Déblocage du Potentiel Humain

Getting your Trinity Audio player ready...

Déblocage du potentiel humain

 

Nous ne sommes pas tous conscients d’être et de vivre bien en dessous de notre véritable potentiel et donc, de nos véritables capacités. Cela parce que, depuis la naissance, tout concourt à nous limiter, d’une manière ou d’une autre. Quand ce n’est pas l’éducation, durant la prime enfance, l’école, puis l’université ou la vie active (entreprise, bureau, etc.) c’est la morale, la religion, la bien-pensance, la loi de ceci, les règlements de cela, les impôts, les taxes et, en règle générale, les décisions les plus importantes, prises par d’autres que nous et sous couvert de bien-être social général.

 

À force de déléguer, voire de donner le pouvoir décisionnel à d’autres afin de vivre plus paisiblement, l’être humain en est arrivé à ce constat des plus fâcheux : qu’il n’a plus aucun pouvoir, si ce n’est celui de penser. Et encore, « à voix basse », afin de ne pas déranger les voisins, s’exprimer librement étant devenu pour le moins compliqué. Pour ne pas dire mieux.

 

Depuis toujours, les ésotéristes évoquent cette possibilité de reprendre les rênes de notre propre vie et de redevenir capable non pas de faire tout et n’importe quoi, mais plutôt tout ce qu’il nous est possible de faire pour nous-mêmes sans pour autant déranger le sommeil des autres. Il est un fait que la plupart des gens sommeillent, rêvant de vivre au lieu de vivre leurs rêves.

 

Une certaine spiritualité s’efforce de faire entendre que nous sommes tous liés, que nous ne faisons tous qu’Un, en quelque sorte. D’un point de vue pragmatique, la question est bien moins de savoir si cela est vrai, que de se questionner au sujet de l’absence, en nous, d’une telle perception et ce, tout naturellement. Autrement dit, si nous sommes tous liés, pourquoi n’en faisons-nous pas l’expérience directe et consciente ? La réponse coule alors de source : « Parce que même si la chose était vraie, nous n’en sommes pas conscients et de ce fait, nous ne pouvons pas vivre une telle relation unitaire. »

 

Une Loi de l’Ontologie (étude de l’être) nous apprend d’une part, que « nous ne pouvons pas vivre une chose dont nous ne sommes pas conscients », et d’autre part, que « nous ne pouvons pas être conscients d’une chose et en vivre une autre. » Fort de cette double affirmation, nous comprenons plus facilement pourquoi, si nous avons un tel potentiel vanté par les plus éminents spiritualistes du monde (passés et présents), nous n’en sommes pas conscients pour autant.

 

En un sens, et toujours d’un point de vue purement pragmatique, il est moins important de connaître l’origine ou la cause d’un problème que… De s’en débarrasser ! Une fois le problème éliminé, il est toujours loisible d’en étudier la cause, pour info et toute quiétude. Mais présentons le problème à l’envers, afin de vérifier que nous avons bien affaire à une loi du fonctionnement de l’esprit, et non au caprice passager d’une personnalité qui tient à donner son avis du moment. S’il s’agit d’une loi spirituelle (relative au fonctionnement de l’esprit, donc), elle est non seulement véridique mais surtout, reproductible à volonté, en tout temps et tout lieu.

 

Partons de cette question très simple : « Si nous étions conscients de notre potentiel, qu’est-ce que cela changerait en nous et autour de nous ? » Pour répondre à cette question inversée, il suffit de nous référer à une des deux lois de l’esprit mentionné plus haut : « nous ne pouvons pas vivre une chose dont nous ne sommes pas conscients ». Ainsi, si nous devenions conscients de notre potentiel, même graduellement, alors nous pourrions le vivre et donc, en avoir la jouissance et ce, en suivant cette même gradation. Et ceux autour de nous se rendraient compte d’un changement s’opérant en nous. Nous n’aurions pas besoin d’aller vers eux afin de « faire des émules », ce sont eux qui, tout naturellement, viendraient à nous, aussi graduellement que s’effectuerait notre transformation.

 

Est-ce à dire que nous attirerions tout et n’importe quoi ? Certainement pas ! Nous n’attirerions à nous que celles et ceux interpellés, favorablement, par cette évolution inespérée, du simple fait qu’une partie d’eux « reconnaîtrait » ce type de vécu et aurait à cœur d’en profiter également. Ce serait une sorte d’effet boule de neige (ou toute autre expression similaire.)

 

S’il est inutile d’évoquer plus longuement les méthodes pour contraindre l’être humain, supposément « pour son bien » et en faisant de lui un animal docile qui ne s’insurge qu’en aparté, il est par contre important de comprendre comment cela s’articule au niveau de son être profond et, en particulier, sur un de ses « corps », connu dans certains milieux comme étant le corps vital.

