Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Le mystique, l’ego et l’humilité

On trouve souvent ce sujet de « l’humilité » qui revient chez le mystique, c’est-à-dire chez celui dont l’approche de la spiritualité est largement teintée d’émotivité et bien souvent de religiosité. Le mystique se réfère aussi très souvent à l’ego… Surtout celui des autres ! Ce sujet de l’ego sert à merveille un certains nombre de faux mystiques mais de vrais faux-culs, qui désirent échapper à la vie sociale et à ses réactions parfois sans pitié, pour « l’humble chercheur » (ces mots me font toujours autant marrer, mais bon…) En effet, dire que la personne qui nous montre notre côté demeuré « dans l’ombre » (non-éclairé par notre prise de conscience) est sous la tutelle de son ego, consiste en un acte de lâcheté sur lequel il est inutile que l’on se penche bien longtemps. C’est la solution de facilité.  C’est même le moyen de démontrer que notre ego à nous est encore, trois fois hélas, bien trop sensible aux agressions de l’extérieur (ou supposées telles) pour que l’on puisse se prétendre soi-même « plus lumineux » que celui qui devra, du même coup, assumer le rôle opposé et peu enviable, du « méchant pas beau » ! Un rôle bien ingrat, il est vrai, que personne ne désire assumer, mais que quelques-uns trouvent naturel de le refiler « fraternellement » à autrui.

 

 

Ce qui manque cruellement à bon nombre de mystiques, c’est de solides bases psychologiques et un sens de l’humour plus développé ! Mais ce n’est que mon avis et cela ne devrait pas déclencher la 3e guerre mondiale ! (quoique….) Car, sacrebleu, en quoi le fait d’être prit à partie par une personne qui défend ses idées, fussent-elles bizarres, peut avoir le pouvoir de transformer un prétendu fils de Dieu en un ridicule pantin, incapable de cacher qu’il est l’esclave de ses propres démons intimes ? (Peurs, doutes, croyances, jalousie, rancune, etc.) Et le fait de s’abriter derrière l’expérience ou de quelque grade secret à n’en plus pouvoir (sic) ne consiste guère en une excuse présentable à mes yeux.  En quoi est-il humiliant, même pour ce polisson d’ego, de devoir expliquer calmement, avec respect et sympathie, que nous ne sommes pas d’accord avec ce qui est présenté ?

Ne pouvons-nous pas respecter l’idée avancée, voire la percevoir comme une façon différente de considérer, sous un angle novateur, un des multiples aspects d’une seule et unique vérité ? Pourquoi ceux qui ne partagent pas nos vues, devraient-ils être nécessairement « à la solde » du diable ou autre bestiole agréable du même gabarit ? Or, que voit-on ? Des gens qui se prétendent sages se conduire comme des bambins affolés à l’idée d’être pris en flagrant délit…. D’humanité ! Car là est la fameuse « humilité » (un rien dégoulinante) de tous ceux qui présentent leur Luminescence comme si c’était une carte de police.

 

 

Nous sommes tous des humains, mêmes ceux qui se rêvent plus sages, plus lumineux et plus avancés que les copains. Pour ma part, je commets régulièrement des erreurs, je dis des âneries et je suis imparfait. Et vous ? Ne serait-ce pas cela, dans le fond, la véritable humilité, si cette dernière pouvait exister vraiment et remplacer l’hypocrisie terrifiante de la plupart des mystiques, anciens et nouveaux ?

Voilà mon avis personnel, s’il fait bondir, tant mieux, c’est qu’il a du ressort ! S’il laisse de marbre, tant mieux aussi ! C’est dans le marbre que se taillent les plus belles statues de ceux dont l’état d’esprit est et demeurera marmoréen. Cordialement à tous, ceux qui ont la vérité et ceux qui ne l’ont pas !

