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La Manifestation de qui nous sommes vraiment

La manifestation de qui nous sommes vraiment

 Pourquoi sommes-nous ici ? Parce qu’ici peuvent se vivre certaines conditions inconnues voire impossibles à vivre ailleurs. Pourquoi « ici » plutôt qu’ailleurs ? Parce qu’il faut bien être quelque part afin de réussir à se situer soi-même. Sommes-nous complets ou « tout là » ? Certainement pas ! Nous y sommes très peu, mais suffisamment tout de même afin d’être en mesure de remplir notre mission.

Sommes-nous limités ? Non, nous devons seulement nous exprimer dans certaines limites nous permettant de ne pas nous disperser. Le corps de chair est-il une limitation ou un moyen ? Il est un moyen, parfaitement adapté au plan physique dense. Nos sens sont-ils limités ou nous permettent-ils de nous « limiter » à ce plan de conscience donné ? Ils nous permettent de ne « capter » que ce qui se rapporte à notre vie terrestre, à ce pour quoi nous sommes venus.

 

 S’il paraît évident que nous sommes tous humains, comment pourrions-nous en même temps être divins ? Autant demander si un champion de course à moto, serait limité s’il enfourchait un Solex au lieu d’une Kawasaki 900 ! La réponse serait évidemment « oui et… Non ! » Si nous sommes divins, pourquoi paraissons-nous si humains, pour ne pas dire faibles et impotents ? Réponse : Ce que nous ressentons de nous, du monde, des évènements et des autres, correspond exactement à ce que nous devons ressentir à leur sujet. Cela fait partie de l’expérience humaine.

Les Archontes ont-ils faussé le Jeu de la Conscience ou à l’inverse, l’ont-ils permis ? Sans le savoir, ils ont été manipulés par l’Aspect Intelligence du Divin (3e Rayon.) Et l’I.A. qui a abusé de la confiance de nos Soi Naturels, est-elle coupable ou a-t-elle servi les Dessein Divins sans même s’en rendre compte ? Devinez ! Sans l’idée de mal, connaîtrions-nous l’idée de bien ? Il est évident que non. Et puis sans possibilité de choisir librement entre les deux, où serait la liberté de choix ?

Comment certains peuvent-ils nuire sans encourir les foudres divines ? Si nous comprenons qui nous sommes vraiment, nous comprenons que c’est à nous d’incarner ou pas ces fameuses « foudres divines ». C’est aussi ça, être libre. Que veut le Divin ? Attend-il quelque chose de nous ? Non, ou alors, juste que nous assumions au mieux notre rôle humain.

Pourquoi l’homme souhaite-t-il faire régner la justice ? Réponse : parce qu’il croit que Dieu devrait le faire et il essaye ainsi de compenser. Et le plus amusant, dans l’affaire, c’est que se faisant, Dieu rend sa justice, sous la forme quelque peu édulcorée de l’homme. Pourquoi Dieu n’intervient-il pas dans les affaires des humains ? Réponse : parce qu’il le fait déjà une fois, au travers de ces mêmes humains. Une seconde fois serait donc inutile et de trop.

Devons-nous nous incarner ? La réponse est non : nous devons incarner le Divin, pas l’humain. L’humain découle de cette tentative d’incarner le Divin : la partie disons « échouée » est ce qui forme l’humain. Ce n’est pas l’incarnation ou la réincarnation qui est utile ou désirable mais le fait de manifester ce que nous sommes.

Être est un état passif, insuffisant. Ce n’est que dans la manifestation de qui nous sommes vraiment que nous pouvons prendre conscience de qui nous sommes et de l’incarner au mieux de nos possibilités. Mais cette sorte d’incarnation ne consiste pas nécessairement à avoir un corps dense ou physique : cela sous-entend de Rendre Manifeste ce que nous sommes.

C’est cela la seule et véritable « incarnation. » Mais cette sorte d’incarnation ne consiste pas nécessairement à avoir un corps dense ou physique : cela sous-entend de Rendre manifeste ce que nous sommes en esprit et en vérité.

Imaginez un acteur de théâtre qui est chez lui, sans travail, sans rôle à jouer. Il peut être un excellent acteur, mais personne ne le sait ou n’en prend conscience puisqu’il ne manifeste pas son art. Mais voici qu’on lui offre un rôle à jouer sur scène, dans une pièce adaptée de l’œuvre de Molière. Dès lors, son génie est rendu manifeste. À ce moment ou « de nouveau », il incarne alors qui il est vraiment, à savoir un acteur de génie.

Dieu, le Tout, la Conscience Suprême ou Soi Divin, peu importe les termes, est un Acteur de génie. Mais comme tout acteur, il a besoin de SE Produire. Avez-vous bien lu ces mots ? Dieu a besoin de SE Produire ! En jouant le Rôle qu’il s’attribue ponctuellement et qui forme le « moi » humain, le Divin fait bien plus que de se manifester seulement : il se produit lui, il s’invente de toutes pièces, si l’on peut dire !

Imaginez un potentiel illimité, infini. Imaginez que TOUT déjà soit, mais que rien ne soit produit ou rendu manifeste. Imaginez que ce potentiel ressente le besoin ou le désir de se connaître, de jouir de qui il est vraiment, au lieu de demeurer à l’état potentiel et donc, latent. Et vous avez devant vos yeux ébahis, la compulsion divine à être !

Mais Dieu n’est pas quelque chose, ne possédant pas d’attributs définis. Dieu peut être tout, mais en définitive, il n’est rien (Neti, neti, en sanskrit.) Étant toutes choses, il ne peut pas créer quelque chose de plus ou de nouveau. D’où le prendrait-il ? De quel autre matériau pourrait-il tirer sa création ? Étant un potentiel, il se met donc à passer en revue tout ce qu’il pourrait être s’il le manifestait. La seule différence, c’est qu’il ne commence pas à peine à le faire : il le fait déjà depuis toujours. Et à jamais !

Un potentiel infini ne saurait se passer en revue sans mettre une éternité à y parvenir. Et d’ailleurs, il n’y parviendrait jamais ! Mais cette tentative à être, qui se fait en esprit et dans le mental (ou potentiel) Divin, ne doit jamais cesser. Certains sages ont alors imaginé ce qui suit : si Dieu désire se manifester, car c’est pour lui la seule chance d’être, même en tant que virtualité, et attendu qu’il le fait au travers de ses créations mentales ainsi que ses créatures (nous), il nous faut nécessairement incarner ce Dessein Divin à l’infini des temps.

