA CONSCIENCE peut observer l’esprit sans le faire bouger, c’est-à-dire sans provoquer une création spontanée.
    Cette dernière phrase est, à elle seule, une véritable mine d’or !

 

Serge Baccino

 

Processus de Réforme Psychologique (Dossier)

psychologie2Il existe trois niveaux principaux en ésotérisme : Le premier, le plus connu et usité, consiste simplement à étudier. Le second, connu mais moins usité, consiste à pratiquer ce qui a été précédemment appris (ce niveau peut être conduit de pair avec le premier, bien évidemment.) Enfin, nous avons le troisième niveau, pratiquement inconnu, surtout de la jeune génération de « Chercheurs de Lumière. » Et pour cause ! Dans les deux premiers niveaux, une personne peut beaucoup apprendre et mettre en pratique ce qu’elle a appris ainsi, mais à un moment de sa progression, elle va réaliser que quels que soient ses connaissances et ses facultés acquises, elle est toujours « elle-même », c’est-à-dire la personne du début qui s’est juste instruite mais qui n’a pas réellement changée.

Voici un exemple plus concret. Une personne a étudié l’invisible et grâce à ses pratiques, elle est à présent capable de « sortir de son corps » et donc, d’aller vérifier par elle-même si ce qu’elle a appris est vrai ou non. Toutefois, cette personne était malheureuse au départ et elle l’est toujours, sans savoir pourquoi. Elle sort de son corps, c’est très bien, mais est-elle capable de sortir de cet état d’esprit morbide avec lequel elle « fait corps » ? (qu’elle incarne.)

C’est ici qu’intervient le PRP, c’est à dire le Processus de Réforme Psychologique. C’est cela le troisième niveau : se transformer SOI, et non plus seulement s’ajouter du savoir ou même du pouvoir.

 

Chakra-solaireLe P.R.P. est le Processus de Réforme Psychologique qu’un individu doit absolument conduire de lui-même, afin de dépasser le stade ultime du simple savoir ésotérique. Et depuis de nombreuses décennies, les spiritualistes ne se souviennent même plus qu’il fait partie intégrante de ce chemin qui devait les conduire du « moi » au « Soi. » Il existe trois niveaux principaux d’étude et de réalisation pour les élèves avancés de l’ésotérisme :

1. Apprendre, comprendre, assimiler.
2. Mettre en pratique ce qui a été préalablement appris (au lieu de ne faire qu’en parler, comme le font la plupart des étudiants d’aujourd’hui.)
3. Dépasser le stade de la connaissance et transformer « celui qui connaît toutes ces choses« .

Que font la plupart des étudiants ? Ils étudient, certes ! Ainsi, ils accèdent avec facilité au premier niveau de réalisation ésotérique. Ils réalisent surtout qu’ils ne savaient pas grand chose de valable au début de leur étude ! Ensuite, s’ils réussissent à dépasser le niveau purement intellectuel (plutôt rare), ils vont avoir à cœur de pratiquer ce qu’ils ont préalablement étudié. Ils peuvent bien évidemment « mixer » les deux premiers niveaux et pratiquer parallèlement aux études qu’ils conduisent. C’est secondaire à ce stade. Arrivé à ce niveau, c’est-à-dire et en général, vers le milieu ou, au mieux, vers les trois-quart de la seconde phase (pratique), l’étudiant est si satisfait de son développement spirituel, il jubile tant de voir la mine arrondie de ceux et celles qui l’écoutent parler pendant des heures et avec admiration de tout ce qu’il a appris, qu’il décrète son développement suffisant et son niveau des plus élevés !

Ce faisant, il ne réalise pas, ou seulement à moitié et pour des raisons évoquées plus loin, qu’il est en train de se fourvoyer et de flinguer en live son évolution. De toute manière, il est, à ce stade, persuadé d’être non seulement dans son bon droit (libre-arbitre, etc.) mais également dans la vérité et le droit chemin. Sous prétexte que « chacun doit suivre sa propre route et réagir en fonction de sa propre vérité« , il en oublie très vite que cette route, pourtant différente pour chacun, mène à un seul et même « endroit » (le fameux « Royaume des Cieux » évoqué dans la Bible.)

 

Bien, mais que devrait-être, dans ce cas, la progression initiatique lambda ? Comment suivre un cheminement qui soit notre mais qui CORRESPONDE à ce que les Initiateurs de l’ésotérisme, jadis, ont mis en place pour l’homme intelligent et qui désire le rester ? Ces initiateurs savaient très bien que « L’homme n’arrive pas au monde pur et vierge de tout savoir. » Que l’individu soit une « incarnation » (originale, unique) ou une « réincarnation », c’est-à-dire une autre extension d’un seul et même Soi qui revient expérimenter la même chose, ce qui se produit dans un corps de chair et qui dit « moi » se résume à la somme d’innombrables particules d’esprit qui contiennent toutes UN PROGRAMME et une charge magnétique puissante susceptibles de permettre que soient ressentis chacun de ces programmes mentaux. En fait, un homme se résume à ce qu’il pense, croit, imagine, décrète et ressent. Mais ce n’est pas ce qu’il est et peut être, en vérité. Lorsqu’on réalise cette vérité, on se libère de l’esclavage spirituel. Dès lors, même des barreaux en or ne sauraient nous faire oublier la prison, aussi vaste soit-elle.