 

(Nota : Ce message, un brin dérangeant (si, si, j’insiste) je l’ai écrit sur un forum de « véritables initiés » qui se comportaient comme des excités sous le prétexte qu’un des intervenant accusait une organisation initiatique moderne bien connue, de trahir quelque peu l’esprit originel…)

 

Serge Baccino

 

Le monde est en nous

LotusLes idée émises par une personne à propos des textes de Douglas Harding, me font réaliser que de plus en plus de gens se familiarisent intellectuellement avec les connaissances des anciens Siddha et donc, du Shivaïsme du Cachemire, qui fut le berceau de l’enseignement de tous les Bouddha, dont le Bouddha historique (Gautama.) C’est également à partir des Shiva-Sutra qu’a pu naître la psychologie ésotérique (ma pratique depuis trente ans et ce que j’enseigne, désormais.) Dans les Shiva-Sutra, on trouve des textes d’une profondeur inimaginable. Même de nos jours, nos savants et nos psychologues les plus expérimentés, n’ont pas découvert un centième de ce que contient cette sublime philosophie qui est l’une des plus ancienne de cette planète et, en tous les cas, la plus profonde et la plus subtile, âgée d’au moins six mille ans.

Pour votre plaisir (et le mien, mais chut !) je vous livre ici une version moderne  d’une traduction ancienne de textes primitifs (en sanskrit) empruntés à cette philosophie… La mise en mots et les tournures de phrases sont de moi et me semblent mieux correspondre au sens originel qui était attribué à ce passage.

 

Supprimer la distance

 

« Lorsque nous regardons un objet, celui-ci parait être distant de nous, de cela qui observe et qui regarde… Toutefois, puisque cet objet est vu par nous, c’est que cet objet fait partie de notre prise de conscience. Et pour qu’il en fasse partie, il doit faire partie de notre conscience elle-même. Cela qui regarde (Soi) et ce qui est observé (objet) ne sont pas séparés : la distance n’existe pas, si ce n’est dans l’esprit de l’observateur qui ignore encore qui il est vraiment. Pour comprendre qui il est vraiment, il lui suffit de progresser de l’objet observé à Cela qui observe (Soi), lentement, en prenant soin de considérer le fait que Cela qui regarde n’est ni « dehors » (avec les objets des sens, sinon il serait vu lui aussi) ni « dedans », c’est-à-dire « dans la tête », mais en un point dont la circonférence est de partout et le centre nulle part.

Cela qui observe est la Conscience.  Cela qui observe et ce qui est observé, font parties intégrantes de cette même conscience et se trouvent unis à elle. Ce que nous sommes vraiment est connu lorsque l’observateur s’éloigne de l’objet observé pour se concentrer sur cela qui observe toutes choses. Pour connaître le Soi Divin en nous-mêmes, il suffit de détourner notre attention mentale des objets extérieurs pour la concentrer sur notre propre conscience d’être, c’est-à-dire « Cela qui observe toutes choses. »

 

 

Serge Baccino

 

Epanouissement de l’âme (extraits)

William Ellery Channing2Il est vraiment regrettable que certaines écoles de philosophie nient l’importance du monde matériel et lui refusent toute fonction dans le plan cosmique. L’homme ne doit pas commettre l’erreur de glorifier la matière, mais il doit admettre qu’elle possède son utilité s’il ne veut pas que sa conception de la vie soit déraisonnable. Nous devons tous nous intéresser à l’étude des lois remarquables de la nature, telles qu’elles se manifestent dans la matière et dans notre corps. Nous en viendrons ainsi à une meilleure appréciation du monde terrestre et à une compréhension plus intime de l’harmonie qui doit prévaloir entre le matériel et le spirituel. Ce faisant, la vie prendra pour nous son véritable sens. La nécessité d’étudier les lois naturelles et le but de la Création est admirablement soulignée dans la citation ci-dessous, extraite de l’oeuvre du philosophe et théologien William Ellery Channing.

