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Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

Illusion et témoignage des sens

Illusion et témoignage des sens

 

Comment savons-nous que les choses et les êtres existent ? Nous le savons parce que nous en avons conscience et ce, par le biais de nos cinq sens (vue, ouïe, odorat, le goût et le toucher.) Comme nous prenons conscience de notre environnement par le biais de nos sens objectifs, nous croyons avoir la preuve formelle que cet environnement existe, qu’il est bien concret et donc matériel.

En réalité, nous n’avons pour preuve réelle que le témoignage de nos sens mais ignorons si toutes ces choses existent vraiment, indépendamment de notre prise de conscience. Ce qui est certain consiste donc en ce témoignage de nos sens, pas les choses censées exister selon ce même témoignage de nos sens.

Et si d’autres nous certifient, hilares, que même lorsque nous ne sommes plus là et donc plus conscient de notre environnement, ce dernier existe toujours, la preuve étant qu’il existe pour eux ? Cela sera juste la preuve que leurs propres sens témoignent également d’une perception identique, ce qui prouve l’existence de cette perception et non l’existence de ce dont témoignent leurs sens.

Nos sens ont pour rôle de transformer des longueurs d’ondes différentes ou des structures mentales de fréquences différentes en quelque chose d’intelligible pour notre mental via le cerveau. En somme, ce que nous percevons n’est pas nécessairement relié à ce qui est ainsi capté, au niveau informationnel : c’est juste lié à ce que le mental collectif a besoin ou envie de voir et surtout, à ce qu’il est habitué à rencontrer et qui lui assure une certaine « stabilité psychologique » (pareil pour tous, tout le temps.)

Stabilité qui ne découle pas nécessairement d’une intention louable, surtout si l’on se souvient de la présence imposée d’une Matrice dont l’un des buts inavoués est de nous couper de l’actualité universelle. Ainsi, quelles que soient nos perceptions, elles nous informent seulement de tout ce qui correspond à tout ce qui a été préalablement mémorisé et donc, accepté pour vrai.

L’exemple de la télévision est parfait pour imager notre propos. Ce qui est le double cas de le dire ! En effet, ce qui se passe sur notre écran a l’air bien réel et concret et pourtant, nous savons que la télé se borne à capter des ondes qui sont ensuite transformées en images et en son. Nos sens reliés au fonctionnement du cerveau produisent un effet similaire. Nous croyons voir et entendre ce qui semble se produire « au-dehors » alors qu’en réalité, tout se produit par imagerie mentale et dans notre conscience.

Et comme l’être humain est relié à l’Inconscient Collectif (I.C.) et qu’il y est maintenu quasi de force par la matrice artificielle, quasiment tout le monde « capte » les mêmes fréquences mentales, ce qui maintient un niveau très élevé d’illusion.

Il existe deux niveaux principaux d’illusion : celui produit par la Matrice Divine, faite d’une multitude de sous-matrices secondaires et évolutives (dites soit étagées, soit intriquées) et celui de la matrice artificielle actuelle, qui s’est ajoutée à toutes les autres et qui est en fait la plus débilitante de toutes, coupant l’être humain de l’essentiel de son être et des capacités qui vont avec.

Sans la matrice artificielle instaurée jadis pour nous protéger puis récupérer par la suite par les reptiliens et assimilés, nous serions tous et depuis longtemps, dans la 5D, qui est le seul et véritable premier niveau universel de perception. Présenté autrement, la 5D devrait être notre plan « physique dense » à la place de la 3D, le plan incarnatoire par excellence et donc, le plus bas en fréquence.

 

Serge Baccino

Champ Unifié de Conscience

Champ Unifié de Conscience

 

L’humanité actuelle est reliée par le Champ Dés-unifié de Conscience. Cet immense égrégore permet non seulement la diversité mais aussi un sentiment de séparation très net avec notre Nature véritable. On le nomme Inconscient Collectif (I.C.) ou, en abrégé et comme mentionné plus haut, C.D.C.

