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Les relations toxiques

Les relations toxiques

 

Il est souvent question, sur la toile, des « relations toxiques. » Qu’est-ce que ces termes négatifs en diable peuvent bien vouloir dire ? Voici une version simple et aérée donnée par la psy éso : « Ensemble d’échanges, de relation à l’autre ou de communications, n’entrainant que des frictions, des problèmes et qui en arrivent à empoisonner l’existence d’un être, voire de deux. » En clair, cela signifie non pas que deux personnes ne parviennent pas ou ne parviennent plus à s’entendre, cela à cause d’une des deux personnes concernée, uniquement, mais bien du fait bien plus logique que deux personnes ont plus ou moins délibérément choisi de s’empoisonner mutuellement l’existence.

 

Notez la présence du mot mutuellement, qui fait toute la différence entre la version donnée par les psy éso, bien plus logique et honnête, car plus humaine, avec celle présentée par des personnes surtout désireuses de laisser entendre que la faute d’une relation toxique, dans un couple (par exemple) repose entièrement (et donc, uniquement), sur les épaules d’une seule personne à la fois. Il faut dire que beaucoup ont à cœur de laisser entendre que « l’enfer, c’est nécessairement les autres » !

En psy éso, il est parfaitement expliqué, du moins à ceux qui en suivent attentivement l’étude (sur trois années), que l’essentiel des relations humaines est basé sur une relation entre des schémas mentaux complémentaires, ET NON sur une relation naturelle et saine entre deux personnalités différentes et donc uniques.

 

Du coup, ce sont de vulgaires conditionnement mentaux qui se retrouvent ainsi en relation, et non des êtres humains ! Ce qui change un brin la donne, ne pensez-vous pas ? Si ce sont vos limitations intimes, voire vos défauts ou vos faiblesses plus ou moins conscientes, qui s’affilient à celles d’un autre, comment parler de « relation » entre êtres vivants et conscients ? Dès lors, il devient beaucoup moins urgent de trouver « le coupable » et de s’en débarrasser comme d’une vieille chaussette trouée, que de définir ce qui, EN NOUS, autorise l’autre à nous nuire, si nuisance il y a, bien évidemment.

Pour le dire plus simplement, s’il n’y avait pas, en certains d’entre nous, une chose qui ne demande qu’à rencontrer puis à « épouser » son autre moitié complémentaire, il n’y aurait pas de relations dites toxiques, seulement des relations humaines ordinaires, sans doute avec des hauts et des bas, comme on le dit parfois, mais certainement pas avec de telles rixes verbales et/ou physiques.

 

Nous pouvons dores et déjà en conclure que si une relation de couple est ou devient toxique au bout d’un certain temps, cela est dû au fait que des schéma mentaux toxiques empoisonnent ou commencent à empoisonner la relation. Ce sont les schémas mentaux, qui sont toxiques, pas les gens ni même leur relation. En replaçant le problème dans son contexte exact et réel, nous comprenons alors en quoi consiste LA RESPONSABILITÉ de chacun DES DEUX protagonistes de l’histoire. Et être (ou se vouloir) responsable, revient à être (ou à se vouloir) capable de se sortir du pétrin ! Car si c’est l’autre qui est responsable de la relation, alors c’est également l’autre qui a le pouvoir unique de la faire durer ou bien de la faire cesser ! Or, pour qu’il y ait relation de couple, il faut deux personnes couplées, n’est-ce pas ? Et non pas une seule.

 

Que l’un des deux compte uniquement sur l’autre pour que fonctionne la relation est une chose; que le premier y parvienne vraiment est une toute autre histoire ! Bien sûr, l’un quelconque peut FAIRE CROIRE à l’autre que la qualité de la relation repose sur ses seules épaules. Mais si l’autre le croit, n’est-il pas AU MOINS responsable de cette croyance immature au possible ? Un minimum de bon sens suffit pour répondre à une question qui ne devrait même pas en être une.

 

Certains s’étonneront : « Mais tout de même, il existe bien des hommes qui empoisonnent la vie de leur femme, non ? » C’est ce que l’on pourrait croire et que certains font tout pour faire croire. Peu importe qui, de l’homme ou de la femme, SEMBLE empoisonner la vie de l’autre : cet autre, quel qu’il soit (homme/femme), possède en son for intérieur, et au niveau plus ou moins inconscient, la polarité mentale capable d’attirer celle de l’autre. Nous savons, et par exemple, que les personnes qui adorent se faire entretenir ou assumer, attireront inexorablement (ou seront attirées par) ceux qui adorent s’occuper des autres ou carrément les assumer.

Chacun des deux croit plus ou moins conduire la relation, voire la contrôler, alors qu’en réalité, chacun des deux est tributaire des schémas de l’autre et ne saurait se produire sans eux.

 

D‘ailleurs, posons-nous la question : « Comment une relation peut-elle devenir toxique sans que l’un des deux au moins ne s’en rendent compte ? » Du même coup, cette autre question se pose : « Qu’attend la personne la plus consciente des deux pour se barrer ? » Et c’est à ce moment que les excuses fusent comme des feux d’artifice un soir de 14 juillet dans la capitale ! « Mais vous comprenez, son mec la terrorise, elle a peur de le quitter ! » Ou encore, mais en version plus hypocrite et lâche s’il en est : « Mais elle a des enfants, si ce n’était que pour elle, elle se rait déjà partie ! » Comme si les gens ne se séparaient jamais ou ne divorçaient pas, en fin de compte, peur ou pas, enfants ou non ! Attendre ne sert souvent qu’à se donner le temps pour trouver « la bonne justification » et voilà tout.

Du moins, celle qui convient à Monseigneur le schéma en présence qui SEUL, gère la relation. L’excuse peut être que l’on n’en peut plus, que l’on craint pour la santé physique ou mentale des enfants (très prisé, ça), etc. Dans tous les cas, volontairement ou non, une relation toxique cesse tôt ou tard. Ne serait-ce que quand l’un des deux refuse soudainement de donner la réplique à l’autre, dans cet échange  entre de simples schémas mentaux plus ou moins compulsifs.

 

Très bien, supposons, mais que préconise la psy éso, lorsque la personne a le cran (ou trouve enfin le courage) d’assumer sa part de responsabilité dans une relation toxique ? A ce moment, les choses deviennent tout de suite plus claires et saines. Il suffit de définir ce qui, en cette personne, offre à l’autre l’opportunité unique d’exprimer son propre schéma mental. Et la meilleure manière d’y arriver, c’est de s’inspirer de ce que la vie lui a offert à elle-même comme opportunité ! Car posons-nous la question : « Pourquoi une personne serait irrémédiablement attirée par une autre, puis vivrait ensuite le carcan, alors qu’il lui aurait suffit de n’être attirée que par une personne compatible ? la vie est-elle si cruelle qu’elle ne puisse nous faire connaître que le malheur ? Et dans quel but, d’ailleurs ? » 

 

Voici ce que répond la psy éso à cette question : « La vie ne vous veut aucun mal, bien au contraire ! Elle attire à vous ceux qui peuvent vous indiquer ce qui se trouve encore en vous, mais qui n’est pas vous et qui est à l’origine de souffrances bien inutiles. Ensuite, si souffrances il y a, elles ne sont là qu’à titre pédagogique, pour vous faire ressentir l’envie de vous débarrasser, non pas d’un autre être humain, mais de tout ce qui, en vous, n’est pas de vous, à vous ni même pour vous. » La vie est la plus grande et la plus formidable des écoles ! Et sans aucun doute la plus dure aussi, certes ! Mais que de choses apprises pour celui qui accepte d’apprendre sans trop rechigner ! Quelle évolution pour tous ceux qui acceptent de se sortir les doigts du…. De l’ego !