 

« La matière a été faite pour la conscience, le corps pour l’âme.
La conscience est le but de cette organisation vivante faite de chair et d’os, de nerfs et de muscles ; elle est aussi le but de ce vaste système de mer et de terre, d’air et de ciel. Cette création infinie que forment le soleil et la lune, les étoiles, les nuages et les saisons, n ‘a pas été instituée dans le simple but de nourrir et de vêtir le corps ; elle l’a été essentiellement, et en premier lieu, pour éveiller, nourrir et faire épanouir l’âme, pour être l’école de l’intelligence, la nourrice de la pensée et de l’imagination, le champ d’expression de pouvoirs actifs, une révélation du Créateur et un lien d’union sociale.

Nous sommes placés dans la création matérielle, non pour être ses esclaves, mais pour la maîtriser et en faire le ministre de nos plus hautes facultés. Il est intéressant d’observer tout ce que le monde matériel représente pour notre conscience. La plupart des sciences, des arts, des professions et des occupations de la vie, ont pour origine notre relation avec la matière. Le philosophe de la nature, le physicien, l’homme de loi, l’artiste et le législateur trouvent, dans la matière, leurs sujets ou leurs occasions de recherches. Le poète emprunte ses plus belles images à la matière.
Le sculpteur et le peintre l’utilisent pour exprimer leurs plus nobles conceptions. La matière tend à pousser le monde vers l’activité. Les organes des sens, l’oeil surtout, éveillent dans la conscience des pensées infinies.
Prétendre alors que l’humanité est plongée dans la matière au point que sa conscience collective ne peut s’élever, est en contradiction avec le grand but de l’union de l’âme avec le corps.

Je prétends que la philosophie qui ne voit pas, dans les lois et les phénomènes de la nature extérieure, le moyen d’éveiller la conscience, est lamentablement bornée, et qu’un état social dans lequel la masse des hommes est excessivement occupée à des travaux matériels au point que l’âme est terrassée et tenue à l’écart, est en guerre avec les desseins de Dieu et utilise, pour la servitude, ce qui devrait être le moyen de libérer et de faire s’épanouir l’âme ».

 

W. ELLERY CHANNING, 1780-1842

 

La matière selon le Bouddha (extraits)

« Pour le Bouddha, la formation des substances inanimées, leur mouvement et le passage mystérieux de la matière aux premières manifestations de la vie sont suscitées par l’énergie attractive d’innombrables entités invisibles qu’il nomme « unités d’esprit ».
Elles sont des potentiels d’énergie en mouvement. Leur pouvoir de condenser des particules -qui finissent par former des substances- puis de grouper les parties infimes du premier être unicellulaire provient de leur vitesse de rotation bien supérieure à celle des unités de matières. Ce sont elles qui, par leur force d’attraction, construisent inconsciemment les premiers organismes qui vont se reproduire en se développant, suivant le courant d’évolution jusqu’à l’Homme.

L’esprit de celui-ci est un phénomène mouvant, une réunion de 52 énergies différentes…
Ces unités d’esprit n’ont d’abord évidemment qu’une conscience rudimentaire, celle que peut avoir un être unicellulaire.
Mais tandis que les organismes vivent, se reproduisent, et meurent, ce sont les mêmes unités d’esprit -car elles ne meurent pas, étant énergie et non matière- qui, après chaque mort de leur corps construisent un autre corps plus perfectionné ; elles développent leur conscience, leurs facultés de perception à travers leurs nombreuses vies ; en évoluant leur énergie s’accroît, et celle-ci groupe un nombre grandissant de molécules pour former les diverses parties de leur structure physique qui se perfectionne proportionnellement à leur force…

Les unités d’esprit étant énergie sont invisibles ; elles sont partout, et en tout.
Elles collaborent à la naissance, et au développement de tous les phénomènes, de toutes les manifestations de la vie.
Si bien que l’on peut dire : où il y a vie, il y a esprit…