Or donc, si ce programme nommé « homme » apprend tout plein de choses belles et séduisantes, il ne fera ensuite que compartimenter des sous-programmes au sein du programme initial. Un peu comme si on ajoutait des programmes secondaires (Word, Excel, etc.) à ce Programme-Maître tel que « Windows Seven. » Par la suite, quel que soient la quantité et la qualité des sous-programmes (le savoir acquit) ajouté à l’OS (Opérating System) de départ, ces programmes se verront limités et conditionnés dans leur fonctionnement par les limites et les conditions relatives à cet OS (ici Windows 7, dans notre exemple.)

 

Certains ont jugé bon de rajouter « du pouvoir » (des barrettes mémoires) à ce qu’ils étaient, donnant ainsi et tout simplement « plus de pouvoir à ce qu’ils étaient déjà. » Ensuite, cela devient plus difficile de changer, puisque les schémas mentaux sont devenus plus puissants ! D’autres, plus intuitifs et surtout, plus honnêtes envers eux-mêmes, se sont aperçu, à un moment crucial de leur progression, qu’ils ressentaient l’existence d’un seuil, d’une barrière ou d’un « plafond » venant poser une limite apparemment infranchissable à leur évolution. Les Rishi, les Siddha, les Mages Rouges (pour ceux qui connaissent) et les psychologues ésotéristes, de nos jours, ont été les seuls à présenter la version que vous êtes actuellement en train de lire. Eux seuls ont avancé et avancent encore, cette idée révolutionnaire autant que dérangeante :

A un moment ou à un autre, cet « outil«  qui servait à tout étudier et à pratiquer le contenu de l’étude, devait être amélioré voire… Transformé carrément.

Les premiers (et véritables) Alchimistes (mentaux) l’avaient parfaitement compris. Ce n’était certes pas le Mercure de leur thermomètre (lol) ou la Planète du même nom qu’ils désiraient transformer ou dépasser mais la régence diabolique de leur propre intellect (sens premier du « Mercure.« )

Vous me direz que Jésus a mentionné discrètement ce fait, si l’on se réfère au verset Biblique dans lequel il s’adresse à Nicodème, le membre instruit du Sanhédrin, le moins orgueilleux et le plus ouvert de tous et qui symbolise celui capable de dépasser son propre savoir, même s’il est immense et valable par ailleurs :

« A moins de renaître d’eau et de feu, nul ne peut voir le Royaume des Cieux.. »

 

fra-blancheMais il faut savoir que Jésus s’est rendu en Inde, et en particulier dans la province du Cachemire et à séjourné quelques temps en la ville qui fut nommée, par la suite, « Shri Nagar » (le Seigneur Serpent), pour rendre hommage à l’un des êtres les plus Réalisés de cette présente humanité. Tandis qu’il était en Inde, séjournant dans un ou deux monastères secrets (dont celui de Shigatsé) il reçu toutes les initiations que les Siddha et autres initiés de l’époque, avaient pour mission de lui donner. Des initiateurs que l’on peut sans peine imaginer émus et fiévreux d’avance à la seule pensée de devoir « initier » un être qui se comportait déjà comme un dieu et en avait le rayonnement.

 

Pour qui sait « lire entre les lignes » de cette œuvre monumentale qu’est la Bible et qui était un Manuel de psychologie appliquée, à l’origine, il est clair que la façon de parler, de se comporter et de prêcher du Maître Jésus, n’a absolument RIEN à voir avec celle d’un simple initié de son époque. Il fut l’un des meilleurs PSYCHOLOGUES que cette Terre ait connu (avec Gautama, cinq cents ans plus tôt) et l’un des premiers à savoir manier images, symboles et paraboles d’une manière bien plus que magistrale (techniques propre aux psy éso depuis toujours.) D’ailleurs, sa façon d’enseigner ne ressemble pas non plus à celle, plus usuelle, d’un initié d’Essania (les Esséniens), comme veulent nous le faire croire ceux et celles qui tentent de faire revivre l’Ordre initiatique secret qui existait au Mont Carmel (le « Khrml », en Arabe) du temps de la jeunesse du Maître.

Nous savons bien que le seul fait de présenter le Maître Jésus comme étant « LE » plus grand initié que les Maîtres du passé aient eut l’honneur de former durant un temps, pourrait passer pour une aberration voire pire. C’est la raison pour laquelle nous ne présentons pas les choses ainsi !

 

Nous disons simplement que si le Maître de Galilée a accepté de passer toutes ses initiations par le biais d’hommes et de femmes qui, parfois, étaient bien moins évolués que lui, nous pouvons aisément suivre son exemple sans pour autant risquer que notre ego ne décide de se pendre de désespoir ! Mais pour en revenir à notre mouton (le PRP), il faut bien comprendre ce qui suit :

« Quoique l’homme fasse, dise, pense, il le fait avec son matériel mental, ce qui résume ses actes, ses paroles et ses pensées à ce matériel mental qui, non seulement lui offre son individualité et la compose, mais de plus, la conditionne et en trace les limites, en tout temps et en tout lieu. »

Pour le dire autrement, un individu pourrait se comparer à une lunette réglable pouvant grossir de huit à trente-deux fois. Tout ce que cette lunette pourra observer sera conditionné par la qualité et la puissance qui sont les siennes, c’est-à-dire qui sont contenues dans cette fourchette de perception. Pour évoluer, cette lunette devra se transformer en quelque chose d’autres, en un outil d’étude plus « pointu« , plus sophistiqué. Sinon, ce ne sera que le monde extérieure qu’elle se bornera à explorer qui évoluera, sous ses yeux, pas elle.