 

A toutes celles et à tous ceux qui pensent être en train de vivre une relation toxique, la psy éso a envie de dire ceci :  « Ne vous découragez pas ! Vous ne vivez pas pour rien ou des évènements inutiles, car c’est votre prise de conscience que ce que vous vivez ne correspond pas ou ne correspond plus à ce que vous auriez aimé vivre, qui vous offrira la force de vous sortir des griffes non pas d’une personne humaine, mais d’idées et d’émotions qui elles, n’ont plus rien d’humaines. »

 

Serge Baccino

Peur de vivre et de s’assumer

Peur de vivre et de s’assumer

 

Les jeunes gens de notre époque ont beaucoup de mal à gérer le libre arbitre et à s’assumer, sans pour autant empiéter sur la liberté et les responsabilités d’autrui. Ce qui est normal, vu que non seulement on ne leur a jamais permis de décider librement mais que de plus, n’ayant jamais été aux commandes d’eux-mêmes (école, éducation puis boulot), il n’ont jamais eu à assumer quoi que ce soit. Mais tous ne réagissent pas pareil, car tous ne gèrent pas leur peur de vivre de la même manière. Les uns vont devenir ce que l’on nomme communément « de grandes gueules », des soit-disant meneurs, mais qui, au font d’eux, sont tout autant incapables de choix et de responsabilité qu’avant.

Les autres vont choisir la voix « reposante » et continuer à se faire assumer, sans faire de vague et sans exiger quoi que ce soit.

 

Les deux versions, que nous nommerons ici et pour simplifier, l’active et la passive, sont aussi nulle à ch… L’une que l’autre ! La troisième version, qui est évidemment inconnue de tous, parents, éducateurs et patrons compris, est plus facile à vivre qu’à expliquer, attendu qu’elle n’a jamais été usitée. Et nul ne songerait à orienter délibérément les jeunes dans cette direction ! Autant créer des individualités impossible à gérer ensuite et donc, totalement libres, ou plus exactement, dangereusement libres, dans un monde où des gens qui s’imaginent « puissants », tentent de régenter d’autres personnes qui, comble de bonheur pour les premiers, s’imaginent faibles et dans le besoin le plus complet d’aide et de direction.

 

Mais en quoi consiste cette troisième faction de personnalités humaines ? En gros, elle consiste à s’entrainer à ne faire que ce que l’on ne sait pas faire et à ne plus faire ce que l’on sait déjà faire. Grosso Merdo ! Par exemple, on n’a pas été habitué à se démerder seuls ? Alors on ne fait que ça, allant même jusqu’à refuser d’être aidé ou même conseillé ! On sait faire une chose parfaitement ou presque ? Alors c’est classé : on évite le plus possible de devoir la faire, afin de ne pas risquer de s’endormir sur ses lauriers !

 

Le plus difficile, pour les jeunes, c’est de se passer de papa/maman !
Pourquoi ? La réponse est évidente ! Comme ils n’ont jamais appris à se débrouiller seuls, dès qu’ils essaient et qu’ils échouent (forcément) à y parvenir, ils se découragent et cédant à la facilité, retournent vivre « provisoirement » chez leurs parents. Parents que, généralement, ils n’aiment et ne respectent guère, voire détestent cordialement ! Ce qui, d’un autre côté et à un niveau plus ou moins conscient, ne leur donne pas une très haute opinion d’eux-mêmes, on l’avait compris aussi !

La solution est donc de « se jeter à l’eau », au lieu de se concentrer sur l’idée fixe (et rassurante) qu’on n’a jamais appris à nager. Une fois dans l’eau, l’intuition accourt à toute vitesse ! Bien sûr, l’ennemi de la troisième version est et a toujours été LA PEUR !

 

Il est effrayant de constater la dose énorme de peur qui se trouve enchâssée dans l’âme humaine des jeunes gens, en particulier ceux de sexe masculin ! En plus, et contre toute attente, plus les jeunes se sentent nuls, plus ils sont vaniteux et, évidemment, susceptibles à n’en plus pouvoir ! Ce qui rend leur apprentissage un tantinet délicat, pour ne pas dire mieux. Il est un fait que les parents ne voient pas comment ils pourraient éduquer correctement leurs enfants et afin d’y parvenir, imposer un minimum de respect à leur progéniture, et en même temps, leur apprendre à se passer de tuteurs afin de pousser bien droit ! Quels parents ne rêvent pas, ne rêvent pas eux et pour eux-mêmes, de donner à leurs enfants une éducation aussi solide que convenable ?

 

Solide et convenable pour qui, au juste ? Ne sommes-nous pas tous en droit de nous poser la question ? Bien que la réponse aillent tellement de soi, qu’il est rare que parents et éducateurs en tous genres, ne se hérissent pas ou ne s’affolent pas, à ce stade de nos explications d’une solution aussi ÉVIDENTE que rationnelle. Car la solution a toujours été sous le nez de tous les spécialistes de l’éducation (parents) et de l’enseignement (école.) Et bien sûr, sous le nez des parents !

Surtout de ceux qui se sont demandés pourquoi, malgré une éducation réputée quasi parfaite, leurs mioches avaient « mal tournés » finalement ! Ou comme le disent parfois certains parents qui, apparemment,  ne doutent de rien : « Après tout le mal que nous nous sommes donnés et les sacrifices consentis pour lui offrir une bonne éducation, voyez comme notre fils/fille réagit ! »

 

Il est clair et sans appel que la plupart des parents, pour ne pas avoir à écrire tous, attendent quelque chose de leurs enfants ! Ils attendent que leurs marmots RÉAGISSENT positivement à leur tentative de les plier à leur volonté ou, plus communément, à leur propre vision de ce qui est juste et bon, bien ou mal (entre autres âneries du même genre.) Partant, un enfant qui s’est volontairement plié (comprendre cassé en deux) aux exigences tyranniques de ses géniteurs, sera considéré comme étant « bien élevé » ! Encore heureux, ma foi ! Bien que d’après moi, cet enfant a plus été contrarié dans sa trajectoire spirituelle et sociale, que « bien éduqué ou élevé » !

N’est-il pas stupide d’affirmer d’un côté que nous sommes tous différents, et de l’autre, imposer une éducation et un enseignement scolaire identique pour tous ? Où est le bon sens, dans cette manière mentale de fonctionner ? Comment réussir à obtenir des jeunes gens sains et équilibrés, si ceux qui en ont la (lourde) charge ont un mental aberré ? « Les chiens ne font pas des chats », dit le proverbe !

 

Si le but des parents est de se faire respecter, alors leur éducation doit être orientée vers le respect, certes, mais de tous, pas seulement de leurs géniteurs. Mais le respect implique une certaine discipline, voire une souplesse mentale très relative ! Les enfants ont besoin d’une certaines poigne, comme on le disait jadis. Mais si le choix a été celui d’une éducation très stricte, il ne faut pas s’attendre, par la suite et une fois que les enfants ont grandi, qu’ils témoignent un amour incommensurable à ceux qui les ont obligé à témoigner une forme de respect qui leur paraissait alors inutile, déplacée ou même contraignante au possible. On ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre.

De même si dans une famille comptant deux enfants, l’un voulait une chose que l’autre a obtenu ou, ce qui est plus répandu, qu’un des enfants soit obligé de suivre soit les traces de son père (ou de sa mère) ou pire que tout, soit obligé de COMPENSER les attentes frustrées de son père, qui, plus jeune et par exemple, voulait être musicien et que l’on a forcé à devenir menuisier ou mécano,  » comme papa  » ! Alors le pauvre gamin est obligé de « faire plaisir à son père » et devenir musicien ! A ce stade, c’est carrément l’horreur et ce degré-là d’égoïsme parental est absolument inexcusable !

 

Certains argueront du fait qu’eux au moins ont élevé leur enfant dans l’amour. La belle affaire que voilà ! Comme si d’office l’enfant avait besoin de ça exclusivement ! Ou même comme si c’était aux parents de décider seuls ce qu’il convient ou non d’offrir à l’enfant comme éducation ! Et après cela, on se demanderait encore pourquoi les gens « font des enfants » ? Mais pour qui d’autres que pour eux-mêmes et très égoïstement ?

Si on nomme cela la reproduction, c’est bien parce que les parents cherchent toujours à SE REPRODUIRE EUX, alors que la logique voudrait que ce soit les enfants qui  » expliquent  » (observation) à leurs géniteurs, ce dont ils ont vraiment besoin, ce qu’ils attendent de la vie, etc. Un peu comme si un enfant était autre chose qu’un jouet ou qu’un chien, voyez-vous ?