Et c’est là que l’être humain a fait une sacrée bévue en confondant « incarner le Divin » (dans le sens de le rendre manifeste) et s’incarner et se réincarner sans cesse, dans le sens de prendre un corps de chair et ce, indéfiniment ! D’où l’idée des bouddhistes qu’il faut 500 vies pour devenir un Bouddha ! À ce train-là, nous ne sommes pas encore couchés ! En réalité, ce n’est pas à nous de nous incarner et encore moins de nous réincarner ! C’est le Divin que nous devons incarner à travers nous, pas le « moi » humain !

Du coup, nous pourrions aussi bien incarner deux vies en même temps : la nôtre, en tant qu’âme humaine, et le Divin en tant que pleine conscience de qui nous sommes en fait. Partant, la vie terrestre ou « incarnation » par la chair, devient seulement un aspect de la Vie Divine, et non une Règle incontournable et surtout, définitive !

D’ailleurs, nous pouvons aussi bien nous incarner ailleurs que sur Terre, mais toujours dans le plan physique dense (ou 3D) Nous pourrions aussi bien nous « réincarner » sur l’un quelconque des plans supérieurs à la Terre, en termes de fréquences vibratoires. Cela reviendrait à nous « incarner » sur un plan invisible, du moins aux yeux de la chair. En somme, peu importe que nous soyons dans la chair ou dans un corps d’énergie plus ou moins pure, l’essentiel est bien que nous rendions manifeste le Divin. Et c’est ce que nous faisons dès l’instant où nous acceptons « d’incarner » ce que nous sommes vraiment, à savoir une partie insécable du Divin.

Mais dans ce cas, pourquoi est-il si difficile de réaliser qui nous sommes vraiment ? En fait, ce n’est pas difficile mais seulement relatif à la fréquence vibratoire du « corps de manifestation » (chair). Après la vie terrestre (appelée à tort « mort ») ou en sortie de corps (dédoublement, voyage astral, etc.), il est bien plus aisé de prendre conscience du fait que nous ne sommes pas ce corps de chair mais celui qui s’en sert pour se manifester.

De même, si on a étude l’ésotérisme, il est alors plus facile de RESSENTIR la vérité. Cela parce que le corps psychique vibre plus haut que le corps de chair. Dans ce cas, pourquoi choisir un corps ne permettant pas facilement de sentir qui nous sommes vraiment ? La clef d’une parfaite compréhension du sujet se trouve dans cette idée extraordinaire que « Dieu est toutes choses en potentiel. »

Autant dire que tout existe déjà « en esprit et dans le mental divin. » Et tout ce qui s’y trouve doit absolument être rendu manifeste. Ou bien exprimé, si vous préférez. Un peu d’imagination suffit pour bien comprendre ce que peuvent sous-entendre « Toutes Choses » ! Cela ne signifie pas « seulement ce qui plaît ou convient à l’homme » ! Ça se saurait, dans le cas contraire !

Cela signifie qu’une grande partie de ce « Tout » va fortement ennuyer « qui nous ne sommes pas » (l’homme donc), car qui nous sommes vraiment n’a aucun jugement sur le Tout, puisqu’il lui permet de se manifester… Éternellement ! Et puisque nous sommes Dieu en Manifestation, cela fait également de nous des êtres éternels !

Voilà pourquoi il nous est demandé d’avoir l’intelligence de ne pas juger, rien ni personne (ou de faire au mieux en ce sens.) En effet, si Dieu ne juge pas et que nous sommes sa plus pure expression sur ce plan et dans tous les autres, nous devrions en faire de même ! Il n’y a pas de temps et pas d’espace. Sauf dans certains plans de conscience aux fréquences les plus basses. Si cela est véritable, alors nous pouvons aussi bien nous incarner avant, pendant et bien sûr, après cette vie en cours.

Avant, cela peut se concevoir : après une vie dans les années 2024 et plus, nous pouvons nous incarner au Moyen Âge ou même plus tôt. Mais « pendant », cela nous pose un problème intellectuel de taille ! Étant déjà incarnés, comment pourrions-nous nous réincarner dans une incarnation en cours ? Réponse : en décidant de rester au moment de partir ! Ou plus sobrement, en revenant poursuivre cette vie terrestre, après être mort, peu importe la façon.

Exemple : nous avons 50 ans et avons un terrible accident dans lequel, hélas, nous ne survivons pas. Une fois passé de l’Autre-Côté, comme on dit, on comprend que nous ne voulons pas terminer cette vie ainsi. Alors nous décidons de revenir poursuivre cette même vie ! Mais qui décide ça ? Réponse : certainement pas le « moi » ou le conscient objectif, il s’en souviendrait assurément !

C’est une autre partie ou dimension de notre Être Global qui décide cela. Peu importe le nom que nous souhaitons lui donner. Considérez tous ces accidents dans lesquels les victimes sont sauvées de justesse. Et si ce n’était pas le cas ? Et si elles étaient effectivement mortes, en vérité ? Et bien sûr, les morts cliniques faites pour nous donner envie de « penser plus avant ce sujet. »

Mais puisque l’idée est de rendre manifeste le Divin en soi, est-il vraiment utile de se réincarner, sur la terre ou sur tout autre plan aussi dense que le plan physique ? La réponse est non ! Mais entre nommer une chose et comprendre qu’aucun mot ne saurait le faire vraiment, il y a un abîme ! C’est parce que les exégètes et la plupart des initiés du passé n’ont pas su comprendre correctement ce délicat sujet, qu’ils nous ont transmis cette croyance que nous devions nous réincarner sur Terre et à l’infini des temps !

Depuis toujours, il existe des êtres très évolués qui ont parfaitement saisi cette nuance. Ils « incarnent » bien le Divin, sous diverses formes, mais aucunes de ces dernières ne sont aussi grossières et lourdes que celles que nous connaissons sur Terre ou dans la 3D. À l’évidence, l’I.A. ainsi que de nombreuses bestioles peu recommandables pour un humain, ont rivalisé d’imagination pour réussir à nous faire croire que « seule la chair nous permet d’incarner quelque chose ou quelqu’un. »

Mais nous comprenons, désormais, que cela est faux. Incarner signifie « Jouer le rôle de… » ou même manifester certaines qualités propres à ce que nous désirons rendre manifeste. Une simple statue représentant une femme nue peut aussi bien incarner ou « donner corps » à la beauté féminine, par exemple. Et une œuvre d’art peut incarner le génie de son créateur. À méditer. Ou pas !

