Drogues et perceptions psychiques (Dossier)

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Drogues et perceptions psychiques

Dossier (En un seul article.)

 

Il est un fait que si les gens, de plus en plus nombreux, se mettent à l’usage de drogues, et je ne parle là que des drogues dites « douces » et donc, déjà très dangereuses puisque sous-estimées, c’est qu’il existe une raison. Je n’irai pas jusqu’à parler de « raisons valables » mais tenais juste à me montrer rationnel et logique, comme le sont tous les psy éso du monde et depuis toujours. En effet, si l’usage de drogues, en plus du phénomène d’accoutumance, n’apportait absolument rien à personne, personne n’en prendrait ! La chose me semble au moins logique. Cela dit, ce n’est pas parce que nous pensons qu’une chose est « bonne » ou « utile », que cela correspond à sa réalité intrinsèque.

Autrement dit, même si les drogues paraissent séduisantes par certains phénomènes qu’elles peuvent engendrer dans la psyché, cela ne signifie pas pour autant que ces effets sont vraiment positifs et que la prise de drogues soit un acte anodin. Et nous verrons que ceux qui défendent le plus farouchement l’usage de drogues douces, sont également ceux qui ont le plus à perdre en leur faisant confiance. Nous verrons cela plus loin, en tentant de nous montrer aussi logique et impartial que dès le départ.

 

Alors oui, l’usage de drogues provoque des effets psychiques et psychologiques bien précis. Et si ces effets sont évidemment recherchés, nous avons vu que cela ne signifie pas pour autant ou nécessairement que ces effets soient réellement positifs en fin de compte. Ou sur le long terme. Prenons, pour nous faire comprendre, l’exemple de l’alcool. Les boissons alcoolisées sont agréables pour ceux qui s’y adonnent. Et pris avec modération, en plus d’être agréable, l’alcool a des effets euphorisants et vasodilatateurs qui favorisent une sensation de détente, de bien être, voire de bonne humeur. Mais cela veut-il dire pour autant que l’alcool soit « bon pour la santé » ou même sans aucune conséquence sur elle ? Nous savons tous ce qu’il advient en cas d’absorption massive ou pire, de prise régulière et exagérées en termes de quantité. À ce moment, les effets de l’alcool ne sont plus du tout positifs mais peuvent devenir dramatiques.

Pourtant, celui qui s’y adonne ne sera certainement pas de cet avis. Et de toute manière, il n’est bien souvent plus en mesure de juger sainement, car devenu tout simplement incapable de cesser de boire de l’alcool. l’incapacité est mère de justifications en tous genres.

 

Nous connaissons tous le phénomène d’accoutumance lié à l’alcool et, très certainement, nous pourrions affirmer que ceux qui se prétendent « libres » de cesser de consommer des stupéfiants, sont aussi libres que peuvent l’être les alcooliques. Le corps s’habitue à tout, même à ce qui peut le détruire, à plus ou moins long terme. Ce n’est donc pas une preuve que les drogues ou que l’alcool puisse être « inoffensifs ». Si nous connaissons plus ou moins les effets de l’alcoolisme sur le corps et, en particulier, sur le foie, il semble que nos jeunes d’aujourd’hui n’aient guère envie de s’instruire plus avant sur les dangers réels et profonds des drogues. Même prétendues « douces » !

 

Mais pour bien comprendre la raison de cet article, ou devrions-nous dire de ce cri d’alarme lancé à tous les spiritualistes du monde (voir plus loin), nous devons revenir aux causes premières ainsi qu’aux effets profonds et à long terme de ces drogues. Pourquoi un homme boit ? Pour oublier, dit la sagesse populaire. Pour ne plus ressentir, précise la sagesse ésotérique ! En effet, l’alcool a un effet sur le foie dont l’un des rôles est de nous permettre de SENTIR la qualité de nos processus mentaux et donc, du vécu qui en découlera. Or, certaines personnes n’ont plus envie de souffrir; et plutôt que de faire l’effort remarquable de changer carrément d’état d’esprit, voire d’assumer celui qui est actuellement le leur, elles préfèrent ne plus avoir à ressentir les effets de leur marasme psychologique.

L’effet intéressant de l’alcool, pour de telles personnes, est qu’il endort la capacité du foie à nous faire ressentir la qualité du contenu de notre vécu. Ceux qui en arrivent à la conclusion qu’ils ont une vie de merde, préfèrent encore « l’oublier » plutôt que d’y faire face.

 

L’idée n’est pas de juger ces personnes ou de vérifier le bien-fondé de leur état d’esprit : l’idée est d’expliquer le pourquoi et ensuite, le comment. Et c’est tout. Le rôle de la psy éso est de se servir des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit humain, pour EXPLIQUER pourquoi et comment les choses sont ce qu’elles sont et voilà tout. À chacun et ensuite, d’user de ce luxe imbécile de se juger, si le cœur lui en dit ! Notre propos est d’expliquer en quoi les drogues dites « douces » sont néfastes pour l’évolution spirituelle d’une personne. Pour les autres, pour le tout un chacun, libre à eux de trouver des explications acceptables et accessibles selon eux.