 

Mais qui agit de la sorte ? Non pas qui pense ou s’illusionne à ce sujet, je sais déjà qu’il y en a des masses, mais qui agit vraiment dans l’intérêt UNIQUE des enfants ? Un étranger le pourrait mais pas un parent. Il est trop impliqué, émotionnellement. Si cette affirmation vous choque, sachez que dans certaines peuplades d’indiens d’Amérique du nord, par exemple, les jeunes font des enfants aux alentours de la vingtaine puis, à peine les enfants nés, mis à part la tété au sein par la mère, l’enfant est tout de suite confié aux autres membres de la tribu, généralement des personnes âgées et pleines d’expérience (et de patience), qui se chargent d’offrir à cette nouvelle âme terrestre, l’éducation -non pas qu’ils désirent lui donner ou même celle que voulait offrir les parents, mais l’éducation qui correspond le mieux aux besoins de l’enfant.

Et il n’est pas nécessaire d’avoir un doctorat en psychologie pour être capable d’observer un enfant, sans passion ni a priori, cela dans le but de lui offrir la forme d’éducation ET d’enseignement, qui lui correspondent le mieux à lui, et uniquement à lui !

 

Ce type d’enfants est exceptionnel, car les résultats sont bien plus qu’encourageants ! En fait, il n’y a jamais de loupés ! Peut-on en dire autant de cette mascarade moderne que nous nommons « éducation » ou de ce bourrage de crâne mégalo-politique qu’on ose encore appeler « enseignement scolaire » ?

Avez-vous vu dans quel état de délabrement mental et psychologique sont actuellement nos jeunes gens ? Avez-vous remarqué, au moins, qu’ils ne savent même plus écrire convenablement et possèdent un niveau culturel général qui donnerait des sueurs froides aux profs de cours élémentaires des années soixante ?

Mais ils ont presque tous « BAC + quelque chose », lorsque ce n’est pas un diplôme plus supérieurement honteux encore ! Une preuve s’il en est de « la qualité indéniable » de ce que nous avons désormais à leur offrir, n’est-ce pas ?

 

Alors ? La solution ? La solution, tout le monde la connaît, en fait. Mais personne n’ose encore se l’avouer, et encore moins la mettre en pratique ! Il ne s’agirait pas non plus d’attirer l’attention sur soi, n’est-ce pas ? Ou du moins, de compter parmi les tous premiers à le faire. Ce qui est déjà nettement plus exact et précis.

Des réactions émotionnelles qui en disent long sur le degré de liberté des préposés à l’éducation et même, des disposés à avoir des enfants, mais surement pas prédisposés pour cela ! Certaine mères vont s’écrier : « Mais enfin, mon mari et moi-même travaillons tout deux : où voulez-vous que nous trouvions le temps ou l’argent, pour faire tout ce que vous conseillez avec tant de complaisance ? » La véritable question serait, selon moi : « Où avez-vous tirée cette idée qu’en voulant travailler les deux, vous pourriez tout de même avoir des enfants ainsi que le temps nécessaire pour vous occuper correctement d’eux ? » N’est-il pas égoïste, finalement, de faire des enfants alors qu’on pense encore à faire carrière et à gagner plus d’argent ?

Où sera la place exacte de l’enfant, dans cette équation « Maman et papa pas là mais plus de sous pour la famille bien que moins de temps » ?

 

Les psy éso sont les premiers à avoir parlé d’un problème délicat s’il en est. Ils sont sans doute les seuls à en parler toujours et d’une manière aussi abrupte, dirons-nous. Mais tourner autour du pot n’aide guère à le remplir, dit-on. De même que chercher à tourner autour d’un problème, ceci dans l’espoir de ne pas trop vite le réveiller s’il dort encore ! Nous sommes au 21e siècle, bon sang ! Devrions-nous encore plonger notre tête dans le sable à la moindre possibilité de froisser deux ou trois susceptibilités, quand bien même la nôtre compterait parmi celles menacées de vérité ? 

Sur dix parents, actuellement, au moins quatre regrettent d’avoir fait un enfant. Bien sûr, ils préfèreraient mourir plutôt que de devoir se l’avouer honnêtement ! Certains vont même jusqu’à refaire un second enfant, dans l’espoir de mieux cacher encore leur regret d’en avoir fait un premier ! Il fallait y penser, ma foi ! Mais ce qui est la partie supposée vexante pour quelques-uns, concerne plus les hommes que les femmes.

 

Sur dix couples avec enfants, cinq hommes au moins ne savent pas (ou plus vraiment), sur quel pied danser , autrement dit, comment se positionner, à présent que celle qui était leur femme est devenue la mère de leur enfant. Un enfant qui, désormais, est devenu prioritaire sur tout ! Surtout prioritaire, en fait ! Peu d’homme ont le courage d’avouer le marasme psychologique qui est désormais le leur, depuis qu’ils sont devenus papas. La peur a encore augmenté, si cela semblait seulement possible. Peur de beaucoup de choses, en fait… Peur de ne pas assumer cette petite vie supplémentaire qui leur tombe sur le coin de l’âme, à une époque où ils commençaient à peine à commencer à s’assumer eux-mêmes ! Peur de ne pas satisfaire la mère, aussi. Voire surtout ! Elle qui est désormais devenue si différente de la femme précédente, connue et… Aimée !

Aimée pour ce qu’elle était. Mais qu’était-elle ? Certainement pas une mère qui, désormais, passe le peu de temps de libre à assurer le rôle de maman. Un rôle épuisant pour elle, même si elle refuse de le reconnaître. Un rôle qui, parfois, la monte contre son mari, lui qu’elle prétendait tant aimer, précédemment. Avant la venue de cet être si petit, mais qui pousse des cris si forts !

 

A quand une école laïque pour apprendre à d’anciens enfants à être de nouveaux adultes ? Et par la même occasion, à quand une école laïque pour apprendre à d’anciens enfants à s’occuper des nouveaux ? Ne riez pas, ceci est très sérieux ! Pourquoi ne pas imaginer une école dans laquelle on apprendrait à de (trop) jeunes adultes à devenir des parents dignes de ce nom ? Se former sur le tas, ce n’est envisageable qu’avec un métier manuel, pas avec un être vivant, conscient et surtout, sensible ! Aucun être humain ne devrait nous servir de « coup d’essai » ! Au bout de combien d’enfants devient-on un bon parent, au fait ? Cela aussi, il faudrait se le demander, non ?

A moins que certaines questions puissent contrarier les gens comme il faut, vous savez, ceux qui n’apprennent jamais rien de personne, car ils savent déjà tout sur tout et même, comment on élève un enfant ? Auquel cas, le peu qui a déjà été écrit ici suffit pleinement à les décontenancer. Et il suffit surtout à celles et à ceux qui n’ont besoin que d’une poussée légère pour prendre un élan définitif dans leur vie d’adultes aussi matures qu’éveillés, mentalement.

Ce qui tombe bien, puisque ce n’est que pour cette dernière catégorie de gens que je couche ici ce qui devait être écrit seulement pour eux. Bien à eux, donc !

 

Serge Baccino

 

 

 

 

 

Une conscience, de nombreuses formes

Une conscience, de nombreuses formes

 

La psy éso enseigne qu’il n’existe qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps. Autant dire qu’il n’existe qu’un seul être et que cet être se manifeste au travers de tout et de tous. Dans ce cas, chacun de nous consiste donc non seulement en « une forme divine », mais de plus, ce que tend à manifester cette forme divine DEVRAIT consister uniquement en l’Être suprême, le Christ, le Fils Unique de Dieu, etc., et selon les diverses traditions et dénominations connues et admises.

Mais si nous sommes bien tous issus de formes divines permettant l’expression de cet Être Suprême, pourquoi tout le monde n’est-il pas « suprêmement humain », si l’on puis l’exprimer ainsi ?