Chaque unité d’esprit, pour l’établissement de sa structure physique, attire des éléments de matière -à dose variable, et suivant sa force individuelle- qui provoque des concentrations de particules et de vies. Les unités de matière voisines se meuvent pour s’établir d’une manière homogène dans les vides. Puis les unités établies vont se mouvoir plus loin pour laisser la place aux condensations existantes. Et ainsi de suite…

Chaque unité d’esprit trouve l’énergie de produire ses masses de matière animée par elle et qui lui doit la vie.
C’est l’énergie de l’unité d’esprit qui conditionne la forme qui la contiendra : chacune groupe autant d’unités de matière qu ‘elle a la force d’entraîner. L’esprit, qui est une énergie en mouvement, est intimement lié à la matière qui n ‘existerait pas sans lui.

Chaque unité d’esprit impose à cette dernière une forme suivant la force qu’elle détient et suivant les lois du courant d’évolution qui conditionne et limite le nombre des espèces et l’aspect des corps physiques possibles…
Les unités d’esprit gouvernent et contrôlent le système physique de l’univers. Pour cela, elles utilisent l’élément mouvement.

C’est lui qui, stimulé par les unités d’esprit, augmente ou diminue les forces énergétiques des quatre éléments principaux, en augmentant ou en diminuant leur concentration ».

 

EMMY GUITTES

 

Sur les ondes cérébrales (extraits)

MARILYN FERGUSON« L’activité électrique du cerveau se mesure en microvolts (millionièmes de volt). Cette activité fut observée pour la première fois en 1875, grâce à un galvanomètre rudimentaire inventé par un médecin anglais, Richard Caton. Les premiers véritables électro-encéphalogrammes furent enregistrés par un psychiatre allemand, Hans Berger, en 1924 probablement : Berger tenait bien son journal, mais il n’y fait état de ses découvertes qu’avec près de cinq ans de retard. C’est Berger qui a donné à ce rythme régulier, le plus marquant des tracés obtenus, le nom de rythme alpha.

Les ondes plus courtes et moins amples, il les a appelées bêta.
La communication de Berger, publiée en 1929, resta pratiquement ignorée pendant cinq ans. Ce sont deux scientifiques anglais éminents, Edgar Adrian et B. C. H. Matthews, qui ont fini par explorer cela, en avouant que c’était parce qu’ils « trouvaient difficile d’accepter l’idée qu’une activité aussi uniforme puisse se produire chez un sujet conscient ».

Quand, à leur vive surprise, ils eurent constaté que Berger avait raison, ils proposèrent de donner aux ondes alpha le nom de rythme Berger ; mais Berger s’y opposa. Demander à une demi-douzaine d’électrodes de nous dire ce que mijotent les dix milliards de cellules du cerveau équivaut à présenter l’opinion de deux ou trois personnes comme équivalant à l’opinion d’une nation exprimée dans des élections générales. Pour citer W. Grey Walter, une des autorités mondiales en électro-encéphalographie : « Même maintenant [en 1949] nous ne parvenons probablement à comprendre que moins de 1 % de l’information totale contenue dans un EEgramme [Électro-encéphalogramme]. Nous sommes un peu dans la situation d’un Martien sourd-muet, n’ayant pas la moindre notion de ce qu ‘est un son, et qui tenterait de déterminer la structure des langues en examinant le sillon d’un disque de phono ».

 

Et malgré ces limitations, Walter et d’autres scientifiques ont découvert, au long des ans, que les divers tracés d’EEgrammes sont associés à l’apparition du sommeil, à la rêverie, au calcul mental, aux crises épileptiques et aux tumeurs du cerveau. Les électrodes fixées au crâne enregistrent, et l’EEgraphe transcrit sur papier, par un stylet traceur, les pulsations électriques du cerveau, très fortement amplifiées. La puissance de chaque impulsion détermine l’amplitude (ou « hauteur ») du tracé. La fréquence est traduite par le nombre de crêtes et de creux tracés à chaque seconde. Les résultats de plusieurs électrodes sont interprétés algébriquement, afin de déterminer un tracé d’ensemble.