Nous n’écrivons que pour deux sortes de personnalités humaines : celles qui veulent comprendre avant de ressentir (les ésotéristes), et celles qui préfèrent ressentir, au risque de ne pas tout comprendre (les spiritualistes.) Et en particulier pour ces dernières, nous aimerions souligner ici une chose que personne ne semble avoir envie de retenir. Comme par hasard. Ce qui est normal, puisque ce sont les spiritualistes les plus accros à la drogue ! Inutile de se le cacher plus longtemps.

 

Pour mémoire, un spiritualiste préfère vivre, ressentir et ne pas se prendre la tête avec des considérations techniques. Il ne désire pas savoir comment fonctionne l’esprit : il préfère vivre selon son ressenti. Ce qui est son droit le plus absolu. Mais là où la chose pourrait prendre des allures cocasses, si elle n’était pas dramatique, c’est que, justement, à l’instar de l’alcool, les drogues douces agissent sur le ressenti. Mais pas de la même manière, hélas ! Car si l’alcool brime le foie et lui interdit de ce fait d’exprimer toute la sensibilité que devrait avoir un être humain digne de ce nom, la drogue, quant à elle, a pour effet d’exagérer les émotions et d’orienter la conscience vers des sensations et perceptions illusoires.

 

Autrement dit, prendre de la drogue ne permet pas de « s’évader un moment des tristes réalités terrestres », comme le supposent les gens, mais au contraire, de s’enfermer plus encore dans des états de conscience teintés d’émotions dont l’effet est justement d’exacerber ces tristes réalités terrestres. Ceux qui sont des adeptes des drogues douces savent très bien que certains effets ressemblent à s’y méprendre à des crises de paranoïa aiguës ou à des pertes plus ou moins sévères du sens de certaines réalités terrestres.

Même si tous ne voient pas des éléphants roses danser sur les murs, beaucoup ont déjà eu l’impression que le temps et l’espace subissaient, sous leurs yeux, des modifications plus ou moins agréables et donc, plus ou moins rassurantes.

 

Qui ne connaît pas l’expression anglaise populaire et francisée « faire un bad trip » ? Ce qui sous-entend que les effets relatifs à des prises de drogues répétitives, peuvent avoir un effet sur les capacités cognitives et, surtout, sur les perceptions sensorielles. En fait, la drogue est l’une des deux ou trois choses de nature physique (biologique ou chimique) qui ont une incidence sur les facultés psychiques. Cela, tous les spiritualistes s’imaginent le savoir ou « en être conscients » !

Mais ce qu’ils ignorent et ce dont ils n’ont apparemment aucune conscience, c’est le second effet des drogues douces !

Le premier effet, agréable ou désagréable est bien connu, désormais. Les drogues douces ont un effet évident sur les perceptions (visions, sensations, etc.) Elles ont également un effet sur les capacités mentales et donc, sur la conscience de soi.

Sous l’emprise des drogues, on peut très bien se percevoir autrement et percevoir les autres tels qu’on n’aurait jamais pu l’imaginer, sans cela. Toutes choses déjà connues et sur lesquelles il est donc inutile de nous étendre plus avant.

 

Par contre, qui sait, de nos jours, ce que sont les effets secondaires et à long terme des drogues ? Il est clair qu’il y a peu de gens assez calés en lois ou principes spirituels pour pouvoir l’expliquer correctement. Il nous serait possible de l’expliquer d’une manière technique, en faisant entrer en scène non seulement des zones cérébrales telles que l’hypothalamus, les glandes à sécrétions internes (endocrines) et aussi, la double chaîne de ganglions du système nerveux orthosympathique.

Sans parler du nerf pneumogastrique, avec ses effets principaux déjà cités plus haut (phénomène de vasodilatation, sentiment d’euphorie, en particulier.) Mais cela deviendrait un peu confus pour beaucoup et notre rôle n’est pas de faire étalage de connaissances naturelles, certes, mais absolument inutiles à la plupart d’entre nous.

L’école a déjà fait son triste office à ce propos, inutile d’en rajouter une couche par la suite ! Notre but serait plutôt d’informer ceux qui, peut-être, sont réellement en danger, du fait qu’ils sont complètement inconscients des effets spirituels que peuvent avoir les drogues sur le corps psychique (ou sur l’âme humaine, si vous préférez.) Notre but est donc de lancer une alerte à tous les spiritualistes qui consomment de la drogue, même « avec modération ».

 

Comme vous devez le savoir, notre corps psychique « double » notre corps physique. Des deux corps, seul le psychique, appelé aussi « âme » est immortel. Du moins, il est le seul des deux qui demeure, après que le corps de chair a cessé de fonctionner. Avec un minimum de bon sens, nous pouvons en arriver à la conclusion logique que si le corps psychique se sert du physique pour se manifester sur ce plan de conscience (la Terre) et s’il peut participer pleinement à la vie de ce Monde-ci (physique), c’est parce qu’il existe une sorte d’interface qui permet à l’âme d’informer le corps et à ce dernier, d’informer la première.

Plus simplement, il existe nécessairement UN LIEN entre les deux « corps », à savoir entre le corps physique ou « de chair » et le « corps » animique (de l’âme, donc.)