 

La vie universelle circule en nos différents « corps » (vital, astral, mental, etc.) mais le vital doit recevoir ici toute notre attention, du fait qu’il est responsable de la force avec laquelle… Tout est pensé, ressenti, vécu et fait ! Autrement dit, de la bonne circulation de la force vitale en notre corps vital, dépend… Tout le reste ! Et dans une grande mesure, même notre conscience ! En effet, nous pouvons être momentanément conscients d’un problème, mais si nous ne trouvons pas sa solution, c’est que nous n’en avons pas la force ! Une conscience forte vient à bout de tous les problèmes et permet de trouver la bonne conduite et la bonne parole en presque toutes les circonstances de la vie, qu’elles soient naturelles ou induites (par l’esprit humain.)

 

Bien sûr, la santé physique dépend de la libre circulation de l’énergie dans le corps vital, mais pas seulement, tant s’en faut ! Des états naturels tels que l’amour, la paix, la joie et le plaisir, par exemple, sont également tributaires d’une libre circulation énergétique au sein de ce corps vital. En somme, ce sont toutes les fonctions naturelles de notre âme qui dépendent de ce corps largement sous-estimé. Du moins tant que notre âme, c’est-à-dire « ce qui nous anime » (soit nos processus mentaux et nos émotions) s’exprime par le biais d’un corps de chair, sur Terre.

 

Il est temps d’effectuer cette prise de conscience salvatrice et qui nous protégera de la plupart des souffrances psychologiques connues et surtout vécues de nos jours : Nous ne sommes pas ce que nous pensons ! Nous ne sommes pas ce que nous ressentons : nous sommes cette conscience d’être qui fait ces choses (penser et ressentir.) De même, nous ne sommes pas nos croyances ni même nos certitudes et nous ne sommes en rien concernés par nos peurs, nos doutes ainsi que l’ensemble de nos limitations : nous sommes cela qui a CONSCIENCE de toutes ces choses.

 

Au fil du temps, notre conscience, à savoir « ce que nous sommes vraiment », c’est associé puis identifiée aux processus mentaux et à toutes les émotions qu’ils pouvaient engendrer. Dès que nous avons conscience de quelque chose, nous croyons immédiatement être directement concernés par cette chose mais en réalité, la seule chose qui puisse nous concerner, c’est cette prise de conscience, et non la chose rendue consciente.

 

Il est dit que « Tout est en nous. » Une bien jolie phrase qui ne veut rien dire si elle n’est pas suivie d’explications rationnelles, voire de preuves satisfaisantes pour l’intelligence. Pour comprendre cette phrase quelque peu mystérieuse, il suffit de se questionner de la sorte : « Puis-je prendre conscience d’une chose qui ne soit pas dans ma conscience ? » Autrement dit, dès le moment où vous prenez conscience d’un évènement quelconque, cette information n’est-elle pas dans votre conscience ? Dans le cas contraire, comment pourriez-vous en prendre conscience ?

 

Certes, la chose elle-même ne se trouve pas « dans votre tête », elle prendrait sans doute trop d’espace ! Mais l’imagerie mentale est bien à l’intérieur de votre conscience. Si les évènements se produisaient à l’extérieur, la conscience ne pourrait pas y participer. Même lorsque vous voyez quelque chose, votre vision n’est pas extérieure, l’imagerie mentale de ce qui est censé se produire « au-dehors » est vraiment dans votre conscience. Sinon, vous ne pourriez pas l’expérimenter. En somme, tout ce que vos sens vous rapportent, comme informations, est nécessairement transmis à votre conscience et c’est pour cela que vous en êtes informés.

 

Dès lors, vous ne pouvez pas connaître si un éventuel extérieur existe ou pas : vous ne pouvez vous référer qu’à vos perceptions intérieures (5 sens) de ce qui est supposé se produire « à l’extérieur. » Si vous dites et par exemple : « Mais je vois bien cet arbre, à l’extérieur et dans mon jardin ! », en réalité, vous percevez l’image mentale transmise via votre cerveau par votre sens de la vue, à votre conscience. Toutes vos perceptions sont nécessairement intérieures. Dans le cas contraire, il n’y aurait aucune relation possible entre votre conscience et ce qui se passe hors d’elle. Vous seriez coupés de l’actualité, en somme.

 

Il est un fait également qu’il y a souvent une nette différence entre ce dont vous pouvez prendre conscience et votre capacité à en faire quelque chose de bon pour vous ! Cela parce que dans certains cas, vous manquez de force d’âme pour réussir à faire face à votre prise de conscience. Et pas nécessairement pour faire face à ce qui se produit en réalité. Car entre ce dont vous pouvez prendre conscience et votre capacité à « traiter » correctement l’information, ceci afin de vous en rendre maître, au lieu d’en subir les effets, il y a souvent un espace…

 

Espace produit par le fait, justement, d’une mauvaise circulation de l’énergie vitale au sein des milliers de « Nadi » (circuits) qui forment ce dit « corps vital. » Ci-dessous une rapide esquisse des innombrables « Nadi » (circuits énergétiques) du corps vital (invisible aux yeux de la chair, évidemment), véritable trame énergétique vivante et qui ne demande qu’à devenir… Plus consciente !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino