« Tout ce que tu fais sur le corps, rejaillit sur l’esprit et vice versa. C’est le Principe de Correspondance (Hermétisme.) Le premier genre se nomme « Soma-psychisme » et relève de l’énergétique, tandis que le second est « Psychosomatique » et relève du psychologique. En faisant les deux, en agissant aux deux niveaux, en même temps ou tour à tour, on « oblige » le patient à guérir. Pour ainsi dire.
La psy éso emploie les deux méthodes mais la première à seulement trente pour cent, mettant l’accent, durant les deux premières années d’études, sur l’aspect purement psychologique. Pourquoi ? Parce que dans le psychologique, le patient participe à son Éveil et demeure conscient des problèmes ainsi que de leurs solutions. Il sait pourquoi (origine) comment (action du schéma dans sa vie) et il sait également comment s’en débarrasser (opposition complémentaire ou « contre-schéma. »)
Dans la méthode dite « énergétique », le patient « subit » en quelque sorte son Éveil, car s’il est conscient de se débarrasser d’un problème, il demeure toutefois inconscient des causes et de leurs effets. Autrement dit, la méthode énergétique est plutôt réservée au patient du style :
« Guéris-moi et ne m’emmerde pas avec les causes ou les effets, je n’en ai rien à battre, je désire juste guérir ! »
Toutefois, la méthode énergétique s’avère très précieuse lorsqu’elle est intelligemment couplée à la méthode psychologique, selon un dosage d’un tiers, environ. Raison pour laquelle dans la psy éso, à deux années de travail et de recherche psychologique, vient s’ajouter à juste titre, une année entière de travail sur soi, purement énergétique.
Nous pourrions aussi bien dire que si en deux ans (en fait, en 18 mois exactement) la personne n’a pas réussi à trouver, à comprendre puis à accepter ses propres limites et « filtres mentaux », il devient alors quasiment inutile d’insister plus avant.
Dès lors, la méthode énergétique arrive à point nommé pour balayer, en quelques semaines ou en quelques mois, selon les cas et les tempéraments, le peu de schémas ou conditionnements mentaux qui pouvaient encore exister dans le « complexe psycho-énergétique » (en ésotérisme traditionnel, on dit plutôt « corps psychique » ou bien « âme. ») »
(Extrait de l’enseignement de la psy éso – version 2006 à 2009.) [S.B.]
Mais si notre vue s’arrête là, que l’imagination passe outre ; elle se lassera plutôt de concevoir que la nature de fournir. Tout ce monde visible n’est qu’un trait imperceptible dans l’ample sein de la nature. Nulle idée n’en approche. Nous avons beau enfler nos conceptions au-delà des espaces imaginaires, nous n’enfantons que les atomes au prix de la réalité des choses. C’est une sphère dont le centre est partout et la circonférence nulle part.Enfin, c’est le plus grand caractère sensible de la toute-puissance de Dieu, que notre imagination se perde dans cette pensée. Que l’homme, étant revenu à soi, considère ce qu’il est au prix de ce qui est ; qu’il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature ; et que de ce petit cachot où il se trouve logé, j’entends l’univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes et soi-même à son juste prix. Qu’est-ce qu’un homme dans l’infini ?
Car quiconque a vécu en telle sorte que sa conscience ne lui peut reprocher qu’il ait jamais manqué à faire toutes les choses qu’il a jugées être les meilleures (qui est ce que je nomme ici la vertu), il en reçoit une satisfaction qui est si puissante pour le rendre heureux que les plus violents efforts des passions n ‘ont jamais assez de pouvoir pour troubler la tranquillité de son âme.Je ne remarque en nous aucune chose qui nous puisse donner juste raison de nous estimer, à savoir l’usage de notre libre arbitre et l’emprise que nous avons sur nos volontés ; car il n’y a que les seules actions qui dépendent de ce libre arbitre pour lesquelles nous puissions avec raison être loués ou blâmés ; et il nous rend en quelque façon semblables à Dieu en nous faisant naître de nous-mêmes…

Il faut donc s’instruire à fond de ce qui est contenu dans ce sublime texte et dans ces idées PRINCIPES pour pouvoir se garder des fautes que les traducteurs et les peintres ont pu faire et font tous les jours dans leurs versions et dans leurs tableaux.
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