 

Si la chair semble bien « tangible » pour nos sens objectifs, il n’en va pas de même pour ce qui est du corps psychique ou de l’âme. De fait, s’il existe bien un lien qui unit les deux corps, ce lien doit donc participer des deux natures essentielles en présence, à savoir la matière (ou supposée telle) et l’esprit. Ce qui est une forme de pléonasme, mais n’anticipons pas inutilement et surtout ici. Ce lien, que nous nommerons « interface » est fait d’une « matière » semi-éthérée (ou éthérisée) permettant la liaison entre « corps et âme », pour simplifier. Une loi spirituelle énonce que « Tout est double » et l’interface n’échappe pas à cette règle.

Si nous devions visualiser cette fameuse interface spirituelle dont la nature est double, nous le ferions en imaginant deux canaux énergétiques longeant la moelle épinière, de chaque côté de la colonne vertébrale. Pour ceux qui connaissent un peu le symbolisme initiatique, il s’agit des deux colonnes du Temple de Salomon (Isis, du Tarot.) Et pour ceux qui ont pratiqué une forme quelconque de Yoga, par exemple, il s’agit des « canaux Soli-lunaires », Ida et Pingala.

 

La demi-interface psycho énergétique de gauche prend naissance dans le lobe cervical droit et se termine au premier Chakra (Centre Racine), tandis que la demi-interface psycho énergétique de droite prend naissance dans le lobe cervical gauche et se termine au niveau du second Chakra (Centre Sacré). Les deux circuits se croisent et changent carrément de côté au niveau du chiasma optique (du Centre Frontal, pour ceux qui connaissent.) Le plus important, ce que les spiritualistes doivent absolument retenir, c’est que ces deux circuits sont énergétiques et surtout, qu’ils ont tous deux une fréquence vibratoire de base dont la constante permet au mental de fonctionner selon sa destination première (tel que prévu pour l’incarnation), tandis qu’elle permet aux sensations, perceptions, émotions et sentiments, de demeurer équilibrés et, notamment, en rapport direct et constant avec les processus mentaux propres à la personne considérée.

 

Présenté encore plus simplement, ces deux canaux énergétiques ont une fréquence spécifique qui DOIT ABSOLUMENT demeurer constante. Et si elle doit évoluer, ce qui est un peu le but de l’incarnation, les deux canaux doivent le faire de concert (en même temps.) Dans le cas contraire, si l’un monte plus que l’autre ou pire encore, si l’un descend alors que l’autre reste identique à lui-même, cela peut entraîner certains désordres psychologiques et même, psychiques. L’un de ces désordres psycho énergétiques pouvant perturber l’âme, consiste à se retrouver en décalage énergétique et à ne plus sentir ce qui est pensé ou à ne plus avoir la pensée « calée » sur le ressenti. Un peu comme dans un couple où la femme désire aller à gauche et l’homme à droite et qui, en fin de compte, vont chacun de leur côté et se perdent de vue.

 

Or, l’effet caché ou méconnu des drogues douces et d’agir sur la fréquence vibratoire de base (ou personnelle) de l’un quelconque des deux canaux énergétiques cités. Et selon que la personne sera un peu faible, mentalement ou un peu dépressive ou perturbée, émotionnellement, ce sera alors le canal déjà affaibli qui sera visé par les effets secondaires des drogues. Ceux qui sont déjà sensibles à l’alcool seront perturbés au niveau des énergies dites « astrales » et donc, du côté gauche, relié à l’émotionnel (entre autres.)

Ceux qui adorent se prendre la tête et versent déjà un petit peu dans la paranoïa ou dans d’autres formes de déficience mentales, seront perturbés au niveau des énergies dites « mentales » et donc, du côté droit, relié aux processus mentaux.

L’effet le plus terrible de ces fameuses drogues douces, donc, est qu’elles font chuter la fréquence vibratoire de l’un ou l’autre de ces deux canaux, parfois les deux, mais plus rarement. À notre époque, les perturbations étant souvent de natures émotionnelles, surtout chez les plus jeunes et de sexe masculin, c’est donc la colonne gauche du Temple de la conscience de soi qui se fissure en premier.

Cette baisse de fréquence entraîne la conscience de l’infortunée personne qui consomme de la drogue, à la lisière des sous-plans astraux inférieurs. Dès lors, le pire est à craindre en matière de « trip », généralement basé sur de basses et non moins fortes émotions.

 

En tant que détenteur privilégié de ces connaissances, il nous semblait être de notre devoir spirituel d’informer un certain public versé dans la spiritualité. Cela dit, la chose étant faite sans intention de célébrité et autres foutaises du genre, il nous est de peu d’intérêt de connaître la manière avec laquelle les « principaux concernés » accueilleront ce texte. S’il les inspire et les pousse à cesser de se manquer de respect en faisant chuter leur fréquence animique, tant mieux pour eux ! S’ils pensent que nous sommes dans l’erreur, dans ce cas, inutile de nous en instruire : qu’ils conservent donc leur vérité et laissent au temps le soin de la confirmer.

Ou pas.

 

Serge Baccino