 

Les mystiques expliquent, depuis le fond des âges, que c’est parce que « Nous ne sommes pas tous au même niveau d’évolution. » Mais cette explication est au moins incomplète, puisqu’elle ne se base que sur UN SEUL fait, alors que selon l’enseignement ésotérique le plus pur, « Tout est double. » En fait, non seulement les êtres n’en sont pas tous au même niveau d’évolution, mais de plus, c’est ce niveau d’évolution qui permet OU PAS, une certaine prise de conscience. Prise de conscience que nous pourrions résumer à ces quelques mots : « Désormais, je sais qui Je Suis, en esprit et en vérité. »

Ainsi, même si chacun de nous est divin ou tout autre appellation du genre laissant entendre que l’homme est un être extraordinaire, en fait, nous ne sommes pas tous conscients de cette même vérité.

 

Dès lors, c’est cette différence entre les êtres, non pas liées à l’évolution mais au fait d’être CONSCIENT ou pas encore de la vérité de notre être, qui donnera aux uns des allures de Maîtres incarnés et aux autres, des allures d’humanoïdes à peine sortis de l’animalité. Les mystiques du passé se sont très longtemps battus avec ce concepts, cela parce qu’ils ne tenaient pas (encore) compte non pas seulement du développement de chacun, mais bien de son degré exact de prise de conscience de la vérité. Partant du principe (incomplet et donc inexact) que « les autres » étaient aussi divins qu’eux mais que leur niveau d’évolution ne leur permettaient pas de le réaliser encore, ils se trompaient d’adresse (ou de niveau), et croyant « traiter Dieu en l’homme », se retrouvaient en fait confrontés à l’homme en Dieu mais inconscient de sa Nature véritable.

 

Et traiter un être humain tel un Dieu sans se préoccuper de son niveau de conscience, équivaut simplement à flatter son ego au lieu de permettre au Divin de prendre le contrôle et d’imposer à ce même ego (ou « moi » humain) la place très secondaire qui devrait être la sienne. Au travers des âges, les Siddha puis les psy éso après eux (depuis les 400 dernières années), tentèrent de faire comprendre aux mystiques cette vérité. Considérer un être moins évolué et donc beaucoup moins conscient des faits, de la même manière que l’on traiterait un frère bien-aimé ou un être pleinement Illuminé, consiste non seulement en une grossière erreur psychologique mais aussi, impose à la personne ainsi considérée, une pression spirituelle qu’elle sera en peine de supporter bien longtemps. Notre comportement envers autrui est TOUJOURS important : chez un individu évolué, être traiter comme un être sain et pur l’encourage au moins ou le conforte au mieux, mais n’a pas le même effet que sur une personne très peu évoluée.

 

Or donc et pour résumer ce présent propos, bien que nous soyons tous faits d’esprit vivant et conscient, nous ne sommes pas tous CONSCIENTS de la chose, ni ne bénéficions pas tous du même degré d’Éveil. L’évolution est une chose (qualité et complexité des processus mentaux) mais LA CONNAISSANCE en est une autre ! Sans Connaissance véritable, un être humain, fut-il évolué, demeure une personne à laquelle il n’est pas possible de complètement se fier (ou de faire confiance sur le long terme.)

À l’inverse, un individu, une personne qui a choisi d’assumer la conscience de Soi au lieu de la personnification du « moi » (croyance d’être ceci, plutôt que cela), peut et doit être traité avec tous les égards. Les compliments comme les insultes n’ont plus, sur cet individu, les effets diviseurs voire ravageurs qu’ils peuvent toujours avoir chez d’autres personnes moins conscientes.

 

Chez une personne non-encore évoluée ou, à tout le moins, insuffisamment, c’est le « moi » ainsi que le Moi-Idéalisé qui sont majoritaires. En fait, la conscience individuelle n’étant pas encore éveillée, le « moi » humain (ou ego) est « victorieux par défaut » dans ce combat qui n’est même pas encore livré. Toute marque de respect, d’amour, de compassion ou même de patience, sera immanquablement perçu comme une marque évidente de faiblesse, ce qui poussera la personne encore conduite par son « moi » à tenter de prendre le pouvoir sur celle ou celui qui lui manifeste tant d’égard, allant jusqu’à le traiter comme son égal. Généralement, on appelle cette tentative pour s’emparer du pouvoir « un putsch psychologique. »

 

La personne dont seul son « moi » sera activé et son M.I. flatté, tentera une sorte de « forcing » et se conduira d’une manière aussi brusque que violente en vue d’intimider autrui et d’y associer définitivement son pouvoir. Une personne non-évoluée est toujours ouverte à la croyance qu’elle est « extraordinaire » et ne s’oppose jamais à cette idée qui flirte avec la manipulation mentale et le pouvoir temporel sur ce Monde.

À l’inverse, une personne évoluée aura tendance à ne pas accueillir favorablement cette même idée, étant déjà assez avancée pour être pleinement consciente de ses défauts et limitations. C’est déjà là un signe parmi d’autres, qui permet de savoir à qui on a affaire. Attention toutefois aux réactions exagérées de fausse modestie et de vanité authentique ! C’est là qu’un Mental Analytique en bonne santé s’avère être des plus utiles !

 

L’idée, qui ne souffre aucune considération religieuse, mystique ou moraliste, est donc de traiter chacun EN FONCTION de son niveau d’évolution, certes, mais surtout, de son degré de prise de conscience. Des personnes apparemment « peu évoluées », car franchement matérialistes, peuvent nous surprendre par leur philosophie en matière de relations humaines.  Dans l’autre sens, une personne se prétendant « spiritualiste » et instruite de ces choses, peut s’avérer franchement décevante, pour ne pas dire mieux, lorsqu’il s’agit pour elle de DÉMONTRER son niveau de conscience réel. En fait,  et selon l’enseignement de la psy éso, les gens qui PARAISSENT être très spirituels, ne le sont que bien rarement. Celui qui est quelque chose ne le paraîtra jamais, celui qui paraît être ne sera jamais.

 

Le paraître consiste en ce besoin de reconnaissance, de la part des autres, de son propre niveau de luminosité. Or, seul celui qui ne brille pas rêvera toute sa vie de briller. Celui qui brille déjà n’est même pas au courant qu’il brille, puisqu’il est occupé à le faire ! Les Maîtres du passé ressemblaient franchement à tout, sauf à des Maîtres ! En plus, ils auraient eu en horreur qu’on les prenne ouvertement pour ce qu’ils étaient, de toute manière.

Cela parce ce simple fait aurait lourdement entravé leur mission, d’une part, et d’autre part, parce que le but de tout vrai initié, est de mettre en avant la connaissance, et non sa personne transitoire et sans grande importance pour autrui.

 

La règle majeure : « Celui qui cherche à être important aux yeux des autres, ne réussira jamais à l’être à ses propres yeux. » Ce qui explique cette compulsion inlassable de celles et ceux qui passent leur vie à tenter de se glorifier auprès d’autrui. Si la méthode était efficace, elle aurait marché dès le départ et cela ferait bien longtemps qu’ils auraient arrêté de s’en servir ! Tenter une chose à plusieurs reprise, cela revient à admettre la simple répétition d’un échec, d’une vision erronée qui perdure. Rien que du très logique. Puisque cela semble si logique, pourquoi les Siddha du passé puis les psy éso des quatre derniers siècles, ont-ils eu tant de mal à le faire admettre aux gens ?

 

La question est en fait mal posée ! En effet, ils ont très souvent réussi à faire admettre le bon sens élémentaire se cachant derrière cette manière de voir, mais presque uniquement à… Des matérialistes ! Quant aux spiritualistes, il suffira, il me semble, de constater la manière dont ces derniers recevront l’idée en elle-même, pour comprendre beaucoup de choses les concernant ! Un spiritualiste « véritable » (et il ne s’agit pas d’une qualité) réagira défavorablement à cette idée, au mieux, et bondira comme un diable monté sur ressort dont ou ouvre la boîte, au pire ! La logique voudrait qu’ils soient les mieux placés pour comprendre puis pour admettre l’idée, n’est-ce pas ? Pourtant, deux sur cent seulement avoueront trouver l’état d’esprit en présence non seulement naturel et logique mais surtout, préférable à tout autre que lui ! Pourquoi cela ?