 

Est-ce que l’étudiant sent quand il a atteint sa propre limite, ou et pour le dire d’une manière plaisante, « quand il s’est atteint lui-même » ? Oui, il le sent à chaque fois, et même, d’une manière aussi limpide que cruelle ! Qu’elle est alors sa réaction ? Il fait comme s’il n’avait rien senti et poursuit son évolution « en esprit« , c’est-à-dire qu’il s’invente alors des progrès qui ne correspondent plus à rien de réel ou de concret, en lui ou à l’extérieur.

Que veut dire « s’atteindre soi-même » ? N’est-ce pas le but visé dès le départ ? Non, le but est de réaliser le Soi (et non de l’atteindre) pas de parvenir à ses propres limites puis de s’y installer ! Lorsque l’homme arrive à ses propres limites, à ce qu’il incarne, il a alors épuisé son potentiel qui devient dès lors son « manifesté. » Est-ce fâcheux ? Non. Sauf si on décrète par peur, par paresse ou pire encore, par vanité, que le niveau déjà atteint est suffisant voire le seul qui existe ! Existe-t-il un moyen de se dépasser soi-même, de quitter les limites propres au « moi » devenu par ailleurs instruit et initié à la Vraie Vie ? Oui, pour cela il faut entamer un PRP, c’est à dire ne plus rien étudier et pratiquer d’autre que… Soi-même !

 

homme inquiet2A quoi se résume un PRP ? On s’intériorise, on oubli un moment l’extérieur et les autres (très dur, ça) et on s’observe minute après minute, jours après jours, sans se juger, sans argumenter, sans chercher à condamner ou à approuver. Et avec le temps, la pratique, l’habitude, nous en arrivons à créer une seconde conscience, la conscience de soi. La première (et unique) conscience étant habituellement immergée dans l’action, la parole et la pensée tout en étant confondue avec elles, le simple fait de « s’observer vivre » sans passion, comme le ferait un journaliste, nous permet de départager (dissocier) ce qui était préalablement confondu : Celui qui observe mais n’est pas impliqué et celui qui agit, qui est observé et qui devient alors « ce que nous étions avant. » Le PRP ne prépare pas à atteindre un but : Il est le but.

Le seul fait de s’observer vivre suffit à distinguer notre conscience de nos divers processus mentaux.

 

Nos processus mentaux sont ce qui forme la personnalité humaine, le « moi » ou « l’homme extérieur« , comme disaient Paul et Saint-Augustin. Notre attention concentrée, le « Témoin« , ou « Cela qui observe« , devient « Dieu en nous« , la Conscience Unique, le Seigneur (du jardin d’Éden), etc. Aucun PRP ne réussit ou ne rate : Le PRP est devenir, action d’être et se résume à SE DISTINGUER de l’esprit (Chitta) qui bouge et remue sans cesse (Karma) et produit ou engendre toutes choses (Karma Chitta, en sanskrit.)

Addenda au sujet de la double conscience évoquée plus haut

 

Lorsqu’une personne observe ce qu’elle pense, dit ou fait, elle use de cette double conscience. La première conscience est totalement investie dans les processus mentaux, les paroles et les actes et se confond avec elle. La seconde conscience observe sans jugement et sans passion mais avec une intelligence absolue, ce qui se passe devant son Œil Unique. C’est seulement ensuite que viennent mensonges et justifications, jamais pendant, à savoir durant cette phase où l’essentiel de notre conscience, en arrière-plan, demeure le Témoin non-impliqué et impassible des mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta), c’est-à-dire de tout ce que notre esprit produira comme vécu et comme « avenir. »

Qu’est-ce que « le Soi« , si ce n’est cette Conscience Témoin, ce Potentiel à Être ? Qu’est-ce que le « moi« , si ce n’est la somme de toutes les mouvances mentales produites par nos processus mentaux et les émotions qu’ils font naître ?

On ne devient pas le Soi : on l’est déjà !

En vérité, nous sommes déjà cette conscience impersonnelle qui observe toutes choses avec détachement et qui transmet ensuite ses observation au mental.

 

Hélas, une fois dans le mental, ce « retour de conscience » devient accessible au « moi » humain, à la personnalité physique qui se croit « complète. » Le « moi » se sert alors de l’intellect (savoir acquit, antérieur et donc mémorisé) et s’empare de la vérité. Autrement dit, de ce qui s’est passé en fait, et commence à « broder » dessus un tas de choses aussi stupides qu’inutiles. C’est cela qui donne naissance aux diverses traditions terrestres, aux religions, aux « écoles de pensée« , etc. Or donc, si nous sommes déjà le Soi et qu’il n’est donc nullement question de le devenir, de quoi est-il réellement question ? Il est seulement question de SE FIXER (polariser) le plus souvent (rythme) et le plus longtemps possible (durée) sur la seconde conscience, en amont, celle du Soi, de ce Témoin qui observe toutes choses sans jamais poser de jugement de valeur mais qui est toujours hyper conscient DES FAITS, de ce qui se produit en vérité et sous son Regard auquel RIEN n’échappe jamais. En faisant cela assez souvent et assez longtemps, nous obtenons la preuve que ce que nous désirions « devenir« , nous le sommes déjà mais à notre insu.

Par exemple, voici un homme en train de jurer à sa femme qu’il lui demeure fidèle comme au premier jour. Parallèlement, il se demande quelle étourderie il a pu commettre pour que sa femme le soupçonne tout à coup ! La partie IMPLIQUÉE de sa conscience qui est totalement investie dans des processus mentaux dont le but immédiat est de cacher à une femme jalouse la présence (effective) d’une maîtresse, est ce qui forme le « moi » de cet homme. La partie qui est consciente du mensonge et se borne à en être simplement conscience et non pensées, consiste en le Soi. Le Soi est donc cette conscience qui existe entre chacune de nos pensées mais qui n’existe pas ou plus tandis que nous pensons ou que nous croyons le faire. Que nous croyons le faire « nous » !