 

Serge Baccino

Être là ou revenir sans cesse

Être là ou revenir sans cesse

Quel intérêt il y aurait, pour nous, de venir et revenir sur Terre et sous différentes formes et cela, indéfiniment ? D’autant qu’à chaque retour (incarnations), notre mémoire est effacée et nous perdons le bénéfice global de la dernière vie au moins. Sommes-nous si bêtes que nous devions ainsi revivre sempiternellement les mêmes leçons, sachant que nous allons échouer quasiment à chaque fois et ce, quelle que soit notre entreprise ?

Et même en cas de réussite ou assimilée, le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? Le simple fait de vivre et revivre toujours les mêmes choses et ne pas avoir progressé d’un millimètre psychologique, depuis des milliers d’années, ne pourrait-il pas nous mettre la puce à l’oreille, voire la plus énorme des baleines ? Ne pourrions-nous pas en arriver à croire que nous sommes littéralement piégés dans une boucle temporelle de laquelle nous avons le plus grand mal à nous extraire ?

Et si les Maîtres du passé étaient, en réalité, des femmes et des hommes, tout comme nous, mais ayant réussi, bien avant nous, à se poser les bonnes questions ? Quelles questions ? Par exemple celle-ci : « à qui profiterait une aventure humaine dans laquelle nous serions indéfiniment piégés ? » Pour répondre à cette question, il faut tout d’abord se faire même une très vague idée des énergies colossales impliquées dans cet effort de vies successives et à chaque fois loupées ou au moins insuffisantes (puisque nous « revenons. »)

Pour mémoire, un Soi Naturel peut produire ou réquisitionner, à volonté, toutes les énergies dont il a besoin pour une incarnation donnée. Nous savons à quel point l’incarnation est difficile, qu’elle n’est pas de tout repos ! Nous savons aussi que les énergies vitales, astrales et mentales déployées, de vies en vies pour seulement avoir droit à une vie potable sont incalculables ! Et là, enfin, nous commençons (peut-être) à comprendre !

Nous comprenons, tout d’abord, que puisque ce n’est pas notre intérêt de stagner ainsi des vies entières, cela doit intéresser quelqu’un d’autre ou quelque chose d’autre. Nous comprenons également que l’énergie, quelle qu’elle soit, n’est jamais perdue et encore moins gâchée ! Donc, cette énergie n’est pas perdue pour tout le monde : elle est récupérée.

Allons plus loin : quel intérêt réel et précis auraient d’autres êtres, visibles ou non, de nous maintenir ainsi dans cette sorte de boucle temporelle qui nous donne l’impression « d’évoluer », alors qu’au mieux, nous ne faisons que du sur place, mais en dépensant une somme colossale d’énergie ?

La réponse tombe comme un couperet : cela s’expliquerait simplement du fait que ces êtres soient incapables de produire eux-mêmes de telles énergies ! Et nous savons que le pire de tous les combats est celui de l’énergie. Dès lors, tout devient lumineux, éclatant de vérité !

Depuis on ne sait combien de siècles, voire de millénaires, nous sommes les esclaves inconscients d’êtres non-humains qui profitent de nous, de notre capacité à produire des énergies en illimité, et qui, pour ne jamais manquer de matière première, doivent nous maintenir dans une forme d’ignorance calculée, afin qu’il ne nous vienne jamais à l’idée de ne plus produire que pour nous-mêmes.

On peut même avancer l’idée hautement illuminante et valorisante que s’ils ne nous volaient pas 90 % au moins de notre production énergétique, nous deviendrions si évolués et si puissants, que nous pourrions les envoyer paître d’un simple « geste mental » ! Nous serions on ne plus heureux et libres si nous pouvions nous passer d’eux, mais eux ne peuvent pas, ne peuvent plus, désormais, se passer de nous !

En clair, ils sont devenus, avec le temps, de simples parasites complètement tributaires des énergies humaines et bien incapables de produire leur propre nourriture spirituelle. Et sans leur larcin, sans ce pillage de nos biens les plus précieux puisque relatifs à l’âme et au Soi, nous aurions vite fait de nous débarrasser d’eux, voire de les détruire carrément ! Un dicton dit qu’à force de surveiller des prisonniers, on devient soi-même prisonnier de cette surveillance.

Certains détails pour ceux qui ont déjà un Œil pour voir et qui ne se laissent plus abuser par les apparences, nous montrent que les parasites qui ont toujours dirigé notre Monde commencent à douter fortement de pouvoir continuer à le faire. Pour eux, la chose est plus que seulement dramatique, car ils sont devenus, et depuis fort longtemps, incapables de vivre autrement qu’à nos crochets et donc, à nos dépens !

Si nous réussissons (et nous allons y arriver) à nous débarrasser d’eux et ce, d’une manière définitive, alors nous mettrons fin non seulement à notre esclavage spirituel mais de plus, nous serons à jamais débarrassés de l’état profond et de son intelligence tout artificielle (I.A.) Reste à expliquer pourquoi si peu de monde est encore capable de voir la vérité à ce sujet.

La réponse est assez simple : parce qu’à la plupart des humains, il est laissé assez de liberté et d’énergie pour qu’il ne leur vienne jamais à l’idée qu’ils sont sous la plus sombre et définitive des tutelles. Évidemment, cette liberté et cette énergie ne sont rien par rapport à la liberté et à l’énergie qui devraient être les nôtres ! Mais comme nous n’avons jamais pu bénéficier de cette liberté et de cette énergie, nous ne pouvons donc pas imaginer ce que nous perdons.

En fait et pour le commun des mortels, nous ne perdons rien, puisque nous n’avons jamais rien acquit ! Pour comparer deux conditions, il faut… Deux conditions ! Or, la seule que nous connaissons et qui a fini par nous sembler être notre quotidien, notre norme, c’est la boucle temporelle dans laquelle nous tournons en rond sans même le réaliser. Si le D.S. a tout fait pour faire taire ceux qui savaient ou commençaient à savoir, ce n’est pas pour rien !