 

La réponse à cette question est de nature à contrarier lourdement nos chers spiritualistes modernes (du genre de ceux qui pullulent sur Facebook), qui se servent de concepts mystiques tels que l’amour, la compassion ou le pardon, comme d’autres se servent de menaces et autres techniques de manipulation mentale. L’emploi d’une arme létale leur étant pour le moment difficilement envisageable. Pour comprendre leur réaction souvent disproportionnée par rapport au sujet, il faut comprendre comment fonctionnent ceux qui se mentent dans l’espoir de réussir à nier tout ce dont ils sont bien conscients par ailleurs.

On peut aussi se poser la question qui ont fait les beaux jours des polices autour du globe : «  A qui profite le crime ? »

 

En effet, en quoi est-il utile, pour ces spiritualistes, de s’insurger d’une manière aussi violente, parfois, contre cette idée pourtant logique de « traiter chacun comme il le mérite, c’est-à-dire EN FONCTION de la manière dont il se perçoit lui-même » ? Présenté ainsi, la réponse devient évidente ! Ces personnes se prétendant « spiritualistes » sont en fait en recherche de reconnaissance et d’amour. Et imaginer qu’il serait possible qu’elles soient, elles aussi, traitées en fonction de la vision qu’elles ont d’elles-mêmes, les terrorise pour le moins ! D’où leur réaction souvent épidermique. En fait, plus une personne se ment à son propos, plus sa réaction sera violente. Cela peut aller des insultes à une tentative compulsive de faire taire celui qui se permet de dire ou d’écrire « tout haut » ce qu’elles espéraient continuer à ne penser que « tout bas. » Et il est évident que le domaine de la spiritualité attire fortement celles et ceux en mal de reconnaissance et d’estime de soi.

 

La chose serait naturelle, voire attendrissante et mériterait de ce fait toute notre compassion, en plus de notre indulgence, SI elle était reconnue en cas de besoin et le moment venu, à savoir lorsque la vie, sous les trait d’un autre, leur offre l’opportunité de grandir. Mais le but de ces personnes est de masquer ce dont elles ont honte et souvent, de cacher ce qui deviendrait une arme entre les mains de personnes mal intentionnées. Comprendre ici « Des personnes telles qu’elles sont elles-mêmes, car elles sont les premières à massacrer, psychologiquement parlant, celles et ceux qui font mine de se livrer en la matière ou à ce sujet. »

 

On dit que « l’homme est un loup pour l’homme », mais ceci est faux ! « Seul le loup est un loup pour le loup qui se cache sous les traits d’un homme tandis qu’il n’est encore qu’un loup. » Cette version est infiniment plus exacte et, surtout, honnête, car les véritables hommes ne deviennent jamais des loups pour leurs frères et les loups ne deviennent jamais des hommes tant qu’ils sont occupés à hurler en compagnie de la meute. Si vous décidez de tenir compte de cette Règle humaine (et non « divine ») qui consiste, pour mémoire, à ne traiter les gens qu’en fonction de leur degré de Réalisations consciente, n’en parlez pas, n’en parlez jamais à autrui ! Déjà parce que s’il vous faut en discuter, c’est que l’autre est encore incapable de comprendre ce que certains peuvent déjà se contenter de vivre. Ensuite, en parler vous confronterait à la vindicte de prétendus « spiritualistes » qui n’ont de spirituelle que leur prétention à l’être.

 

Il est inutile de vous faire des ennemis de ces gens-là, de même qu’ils est très imprudent de chercher à vous en faire des amis. Ignorez-les comme ils persistent à s’ignorer eux-mêmes, mais ne leur faite aucun mal, ils s’en font déjà suffisamment eux-mêmes, comme chacun le comprendra, tôt ou tard. Ces paroles de vie ne s’adressent qu’à ceux qui sont concernés par le « Tôt », laissant à plus tard cette intention de traiter tout le monde comme tout le monde le méritera alors.

Le but n’est donc pas de ne plus parler ou échanger avec les gens non-encore éveillés, mais de limiter de tels échanges au strict minimum, en privilégiant les échanges avec ceux qui se montrent à la hauteur non pas « de nos exigences », mais de leur propres prétentions, ainsi que de la qualité de ce que nous avons à proposer.

Pour le reste, la vie de tous les jours, ne cloisonnez pas mais évitez autant que faire se peut deux défauts connus : les gens violents, les personnes qui ne cessent de se plaindre ou de critiquer et ceux qui ont besoin de raconter leur vie et d’intéresser autrui à ce qu’ils trouvent lassant eux-mêmes.

 

Serge Baccino

Evénements personnels ou contextuels

Événements personnels ou contextuels ?

 

La psychologie ésotérique ou psy éso, enseigne ceci à ses étudiants : « Il ne vous arrive jamais rien à vous. » Comment peut-on affirmer cela ? Demandons-nous, tout d’abord, quels sont les évènements qui pourraient éventuellement nous concerner au premier chef ou en priorité ? Réponse : à l’évidence, tout ce qui a une incidence ou un impact sur notre corps physique. Dans tous les autres cas, nous ne pouvons prétendre être affectés par ce que font ou disent les autres. Ainsi, tout ce qui est de nature purement psychologique ne devrait avoir aucune incidence sur nous.

Mais nous savons bien que les choses ne se passent pas ainsi, n’est-ce pas ? Mais puisque impact il y a, comment l’expliquer ? Pouvons-nous prétendre être touchés par de simples mots, par exemple ? Les autres sont dehors et leurs paroles n’ont ni poids ni mesure et de ce fait, ne devraient pas nous blesser. Pourtant, lorsqu’il y a offense, il y a généralement blessure. Une blessure de nature psychologique, avons-nous à cœur de préciser alors.

 

Pour comprendre le phénomène en restant un maximum objectif, il suffit parfois de se remémorer la dernière fois en date où nous avons été affectés par les actes et les paroles d’autrui, bien que nous n’ayons pas été physiquement touchés. Comment pouvons-nous être « touchés », psychologiquement ? Parce que nous ressentons alors une vive émotion. Nous sommes donc émotionnellement touchés, par exemple vexés ou attristés. Posons-nous cette série de questions toutes simples : « Où est ressentie l’émotion ? » Réponse évidente : en nous. C’est d’ailleurs pour cela que nous la ressentons !

« Qu’est-ce qui nous permet de ressentir cette émotion, qui se manifeste en nous ? » Réponse : grâce à notre système nerveux, nos glandes endocrines ainsi que nos plexus, pourrions-nous répondre. Cette émotion se trouve donc en nous et c’est notre propre système nerveux qui nous permet de l’expérimenter.

 

Mais dans ce cas, que viennent faire les autres ainsi que l’extérieur, dans cette histoire, puisque selon toute apparence, nos émotions qui se produisent en nous ne devraient de ce fait ne concerner que nous ? A quel moment une autre personne que nous, intervient dans cette histoire, pour jouer un quelconque rôle, nous permettant ensuite, et peu s’en privent, d’impliquer les autres dans nos propres misères mentales et émotionnelles ? Soyons même plus spécifiques encore, plus pointus dans notre analyse : dans quelle mesure exacte et définitive, les autres peuvent-ils jouer un rôle, quel qu’il soit, dans nos perceptions intimes et de nature émotionnelles ?

 

La psy éso a été parmi les premières techniques d’enseignement ésotérique à expliquer correctement ce phénomène et à en démonter les mécanismes plus ou moins complexes. Il semblerait que le rôle des autres se limiterait au fait de parler de ce que la personne n’a aucune envie d’entendre ! Ou plus précisément encore, de tout ce qu’elle a eut un mal fou à refouler dans les tréfonds de sa subconscience, ceci afin de ne jamais avoir à le traiter et donc, à en assumer le contenu ainsi que tout ce qu’il implique par ailleurs. Ce qui expliquerait que face à une même remarque désobligeante, les uns se bornent à sourire tandis que d’autres se mettent dans tous leurs états.

La clef d’une correcte compréhension du sujet ne se trouvent donc pas dans la bouche de celui qui essaye de blesser, mais dans le cœur de celui qui ressentira cette blessure.