 

processus mentaux5Ce n’est pas si compliqué que cela à comprendre, finalement, et cela diffère des théories fumeuses et vaguement « ésotériques » qui prétendent que nous pouvons « atteindre le Soi » ou « Dieu en nous » et qu’il nous faut pour cela ajouter quelque chose à notre esprit. En réalité, c’est quelque chose qui doit être retranché de notre esprit et non ajouté !

Nous ne sommes pas ce que nous pensons mais celui qui pense !

 

IntellectIl faut retirer de notre esprit tout ce qui l’encombre, toutes ces formes mentales (idées, concepts, credo) avec lesquelles une partie seulement de notre conscience (et la moindre) s’associe, s’identifie puis se confond complètement. Disons environ 10% de ce que nous sommes, en conscience globale ou « Soi. » Les Shiva Sutra, qui représentent les assises premières de la spiritualité, de l’ésotérisme et de la véritable psychologie (de « psuke » et « logos » = « étude de l’âme« ) expliquent que :

« L’homme n’est pas ce qu’il pense et ressent sans cesse, ni même l’esprit qui fait toutes choses à sa place, mais la conscience pure et indivisible… »

Qui n’a jamais observé ses pensées aller et venir dans son mental ? Comment pourrions-nous observer ce que nous sommes ? Et avec quelle partie de nous qui ne soit pas… Ce que nous sommes ? Si nous étions nos pensées, nous ne pourrions pas les observer, car il n’existerait alors RIEN qui puisse se distinguer d’elles et les observer, voyez-vous ? C’est simple et presque amusant, en somme. Si nous étions l’esprit, nous ne pourrions pas observer sa danse folle, car il n’existerait alors rien qui soit différent de ce qui danse et qui puisse observer cette même danse.

Un œil peut tout voir sauf lui-même.

 

Si nous pouvons voir notre œil, alors c’est que nous ne sommes pas cet œil. Logique pour le moins. De nombreuses traductions de textes antiques écrits en sanskrit, font mention du fait que l’observateur et l’observé sont une seule et même chose et qu’il ne saurait y avoir de différence entre les deux. Ceci n’est pas une traduction heureuse car, tout en étant juste, d’un point de vue « scientifique » (Lois Cosmiques), elle ne permet pas encore de comprendre réellement ce qui se passe en vérité. Pourtant, nous pourrions supposer que puisque « tout est fait d’esprit« , cela qui observe (nous) et cela qui est observé (objet de notre attention) sont tout deux faits d’esprit et se confondent nécessairement. La réalité est un peu plus subtile et belle que cela.

Pas plus « compliquée » mais seulement un peu plus complexe ou sophistiquée. L’objet (de notre attention) est fait d’esprit, en effet. Nous sommes fait d’esprit également, comme toutes choses. Toutefois, nous ne sommes pas l’esprit mais la conscience qui sommeille derrière cet esprit qui forme toutes choses. Essayez de pénétrer les subtilités de cette nuance puis… Savourez l’intelligence hors du commun des premiers Siddha qui furent les seuls, durant des milliers d’années, à être capables de saisir mentalement cette nuance d’une magnifique profondeur.

 

Illumination-bleueMême à notre époque de développement intellectuel (et non mental) exagéré, peu de gens sont capables de saisir cette nuance. Cela parce que leur esprit n’est pas préparé pour y parvenir. Les étudiant modernes doivent réapprendre à penser, même si cette affirmation est apte à en choquer plus d’un, elle n’en est pas moins l’expression logique et incontournable de la vérité, c’est-à-dire de ce que nous pouvons tous constater et à tout moment. Sauf sans doute les concernés ! Essayez de comprendre vous-mêmes, vous qui lisez ces dernières lignes, puis essayez ensuite de l’expliquer à d’autres personnes, jugées intelligentes, et… Constatez les faits !

Le débat demeure ouvert à tous et pour tous, car même un livre de 600 pages ne saurait épuiser ce vaste sujet qui touche à l’immanence et à la transcendance de la conscience Divine (ou Cosmique) au sein de son propre esprit universel.

 

Serge Baccino

 

Projection Psychique (Lexique de la psy éso – Extraits)

Je me propose de vous présenter, de temps à autres, quelques extraits du grand Lexique de la psychologie ésotérique. Un ouvrage qui devrait être terminé et édité d’ici quelques mois (nota : écrit en 2013, idée abandonnée, depuis.) L’idée de rassembler en un seul ouvrage et sous forme de Lexique, l’essentiel des mots, termes et expressions de la psychologie ésotérique ou « psy éso », m’a été « soufflée » depuis un monde où la chair n’est plus d’aucune utilité et sur lequel les sens objectifs n’ont plus aucun droit de citer. Mais comme nous sommes toujours ici, nous autres les « rampants » (sic), il m’a semblé utile, pour ne pas dire pratique, de vous proposer ce précieux outils dans les mois à venir.

En attendant, et pour vous donner un avant-goût de ce qui attend mes plus fidèles lecteurs, sur Amazon ou ailleurs, voici le tout premier extrait, d’autres suivront, mais pas nécessairement selon un ordre alphabétique ou même logique. Bonne lecture et n’oubliez pas de me faire connaître vos impressions et/ou réactions, à la lecture de ces définitions (sur Facebook, en priorité, merci.)