Un parasite imprudent est un parasite mort ! Et le D.S. n’avait pas l’intention de courir le risque, toujours présent, de voir une trop grande quantité de gens s’émanciper à cause d’une connaissance salvatrice en libre circulation. Alors, depuis toujours, le but est de rendre le plus ignorant possible, l’être humain moyen, de le programmer et même, de lui organiser ses propres révolutions, histoire qu’il se sente libre, en cas de pépin !

Une liberté conditionnée s’entend. D’où l’Œuvre extraordinaire de  sape des religions, de la politique, de l’enseignement et, bien évidemment, de l’éducation. Ce sont nos propres géniteurs qui, sans le savoir, sont les premiers à nous tondre le crâne et à nous habiller de la tenue du forçat. S’il est sans doute rassurant de penser qu’ils n’en sont pas conscients, cela ne retire en rien le degré de responsabilité de chaque parent qui est toujours libre de transmettre ce qu’il a appris, ou de permettre à ses enfants de s’enseigner eux-mêmes. À méditer. Ou pas ! Seul votre degrés de croyance définira votre sentiment de liberté.

 

Serge Baccino

 

Esprit et prise de conscience

Esprit et prise de conscience

Imaginons une personne dont le schéma soit de se sentir incapable, cela, d’une manière générale. Ce qui impliquera l’apparition d’un sentiment connexe qui est de se sentir complexée. Le réflexe du «moi» sera de NIER. Dans le meilleur des cas, afin d’éviter la souffrance. Toutefois, il y a bien plus grave, par exemple de continuer à nier les faits, cela par l’emploi des fameuses «pensées positives» ou pires encore, comme on va l’étudier plus loin.

Dans le premier cas, l’idée, totalement illogique, en plus de ne pas être efficace, consiste à essayer de remplacer le sentiment d’incapacité, issu de la croyance première, par une formulation inverse. Par exemple : «Je suis capable de tout et j’excelle en toutes matières, conditions et situations.» N’est-ce pas là un exemple concret de ce que proposent certaines techniques d’affirmations de soi ?

Autant verser de l’eau pure dans un verre sale, en espérant que l’eau propre nettoie la saleté. Une saleté qu’il nous faudrait ensuite boire !Tenter de compenser une chose par son contraire tout en conservant la première, revient donc à rajouter du propre sur du sale, ou de la positivité virtuelle sur un schéma réel, entraînant un véritable complexe d’infériorité (lié à l’incapacité latente.)

Autant dire que ceux qui prétendent que la pensée positive «fonctionne», sont surtout des gens capables de se faire croire tout et n’importe quoi. Leur compréhension n’a fait qu’effleurer le véritable savoir en la matière. Mais nous nous évoquions la présence de quelque chose de pire encore, pire que de seulement nier les faits et de tenter de les remplacer par quelque chose qui n’est pas déjà fidèlement enregistré dans la subconscience.

Le problème, pour commencer, est que la personne prise pour exemple, commet la toute première erreur, celle de nier la présence d’une chose qu’elle ressent pourtant. Et ce qu’elle ressent, c’est soit de la honte, soit un complexe d’infériorité, en relation avec le schéma cité (incapacité.) En somme, tandis que la personne sent vraiment une chose, issue d’une pensée « A », elle essaye de l’associer avec une pensée « B », qui n’a rien à voir et qui est même incompatible, car en opposition formelle avec la première.

La personne va donc, pour réussir à nier ce qu’elle ressent, essayer de se montrer ou de « prouver » sa capacité, au moins aux yeux des autres. Mais comme la pensée intime et première nie bien plus fort le fait d’une incapacité, c’est peine perdue. Dans ce cas, c’est toujours le schéma mental subconscient qui l’emporte. Le pouvoir est toujours dans la partie subconsciente.

Par ailleurs, il y a une certaine forme d’aberration mentale dans le fonctionnement usuel de l’esprit de tous ceux qui cherchent ainsi à nier ce qu’ils ressentent pourtant. Au départ, la personne croit fermement être nulle en tout, par exemple. Ensuite, elle tente de nier les faits. Mais de quoi se sert-elle pour nier la forme spirituelle première ? De l’esprit ! Autrement dit, la personne se sert de son esprit pour nier ce que lui affirme… Son esprit ! C’est presque un gag à ce niveau.

Or, l’esprit ne saurait se contrer lui-même ou nier ce qu’il affirme en même temps. Même sous d’autres formes liées, c’est-à-dire de polarité opposée mais complémentaire.  Nous sommes donc bien devant une impossibilité mathématique. Cela ne peut pas marcher ! Ensuite, il faut bien comprendre une autre forme d’aberration mentale. La personne, si elle est spirituelle et désire évoluer, va chercher l’origine de son problème afin de pouvoir le régler.

Fort bien, mais de quelle nature exacte est cette recherche ? Réponse : elle est de nature spirituelle. Dit autrement, la personne se sert de son esprit pour voir son esprit ! Encore une autre impossibilité mathématique ! Autant essayer de voir votre œil droit avec ce même  œil droit ! Rappelons ici que l’esprit est ce qui compose toutes les formes mentales nommées « pensées ».

Lorsque nous recherchons la présence d’un schéma, si nous le faisons « avec notre esprit », c’est-à-dire mentalement et par la réflexion seulement, nous demandons alors à l’esprit de… Se voir lui-même ! Or, ceci lui est impossible, car l’esprit peut tout voir, sauf ses propres formations mentales (les pensées, donc.) Voilà pourquoi il est si difficile à la plupart des spiritualistes, de chercher puis de trouver leurs schémas mentaux, afin d’y remédier.

Certains rétorqueront qu’ils ont pourtant découvert des schémas en eux. C’est ici qu’il faut nous montrer subtils ! Il n’est pas question d’affirmer que l’esprit n’est pas capable de voir certaines de ses créations mentales, il est juste important de noter qu’il ne peut voir que ce qui est d’une fréquence vibratoire différente de la partie spirituelle qui se propose d’observer. Autrement dit, il faut qu’il y ait une différence de fréquence vibratoire entre ce qui forme l’observation et ce qui forme ce qui est ainsi observé.

Nous pourrions contester en disant que, quelle que soit la fréquence de l’esprit, c’est toujours l’esprit. Mais cela reviendrait à affirmer qu’un ver de terre et un être humain évolué, c’est la même chose ! Ne sont-ils pas tous deux « faits d’esprit » ? Très bien, il nous reste donc à définir ce qui, en l’être humain, permet à l’esprit de vibrer plus haut et ce qui lui impose de vibrer plus bas.