 

Prenons un exemple concret afin de bien nous faire comprendre. Imaginez un enfant qui s’entend dire régulièrement par son père qu’il n’est qu’un bon à rien, tandis qu’il voit sa mère, qui craint son mari, souffrir en silence mais ne jamais oser intervenir et encore moins lui tenir tête pour prendre la défense de son fils. Cet enfant va cumuler des sentiments aussi puissants que contradictoires.

Par exemple, il va soit haïr son père soit être démoralisé à la seule idée de lui déplaire, de le décevoir, etc. En même temps, il ne comprendra pas pourquoi sa mère, qui prétend l’aimer et être prête à donner sa vie pour ses enfants (sic), laisser faire les choses sans intervenir, sans réaliser l’impact que ces affirmations répétées ont sur son enfant.

Il y a fort à parier que l’enfant ne sachant pas comment traiter ces informations qui l’agressent de toutes parts, finira par choisir la seule solution qui soit à sa portée : accepter en silence (s’il aime son père) ou refouler sa colère en attendant d’être plus grand pour oser la laisser s’exprimer.

 

Hélas, refouler est un autre nom pour « oublier » ! Du moins, pour tenter d’y parvenir. Mais le mal est fait et les Mémoires dont le rôle est justement de se souvenir de tout, pour nous (le conscient) et à notre place, au bout de quelques années, l’affaire est oubliée. Ou presque. Toutefois, même rendu à l’âge adulte, l’enfant sera souvent sur le qui-vive : soit il ne tolérera pas que l’on remette sa valeur en doute, soit il ne supportera pas qu’on lui rappelle ce qu’il préfèrerait ne jamais avoir vécu.

Du coup, chaque fois qu’une tierce personne le traitera de bon à rien ou d’une façon capable d’évoquer cette cruelle période de l’enfance que l’adulte tente d’oublier, une forte émotion, celle-là même qui a été maintes fois refoulée, va ressurgir et la personne aura l’impression de revivre cette période de son enfance. Sa réaction dépendra de son caractère initial : soit il va se taire mais se sentir impuissant, humilié, etc., soit il va ressentir de nouveau ce besoin irrépressible de se venger de la vindicte de son père. Chose qu’il n’a jamais réussi à faire, pas même à parler de son ressenti à un père peut-être encore en vie mais qui, même affaibli, terrorise encore l’ancien enfant et donc, l’adulte d’aujourd’hui.

 

Nous pouvons déjà en conclure deux choses importantes. La première, que les autres ne sont responsables de rien. Ils jouent juste le rôle inconscient de « Révélateur », c’est-à-dire qu’ils ont apparemment pour rôle unique d’évoquer d’éventuels schémas mentaux présents dans notre subconscience. Mais ils n’ont pas le pouvoir de les invoquer ! Et c’est ce dernier détail qui est d’importance, car non seulement les autres ne peuvent évoquer que ce qui se trouve déjà en nous et qui gît donc en ce lieu intime sous notre propre responsabilité, mais de plus, ils ne sont pas capables d’invoquer (convoquer) nos schémas. Cela, c’est nous qui nous en chargeons seuls et tout aussi mécaniquement (ou inconsciemment.)

Pour avoir ce pouvoir d’invocation, d’Appel, il faudrait que les autres aient vécu les mêmes épreuves que nous, au même endroit, en même temps et en compagnie des mêmes protagonistes. Même pour des jumeaux, cela resterait hautement improbable, car nous sommes tous différents de par nos réactions face à la souffrance.

 

Dans ce cas, si les autres ne peuvent finalement que nous proposer de nous souvenir de nos (éventuelles) mésaventures passées, qui ou quoi possède ce pouvoir d’invocation sélective ? Qui ou quoi est capable de « sélectionner » un souvenir gonflé de souffrance et de le faire remonter à la conscience de veille (ou objective) ?

La réponse nous paraît évidente : c’est nous, bien sûr ! C’est bien nous qui étions-là et qui avons vécu ces choses, non ? C’est également nous qui avons accumulé soit de la colère ou de la rancune, soit de la tristesse ou du découragement à l’idée de déplaire autant à un père aimé, voire adulé. L’autre, à l’extérieur, qui évoque seulement l’idée de manque de valeur (par exemple), permet à la personne visée de revivre, en quelques secondes, tout ce qui avait été précédemment refouler. Mais refouler ne revient pas à extraire ni même à oublier vraiment. Cela se saurait, depuis le temps !

 

Un psychologue des écoles pourrait certainement expliquer ce phénomène du refoulement, l’évocation puis de l’invocation, cela, en termes plus ou moins équivalents. Mais là s’arrêterait sa prestation officielle, car il est certains terrains glissants sur lesquels les psychiatres et les psychologues académiques répugnent à se laisser conduire. Suivre un patient afin de l’aider à réparer son passé, implique de l’accompagner dans ce même passé. Un passé qui peut très bien réveiller le leur, qu’ils ont eu tant de mal à endormir, faute de l’effacer vraiment. Et « les académiques » ne savent pas guérir leurs patients, juste les faire parler ou les bourrer de médicaments, s’ils les jugent trop différents ou éloignés de leurs propres canons de la santé mentale. Neuf fois sur dix, les professionnels de la psychologie sont arrivés dans cette discipline à cause d’une enfance plus ou moins torturée mais pour le moins mouvementée.

Le  monde de la psychologie officielle (des écoles, donc) est très conditionné : il n’est pas question d’innover en matière de techniques d’investigations mentales. Sortie des écoles officiellement reconnues, vous ne pouvez pas être un professionnel de la santé mentale, un point c’est tout.

 

Autant dire que l’expérience de la vie, du « direct live », s’apprend avec l’intellect et doit absolument être sanctionnée par l’acquisition d’un diplôme qui, s’il semble récompenser des années d’efforts (études), sert surtout à conserver la main-mise sur l’activité de chaque praticien ! Personne ne semble remarquer ce léger détail. Un diplôme oblige à suivre, continuellement, les règles draconiennes incarnées par un bout de papier se prétendant honorifique et autorisant à pratiquer, mais selon les règles strictes imposées par des gens qui conservent ensuite et pour toujours, un droit de regard sur la pratique et donc, sur la crédibilité (valeur sociale) du praticien.

 

Demandez donc à un médecin si son cul ne dépend pas d’une simple décision de l’Ordre du même nom ! Et on est tous persuadés que ceux qui se font virer de l’Ordre auquel ils appartiennent, c’est uniquement à la suite d’une faute grave concernant leurs patients, et non qu’ils ont osé affronter la sacro-sainte puissance élitiste de leurs tyrans diplômeurs respectifs ! Avez-vous noté comment réagit un médecin lorsque vous lui annoncez que vous avez passé la nuit sur vos toilettes suite à la première prise de médicaments qu’il vous a prescrit lors de la visite précédente ?

Il s’en sort par un « Vous devez craindre ce type de molécules » (pour les plus expressifs) et se propose de vous prescrire un autre poison dont « les effets secondaires et indésirables » seront très certainement différents. Ou pas ! Vous êtes là pour le lui apprendre, en somme car lui ne le sait pas. De même pour les vaccins : plus ils sont nombreux et forcément « obligatoires » (sic) plus les professionnels de la médecine et surtout, de la pharmacopée, font voter des lois qui « les couvrent » en cas de problèmes et les libère de toutes possibilités de poursuites pénales. Si vous doutez, renseignez-vous, ne croyez-pas sur parole ! Mais laissons ce joyeux intermède pour poursuivre gaiement.

 

Si nous affirmions, à ce stade de notre développement, que toutes les expériences que nous vivons sont uniquement de l’ordre de l’évènementiel, nous aurions parfaitement raison ! Fait amusant, si nous affirmions conjointement que toutes les expériences que nous vivons sont de l’ordre du personnel, nous aurions également raison ! Serait-ce un Gag ?

Pas vraiment ! En fait, tout évènement pouvant être considéré comme étant « extérieur » et même s’il ne nous concerne pas et s’il n’évoque rien de particulier en nous, est « filtré » par notre mental et se rapporte nécessairement à des évènements appartenant à notre passé et qui se trouve de ce fait inscrits dans nos Mémoires. En clair, tout passe par nous, par le mental et ce qui semble se produire à l’extérieur, se produit surtout en nous, dans notre conscience.