Le C.D.C. est ce qui fait croire aux gens qu’ils sont tous non seulement distincts, les uns des autres mais surtout, séparés et sans aucune relation de cause à effet possible, les uns avec les autres. Autrement dit, la croyance la plus répandue est que chacun de nous est une iles déserte, séparée des autres ilots par des milles marins.

 

Le C.D.C. est à la base de toute la problématique humaine passée, présente et supposément future. C’est à cause du fait que la plupart des gens lui sont étroitement reliés, qu’il existe autant de problèmes dans l’humanité et ce, depuis des millénaires.

Le C.D.C. peut être comparé à une immense bulle dans laquelle se trouveraient des myriades de petites bulles individuelles qui se perçoivent comme non-reliées et sans aucun rapport ou presque avec les autres bulles. Toutes se sentent séparées et sans aucun lien les unes avec les autres.

 

Nous pourrions dire que le C.D.C. a permis la formation d’une enveloppe de l’état d’esprit général (ou bulle) pour chaque personne, lui permettant de vivre une forme d’enfermement dans lequel elle se perçoit comme étant séparé de l’univers qui l’entoure, l’intérieur de la bulle ou « moi » faisant face, de tous côtés, à l’extérieur (univers) et aux autres bulles (personnes) et servant d’interface.

Le C.D.C. est créé et maintenu en place par le fait de l’ignorance générale ou presque. N’ayant pas accès à l’information véritable, c’est le pouvoir de l’esprit dans sa partie la moins élaborée (ou évoluée), qui permet de créer puis de maintenir l’illusion de séparation avec toute chose. L’être humain est persuadé qu’il y a lui et tout le reste autour. Tout un univers plus ou moins périlleux.

 

Lorsque l’on a compris puis accepté le fait qu’il n’y a qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps (de manifestation) la pellicule de notre bulle-personnalité devient si fine et transparente, que nous commençons à vivre vraiment. Cette pellicule, aussi fine soit-elle,  n’éclate jamais, car nous avons besoin de nous sentir distincts, mais nous devons absolument cesser de nous sentir également séparés. Ce qui n’est en rien incompatible.

Si les gens qui ignorent la vérité sont tous reliés au C.D.C.,  ceux qui savent et comprennent sont reliés au C.U.C, c’est-à-dire au Champ Unifié de Conscience. Ce champ implique que ceux qui s’y connectent savent et comprennent qui ils sont vraiment, à savoir l’esprit vivant et conscient. C’est au C.U.C. que sont reliés tous les initiés, les Maîtres, les Grands Maîtres et tout ce qui se situe bien au-delà encore.

 

Serge Baccino

Présence du passé

Présence du passé

 

Il est vital de tout assumer, d’assumer la responsabilité de tout ce qui nous arrive, de comprendre que nous sommes co-créateurs avec l’esprit et par l’esprit. Lorsque nous pensons, nous nous servons de l’esprit et ce dernier est le seul créateur qui soit. Le fait que nous soyons persuadés que nous pensons avec « notre esprit » n’y change absolument rien; c’est tout de même avec l’esprit que nous pensons et c’est lui seul qui crée.

 

Tout ce que nous pensons, tout ce que nous ressentons et tout ce que nous vivons, c’est-à-dire tout ce dont nous sommes conscients, se trouve dans notre conscience et non à l’extérieur d’elle. Ce que nous croyons être extérieur à nous, nous prive de tout pouvoir dessus et nous croyons alors être à la merci du destin. À l’inverse, ce que nous acceptons comme intérieur à notre conscience, demeure de ce fait sous notre responsabilité et donc, en notre pouvoir. Mais ce pouvoir ne se manifeste qu’au présent et ne concerne pas le déjà créé.