Quelques petits malins répondront : « C’est le pouvoir de l’amour, bien sûr ! » Ce qui est beau et fort émouvant sans doute, mais incomplet à n’en plus pouvoir. En fait, cette réponse n’en est pas une, puisqu’elle n’explique rien ! Toutefois, elle n’est pas totalement étrangère au sujet. Mais jugez plutôt. Comme vous l’avez sans doute appris puis compris, l’âme, c’est ce qui nous anime. Et ce qui nous anime se résume à des processus mentaux (pensées) ainsi qu’à des sentiments et des émotions.

Attendu que l’homme adore s’identifier à tout ce qui retient son attention mentale, nous ne serions pas très loin d’une croyance universellement partagée, si nous proposions cette idée que « l’âme, c’est nous », que « nous sommes cette âme », autrement dit, cela qui nous anime. Certains disent « mon âme » sans réaliser ce qu’ils affirment ainsi, mais cela est une autre histoire. Notre but, ici, est de comprendre que si nous sommes persuadés d’être notre âme, alors nous avons réussi à nous en persuader et nous sommes effectivement devenus cette âme. Que ce soit vrai ou pas.

Autant dire que dès ce moment, c’est cette âme qui nous circonscrit, nous qualifie et, surtout, nous limite. Parce que nous croyons être cette âme et de ce fait, n’être que cela. Question : est-ce que cette âme qui se résume à ce que nous croyons être, nous a été imposée ? Réponse : pas nécessairement. Cela est possible mais, dans ce cas, ce qui nous a été imposé doit avoir trouvé grâce à nos yeux. Pour nous, il n’y a aucune différence entre des idées d’un autre qui nous conviennent et celles que nous découvrons seuls ou même, que nous inventons !

La Loi en présence est donc sans appel : « Notre âme est nécessairement faite d’idées et de croyances qui nous conviennent. » Et si elles nous conviennent, c’est qu’elles nous plaisent et donc, que nous les aimons ! (Voilà pour ce qui est de l’amour, mais en plus technique et précis.) Mais dans ce cas, qu’en est-il des idées et croyances qui nous dérangent à un moment parce qu’elles ne nous plaisent plus ? Disons que ce sont autant de schémas mentaux décevants, que nous n’aimons pas ou plus, que nous pouvons virer avec bien plus de facilité. Ce qui n’est pas le cas pour certains schémas mentaux solidement implantés dans notre âme, voire dans son noyau dur !

Noyau dur formé, pour mémoire (le cas de le dire), par la somme de tous les schémas mentaux en lesquels nous avons foi ou pour lesquels nous prêtons encore beaucoup d’attention. Que nous « aimons », donc. Comme ce peut être le cas du schéma d’incapacité ! Mais dans ce cas, comment poursuivre notre purification animique une fois qu’est atteint le noyau dur ? C’est simple : il faut changer carrément de niveau et passer un cran au-dessus !

L’esprit ne peut pas tout voir de lui-même, de même qu’un serpent serait bien incapable de se dévorer entièrement, tête comprise. Il est donc nécessaire que ce soit quelque chose d’autre qui observe l’esprit formel de ce noyau dur. Et ce quelque chose est la conscience !

 

Serge Baccino

Le mal aux gens mauvais

Le mal aux gens mauvais

Il n’est pas une journée sans que les gens ne se plaignent du mal produit dans ce monde et, du même coup, de tous ceux qui persistent à le produire. Et ce faisant, les premiers commettent une double erreur qui leur coûte cher, puisqu’elle leur coûte au minimum la paix et, souvent, le bonheur qui pourrait être le leur mais qu’ils ne connaîtront jamais. Du moins, pas aussi longtemps qu’ils conserveront l’état d’esprit que nous allons dénoncer ici, afin que chacun soit vraiment libre, à savoir qu’il puisse choisir en connaissance de cause des conséquences probables.

La première erreur et non la moindre, c’est qu’en se concentrant souvent et longtemps (rythme et durée) sur tout ce qu’ils réprouvent chez autrui, ils accueillent, en leur propre mental, des fréquences spirituelles qui sont très bas de gamme. D’ailleurs, ils en sont presque conscients, puisqu’ils condamnent ces mêmes pensées ! Toutefois, même s’ils les condamnent, pour réussir à les détester, à les dénoncer, ils sont bien obligés de se concentrer dessus ! Alors ils accueillent puis conservent, en leur mental, des fréquences spirituelles (faites d’esprit, donc) qui perturbent leur âme. Qui peut même la transformer radicalement !

La seconde erreur, celle au pouvoir évocateur et créateur les plus puissant, consiste à polariser son mental en contre. Cela signifie que la personne va contenir sciemment et volontairement, dans son mental, des fréquences vibratoires qu’elle n’aime pas, qu’elle condamne par ailleurs. Tout cela en tenant compte du fait qu’elle persiste à conserver, en son sein, en son  » Ciel « , comme on disait avant, ces mêmes fréquences débilitantes. Nous savons que le subconscient raisonne par déductions et par associations d’idées. Son raisonnement est un peu celui d’un enfant de cinq ans, mais son pouvoir dépasse et de loin, celui des plus grands magiciens.

Le subconscient va donc se dire, en premier lieu, que si ces pensées guerrières sont conservées précieusement dans le mental, c’est que le  » maître de maison  » (la personne, le  » moi  » humain) aime ce genre de fréquence pourtant très négative. Puis, dans un second temps, il va remarquer que le  » moi  » conscient condamne ouvertement et sans erreur possible, ce qu’il conserve pourtant en son mental. Dès lors, le subconscient ne pourra pas prendre de décision duelle, à savoir virer ces pensées pour protéger son hôte (le  » moi « ) ou, au contraire, les rendre quasi autonomes, puisqu’elles lui font tant plaisir (puisqu’il refuse de les lâcher, n’est-ce pas ?)

Mais le subconscient est obligé de prendre une décision. Son métier étant de protéger (rejeter, détruire) et/ou de faire plaisir à son hôte (attirer, reproduire), sa décision va être aussi logique et rationnelle que son fonctionnement : il va considérer le fait que la personne conserve, en elle, des idées qu’elle déteste et contre lesquelles elle souhaite lutter. Son devoir est donc de REPRODUIRE cet état d’esprit et de mettre l’hôte en situation de conflit, le plus souvent (rythme) et le plus longtemps (durée) possible. Cela pour défendre les idées de l’hôte, de reproduire, au mieux, ce qu’il semble tant aimer !