A ce titre, tout est intérieur et le sera toujours. Cela dit, et pour simplifier notre approche de la psychologie comportementale (essentiel de la psy éso), il nous faut établir des protocoles mentaux et définir ce qui, pour nous, sera considéré comme étant « intérieur » et ce qui pourra être considéré comme étant « extérieur. »

 

La psy éso propose cet accord lui paraissant acceptable par tous, même si pas nécessairement complet ou même vrai : « Est considéré comme extérieur tout ce qui ne dépend pas de notre personnalité physique et morale, tel que les décors ainsi que les autres personnes. Est considéré comme intérieur tout ce qui ne dépend pas de nos sens objectifs mais se rapporte néanmoins aux perceptions intimes de notre personne physique et morale. » Autant dire que l’extérieur commence là où se termine ce que nous appelons notre « moi », notre personnalité ainsi que ses diverses modalités d’expression, corps physique inclut. Le problème intervient dès lors que ce qui se produit au-dehors et chez les autres, nous rappelle un peu trop bruyamment ce qui aimerait bien se produire aussi en nous mais que nous préférons ne plus jamais voir ou sentir se produire.

 

Un proverbe dit que la souffrance des uns révèle celle des autres. Nous préférons dire que la souffrance des uns oblige les autres à se souvenir malgré eux qu’ils souffrent aussi mais préfèreraient l’oublier si possible. Hélas, ce n’est pas possible. Autant s’attendre à ce qu’une montgolfière décolle plus vite si on rajoute dans sa nacelle, dix sacs de sable de 25 kilos chacun ! Pour être aussi libre qu’heureux, il faut se sentir léger et redevenir insouciant, tels les petits enfants évoqués par le Maître de Galilée.

Il existe en nous non pas un seul enfant intérieur mais deux ! Le premier s’est arrêté de grandir à cause de toutes les expériences douloureuses à vivre et qu’il n’a pas pu traiter correctement (en comprendre le sens réel.) Le second enfant intérieur s’est arrêté de grandir afin que l’adulte futur ressente un malaise à l’idée de laisser, derrière lui, ce que nous pourrions considérer comme autant de dettes mentales, des dettes contractées envers lui-même, en fait.

 

Si nous sommes sur terre pour apprendre, refouler une information afin de ne pas avoir à la traiter, est sans doute la pire insulte que nous puissions nous faire à nous-mêmes. Chaque expérience, bonne ou mauvaise, est porteuse d’information et nous permet d’évoluer. Mais nul ne peut avancer s’il se perd par morceaux et en cours de route. Il lui faudra faire demi-tour et affronter non pas son passé, mais TOUT ce qui pourrit son présent, de jours en jours. Nous espérons que ces quelques considérations plus ou moins techniques, vous orienteront vers de plus profondes et meilleures méditations.

Tout ne peut pas être évoqué dans cet article, car ces sujets font partie de l’enseignement bien plus poussé (et confidentiel) de la psy éso. Et aucun de ces sujets ne saurait être traité d’une manière exhaustive, à l’aide d’un simple et unique article.

Cette version-là est donc réservée au public et nous ne nous en excuserons pas, de même que vous n’avez certainement pas à vous excuser de ne pas avoir envie de mieux vous comprendre afin de mieux vous vivre. Pour cela, vous devriez suivre un enseignement long de trois années, voire plus, et vous apprendre et vous découvrir par cœur !

Voilà de quoi effrayer les plus courageux, ne pensez-vous pas ?

 

Serge Baccino

 

 

Pourquoi la psy éso ne parle que du négatif ?

Pourquoi la psy éso ne parle que du négatif ?

 

Il est un fait probant, et ce n’est sûrement pas moi qui dirais le contraire, c’est que la psy éso ne traite que de ce qui est négatif. Ou du moins, elle ne traite que de ce qui, en l’homme, ne va pas bien ou lui pourrit la vie. C’est la seule technique d’évolution psychologique et ésotérique qui fonctionne de la sorte. Ce qui en fait sa rareté, certes, mais ce qui explique également et du même coup, pourquoi elle est si peu connue, reconnue et surtout, usitée au fil des siècles ! C’est d’ailleurs ce qui lui offre sa réputation de corbeau de mauvais augure et qui fait fuir les inconditionnels de la positivité à tous prix.

 

La positivité ? Pour un psy éso, tenter de se montrer « positif » n’est qu’une pâle excuse pour tenter de se cacher le négatif. Or, c’est rarement le positif qui nous effraye ou nous force à mentir, voire pire ! La psy éso est assez sévère envers les positivistes de tous crins. Voici l’une des définitions qu’elle donne d’eux : « Ceux qui, d’une manière inconditionnelle, préfèrent ne traiter que de ce qui va déjà bien, voire de ce qui, un jour, pourrait aller bien » ! Ne sommes-nous pas tous en droit de nous questionner sur le degré réel d’intégrité morale ou de spiritualité d’un tel comportement ? Qui, à notre époque, est heureux, possède un sens inné de sa propre valeur et se comporte comme une personne possédant vraiment ces simples qualités ?

 

Qui peut se vanter d’être heureux et fier de ce qu’il se sent être ? Qui est sans problème et donc, sans souffrances intimes plus ou moins assumées ou reconnues ? Pourquoi et comment un problème pourrait-il s’améliorer, si on fait tout pour l’éluder, pour ne pas le voir ni même en parler, cela de peur d’être à son tour taxé de personne négative ? Sommes-nous négatifs du fait des problèmes que nous avons à cœur de régler plutôt que de nier ou d’éluder, ou du fait d’être en fin de compte bourrés de problèmes dont la solution est toujours remise à plus tard ? Il faudrait peut-être songer à établir un protocole au moins verbal, au sujet de ce qui est vraiment négatif et de ce qui ne l’est pas !

 

Pour la psy éso, est négatif ce qui empêche l’homme d’être heureux, libre et conscient de sa valeur intrinsèque. Sont négatifs les conditionnements mentaux en tous genres qui empoisonnent la vie de l’être humain moderne. Mais ne saurait être taxée de « négative » une technique permettant de se défaire de toute cette négativité qui nous pourrit la vie ! Par contre, est non seulement NÉGATIF mais aussi très lâche, le fait de ne pas affronter de face ce qui se trouvant en nous, sans être nous, prétend s’exprimer pour nous et à notre place. Et comme il est clair qu’aucun être humain vivant une vie ordinaire au sein de nos sociétés modernes, n’est ni pleinement heureux ni pleinement lui-même, il serait fou au moins de ne retenir que le « déjà acquit » afin de ne jamais avoir à traiter « tout ce qu’il reste encore à acquérir. »

 

Pourquoi serions-nous privés d’amour, de paix, de joie, de plaisir et de liberté, si ce n’est parce que, quelque chose, en nous, nous empêche d’accéder à ces différents états d’être si convoités ? Et ce quelque chose, à savoir les schémas mentaux plus ou moins compulsifs qui se bousculent dans notre subconscience, sont très certainement tout sauf positifs ! Prêcher la propreté dans une maison envahie par la saleté n’aidera jamais à la rendre propre. Bien au contraire ! Ignorer la poussière mais continuer de tousser est le signe moderne de la plus haute forme de d’immaturité spirituelle. Une forme de faiblesse mentale quasi inguérissable, puisque basée sur les prétentions d’un Moi-Idéalisé boosté par la crainte de devoir un jour assumer toute la souffrance refoulée depuis des décennies. Ne traiter que de ce qui est beau et lumineux n’est en rien un gage d’intelligence ou d’objectivité ! Il est vrai que celui qui place des fleurs dans son vocabulaire et de la lumière dans ses yeux, plaira à un maximum de monde. Surtout aux spiritualistes modernes soucieux de s’oublier un temps !