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PROJECTION PSYCHIQUE (voyage astral, dédoublement, « Journey out the body », en anglais.)

La plupart des ésotéristes « des écoles » supposent que l’âme humaine est capable de quitter temporairement son support charnel (le corps physique), pour voyager sans limites ou contraintes, tel un souffle de vent que rien ni personne ne pourrait arrêter (version poétique livrée gratuitement.) Il nous faut bien reconnaître un fait : Celui qui a connu, ne serait-ce qu’une seule fois, ce genre d’expérience hors du commun, est naturellement tenté d’affirmer qu’il a bel et bien « quitté » son corps physique pour voyager à la façon d’un Superman des bandes dessinées américaines !

Nous ne cherchons pas à nier le phénomène en lui-même, puisque nous sommes bien placés pour le connaître (et surtout, pour en comprendre les mécanismes.) Là où nous désirons mettre un bémol, c’est au sujet de L’INTERPRÉTATION qui résulte généralement de ce phénomène. Ce qu’expérimente une personne qui se dédouble est réel : c’est sa façon de comprendre ce phénomène qui est erronée.

Il n’est pas possible de prendre conscience d’une chose qui n’existe pas, cela nous paraît évident. Ce qui est beaucoup moins évident, c’est de comprendre correctement ce qui est vécu, expérimenté, vu, etc. Voici la loi en présence (concernée par le sujet) :

« Tout ce dont une âme prend conscience se trouve DANS SON MENTAL : il n’existe pas d’autres mouvements que ceux de l’esprit, mouvements qui produisent l’illusion « d’arrivée », de « départ » et de toutes autres formes de déplacements. »

 

En clair, cela signifie que lorsqu’un état d’esprit HABITUEL est présent dans le mental et qu’il se retrouve temporairement remplacé par un autre état d’esprit qui produit une prise de conscience différente, l’individu connaît le sentiment de déplacement. En fait, c’est l’attention mentale qui SE DÉPLACE d’un ensemble de formes mentales (état d’esprit) à un autre, donnant ainsi la sensation d’un mouvement extérieur, mouvement qui se produit en fait AU SEIN MÊME de la conscience et qui se résume à un changement de formes sur lesquelles le mental dirige son attention. Et comme ces formes vibrent plus vite ou plus haut, la personne ressent une montée ou un déplacement rapide vers le haut, par exemple. « Quitter son corps » revient en fait à laisser temporairement de côté un état d’esprit usuel avec lequel nous faisions corps, pour concentrer son attention sur un état d’esprit plus éloigné, psychologiquement parlant, que celui auquel une personne est habituée.

 

Pour en terminer avec ce thème (pour ce qui concerne un simple lexique), nous aimerions attirer l’attention du lecteur sur ce qu’enseignent les psychologues ésotéristes au sujet de l’âme. Dire qu’une âme individuelle peut sortir du corps de chair, revient à dire qu’elle se trouve ordinairement à l’intérieur de ce même corps de chair. Et si l’âme se trouve dans le corps, elle se retrouve de ce fait LIMITÉE aux diverses capacités d’expression et de perceptions de ce même corps (le physique, donc.) Voici notre question :

« Pourquoi l’âme devrait-elle absolument se trouver dans  le corps physique pour pouvoir l’animer ? »

Est-ce qu’un journaliste doit se trouver « dans votre téléviseur » pour pouvoir vous transmettre les informations télévisées ? Souriez, si vous le voulez mais méditez tout de même un moment sur ce que nous vous proposons aimablement ici, puis décidez par vous-même pour qui vous passeriez, aux yeux de personnes intelligentes et versées en électronique, si vous affirmiez tranquillement et en toute bonne foi, que PPDA (le journaliste bien connu) se trouve en réalité dans votre poste de télévision puisque c’est au travers de cet appareil qu’il se manifeste pour vous, tous les jours ! Vous riez toujours ?

Addenda

Le rôle d’une partie profonde de notre mental (la partie autonome ou subconsciente) est d’interpréter les phénomènes psychiques et de les rendre compréhensibles et, surtout, acceptables pour un individu lambda. Ainsi, on « rêve » que l’on vole comme Superman, par exemple, mais on ne se dédouble pas ou on ne sort pas de son corps, non madame, ça ce fait pas, ça, voyons ! Et ça n’existe pas, ces conneries, d’ailleurs ! (Demandez à un scientifique, il sait toute la vérité vraie sur tout, il vous le dira ! )

Ce fonctionnement conditionné de notre conscience dite « de veille » (ou objective, c’est-à-dire relative aux objets extérieurs) ne s’efface pas comme ça et du jour au lendemain puisqu’il fait partie du Jeu, c’est-à-dire de notre propre volonté d’être maintenu dans l’ignorance de qui nous sommes vraiment.

Il faut bien comprendre que la puissance mentale d’une personne ordinaire suffirait à faire cesser le Jeu en quelques mois seulement si cette personne pouvait avoir la preuve des vérités ésotériques la concernant. Elle rejoindrait son Soi en très peu de temps et l’aventure humaine serait désormais terminée pour elle. Essayez de comprendre cela en vous inspirant d’exemple simples mais véridiques de la vie de tous les jours…

Si vous jouez aux cartes ou au football avec des amis, par exemple, et qu’en arrière plan de votre conscience, vous conserviez à chaque seconde le sentiment que tout cela n’est qu’un jeu stupide pour enfants attardés, pourriez-vous vraiment jouer, vous investir, y croire et ressentir toutes ces émotions (victoires, défaites, etc.) que ressentent ceux qui y croient, comme on dit ?