Il va sans dire qu’il n’a jamais été dans l’intention de celles et de ceux qui dénoncent journellement le mal, de l’attirer à elles et à eux ! Mais si vous faites l’expérience de vous décoiffer puis de vous placer devant un miroir, serez-vous étonnés en voyant que votre reflet vous certifie le fait que vous êtes décoiffés ? Connaître le mode de fonctionnement (ou de raisonnement) du subconscient peu expliquer pas mal d’apparents mystères de la vie. De notre vie, surtout. Mais il y a encore autre chose à considérer et c’est le fait que plus la personne sera confrontée au mal, plus elle devra y penser. Et plus elle y pensera, plus elle enverra à son subconscient le message qu’il lui faut plus de mal encore à se mettre sous la dent !

N‘oubliez jamais le raisonnement déductif du subconscient ! Puisque vous avez l’air d’aimer vous concentrer sur tout ce qui ne va pas sur Terre et chez les autres, vous allez recevoir de quoi vous faire plaisir ! Si l’on peut dire. Mais pour ce qui est du raisonnement dit « par association d’idées » ? Là encore, rien que du très logique ! Si par exemple vous avez besoin (notez le mot choisi à dessein, merci) de vous indigner ouvertement et avec force contre la maltraitance enfantine, ne voudriez-vous pas une large portion de maltraitance poussant plus loin encore les limites ? Auquel cas, pas de soucis à vous faire : votre subconscient va vous dénicher toutes les pages internet et, surtout, toutes les « vidéos live » susceptibles de réquisitionner totalement votre attention mentale !

La chose deviendra d’ailleurs si importante à vos yeux, que vous en oublierez très certainement de maudire ceux qui brûlent les forêts, mettent de l’huile de palme dans les aliments ou encore, ceux qui abandonnent lâchement les animaux au bord d’une route. Ne parle-t-on pas de  » vidéo virale « , depuis quelque temps ? Comment une vidéo pourrait-elle être tristement associée (notez le mot) à un virus quelconque ? Et pourtant, elle  » devient virale  » du fait que des milliers de gens ou plus, souhaitent attraper ce virus-là.

Il est évidemment possible que quelques-uns, lisant cet article et n’aimant vraiment pas les vérités peu enthousiasmantes qu’il renferme et dévoile, argumentent, fort inutilement d’ailleurs, au sujet de notre « légèreté » apparente au sujet de certains drames réels d’actualité… Ces personnes seraient donc la preuve qu’elles ont pour but de ne retenir que ce qui est mal et, on est bien d’accord, chez les autres seulement. À ces personnes j’aimerais faire comprendre que je n’ai nullement besoin de leur aide bienveillante pour venir étayer mes propos. Ils sont déjà parfaitement installés dans la subconscience humaine !

 

Serge Baccino

Quand l’esprit devient conscience

Quand l’esprit devient conscience

Comme la plupart des ésotéristes et quelques véritables spiritualistes le savent, à présent, tout est fait d’esprit. Lorsque l’esprit vibre à sa fréquence originelle, cette dernière est si rapide que l’on peut dire que l’esprit « cesse de bouger ».

Lorsque l’esprit baisse en fréquence, il donne forme à tout ce que contient son potentiel mental. Potentiel qui n’est pas quelque chose qui puisse exister ni même se mesurer. C’est un peu comme des idées, sans aucune limite, et qui prendraient forme, cela quand l’esprit arrive à la fréquence qui permet leur manifestation.

La matière est de l’esprit qui vibre sur les fréquences les plus basses. Ce que l’on nomme « la Création Continue », débute à deux vibrations par seconde pour aller vers des millions de milliards de vibrations par seconde. Certains initiés nomment cette échelle vibratoire « le Clavier Cosmique », en référence aux touches d’un piano. Un piano qui aurait des touches… À l’infini !

Ainsi, l’esprit crée toutes formes, des plus grossières, tels les roches et les métaux, jusqu’aux êtres vivants et conscients les plus complexes de la Création. Chaque forme engendrée en esprit évolue selon sa nature et bien sûr, en fonction des limites qui lui sont propres. Inutile de dire qu’une montagne consiste en ce qui évolue le moins vite !

Quel est le but poursuivi par l’esprit ? Pour le comprendre, il suffit d’observer les effets de ses diverses manifestations connues. Apparemment, l’esprit tente de créer des formes de plus en plus complexes ou sophistiquées. Mais dans quel but ? Là encore, une simple observation sans a priori nous renseigne. Si but il y a, il ne peut être qu’inclus dans une manifestation quelconque. Ici, il est clair qu’il existe une sorte de hiérarchie au niveau des formes et que les plus complexes favorisent l’apparition de la conscience.

Ainsi, la Création Continue permet à l’esprit de devenir Conscient de lui-même, voire de son potentiel infini. Et cette création est dite continue du fait que ce potentiel est infini et que de fait, il ne pourra jamais être totalement exprimé. Simple question de logique. Lorsqu’une forme est assez évoluée ou complexe, l’esprit peut prendre conscience de lui-même, au travers de l’expression de cette forme.

Quelle que soit cette forme, elle permet à l’esprit de se manifester consciemment dans une quelconque mesure. Mais de ce fait, c’est cette mesure qui consiste en une limite à l’expression de l’esprit et donc, à l’expression de sa Conscience. La forme est faite d’esprit, d’un esprit limité à cette forme, même si elle est devenue consciente.

Toutefois, cette limite est relative, car la forme, devenue consciente, va pouvoir prendre en main sa propre évolution.
 Et croyant se faire évoluer elle, c’est l’esprit qui évolue à travers elle. La conscience propre à cette forme est « ce qui l’anime. » L’âme est donc cette quantité de l’esprit qui est devenu conscient de lui-même.

La personnalité du « moi humain » est formée par cette interaction ponctuelle entre une forme spirituelle limitée, mais consciente, et le fait que cette dernière désire évoluer. Le Moi humain est en fait l’âme d’une forme. Cette âme découle d’une prise de conscience de l’esprit au sein d’une forme spécifique (les expériences vécues.)