Le tracé alpha est remarquable par sa régularité ; c’est l’onde cérébrale la plus marquante, dans un EEgramme de veille type. L’onde alpha apparaît en général par brèves poussées, plutôt que de façon soutenue.

L’apprentissage alpha a pour objet d’obtenir un accroissement systématique du pourcentage d’activité alpha, sur une période donnée.
Le rythme alpha se situe entre huit et douze ou treize cycles/seconde, et il est normalement associé à un état mental éveillé mais détendu.
La plupart des gens produisent des ondes alpha en fermant les yeux, mais l’EEgramme-type de l’état de veille, avec les yeux ouverts, fait apparaître l’alpha mélangé à d’autres rythmes. L’alpha stabilisé est inhabituel chez un sujet aux yeux ouverts ; il peut apparaître au moment où l’on va s’endormir, et l’alpha est typiquement bloqué par un stimulus soudain, ou par le fait que le sujet porte son attention sur un problème spécifique, sur un problème mathématique surtout. Le tracé bêta, rapide et serré, va de quatorze à trente cycles/seconde. Il apparaît dans la concentration intense et dans l’agitation mentale.

Les ondes delta -un demi-cycle à trois cycles et demi par seconde- sont associées à la maladie, à l’approche de la mort et à la dégénérescence, selon Walter ; larges et lentes, elles apparaissent dans le sommeil, et peuvent aussi indiquer un état pathologique, une tumeur au cerveau notamment, quand elles prennent une place importante chez un sujet éveillé. Les ondes thêta, quatre à sept cycles/seconde, semblent être impliquées par les états émotifs, la figuration créative et la spéculation profonde. Elles sont rares dans les tracés d’un sujet éveillé ».

 

 

MARILYN FERGUSON

Pouvoir de la pensée (extraits)

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Thomas TrowardIl est vrai que la pensée humaine possède un pouvoir créateur. Un tel pouvoir s’explique par le fait que l’homme, en tant qu’individualité consciente, est l’une des manifestations les plus élevées de l’Intelligence Cosmique.
D’un point de vue allégorique, les théologiens ont raison d’affirmer qu’il a été fait à l’image de Dieu, car chaque être humain incarne une parcelle de la Divinité, et avec elle certains de ses attributs, le plus important étant la conscience elle-même.
En conséquence, si vous admettez que l’univers est l’œuvre du pouvoir créateur de la Pensée Divine, il est logique d’admettre que l’homme est un reflet de cette Pensée et que lui-même est doué d’une pensée créatrice.
Ainsi, nous pouvons répondre par l’affirmative à la question que Thomas Troward pose à la fin de la citation suivante.

 

« L‘un des grands axiomes du nouvel ordre d’idée dont j’ai déjà parlé, c’est que notre pensée possède un pouvoir créateur. Aussi, puisque la superstructure d’ensemble dépend de cette fondation, il est bon d’examiner cet axiome avec soin. Il faut donc partir du point de vue que la pensée, ou l’action purement mentale, est la seule source possible où ait jamais pu prendre naissance la THOMAS TROWARD2manifestation de la création existante, et c’est en tenant compte de ceci que j’ai, dans les précédents exposés, insisté sur l’origine du cosmos.

Il n’est donc pas nécessaire d’explorer à nouveau ce terrain, et nous commencerons notre enquête en supposant que toute manifestation est, en essence, l’expression d’une Pensée Divine.

Ceci étant, notre propre pensée est une expression de cette Pensée Divine. Celle-ci a produit en l’homme quelque chose qui est capable, en soi, de penser ; mais la question est de savoir si les processus de notre pensée ont la même qualité créatrice que ceux de la Pensée Divine d’origine ».

 

 

THOMAS TROWARD, 1847-1916