Non, certainement pas. Vous deviendriez alors un bien piètre joueur, vous feriez perdre votre équipe et plus personne ne désirerait jouer avec vous ! Et votre Soi connaît bien ces choses et cette peur panique d’être rejeté, de se retrouver seul et abandonné de tous. Cela vous parle, n’est-ce pas ? Nous sommes tous là pour y croire, en somme, pour nous faire avoir, pour succomber, jusqu’à un certain point, à cette danse lascive de la belle Maya. Mais sachez que cela est fait avec votre plein et positif accord ! Mais même cela vous ne devez pas le savoir ni même vous en souvenir.

La croyance et le moyen terme entre l’ignorance complète et la connaissance. Croire n’est pas mauvais ou bon : c’est un mal nécessaire ou un défaut positif. Du moins pour quelques temps encore.

Question : Un ésotériste, c’est quoi, finalement ? C’est un homme ou une femme qui est sur le fil du rasoir, si je puis dire. Comme le dit à son élève un maître de musique qui passe sur un fleuve, dans le film Little Buddha :

« Si tu tends trop la corde, elle casse, si tu ne la tends pas assez, elle ne donne pas de son. »

L‘ésotériste est un être des plus équilibrés au sein de l’aventure humaine puisque tout en connaissant la vérité, il l’oublie de temps à autre et se laisse gentiment (et volontairement) piéger par les apparences (Maya.) Seuls ceux qui ont le titre et niveau de Seigneurs (les Christ) ne peuvent plus jouer du tout : ces Grands Êtres là sont allés bien trop loin dans la vérité spirituelle pour pouvoir l’oublier ensuite ne serait-ce qu’une seule seconde. Ils ont terminé cette partie du Jeu avant nous, afin de nous permettre de mieux continuer après eux. Alors comme ils ne peuvent plus jouer avec nous, comme auparavant ils le faisaient déjà, ils aident les autres humains à poursuivre le Jeu individuel qui est le leur ou, plus généralement, ils aident la collectivité à le faire.

Et afin de ne pas trop creuser d’écart de compréhension et de niveau de conscience, ils forment chacun douze Grands Maîtres qui, à leur tour, forment douze Maîtres Instructeurs et ce sont ces derniers qui instruisent les masses. Et comme cette instruction n’est pas parfaite mais humainement complète, elle permet de jouer parfaitement le jeu d’un être humain… Imparfait ! En somme, les Maîtres ne nous aident pas à trouver la vérité : ils nous aident à flirter avec elle sans jamais la pénétrer vraiment. Si j’ose dire.

Quand aux Maîtres qui ne font pas partie de cette Hiérarchie d’instructeurs, situés juste en dessous des G.M. ils se débrouillent très bien tous seuls, car connaissant la vérité, ils ne réussissent toujours pas à en tenir compte 24h/24, ce qui est exactement ce qu’il est bon pour eux de réussir à faire. Bien heureux celui qui comprend ces mots écrits et en retire une profonde paix et plus d’amour encore par sa nouvelle façon de considérer ses réussites comme ses prétendues « échecs » spirituels !

 

Serge Baccino

Les classiques de l’ésotérisme

bible1Pour ceux qui seraient en recherche d’une liste de lecture inspirante, voici une petite liste (non exhaustive, s’entend) de bouquins d’ésotérisme (en général) qu’il convient de trouver dans une librairie ésotérique, et donc de lire, si on en a le temps et l’envie. Les voici dans le désordre, et au fur et à mesure qu’ils me reviennent en mémoire :

— « Le Chemin de la Transformation » de Eva Pierrakos, aux éditions Dangles.
— « La Prophétie des Andes » de James Redfield éditions « j’ai lu » rouge.
— « La Dixième prophétie » de James Redfield, éditions (je vais chercher ! lol)
— « L’Evangile Essenien » de Edmond Bordeaux Szekely Ed. « Vivez Soleil »
— « Autobiographie d’un Yogi » Paramahansa Yogananda éditions Adyar
— (Tous les T. Lobsang Rampa) répartis dans les éditions « j’ai lu » rouge, Stanké et « De l’homme » (Canada)
— « Les çakras » de Michel Coquet éditions Dervy-Livres
— « Le Kybalion » par Trois initiés éditions Perthuis

— « La vision des Andes » James Redfield chez Robert Laffont
— « Le secret de Shambhala » James Redfield Robert Laffont
— « Le livre du voyage » Bernard Werber Albin Michel
— « L’initiation de Piétro » Dr Francis Lefebure, éditions Jacques Bersez.
— « La projection du corps astral » de S. Muldoon et H. Carrington Editions du Rocher.
— « Le pouvoir bénéfique des mains » Barbara ann Brennan, Ed. Tchou.
— « Métamédecine des relations affectives » Claudia Rainville, les éditions FRJ.
— « Métamédecine » Claudia Rainville, les éditions FRJ.
— « Énergie vitale et autoguérison » Mantak Chia, Ed. Dangles
— « Le symbolisme du corps humain » Annick de Souzenelle, éditions Dangles.
— « Extraits des Lettres de Pierre » par Maurice de Veyrac » Ed. Robert Laffont.
— « La médecine des chakra » Dr Jeanine Fontaine, Robert Laffont.
— « Her-Bak Pois-Chiche » Isha Schwaller de Lubicz, chez Flammarion.
— « Her-Bak Disciple » Isha Schwaller de Lubicz, chez Flammarion.
— « Les Chakra » C.W. Leadbeater éditions Adyar.
— « Nous, les Dieux » Bernard Werber, Albin Michel.
— « Le souffle des Dieux » Bernard Werber, Albin Michel.
— « Conversations avec Dieu » (Tomes 1 à 3) Neale Donald Walsh, éditions Ariane.
— La collection « Kryeon », aux éditions Ariane, tomes 1 à 8 un hors série :
La Graduation des temps.
Aller au-delà de l’humain
Alchimie de l’esprit humain
Partenaire avec le Divin
Messages de notre Famille
Franchir le seuil du millénaire
Un nouveau départ
Un nouveau don de Lumière.
Le Retour. (HS)