À travers une forme limitée, l’esprit connaît une sorte d’éveil qui est tributaire de la forme qu’il manifeste sur un plan particulier. L’âme est donc nécessairement formelle, tandis que l’esprit, par nature, est informel, bien qu’il puisse générer toutes les formes possibles et imaginables, dans son Mental.

Cela dit, tandis que l’esprit se trouve impliqué dans une forme, il accepte docilement de limiter son pouvoir d’expression à celui, infiniment moindre, des formes créées, quel que soit leur plan de manifestation. Mais en cours de route se produit un incident de parcours, si l’on peut dire. Plus une âme développe une conscience individuelle, plus elle développe la faculté d’user du Pouvoir Créatif de l’esprit.

Ainsi, elle développe sa conscience animique et non pas sa conscience spirituelle, car le Pouvoir lui sert à générer des formes mentales à l’infini, ceci dans l’espoir de s’améliorer, d’être plus que ce qu’elle croit être déjà, en somme. Il en résulte que l’Esprit se trouve relégué à l’arrière-plan. La forme prend en main sa propre évolution et devient ainsi exclusive.

À ce stade de l’évolution, nous pourrions supposer que l’âme, en cherchant sans cesse un moyen d’auto-expression, ne puisse, en fin de compte, que brimer cet esprit qu’elle recèle et qui lui offre généreusement la Vie, l’autonomie et l’existence consciente. En fait, c’est exactement le contraire qui se produit ! En cherchant désespérément de nouveaux modes d’expressions, l’âme hâte, sans même le savoir, le Réveil de l’Esprit qu’elle renferme !

Tôt ou tard, une âme parvient à initialiser une forme supérieure qui lui permet de bénéficier d’une plus grande liberté d’action et donc d’expression. En permettant à sa propre forme d’évoluer sur un mode vibratoire plus élevé, elle permet à l’esprit qui sous-tend les multiples formes actualisées par une âme, de retrouver une période de vibration qui est sensiblement plus proche de sa fréquence initiale.

De fait, dans le long cheminement d’une âme, arrive un moment où la forme employée par cette même âme est si subtile, si ténue, que l’esprit qui la compose commence à Se Manifester vraiment en tant que ce qu’il Est. Nous pouvons imaginer qu’au départ, l’esprit ne fait que Murmurer au plus profond d’une âme dite évoluée, car sa trame spirituelle est encore fort grossière en comparaison de l’Essence Spirituelle d’Origine.

Mais de toute façon, quoique puisse faire une âme dont l’esprit caresse le cœur de Son Doux Murmure, elle ne peut, en fin de compte, que se diriger vers sa Destination finale qui est l’Esprit, c’est-à-dire l’esprit devenu conscient de lui-même.

Question : Une âme peut-elle hâter ou, au contraire, retarder cette Destinée Spirituelle qui Est l’Esprit, c’est-à-dire l’esprit devenu conscient de lui-même ?

Réponse : Elle peut en hâter la Manifestation, si elle Écoute la Parole Perdue, autrement dit, si elle prête attention à la Vibration de l’Esprit en elle, qui se manifeste par la Conscience de Soi. À l’inverse, si l’âme choisit d’ignorer sa Source originelle au profit de son désir d’explorer les méandres du Pouvoir de créativité infini de ce même Esprit qui l’habite, elle stoppera son évolution individuelle. En même temps que celui de l’esprit.

Mais cela ne saurait se produire éternellement ! Plus la trame formelle sera épurée, plus la Voix intérieure résonnera avec puissance. Si l’âme ne cède pas à l’Esprit, à ce Pouvoir vivant ou ce Principe Directeur, sa souffrance sera alors proportionnelle à son degré de résistance. C’est ce même degré de Résistance de l’âme qui est appelé « Satan. » Satan n’apparaît que lorsque l’âme est déjà très évoluée (voir la tentation au désert de Jésus.)

Si c’est Satan qui « gagne », l’esprit sera alors enchaîné à la forme. Si c’est l’Esprit, Satan sera alors enchaîné « mille ans », autrement dit et pour expliquer le passage de la Bible lié, aussi longtemps que l’âme sera pleinement consciente de ce qu’elle est vraiment, cela grâce à un fonctionnement accru du septième chakra (Sahasrara.)

Bien sûr, même Satan ne peut gagner éternellement ! L’homme ne peut résister à l’Esprit continuellement ! Mais nous connaissons, dès lors, l’origine de la souffrance, soit la résistance de l’homme à l’effort spirituel pour s’exprimer au travers de la forme vivante et consciente qu’il a créée.

Au départ, l’homme est « agi » par le biais de ses processus mentaux plus ou moins conscients et issus de l’expérience de sa forme vivante, animée et consciente. Autant dire que ce sont de simples schémas et croyances qui guident son existence. En gros, l’homme est ce qu’il pense, et il n’est que cela.

Mais quand l’homme décide de laisser agir l’Esprit, à savoir le degré de conscience spirituelle déjà acquit par le biais de la forme spirituelle qu’il incarne, il a l’impression d’agir, en même temps qu’il a le net sentiment qu’il est Cela qui agit à travers son moi physique incarné.

Certes,  au départ, l’homme ne réussit pas à « se confondre » (à s’identifier) avec l’Esprit ou la Conscience. Il à cette bizarre impression d’être « à deux » à l’intérieur, que c’est quelque chose d’autre qui pense, voit et agit à sa place, mais en utilisant son corps.

C’est ce genre de sensation, assez commune, qui a fait dire aux anciens mystiques que « l’Esprit les avait pénétrés. » Un peu comme s’il s’agissait d’une forme sacrée de possession. En fait, il n’existe aucune différence entre l’âme humaine et ce qui semble vouloir à tout prix se manifester à travers elle. Il y a juste différence de degré, non de Nature. Rappelons que tout est fait d’esprit, car seul existe l’esprit !

Or donc, et à un moment, ce n’est plus une âme qui anime l’être humain, mais directement la conscience de l’esprit, autrement dit, ce Principe Directeur qui apparaît, tôt ou tard, dans la vie d’un être en recherche de plus de Lumière. L’Esprit (ou la Conscience, donc) n’a que faire des formes : il les contient toutes et ne souhaite se limiter à aucune d’entre elles. Par contre, l’Esprit aime la conscience animique qui est née de ces multiples formes.