 

Tout ce dont nous sommes conscients s’est déjà produit. Ce dont on prend conscience est nécessairement du passé. S’il n’existait pas avant notre prise de conscience, nous ne pourrions pas en prendre conscience ensuite. Nous ne pouvons donc qu’avoir conscience de notre passé. Rien ne se produit jamais au présent, nous ne sommes que les spectateurs d’un film déjà tourné et dont nous sommes les scénaristes plus ou moins conscients.

 

Ainsi, assumer le mal ainsi que les cohortes de démons et les déclarer en Soi, revient à placer le mal et le négatif dans notre passé. Et sous notre jurisprudence. Et ce qui est passé, ce qui s’est déjà produit, ne saurait nous nuire. Sauf si nous essayons bêtement de refuser ou de nier ce qui se présente à nous, mais provient de notre passé. Le tout est de cesser de s’identifier au passé puis d’avoir le réflexe de bien réagir, au présent, face à ce qui s’est déjà produit et qui est donc impossible à changer ou même, à améliorer.

 

Serge Baccino

Une Terre comme au Ciel

Une Terre comme au Ciel

Une loi dont il faut se souvenir pour bien comprendre ce qui se passe, en ce moment, sur Terre. Et aussi ce qui justifie une certaine lenteur dans l’apparition de véritables changements, d’améliorations notoires. La loi : « Tout changement terrestre doit être initialisé dans les trois plans invisibles qui permettent au plan dense de vivre les évènements qu’il semble produire. En fait, tout commence dans le ciel pour se réfracter ensuite sur la Terre… »

En clair, si les plans invisibles ne sont pas nettoyés, il ne peut se produire aucun changement durable sur Terre. C’est pour cela que certaines tentatives de défaire le mal, dans le passé, ont échouées ou n’ont durées que peu de temps. Pour révolutionner le plan terrestre dense, il faut tout d’abord révolutionner le plan terrestre éthéré, à savoir les plans mentaux, astraux et vitaux.

Toutefois, pour une révolution définitive, un changement global ou de paradigme, comme on dit, il faut « monter plus haut. » Par exemple, virer non seulement les Archontes et d’autres races plus ou moins humaines, du septième et dernier plan, mais de plus, nettoyer le plan Bouddhique puis reprogrammer le plan Causal.

Certains d’entre vous se sont fait la remarque : l’atmosphère ambiante est lourde et il règne comme une sorte de tristesse. Cela au point où certains exercices spirituels ne pourront pas (ou plus) être effectués et pour le moment. Ou bien rendre peu d’effets. La lourdeur provient de ce véritable « massacre des forces du mal » de l’invisible, qui a lieu actuellement.

Le sentiment bizarre de tristesse provient du fait que l’humain évolué est incorrigible : il culpabilise et refuse du « faire du mal, même au mal lui-même. » Ainsi, non seulement l’atmosphère psychique est saturée de tristesse, à cause de ce que certaines forces sont obligées de faire comme « ménage » actuellement, mais il y a aussi les différents niveaux (poupées russes) de notre être global, dont certaines font un peu figure de « grenouilles de bénitiers » pour l’occasion et pour l’exprimer avec légèreté.

Les âmes qui ont été fortement marquées par les grandes religions humaines, quand elles allaient encore à peu près bien, s’indignent face aux sacrifices qu’on leur demande de faire à l’occasion. Et ce qui leur est demandé de « sacrifier », ce n’est pas le Bien ou La Lumière, en eux, mais toutes ces croyances moyenâgeuses qui interdisent au Bien de faire le mal, même ou y compris pour se défendre.

 

Serge Baccino

Pauvre du moi

Pauvre du moi

Ce qui en l’être humain aime ou déteste est le « moi. » Le « moi » aime ce qui le rassure et déteste ce qui met en péril sa vision des êtres et des choses. Le « Moi-Idéalisé » ou « moi » de procuration, est donc là pour tenter de compenser voire de remplacer, en le niant, ce qui est capable de déstabiliser le « moi ».