— « Messagers de l’Aube » Barbara Marciniak, éditions Ariane.
— « Famille de Lumière » Barbara Marciniak, éditions Ariane.
— « Terre » Barbara Marciniak, éditions Ariane.
— « Les enfants Indigo » Lee Carroll/Jan Tober, éditions Ariane.
— « Les neuf visages du Christ » Eugène E. Whitworth, éditions Ariane.
— « Semence d’étoile » Raphaël, éditions Le Souffle d’Or.
— « Emergence » David Spangler, éditions Le Souffle d’Or.
— Tous les ouvrages de Kaly à commander à Yoga et méditation, 18 rue Fourcroy, 75017 Paris Tel : 47 66 04 64
Initiation à la méditation.
Initiation au magnétisme.
Souffles, énergies et chakra.
Lecture et perception de l’aura.
Voyance et santé par les chakra et les couleurs.
Aux éditions Jacques Grancher : La méditation, le cerveau et la pensée.

— « Le Livre de Seth », Jane Roberts,éditions j’ai lu rouge.
— « L’enseignement de Seth » Jane Roberts,éditions j’ai lu rouge.
— « La Réalité personnelle » (Tomes 1 et 2) Jane Roberts, éditions de Mortagne.
— « Evènements Collectifs : un choix individuel » Jane Roberts, éditions de Mortagne.
— « La vie des Maîtres » Baird T. Spalding, éditions j’ai lu rouge.
— « treize leçons sur la vie des Maîtres » Baird T. Spalding, éditions j’ai lu rouge.
— « La science des Chakra » Daniel Briez, éditions de Mortagne.
— « Magie et initiation en Egypte pharaonique » René Lachaud, Ed. Dangles.
— « Le voyage à Ixtlan » Carlos Castaneda, Ed. Gallimard.
— « L’herbe du diable et la petite fumée » Carlos Castaneda, (édité par exemple « France Loisirs »)
— « Le tarot des grands initiés de l’ancienne Egypte » Jean-Louis Victor, éditions de Mortagne.
— « Le livre de la réflexologie plantaire » Mireille Meunier, Guy Trédaniel Editeur.
— « Manuel pratique et progressif de Réflexologie » Ann Gillanders, Le Courrier du Livre.
— « Lumière sur le chemin » Swami Muktananda, Guy Trédaniel éditeur.
— « J’ai trouvé la vie » Swami Muktananda, Guy Trédaniel éditeur.
— « Le Mystère de l’esprit » Swami Muktananda, Guy Trédaniel éditeur.
— « Le secret des Siddhas » Swami Muktananda, Guy Trédaniel éditeur.
— « Le Jeu de la conscience » (je ne connais plus l’éditeur)
— « Questions et réponses » J. Krishnamurti, éditions du Rocher.
— « Journal » J. Krishnamurti, éditions Buchet/Chastel.
— « Les années de l’Éveil » J. Krishnamurti, (je n’ai pas l’éditeur)
— « Rencontre avec les anges » Marie Lise labonté, éditions Shanti.
— « Dis-moi où tu as mal » (décodages pathologies) Michel Odoul, éditions Dervy.

(Pour le moment, je ne me souviens que de ceux-là…)

 

 

Le cycle de la lunaison et la Liberté

La liberté pour l’individu, ne peut se référer qu’à sa capacité de répondre d’une façon autonome et non-déterminée aux pressions, aux défis et opportunités de la vie. Ces pressions et défis de la vie constituent le conditionnement particulier qui lui est imposé à sa naissance par l’hérédité et l’environnement. Le nouveau-né ne peut pas changer ce conditionnement? Il en est le produit ; il est né avec un ensemble de gènes, et dans une race, une famille, une culture, une classe définies. Tous ces facteurs conditionnent inévitablement sa personnalité : ils constituent sa nature. Mais ils ne déterminent pas la réponse qu’il leur fait parce qu’il y a en lui et au-delà de son organisme un facteur qui est quelque chose d’indéterminé : une étincelle de divinité. C’est dans cette étincelle de divinité que réside son potentiel de liberté. Cette liberté n’est que potentielle, car elle peut rester latente et inopérante ; c’est ce qui est le cas ordinairement sauf à certains moments cruciaux dans la vie d’une personne. Ces moments cruciaux, ou crises, sont des moments de décision.

 

La décision peut être prise par ce que nous appelons notre libre-arbitre, la volonté de ne pas nous conformer au passé (par exemple aux influence des héritées et celles de notre environnement) et au lieu de cela, d’introduire une nouvelle vision, un but nouveau ou une réalisation nouvelle. Mais dans bien des cas, lorsque arrive l’opportunité de prendre une telle décision, le pouvoir ancien et profondément enraciné de notre nature (de tout ce qui en nous est le passé de la race humaine… et le karma de notre âme individuelle) rend impossible ou au moins confuse et prise à contrecœur, la décision transformatrice.