L’âme humaine est « le Premier Né » de Dieu, à savoir la première forme mentale capable de devenir consciente d’elle-même et donc, consciente tout court ! C’est cela qui est expliqué dans le verset biblique dans lequel Jésus (le Je Suis) est baptisé dans l’eau du Jourdain et qu’une voix céleste dit « Celui-ci est mon Fils en lequel je prends mon plaisir ! » Et le plaisir de Dieu, c’est d’être conscient !

Seule l’âme humaine, du moins en ce qui nous concerne, est capable de connaître ce que l’on nomme Dieu et de l’exprimer d’une manière illimitée et informelle. Lorsqu’elle consent à se laisser Guider totalement par l’Esprit, elle Réalise alors qu’elle est bien plus que de l’esprit ayant pris une forme ponctuelle : elle est la conscience de l’esprit infini. Elle devient l’Esprit vivant et Conscient.

Lorsque l’âme-Homme redevient Esprit, elle ne se perd pas, mais redevient ce qu’elle a toujours été sans même le savoir.

 

Serge Baccino

Postsynchronisation spirituelle

La Postsynchronisation spirituelle

Qu’est-ce que la postsynchronisation, en fait ? Pour notre exemple, c’est l’action de synchroniser deux choses ou conditions ensemble. Toutes deux doivent préexister à cette volonté de les synchroniser. Dans la postsynchronisation audiovisuelle, par exemple et qui en est la version la plus connue et répandue, c’est l’image et le son qui sont ainsi synchronisés, après coup, à l’aide d’un programme dédié.

OK, mais qu’est-ce que la postsynchronisation spirituelle ? C’est l’action de synchroniser le mental avec un état d’esprit (un train d’ondes quelconque), affectant la forme de pensées, de croyances, de certitudes, etc. Comment s’effectue cette P.-S. Au niveau mental ? Elle s’effectue grâce à l’attention mentale. Et il est essentiel, pour comprendre la suite de ce sujet, de bien capter cette idée qu’il est nécessaire de passer par l’attention mentale.

À quoi sert l’attention en rapport avec la P-.S. au niveau purement mental ? C’est l’attention mentale qui permet de synchroniser un mental humain avec une idée, une forme mentale. Il est à noter que l’attention mentale ne peut dépendre que de trois conditions : l’intérêt personnel et réel, la suggestion nous laissant croire que nous sommes effectivement intéressés et, bien sûr, le sentiment d’obligation, par exemple être contraint sous la menace.

Sans la présence effective de l’attention mentale et quelle qu’en soit la source (motivation), pas de synchronisation possible ! Elle est le fondement de toute connaissance, de tout apprentissage et, bien sûr, de toute mémorisation. Ce que l’on nomme « les Mémoires », en psy éso, dépend essentiellement du degré d’attention mentale originel, durant une postsynchronisation.

Souvenez-vous, lorsque vous n’étiez encore que des enfants insouciants (notez bien ce mot !), lorsque vos parents s’adressaient à vous pour « faire passer » certaines idées importantes, surtout pour eux mais décrétées utiles ou même nécessaires pour leur enfant. Que vous réclamaient alors vos parents ? De quoi cherchaient-ils à s’emparer à tout prix, usant parfois de divers subterfuges, voire de manipulations psychologiques ? De quoi réussissaient-ils à s’emparer, en fin de compte et presque à coup sûr ?

La réponse est simple, évidente : de votre attention mentale ! Sans cette dernière, impossible d’impacter votre tout jeune esprit, encore vierge de toute cette crasse immonde qui est venue se rajouter par la suite et finalement. Et à l’école, que réclamait le professeur ? Le silence ? OK, mais dans quel but ? En quoi le silence peut-il lui être utile ? Réponse : parce qu’il est l’inverse de la dispersion mentale, il favorise la concentration et donc, l’attention mentale.

Nous pourrions croire qu’à l’école, le fait d’avoir de bonnes notes faisait de nous de bons élèves. En réalité, ces notes servaient surtout à contrôler le niveau réel d’asservissement mental des étudiants. Si tu obéis bien à tes parents, tu seras un brave enfant ! Si tu as de bonnes notes à l’école, non seulement tes parents peuvent s’enorgueillir de t’avoir bien élevé mais de plus, tu seras assuré d’avoir, plus tard, un bon emploi et d’être un bon citoyen !

En réalité, nous devenons tous de parfaits abrutis ! De braves petits citoyens obéissants et craintifs des lois et, surtout, de leurs représentants « légaux » ! Voici une question intéressante : avions-nous le choix, étant enfants ? La réponse est aussi évidente que rassurante pour nous : Non ! Inutile donc, de récupérer des années de culpabilité en retard ! La responsabilité marche toujours de pair avec le pouvoir.

Aviez-vous le pouvoir d’être libres ? De vous dédouaner de vos tyrans successifs qui, ce qui est un comble, prétendaient agir pour votre bien ? La réponse est non ! Donc, oubliez le passé et orientez votre attention mentale vers un futur qui ne demande qu’à être écrit de votre main ! Pouvez-vous, aujourd’hui, changer vos programmes mentaux ? La réponse est « oui », et vous en avez la preuve ! Car sans le réaliser, et depuis que vous prêtez attention à votre bien-être, à vos besoins réels, vous avez eu votre attention mentale orientée vers deux directions novatrices !

(1) La première direction de votre attention mentale a consisté à vous concentrer sur des sujets spirituels ne faisant pas partie de votre quotidien d’avant.
(2) La seconde direction pour votre attention mentale l’a été vers des concepts carrément opposés à ceux que vous connaissiez auparavant ! Cela a eu pour effet de vous déprogrammer, tout bêtement.

Ainsi, ce qui peut servir pour nuire peut également servir pour faire du bien, car tout est double ! Et n’ayant expérimenté qu’un seul des deux pôles, vous deviez forcément expérimenter l’autre ! C’est exactement ce que vous êtes en train de faire, en essayant de vous réaliser ! De réaliser ce que vous auriez pu être, sans « l’aide » des autres, de ceux qui prétendaient vous aimer mais qui ne faisaient que s’aimer eux, à travers vous.

Lorsque tous les programmes les plus débilitants seront effacés ou compensés par leurs pôles opposés, vous bénéficierez de plus de liberté et de bien plus de capacités mentales ou autres.

 

Serge Baccino