Mais à la base, le seul problème est que le « moi » a très peur d’être insuffisant, de ne pas faire le poids et en fait, d’être rejeté et jamais aimé pour ce qu’il est, à savoir encore très imparfait au vu du « Moi-Idéalisé » s’entend (M.I.) Ce dernier est finalement le vrai problème, puisqu’il se sert d’une vraie solution pour parvenir à ses fins. En effet, le M.I. montre au « moi » ce qu’il devrait être pour incarner son futur et bien sûr, dans l’idéal.

 

Mais le futur ne peut pas être incarné au présent, et ça, le M.I. se garde bien de le signaler au « moi ». La solution à tout ce merdier est finalement très simple : il faut intervenir, se positionner entre les deux et faire savoir au « moi » qu’il est très bien tel qu’il est et surtout, « en l’état ». Que de toute façon, il ne pourrait pas être mieux que ce qu’il réussit déjà à être. Et ce qu’il réussit à être est exactement ce qu’il devrait être pour le moment.

Face à cet aveux inespéré, le « moi » va tout d’abord se détendre puis, à force, se sentir aimé en l’état. Il cessera donc d’écouter les prétentions du M.I. qui elles, sont impossibles à assumer. Et il en est la preuve vivante ! En somme, aimer le « moi » tel qu’il est pour le moment, tout en lui rappelant qu’il ne saurait demeurer, même en le voulant, tel qu’il est déjà, va démystifier toute trace de recherche de perfection et donc, va supprimer le stress qui lui est associé.

 

Car le seul problème du « moi », c’est qu’on lui a fait croire, depuis le début de son existence, que ce qu’il était n’était pas suffisant. Et comme le « moi » a un besoin irrépressible d’être aimé, il en a déduit tout naturellement que pour être « aimable », c’est-à-dire « digne d’amour », il lui fallait « faire des efforts » et cela, constamment.

C’est cette recherche d’idéal qui a donné naissance au « Moi-Idéalisé » puis ce dernier a repris le flambeau, en incarnant la demande des parents, de l’école, des employeurs, de toujours « faire plus », de toujours chercher à « faire mieux. »

 

Lorsque le « moi » est de nouveau persuadé que tout va bien, qu’il est exactement ce qu’il doit et peut être dans ce moment présent, il se détend et devient de nouveau accessible à l’amour. Et finalement, il arrive et pour ainsi dire à non pas s’aimer lui-même, ce qui lui est impossible, mais de ne plus avoir ce besoin irrépressible d’être aimé et accepté, issu de cette idée de ne pas être suffisant.

 

Serge Baccino

Sexe et plans invisibles

Sexe et plans invisibles

Il nous faut apprendre, comprendre et admettre tout d’abord,  que le sexe existe sur tous les plans de conscience humaine mais ne se manifeste pas de la même manière sur chacun d’eux. Sur les plans inférieurs et moyens des plans astraux, par exemple, les personnalités animiques (de l’âme) pensent encore au sexe de la même manière que lorsqu’elles vivaient avec un corps terrestre.

Lorsque de telles personnes décèdent et si elles n’ont pas eu la chance d’avoir une vie sexuelle épanouie ou, à tout le moins, une vie sexuelle suffisante, leurs premières pensées et leur plus fort désir est d’en avoir (ou de continuer à en avoir) après leur départ de ce monde. D’en avoir comme sur Terre s’entend. Dès lors, il n’est pas rare de trouver de telles personnalités désincarnées en train de tourner autour de certaines femmes, peu importe leur âge, du moment qu’elles présentent un point commun et particulier.

 

Quel est ce point en commun et particulier ? Toutes, sans exception, ont une « ouverture » sur l’astral, à savoir les plans sur lesquels se trouvent justement ces entités humaines désincarnées qui ne pensent qu’au sexe. En quoi consiste cette « ouverture » ? Elle consiste en le fait qu’au moins deux Chakra sur trois, parmi les trois premiers, sont « calés » sur une fréquence de l’âme relative au plaisir mais d’une fréquence trop basse pour que ce plaisir puisse être vécu seul, comme c’est le cas dans les niveaux supérieurs de conscience.