Nous sommes alors déterminés par ce passé ; alors nous avons perdu ce pouvoir, donné par Dieu (peu importe le nom) de liberté individuelle. Nous retournons de nouveau à l’état prénatal de dépendance de la Mère, le terme Mère représentant tout ce qui nous retient dans l’état embryonnaire et nous lie : notre famille, la religion, la tradition, les standards de la classe sociale, la moralité conventionnelle, etc… Tout cela conditionne inévitablement notre réponse aux défis et opportunités de la vie.

La distinction entre les deux mots : conditionne et détermine, est capitale. Lorsque sa signification est réellement comprise, le conflit amer entre les deux écoles de pensée enseignant respectivement que l’homme dispose de son libre-arbitre ou bien que la détermination (ou le destin) régit toutes choses, n’a plus grand sens. Aucun homme n’est absolument libre, car le concept même d’une telle absolue liberté n’a réellement pas de signification ; mais chaque homme peut, à certains moments de décision cruciale, transformer jusqu’à un certain point ses conditions naturelles par une réponse créatrice qui n’est pas déterminée, et essentiellement impossible à prévoir jusqu’à ce qu’elle soit faite.

Source : le cycle de la lunaison par Dane Rudhyar

Hyperscience (Extrait)

« La lumière court, paraît-il, à 300 000 km par seconde. Sauf apparemment dans l’esprit de l’homme où elle met bien du temps à se faire. Si l’on réfléchit un peu, on ne peut d’ailleurs que s’interroger sur ce qui conduit cette lumière à courir si vite. Qui l’y pousse ? Qui la tire ? Quel est donc son but ? Mais cette question peu la posent, et encore moins y répondent.

La réponse existe pourtant, si on veut bien renoncer à certaines peurs métaphysiques. La connaissance n’est pas une question d’intelligence. C’est une question de désir et de courage. Tout est là, à portée de neurone, mais une fois qu’on a compris l’origine de l’esprit et de l’être, ce qui constitue la grande énigme de l’humanité, on comprend parfaitement pourquoi on a peur de connaître sa cause et son origine ; pourquoi la lumière NE VA QU’A 300 000 km seconde au lieu d’avoir une vitesse infinie, une volonté infinie de s’unir à sa réalité profonde, toujours future, jamais atteinte.

Nous sommes cela. Nous sommes l’Être en réalisation à vitesse lente, par peur de quitter ce à quoi il est attaché. Toute l’énergie du monde est notre poursuite de notre but, mais comme nous en avons peur inconsciemment, nous freinons notre réalisation, et faisons en sorte que, lorsque l’interrupteur de la connaissance est allumé, on fait comme si on était encore dans le noir.

Vous pensez peut-être qu’au contraire, vous avez envie de savoir. Vous pouvez penser que parce que les savants dépensent des milliards pour accélérer des particules contre la volonté profonde de ces dernières, c’est qu’ils ont vraiment envie de savoir. Mais au fond de vous vous savez que tout cela est faux-semblants.

Tout le monde a peur de la vérité, sinon, personne n’ignorerait rien. La connaissance est faite pour être immédiate, il faut beaucoup d’efforts à l’ego pour rester dans l’ignorance. Vous le comprendrez en même temps que vous comprendrez la cause originelle de la conscience, qui est bien entendu aussi la cause du temps, cette résistance à l’immédiateté.

Mais à force de résister à l’évidence, à l’évolution, au But absolu qui est la seule cause de toute chose, évidemment, on cristallise, on matérialise, et on s’enferme dans l’incarnation. Et pis que cela, on s’enferme dans une spirale d’esclavage par rapport à la rassurante matière, sachant que si j’étais moi-même, aucune matière ne résisterait. Aucun ego.

Cet esclavage prend toutes les formes possibles dans l’univers socio-économique où nous faisons vivre notre ego afin de fuir mieux la liberté infinie de l’Être, seul et éternel, unique responsable de son univers. Normal qu’on ait peur. Nous ne sommes pas plusieurs esprits ayant conscience d’un univers, mais UN SEUL ESPRIT ayant conscience de plusieurs univers, tous les univers possibles. Cela se démontre et se démontrera. Mais normal aussi de ne pas mentir éternellement et bien vouloir tourner les pages, ouvrir les yeux, aller vers soi.

Quand on a compris que tout cet univers est vibratoire, sans aucune trace de matière véritable, on détient la clef de cette liberté, à condition de la vouloir : élever ses vibrations au-dessus de l’ignorance, réinformer correctement notre univers personnel, corporel, social, mondial, cosmique, puisque, c’est désormais démontré de façon incontestable, tout est dans notre esprit.

Tout commence par la compréhension métaphysique de notre cause et de notre but, de la nature de l’existence, de la matière et de la vie, puisque l’esprit domine et contient tout. Et c’est donc le premier qu’il faut réinformer pour vaincre les peur de soi et du monde. Et tout le reste peut et doit suivre.

Il n’y a pas un aspect de notre existence qui ne puisse et ne doive être réinformé correctement pour que notre vibration s’unisse à celle à laquelle nous ne devrions pas résister : l’unité absolue, la paix, notre réalisation suprême, notre potentiel infini qui n’attend que nous.

Tout cela est entre vos mains, vous n’aurez jamais fini de lire et relire les centaines de pages que contient ce site web et qui évoluent constamment dans toutes les directions, pour le plaisir, pour la joie de mettre en évidence ce qui nous relie tous : notre vraie nature. »

 

Source : Blog de Frank Hatemhttp://www.hatem.com/indexfr.htm