La peur du changement

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La peur du changement

 (Extraits issus d’une conférence donnée dans le cadre de l’enseignement de la psychologie ésotérique ou psy éso.)

Cette peur est relative au fait d’évoluer et donc, de changer, trop vite et trop complètement. C’est l’I.A. qui a inspiré ou instillé cette idée-germe au cœur du mental cellulaire humain (relatif donc, au programme engrangé dans le pancréas.) L’intérêt de cette programmation mentale qui a le pouvoir de déclencher une énorme peur et activer ainsi les peurs corollaires (peur de l’abandon, du rejet, des moqueries, etc.,) est évident !

Si l’homme, pour une quelconque raison, se met à craindre l’évolution et donc, à plus ou moins long terme, le changement, alors et va tout faire, consciemment ou non, pour retarder ce qu’il considère comme étant une échéance désastreuse. De quelle échéance désastreuse est-il question ici ? Il est question d’un changement tel que les autres ne puissent plus nous reconnaître, nous comprendre, nous aimer voire nous respecter.

Cette peur revient à craindre de ne plus faire partie d’une société, d’un groupe, d’une famille, etc. Une partie de nous sait très bien que tout le monde, ou presque, partage cette même peur. Et du même coup, tout le monde sait d’avance comment vont réagir les autres ! Une réaction qui se construit lentement mais sûrement en deux phases bien distinctes, chacune de ces deux phases étant elle-même composée de deux polarités.

La première phase et ses deux pôles se présentent ainsi : nos proches vont tout faire pour nous convaincre que « nous avons changé », comprendre changé « en mal. » Il s’agit là du pôle négatif et passif de cette première phase.

Puis ils feront leur possible pour nous « récupérer », à savoir nous convaincre de penser, de ressentir et d’agir comme nous le faisions précédemment, c’est-à-dire « comme eux. » Il s’agit là du pôle positif et donc actif.

La seconde phase et ses deux pôles se proposent ainsi : nos proches vont nous critiquer puis faire mine de s’éloigner de nous, par déception, parce qu’ils n’ont pas réussi à nous convaincre de redevenir comme eux. C’est le  pôle négatif et passif de cette seconde phase.

Enfin, et même si cette polarité positive et donc active de cette seconde phase ne se produit pas à tous les coups, nos proches vont tenter de « nous faire regretter », d’une manière ou d’une autre, de les avoir « abandonnés ». Car c’est ainsi qu’ils le ressentent.

Car c’est de cela dont il s’agit, même si la chose pouvait paraître amusante, du fait que les deux parties (celui qui change/les autres) partagent en fin de compte une seule et même peur : la peur du rejet puis de l’abandon.

En effet, celui qui a peur de se voir exclus d’une société, d’un groupe ou d’une famille, par exemple, ressentira finalement la même chose que « ceux qui restent », comme on dit (société, groupe famille.) Cela parce que les autres, ceux qui restent, connaîtront le sentiment confus mais bien présent, d’avoir raté quelque chose ou de perdre quelque chose.

Mais le prix à payer (exclusion) compense largement ce sentiment confus de « louper quelque chose » ou que l’autre, celui qui part, aura la chance de connaître. Peut-être…

Au sujet des deux phases contenant chacune deux polarités distinctes (active/passive), il est intéressant de noter que le degré de compulsion final de « ceux qui restent », donne la mesure exacte des sentiments de manque et de jalousie, plus ou moins avoués, de ceux qui en sont à la tête. Pour simplifier le propos, nous prendrons ici un exemple concret.

Une personne appartenant à une famille dite « soudée », se lance dans des études spirituelles qui, très vite, le fascinent et lui apprennent qu’il est doué en la matière. Cette personne se met alors à évoluer à toute vitesse. Elle réalise que sa façon de penser et donc, ce qu’elle ressent puis vit ensuite, doit être largement transformée.
En quelques petites années, elle n’est plus la même !

Cela se voit, se sent, se perçoit très facilement et très tôt, cela alarme les autres membres de sa famille. Une famille composée, entre autres, d’un père et d’un frère aîné se présentant comme étant protecteurs et donc, « très inquiets » au sujet de ce qui pourrait arriver à ce membre de cette famille.

Dès le départ, la famille va faire mine de s’inquiéter de savoir si leur membre n’est pas « tombé dans une secte. » Une version très à la mode, il y a quelques années, lancée par… Des francs-maçons (gag !) et dont le but évident était de veiller à ce que personne ne « sorte du rang » avant les dates prévues (et donc, sécurisées) de leur agenda spirituel (qui complète celui connu et orienté social.)

Cette réaction relève de la première phase, dans sa polarité passive, car pour le moment, la personne est juste avertie qu’elle fait quelque chose qui ne plaît pas au reste de la famille. Surtout au père et au frère aîné !

Si la personne n’obtempère pas, si elle continue de braver la volonté du groupe (famille), arrivera alors la seconde polarité de la première phase : « récupérer », convaincre de penser, de ressentir et d’agir comme précédemment, c’est-à-dire et surtout, comme le père et le fils aîné.

Dès la seconde phase et dans la polarité passive, la famille va jouer la carte psychologique (ou émotionnelle) de la déception. Elle affirmera se sentir délaissée, trahie, etc.

Et enfin, toujours lors de la seconde phase polarité mais dans la polarité active, nous en arrivons aux représailles, aux actions concertées envers le membre de la famille qui, finalement, est considéré comme étant un renégat, un traître, etc.

 

Serge Baccino