Le Plaisir est l’un des quatre Grands États (avec l’Amour, la Paix et la Joie.) Un État largement boudé par la plupart des traditions, soucieuses de voir en le sexe un des agents les plus perfides du diable. Mais le sexe n’est que l’un des tout premiers niveaux de ce Grand État qu’est le Plaisir (Ananda, dans une large partie.)

 

D‘un point de vue technique, les personnes qui sont régulièrement agressées sexuellement durant leur sommeil, possèdent une demi-polarité d’une chose qui aura pour effet d’attirer l’autre polarité de cette même chose (exemple femme battue/homme qui aime battre les femmes.) Généralement, ce sont les Chakra deux et trois (Swaddhisthana et Manipura Chakra) qui sont « tarés » (ou calés) sur la fréquence animique qui est le plus axée sur le plaisir.

 

Et comme la sexualité est l’un des plaisirs les plus accessibles, la personne attire (bien involontairement) ces êtres qui, de leur côté, ne demandent ou n’attendent que cela. En somme, il ne s’agit pas vraiment d’abus dans le sens pur du terme, car la personne terrestre présente, pour ainsi dire, une fréquence qui « appelle » à ce genre de contact et donc, de relation. Tout cela à son insu s’entend.

Il existe tout de même des cas qui ressemblent effectivement à des viols psychiques, non pas parce que la personne physique n’a rien demandé ou n’a pas donné son accord, puisque c’est inutile (voir ci-dessus), mais parce qu’une fois le contact établi et l’acte sexuel commencé, si l’hôte fait connaître sa volonté que ça cesse, l’autre partie n’en tient pas compte et poursuit tranquillement sa besogne. Dans ce cas, qui commence à être répandu, il s’agit bien déjà d’une violation du libre arbitre de la personne s’apprêtant à s’endormir.

Dans certains cas, il arrive que le « prétendant » soit simplement un parent défunt, un conjoint ou encore un membre de la famille, attiré sexuellement en secret et durant sa vie terrestre et qui trouve là l’occasion, à moindres frais et surtout, sans risques, de donner libre cours à ses fantasmes. Il n’est même plus utile de citer les cas de viol d’une nièce par son oncle par exemple. Ce qui se passe sur Terre se passe aussi de l’autre côté. Le fait de « mourir » ne transforme pas un homme en un dieu. Chacun passe de l’Autre-Côté dans l’état qui était le sien au préalable et durant sa vie terrestre incarnée.

Peu de gens concernés au premier chef par ce type d’expérience, osent en parler librement autour d’eux. D’ailleurs, en parler OK, mais à qui ? A un psy ? Il nous sortira le nom d’une déviance ou d’une quelconque maladie imprononçable pour un profane et nous bourrera de médicaments censés régler le problème. Quand il ne sera pas enclin à nous cataloguer comme déviant sexuel abritant quelque honteuse tare psychologique.

Les véritables ésotéristes savent comme régler le problème, pour la simple raison qu’ils en connaissent l’origine. Mais quels sont les remèdes ou, du moins, quelle est la nature exacte du problème ? Nous savons que nous sommes en présence d’un corps psychique dont certains relais énergétiques (ou Chakra) présentent une longueur d’onde calée sur la fréquence-sexe, si l’on peut dire, mais sinon et en clair ? D’où cela peut bien provenir ?

Pour comprendre le phénomène, il faut revenir rapidement sur la manière dont un Soi Naturel produit une incarnation. L’extension qu’il envoie n’ayant pas d’antécédent, il est bien obligé de lui fournir une âme, à savoir une façon de penser, de ressentir et donc d’agir, qui n’a rien à voir avec le nouveau-né. Pour cela, le Soi Naturel puise dans sa propre âme, nommé « sur-âme », dans la somme de toutes les âmes de toutes les incarnations. Il n’est pas possible, dans ce présent texte, d’en expliquer le pourquoi, c’est juste pour résumer.