 

Car il y a un maximum de monde qui vit dans la peur de devoir un jour ou l’autre se rencontrer face à face et « tel qu’en l’état » ou tel qu’en vérité, c’est-à-dire sous la forme de son véritable « moi », celui que bien peu d’hommes et de femmes désirent assumer. Évidemment que parler du positif rassure ! Mais ceux qui ont encore besoin d’être rassurés n’en sont pas encore rendus au point d’être capables de bosser sur eux. La psy éso est un outil de polissage de l’âme qui n’est accessible qu’aux plus courageux, ceux qui veulent vraiment s’en sortir, ceux qui ont compris que ce n’est pas en recomptant dix fois de suite chaque jour l’argent qui est déjà en banque que l’on s’enrichit, mais en y faisant entrer de l’argent neuf. Et pour s’enrichir, il n’est qu’une seule méthode : trouver tout d’abord ce qui nous appauvrit.

 

Ne vous demandez plus pourquoi il existe autant de gourous d’opérette ou de charlatans des campagnes qui peuvent opérer en toute quiétude et plumer en beauté ceux qui adorent affecter le rôle enviable « d’honnêtes citoyens » ! Un rôle qui commence à sentir un brin la naphtaline, si vous voulez mon avis. Demandez-vous plutôt pourquoi ceux qui n’incarnent après tout que l’offre, devraient brusquement cesser leurs activités, alors que la demande n’a jamais été aussi forte ! Car demande il y a et pas qu’un peu !

Demande d’aide, surtout. Une aide consistant à permettre au plus grand nombre de continuer de se mentir en toute impunité et sous la responsabilité d’un autre !

 

Que croyez-vous que désire entendre celui venant consulter une voyante ? Que désire entendre celui qui court à des séances de spiritisme pour connaître les pensées du défunt mari ou de la défunte épouse ? Qu’entend celui qui consulte un astrologue et se fait dresser « sa carte du ciel » au jour de sa naissance ? L’homme se sent si petit, si insignifiant et il a si peur, si vous saviez !

Mais que dis-je : vous savez déjà et nécessairement, n’est-ce pas ? Mais sans doute préféreriez-vous connaître une version plus édulcorée de votre personne et avoir une vision plus magique de votre existence terrestre ? Si c’est le cas, vous devez à tout prix continuer à consulter voyants, mages et astrologues. Ou mieux encore : vous faire hypnotiser ! C’est de mode également.

 

Mais ne vous inquiétez pas ; ils ne vous apprendront rien de bien terrifiant ! Eux aussi ont besoin de manger, le saviez-vous ? Et ils savent très bien ce que vous désirez entendre, sans même plus oser vous l’avouer, puisqu’ils espèrent eux aussi pouvoir l’entendre un jour. Mais de la bouche d’un autre, évidemment. Humanité oblige ! Du moins, depuis cette version-là de l’humanité, car il en existe d’autres. Bien d’autres !

Or donc, si vous êtes de ceux que la vérité peut encore flétrir, il est évident que la psy éso n’est pas faite pour vous ! Mieux encore, de son étude, vous n’y survivriez pas ! Du moins, pas cette version digne d’un Walt Disney que vous persistez à protéger bec et ongles ! Mais si vous faites partie de ce fleuron de la présente humanité, qui prépare l’Avènement de la Sixième Race (celle des « êtres bleus », de ce bleu électrique de la Conscience de Soi), alors vous êtes arrivés !

Vous avez trouvé non pas « un Refuge » supplémentaire et susceptible de vous cacher à votre propre vue, mais plutôt un Phare capable de vous éclairer jusqu’aux tréfonds de votre âme !

Et il en est bien ainsi !

 

Serge Baccino

De la personnalité de l’âme au Soi

De la personnalité de l’âme au Soi

 

Sachant que l’âme-personnalité se résume à ce qui nous anime (nous, la personne physique) et que ce qui nous anime consiste en des processus mentaux produisant émotions, sentiments et perceptions diverses, nos personnalités humaines ou « moi sociaux » ne sont en somme que des robots, des programmes mentaux inscrits dans une forme vivante mais pas encore auto-consciente. La seule conscience qu’il y a alors et celle de la chair, du corps, de la somme de tout ce que ce même corps a vécu.

Autant dire qu’il n’y a personne de véritablement conscient de lui-même ! La conscience « par Soi » (due à l’expérience du corps de chair) est TRÈS différente de la conscience DE Soi, qui déborde largement de la forme qui lui sert de support.

 

Partant, on pourrait se questionner au sujet des différentes formes de contacts avec nos chers disparus. A l’évidence, les défunts ne sont pas faciles à contacter, mais même si on y parvient, qu’allons-nous contacter, au juste ? De simples Mémoires ? Le souvenir (le nôtre) du défunt tandis qu’il était encore vivant et près de nous ? Ce type de contact se résumant alors à un contact avec notre propre subconscient. Ou bien l’ancien parents ou ami mais qui n’a plus rien à voir avec notre souvenir statique de « qui il semblait être, jadis » ? Certains êtres humains ayant eu l’opportunité d’évoluer bien au-delà du seuil évolutif moyen, peuvent quant à eux, être contactés en tant qu’entités conscientes. À la CONDITION expresse de ne pas chercher à contacter l’image (souvenir) qu’ils ont laissée derrière eux et qui ne relève que de simples processus mentaux relatifs à leur vie terrestre.

 

On appelle « Maîtres » ces êtres qui se sont avancé un peu plus en direction de la prise de conscience de leur Nature véritable. Sous le vocable de « Maîtres », nous placerons aussi bien les Guides spirituels (entre deux et six maxi) et ceux, bien plus évolués et instruits, que l’on qualifie de « Grands Maîtres », que ce soit en psy éso ou bien ailleurs. Ces derniers ne s’occupant généralement que d’initiés terrestres ou non, déjà bien avancés. Mais qu’est-ce qu’un Guide, par exemple ? Et même un Maître, finalement, c’est quoi, précisément ?

Que peut-il vraiment nous apporter, au mieux et… Au pire ? Au mieux, ils peuvent nous aider à devenir des Soi Conscients, au lieu de demeurer de simples personnalités, c’est-à-dire de vulgaires robots de chair mus par leurs pensées et leurs instincts plus ou moins animaux. Au pire, ils peuvent nous faire savoir et ce, très clairement, quels sont nos différents travers humains qui nous maintiennent dans cet état de dépendance à l’intellect (entre autres.)

 

Nous ne pouvons pas « atteindre le Soi » ou l’État de Conscience sans pensées, car le Soi est déjà atteint ! En fait, le Soi existe déjà en potentiel : il nous faut juste lui permettre de s’exprimer en nous puis à travers nous. Et s’il existe déjà, il ne fait donc pas partie ni du présent (pas encore rendu manifeste), ni du futur, puisqu’il est déjà là mais sous forme de potentiel. De facto, le Soi, c’est « nous jadis » !

Nous y allons tous et de toute manière, alors autant progresser sans se mettre la pression. Bien sûr, nous pourrions essayer de contacter notre Soi Naturel, cela dont notre conscience mentale est issue, mais cela reviendrait à régresser, puisque nous venons de cette forme de conscience et devons plutôt non pas « nous en éloigner » mais au contraire,  nous en distinguer.

 

L’évolution de l’être humain débute donc par une portion de conscience qui s’incarne afin de tester un quelconque état d’esprit, se poursuit par la création d’une personnalité qui soit nôtre, continue par l’acquisition d’une conscience personnelle puis individuelle, pour poursuivre sa trajectoire spirituelle en passant par certaines étapes sanctionnées, en ésotérisme, par les vocables « Illuminé », « Maitre » et « Grand Maître » (et ainsi de suite, sans fin.)

A partir de Grands Maîtres, cela devient intéressant, même si non encore idéal : pourquoi ? Parce que les Grands Maîtres sont les tous premiers à avoir pour intention unique de nous offrir… Ce que nous possédons déjà ou, et plus exactement, possèderons « plus tard » ! Ils sont l’Anti-Chambre initiatique de notre « Déité individuelle », nommée généralement « Soi Divin. » Et le Soi Divin, c’est « Nous, mais bien plus tard ou un jour ou l’autre. »

L’évolution n’a aucune fin, même si elle a un début. C’est ce début qui nous permet d’être et c’est cette évolution graduelle mais illimitée qui nous permet d’être pour toujours ou à jamais.

 

Serge Baccino