 

Alors il va prendre un bout d’âme de telle extension, puis un bout de telle autre et ainsi de suite, jusqu’à obtenir une sorte de patchwork animique, un vêtement cousu avec des morceaux aussi différents qu’hétéroclites. C’est d’ailleurs là le sens profond de la robe du Bouddha (Gautama) qui était, dit-on, cousue avec différentes pièces d’étoffes rapportées, de taille, de couleur et de texture différentes. Gautama voulait montrer que peu importe l’âme et son contenu plus ou moins rationnel, si nous sommes conscients d’être qui nous sommes vraiment (la Conscience.)

Ainsi, ce que nous appelons pompeusement « notre âme », s’avère être un mélange de nombreuses pensées disparates produisant de toutes aussi nombreuses émotions plus ou moins refoulées qui, la plupart du temps, ne vont pas vraiment ensemble lorsqu’elles ne se contredisent pas ou ne se battent pas carrément en duel.  C’est ce mélange d’états d’esprit (animus) et d’états d’être (anima) à savoir d’esprit et de force vitale, que nous nommons « morceaux d’âmes » ou encore patchwork animique (relatif à l’âme, donc.)

 

Ces parties en nous mais qui ne sont pas nous, morcellent notre structure psychique et contrarient le flux d’énergie vitale. En général, ces morceaux de non-soi se positionnent autour des Chakra et, de manière générale, le long de la moelle épinière. L’effet est de réduire la fréquence de base de notre âme ou « corps psychique » et d’en aligner certaines parties avec les plans inférieurs et moyens de conscience.  Il est à noter que le Canal gauche (Ida Nadi, canal lunaire) véhicule souvent ces morceaux qui nous dépolarisent et nous branchent sur des fréquences qui ne nous conviennent pas.

Et surtout, ce sont ces mêmes « morceaux d’âmes » du patchwork animique, qui attirent inexorablement ceux et celles que la personnalité à laquelle appartient ce bout d’âme, a aimés ou aime encore. En clair, si un homme a follement aimé physiquement une femme qu’il a ensuite perdue de vue, le morceau d’âme de cette femme présent dans une autre l’attirera inexorablement et le poussera à commettre des actes sexuels compulsifs.

 

Nous sommes bien là en présence d’une forme évidente d’attraction magnétique, une simple histoire de « plus » et de « moins », de « pole sud » et de « pole nord », de « mâle » et de « femelle » et donc, de polarités opposées mais complémentaires. Ces formes d’attraction polaires marchent également entre personne de genre semblable mais dont le mental propose une polarité opposée. Le sexe se manifestant sur tous les plans, y compris le Grand Plan Mental.

Le remède : libérer les Chakra et chasser les « bouts d’âme » de l’axe vertébral de la personne faisant les frais de cette problématique qui est de plus en plus répandue, à cause des fréquences qui commencent à se rapprocher les unes des autres. Pour info, la structure ou trame énergétique de la 3D est en train de se fissurer de toutes parts. D’aucuns s’en réjouiront et ils auront raison. Du moins de ce point de vue.

 

Mais d’autres, qui savent que « Tout est double », ayant à cœur de trouver l’autre polarité, l’autre versant du problème, expliqueront que la 3D ou « matrice artificielle », ne se contentait pas de nous limiter : elle nous protégeait aussi du mélange des plans. En clair, en nous isolant du reste de la Création Continue, la 3D créée jadis de toutes pièces par des entités extraterrestres, nous mettait à l’abri du lent mais inexorable processus de rapprochement des plans. Ce qui fait que lorsque la texture de la 3D aura disparu, les gens vont se retrouver rapidement en contact plus ou moins étroit avec les premiers plans de l’invisible. En particulier celui des fanatiques du sexe et, bien entendu, celui de l’Après-Vie, là où vont nos morts.

Voilà déjà de quoi conduire de fructueuses méditations.

 

Serge Baccino